Articles de yugcib

  • Être différent ...

    Etre different

    … Être différent… Mais par rapport à quoi et à qui ? Dans quel environnement de vie sociale, de relation ? Et pour réaliser quoi, pour donner, transmettre quoi, de soi ou de ce qui a été reçu des autres ?

    Être différent, est-ce se vouloir s’affirmer différent ou bien l’être, différent, naturellement ?

    La différence réelle, qui n’est pas forcément reconnue, respectée par les autres, et implique d’avoir le courage de l’assumer cette différence, c’est celle qui ne se définit pas par rapport à un ordre, à une idée, à une pensée, à des agissements, à des comportements, communs autour de soi… Ni non plus par rapport à un ordre, à une idée, à une pensée, à des agissements, à des comportements qui ne sont pas communs…

    Car, dans toutes les différences qui s’affirment, s’expriment, se revendiquent selon un modèle que l’on s’est choisi et où l’on s’est identifié ; la volonté, le plus souvent ostentatoire et marquée, se superpose à un courage d’assumer qui d’ailleurs, il faut dire, a ses limites…

    Être soi même et le rester, toute sa vie durant ( c’est cela la différence réelle) implique déjà le courage de reconnaître ce soi-même, et de vivre avec, de l’assumer… Mais c’est sans doute trop difficile, ce qui nous incite à être ce que ou qui l’on voudrait être…Que l’on ne parvient pas à être, mais à seulement paraître…

     

     

  • C'est quoi, vingt mille mètres carrés ?

    … Une grande surface commerciale de 20 000 mètres carrés, c’est l’équivalent d’environ deux terrains de football…

    Vous connaissez ou évaluez à peu près, en image dans votre pensée, ce que représente en surface un terrain de football. Alors représentez vous deux terrains de football juxtaposés… Soit une surface qui ferait 200 mètres de long et 60 mètres de large, environ… (Puisqu’un terrain de football pour seniors ( joueurs de plus de 18 ans) a en fait une longueur qui varie entre 90 et 120 mètres, et une largeur entre 45 et 90 mètres )…

    L’on ne trouve en réalité sur le territoire français, de surfaces commerciales de plus de 20 000 mètres carrés, qu’en Île de France et très grandes régions urbaines autour des grandes villes de plus de cent mille habitants…

    Chacune de ces surfaces commerciales de plus de 20 000 mètres carrés a un trafic journalier, en moyenne, de 50 000 personnes là où c’est ouvert le dimanche, ou de 60 000 personnes là où le dimanche c’est fermé…

    Pour les autres surfaces commerciales de taille nettement inférieures à l’équivalent de 2 terrains de football, par exemple un Décathlon ou un Bricorama à la périphérie d’une ville de 40 000 habitants, l’on peut évaluer en moyenne une fréquentation journalière comprise autour de 10 000 personnes…

    Le problème de toutes les grandes surfaces commerciales, celles de plus de 20 000 mètres carrés, comme celles de taille inférieures ( de 1000 à 5000 mètres carrés ), c’est qu’à l’intérieur d’entre elles, il y a toujours la partie produits alimentaires et de nécessité qui, à elle seule occupe au moins le tiers de la surface totale…

    De telle sorte que, si, sur deux tiers de la surface, les commerces “non essentiels” sont fermés ; cela ne réduit pas forcément de deux tiers, la fréquentation journalière…

    Et qu’en conséquence, puisque dans les surfaces commerciales de 20 000 mètres carrés, la partie alimentaire nécessité demeure accessible, tout comme d’ailleurs dans toute surface commerciale quelle que soit sa taille ; il en résulte une fréquentation journalière en nombre de personnes entrant et sortant, d’environ tout de même la moitié des 50 000 pour les unes (de plus de 20 000 mètres carrés) et de la moitié des 10 000 pour les autres (de moins de 20 000 mètres carrés)…

    Conclusion : cela laisse du “champ” pour la propagation du virus ! Comme je disais : “on réduit le débit du robinet ouvert, de moitié, à défaut de réduire davantage le débit, sachant qu’il est totalement impossible de fermer complètement le robinet…

    Cela dit, on a dix fois plus de chances de contracter le covid en se rendant dans un hypermarché où forcément l’on ne peut systématiquement se trouver à 2 m de distance de quelqu’un ; que de se promener sur des chemins balisés par le Conseil Régional, dans la nature à proximité d’une ville, un dimanche après midi, où les personnes croisées se trouvent à plus de 2 m de soi…

     

    … La question à la quelle il n’y a pas de réponse autre qu’incertaine, sujette à d’infinis débats et polémiques, ou encore, fondée sur des observations locales, environnementales et dépendantes de composantes sociales, qui ne donnent jamais qu’un aperçu approximatif, c’est bien celle qui se pose entre d’une part l’impact économique et sociétal, et d’autre part l’impact sanitaire (sauver des vies)… Et la question est d’autant plus sensible du fait de ce qui domine dans la civilisation et dans la société, à savoir l’intérêt d’une minorité de possédants, décideurs, privilégiés, et l’individualisme généralisé dans une société consumériste…

     

     

  • Un texte dont le ton est celui d'une leçon de morale ...

    … Mais dont je comprends qu’il puisse, ce texte, “avoir une part de vérité”…

    La “part de vérité” qui existe en toute chose dite, argumentée, exprimée, dans un sens ou dans un autre, et qui ne peut être occultée, ne laisse en général que peu de place à une réflexion approfondie et objective, du fait que très souvent elle incline à une adhésion, à une approbation…

    Elle se présente, la part de vérité, telle un repère sur lequel on se fonde, et à partir du repère associé à d’autres repères, c’est un “modèle” qui s’offre et qui s’inscrit dans une dimension de pensée moralisatrice…

     

     

    … Voici, je vous le livre tel quel, le contenu de ce texte :

     

    “Quand tu as 14 ans commence la 1ère guerre mondiale et celle ci se termine quand tu as 18 ans avec un solde de 22 millions de morts.

    Peu de temps après, une pandémie mondiale, la grippe espagnole, tue 50 millions de personnes. Tu en ressors vivant et indemne, tu as 20 ans.

    Puis à 29 ans, tu survis à la crise économique qui a commencé avec l’effondrement de la bourse de New York, provoquant l’inflation, le chômage et la famine.

    A 33 ans les nazis arrivent au pouvoir. Tu as 39 ans quand commence la seconde guerre mondiale et elle se termine quand tu as 45 ans. Pendant l’holocauste, 6 millions de juifs meurent. Il y aura plus de 60 millions de morts au total.

    Quand tu as 52 ans commence la guerre de Corée. Quand tu as 64 ans, la guerre du Vietnam commence et se termine quand tu as 75 ans.

    Un enfant né en 1985 pense que ses grands parents n’ont aucune idée à quel point la vie est difficile, mais ils ont survécu à plusieurs guerres et catastrophes.

    Un enfant né en 1995 et aujourd’hui âgé de 25 ans pense que c’est la fin du monde quand son colis Amazon prend plus de trois jours à arriver ou quand il n’obtient pas plus de 15 likes pour sa photo publiée sur Facebook ou Instagram.

    En 2020, beaucoup d’entre nous vivons dans le confort, avons accès à plusieurs sources de divertissement à la maison, et nous pouvons grâce aux aides gouvernementales survivre paisiblement à une nouvelle pandémie.

    Mais les gens se plaignent parce durant plusieurs semaines ils doivent rester confinés chez eux. Ils ont pourtant de l’électricité, le téléphone, de la nourriture, de l’eau chaude et un toit sur la tête.

    Rien de tout cela n’existait autrefois. Mais l’humanité a survécu à des circonstances beaucoup plus graves et n’a jamais perdu la joie de vivre.

    Et depuis des jours, nous nous plaignons parce que devons porter des masques pour entrer dans les supermarchés, faire les boutiques, prendre les transports en commun.

    Il serait peut-être temps d’être moins égoïste et d’arrêter de se plaindre.

     

    Auteur inconnu…

     

    J’ai bien aimé alors je partage! J’espère que vous en ferez de même !”

     

    … Eh bien, non, no/no non, je ne partage pas du tout !

    Que dire, de toute cette jeunesse d’aujourd’hui, qui, certes, grâce à Internet, Facebook, Twitter, Instagram, Messenger, les smartphones 4G voire 5G… Peut accéder à une communication et à des échanges dans l’instant et partout dans le monde… Mais n’est pas moins désespérée, sans avenir, sans emploi , sans ressources avant 25 ans, interdite de se réunir entre potes, bistrots fermés… N’ayant même plus la possibilité de s’expatrier vers des pays où leur formation, leur spécialité, leur compétences leur permettraient d’envisager un avenir ailleurs qu’en France…

    Que dire de quelques uns de ces jeunes qui se suicident, de plus en plus nombreux à mettre fin à leurs jours ?

    Avoir 20 ans en 2021, en avoir eu 20 en 1914 ou en 1940… Cela ne se compare pas !

     

    L’égoïsme dénoncé, l’individualisme pourfendu, même s’ils sont réels – de toute manière ils l’ont toujours été, réels – sous le masque de la morale, des comparaisons, des amalgames et d’une consensuelle bienséance de pensée soutenue par des arguments fallacieux… C’est de l’hypocrisie crasseuse !

    Le masque de la morale ? Je le trouve encore plus désespérant, que l’égoïsme et que l’individualisme… Et de surcroît d’une incapacité manifeste à combattre l’égoïsme et l’individualisme…

    Le masque de la morale ? Par les formes, les couleurs, les apparences prises par le masque ; l’égoïsme et l’individualisme s’en trouvent même renforcés !

     

     

  • Un ancien grand patron chinois de la finance, "liquidé"

    … L’ex patron et l’un des grands pontes du Régime Communiste Chinois, du conglomérat financier de China Huarong, Laï Xiaomin, reconnu coupable de corruption, a été condamné à mort et exécuté…

    Je ne sais pas ce qu’il faut penser de cette affaire là, de cette condamnation à mort, de cette exécution…

    Dans une certaine mesure – quoique cela ne soit pas tout à fait comparable loin s’en faut, en terme et en importance de corruption – cela me fait penser à l’affaire Fillon de 2017…

    Je ne “souscris” guère trop à la “théorie” ou à l’ “idée” qui consiste – dans la “mouvance médiatique” de surcroît – pour un pouvoir ou un gouvernement en place, à “faire preuve d’exemplarité” dans une Justice égale pour tous… Et donc à désigner, abattre un personnage influent, haut placé, compromis dans une affaire de corruption…

    Nous sommes là, je crois, avec de telles affaires à “retentissement”, dans des stratégies d’intérêts, dans des desseins, des objectifs, qui dépassent ce qui sensibilise, oriente et influence l’opinion du “commun des mortels”…

    À vrai dire, dans ce “dépassement” il y aurait comme “une odeur de pourriture, de décomposition avancée, comme mijotée et couvée , sous un couvercle de marmite prêt à s’ouvrir mais cependant bien fermé, de telle sorte que seules des “narines exercées” peuvent entre percevoir quelques effluves échappées…

    Autrement dit, “ça paraît cousu de fil blanc” cette affaire là ! Toutes les dominances et notamment les plus marquantes, les plus durables, les plus prédatrices, les plus assises, des ordres politique, économique et sociétal ; se sont toujours appuyées sur la capacité qu’elles ont à “convaincre les masses” par ce qui “prend les masses dans le sens de ce qu’elles croient juste”…

     

     

  • Petite anecdote "coronavirique"

    … Papy et Mamy Ho Chin To et Li Tong Wan demeurant 2242 avenue des Lotus Bleus à Beijing (Pékin) ne pourront se rendre à Romilly sur Seine en France, passer un mois auprès de leur petit fils Wu Dong souffrant d’une grave infection des reins, hospitalisé à la clinique du Bois Joli de Provins…

    Autant c’est un drame, de ne pouvoir se rendre en avion en France, du fait de la pandémie de covid, pour Papy et Mamy Ho Chin To et Li Tong Wan ; autant c’est dans une indifférence je-m’en-foutiste que Hectorion le grand chroniqueur quotidien sur internet via son blog “Dans un grand vent de mots”, a accueilli la nouvelle de l’interdiction d’entrer et de sortir de France à tout voyageur extérieur à l’Union Européenne…

    Pas de dérogation donc, pour Papy et Mamy Ho Chin To et Li Tong Wan, qui élevèrent Wu Dong, leur petit fils, après le décès de ses parents dans un crash aérien…

    Il faut dire que Wu Dong avait eu à cœur de s’installer restaurateur en France, où il avait pris en gérance le Darjiieng , un restaurant asiatique à Romilly sur Seine… Et qu’il était tombé malade, d’une grave et soudaine infection de reins, causée par une bactérie après absorption de saucisson de jument mongolienne… En pleine reprise accélérée de pandémie de covid…

    Il a 24 ans, Wu Dong… Célibataire, pas de “petite amie”…

    L’an passé, en janvier 2020, il n’avait pu se rendre à Beijing (Pékin) du fait de la pandémie de covid qui sévissait à Wuhan et dans plusieurs régions de Chine… Ses grands parents Ho Chin To et Li Tong Wan avaient été testés négatif au coronavirus ; ils sont encore testés négatif en janvier 2021…

     

     

  • Le rapport à la mort dans nos sociétés actuelles

    Vivre et mourir

    Dans nos sociétés “occidentalisées” à l’échelle de toute la planète et donc, jusque dans des pays, jusqu’à des peuples qui depuis des temps immémoriaux vivaient encore récemment, comme au Néolithique voire au Paléolithique Supérieur ; notre rapport à la mort a radicalement changé… D’inéluctable qu’elle était, la mort – elle l’est toujours, d’ailleurs, inéluctable la mort – elle est devenue indécente, sujette à des statistiques sous forme de courbes évolutives tendant à prouver au commun des mortels, à l’ensemble des populations et de la société, que, de progrès en progrès, par la grâce de la science, de la technologie, de la médecine et d’une aseptisation accrue des modes de vie et de consommation, elle “recule” partout dans le monde… (proportionnellement bien sûr, au nombre d’humains selon les différentes époques de l’Histoire)…

    Tout le monde sait que la mort ne peut disparaître, qu’elle sera toujours d’actualité, mais tout le monde la veut comme n’existant plus, ou à défaut, le plus proche possible de zéro… Avec cet objectif de “zéro mort” inatteignable…

    L’image de cet homme, ci dessus, d’un “certain âge” coiffé d’un béret, clope aux lèvres, au regard souriant et insouciant, auquel il manque peut-être le verre de Ricard sur une table de jardin devant sa maison (que l’on peut imaginer)… Est une image qui en quelque sorte dédramatise la réalité “nouvelle” si l’on peut dire, de cette “aurore douteuse et bâtarde d’une civilisation où le souci d’échapper à la mort conduit les hommes à l’oubli de la vie” … qui est, elle, cette “aurore là”, mise en scène avec tous les effets spéciaux de la technologie, et en “trompe l’œil”… L’indécence réelle… Et le véritable drame…

     

     

  • Quelle espérance, quel avenir ? ...

    … La seule perspective ou seul espoir, ou seule vision de sortie possible de cette pandémie de covid, de ces confinements répétitifs, de cette désespérance grandissante, des conséquences dramatiques sur l’économie, le lien social… Est liée à la vaccination…

    Or, on ne vaccine pas huit milliards d’êtres humains comme on en vaccinerait seulement quelques dizaines de millions ; nous ne sommes plus du tout dans la même échelle, en nombre de gens à vacciner, que lors de toutes les vaccinations précédentes contre la grippe, contre les maladies dangereuses que les populations humaines ont subies précédemment (variole, tuberculose, entre autres)…

    Pas la même échelle, c’est là une première réalité, en fait la réalité principale qui s’impose d’elle même du fait du nombre de doses à fabriquer, à acheminer, à distribuer…

    L’on ne peut comparer en effet un vaccin à produire pour huit milliards de personnes, et chaque autre vaccin jusqu’alors destiné à protéger cent, deux, trois cent millions de personnes dans le monde entier…

    Mais il y a une deuxième réalité qui s’ajoute à la réalité principale, c’est celle liée aux stratégies de dominance de marché, aux rendements et profits à réaliser et donc aux politiques et organisations mises en place à ces fins de domination de marché, de rendements et profits…

    Et peut-être – ce qui est à craindre – une troisième réalité qui, celle là, est bien connue, notamment avec la vaccination depuis un certain nombre d’années déjà, contre la grippe classique dont les formes en général hivernales sont, d’une année à l’autre différentes, et qu’il faut alors chaque fois, élaborer un vaccin de composition adaptée…

    Le covid étant de la famille des coronavirus tout comme les virus de la grippe, il est certain que des variantes et que des mutations interviendront chaque fois que la pandémie de covid repartira…

    En conséquence, avec la lenteur de la vaccination, les problèmes liés à l’organisation, à la répartition, à la distribution ; avec aussi le problème des stratégies pour la dominance du marché, des rendements et des profits pour les grands groupes pharmaceutiques… Tant que cette pandémie sévira et s’étalera dans le temps en plusieurs vagues successives , la désespérance et la résignation s’accentueront dans les populations, notamment les populations dont les activités sont fortement impactées et où l’emploi n’est jamais garanti dans la durée ni dans les revenus…

    Car jamais les vaccins seront à chaque fois en nombre suffisant pour des milliards de gens, jamais non plus l’on ne pourra administrer les vaccins en trois ou quatre mois seulement !

     

     

  • Covid ou toute autre maladie grave, on meurt seul !

    … Bien sûr c’est évident, la conséquence la plus dramatique du covid c’est de contracter cette maladie dans une forme grave et d’en mourir…

    Mais tout juste après cette conséquence évidemment la plus dramatique, vient, avant toutes les autres, celle liée au fait que les personnes hospitalisées pour une autre cause que le covid, par exemple un cancer, un pontage coronarien, une opération délicate et compliquée ou une maladie nécessitant des soins et des traitements impliquant forcément un séjour d’une durée indéterminée, ne peuvent être visitées par leurs proches, par leurs amis et connaissances durant leur séjour en hôpital…

    Depuis le début de cette année en janvier 2021, en effet, toutes les visites de proches, d’amis et de connaissances sont interdites en milieu hospitalier, les adieux ou au revoir se faisant à l’entrée de l’hôpital, à la limite dans le couloir menant aux différents services après être passé à l’accueil pour les formalités…

    Prenons le cas d’une personne atteinte d’un cancer en phase terminale, ne pouvant plus être soignée et traitée à son domicile, et qui, au bout de quelques semaines, ou d’un mois, décèdera de son cancer…

    Cette personne vivra les derniers jours, semaines de son existence, seule dans sa chambre, sans sa femme, son mari, ses enfants, autour d’elle durant la journée, et mourra seule, sans avoir revu ses proches, sans être accompagnée par l’être aimé le plus proche…

    Il ne fait pas bon, donc, en ce temps de pandémie de covid, de devoir être hospitalisé durant une période indéterminée, pour une cause ou une autre, dont bien sûr pour covid…

    C’est bien là, une terrible, tragique, dramatique réalité, que celle de vivre les derniers jours de son existence sans la présence, sans l’accompagnement de ses proches…

    Et c’est désormais – jusqu’à quand – tout un chacun d’entre nous qui peut être confronté à cette terrible, tragique réalité… Ce qui n’avait encore jamais été le cas jusqu’à la pandémie de covid ! … À l’exception des personnes sans famille, sans amis ou n’ayant que des connaissances de voisinage ou autres dans son environnement social…

     

     

  • Le variant anglais, de Covid Pandémik

    … Le patient anglais, film réalisé en 1996 par Anthony Minghella, avec Juliette Binoche et Ralph Fiennes, comédiens acteurs…

    … Le variant anglais, film réalisé en 2021 par Covid Pandémik, avec de nombreux figurants qui, durant le tournage du film seront de vrais mourants…

    Cela dit, quel avenir, quelles inspirations, quelles réalisations futures, quel contexte culturel, quelles adaptations, quels rêves, quels projets, quelles situations portées à l’écran, quelles nouvelles générations de comédiens ou d’acteurs… Pour le cinéma, pour le théâtre, dans les décennies années vingt et trente et quarante du 21 ème siècle ?

    … 1996… C’était “ une autre époque” !

    … 2021… Les salles de cinéma et de théâtre sont fermées depuis trois mois… Et, quel est le quotidien des professionnels du spectacle toutes activités confondues ; comment les acteurs, les comédiens, les réalisateurs, imaginent-ils, préparent-ils, et avec quelle inspiration, les films que l’on verra sur les écrans en 2024, 2030, 2040 ?

    Humour, dérision, passion, surréalisme, étrangeté, fiction, réalisme, tragédie, actualité ? … Dans le “courant du temps et des esprits” ? Des comédiens masqués, comme dans le quotidien qui fut et ou sera encore ?

    Assurément, un “tournant” dans la Culture, dans les mentalités, dans les esprits, dans les habitudes, dans le quotidien des gens…

    Un “tournant” dans les rêves, dans les aspirations, dans les sensibilités, dans les motivations, dans les projets, dans les visions du monde et de la société, de tout un chacun…

    Cela me fait penser – quoique je ne sois point tout à fait sûr de la “pertinence” de l’image – à un rivage océanique à marée basse, à une grève jonchée de tout ce que les flots ont apporté, à perte de vue, et l’on est en hiver ou au début du printemps, le vent est froid, humide, aux horizons nord et sud s’étendent des brumes grises, le ciel est blanc bleuté violet et d’une luminosité incertaine, et il y a des gens qui se promènent, de loin en loin, avec de grandes écharpes nouées autour du bas de leur visage… Néanmoins, il y a des enfants qui se poursuivent dont on entend les cris et les rires, des jeunes femmes en trench, un couple d’amoureux dont les silhouettes se confondent, enroulées l’une dans l’autre…

    Cependant, juste un “détail” (imaginé) : le mouvement de retrait, de reflux de l’océan, a été très rapide, telle une puissante, brève et violente aspiration…

     

  • Crédibilité de la Gauche ? ...

    … La Gauche sera crédible lorsque, tout comme le souci qui est le sien, de l’égalité, la fraternité et de la justice, elle se décidera à avoir le souci de combattre les hordes de voyous, de crétins, d’abrutis de fanatiques anti-tout, de “ôte-toi-de-là-que-j’my-mette”, d’ignorants crasseux et de vociférateurs en tout genre, qui font la fortune des mafias internationales, le terrain de chasse des terroristes assassins, et, il faut dire aussi, par des “voies communicantes”, la dominance, la prédation, la fortune insolente et ostentatoire des grands groupes, lobbies et compagnies, mondialisés, tout cela avec la complaisance des gouvernements autant de droite que de gauche ou de tout ce qu’on voudra dans des formations centristes indéfinies ! …

    Dans leurs ouvrages, Karl Marx et Engels ont parfaitement décrit, expliqué, détaillé le problème de ce “prolétariat” de prédation, ennemi des déclassés, des ouvriers, des gens de bonne volonté, des opprimés et des plus pauvres qui eux, sont les premières victimes de la domination par la peur et par la violence qu’exercent ces hordes prédatrices peu contrôlées à vrai dire qu’elles sont par les Autorités en place, et maîtres dans les Cités…

    La Gauche sera crédible lorsque son objectif, ou son projet, sera celui d’une Révolution qui n’a pas encore été faite : une Révolution qui abattra les dominants et s’emparera des richesses détenues par une minorité possédante et arrogante, mais en même temps abattra les voyous, les truands, les barbares, les voleurs et les assassins, purgera les Cités des caïds et de leurs hordes !

    Tant que la Gauche s’autoproclamera crédible mais ne fera qu’illusion et déception, elle ne sera que de la “goche” , et… Rimera donc avec “moche” ! …

    Et inclinera les regards dépités du côté où feule la Panthère, ou quelque fauve qui lui ressemble… Ou à défaut du clin d’œil à la Panthère, du côté des complaisances et des arrangements !

     

  • Troisième confinement quasi certain

    … Dans les deux premiers confinements ainsi que dans le troisième qui sera vraisemblablement mis en place sans doute dès le début de la semaine prochaine à partir du 30 janvier, l’on peut en juger de l’efficacité en comparant par exemple un robinet que l’on laisse couler dans son débit normal et un autre robinet dont on réduit le débit autant que possible…

    Autrement dit en réduisant autant que possible la propagation du virus en limitant fortement les déplacements, en fermant les lieux publics et les commerces dits “non essentiels”, les écoles, les cafés, les restaurants, les salles de spectacle, en interdisant les rassemblements de plus de 3 ou 4 personnes dans l’espace public, en organisant les espaces commerciaux essentiels à la vie quotidienne (alimentation et produits indispensables) de telle sorte que les gens puissent se tenir à deux mètres de distance entre eux…

    Cependant, de telles prescriptions de distanciation, de fermetures, d’arrêt de certaines activités, de déplacements, sont naturellement et logiquement, bien plus difficiles à appliquer, à être réalisables, dans les villes, grandes agglomérations, grands centres commerciaux, en région parisienne notamment, dans les zones à forte densité de population…

    Et il y a encore la question des déplacements pour se rendre au travail dans la mesure où les activités professionnelles ne peuvent pas être exercées chez soi en télé travail… Ce qui fait nécessairement beaucoup de monde dans les transports publics en bus, trains, métros…

    Ainsi, par exemple, dans un Intermarché d’une ville de 3000 habitants, une distanciation de 2 mètres entre personnes circulant dans les allées, sera toujours possible ; mais pas dans un grand centre commercial à Cergy Pontoise ou à Mantes – La – Jolie ou à Saint Denis 93…

    Dans un confinement “dur et strict” de même type que le premier du 17 mars au 11 mai 2020, qui pourrait être mis en place à partir du 30 janvier 2021, il me semble cependant “absurde et illogique” de limiter les déplacements autorisés, en voiture, à pied, en vélo ou par tout autre moyen de transport personnel ou public, à 1 km de distance… Ne serait-ce que pour permettre aux habitants des villes, notamment des grandes agglomérations urbaines, de se rendre en voiture jusqu’aux abords d’une forêt, jusqu’à un endroit où l’on peut se promener, courir… Enfin autant que possible un endroit peu fréquenté…

    Donc une limitation de 20 km par exemple, ou de 50 en grande zone urbaine, me paraîtrait plus “juste” (et non pas ce ridicule petit kilomètre, surtout autour du pâté d’immeubles de 10/15 étages où l’on habite en région parisienne ou de grande ville)…

    Il y a dix fois plus de chances d’être contaminé en se rendant dans un grand centre commercial à Cergy Pontoise, qu’en se promenant en forêt de Fontainebleau un dimanche après midi le long de chemins où l’on croise en général à plus de 2 mètres, d’autres personnes…

    Pour conclure, “trois mots-clefs” : responsabilité, logique, intelligence …

     

  • Le rap français dans sa poésie et sa délicatesse en sa version la plus plébiscitée

    … Michel Zecler, homme reconnu et plébiscité dans le milieu du rap français, roué de coups par trois policiers dans son studio, est tout de même l’auteur d’une chanson “pleine de poésie et de délicatesse” dont je livre ici un court extrait :

     

    “Quand j’vois la France les jambes écartées j’l’encule sans huile”

     

    Que c’est beau, quel talent ! Que de délicatesse ! Que de culture ! … Mais oh combien ne seront jamais plébiscitées, et presque toutjours “zappées” dans l’indifférence et dans la déconsidération manifeste, tant d’autres productions d’artistes, d’auteurs, qui elles, sont d’un tout autre talent ? Ne font jamais la Une dans les réseaux sociaux et encore moins sur les scènes publiques ? …

     

    Certes, roué de coups par trois policiers, ce n’est point là “très glorieux” de la part des forces de l’ordre ; et “pas tout à fait conforme avec ce que doit être la justice dans les valeurs et dans la culture républicaine de la France”… Pour autant que ces valeurs se fondent bien sur la tolérance et non pas sur la complaisance…

    Soit dit en passant – note d’humour “harakirien” de ma part – (on peut bien rire de tout)… Dans une France de Philippe Le Bel au temps des gibets, de la roue, de la question, des écartèlements et des geôles où l’on pourrissait entouré de rats jusqu’à la fin de ses jours… L’équivalent d’un Michel Zecler auteur d’un pamphlet dans le genre “j’encule sans huile vos fêtes vos tournois vos vêpres vos charités vos guetteurs vos marchands vos bourgeois vos magistrats”… Il aurait été pieds et poings liés sur un établi de menuisier et on lui aurait coulé du plomb fondu dans la gargouillette !

     

     

  • La crise du covid

    … Non seulement la crise du covid n’a eu aucun impact négatif sur les plus riches ( environ 1% de tous les humains ) mais encore et surtout plus scandaleusement, plus révoltant ; la crise du covid a contribué à rendre plus riches les plus riches… Et fracturé la société en deux blocs aussi monumentaux et à peu près égaux entre eux… Soit le bloc constitué de tous ceux et celles qui parviennent en dépit de la crise sanitaire et économique, à vivre mieux que l’on ne vivait il y a cent ans en mangeant à leur faim, à rouler en voiture, à habiter dans des logements ou dans des maisons ; et le bloc constitué de tous ceux et celles qui, du fait de cette crise sanitaire et économique, ont les uns, tout perdu, les autres doivent se résoudre à vivre moins bien ou plus mal qu’ils ne vivaient déjà il y a quelques années…

     

    … En gros, ceux et celles qui parviennent à “se maintenir et vivre tant bien que mal”, soit pouvoir encore travailler en tant que salarié dans un secteur relativement peu impacté par le covid, les retraités ayant un revenu à peu près décent ou relativement confortable, qui représentent encore environ la moitié de la population en Europe et Amérique du Nord ; d’une part… Et tous les autres qui, malheureusement pour certains d’entre eux ont tout perdu avec l’arrêt de leur activité, se trouvent au chômage, étaient à leur compte en tant qu’entrepreneurs dans une profession impactée par le covid, ainsi que les jeunes en recherche d’emploi et sans ressources, les SDF, les plus pauvres, qui eux aussi représentent environ la moitié de la population en Europe et Amérique du Nord ; d’autre part … Une fracture qui devient de plus en plus nette, qui sépare, différencie davantage…

     

  • Oubliez mais aussi sachez ! ...

    … Oubliez la grammaire et l’orthographe et laissez parler les mots du cœur – et des “tripes” – sans le souci d’une belle écriture pouvant être celle des règles établies ou celle de vos propres règles qui se jouent des règles…

    Mais sachez en même temps ou en d’autres moments où vous vous exprimez, pratiquer la grammaire et l’orthographe de votre langue maternelle dans leurs règles établies, ou même dans la liberté qui est la vôtre et qui peut faire des oreilles heureuses et attentives…

    Oubliez les règles du dessin et de la peinture, inventez, imaginez, tracez, colorez selon votre inspiration ou idée du moment…

    Mais sachez autant qu’il vous est possible dessiner une fleur, un chat, un visage, un paysage…

    Oublier, se rire de …, avec tous les bras d’honneur à s’en bleuir le creux du coude, brandis à la face des pharisiens, des bien pensants, des conventionnels, des académiciens, des modes et du sens commun… Oui, cent fois oui…

    Mais ne restez pas, ne restez plus dans la méconnaissance, laissez en vous, venir les savoirs et les savoir faire… Et une fois que vous les avez acquis, ces savoirs, du moins certains d’entre eux qui vous deviennent chers, transmettez les…

    Et sachez aussi que les savoirs sont davantage, bien davantage, ceux qui se transmettent plutôt que ceux qui se construisent…

     

  • Un interdit sociétal clair, au sujet de la protection des mineurs

    … La proposition de loi adoptée par le Sénat afin de protéger les mineurs de moins de 13 ans, pose, certes, un interdit sociétal clair…

    Cependant, qu’en est-il vraiment du consentement ou du non consentement à des rapports “intimes” (d’ordre sexuel) d’un jeune de 13 ans, de moins de 13 ans ou de 15 ans et plus, avec un adulte ?

    La seule chose qui est vraiment claire dans cette proposition de loi, tient au fait que désormais selon cette loi, un jeune de moins de 13 ans ne sera plus tenu de justifier qu’il était non consentant…

    Mais comment, d’ailleurs, en vérité, un jeune, de moins de 13 ans, ou de 15 ans ou plus, peut-il justifier qu’il n’a pas été consentant ? Comment, de quelle manière peut-il le prouver, sur la base de quoi de probant, de convainquant ?

    Car il existe de la part de l’adulte, et dans le rapport social en général, une suspicion voire une négation du non consentement exprimé par l’enfant, par le jeune adolescent… Ou encore bien trop souvent, une non prise en compte, une déconsidération de la parole de l’enfant, du jeune adolescent…

    Je vous renvoie, je nous renvoie, à tous et à toutes ainsi qu’à moi-même, à cet enfant, à ce jeune adolescent que nous avons été, avec ses rêves, ce qu’il éprouvait, ressentait dans son intimité, dont il ne parlait à personne – sauf peut-être à un ami très cher, à un frère, une sœur, une cousine, une personne de son âge ou un adulte dont il se sentait très proche…

    Ils ont bel et bien existé, tous ces rêves “intimes et secrets”, et ils existeront toujours, ils ont passé et passeront toutes les générations depuis des temps immémoriaux…

    La seule réponse possible dépasse le cadre de la Loi, de la Justice, du jugement des hommes et des femmes… La réponse tient dans la conscience vive et aiguë et non soumise à une morale, à une opinion, à un ordre social ; une conscience se fondant sur de la responsabilité, de la réflexion tout cela de la part de l’un des deux acteurs de la relation adulte/enfant adolescent, soit l’adulte confronté à la connaissance de ce que peut ressentir l’enfant, l’adolescent…

    Ce qui est certain c’est que plus l’enfant, plus l’adolescent grandit, évolue physiquement et mentalement, plus il se rapproche de l’adulte… Sauf que, plus souvent que l’on ne le pense ou qu’il soit commun de penser, l’adulte peut -être un “enfant ou un adolescent prolongé”… Et que dans ce cas, où se situe alors, la “frontière” entre l’enfant/l’adolescent, et l’adulte ?

    Le crime, le délit, la violence abjecte, la prédation, ce qu’il y a de vraiment condamnable et d’inacceptable ; c’est lorsque la “frontière” se faisant imprécise, ou que la connaissance supposée de ce que peut ressentir l’enfant ou l’adolescent, est sciemment utilisée par l’acteur “intrusif” (l’adulte), lequel acteur profitant de la situation pour parvenir à ses fins, à ce qu’il a envie de faire…

    L’enfant et le jeune adolescent vivent dans le présent, un présent, un “monde à lui”, qui semble immobile, comme un jour sans lendemain, un jour comme infini où il est tout le temps la même heure ; l’enfant, le jeune adolescent alors, ne se projette pas dans un avenir, dans des jours de plus tard quand il aura 30, 40 ans et à plus forte raison à quand il sera vieux…

    D’où la nécessité pour l’adulte de bien prendre conscience de la réalité de ce qu’est le présent vécu pour un jeune, et de la marque ou de la trace qu’il va laisser dans ce qui est le présent du jeune, ce présent qui sera suivi d’avenir…