Articles de yugcib

  • Savoirs et croyances

    … Les croyances se sont substituées aux savoirs, et les complaisances à la tolérance…

    Ce qui rend le combat d’autant plus dur dans une société, dans une civilisation qui se délite, pour que les savoirs retrouvent la place qui doit être la leur, pour que la tolérance de nouveau, voltairienne, républicaine et laïque, indépendante des morales et des idéologies, reprenne le pas sur les complaisances…

    “De nouveau”, cependant, l’a-t-elle jamais été, la tolérance voltairienne ? À vrai dire, dans une mesure qui a en partie existé mais qui a quasiment cessé d’exister aujourd’hui, remplacée par la complaisance…

    Un combat sans merci ne pouvant être mené que dans le refus d’être perdu d’avance, jusqu’à ce que les croyances cessent de se substituer aux savoirs, jusqu’à ce que les complaisances enfin soient abattues, mises à terre, refoulées, bannies…

    Un combat sans merci également, de la réflexion, de l’intelligence, de la responsabilité, contre l’imprécation, le lapidaire, la facilité et l’illusoire à effet d’émotion…

     

  • Au rythme de battements de cœur de pieuvre

    … Ces rappeurs violents, antisémites, qui crachent sur les valeurs de la France et dont les textes ignobles, purulents, contiennent des propos insultants, révoltants et de surcroît d’une vulgarité inouïe, d’un lapidaire survolté… Dans le genre de Freeze Corleone et de quelques autres, qui sont plébiscités sur les réseaux sociaux, suivis, écoutés par autant de gens, de jeunes notamment ; me “pèlent le haricot” ! …

    Je ne supporte pas, n’encaisse pas, j’enrage que de telles “productions” puissent avoir tant de succès, alors que des œuvres artistiques, littéraires, d’écriture, de chanson et de musique, d’auteurs souvent méconnus et n’ayant qu’un rayonnement limité, ne sont que très peu considérées, rarement découvertes pour ce qu’elles valent…

    Tout “anti ôte-toi-de-là-qu’j’m’y-mette”que je suis et me revendique, Il n’en demeure pas moins que ces “putain’d’rappeurs de merde” (excusez la vulgarité de mon propos – mais “il faut appeler un chat un chat avec le genre de vocabulaire qui convient en l’occurrence)… Je voudrais les voir virés des scènes publiques, des télés et des audiences, et remplacés par des gens se situant dans une mouvance de vraie poésie, de belle écriture, de pensée, de réflexion… qui eux, devraient être bien davantage écoutés, vus et lus, que ces rappeurs de merde, ces “pseudo anarchistes de mes couilles” ! (Et, soit dit en passant, autres “pseudo contestataires, pseudo anti ceci anti cela, autant de mes couilles) !

    L’humanisme et la poésie, et la littérature… Quand “ça s’énerve” parfois, - il faut le savoir et en prendre date – question vocabulaire et formulations, ça fait plus trop, alors, dans la dentelle – et cela n’a pas, d’ailleurs, à en faire dans la dentelle ! Qu’on se le dise!

    Contre la vulgarité, contre l’insulte, contre le crachat, contre la médiocrité érigée en chef d’œuvre avec insolence et méchanceté… ŒIL POUR ŒIL DENT POUR DENT, mêmes armes , même violence ! Assez de complaisance, assez d’acceptation, assez de laisser faire et dire !

    … Soit dit en passant, le rapp, à quelques exceptions près – les bonnes et heureuses évidemment- j’adhère pas du tout! Déjà, les paroles il faut les suivre, on comprend rien si on voit pas le texte écrit sur un écran, tellement ça va très vite, ça avale les mots, ça pédale ça cavale ça déraille…

    Comment ils font, bon sang, les gens qui écoutent du rapp, pour arriver à piger ce qui se raconte au rythme de battements de cœur de pieuvre ! Comment ils arrivent, les rappeurs avec en plus leurs bonnets sur la tête jusqu’aux yeux et aux oreilles, des lunettes noires et de la quincaillerie aux poignets, aux oreilles, dans le blanc de l’œil, aux chevilles… à remplir des salles, des zéniths et des rues et des places, de plein de monde autour d’eux pour les applaudir ! Merde, ça me dépasse ! …

    Cela dit, les “quelques exceptions près” en matière de rapp, j’ai eu l’occasion d’en connaître, d’en entendre (par ex MC Solar)… Ces œuvres là, oui, sont l’expression, l’ âme, d’un peuple des rues, d’un peuple de gens qui ont “quelque chose à dire” à leur façon, là on peut parler de vrais textes, de poésie…

    Mais pas du tout, en aucune façon, ces textes de voyous des rues, de dopés, de contestataires lapidaires, d’une violence extrême, bourrés d’imprécations scandaleuses, d’insultes et de dénis, d’appels à la haine, de racisme abject !… Foutez moi tout ça en l’air, braves gens, déjà en le dénonçant sur les réseaux sociaux, ensuite et dans la foulée, en branchant vos oreilles sur des musiques, sur des textes d’une toute autre écriture que celle de cette pourriture pseudo anarchiste anti littérature produite par ces enfoirés de rappeurs marteaux piqueurs !

     

     

  • L'école ça devrait être mieux que dans le film "Primaire" !

    … Les débats qui dernièrement ont occupé la scène médiatique, ont fait l’objet de commentaires, de réactions sur les réseaux sociaux, agité l’opinion publique, au sujet de l’école, de la réforme de l’éducation… Et ce que d’ailleurs j’en ai dit moi-même de l’école, des réformes, en date du 3 décembre 2020 “Exit la transmission des savoirs…” ; m’ont fait penser à un film sorti le 4 janvier 2017 “Primaire”, réalisé par Hélène Angel, avec dans le rôle principal la comédienne Sara Forestier…

    Ce film que j’avais vu en salle à l’époque, ne m’a guère émerveillé loin s’en est fallu… Il m’a pour ainsi dire “assez barbé” et cela d’autant plus que les dialogues étaient inaudibles, les paroles, les répliques, trop rapides, les mots “avalés”, l’on ne comprenait rien, rien de rien à ce qu’exprimaient les enfants – déjà que les mômes d’aujourd’hui en âge scolaire on ne les comprend pas du fait qu’on ne leur apprend plus à parler correctement, alors en plus dans ce film c’était encore pire… L’on avait du mal à suivre ce que disait la maîtresse ainsi que les autres personnages du film…

    Le peu que l’on pouvait saisir de ces dialogues inaudibles, par bribes, était d’une vacuité consternante…

    Il me paraît “assez symptomatique” ( et “pertinent” en même temps ) que ce film, trois ans après sa sortie en salle et sa courte saison de diffusion, “semble être tombé au fond des oubliettes”, plus personne n’en parle, et même les Télés ne le sortent pas des tiroirs comme c’est le cas pour bien des films de 3 ou 4 ans d’âge…

    C’est dire si ce film n’a pas même l’ “envergure” (façon de parler) d’un film de télévision grand public!

    Une “fable” enjolivée, à effet d’émotion, pour un public subordonné à une “pensée commune” mais plutôt à vrai dire à un public de “pseudo détracteurs” de cette pensée commune ; une “fable” torchée avec des rires faciles et des propos tout aussi faciles de gosses, qui ne ressemble en rien, en rien de rien, à la réalité du monde de l’école d’aujourd’hui…

    Un film simpliste, survolté, larmoyant, pour des âmes “consensuellement sensibles” !

     

    Dans l’émission de Laurent Ruquier “On n’est pas couché” à l’époque de la sortie de ce film, je me souviens de la critique faite de “Primaire” par Yann Moix et par Léa Salamé, qui semblait “favorable” et dans laquelle, en particulier Yann Moix, “décortiquait” les dialogues…

    Bon sang me disais-je, mais comment il a fait, Yann Moix, pour arriver à suivre, à comprendre ces dialogues inaudibles, ces mots avalés à toute vitesse ! Ces propos de mômes auxquels on n’apprend plus à parler !

    Surréaliste !

     

  • Apparence trompeuse des bénis et des accrédités

    … L’indécence, la connivence, la voyoucratie, ce qui fait qu’aujourd’hui en France cent mille femmes par an sont violées et que sept millions de personnes ont été victimes d’actes incestueux parce que la société toute entière a fermé les yeux, s’est bouché les oreilles, s’est laissée abuser par les apparences trompeuses des bénis et des accrédités… Tout cela, toute cette horreur, toute cette vacherie, toute cette pourriture, est du côté de cette clique de gens de pouvoir et de plateaux- télé le pied à Saint Germain la tête dans les paillettes, cette clique, cette RACAILLE, qui baise des mômes et des jeunes femmes et jeunes hommes, écrase les faibles, transgresse les lois, avec leur fric, leur gouape, leur arrogance, leur aisance; leur notoriété, leurs bouquins… Cette clique, cette RACAILLE, oui, dont le “ruissellement” est le même que celui qui est censé provenir des plus riches et arroser jusqu’aux plus pauvres ; ce ruissellement qui de palier en palier, marche après marche en descendant, fait aussi de mêmes baiseurs de mômes et de jeunes femmes, “héros de famille” et personnages écoutés/vénérés…

    J’appelle tous les ulcérés par cette indécence, cette arrogance, cette vacherie, cette pourriture ; j’appelle tous ceux et celles qui ont leur mot à dire pour dénoncer ce silence, cette omerta, ces non dits, ces complicités… À une guerre totale, sans merci jusqu’à ce que crève, disparaisse de la surface de la Terre, cette RACAILLE, cette clique prédatrice et insolente !

    Il n’y a, de ce qui peut encore demeurer de haine, que la seule haine de cette RACAILLE qui doit encore exister, que l’on ne peut condamner !

     

  • Dans une famille sur dix ...

    … Dans une famille sur dix en France, il y aurait une affaire d’inceste et ou de pédophilie…

    Encore que cette évaluation d’une famille sur dix, serait approximative, en fait difficile à établir…

    Et que dans “famille” il convient encore de distinguer la “famille proprement dite avec ascendants descendants et collatéraux” et la “famille élargie comprenant les proches de la famille et les familles dites recomposées…

    Ainsi dans la famille “proprement dite” peut-on parler autant d’inceste que de pédophilie, et que dans la famille “élargie” lorsque seuls des proches, des beau père, belle mère, enfants de nouveaux conjoints sont impliqués… peut on parler seulement de pédophilie (ou d’abus sexuels)…

    Quoiqu’il en soit ce sont bien là des “affaires délicates et sensibles” ayant un impact sur le développement psychique, sur la construction de la personnalité des victimes (jeunes enfants, adolescents)… Et des “affaires” qui de surcroît, sont généralement inconnues en dehors du cercle purement familial ou familial élargi… Inconnues jusqu’au moment où les victimes, où des témoins se décident à parler…

    Mais qu’en est-il de ce qui un jour est exprimé, ainsi que de ce dont il est témoigné ? Qu’il faudrait replacer dans l’actualité du moment ou de l’époque, dans le contexte même de la relation entre un membre de la famille ou un proche et l’un de ses enfants, il y a dix, vingt, trente ans ? …

    Je pense à ces livres de récits autobiographiques ou d’autofiction, que peuvent écrire et faire publier des écrivains – connus ou “nouveaux sur le marché du livre” – je pense à tout ce qui se raconte sur les réseaux sociaux au vu et au su de tout un chacun, à cette universelle “machine à diffuser” qu’est Internet, à ce que dévoilent les médias d’information plus ou moins documentés, à la vie privée des gens aujourd’hui investie, épiée, découverte, avec des moyens technologiques sophistiqués…

    Nul n’est à l’abri de ces remontées et de ces découvertes révélatrices de ce qui jadis ou présentement, a été accompli en matière de comportements condamnables, d’abus sexuels commis sur des jeunes enfants, des adolescents… Dans cet environnement actuel d’informations et de connaissance de faits, désormais rendus plus accessibles à tout un chacun grâce à la technologie, aux moyens de communication et de diffusion, et aussi par la parole qui se libère, par le fait que les gens aujourd’hui, sont à l’affût de ce qui se passe chez les autres, dénoncent, médisent, calomnient certes, mais disent aussi la vérité, ou une partie de la vérité…

    Dans un tel contexte environnemental actuel, de relation troublée, de connaissance de faits, d’informations circulant ; l’on ne peut que prendre conscience du risque qu’il y a, à se livrer à des actes répréhensibles susceptibles à tout moment, d’être découverts…

    La question des libertés individuelles aujourd’hui épiées, investies, doit être sans doute étudiée, considérée sous l’ angle de vue étant celui de la vérité apparaissant au grand jour, de la révélation des faits tels qu’ils se sont produits, et qui vaut tous les tribunaux, tous les procès, tous les jugements, toutes les morales des uns et des autres, toutes les suspicions, tout ce qui est sans fondement réel…

    Et en ce sens, que l’on le veuille ou non, quoique l’on puisse dire, clamer haut et fort, de ces “libertés menacées”, eh bien justement ces “libertés menacées” lorsqu’elles sont scélérates et prédatrices, elles ne doivent plus faire l’objet d’un questionnement sur le fondé ou non fondé de leur existence, de telle sorte que celui ou celle qui les exerce librement, alors forcément s’expose devant les autres, devant la société et donc subit le regard des autres…

     

    Dans les “affaires” notamment celles qui sont largement médiatisées, où les coupables ou supposés coupables bénéficient, selon la Justice, selon le code pénal, de la “prescription trentenaire” et donc ne peuvent plus être poursuivis pour des faits antérieurs à 30 ans… Il reste – et ce n’est point à déconsidérer – le jugement, le regard, l’appréciation, le sentiment de ce “tout un chacun” du “grand public”… Qui est à mon avis, la “vraie sanction”, le “vrai verdict”, qui vaut bien trente ans de prison, parce que “verdict là”, il “pourrit la vie au quotidien, pour le restant de ses jours, du coupable , de celui qui a brisé la vie de sa victime…

    Ce coupable ou ce “fortement supposé coupable”, qui sera désormais un être seul, sans personne ou presque pour le soutenir, exposé publiquement, reconnu dans la rue, dans l’endroit où il vit, habite, vaque à ses occupations quotidiennes… Un enfer, sa vie, en somme… Et faut-il le déplorer? Que vaut la “vision chrétienne” ou si l’on veut “philosophique” de la chose ? Que vaut “une dimension d’humanité” pouvant être celle de quelque “grand penseur” que ce soit, à “grande capacité de réflexion” ?

     

    Il reste cependant une réalité à considérer, et qui peut, en quelque sorte, être la “clef” du “problème” : ce que peut ressentir, vivre au fond de lui, éprouver, rêver, avoir envie de faire, un jeune enfant, un adolescent, et qu’un adulte pouvant être son père, sa mère, un grand père, un oncle, un grand ami de la famille, découvre ou suppose ? Et se pose alors la question de la responsabilité de l’adulte.

    Quand on sent “comme une porte s’ouvrir, ou même seulement s’entrouvrir”… Cette porte si étroite, dont l’ouverture est celle qui se fait sur l’inconnu ; comment faut-il la retenir de s’ouvrir cette porte ? La retenir sans qu’elle heurte, sans qu’elle blesse, dans le mouvement que l’on lui fait prendre pour la retenir ? Sachant que ne pas retenir la porte de s’ouvrir, c’est de la part de l’adulte, laisser entrer un enfant, un adolescent, dans un inconnu qui sera celui d’un chemin de vie difficile ?

    Qui d’entre nous, n’a pas été enfant, adolescent, avec des rêves, avec ce qu’il a ressenti, avec ce qu’il n’a dit à personne, son “coin de jardin bien à lui” en somme, en lequel il a joué tout seul?

     

     

  • Les mots

    Les mots vils

    Les mots acides

    Les mots perfides

    Les mots amers

    Les mots qui crient et qui pètent

    Les mots inutiles

    Les mots  pour arranger 

    Les mots trompeurs

    Les mots menteurs

    Les mots à propos de tous les maux

    Ah qu’il s’en dit de ces mots

    Qui n’ôteront jamais le pouvoir

    Des mots que l’on ne dit pas et n’entend pas

    Et sont pourtant sur bien des lèvres

    Prêts à être prononcés

    Attendus

    Espérés

    Agissants

    Réconfortants

    Contre les mots vils

    Contre les mots acides

    Contre les mots perfides

    Contre les mots amers

    Contre les mots qui crient et qui pètent

    Contre les mots inutiles

    Contre les mots pour arranger

    Contre les mots trompeurs

    Contre les mots menteurs

    Contre les mots à propos de tous les maux

     

     

  • L'incandescence plutôt que la perfection

    … La recherche de la perfection dans une œuvre – d’écriture, d’art, de littérature ; stérilise son auteur en le rendant impuissant, tant son œuvre aussi aseptisée, aussi épurée qu’elle est devenue et transmise comme telle, en arrive à ne plus être reçue…

    Plutôt que la perfection, c’est l’incandescence qu’il faut peut-être rechercher dans la réalisation d’une œuvre – d’écriture, d’art, de littérature…

    Mais l’incandescence à rechercher est celle qui ne brûle pas, ne consume pas, n’aveugle pas…

     

  • Lumière, ombre

    … Il n’y a pas de lumière sans ombre, a dit Aragon, cependant l’obscurité n’est-elle pas plus à craindre que l’ombre, et… Peut-être aussi… La lumière lorsqu’elle aveugle ?

     

  • Les phases de la lune

    … Voici les règles essentielles à connaître en ce qui concerne les phases de la lune :

     

    -Les quartiers des solstices, le premier et le dernier lorsqu’ils forment un D ou un C, sont égaux en durée, de 12 h chacun.

    -Les quartiers des équinoxes en latitude moyenne sont l’un et l’autre à chaque équinoxe, les plus inégaux en durée : l’un 16h et l’autre 8h.

    -La pleine lune la plus longue en durée, 16h en latitude moyenne, est celle qui se trouve être la plus proche du solstice d’hiver, et au contraire la plus courte en durée est celle qui se trouve proche du solstice d’été. Ainsi, pour observer une belle pleine lune à son zénith, au plus haut dans le ciel, il faut se trouver à Paris entre le 15 décembre et le 10 janvier, ou à Dunedin en Nouvelle Zélande entre le 15 juin et le 10 juillet.

    -La nouvelle lune, celle que l’on ne voit pas ou qu’on devine à peine au début du jour et avant la venue de la nuit, décrit dans le ciel le même trajet que le soleil, et c’est la raison pour laquelle une éclipse de soleil ne peut avoir lieu que le jour de la nouvelle lune…

    -Dans l’hémisphère nord, pour reconnaître la phase montante ou descendante, si la partie courbe est celle d’un D, la lune est croissante, si la partie courbe est celle d’un C, la lune est décroissante. Et dans l’hémisphère sud, c’est le contraire.

    -Aux pôles, la pleine lune est visible au dessus et tout le long de l’horizon à une hauteur d’angle de 23 degrés au solstice d’hiver et invisible au solstice d’été ; les quartiers (en demi lune) rasent l’horizon aux solstices – ou sont non ou très peu visibles ; la pleine lune rase l’horizon aux équinoxes…

    -À l’équateur les quartiers (en demi lune) apparaissent comme des moitiés haute ou basse de O.

     

    … De cela, de ces considérations purement géographiques, astronomiques ; j’en conclue que “rêver au clair de lune” – tout comme d’ailleurs “rêver” au sens général – c’est bien beau, c’est même nécessaire à l’humain toutes générations confondues… Mais que la “connaissance des choses” du ciel, de la Terre et de l’univers – tout au moins basique ou élémentaire… C’est aussi nécessaire que le rêve…

     

     

  • Des savoirs essentiels pour les uns, accessoires pour d'autres

    … Y-a-t-il des savoirs essentiels qu’il faut acquérir, et donc des savoirs qu’il ne serait qu’accessoires d’avoir ?

    L’on peut se poser cette question parce que de toute évidence, nul ne peut acquérir tous les savoirs…

    C’est en écoutant à tout hasard sur une station de radio, une émission dans laquelle on parlait de femmes accédant à des postes de commandement, notamment du fait qu’il y avait en France seulement 9 femmes ayant le grade de colonel ; que cette question des savoirs essentiels ou non m’est venue.

    En effet, je ne sais pas du tout si “colonel” c’est supérieur ou non à “commandant”… En revanche je sais faire la différence entre un infinitif et un participe passé et en conséquence je n’écris jamais “j’ai regarder” ou “je les ai trouver”…

    Ce qui m’induit à penser qu’il y a des savoirs essentiels qu’il faut acquérir, et d’autres, plus accessoires, certes utiles, que l’on peut avoir acquis ou non, selon des dispositions, des orientations prises, selon des préférences, des choix, des motivations personnelles…

    Mon avis est que des gens assez avisés et “connaisseurs” dans un certain nombre de domaines, peuvent très bien ignorer si “colonel” est supérieur ou non à “commandant”; mais que ces gens avisés et connaisseurs font de toute évidence la différence entre un infinitif et un participe passé…

    Lorsque des personnes “avisées” et ayant acquit des connaissances, des savoirs, commettent quelques “péchés” en matière d’orthographe et de grammaire… Cela heurte tout de même un peu plus, que les mêmes “péchés” d’orthographe et de grammaire commis par de gens “incultes”…

    Il y a aussi, il faut dire, des gens qui maîtrisent parfaitement l’orthographe et la grammaire de leur langue maternelle et qui sont avisés et connaisseurs dans un certain nombre de domaines, mais d’une ignorance crasse résolument volontaire, ostentatoire , provoquante et iconoclaste en des domaines qui sont des domaines très en vue très privilégiés par un grand nombre de gens (je pense au football, à la mode, aux vedettes de la télé, aux tweets d’un personnage politique, aux derniers modèles de bagnoles sortis, à des films nouvellement sortis que tout le monde va voir, à des séries Télé genre “un si grand soleil les tenants et aboutissants des récents épisodes”, etc. j’en passe y’en a des tonnes)…

    Et puis, dernière chose que je dis :

    “De toute manière pour les savoirs, pour les connaissances -y compris les essentielles – il y a Google, Internet, les moteurs de recherche – on n’est plus au temps de ces grandes encyclopédies Larousse, Hachette et compagnie en 24 ou 36 volumes sur des étagères de bibliothèque de salon… Sauf que – excusez moi les potes – Google, les moteurs de recherche, c’est des béquilles sans lesquelles on ne sait plus marcher de ses deux jambes en bon état pourtant…

     

  • D'après une citation sur la liberté, de Louis Aragon

    “L’absolue liberté offense, déconcerte” [ Louis Aragon ]

     

    … Je serais conduit à penser, en lisant cette pensée de Louis Aragon, que la liberté n’est pas faite pour les gens pour lesquels elle signifie “faire tout ce que l’on veut comme on veut quand on veut où l’on veut” sans en payer le prix, ce prix à payer étant celui de devoir accepter les conséquences non désirables et forcément contraignantes du choix que l’on fait en exerçant sa liberté…

    Ce qui reviendrait à dire que, la liberté devant être méritée, elle ne peut être que pour les gens qui acceptent d’en payer le prix.

    La “grande question” c’est celle d’envisager, avant même de savoir vraiment, quel est le prix que l’on accepte de devoir payer, à partir du moment où l’on tient pour acquit la nécessité, la logique qu’il y a dans le fait de devoir payer…

    Il me paraît assez évident que, pour des gens qui veulent l’absolue liberté de tout et qui de surcroît, nient la nécessité de devoir payer le prix ; la liberté que l’on met entre leurs mains est un “cadeau” dangereux, pour ainsi dire une boîte d’allumettes mise entre les mains d’un jeune enfant de 4 ans…

    Faut-il pour autant combattre, interdire l’absolue liberté qui offense et déconcerte, par la violence, la coercition punitive, par des armes qui tuent ou blessent, par des murs qui enferment?…

    C’est ce qui est fait dans les pays, dans les états, dans les nations où la démocratie n’existe pas ou n’est qu’une parodie de démocratie… À l’avantage il faut dire des dominants et des privilégiés et donc au détriment de la majorité d’une population réduite à la pauvreté et à la précarité…

    C’est ce qui est fait, aussi, mais d’une manière détournée, insidieuse, perfide, concertée, calculée, dans les pays, dans les états démocratiques mais où les “grands principes démocratiques” sont en fait mis en avant bien en façade, puis bafoués…

    … À “choisir” entre quelque chose comme système de société qui ressemblerait soit au Bolchevisme de 1917 en Russie, soit à la Terreur de 1793 en France, je prendrais soit le Bolchevisme sans les goulags, soit la Terreur sans la guillotine… S’il fallait choisir comme un “pis aller” … Ou une “solution provisoire, transitoire”…

    Le problème c’est déjà que la société humaine n’est même pas prête pour un Bolchevisme sans goulags, ni pour une Terreur sans guillotine… (Un bel avenir encore, donc, hélas, pour les prisons et pour les guerres, les armes, les lois aussi affûtées que des couteaux)…

    Et l’autre aspect du problème, c’est, au contraire du Bolchevisme ou de la Terreur, le libéralisme sans régulation, triomphant et applaudi voire vénéré par le plus grand nombre y compris les pauvres, qui fait des dopés, des endormis, des indifférents… Mais tout de même un certain nombre de sacrifiés sur les autels de toutes les églises avec la bénédiction des officiants…

     

     

  • Los Angelès et le covid

    … À Los Angelès, une ville “emblématique” par sa diversité culturelle et ethnique, sa modernité les deux pieds bien dans le 21ème siècle, ses villas de rêve, ses marginalités sociales, le nombre de ses artistes tous genres, de ses cinéastes et comédiens, de ses ingénieurs, chercheurs, informaticiens, scientifiques ; son atmosphère, son climat, la richesse et l’aisance dans un confort high tech et futuriste de bon nombre de ses habitants… C’est la “super cata” question pandémie de covid ! Avec des hôpitaux complètement débordés, où l’on entasse les arrivants atteints du covid dans des couloirs, sur même des trottoirs en pleine rue ; avec des morgues où l’on entasse les cadavres… Terrifiant !

    J’ai connu, du temps où je travaillais à la Poste de Bruyères dans les Vosges, une dame, l’épouse d’un professeur de Français au Lycée Jean Lurçat… Qui est aujourd’hui décédée depuis déjà plusieurs années, une dame très sympathique, très cultivée et d’un contact agréable, qui avait à Los Angelès une fille mariée à un américain et qui se rendait tous les ans à l’automne en avion chez sa fille… Dix ou onze heures d’avion pour aller à Los Angelès depuis Paris… Arrivée à l’aéroport de L.A, son gendre et sa fille venaient la chercher, elle n’avait à s’occuper de rien, séjournant chez ses enfants durant un mois. Je lui disais “vous savez, je partirais bien avec vous dans l’avion, pour aller à Los Angelès” ! J’imaginais là bas, le séjour, le soleil, la modernité ambiante dans cette diversité de cultures et de sensibilités, avec de nombreux français installés, cela me faisait rêver… (Bon, c’est vrai aussi, y’a le “mauvais côté des choses” avec la violence, les meurtres, toutes sortes de trafics, les bandes de malfrats, les dealers et tout cela – mais c’est pareil dans d’autres grandes mégapoles du monde entier)…

    Oui, ça m’a vraiment attristé d’apprendre que Los Angelès était si durement touchée par le covid ! Comme sont éprouvés tout autant sinon davantage encore, les pauvres, les démunis, les gens vivant entassés dans de petits logements voire des centres d’hébergement de réfugiés !

     

     

  • Robert Hossein

    … Lorsque j’ai appris la disparition de Robert Hossein à l’âge de 93 ans, mort des “suites du covid” je me suis dit “encore un grand personnage du cinéma, un comédien ayant marqué son temps, qui s’en va”…

    Mort un 31 décembre ! Bon sang, un 31 décembre est-ce que c’est un jour pour mourir !

    J’ai deux souvenirs de Robert Hossein qui me viennent à l’esprit :

    -En août 1984, le dernier mois de vie de ma mère, morte le dimanche 26, passait à la Télé par épisodes hebdomadaires “Angélique” en série… Ma mère et moi on regardait ces épisodes où Robert Hossein avait le grand rôle…

    -Une autre fois, je ne me rappelle plus quand, cela devait être il y a une quinzaine d’années vers 2005 ou 2006, c’était dans le film “Vénus Beauté” où l’on voyait Robert Hossein dans le rôle d’un “amant d’âge plus que mûr” en train d’”entreprendre” debout, dans une pose particulièrement érotique, la “vénus” du salon de beauté, une jeune femme très attirante… Une scène pour le moins très suggestive, presque “dérangeante” si l’on peut dire, mais “donnant envie d’en faire autant” (visiblement il se “régalait salement” le “vieil amant)…

    … Quand on sait l’horreur que c’est de mourir du covid (si l’on n’est pas mis en sédation) soit comme mourir noyé… L’on mesure le “contraste” terrifiant qu’il y a entre régal absolu dans l’acte d’amour et souffrance atroce à ne plus pouvoir respirer mourir étouffé noyé !

    Je sais bien que la vie nous réserve le pire et le meilleur, souvent à vrai dire dans des versions de pire ou de meilleur quelque peu “atténuées” si ça se trouve…. Mais ce qu’il y a de sûr, c’est que la vie est tout de même “une drôle d’expérience” entre le premier cri qu’on pousse au sortir du ventre de maman au contact de l’air les alvéoles pulmonaires qui se déploient, et le dernier souffle au moment où l’esprit s’en va on n’a pas le temps de l’écrire pour dire comment ça fait !

     

     

  • Il n'y a pas de premier de l'an en écriture, art, littérature

    … L’écriture, la littérature, l’art sous toutes ses formes… Ainsi que l’amour, la relation humaine, l’exemplarité dans les comportements, les paroles et les actes ; mais aussi parce que cela fait partie de la réalité du monde, la violence, l’indifférence, la méchanceté humaine, et ce que j’appelle “l’ennemour” qui est une parodie de l’amour… Ne sont pas une “affaire de calendrier” avec premier de l’an, saint valentin, pâques, quatorze juillet, noël… que d’ailleurs j’orthographie, vous le voyez, en lettres minuscules : premier de l’an, saint valentin, pâques, quatorze juillet, noël…

    L’écriture, la littérature, l’art sous toutes ses formes ; sont dans ce qui est exprimé, présenté, exposé, diffusé, communiqué… Un témoignage vivant de ce qui est, le témoignage en quelque sorte, des témoins de notre temps que nous sommes… Et ce témoignage est essentiel, implique de la responsabilité, de la réflexion, de la gravité, à le transmettre, à en faire part aux personnes qui nous entourent, à ces enfants, à ces jeunes qui demain, dans vingt, trente ou cent ans, nous survivront, feront le monde de demain…

    La part d’imaginaire qu’il y a dans l’écriture, dans la littérature, dans toutes les formes d’art ; est tout à fait compatible avec la part de réalisme que l’on met dans le témoignage… Sauf que cette compatibilité est en général assez difficile à réaliser… Peut-être que la compatibilité entre l’imaginaire et le témoignage de ce qui est réel, tient – elle dans une capacité à imaginer, de manière à ce que l’imaginaire n’ait point le même effet que celui d’un lapin sorti d’un chapeau par un prestidigitateur…

    Sans l’imaginaire il reste tout de même – et c’est sans doute l’essentiel – la réalité du témoignage (réalité objective, réalité réelle)…

    Avec de l’imaginaire, c’est juste une touche de couleur autant que possible primaire, qui ne dénature pas la couleur de la réalité…

     

  • La différence

    Pers anime

    … Il ne m’a fallu qu’une demi seconde pour voir quel garçon se trouve dans une position différente.

    À vrai dire, je n’ai pas eu besoin de regarder ligne par ligne… Ayant d’emblée, aperçu la petite silhouette en position différente.

    Juste une remarque de ma part :

    Mon empathie, ou préférence, considération, va au personnage ayant une position différente de celle des autres… Cependant, si ce personnage au bout de son bras, tenait haut levé un petit étendard et invitait visiblement de son autre bras les autres personnages à le suivre ; ou s’il tenait, dessiné au bout d’un bras, un pistolet ou un couteau ; je n’aurais alors pour lui, aucune empathie…

    Autrement dit, autant je suis du côté de la différence, autant je me désolidarise des différents agressifs entraînant les autres à suivre un mouvement tout aussi contestable…

    Comme disait Léo Ferré à propos des drapeaux : “le drapeau noir de l’anarchie c’est encore un drapeau”…

    L’on peut défendre une cause, prendre des risques en défendant cette cause ; sans pour autant ériger cette cause en modèle de société… Il n’y en a pas, de modèle de société… En revanche il y a la relation dans toute sa diversité de situations, dans toute sa complexité et dans toute son évolution dans le temps…