Articles de yugcib

  • Donald Trump testé positif au covid

    Une “personne à risque”, comme disent les épidémiologistes à propos de la pandémie de coronavirus qui sévit depuis fin 2019…

    1 mètre 90, 110 kilogs, né le 14 juin 1946, âgé en 2020 de 74 ans…

    Une masse !

    Il a donc plus de “chances” (probabilité) de développer une forme “relativement grave” sinon même “très grave” de la maladie, qu’une personne âgée de 30 ou 40 ans…

    Rappelons que Boris Johnson né en 1964, âgé de 56 ans en 2020, le premier ministre du Royaume Uni de Grande Bretagne, avait développé une forme “sérieuse” de la maladie au printemps dernier…

    Je ne souhaite cependant à personne – en l’occurrence au Président des États Unis d’ Amérique, de “choper cette saloperie de covid dans une forme grave”… Pas plus que je ne le souhaite, d’ailleurs, au président du Brésil Jair Bolsonaro, à Recep Tayyip Erdogan le président Turc, ou encore à Alexandre Loukachenko le président de Biélorussie… Personnages pour lesquels je n’ai aucune sympathie et que je souhaiterais voir éliminés du Pouvoir…

     

    À l’heure de la plus grande souffrance qui précède la mort – en l’occurrence quand on meurt du corona ou plus exactement, avant d’être intubé et mis dans un coma artificiel quand on se trouve en détresse respiratoire et fièvre de plus de 40 degrés (une détresse respiratoire équivalente à ce qu’on ressent en se noyant) – quoique l’on ait été ici ou là dans le monde, quoique l’on ait fait ou pas fait, à l’heure de la déchéance physique, de la souffrance et de la mort, l’être humain est alors dans le même état qu’un tout petit enfant qui aurait été abandonné au pied d’un arbre dans une forêt en plein hiver…

     

  • Covid, tu m'emmerdes !

    S’il faut désormais au restaurant, inscrire son nom, son adresse, donner son numéro de téléphone, afin de pouvoir éventuellement être identifié “cas contact covid” , c’est là pour moi une raison supplémentaire de ne pas me rendre dans un restaurant ou même dans un café, où des personnes présentes en salle ou en terrasse peuvent être porteuses du virus…

    Déjà, de toute manière, depuis le 2 juin dernier, date à laquelle les cafés et les restaurants ont repris leur activité, je ne me suis rendu nulle part, sauf pour des courses alimentaires et autres relatives à des achats indispensables, en des lieux publics fermés ou ouverts, des cinémas, des théâtres, des fêtes, des manifestations culturelles, des assemblées diverses de personnes…

    Je n’ai aucune envie d’être identifié “cas contact” et, en conséquence, de devoir m’isoler – une semaine ou quinze jours de “taule”… D’ailleurs sur cette question d’isolement, je suis très sceptique en ce qui concerne les modes d’application, comment on est “pris en charge”, si on vient porter à manger, comment on fait si on a besoin de quelque chose (je pense par exemple à une bouteille de pinard, ou de bière, à une connexion internet wifi ou 4G, des bouquins, des revues de mots croisés, des clopes)… Parce que si la “taule” c’est ça, privé empêché ceinture en plus de ne plus voir personne, merci, j’en veux pas de cette “taule” !

     

  • Hememene

    À défaut de ces ennemis qui je dois le dire, ne sont pas si nombreux que cela, ou de ces maîtres et autres personnes “bien intentionnées” dont il m’arrive de contester la sévérité, comme par exemple ce maître d’école qui me tapait sur le bout des doigts avec une règle de fer quand j’étais âgé de dix ans, mais ne m’avait pas pour autant puni le jour où j’ai renversé la table, de colère mais pas de haine… Je m’invente “Hememene” une sorte d’ “ennemi intime” qui, de temps à autre me botte le derrière et, mine de rien, sans que je m’assagisse ou bien me résolve au silence, finit toujours par donner au regard que je porte, plus de champ, parfois jusqu’au delà de l’horizon… Alors je comprends que ce “Hememene” n’est plus vraiment un ennemi… Que serais-je sans lui ?

     

    NOTE : j’ai eu un copain qui, dans son enfance, terrorisé qu’il était par sa marâtre le menaçant de “Leuleu”, sorte de fantôme effrayant et punitif chaque fois que mon copain faisait une bêtise ou ne se pliait pas à la volonté de sa marâtre ; avait “une peur bleue” de ce “Leuleu” qui, à la grande différence de mon “Hememene”, était, lui, un vrai ennemi…

     

    C’est le souvenir de ce “Leuleu” de mon copain, qui m’a donné l’idée d’un “Hememene”…

    Étymologiquement parlant” si je puis dire, “Hememene” vient de “mmm”, d’un membre d’un forum du Net qu’en 2005 je fréquentais, qui m’ avait laconiquement pourfendu… Ce membre, comme d’ailleurs beaucoup dans les forums ne souhaitant pas apparaître sous leur nom véritable, avait pris pour pseudo “mmm” ! (“il s’était pas foulé la rate” – rire )! …

    C’est “un peu pour ça” aussi – entre autre – que je ne suis guère “très copain” avec les pseudos et les avatars (ces logos imagés ou sortes de gifs non animés censés représenter le personnage qu’on est par un trait de caractère ou une passion affirmée, un hobby) …

     

    Et, “de fil en aiguille” ce “Hememene” inventé, est devenu en quelque sorte mon “ennemi intime”, une espèce de “gendarme intérieur”…

     

    Voici donc… Pour la “petite histoire” …

     

     

    Cela dit, le “gendarme”, “il a tout de même l’esprit large” … Ou bien je déroge à sa “politique, droit dans les bottes et devant son nez et sa barbe” !

     

     

  • Black Friday

    Black friday

    Une mesure à prendre contre la propagation du virus : supprimer les "blacks Fridays" de décembre !

    S'attaquer à la surconsommation me semble plus juste que s'attaquer à la convivialité (la convivialité des bars et autres lieux de rencontres en général amicales)...

    Faites le compte entre d'une part les millions de "black-fridayors" à l'assaut des grandes enseignes des surfaces commerciales, et d'autre part le nombre de personnes prenant un verre à la terrasse d'un café partout en France…

     

     

  • Ni pour ni contre

    Ni pour

    Ni contre

    Mais parfois

    Anti pour

    Anti contre

     

    Ni avec

    Ni sans

    Mais parfois

    Le clin d’œil des avec

    Le clin d’œil des sans

     

    Une manière

    De s’y retrouver

     

    Si l’on veut

     

     

    Cela dit, la chauve souris qui montre ses ailes aux oiseaux, ou qui montre ses dents aux souris… No no non…

     

     

  • Au delà des pugilats verbaux, des regards deviennent voyants

    Biden trump

    Le face à face débat entre Joe Biden et Donald Trump du 29 septembre 2020 en vue des élections américaines, sur fond de désinvolture, d’agressivité, d’invectives, d’autoglorification, d’accusations gratuites et d’injures, notamment du président en place depuis quatre ans, Donald Trump… Moins du côté de Joe Biden cependant… Donne une bien piètre idée de l’état de notre civilisation…

    En effet, le président et représentant de l’un des plus puissants pays du monde, par de tels propos aussi réducteurs, orduriers, dans un débat avec son adversaire, donne au monde un spectacle pour le moins “surréaliste”! Indécent à vrai dire ! …

    Mais il n’y pas QUE ce monde là, ce monde d’esbrouffe, de désinvolture, d’insultes, de raccourcis de pensée, de sur consommation de gadgets technologiques, de médiocrité relationnelle, de “cocoricoteries résalsociales”, de voyeurisme, de crispations, de préjugés, de propos lapidaires… Ce monde qui, aux États Unis d’Amérique et ailleurs – dont en France notamment – se délecte de tels pugilats verbaux entre quelques “Grands de ce monde” et leurs adversaires au moment des élections ; se gave de toutes ces sauces épicées accompagnant des nourritures carnées faisandées… Non il n’y a pas QUE ce monde là…

    Même si c’est celui, ce monde là, que les puissances médiatiques à commencer par les Télés – mettent en avant au quotidien à la Une, et “en boucle” ; avec la violence des manifestations de rue ( soit dit en passant : parle – t – on autant de la violence des décideurs et des possédants, des privilégiés qui détiennent à eux seuls 90% des richesses ?)…

     

    Il y a, bel et bien, même si “cela ne se voit pas” pour cause de non mise en scène, cet autre monde qui est fait, lui, de gens qui agissent, s’expriment, s’organisent, et dont les constellations - comme celles formées par des étoiles – éparses mais de plus en plus nombreuses, commencent à attirer davantage de regards, des regards qui ne cherchent pas forcément le signe annonciateur d’une lumière dont le sillage serait un guide… Des regards qui, ne cessant de s’interroger jusqu’à interpeller les silences dans ces espaces qu’ils parcourent… Cherchent à devenir plus voyants qu’ils ne l’avaient été jusqu’alors…

    Et cet “autre monde” rêve du retour d’une réalité qui a été oubliée mais pas perdue… Et lorsque cette réalité sera retrouvée, le souvenir de l’avoir rêvée incitera à ne plus la perdre de nouveau… Du moins le temps de quelques générations nouvelles d’humains…

     

     

     

  • 5G, une "révolution" ?

    À propos de la 5G – que les « anti » jugent dangereuse et polluante – et inutile – il faut savoir qu’elle permettra justement de réduire, avec des déplacements qui ne seront plus nécessaires, les effets polluants qu’ont ces déplacements (tant pour les gaz émis que pour le stress lié aux embouteillages et au temps perdu dans les transports) notamment pour les rencontres, les conférences, les réunions qui se feront en visio conférence avec transmission de documents en volume, en importance…

    Ce sera un « plus » pour les entreprises qui ont besoin de traiter un plus grand nombre de données en un temps plus court, ainsi que pour la médecine…

    En revanche pour les accro de « stories » sur Facebook, de jeux vidéo en groupes, d’applis pour toutes sortes de jeux /faire son marché/son cinéma/son shopping/déclencher la cuisson d’un rôti etc. ... » , la 5G c’est pas nécessaire – ça fera juste des « ultra-geeks » en plus…

    Perso, la 4G me suffit amplement… Mais je pense aux « vrais écolos » qui eux, argumentent du bien fondé de la 5G pour réduire des effets nocifs par une gestion moins lourde en activités qui jusqu’alors exerçaient de la pression sur l’environnement , je pense aux entreprises qui ont besoin de travailler sur de plus en plus de données en documents, archives, etc. , je pense aux perspectives qui s’ouvrent en matière de recherche scientifique, de médecine et de chirurgie à distance…

    Bien sûr, il y a les robots, la vidéo surveillance, les Gafa, Amazon et toute la clique des nanotechnologies et des intelligences artificielles… Mais tout cela existe déjà sans la 5G…

    Soit dit en passant la 5G aux mains du Peuple et gérée autrement que par les Décideurs et les Lobbies industriels agricoles pharmaceutiques et sociéto-loisiro-culturels, et par les Gafa, ça pourrait faire une vraie révolution…

     

    Cela dit, pour les « stories » - je ne sais pas s’il faut écrire « story » -sous entendu au pluriel mais en anglais un mot qui se termine par « y » au pluriel ça fait « ies » - pour les « stories » donc, je ne suis pas un « anti/anti »… Parce que, après tout, un jeune ou un « moins jeune » et même un senior ou une senioresse, qui ne passe pas loin s’en faut des heures sur internet à « torcher » des « monuments de belle écriture », et qui veut communiquer avec ses amis, sa famille, ses connaissances et s’exposer un peu – son visage, ce qu’il est en train de faire – voire même ses fesses oui pourquoi pas – eh bien, il, elle, « ne fait de mal à personne » !

    Internet, les réseaux sociaux, les blogs… « Il en faut pour tous les goûts, toutes les sensibilités, c’est une question de choix et de liberté de chacun – Et, ce ne sont pas les « leçons de morale » ni les indignations de certains aussi justifiées soit- elles qui vont changer quelque chose !

    Mais bon, on a le droit de rire de tout, de se moquer de temps à autre, de « pousser des coups de gueule », d’y aller de ses formulations personnelles et tout et tout !

    Bon, peut-être qu’avec la 5G, on pourra dandiner ses fesses dans des clips vidéo plus élaborés, plus mouvementés, et, dans la foulée si on peut, se fendre d’un petit sketch « philo humoristique » entre « Sa Pomme » et « Hememene » son « ennemi préféré » ! (rire) !

     

     

  • L'internet dans son évolution

    Ils ne sont ni des éclaireurs ni des guides ni des donneurs de leçon de morale, ces quelques uns d’entre nous sur cette planète, un peu partout et de toutes conditions (souvent hélas précaires ou difficiles)... À faire peu à peu évoluer l'internet vers sa "véritable vocation"... C'est à dire dans une "dimension" qui ne sera plus celle dans laquelle on se trouve encore aujourd'hui, faite de diversités sans profondeur, dans une "cacophonie" d'où rien n'émerge autre que des "battements de cœur de pieuvre" d'orchestres de fêtes foraines et de bals de tortillage de fesses... ( À deux cents mètres de l'orchestre, on n'entend plus que du tam tam )...

    Mais la "formation orchestrale" dans la densité qu'elle pourrait prendre dans ses formes d’expression et dans ses contenus, et dans la fluidité qui deviendrait la sienne, pourrait être un jour audible jusqu'au bout des paysages... Et non plus seulement autour du battement de cœur de pieuvre de l’orchestre « Jack Star »…

     

     

  • FIG Saint Dié 2020, un "parcours du combattant" ? (suite)

    Les prévisions météo pour ce vendredi 2 octobre à Saint Dié sont catastrophiques : pluie, vent, température quasi hivernale…

    De telle sorte que durant les 3 jours du FIG, et particulièrement la première journée vendredi, les cafés et les restaurants ne pourront pas en extérieur, placer des tables en terrasse. Ce qui va considérablement réduire la possibilité pour les visiteurs, conférenciers et leurs équipes, intervenants, de se « sustenter » au moment de midi, et empêcher les gens apportant ou achetant des casse-croûte d’aller s’asseoir sur des bancs dans les parcs, notamment dans l’espace de la tour de la liberté…

    En conséquence, cela va être la presse afin de pénétrer dans les salles de restaurants, qui ne pourront pas accueillir – distanciation entre les tables ne pouvant d’ailleurs être vraiment observée – autant de personnes souhaitant prendre un repas… Ce sera la même chose dans les cafés…

    En supposant que cette année avec le covid, environ 20 % de visiteurs ne seront pas présents (sur l’ensemble des 3 jours), cela fait tout de même dans ces 3 jours, environ plus de 40 000 visiteurs, en moyenne 15 000 par journée… Ce qui donne une idée de la répartition des visiteurs dans les dizaines de salles de conférence et cafés géographiques chaque jour, ainsi que dans les deux salles de cinéma pour les films, les documentaires en vidéo, les expositions au musée Pierre Noël, le salon du livre, le salon de la gastronomie…

    J’ai peine à imaginer comment les autorités, l’équipe municipale, pourront arriver à gérer les flux de personnes entrant et sortant, ou stationnant en files d’attente…

    Inévitablement à tout moment dans les espaces clos, notamment le hall d’entrée accueil de l’espace Georges Sadoul, dans les salles de conférence, autour des tables de restaurants, avec au dehors une pluie battante et permanente, les gens seront très proches les uns des autres…

    Du coup le « parcours du combattant » pour les « courageux/les on y va quand même » sera encore plus un « parcours du combattant » !

    Et « bonjour l’accès aux toilettes » ! De surcroît…

     

    À moins que, vu le temps prévu selon la météo, et compte tenu du covid… Il y ait 50 % de visiteurs en moins…

     

    Évoquant tout cela comme je viens de le faire, à propos du FIG 2020, je ne suis guère étonné que les réponses et que les commentaires soient inexistants : en effet, que répondre à ce que je viens de dire ?

     

    Soit dit en passant… Lorsqu’on « met le doigt sur certaines réalités brutes, crues et nues et évidentes, et d’autant plus si l’on appuie bien le doigt aux endroits « sensibles » et qu’en plus l’on y va de sa « formulation personnelle »… Que ce soit moi ou quelqu’un d’autre… En général les « likes » sur Facebook ne s’entassent guère (ils sont quasi inexistants)… Et les réponses « brillent par leur absence » ! (ce que j’appelle dans mon « jargon » le « silence crasse » )…

     

     

  • Éboueurs et Éclaireurs

    Sur la purulente montagne de tous les déchets ménagers et industriels, dont les perfides nectars heurtent mes narines, à regarder trop longtemps, de l’une des branches maîtresses d’un arbre nu, le seul arbre sur la pente abrupte du versant situé en face de moi, ce triste gardien de l’Ordre du monde suspendre la corde qui peut-être me rompra le cou, nul sourire ne me vient aux lèvres…

     

    Mais d’attendre depuis tant d’années, non pas que me berce mais m’illumine cet étrange songe que je n’ai pas encore fait, seulement « entr’imaginé »… C’est, dis-je, craindre que ne vînt jamais à passer devant mes yeux pourtant devenus voyants, enfin… Le vrai visage du monde…

     

    Le vrai visage du monde n’est pas celui des éboueurs de métier ni des jeteurs d’ordures, n’est pas non plus celui des Éclaireurs des Petites et Grandes Compagnies…

     

    Je n’attendrai donc pas, j’ouvrirai plus grand, tout de suite, mes yeux pourtant devenus voyants…

     

     

    La corde suspendue à la branche de l’arbre par le gardien de l’Ordre – en fait par LES gardiens de l’Ordre, ces gardiens de la « citadelle du monde » qui sont les acteurs de la vie publique, les chantres de la Parole devant être entendue et écoutée, les pourvoyeurs de la « manne » devant être servie à tous, les officiants des « messes » appelant les fidèles à l’obéissance… C’est celle de ce silence crasse en réponse à une liberté d’expression se démarquant des autres libertés prises qui, quasiment toutes, font l’objet d’admirations ou de disputes sans aucune limite et dans l’irresponsabilité de chacun… Ce silence crasse qui, par le mépris et l’indifférence qui le caractérise, rompt le cou de ceux et de celles qui, dans leur liberté d’exprimer, se démarquent, s’écartent de la route à suivre…

    Merde au silence crasse, au mépris, à l’indifférence…

    Merde aux admirations mille fois likées, aux disputes qui n’en finissent plus d’ennemouriser d’isoler de crisper de séparer …

    Merde aux gardiens de l’Ordre qui font la sourde oreille à qui les interpelle sur des questions souvent éludées mais laissent les éboueurs de métier et les jeteurs d’ordure entretenir la montagne des immondices !

     

     

  • FIG Saint Dié 2020, un "parcours du combattant" ?

    Une grande interrogation me vient à l’esprit au sujet du FIG 2020…

    Depuis 2005 j’assiste tous les ans à ce festival vu l’intérêt que je porte à la géographie, un domaine qui me passionne…

    Mais cette année, avec le covid, j’ai décidé de renoncer à me rendre au FIG.

    J’avais déjà constaté lors des éditions précédentes – dans des conditions normales donc sans le covid – que pour prendre place dans les salles de conférences, notamment la salle Yvan Goll de l’Espace Georges Sadoul, la salle du musée Pierre Noël ainsi qu’à la cathédrale (qui sont les salles pouvant accueillir, de toutes, le plus grand nombre de personnes ), il fallait arriver au moins 30 voire 45 minutes à l’avance afin d’être à peu près sûr de pouvoir prendre place…

    Comment, avec le covid, même si sur les 3 jours il y a moins de visiteurs, compte tenu des dispositions relatives à la distanciation, pourra-t-on faire entrer plusieurs centaines de personnes dans les salles qui ont la plus grande capacité d’accueil – j’imagine 1 siège sur 2 sans doute ? - Ce qui limite forcément les entrées et donc implique que beaucoup de personnes ne pourront pas assister à la conférence… Ainsi d’ailleurs qu’à quasiment toutes les autres conférences et tables rondes…

    De surcroît, dans la salle d’accueil (le hall) de l’espace Georges Sadoul, en permanence et notamment au moment des entrées et des sorties à chaque conférence, stationnent ou se déplacent un grand nombre de personnes très proches les unes des autres…

    Et que les toilettes en deux endroits – un en bas et l’autre à côté du couloir menant à la salle de cinéma – sont des lieux très sollicités au moment des sorties de conférences (file d’attente)…

    Avec le port du masque (visiteurs, conférenciers, intervenants), cela risque d’être un peu gênant pour les personnes qui ont une « petite difficulté d’audition », les conférenciers devant s’exprimer masqués… Il faut dire que deux salles seulement ont une « bonne acoustique » : la salle Yvan Goll et la salle du musée Pierre Noël ( à la cathédrale en revanche c’est « assez catastrophique » pour les personnes éloignées du conférencier – au « Grand Entretien » )…

    Dans ces conditions en lesquelles va se dérouler le FIG en 2020, dans la perspective de ne pouvoir prendre place après peut-être 30 minutes d’attente, et donc de « rater » 2, 3 conférences sur 4… Avec ce FIG masqué, complètement masqué partout… Plus les toilettes difficiles d’accès… La buée dans les lunettes avec le masque, pour les personnes devant sans cesser porter des lunettes… Respirer sa propre haleine dans le masque pendant 2 h de conférence…

    Et, si le temps n’est pas clément (avec de la pluie) les restaurants ne pouvant, comme les années où le temps était beau durant les 3 jours du FIG, installer des tables en extérieur (ce qui réduit la capacité d’accueil assez considérablement)… Mon enthousiasme, ma motivation, sont réduits à néant…

    Un FIG 2020 genre « parcours du combattant » … NON, merci…

     

    Une anecdote au sujet du FIG 2015 où le pays invité était l’Australie :

     

    Dans les restaurants de Saint Dié cette année là, fut servi au « menu FIG » du jour, du kangourou…

    J’avais trouvé cela « très consensuel/très dans l’air du temps » et « très consommation grand public produits exotiques » … et donc « très anxyogène pour la Planète » question écologie… Comme si, gavés déjà qu’on est, de denrées qui viennent de l’autre bout de la planète par avion cargo frigo, on avait encore besoin de « bouffer du kangourou » !

    Est-ce que par exemple, pour le FIG 2020 où le pays invité devait être le Portugal, les restaurants afficheront au « menu FIG » : « Morue à la portugaise » ?

    D’autre part, cette année 2020 où il est question du Climat (thème du FIG)… Je pense aux gens qui ont tout perdu, leurs maisons détruites, dans les crues record du Gard et de l’Hérault dernièrement ; ainsi que les centaines de milliers de gens en Oregon aux USA évacués à cause des incendies les plus dévastateurs de l’Histoire qui ont détruit des villes entières… Que pourraient-ils en penser tous ces gens ayant tout perdu, de nous, Français de Saint Dié des Vosges, du Grand Est et d’ailleurs, assistant à des conférences sur le climat, ayant bouffé du kangourou en 2015 et prêts à se gaver en 2020 de morue à la portugaise ?

    Indécence et hypocrisie !

     

  • Les organes de presse se faisant défenseurs de la liberté d'expression

    D’un côté cette bien- correct – pensence qui se prétend défenseuse de la liberté d’expression, avec ces organes de presse qui, quasi unaniment, sont signataires d’un manifeste de soutien de la liberté d’expression…

    Et d’un autre côté cette même bien- correct – pensence qui se gave d’indignations, mais d’indignations en fait, qui sont comme des produits culturels de consommation grand public aux relents de crevette rayon poissonnerie crustacés grande surface…

    Et pendant que bon nombre de nos concitoyens se délectent de ces fragrances de cornichon et de mayonnaise éventée laissant des traces brunes tout au long de pots maxi taille ; la vraie liberté d’expression, celle qui ne se dissocie pas de la responsabilité et de la réflexion, est soit muselée par le silence dont elle est gratifiée, soit piétinée, soit fait l’objet d’un grand mépris, quand elle n’est pas purement et simplement évincée de la scène publique, boudée dans les réseaux sociaux, dans les blogs et les écrits et les dessins de penseurs, de poètes, d’humoristes jugés « un peu dérangeants sur les bords » !

    Merde à l’hypocrisie !

     

  • Le récit et la réalité qui en découle

    Cette vie qui est la nôtre, celle que nous vivons chacun d’entre nous, en n’importe quel endroit de la Terre, de notre naissance jusqu’à notre mort, peut faire l’objet d’un récit, que d’ailleurs certains écrivent ou racontent dans des blogs, sur des forums du Net, sur leur page de Facebook…

    Mais le récit – peut-être – n’a vraiment d’intérêt pour les autres, que dans la mesure où les personnages évoqués, rencontrés et nous ayant un temps accompagnés dans notre vie, ont tenu le rôle principal, plus souvent que le narrateur que l’on a été…

    Et, dans la mesure également, où nous n’avons pas été entièrement dépendants de la réalité qui découle du récit, des événements qui se sont succédés, et surtout de ce que ces événements ont impliqué dans notre « vision du monde »…

    Certes, certains de ces événements, nous les avons subis, lorsqu’ils ont exercé une pression difficile à supporter ; certains comportements des autres nous ont désolés, et nous avons fait des choix en fonction d’empathies ou d’antipathies, en fonction aussi d’une « culture en nous » ou de la pesanteur des habitudes, des intérêts que nous pouvions avoir, du fait même de nous exister plus que d’exister les autres…

    Mais ce qui fait le récit, qui le fait vraiment -enfin « devrait le faire » - c’est ce fond de liberté dans le « tableau », comme un ensemble de tons mêlés, avec au premier plan tout ce qui apparaît indépendamment de tout « angle de vue »… (Mais avec cependant, une « perspective »)…

     

     

  • Juliette Gréco

    Juliette Gréco, 7 Février 1927 – 23 septembre 2020 , une femme libre de cette liberté que beaucoup prennent mais qui aussi haut qu’elle vole, n’a d’autres couleurs que celles des nuages, ou du ciel de la Terre…

    La liberté de Juliette Gréco a les couleurs que n’ont pas les nuages ni même le ciel de la Terre… Elle volait, la liberté de Juliette Gréco, au dessus de toutes les libertés…

     

  • Sobriété dans l'apparence

    Sans « verser dans la leçon de morale » -loin s’en faut de ma part – il se trouve que je rejoins le propos de Jean Michel Blanquer au sujet des « vêtements provocants » dans l’enceinte des établissements scolaires…

    Pourtant je dois le dire, je n’ai pas « une grande sympathie pour Jean Michel Blanquer »…

    Marques, modes, regard de l’autre, tout ce qui est « dans le vent », dans l’ostentation, dans la provocation, dans le déni de la sobriété et de l’indépendance et de la liberté que l’on peut prendre par rapport à ce que l’on doit être, paraître, faire… Me gonfle, me fait lever le poing dans un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude.

    Et ce n’est pas seulement « dans l’école » mais aussi dans tous les lieux publics, partout où l’on est en présence des autres, de ses connaissances, de ses proches, de ses amis, des gens que l’on croise dans la rue…

    Si je dois être dans le déni, c’est dans le déni des marques, des modes, de ce qui est « dans le vent », de toutes ces affèteries de « branché(e)s »… À commencer par ces casquettes « qui en jettent » avec écrit « New York » dessus, ces inscriptions en gros caractères sur les maillots ou les pulls genre « Fly Emirates » entre autres signes extérieurs…

    « Cul moulé », « futal hyper étroit », shorts ultra courts frangés de fausse usure pour mettre en valeur des popotins qui se dandinent, nombril à l’air pantalon taille basse blouson matelassé ultra court, godaces de marque (soit dit en passant le genre « black block casseur de vitrine fils d’Huile ou de Sous-Huile en basquets à 300 euro la paire), espèces d’« anarchistes de mes couilles » dont les comportements et les discours lapidaires sont une insulte à l’anarchie… Tout cela je le vomis, je l’exècre !

    Bon, je le reconnais… La sobriété ne fait pas forcément la « beauté d’une âme » ! … Ni l’absence de sobriété, forcément, un personnage qui ne marche pas sur la « voie sacrée » …

     

    Déjà, p’tit gosse à l’école, dans les années 50, je pouvais pas saquer tous ces gaillards de mon âge (souvent plus grands que moi), qui arboraient des beaux cartables en cuir de vache, de beaux porte-plume ou stylos à encre rutilants, des godaces de marque, pas forcément des « fils de riche », qui en foutaient plein la vue avec le dernier machin à la mode qui faisait fureur, etc/etc… j’en passe des tonnes…

    Et quand ils « m’emmerdaient un peu trop » ces gaillards là, me prenant pour un demeuré, trop copain avec les filles, et qu’ils m’asticotaient, je les prenais illico par le col de leur chemise ou le bord de leur tricot, je leur faisais « une tête au carré » - bon cela dit, j’ai pris quelques gnons dans la bagarre - … Cependant, les jours où il m’arrivait d’être « gentil » je m’en foutais complètement qu’ils soient des « beaux gosses » ou des « apaches », des « du premier rang de la classe avec des beaux blazers croisés et des cartables en cuir de vache » ou des « du dernier rang qui foutaient le bordel , volaient les affaires des copains et canardaient leurs voisins de chiques en papier projetées avec un élastique entre le pouce et l’index… Du coup, j’acquérais « de la notoriété » (rire)… Mais bon, une « notoriété » qui, je dois dire, « ne jouait pas forcément en ma faveur (re – rire) …