Articles de yugcib

  • Résignation ambiante

    … J’observais récemment, lors d’un déplacement pour me rendre en un lieu de promenade aux alentours de la commune où je demeure, assez proche de bretelles circulaires d’accès à une voie rapide (4 voies) de contournement de cette commune ; les travaux d’aménagement d’un terrain destiné à un lotissement de maisons individuelles avec déjà la mise en place des bornes d’électricité, le creusement de tranchées pour le raccordement de l’eau de la ville, les piquets de délimitation des lots…

    Un terrain aménagé donc, pour accueillir une quinzaine de ces maisons de constructeurs homologués, bâties en quelques jours sur des lots de 700 mètres carrés…

    Et je me faisais cette réflexion :

    “C’est fou ce que les gens, aspirant à posséder un “petit chez soi” bien individualisé avec un bout de terrain bien clôturé (une épaisse et haute haie végétale ou bien un mur d’au moins un mètre cinquante de hauteur ou encore une palissade tout aussi haute, faite de fausse verdure… Et avec un portail “assez balaise et d’apparence cossue” s’ouvrant et se fermant automatiquement) ; c’est fou ce que tous ces gens sont enclins à accepter de vivre, d’habiter dans des lieux sans aucune magie, de paysages urbanisés, bétonnés, de proximité de voies rapides ou d’installations industrielles et commerciales, de hangars et de constructions métalliques et de matériaux composites, tout cela avec dès la tombée de la nuit, des lumières artificielles d’enseignes, des lampadaires en longues files, et toute la journée durant, le bruit de la circulation des véhicules dont des camions, une bruissance continue qui ne s’arrête jamais pas même au plus profond de la nuit…

    C’est dire de cet état général de résignation, d’acceptation, d’indifférence, d’abdication, de consentement tacite, d’inertie à agir, à réfléchir, à se questionner, qui fait le “fond du tableau” de la société dans laquelle on vit au quotidien…

    Cette résignation qui incite à l’acceptation d’un environnement bruyant, voire parfois hostile du fait de toutes sortes de nuisances…

    Certes, n’importe laquelle de ces maisons standardisées de lotissement, même proche d’une bretelle d’autoroute ou d’une ZAC, c’est “toujours mieux” qu’un 2 ou 3 pièces en ville dans un immeuble de 6 étages, ou dans une tour de 15 étages d’une banlieue de grande métropole…

    Mais ce n’est encore pas le “décor” si hostile, si bétonné, si industrialisé qu’il soit, ce n’est pas la tour de 15 étages ou le lotissement proche de la ZAC, ni l’HLM de 4 étages de “logements sociaux” qui fait la déshumanisation à vrai dire, qui fait que la relation humaine ne puisse vraiment exister ou qu’elle se détériore…

    C’est cet état d’esprit généralisé, fait de résignation, d’acceptation, d’émerveillements que l’on a pu avoir dans son enfance qui se sont décolorés au contact des dures réalités de la vie, cette renonciation à espérer, à agir, à s’exprimer, ce recul de la capacité à s’interroger et à réfléchir, c’est tout cela, oui, qui a fait la vie telle qu’on la subit en l’acceptant telle qu’elle est, et qui nous a réduits à être des “individus” plutôt que des “personnes” !

    C’est cet état d’esprit généralisé, qui est celui de gens vivant aussi bien dans un environnement de nuisances péri urbaines qu’en territoire rural ou en village, qui envahit l’espace social partout…

    Mais il faut dire – et je le dis, j’en suis intimement convaincu – ce qui a été perdu, effacé, oublié, peut être retrouvé car il existe toujours au tréfonds du cœur des gens ! Il existe toujours et il faut peu de chose, une volonté, un regard, un sourire, trois mots juste au bon moment qu’il faut, pour que “ça se réveille” !

    En revanche, toute agression faite dans une violence brute, réductrice, lapidaire, au contraire, empêche le possible réveil, ferme la porte d’accès en quelque sorte ! Et renvoie à cet individualisme forcené et ambiant qui mène ce jeu où l’on est à tous les coups, perdant…

     

     

  • Coup de gueule du jour

    … En écoutant hier à midi, le lundi 21 décembre, l’émission d’André Bercoff à la radio, j’ai été horrifié d’apprendre que la jeune femme élue Miss France tout récemment, ait pu faire l’objet, à cause de ses origines juives, de quarante mille tweets et commentaires sur les réseaux sociaux, injurieux d’une violence et d’une abjection extrême, de la part de ces quarante mille abrutis antisémites et racistes dont les propos sont absolument scandaleux, révoltants !

    Quarante mille ! Oui, est-ce possible dans notre pays, la France ? L’on se croirait revenu au temps des nazis, du régime de Vichy et des jardins et lieux publics pancartés “interdit aux juifs et aux chiens”!

    Merde, en plus du connard de “papa corona”, il faut encore se peler la pourriture antisémite et le terrorisme islamiste !

    Du coup, il faut vraiment s’accrocher pour ne pas se laisser anéantir par la laideur du monde, et pour faire comme le gamin de quatre ans qui se hisse sur les wagons empilés de son train en bois, pour voir le ciel ou la mer par la fenêtre au dessus de lui !

     

     

  • La violence faite à la Culture

    … Ce sont les “pseudos artistes” et les “pseudos intellectuels” qui, en triste vérité, parlent de violence faite à la Culture et dénoncent les autorités publiques ou gouvernementales qui, à leurs yeux, sacrifient la Culture sur l’autel de la marchandisation devant lequel prie et se prosterne toute une clientèle de bâfreurs dont en particulier, soit dit en passant, eux-mêmes ces “pseudos artistes et pseudos intellectuels” qui, tous comme les autres “consommateurs lambda” des “gens ordinaires” emplissent leurs paniers d’achat sur Amazon et sur les grandes centrales d’achat du Net…

    Et, qu’achètent-ils, tous ces consommateurs dont ces pseudos artistes et intellectuels bardés ou non de formation universitaire ? Sinon en majorité ce qu’il est convenu d’appeler des “produits culturels” ? Comme si les “produits culturels” faisaient la Culture !

    En revanche les “vrais artistes” et les “vrais intellectuels”, eux, ne font pas autant de “tapage” et on ne les voit guère “raminer” à longueur de page sur les réseaux sociaux – sauf peut-être pour présenter ce qu’ils produisent d’œuvres de leur cru…

    La plus grande violence faite à la Culture – et aussi à ce qu’il y a de meilleur dans la relation humaine… C’est la violence qu’exerce ce “putain de virus” qui ne fait pas de différence entre une salle de spectacle et une galerie marchande de grande surface commerciale…

    Dire ou plutôt clamer que l’autorité publique “assassine la culture” c’est, en somme, énoncer une réalité qui dissimule une autre réalité étant celle dont on se satisfait et qu’on ne souhaite pas voir disparaître, autrement dit la réalité des produits culturels censés faire la Culture…

     

     

  • La Chine, grande gagnante de la pandémie covid

    … Le monde “coronavirique” de 2020 aura été celui – inquiétant – du renforcement de la puissance économique, de l’influence, de la domination de la Chine ; de l’ affaiblissement de l’Europe, de la perte de considération et de crédibilité des USA dont la puissance militaire demeure cependant prépondérante…

    Par des moyens qui ne sont pas militaires, la Chine mène un combat, une guerre pour ainsi dire, contre les deux blocs que sont l’Europe et les USA. Une entreprise organisée, planifiée, de conquête, d’hégémonie, de domination de l’ensemble de la planète par ses implantations, ses investissements, ses installations et bases ou “têtes de pont”… Et cela par une politique menée par son parti dirigeant à savoir le parti communiste chinois version mondialisation fondée sur la technologie, le numérique, l’informatique, la prise de pouvoir dans les domaines industriels, la main mise sur les grandes centrales de données… En fait sur toutes les sociétés de la planète jusque même dans les modes de vie et de consommation des gens, partout dans le monde ; et avec un renforcement du contrôle à distance des populations.

    En somme le “grand gagnant” de la crise “coronavirique” de 2020, c’est la Chine, et les perdants sont l’Europe et les USA.

    Si l’on considère la période initiale de la pandémie de covid, entre décembre 2019 et mars 2020 l’on s’aperçoit que durant cette période et en particulier jusqu’au mois de février, où la Chine et les pays asiatiques étaient les plus touchés voire même encore les seuls touchés, et à peine à l’époque l’Europe et l’Amérique ; le nombre de contaminations, de malades hospitalisés, en réanimation ainsi que le nombre de morts par rapport à une population d’un milliard et demi d’habitants a été moins élevé, bien moins élevé en fait, en Chine et pays asiatiques, que ce que l’on a pu par la suite observer en Europe avec cinq cents millions d’habitants, et avec les USA trois cent soixante millions… Même si les chiffres annoncés officiellement par les autorités chinoises sont sous évalués…

    Et il ressort que, passé la fin du printemps 2020, les contaminations, le nombre de malades, et donc de morts, en Chine, a considérablement diminué, à tel point qu’à la saison hivernale présente 2020/2021, il semble que la vie quotidienne des Chinois soit redevenue quasiment ce qu’elle était avant la pandémie désormais passée, en Chine… Alors qu’en Europe et aux USA la pandémie ne cesse de sévir, vague après vague, une 2ème, une 3ème, on n’en voit pas la fin!

    Il y a là, de quoi s’interroger!

    D’ailleurs remarquons que les médias d’information ne font qu’à peine état, de reportages télévisés où l’on voit des gens sans masque dans les rues de grandes villes chinoises, en ce mois de décembre 2020… Assez curieux, en effet !

    De quoi, oui, s’interroger au sujet d’une pandémie virale qui, présentement, impacte plus des deux tiers des pays de la planète… Mais pas la Chine!

    Bon, il et vrai que les autorités chinoises filtrent drastiquement les entrées d’étrangers sur leur territoire et qu’ils ont pris des mesures de protection tout aussi drastiques qui ont sans doute été très efficaces…

    En attendant, leurs avions cargo atterrissant dans les grands aéroports d’Europe, leurs porte-containers géants à destination des ports européens, continuent d’affluer de plus belle !

    Il faut déjà imaginer les capitaux et les moyens financiers dont dispose ce pays, la Chine, et en conséquence ses capacités d’investissements, cette énorme masse d’argent qui est en partie utilisée pour alimenter les budgets des pays emprunteurs…

    Avec un marché intérieur d’un ordre presque équivalent à celui de la population européenne soit le tiers environ de la population chinoise, et un marché extérieur tous les autres pays confondus, d’un milliard et demi de consommateurs, ce qui représente deux milliards d’humains en tout, d’acheteurs potentiels, de gens dont les revenus leur permettent de consommer…

     

  • Le dernier mot

    … Tu peux laisser ton for intérieur, ton intime conviction, ton intuition, ton sentiment personnel, avoir le dernier mot, dans une situation de rencontre, d’échange, de relation, en laquelle tu t’interroges…

    Mais ne cherche pas à tout prix, à avoir le dernier mot dans un échange d’idées, notamment dans un échange polémique…

    Le dernier mot dans un échange d’idées, qui te vient et pourrait tout aussi bien être celui de l’autre, est un mot qui, généralement, sépare et ne fait que renforcer une pensée qui, au lieu d’évoluer, de se nuancer, de s’affiner ; se fige…

    Le dernier mot qui te vient en ton for intérieur, en ton sentiment, est en quelque sorte une “lumière” en toi qui s’allume, dont tu n’es pas certain qu’elle t’éclairera vraiment ; sans doute même s’éteindra- t – elle vite, mais au moins aura – t – elle contribué à la possibilité d’une relation à l’autre…

     

  • Vaccin contre le covid, oui ou non ?

    … Marion Maréchal Le Pen décide de ne pas se faire vacciner contre le coronavirus…

    Née en 1989 et étant donc âgée en 2020 de 31 ans, elle a peu de chance de contracter une forme grave du covid. Pour elle en effet, si elle le “chope” le corona, ça sera juste une “petite grippe”…

    “On peut la comprendre” dans la mesure où elle pense qu’il y a plus de risque à courir avec d’éventuels effets secondaires du vaccin pouvant survenir à court, moyen ou long terme, effets peut-être plus graves qu’une forme sévère de covid…

    Reste à voir aussi la probabilité statistique : à 31 ans un taux de gravité du covid de l’ordre mettons, de 0,1%… Mais un taux de probabilité d’effets secondaires graves du vaccin, de l’ordre de 1%…

    Donc, “y’a pas photo” entre 0,1% et 1% ! (dix fois plus de risque avec le vaccin, que de risque de “choper” une forme grave de covid… À 31 ans…

     

    … En revanche un homme ou une femme âgé de 92 ans en “relative bonne santé pour son âge”, qui décide sans la moindre hésitation de se faire vacciner, “on le comprend tout autant”…

    En effet, cet homme ou cette femme de 92 ans, de toute manière, pourrait du jour au lendemain, faire un arrêt cardiaque, mourir subitement ; alors tant qu’à faire, plutôt que de risquer de choper le corona avant de faire un arrêt cardiaque il ne sait pas quel jour si c’est demain ou dans 3 ans, autant éviter avec le vaccin, de choper le corona et d’en mourir, avant de faire l’arrêt cardiaque qui pourrait survenir dans 3, 4 ou 5 ans…

    Quant à ce vaccin Pfizer, à ARN messager, excusez moi mais, question de bien mettre les pendules à l’heure que ça crève les yeux il est midi ou 20h… Si t’as 70 ans et t’es une femme et à plus forte raison un homme, et comme tu risques pas de procréer si t’es un homme et de materner si t’es une femme… Eh bien les éventuelles modifications génétiques possibles dans la descendance, t’en as rien à foutre, t’es pas concerné!

     

    Et, à 70 ans pour le temps qu’il te reste à vivre – dans le meilleur des cas jusqu’aux environs de 100 ans… Qu’est-ce que tu risques vraiment avec ce vaccin à ARN messager? Qu’est-ce que ça changerait, pour toi, vacciné, à 70 ans ou plus, question risque par rapport à choper un cancer, une sclérose en plaque ou autre vacherie dont tu pourrais quand même écoper sans vaccin contre un covid que tu pourrais choper ? Car soyons logique : avec le vaccin, au moins, tu élimines la mort par covid si tu peux pas éliminer la mort par autre chose que le covid! ( il faut pas avoir fait Saint Cyr pour piger ça !)…

     

    … Traverser lors d’une promenade dans un paysage désolé, un village abandonné dont les toitures de tuiles des maisons sont à demi effondrées, par temps d’orage ou de vent même modéré, ne m’arrivera jamais, et si d’aventure j’effectue cette promenade en dépit de la menace d’orage ou de vent, je veillerai à passer suffisamment éloigné du village abandonné…

    Cela dit, âgé de 72 ans que je suis, je me ferai vacciner contre le covid, ne serait-ce que pour au moins éliminer le risque de mort par covid… Ne pouvant éliminer tous les autres risques devenant plus probables au fur et à mesure de mon inévitable vieillissement, y compris le risque de mourir par effet secondaire indésirable du vaccin…

    Quant à la décision de ne pas se faire vacciner contre le covid, par “résistance idéologique”, par “parti pris sans véritable réflexion”, par “à priori d’opposition crispée”, par “anti-antisme systématique”, ou selon l’idée qu’il y aurait complot de la part d’ organisations obscures… Ce n’est PAS RECEVABLE ! (Pour ne pas dire complètement débile)…

     

     

  • Ne laissez pas vos émerveillements se décolorer

    … Il y a celles et ceux qui s’expriment et agissent afin de changer la situation sociale voire jusqu’à la marche évolution du monde…

    Et qui le font, s’exprimant et agissant, autour d’eux, dans un espace limité, de relation pouvant être celui de leur famille, de leurs proches, de leurs amis, de leurs connaissances ; plus rarement parce les moyens de s’exprimer et d’agir leur sont limités, dans un espace élargi…

    Ils le font avec le meilleur d’eux-mêmes ou tout au moins avec ce qu’ils pensent être le meilleur d’eux- mêmes… Ou avec une part du meilleur d’eux-mêmes…

    … Et il y a celles et ceux qui, quoique s’exprimant et agissant aussi mais davantage par habitude et comme par une “mécanique” de la relation, n’ont aucunement à l’esprit de changer la situation sociale et encore moins la marche évolution du monde ; et de ce fait, acceptent et se résignent en se fondent dans la mouvance, dans les couleurs du monde, dans un environnement ambiant de réalités quotidiennes où la nécessité de faire et d’être, où des motivations le plus souvent élémentaires, sont le principal et unique moteur…

    Quoi qu’il en soit, pour les uns et pour les autres, ne laissez jamais vos émerveillements se décolorer, ni même seulement survivre…

    Parce que – peut-être – que les émerveillements lorsqu’ils ne se décolorent pas, et qu’ils restent couleurs primaires utilisées pour peindre le tableau, vont contribuer à changer le décor, dans la mesure où les émerveillements peuvent être des antidotes à la résignation…

    Et c’est la beauté, toute la beauté qu’il y a dans le monde, la nature, les paysages, les visages, la vie qui bruit et se meut et se perpétue, la flore et la faune et le ciel tout entier jusqu’aux étoiles les plus lointaines ; c’est la beauté, qui les suscitent, les animent, les émerveillements…

    Ne laissez jamais vos émerveillements se décolorer…

    Ne laissez jamais la laideur envahir vos regards et vous désespérer…

    Ne laissez jamais la réalité brute, celle qui “ne fait pas dans la dentelle” ou celle qui ne fait pas venir des rêves, ou encore celle qui fait de vos vies ce qu’elle est ; subvertir votre pensée, vous diriger, vous influencer, vous ôter votre liberté…

    La réalité est certes une rude école, mais elle est faite autant de beauté que de laideur…

    Ne laissez pas la laideur vous empêcher de voir la beauté…

     

     

  • L'atome décroché de la trajectoire

    … C’est Hectorion, une sorte d’atome décroché, avec ses électrons gravitant dans le sens contraire à celui des aiguilles de l’horloge, qui s’adresse à l’un de ses amis, une autre sorte d’atome décroché ayant été éloigné de la Trajectoire pour cause de trop forte densité…

    La “Trajectoire” symbolisant des forums de littérature, d’écriture et de poésie, ou des espaces d’échanges, de discussions et de productions, tels des réseaux sociaux ou communautaires de la Toile…

    En gros, l’Hectorion, il a eu la même expérience, le même “vécu” que son ami éjecté de l’une de ces “trajectoires”…

    Il fut donc, Hectorion, “viré” de plusieurs forums pour cause de publications “trop hors normes” et ou jugées dérangeantes et iconoclastes.

    Dans ces “trajectoires” que sont ces forums très chartisés très “conventionnaux”, se tiennent, outre tout ce qui est en rapport avec la littérature, des “fils de discussion” dédiés du genre “à bâtons rompus” où l’on poste les “nouvelles du jour” du genre “patates/salades – la politicaille- le monde qui va mal- le temps qu’il fait” et où les membres les plus fidèles, les “cadors et cadoresses” du forum ; se bisuquent, se mamourisent, ce qui finissait au bout de quelques jours, par exaspérer Hectorion, archi nul en conversation “patates/salases” et peu porté sur les bisuqueries…

    Il est vrai qu’avec la conception de la relation humaine qui est celle d’Hectorion, et avec de surcroît le langage d’Hectorion ; cela faisait “pavé jeté dans la mare” éclaboussant quelques visages qui, soit dit en passant, n’apparaissent que sous forme d’avatars… Et que le pavé lancé faisait remonter à la surface de la mare à peine agitée d’ondes dansant joliment, de perfides, putrides et acides boues issues des profondeurs de la vase…

    Du coup, l’Hectorion, sur les forums où il demeurait encore et n’avait pas été éjecté (juste seulement averti) ; il a “tiré sa révérence” et il est devenu sur ces forums, tel un cocon effiloché ou une chrysalide vide accroché aux fils de la Toile…

    En fait de “promotion” ou de “pub” ou de sorte de “trempoline”, au lieu de compter sur d’ “éventuaux” cadors et cadoresses bien placés autant sur le pavé que sur la Toile ; au lieu de “révespérer” la bienveillance et la reconnaissance des “chiens de garde” de la pensée et des modes dominantes… Il compte surtout et avant tout, l’Hectorion, sur le bouche à oreille, autrement dit le “téléphone indigène” …

     

  • Bals masqués de jadis, triste sauterie en 2020

    Bal masque

    … En général, les bals masqués étaient un divertissement pratiqué dans la haute société, aristocratie ou grande bourgeoisie affairiste et de possédants...

    ... Avec l'arrivée du coronavirus en 2020, le bal a cessé d'être un divertissement, pour devenir une triste sauterie où tout le monde est convié, les masques ne sont plus les mêmes, on peut juste leur concéder qu'ils ne cachent plus les regards comme c'était le cas du temps des bals masqués dans l'aristocratie et dans la bourgeoisie d'affaires...

    À noter cependant qu'ils se sont en quelque sorte "mis à la mode", les masques, en ce sens qu'ils se sont "individualisés" sous l'égide de quelques fabricants du genre "Dolce Gabbana" ou à défaut, de dames couturières et d'artisans négociants inventifs en dessins, couleurs et avatars afin de les rendre, les masques, plus "personnalisés"...

    À noter également que, du temps des bals masqués comme du temps de la triste sauterie dans laquelle nous sommes tous conviés, ça pue autant l'hypocrisie, la délation, le mensonge, l'outrecuidance, la haine, le parjure, le mépris, la discrimination, la tromperie, le déni, la dissimulation, l'esbroufe...

    Dès que ce merdier sera terminé, que personne ne m'invite non seulement à un bal masqué s'il doit s'en faire encore, mais aussi à toute sorte de nouvelle sauterie généralisée qui succèdera à la sauterie présente...

     

  • Le système éducatif

    … J’invite tous les enseignants, du primaire, du collège, du lycée et de l’université ; ainsi d’ailleurs que tous les parents soucieux de l’avenir de leurs enfants, à lire attentivement ce texte de Jacques Lamagnère, directeur d’un collège dans la région parisienne, texte posté le 15 décembre 2020 sur Facebook…

     

    Voici le texte :

     

    J’ai peu à peu acquis la certitude que notre système éducatif a atteint un point de non-retour et qu’il va falloir désormais vivre avec l’idée que la France perdra son rayonnement prépondérant dans les lettres, la culture, les arts et les sciences. C’est même déjà le cas. Sa récente place de dernière européenne sur des évaluations en mathématiques est tout simplement dramatique. L’École ne répond plus à sa mission première de construction d’une société éclairée de citoyens détenant des savoirs indispensables à leur émancipation. La responsabilité des politiques éducatives depuis Giscard est immense. En prônant l’égalitarisme et l’inclusion au travers d’une idéologie pédagogiste délétère, menée au pas de charge et calquée sur le modèle américain, on en est arrivé exactement au même résultat qu’outre atlantique, c’est-à-dire une école à 2 vitesses où seuls s’en sortent ceux dont les familles peuvent compenser les manques. Et même eux s’en sortent avec un niveau académique très insuffisant.

     

    Dans beaucoup d’écoles en REP, nous n’avons même plus conscience de ce que peut être un bon élève. On crie souvent au génie quand on a à faire à un élève qui arrive à maîtriser facilement les éléments du programme, mais qui est souvent un élève qui ne fait qu’émerger du marasme général.

    Ce marasme, personne ne veut le voir ni l’admettre, puisque d’un côté, on continue à distiller les mêmes recettes pédagogistes frisant l’absurde et le contresens et de l’autre, on se cache derrière la revendication du manque de moyens alors que des moyens, il n’y en a jamais eu autant.

     

    C’est, je crois, Caroline Fourest qui, la première, a parlé d’Autruches pour désigner ceux qui ne veulent pas voir le danger de l’entrisme islamiste. Je reprends cette métaphore pour l’Éducation Nationale. On ne veut ni voir ni admettre la faillite de l’École qui aura, à plus ou moins long terme, des conséquences très lourdes. Ce ne seront pas forcément des conséquences économiques car nous maintiendrons, en bonne société néo libérale, le tissu de formations privées et chères permettant de former nos dirigeants mais ce seront des conséquences sociétales aboutissant à un peuple acculturé.

     

    J’ai longtemps vécu aux États-Unis avec une année dans le Midwest pour comprendre ce qu’induit un système éducatif où la condition sociale détermine à la fois votre parcours et le niveau de votre parcours. C’est un système idéologique très insidieux qui ne dit pas son nom et qui repose sur une baisse des exigences académiques censée ménager l’enfant. On passera alors plus de temps à gérer ses émotions, à être à son écoute, à prendre pour argent comptant toute réflexion de sa part en mettant au même niveau sa parole et celle du maître. On noiera les programmes dans des activités sociétales sur les discriminations, l’anti racisme, l’égalité des sexes, le vivre ensemble qui ne sont pas forcément inutiles mais qui prennent le dessus sur les matières académiques jugées trop contraignantes et sources d’échec et de conflits. En parallèle, on déconstruit tout pour que s’aplanissent les difficultés, pour que l’enfant ait l’impression permanente de produire et de réussir. C’est à lui, dit-on, de construire ses propres savoirs, incongruité qui fait qu’il n’ira jamais au-delà d’une certaine dose d’efforts et qu’on le maintient dans l’illusion d’une réussite.

     

    Aux États Unis, cela se traduit par une langue anglaise très appauvrie et une culture générale, littéraire, historique, géographique… d’une grande indigence avec l’idée, d’ailleurs, qu’il est inutile d’avoir une culture générale, l’essentiel étant d’être performant dans le domaine auquel on se destine. Je me rappelle avoir rencontré à l’Université Ann Harbor près de Détroit des étudiants chercheurs très en pointe sur la fibre optique dans les années 80, incapables de situer correctement la France en Europe.

     

    À cette époque, notre système scolaire, au travers des lycées français qui maintenaient un semblant de mythe à son sujet en gardant son aspect traditionnel et rigoureux, permettait aux élèves qui y décrochaient le bac, d’entrer directement en 2ème année d’université américaine tant le niveau académique était considéré comme supérieur à celui des élèves américains issus des high schools.

     

    Ayant travaillé dans une école publique américaine,j’ai découvert ce principe de bienveillance que l’on nous impose désormais, principe qui implique de valoriser toute parole ou production d’un élève pour ne pas heurter sa sensibilité. C’est un système qui, en l’apparence, est attirant car il donne l’illusion de privilégier l’autonomie et l’intelligence, mais, on se rend compte vite, au final, qu’il laisse sur le carreau une majorité dépourvue du cadre nécessaire pour se prendre en charge. Appliquer cela de manière indifférenciée creuse inéluctablement les écarts entre élèves.

     

    Depuis très longtemps et désormais avec une accélération plus qu’inquiétante, nous sommes dans une déconstruction ayant pour modèle tout ce qui se passe outre atlantique. Le problème est que, vouloir appliquer ces principes anglo-saxons américains à notre société est un contresens total et une insulte à notre histoire et notre langue. Il n’y a bien entendu pas que le système éducatif qui est touché. On peut également parler de tout ce qu’induit le racialisme et le décolonialisme. Nous avons à faire à une véritable colonisation culturelle et, les garde fous tombent un par un, surtout le principal qui est l’École. Nous en sortirons laminés car, contrairement aux États Unis, nous n’avons pas la puissance économique qui peut donner le change.

     

    On sait que la bataille de l’École est le nerf de la guerre et lorsque cette bataille sera définitivement perdue, nous basculerons dans un autre monde où toutes les lumières de notre passé se seront éteintes.

     

     

    … Je partage tout ce qui est écrit, toute l’analyse qui est faite, dans ce texte ; surtout en ce qui concerne le système éducatif calqué sur une approche anglo saxonne (plus précisément américaine) des principes éducatifs applicables à notre société française dont l’Histoire s’est faite dans une expérience, dans des “vécus” différents de l’Histoire des pays d’Amérique du Nord…

    En fait – et de fait – au delà de cette approche anglo saxonne, c’est à l’époque actuelle, dans le monde de 2020 et des années qui viennent, une généralisation d’un modèle “universaliste” qui s’opère, fondé, non plus sur la transmission des savoirs et des connaissances, mais sur le développement personnel, individualiste, visant à produire les futurs décideurs, “managers”, élites, en somme les “chiens de garde” de la Doxa dominante… Qui, soit dit en passant, n’ont et n’auront rien de comparable, tous autant qu’ils sont et seront, ces “chiens de garde”, aux élites (savants et intellectuels) du 13 ème siècle Européen, par exemple, qui étaient formés dans des universités où les maîtres de l’époque transmettaient réellement des savoirs, des connaissances, certes seulement accessibles aux privilégiés de la société…

    De nos jours nous avons des techniciens, des scientifiques, des spécialistes, des praticiens, des ingénieurs, qui tous, exercent dans les domaines particuliers qui sont les leurs – et même assez souvent excellent en leur domaine, nous avons aussi des chercheurs, des découvreurs certes… Mais nous n’avons plus comme par le passé, de ces grands savants et penseurs tous domaines confondus avec une vision à la fois globale et détaillée, analytique et réfléchie, de l’état du monde, de l’évolution du monde… Et, s’il en apparaissent de ci de là quelques uns, ils se voient suspectés, voire empêchés, contestés, et sont considérés dérangeants…

    Je donne ici deux images qui sont celles correspondant à deux faits symptomatiques de l’état de notre société actuelle, et par là même de ce que produit notre système éducatif dans une échelle hélas non négligeable :

    - La première, celle de l’américain moyen, par exemple un Texan mais cela pourrait tout aussi bien être un habitant de l’Ohio ; buvant une bière dans un bar en compagnie d’autres gens de même condition sociale, en conversation sur les “potins du bled” (l’on imagine des propos échangés, aussi vulgaires et réducteurs que racistes)… Et totalement incapable de situer la France, Israël et l’Iran sur une carte de géographie…

    -La deuxième, celle d’un professeur d’histoire et de géographie dans un collège, en face des 25 élèves de sa classe, qui parle des dinosaures et de néandertal… Y’en a un qui lève le doigt ( parce qu’il est tout de même poli et que ses parents lui ont transmis tout de même quelques “valeurs essentielles”) et s’adresse au professeur : “mais, m’sieur, c’est dieu qu’a créé l’monde” ! … Bien haut bien fort bien convaincu…

     

    … Soit dit en passant, juste une idée qui me vient : la “création” du monde, de l’univers, peut-être qu’il faut l’aller chercher dans ce que les scientifiques appellent “l’ère de Planck” soit ce temps non mesurable, indéfini ou infini si l’on veut, compris entre un point zéro ne pouvant jamais être atteint et un instant T déterminé appelé “Big Bang” à partir duquel commence l’histoire de l’univers et de son évolution… Juste une idée…

     

    … L’on peut aussi se demander si un certain nombre de nos concitoyens, Français -reste à évaluer combien- peuvent situer l'Ohio aux USA ! (Pour le Texas et la Californie, en général, peu de Français ne savent situer, ce qui est déjà "pas si mal que ça")... Le pire étant -mais je n'ose y croire- que des américains "moyens" ou "aculturés" ou même que des Français croient la Terre plate! Quoi qu'il en soit, on est bien forcé, hélas, de constater, de par le monde, dans toutes les sociétés, un défaut de culture, généralisé en bien de domaines dont l'Histoire, la géographie entre autres...

     

     

  • Croyances, religions

    … L’on peut très bien respecter une croyance, la reconnaître ; mais sans pour autant “baisser le pantalon” en face de cette croyance.

    De toutes les croyances c’est bien la croyance religieuse qui apparaît comme étant la plus présente dans la société, dans l’espace public, partout dans le monde.

    Et les religions, en fait LA religion – ou le fait religieux – si on englobe l’ensemble des religions ; prend en ce 21 ème siècle technologique et consumériste, dans les sociétés dites “développées” comme dans les sociétés dites “en voie de développement”, une place aussi importante, aussi prégnante, que celle qu’ avait par exemple, la religion catholique apostolique et romaine au 13 ème siècle en France et en Europe… Sauf que, au 21 ème siècle dans les années présentes, c’est la religion mahométane (l’Islam) qui prend ou tend à prendre la place la plus importante…

    Mais il y a un paradoxe : c’est celui qu’il y a dans cette évidence entre d’une part le fait religieux et d’autre part le nombre de gens moins élevé que par le passé – en particulier dans les sociétés dites “développées” – qui pratiquent telle ou telle religion ou sont croyants… À l’exception cependant, des musulmans qui eux, sont nombreux à être pratiquants…

    Un autre paradoxe également, réside dans le fait de la place prise par le religieux dans le monde alors même que le monde est devenu technologique, scientifique, consumériste, et où les savoirs tous domaines confondus sont devenus accessibles notamment avec internet…

    Le problème des sociétés actuelles, surtout celles dites “occidentales” (qui soit dit en passant ont gagné quasiment la planète toute entière), le problème aussi des Gouvernements, des décideurs économiques, des autorités qui s’exercent, y compris la France républicaine et laïque ; c’est que les sociétés, les gouvernements, les autorités, “baissent le pantalon” devant la religion – en particulier devant l’Islam… Et se laissent même subvertir…

    D’où la tendance de plus en plus marquée, de composantes sociales résistantes à la religion mahométane, de porter leur regard sur des partis politiques tels qu’en France le Rassemblement National de Marine Le Pen, qui, aux yeux de ces composantes sociales, “ne baissent pas le pantalon” devant l’Islam…

    En revanche, soit dit en passant, le RN (anciennement FN Front National) demeure assez ambigu dans ses discours et ses programmes de gouvernement, en ce qui concerne les libertés de penser et de s’exprimer, et sur la question des dominations (dominations par des élites, des possédants, des privilégiés, des clans, des familles en bonnes places s’auto reproduisant de génération en génération)… Car “mine de rien” sous couvert d’une mise en avant de “valeurs républicaines” et “faisant table rase” de ce qui était le fascisme des années 1930 – en partie faut-il tout de même préciser – le RN donc, peu à peu, “avance ses pièces sur l’échiquier”… Ainsi que tous les partis similaires en Europe et dans le monde.

     

  • La page fil actualités de Facebook

    … Il est vrai que le fil d’actualité (page d’accueil générale) de Facebook, fait état de bon nombre de publications d’amis ; à tel point d’ailleurs, qu’un quart d’heure à peine plus tard, déjà apparaissent de nouvelles publications qui “enterrent” ou éloignent les autres publications précédemment vues auxquelles on a réagi ou non réagi…

    Et il faut alors faire défiler cette page d’actualité, la dérouler en fait, comme on déroule une bobine de fil…

    En conséquence il n’est guère facile de retrouver une publication à laquelle on n’a pas réagi sur le coup, mais à laquelle on réagirait bien (l’inspiration ou la réponse ne venant que plus tard)…

    D’où l’idée émanant de l’administration de Facebook, d’envisager -si ce n’est pas déjà d’actualité – de ne plus laisser apparaître sur la page d’actualité, les publications d’amis qui n’ont pas eu de “like” ou de réponses, de commentaires…

    … Imaginons “Tartempette”, “Grand écriveur (pas forcément écrivain) sur Facebook, ayant une liste de 5000 amis…

    Et que, 1000 de ces amis fassent soit un “like”, soit rédigent une réponse à une ou plusieurs publications de ce “Tartempette”…

    Je ne vous dis pas, alors, la longueur de la page du fil d’actualité à faire défiler, et le temps qu’il faut passer pour voir de cette page, quelques unes de ces réponses, de ces commentaires faisant suite à telle publication de “Tartempette”… ( “Il a de quoi faire, le Tartempette !)…

    À l’inverse, imaginons “Vic Tauruguaux” ayant 100 amis, tout aussi “Grand écriveur” et pas forcément écrivain, sur Facebook, n’étant que très occasionnellement “sanctifié” par un like, et ne recevant que très peu de réponses à ses publications : sa page d’accueil fil d’actualité sera alors vite consultée, pas grand chose dedans en effet…

     

    … Quand je pense que des gens se connectent sur Facebook aux cabinets parce que dans la journée d’activités qu’ils passent, à leur bureau, à leur poste de travail, ils n’ont pas cinq minutes devant eux… J’imagine un ami de Tartempette ayant lui aussi 5000 amis, faisant défiler la page d’actualité…

    … Il n’a pas encore vu le jour, personne ne l’a encore inventé ni n’est capable de le produire, le post qui, en un simple flash, pourra remplacer un texte de tant de lignes, et à plus forte raison, plusieurs textes, et, encore plus à plus forte raison, le contenu, tous les contenus de ce que l’on peut poster…

    C’est, en somme, la même histoire que celle du regard que l’on porte aux gens que l’on rencontre autour de soi, qui contiendrait tout ce que l’on voudrait exprimer…

     

     

  • Supermarchés et transports en commun, salles de spectacle

    … De l’impossibilité qu’il y a à fermer supermarchés et transports en commun, découle forcément la possibilité de transmission du virus.

    En effet, comme il faut bien par nécessité, pour se nourrir, pour se ravitailler en produits essentiels à la vie courante quotidienne, que les gens se portent dans les lieux d’achats de nourriture et de produits essentiels, et qu’ils empruntent les transports en commun pour se rendre à leur travail (le télétravail n’étant pas possible pour toutes les activités professionnelles), forcément donc, surviennent des situations où les gens sont proches les uns des autres…

    … De la possibilité qu’il y a à fermer les salles de spectacle, découle de toute évidence l’impossibilité de transmission du virus… Mais faut-il préciser : l’impossibilité de transmission du virus dans les salles de spectacle (ce qui sous entend : pas ailleurs que dans les salles de spectacle)…

    Pour faire simple, bien réel, bien concret, bien évident : soit deux robinets d’eau alimentant une baignoire, l’on en ferme complètement un et on laisse l’autre ouvert (en fait ouvert mais pas ouvert en grand). De l’eau coule dans la baignoire, certes, en moins grande quantité que si les deux robinets étaient ouverts notamment en grand…

     

    Le problème – si l’en est un – c’est comment les gens qui prennent les décisions, mandatés qu’ils sont à cet effet ; comment surtout les “décideurs économiques”, réagissent à ce qui est évident, logique, simple à comprendre… Ou qu’est-ce qu’ils en font de ce qui évident, logique, simple à comprendre ?

     

    Je ne pense pas que le Gouvernement de la France – qui est doté d’un ministère de la Culture – soit “pourfendeur” de la Culture et se satisfasse de la fermeture des salles de spectacle…

    Cependant, les décideurs économiques internationaux, qui, soit dit en passant n’ont pas attendu que survienne cette pandémie de coronavirus pour “tordre le cou” à ce qu’il y a de meilleur dans la culture (ils ont déjà commencé depuis pas mal de temps), se servent du covid comme d’un support afin de continuer à “tordre le cou” au meilleur de la culture…

    Et, qu’est-ce que le meilleur de la culture sinon la connaissance, les savoirs qu’elle apporte, et avec les savoirs, la réflexion… Et la résistance aux dominations ?

     

     

  • L'incessant ballet des lumières

    … De la nuit dont les heures défilent mais nous semblent immobiles et dont les moiteurs sur nos peaux persistent ; sous les étoiles ou les nuages, au loin par delà les bois et les champs nous apercevons ces lumières vacillantes qui, en un incessant ballet, sont celles de fêtes dans des villages… Mais de ces fêtes l’on n’entend que les battements arythmiques et étouffés des orchestres…

    Les lumières sont électriques et tout comme les feux d’artifice elles ne sont pas animées dans le ballet, de “belles bleues”…

    Alors les “belles bleues” il les faut rêver mais ayant perdu les couleurs primaires dont le bleu, il faut rêver composite…

    Et réaliser le tableau dans le noir de la nuit sans lui donner la couleur de la nuit, et sans lui donner non plus la couleur des lumières de la fête…

     

  • Existences antérieures

    … “Dans nos existences antérieures nous avons tous été terre, pierre, rosée, vent, eau, feu, mousse, arbre, insecte, poisson, tortue, oiseau et mammifère.”

     

    [ Tich Nath Hanh ]

     

    … Ces “existences antérieures”, outre les êtres vivants -dont l’Homme – qu’elles furent, une seule et unique fois en un temps donné – d’un jour à un siècle de durée – sont aussi ce qui reste, décomposé, puis réassemblé, des molécules, particules ayant constitué le corps des êtres vivants…

    Car la vie ayant cessé, les corps des êtres vivants – dont l’Homme – sont devenus poussière, molécules, atomes et particules dispersés qui plus tard, bien plus tard le plus souvent, dans un environnement particulier, se sont mis en situation de rencontre, se sont réunis pour former de nouvelles molécules, de nouveaux assemblements et donc, de la matière , et alors s’est engagé un processus de formation d’une nouvelle structure ou organisme…

    Les os cependant, parfois en parties de squelettes, moins souvent en squelettes entiers, en particulier les boîtes crâniennes, les dents, “durent un peu plus longtemps que les autres parties du corps” avant de devenir à leur tour poussière, atomes, particules…