Articles de yugcib

  • Ordre, Dieux et modèles

    L’incohérence et le désordre dans un hasard du n’importe quoi n’importe comment, ce n’est pas ainsi que fonctionne l’univers, le cosmos, la nature…

    L’anarchie non plus…

    En revanche, l’ordre des Hommes et des Dieux, c’est un ordre tragique, générateur de désordres, d’incohérences, de violences, et à plus forte raison, ce qui est une parodie de l’anarchie, une parodie de la liberté…

    C’est bien curieux – et déconcertant- ce que les surréalistes dans leurs œuvres de dessin, de peinture ou de littérature, omettent d’ordre et de cohérence dans ce qu’ils réalisent, négligent de se fonder sur la “mécanique” créative, infiniment diversifiée de l’univers, s’octroyant ainsi une liberté qui ne sera jamais celle dans laquelle tout se crée et se diversifie dans l’univers…

    Et c’est encore plus déconcertant, ces dieux, ces ordres, ces modèles que les Hommes ont inventés, et qui font du monde et de la vie ce qu’ils sont : une citadelle fortifiée avec des portes d’accès bardées de ferrures et de gardes en armes… Ou de boitiers à code…

     

  • Par delà les espaces qui nous séparent

    De part et d'autre des océans (ou des continents) – ou même du jardin ou du couloir ou des 2 mètres dans un hall de gare qui nous séparent, la vie pour chacun de nous est faite de joies et de peines ; nous sommes des êtres fragiles, tout comme la vie est fragile, et même précaire...

    Mais ce qui n'est pas précaire c'est l'espérance, c'est ce qui nous survit, c'est ce que l'on transmet et qui est comme un tout petit maillon dans une immense chaîne... C'est l'amour… Ou seulement la conscience de l’existence de telle ou telle personne en face ou à côté, exprimée par le regard porté vers cette personne…

    ... Alors, regards et encore des regards par delà les océans, le jardin, le couloir, les 2 mètres dans le hall de gare ... Vers tous ces visages de femmes, de filles, d'enfants, d'hommes, de pépés et de mémés , de champions de quelque chose ou de pas champions du tout... Ces visages qui rient ou pleurent, que l’on ne rencontrera peut-être jamais de nouveau, dont on peut inventer une sorte de souvenir de s’être rencontrés un jour dont on n’a pas retenu la date…

    Et contre cette précarité de la vie, contre ces peines et ces bobos petits et gros... Contre tout ce qui nous égare, nous trompe... Ou nous enferme ; contre ces réponses que nous ne trouvons pas, contre ce dernier souffle qui un jour viendra, contre ces yeux immobiles et ouverts d'enfants et de femmes sur les lieux de guerre, contre ces solitudes et ces peurs que l'on va endormir avant l'entrée dans la salle d'opération, contre ces chirurgies mutilantes, contre ces médecines du désespoir qui retardent une échéance prévisible, contre ce qu'il faut être et qui ne peut plus être comme avant... Oui contre tout cela, contre cette fragilité, contre cette précarité... Mille regards vers tous ces visages… Et chaque fois qu’il est possible, des mains qui pressent de pauvres petits doigts, que ces doigts soient de fées ou de pas fées du tout... Car des doigts qui souffrent sont toujours de pauvres petits doigts...

     

     

  • La force gravitationnelle

    Les artistes, les poètes, les créateurs, les penseurs, les novateurs… Dans leurs œuvres, inspirés qu’ils sont de l’idée qu’ils se font du monde selon leur sensibilité propre, selon -si on les compare à des arbres – le bois dont ils sont faits jusqu’au cœur même de l’arbre ; peuvent par leur talent, par la facture de leurs œuvres, et pour autant qu’ils parviennent à être connus, reconnus autour d’eux, d’un certain nombre de leurs semblables… Entrer après leur disparition du monde des vivants, dans ce que j’appelle “une sorte d’éternité provisoire”…

    Cependant, ces mêmes artistes, poètes, créateurs, penseurs, novateurs ; dépendants qu’ils sont de leur sensibilité propre, de ce dont ils sont faits -comme le bois de l’arbre ; ne peuvent échapper à la “force gravitationnelle” qui les anime et les fait évoluer dans un même ciel aussi haut qu’ils peuvent se tenir…

    Les artistes, les poètes, les créateurs, les penseurs, les novateurs, qui parviennent à se libérer de la “force gravitationnelle” – tout en étant “faits comme s’ils sont faits” et donc sans se défaire, dans la liberté ainsi trouvée et échappant à la force gravitationnelle, de ce dont ils sont faits ; sont rares…D’autant plus rares encore, aujourd’hui où les humains n’ayant jamais été aussi nombreux sur la Terre, ont en conséquence parmi eux, davantage que jadis, d’artistes, de poètes, de créateurs, de penseurs, de novateurs…

    Ceux là, qui parviennent à se libérer de cette force gravitationnelle, de cette “pesanteur” exercée par une vision personnelle du monde, par une sensibilité et par une culture tout aussi personnelles , tout cela impliquant du jugement, de l’opinion partisane et engagée… Déjà dans leur quotidien de vie et de relation avec les autres, ils posent des questions essentielles qui ne viennent jamais à l’esprit de tout un chacun, des questions venant à propos, le plus souvent, de “petits riens” qui “en disent long”, des questions n’étant jamais évoquées ou très peu, et ne faisant pas l’objet de grandes discussions…

    Il y a également en ceux là, une gravité dans le langage, une attention portée aux autres, une intégrité, une pureté, une absence d’hypocrisie, une absence de compromission, et une sorte de bienveillance qui loin de tout accepter, est faite de compréhension, de réflexion… Et c’est, tout cela, ce qui libère de la “force gravitationnelle”…

     

     

  • Pensée du jour, 21 septembre

    Si le cœur n’a pas de rides et donc l’amour venant du cœur étant sans âge, alors la constipation affligeante qui noue les tripes et immobilise dans une posture de recroquevillé, devrait disparaître…

     

  • Grippe "normale" et covid

    Toutes les maladies confondues dont la grippe “normale” font tous les ans dans le monde, davantage de morts que le covid…

    La contagion, transmission du covid, dans son mode de propagation, est identique à la grippe “normale”… Mais en étant un peu plus importante…

    La grippe “normale” ne fait pas, n’a jamais fait l’objet d’une médiatisation du genre “les cloches des églises sonnent le tocsin”…

    Pas de reportage télévisé internétisé sur des services de réanimation où l’on voit des patients harnachés tuyautés sur des lits, pas de masque sur les visages dans la rue, pas de désastre économique généralisé, pas de limitations d’activités humaines… Avec la grippe “normale”… Donc, pas de Grande Peur comme de celle du covid, jour et nuit “embouclée” dans les JT, avec des chiffres, des courbes, des annonces et des débats à n’en plus finir entre les “ceu’s qui et les ceu’s que”…

    Entre mari et femme, pour la grippe “normale”, quand l’un ou l’autre “chope la crève” 39 de température, moucher tousser complètement à plat ; le premier jour ou dès que l’un ou l’autre sent venir, il dit à l’autre le soir en se couchant “ne me fait pas la bise”… Bon c’est vrai, assez souvent – quoi que pas toujours – l’autre huit ou quinze jours après, la chope la crève…

    Avec le covid la seule chose qui est vraiment inquiétante (outre le fait de la mortalité plus importante qu’avec la grippe “normale”) … Et qui n’est pas évoquée par les médias ; ce sont ces séquelles de la maladie à moyen long terme dont les effets (grande fatigue permanente, gêne respiratoire, dépression et stress accrus…) se manifestent et s’amplifient, un, deux trois mois après avoir été guéri… Environ 40% des hommes et 60% des femmes ayant contracté le covid d’une forme bénigne à grave, seraient concernés par ces effets ultérieurs dont on n’en connaît d’ailleurs pas le nombre et la diversité parce qu’ils co-existent souvent avec les autres affections dont on souffre de manière chronique…

     

    Sans doute dans cette crainte des effets à moyen long terme, faut-il, oui, prendre certaines précautions en plus, avec le covid par rapport à la grippe “normale”… Mais… de là à sonner le tocsin et à crier “tout le monde aux abris”…

     

    Mais faut-il pour autant se mêler à la foule des sans masques ?

     

    La foule des sans masques, au lieu d’être foule rassemblée et compacte dans certains lieux où elle ne peut être empêchée par les autorités préfectorales et autres ; ne devrait-elle pas être foule dispersée, “atomisée”, invisible tout en étant présente, de gens qui ne vont plus dans aucun lieu fréquenté autre que le lieu de leur travail, que les lieux où ils doivent se rendre par nécessité ; et démotivés, désenthousiasmés qu’ils dont devenus, dans ce monde, dans cet environnement se voulant compatible avec la présence du virus ?

    La foule, en somme, de ceux et de celles qui ne se mêlent plus à la foule des “on fait quand même contre mauvaise fortune le meilleur cœur possible” ?

     

  • Servitude

    Les deux visages de la servitude :

     

    - Celui d’une Grande Peur médiatisée, entretenue, embouclée jour et nuit, centrée autour d’un même démon exterminateur et excluant de la scène du monde tous les autres démons qui ensemble exterminent dix, cent fois plus d’humains chaque jour…

     

    - Celui des applications numériques, du sans contact, des Gafa, du tout-tout-tout de la vie quotidienne à portée de clic…

     

    Bienvenue dans le monde “post-deux-mille-vingtique” !

     

  • La cause principale du rebond de l'épidémie covid en France

    Ce que l’on observe depuis plusieurs jours en nombre de contaminations quotidiennes covid, de 7000 on passe à 10 000 puis 13 000 par jour – et combien dans une, deux, trois semaines – ainsi que pour le nombre croissant d’entrées en hospitalisations et en réanimation et en nombre de décès… A pour cause principale tous ces mouvements de population depuis le mois de juin, accentués au cours des mois de juillet et d’août, à l’occasion des congés d’été, vacances…

    Des flux de circulation de centaines de milliers de personnes d’abord dans le sens Nord Sud et des grandes villes dont Paris, Lyon, Bordeaux, vers les régions côtières d’Aquitaine, du Languedoc et du Sud Est méditérranéen, et ensuite dans le sens inverse au moment des retours…

    Des régions jusqu’alors moins visitées dans les années précédentes, en montagne, en zones rurales dotées de paysages et de sites attrayants, ont été également en cet été 2020, particulièrement prisées par bon nombre de citadins, et cela d’autant plus que le nombre de gens partant en vacances cette année a été plus conséquent en dépit de budgets “serrés”, tous ces gens ayant privilégié des séjours en France plutôt que dans d’autres pays Européens ou autres…

    Durant plus de deux mois et surtout de fin juillet à fin août, partout où la densité de population estivale a été importante, en des lieux très fréquentés plages, fêtes locales, centres commerciaux et de loisirs, terrasses de café et de restaurants, marchés, spectacles… Les gens, masqués sauf à table ou en terrasse de cafés mangeant, buvant ; se trouvaient proches les uns des autres et cela durant de longs moments…

    Ce sont tout d’abord les premières personnes infectées, souvent asymptomatiques, à partir de la mi juillet, qui ont propagé le virus, toutes ces personnes bien sûr au bout de trois semaines sont devenues “inoffensives” mais entre temps, les nouveaux infectés, plus nombreux, ont à leur tour propagé le virus, de telle sorte que l’on arrive aujourd’hui, courant septembre, après les retours de vacances à Paris et dans les grandes villes, à une propagation qui devient exponentielle…

    De cette observation ou de ce constat (mouvement de population dans un sens puis dans l’autre, et propagation du virus à la suite de ce mouvement de population), il ressort que les activités humaines voulues à tout prix “le plus normal possible” – pour l’économie, la vie sociale, les loisirs, le tourisme, la consommation - ne sont pas du tout compatibles avec la présence du virus… Et que “vouloir faire quand même au mieux pour sauvegarder ceci ou cela”, finalement, c’est peut-être pas la meilleure option…

    Il eût sans doute été préférable, après la levée du confinement général, de ne pas “ouvrir les vannes” de la “consommation touristique loisiresque” ! Mais bon, on avait été tellement limités et contraints, durant deux mois de confinement… !

     

  • Le store rit ...

    Et le store rit…

    C’est à dire qu’en s’abaissant ou en se relevant, le store émet un son qui ressemble à un rire…

    Le store “rit”… Mais aussi il geint… C’est à dire qu’il grince…

    Il est couvert, le store, d’un grand Tag en jolies couleurs…

    Il s’anime c’est à dire qu’il se gondole dans un mouvement de va et vient…

     

  • Production littéraire et artistique, et relation humaine

    Que ce soit sous un pseudo, un nom d’emprunt ou réel, et avec une photo ou un avatar – cela c’est le choix de chacun de s’exprimer sur la Toile - l'importance et la qualité des productions littéraires et artistiques, ainsi que des échanges les plus heureux ou les plus “constructifs” que l'on peut avoir entre internautes, auteurs de blogs et intervenants dans les réseaux sociaux, Facebook en particulier ... C’est cela l’essentiel, ce qui – peut-être – est à privilégier, plutôt que la question de savoir si oui ou non l’on s’exprime sous son nom réel, sous un nom d’emprunt ou sous un pseudo..

    Néanmoins, l'impact de la littérature et de l'art sur l'évolution de la société, de la civilisation, et par là même directement ou indirectement dans la vie des gens, dans la relation humaine, dans la pensée, dans les modes de vie, les comportements, les habitudes, ne pourra avoir une résultante significative, que dans la mesure où l'internet se fera vraiment le vecteur, le relais, le support, d'une communication partagée, comme le ferait par exemple, un cénacle, un groupe, un ensemble de personnes se rencontrant et menant une action dans les domaines de la culture et des activités humaines.... À condition cependant que, le cénacle, que le groupe, que l'ensemble de personnes ne soit pas une communauté centrée sur elle même, forte et figée sur ses convictions -et donc séparée ou déconnectée du monde qui l'entoure...

    Il y a -c'est ce que je ressens- comme une sorte -non pas vraiment de "frustration" mais de "regret ou de manque" à l'idée de nouer des relations d'amitié, vraiment d'amitié et durables, avec des personnes "à l'autre bout du monde" (ou même "pas si éloignées que cela par la distance), que, peut-être on ne rencontrera jamais, et dont ne sait pas finalement à quoi elles ressemblent physiquement, de visu, comme en face de soi à la terrasse d'un café, ou lors d'une rencontre organisée...

     

    Reste à savoir ce qui est le plus important (pour en revenir à la question de l’essentiel, entre la qualité de la production seule et la même qualité de la production mais identifiée et reconnaissable -c’est à dire de qui elle est ) :

    - La littérature, l'expression artistique, le talent, le "tableau" en somme dans toute sa beauté, dans ce qu'il représente…

    - Ou la relation humaine, le contact, l'échange, dans la rencontre, dans ce que l'on réalise ensemble dans une action que l'on mène (humanitaire, culturelle, artisanale, éducative etc.)...

    - Ou encore "les deux à la fois" , conjointement ou simultanément...

     

    ... L'on peut considérer (et s'en satisfaire) l'expression artistique, la poésie, la littérature, l'échange, le seul échange par l'idée exprimée, écrite... Essentiels, vraiment essentiels (et donc pouvant "se passer" du contact visuel ou de la rencontre réelle ou de savoir à quoi ressemble l'interlocuteur)... Oui... Si l'idée vient que l'internet peut se faire vecteur, relais, support, de ce qui existe déjà sans internet (et a toujours existé, et existera toujours)...  

     

     

  • La fourmilière

    ... Un jour, un galopin cruel et turbulent verse de l'essence sur une fourmilière d'un million de fourmis et met le feu d'un coup de briquet, à la fourmilière...

    Le million de fourmis est calciné.

    Quelques dizaines de fourmis ayant survécu, reconstruisent une fourmilière, cette fois, proche de la maison où habite le galopin avec ses parents, proche en particulier d'une pièce qui sert de resserre de réserves alimentaires.

    Sur des étagères sont entassés des paquets de sucre, de diverses céréales, entre autres denrées non périssables mais pouvant être visitées par de petits insectes, charançons, fourmis, etc. ...

    Au risque d'incendier la maison, le méchant et cruel galopin ne pourra pas brûler la fourmilière. Alors il videra sur sa surface pyramidale et en insistant sur les trous d'entrée, une grosse bombe d'insecticide afin de tuer les fourmis... Il utilisera le contenu d'au moins 3 bombes de 50 cl...

    Les fourmis seront presque toutes asphyxiées.

    Les fourmis survivantes reconstruisent une nouvelle fourmilière, cette fois... Dans "l'œil du cyclone" d'une énorme formation de ronces hautes de 2 mètres, un peu moins proche de la maison mais proche quand même…

     

    Interrompue, empêchée ou détruite, l’Œuvre – de la Vie – s’accomplira de nouveau…

     

     

  • Pseudos, avatars, nom d'emprunt ou réel, image de soi...

    Si une personne, ce qui est souvent le cas, sur des réseaux sociaux, sur des forums, s’exprime, publie ce qu’elle produit -image, photo et texte – sous un pseudo dans le genre de ceux que l’on voit habituellement sur les forums, et avec pour image la représentant, un avatar… Il n’en demeure pas moins que cette personne est un être humain réel… Sauf bien sûr si derrière un pseudo et un avatar il y aurait une intelligence artificielle, un robot créé de toutes pièces par des algorithmes, un robot, donc, qui jouerait le rôle de l’interlocuteur qui “conviendrait” en fonction du “profil” de l’intervenant membre d’un forum, auteur de sa page Facebook…

    En somme très souvent c’est bien un humain l’interlocuteur en présence, avec lequel on échange… Mais un humain cependant, dont ne sait à quoi il ressemble. On sait juste qu’il s’appelle “Petite Fleur” ou “Victauruguaux” ou “Maminette”…

    C’est un peu – si la comparaison est possible – “comme un mur avec un dessin dessus qui parlerait” (ou qui plus exactement “écri-parlerait”)…

    L’idée selon laquelle un pseudo et un avatar garantirait l’anonymat (un anonymat qui n’est pas forcément souhaité mais plutôt recommandé ou conseillé et qui est considéré comme étant “normal” ou “consensuel” notamment dans les forums)… Ne me paraît pas “recevable” du fait qu’au moment de l’inscription à un forum, à l’entrée sur un réseau social – Facebook, Twitter ;il faut bien définir un “profil” sur la base de données réelles : son nom, son prénom, son activité, son adresse courriel, son numéro de téléphone portable… Sans compter l’adresse IP qui identifie, situe…

    Sur un forum ou sur un réseau social, quand on retrouve assez souvent les mêmes interlocuteurs que l’on pourrait considérer comme étant des amis, et cela depuis déjà un certain temps, “très franchement” dis-je, “Maminette, Petite Fleur, Victauruguaux”… ça fait “surréaliste” ! Ou ça fait drôle… C’est du moins ce que je ressens…

    Reste la possibilité, la liberté, le choix, de se produire, de s’exprimer, de publier, sous son véritable nom et prénom, et avec son vrai visage…

    Ou, sous un pseudonyme plutôt qu’un pseudo, un pseudonyme étant un nom que l’on prend, qui remplace le nom selon l’état civil mais étant tacitement associé au nom état civil… (Par exemple Voltaire pour Jean Marie Arouet, ou Molière pour Jean Baptiste Poquelin)… Alors qu’un pseudo n’est rien d’autre qu’une dénomination que l’on se choisit, en général assez courte, plus ou moins humoristique ou en rapport avec un trait de caractère…

    Le vrai visage c’est celui apparaissant sur une photo que l’on a prise ou fait prendre, de soi… Le visage seul, ou la silhouette entière, ou le visage et le buste…

    Encore faut-il – de préférence si possible – que la photo de soi que l’on présente sur un forum ou sur un réseau social, puisse “refléter” au mieux l’être que l’on est… Et il y a ce qu’une photo ne pourra jamais révéler, faire connaître : c’est le regard, le regard tel que l’on le percevrait si l’on avait la personne en face de soi…

    Il faudrait alors à la photo prise de soi, plus que de la seule technique photographique, pour reproduire le regard… C’est à dire une “conscience aiguë” de l’existence de soi se fondant en grande partie sur une “conscience aiguë” de l’existence de l’autre… Entrant dans la manière, dans l’art, de prendre la photo…

    Avec la seule conscience de l’existence de soi sans la conscience de l’existence de l’autre, que l’on le veuille ou non, l’on reste dans l’ostentatoire même s’il y a dans l’ostentatoire une part de communicativité, de sincérité…

    À défaut d’une photo de soi qui refléterait au mieux l’être que l’on est, et à plus forte raison avec le regard… Une “miniature” peut être pour le moins, relativement représentative…

     

     

  • Champ ou espace de propagation du covid

    Une question me vient à l’esprit :

    Si le champ ou l’espace de propagation du virus est très vaste, dans une sphère publique très étendue, donc en lieu clos ou en extérieur partout où des gens sont nombreux et relativement proches les uns des autres, alors la contamination s’établit rapidement, exponentiellement et dans un temps réduit – et non pas progressivement et régulièrement, comme lorsque le virus rencontre les obstacles l’empêchant de progresser aussi vite…

    Dans une propagation rapide et exponentielle touchant des centaines de milliers de personnes en quelques semaines, deux ou trois mois, il arrive un moment où, à force d’infecter de plus en plus de gens, le virus ne trouve plus l’environnement qui lui est nécessaire pour la poursuite de sa progression… Mais le nombre de personnes infectées étant très important, le nombre de formes graves de la maladie est aussi très important, ainsi que le nombre de morts ( en effet 1% de plusieurs millions avec des formes graves et des morts, cela fait bien plus de gens gravement malades que 1% de seulement plusieurs centaines de milliers )…

    La question qui me vient à l’esprit c’est de savoir si, avec une réduction de la propagation dans l’espace public, par mise en place d’obstacles faisant barrière, le virus alors n’aurait d’autre possibilité pour continuer sa progression, que des espaces limités tels que des intérieurs de maisons, d’appartements, de logements, des endroits où les gens vivent dans une certaine intimité, en se rencontrant entre amis, en famille, en réunions d’associations, à la terrasse d’un bar ou d’un restaurant, dans une salle de spectacle…

    Autrement dit : plus le champ ou l’espace public se rétrécit du fait des mesures prises pour empêcher la propagation du virus, et plus le virus pour se propager, devra nécessairement, “prendre la voie” de l’espace privé, là où il rencontrera moins d’obstacles voire aucun obstacle…

    C’est juste une question qui me vient à l’esprit…

    Avant que des mesures de restriction limitation soient prises dans des villes telles que Bordeaux et Marseille, applicables à partir de tel jour précis, déjà des centaines de personnes dans ces deux villes se trouvaient contaminées, porteuses du virus, depuis plusieurs jours, continuent de l’être encore après le jour des prises de mesures, et vont donc infecter forcément d’autres personnes autour d’elles, dont leurs proches et amis… Et c’est vraisemblablement la raison pour laquelle d’ici quelques semaines en octobre, novembre, le nombre de malades toutes formes de bénigne à grave ou très grave, augmentera…

     

  • Covid 19, que faire ?

    https://drphilbe.blogspot.com/2020/08/coronavirus.html?fbclid=IwAR3vSPL97Agpxb7sl_Qbtaj-siR-09FfpzS9Coac8EiFgcs7PEiq_iyCP5U

     

     

    C’est, de tout ce dont j’ai pu avoir connaissance jusqu’alors, l’étude qui m’a paru la plus sérieuse, la mieux fondée et qui je pense, se situe au delà des considérations personnelles -dans un sens ou dans un autre (pour ou contre telle ou telle mesure prise)…

    Les modes de transmission du virus en effet, dans cette étude, sont bien expliqués…

    Ce qu’il en ressort tient de toute évidence à la distanciation entre les personnes.

    Dans un lieu très fréquenté si l’une de ces personnes, seulement une, est porteuse du virus et en même temps d’une charge virale, c’est le rapport entre la quantité de charge virale émise et reçue ; et ce qui fait barrière à l’émission comme à la réception de cette charge virale ; qui détermine le degré de la contamination … Autrement dit, plus la charge virale est importante, et plus la barrière doit être efficace…

    La distanciation entre personnes, telle qu’elle devrait être pratiquée, n’est pas compatible avec ce qui est espéré ou souhaité -ou voulu à tout prix être maintenu, dans la vie sociale, dans les activités humaines, dans le travail, dans l’économie, dans les relations…

    À vouloir rendre compatible la vie sociale et économique avec la présence du virus, c’est prolonger d’autant plus longtemps la présence du virus sans faire retrouver à la vie sociale et économique ce qu’elle était avant. Cela revient à continuer de rouler en voiture ou en vélo avec un pneu à moitié gonflé…

    À vouloir absolument rendre compatible la vie sociale et économique avec la présence du virus, cela revient à faire de la vie quotidienne pour la plupart des gens, un “parcours du combattant” avec tout ce que cela implique de difficultés, d’interdictions, d’incohérences, de restrictions, de soumission, de désobéissance, de contestations, de présence policière avec des contrôles, des mesures coercitives telles que des interpellations et des amendes (ce qui est insupportable)…

    D’où la question essentielle qui se pose, étant celle du choix de comportement dans des situations particulières, dans la responsabilité, dans la réflexion, de chacun…

    Se rendre ou ne pas se rendre à tel endroit, fréquenté, à telle manifestation, à tel spectacle, à telle réunion familiale ou autre…

    Il est évident, par exemple, qu’autour d’une table dans un restaurant où l’on est plusieurs personnes assises les unes à côté des autres et face à face à moins d’un mètre, durant le temps de boire, manger, s’exprimer, les barrières de protection sont quasiment absentes…

    C’est exactement la même chose dans des salles de spectacle, de réunions, de conférences, où les gens sont assis, masqués mais proches les uns des autres…

    Il y a sans doute une tendance assez marquée à croire que le masque suffit pour protéger les autres autour de soi…

    Interdire, restreindre, obliger, punir, contrôler, tout cela dans le cadre de la gestion de la pandémie de covid, implique une mobilisation et une présence policière si importante, si preignante et si coercitive, et si insupportable pour les citoyens, qu’elle ne peut plus alors, cette police assumer pleinement son rôle premier, celui de protéger la population contre la délinquance, les violences, les vols, les viols et les crimes…

    Interdire par exemple les réunions privées entre amis ou en famille : comment alors vérifier, contrôler, par quels moyens, avec quels effectifs ?

     

  • L'impact du masque dans la vie sociale

    Masque

    C’est le signe le plus évident, que le monde dans lequel nous vivons depuis la pandémie de covid, n’est plus le même qu’auparavant…

    Le masque…

    L’équivalent, en impact sur la société, plus précisément et généralisé dans la quasi totalité des pays du monde, sur la vie économique et sociale, sur l’activité humaine notamment dans les échanges ( échanges d’idées, de produits de consommation d’un lieu à un autre avec les transports ), sur la transmission des savoirs par l’Éducation, sur la vision que chacun peut se faire du monde entre d’une part une vision “collectiviste” ou d’autre part une vision “individualiste” avec toutes les nuances ou différences dans chacune de ces deux visions…

    L’équivalent, en impact, de ce que fut pour le monde, la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, suivi de l’effondrement du système ou régime communiste de la Russie Soviétique et de ses “alliés”, de la fin de la séparation entre “deux blocs” politiques et économiques… Et de l’émergence d’un monde “globalisé” de type “consumériste”…

    Avant le début de la pandémie de covid, déjà toute une partie du monde, la partie extrême orientale avec les pays du Sud Est Asiatique et le Japon, vivait au quotidien dans les lieux publics, dans les trains, les bus, les métros, dans les marchés, dans la rue, visage masqué…

    Et depuis l’année 2020, ce sont à présent tous les pays du monde – ou presque – où l’on vit au quotidien, visage masqué… Un peu moins voire peu, cependant, dans des pays du Nord de l’Europe où la “culture de la relation humaine” n’est pas la même qu’ailleurs en Europe – et à plus forte raison en Asie - ( j’en ai fait l’expérience en 2009 lorsque j’ai passé 3 jours en Suède et 34 jours en Norvège)…

    Un monde où l’on vit désormais visage masqué… Ce qui avant 2020 dans un monde de culture et de civilisation “occidentalisée” dont l’origine se situe à l’époque de l’antiquité Gréco romaine ; était impensable, inimaginable…

    Du coup la relation humaine, dans les comportements, dans les échanges, dans les rapports de communication ; tant dans l’intimité qu’en public et donc en contact avec tout un chacun autour de soi ; la relation humaine est “à ré-inventer”… Ou… “à retrouver autrement que de la manière où jusqu’alors on avait essayé de la retrouver”…

    Une “gageure”… Presque…

     

    J’ai eu connaissance de ceci : https://trustmyscience.com/dispositif-permet-voir-objets-caches-par-surfaces-nuages-brouillard/

     

    Un système permettant de reconstituer ce qui est caché derrière un brouillard épais, ou même derrière une surface, un objet fait de matière…

    De là à voir le bas du visage d’une personne masquée…

    Mais… Sans avoir retrouvé – ou ré- inventé – la relation humaine dans son sens naturel et intemporel… “ça changera pas grand’chose le dispositif là !” …

     

     

  • Incendies à répétition

    Les gigantesques incendies qui ont ravagé l’Australie et anéanti 1 milliard d’animaux, d’octobre 2019 à février 2020 ; qui en cette fin d’été ravagent tout l’ouest des USA depuis le Canada jusqu’en Californie, ainsi que tous les autres en Grèce, dans le sud est de la France, et depuis 2 ans en Amazonie Brésilienne sur des milliers de kilomètres carrés… Toutes ces successions d’incendies qui ont détruit en quelques années environ 30% de toute la couverture végétale et arboricole de la planète… Sont déjà l’une des causes d’une extinction massive de vie animale toutes espèces confondues jusqu’aux insectes et aux oiseaux et petits mammifères, avec l’industrialisation à grande échelle, la surexploitation des sols, la progression des zones d’urbanisation et donc des surfaces désormais occupées par les réseaux routiers, les parkings, les zones commerciales… Sans compter les pesticides, défoliants, et autres produits dangereux utilisés dans l’agriculture et dans l’industrie de productivité…

    Que les “anti alarmistes” se taisent et arrêtent de s’évertuer à convaincre les gens de la pertinence d’un soit disant “consumérisme dans un développement durable” auquel il faut adhérer et qui, toujours soit disant, contribuera au progrès, maintiendra la civilisation etc. … et autres “leçons de morale” !

    Le jour où ça ira très mal, vraiment très mal pour notre civilisation, que 90% des espèces animales auront disparu, que notre planète n’en pourra plus et que des réactions catastrophes en chaîne se produiront simultanément ; les “anti alarmistes”, les “bobos” du consumérisme et de la promotion d’un individualisme de développement personnel au détriment de l’environnement et des autres humains en particulier les démunis… Eux aussi, “mourront comme des mouches” !

     

    500 000 personnes évacuées dans l’Oregon, un état Américain situé au Nord Ouest, côte Pacifique, soit 12% de la population de cet état dont cinq villes sont en grande partie détruites, brûlées…

    Il est difficile d’imaginer comment une organisation, ou une gestion efficace, de l’évacuation d’une telle ampleur en nombre de gens, peut être réalisée, notamment en ce qui concerne l’hébergement, le ravitaillement de 500 000 personnes : où, comment, dans quelles conditions ? Sous des tentes? Dans de vastes camps aménagés, comme pour des réfugiés de zones de guerre et de bombardements? De manière à ce que toute cette population soit suffisamment éloignée en distance, des feux qui progressent à grande vitesse, poussés par les vents…

    C’est pire que ce que l’on a vu en Australie en janvier et février cette année 2020, en conséquence pour des populations vivant dans des zones urbaines…

    De telles évacuations d’autant de centaines de milliers d’habitants, dans des conditions d’organisation et de gestion difficiles voire chaotiques par les pouvoirs publics, ressemblant à d’immenses camps de réfugiés de guerres, risquent d’être une réalité dans le monde de demain, en plein 21 ème siècle… Dans une conjonction d’événements catastrophiques liés à des calamités climatiques de grande ampleur touchant des régions entières, plusieurs pays les uns à côté des autres… Sans compter le risque d’accident industriel ou nucléaire…

     

     

    L’on s’attendrait de ma part, du moins pour celles et ceux d’entre vous qui me connaissent, à “autre chose” que la seule relation écrite d’un tel constat avec l’expression de la pensée qui s’en dégage… C’est à dire, plutôt, à de la compassion, à des mots de soutien pour tous ces gens évacués, aux victimes et à leurs familles…

    C’est bien le cas… Mais je ne l’exprime pas comme je le devrais… Les mots en effet, sont impuissants ou difficiles à trouver en face d’un drame d’une telle ampleur, qui affecte des êtres humains, mes semblables en somme…

    C’est toute la question de la “finalité” de tout ce que l’on peut exprimer, de ce à quoi l’on passe sa vie en occupations pour notre “développement personnel”… Ou soit disant pour “faire quelque chose sur cette Terre qui ait un impact perceptible”…

    Les “soldats du feu” (les pompiers), les médecins, les sauveteurs, les infirmiers, les “humanitaires” en mission sur place – et on peut dire aussi, les pouvoirs publics, les scientifiques, les chercheurs, les gens qui ont les connaissances et le savoir faire, qui ont de l’influence et agissent… Eux, font réellement “quelque chose sur cette Terre qui a un impact perceptible”…

    Là où il n’y a que des mots, des idées, de l’émotion, des kilomètres d’écriture sur des réseaux sociaux dans un sens ou dans un autre ; là où il n’y a – quand ça arrive – que des “monuments de littérature”… Cela ne fait pas avancer les affaires des humains… Sauf peut-être des comportements que l’on a plutôt que d’autres, ou des actions que l’on mène seul ou avec des gens…