Articles de yugcib

  • Fin du moteur thermique en 2035 ?

    … L’interdiction à la vente – en France et dans l’ Union Eurpéenne – en 2035, des véhicules automobiles thermiques (essence, diesel, biocarburant) étant prévue, planifiée…

    Qu’en sera-t-il alors pour les millions de camions de fort tonnage, pour les avions de passagers et de fret, pour les cargos transportant des centaines de containers sur les océans ?

    Quand on sait qu’une voiture de modeste taille et puissance doit être dotée d’une batterie d’un minimum de 160 kg – jusqu’à plus de 300 pour une voiture puissante – et qu’un semi remorque ou un camion de 38 tonnes doit être doté d’une batterie d’au moins deux tonnes… L’ on imagine la quantité « phénoménale » de minéraux à extraire du sous-sol de notre planète – en des lieux et sites d’exploitation limités et épars – pour faire tout rouler, voler et voguer, à l’électricité – avec des batteries nécéssitant l’emploi de ces « métaux dits rares »…

    Il y a bien là une disproportion manifeste et évidente entre le gigantisme démesuré des véhicules (autos, camions, navires de transport, avions) dans le monde tous pays confondus, et la quantité exploitable des gisements de minéraux dans le sous-sol de notre planète, forcément limitée…

    Peut-être… (l’on peut « tout espérer » de l’évolution de la Science et de la Technologie) que, au siècle prochain sinon dans la seconde moitié du 21ème siècle, l’on parviendra, par des sortes de « centrales satellites » en orbite autour de la Terre, à capter l’énergie produite dans le cosmos (énergie venue des étoiles proches, déjà du soleil) et à transformer cette énergie « inépuisable » en énergie électrique transportable par « centrales relais » puis par centrales construites sur la Terre afin d’ alimenter en énergie électrique tout ce qui roule, qui vole, qui vogue…

    Une « manne » d’ une « toute autre dimension » que celle, actuelle, pour les Lobby’s et Consortiums de l’ Energie dominants sur le Marché !… Et pour les quelques futurs deux cents millions de milliardaires qui eux, « ne passeront pas par des touropérators pour leurs voyages dans l’Espace » ! Ce qui n’empêchera pas pour autant dix milliards d’humains connectés, de se servir de smartphones à écran holographique trois dimensions, pour échanger, partager, diffuser sur les réseaux sociaux dont les noms sont à inventer : de nouveaux « TikTok » et « Facebook » et « Instagram » ultra sophistiqués - effets-spécialisés » !

     

     

  • L'humour... Et le pardon

    … L’ humour le plus noir, le plus dérangeant, le plus iconoclaste, ne répandant pas le sang, ne demeurant que du verbe – ou du dessin – est cependant une arme à double tranchant dans la mesure où d’un côté, il expurge la violence mais où de l’ autre côté il incite à la violence…

    C’est – peut-être – une question de degré dans la noirceur, dans l’insolence, dans ce qui dérange… Qui contribue à expurger la violence : un tel degré atteint qu’il devient impossible d’accomplir le geste qui tue…

    Mais le risque d’incitation à la violence existant toujours, faut-il pour autant bannir, condamner ou empêcher d’être l’humour le plus noir, le plus dérangeant, le plus iconoclaste ?

     

    De même le pardon est une arme à double tranchant contre la perpétuation sans fin de la violence, dans la mesure où d’un côté le pardon peut contribuer à réduire la violence – comme s’ il « remettait les compteurs à zéro » façon Nelson Mandela par exemple – mais où de l’autre côté le pardon provoque, exacerbe et amplifie la violence…

    C’est peut-être là aussi, une question de degré atteint dans le pardon : un tel degré qu’il devient impossible d’accomplir le geste vengeur et meurtrier…

    Le risque encouru qu’il a à pardonner existant toujours, faut-il pour autant qualifier le pardon de faiblesse dangereuse et coupable ?

     

  • Liberté d' expression menacée, mais laquelle ?

    … Samedi 4 mai 2024 sur France Inter entre midi et 13h, lors de l’entretien duel Natacha Polony et Gilles Finchelstein, fut évoqué TIKTOK, une application pour smartphone créée en septembre 2016 éditée par le géant Chinois ByteDance, plateforme de contenus d’actualités personnalisées…

    À l’origine, TIKTOK était dédié à la création et au partage de courtes vidéos musicales et danse.

    Jusqu’à lété 2018 TIKTOK voisinait avec Musical.Ly, application de type Karaoké très populaire chez les ados, cette application ayant disparu des smartphones le 2 août 2018 pour laisser la place à TIKTOK.

     

    Les utilisateurs – le plus souvent des adolescents, de jeunes adultes de moins de 30 ans, mais aussi des pré-adolescents voire des enfants de 8, 9 et 10ans – sont de plus en plus nombreux à s’exprimer, à se produire sur ce réseau social qu’est TIKTOK en se filmant et se « selfiant », reprenant « en boucle » des chansons récentes à succès (de saison) ou réalisant des « chorégraphies » personnelles, et cela sur des modèles ou « effets spéciaux » proposés par l’application.

     

    Ce sont donc, ces « productions » personnelles affichées, mises en ligne, partagées et relayées avec le plus de «likes » possible, pour l’essentiel, des « créations » de « comédie de premier niveau », où mode, apparence, mise en avant de soi, exhaltation de la beauté selon des critères ayant cours, et… (il faut le dire) sexualité exacerbée, d’autant plus que des mineurs s’adonnent à ces « créations » et « productions »…

     

     

    Il « serait question » (mais rien n’est moins sûr) que TIKTOK en France notamment et peut-être dans d’autres pays Européens, serait par décision gouvernementale ( Exécutif et Assemblée Législative) évincé des réseaux sociaux, tout comme cela est prévu aux USA si ce réseau social ne coupe pas ses liens avec ByteDance et la Chine.

     

    Il faut dire que TIKTOK est devenu actuellement – par rapport à sa vocation d’origine – une sorte d’amalgame entre Facebook et Instagram en ce sens, que, tout comme sur Facebook et sur Instagram, l’ on peut aussi poster des « scoops du jour », des propos de toutes sortes pouvant « faire sensation » ou même des propos haineux, racistes, stigmatisant des personnes en particulier, où l’on peut exposer sa vie privée, ses proches notamment… La grande différence par rapport à Facebook étant que sur TIKTOK et sur Instagram, c’est le texte court (quelques lignes) qui est privilégié, avec l’image, la séquence vidéo…

    Ainsi « l’on ne doit pas trouver beaucoup d’artistes, d’écrivains, de penseurs, de développements « élaborés » de thèmes d’actualité, sur TIKTOK et sur Instagram, comme cela peut être le cas sur Facebook…

    Autrement dit TIKTOK est un « univers de communication et de production » de banalités de la vie quotidienne, de médiocrité d’expression, de relation et d’échange où ce qui est ressenti comme « créatif » ou « original, personnel » est en fait soutenu par la technologie des effets spéciaux…

     

    Si TIKTOK devait être évincé des réseaux sociaux, cela ne serait à mon sens qu’un « coup de canif » porté à la liberté d’expression.

    Or dans un pays « démocratique » - ou se réclamant démocratique – ce qui restreint ou limite la liberté d’expression, n’est jamais que « coup de canif » porté à la liberté d’expression… Ce qui n’est point le cas dans les pays totalitaires anti démocratiques où « l’on coupe carrément la tête », où l’on emprisonne, attente à la vie, censure les écrivains, les penseurs contestataires ou opposés à l’ordre dominant…

    « Quelques coups de canif » portés à la liberté d’expression ne porte pas vraiment atteinte à la liberté d’expression dans le plein sens du terme…

     

    J’imagine… la tête que ferait « Ursula », la fille d’une de mes connaissances, « scotchée » à son smartphone plus de quatre heures par jour, si elle ne pouvait plus partager avec ses 50 copines, ses « élucubrations dansolotantes » et ses « scoops du jour », TikTok ayant été évincé des réseaux sociaux ! Ça me ferait une belle jambe ! Bon c’est vrai, il resterait Instagram…

     

     

  • Quelle Palestine en tant qu'état ?

    … Dans les campus et universités américaines, à Science Po et dans les universités Françaises et Européennes ; où une partie des étudiants soutient les palestiniens et affiche « Gaza on est avec toi », ces mêmes étudiants – ainsi que les gouvernements et les partis politiques favorables à la « solution à deux états » (Israël/Palestine) – s’interrogent-ils sur ce que serait un état palestinien ?

    Comment et avec qui cet état palestinien, s’il était défini, créé, reconnu, serait-il gouverné ? Et avec quel financement, quelles ressources d’ordre économique et de marché ? Y-a-t-il dans une palestine actuellement inexistante en tant qu’état, des puissances industrielles et agricoles, enfin tout ce qui fait exister en tant qu’acteur sur le marché (importation, exportation de produits de consommation, d’équipements) un pays et permet à ce pays de « vivre par lui-même » ?

    Dans « l’état actuel des choses » il est clair que la bande de Gaza et que les territoires de Cisjordnie administrés civilement et militairement par l’Autorité Palestinienne, se trouvent sous la domination d’un gouvernement du Hamas et d’Islamistes, hostile à Israël et souhaitant la disparition d’Israël.

    Alors, une palestine en tant qu’état défini, créé et reconnu, mais entièrement sous la domination d’ un gouvernement islamiste et guerrier (en fait une dictature au sens propre du terme) n’est absolument pas la « solution » ! Et l’on comprend qu’Israël ne veuille pas d’une telle palestine ! (même l’Isralélien modéré qui n’est pas un « va-t-en-guerre »)…

    Une palestine en tant qu’état souverain et indépendant oui, mais démocratique, républicain, et non sous la domination d’un gouvernement Islamiste Hamas ou autre. C’est cela, sur quoi un palestinien devrait se battre, pour éliminer le Hamas et se doter d’un gouvernement démocratique ; c’est une telle palestine, démocratique, républicaine et sans islamistes dominants et guerriers, qu’il « faudrait soutenir » ! Et non pas une palestine du Hamas !

    Reste ce qui permet à un pays d’exister économiquement, avec ses ressources, son financement lui permettant de fonctionner… Et qui « aiderait » un état palestinien enfin instauré et reconnu, sinon l’Iran, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats, et peut-être la Chine ou la Russie… Ainsi que les pays « anti occidentaux » ? ( lesquels pays d’ailleurs, soutiennent ou sont du côté du Hamas ou ne considèrent pas le Hamas comme une organisation terroriste)…

     

    … Certes, 35000 morts Gazaouis depuis le 7 octobre 2023 « ce n’est pas rien » … Notamment lorsque défilent sur les écrans des télévisions ces images de dévastations à grande échelle (à perte de vue)…

    Mais que dire, alors, des victimes Ukrainiennes – militaires et civiles – sans doute dix fois plus nombreuses qu’à Gaza, depuis le 24 février 2022, de la barbarie et des « crimes de guerre » de l’ armée Russe, des destructions de villes dont il ne reste, comme à Gaza, que des ruines ?

    Que dire des quelque 380 000 victimes dont plus de la moitié sont des civils, dont 15 000 enfants ayant péri dans les bombardements ainsi que par malnutrition (famine) au Yémen en huit années de guerre ?

    Que dire du million de Ouïghours internés dans des « camps de rééducation » par les Chinois, et des milliers de personnes dans le Xinjiang, « disparues » ?

    Que dire des conflits armés qui, depuis plusieurs années, sévissent et font de nombreuses victimes dont des enfants, déplacent des populations, au Burkina Faso, en Somalie, au Soudan, en Birmanie, au Nigeria, en Syrie ?

    Pourquoi dans les campus américains, dans les universités françaises et européennes, pourquoi une partie des populations des pays du monde occidental, pourquoi ne se mobiliserait -on pas AUSSI, contre tout ce que subissent les populations Ukrainienne, Ouïghoures, Birmanes, Yéménite, Somalienne, Soudanaises, Syriennes … ?

    Déjà, au moins, des manifestations de masse devant les ambassades des pays dont les gouvernements et les armées massacrent des civils, dont des enfants…

    Si dans le conflit entre Israël et le Hamas (avec le Hezbollah et l’Iran derrière), le Hamas à Gaza et dans les enclaves palestiniennes de Cisjordanie est un problème, Benyamin Netanyaou aussi et tout autant, est un problème… (D’ailleurs il sait bien, Benyamin Netanyaou, qu’il ne peut rester au pouvoir que tant que durera la guerre)…

    Et les colons grands propriétaires installés en territoire palestinien en Cisjordanie, soutenus par l’armée de Benyamin Netanyaou, avant d’être Juifs, sont d’abord – et ça ne date pas d’ hier – des colonisateurs, des dominants, au même titre que tous les autres potentats et grands propriétaires de par le monde, d’aujourd’hui et d’hier, qu’ils soient Blancs, Noirs, Jaunes, Chétiens, Musulmans ou Juifs…

     

     

  • Analogie et différence dans les impérialismes

    … Les impérialismes Portugais, Espagnol, Anglais, Français, Néerlandais, Belge, Allemand… Depuis le XV ème siècle et jusqu’à l’époque de la décolonisation 1950-1960 ;

    ainsi que les impérialismes Aztèques puis Mongols, puis Grecs et Romains, très antérieurs à ceux des pays européens, et ensuite des Arabes en Afrique (Egypte et côte orientale de l’Afrique) avant les Portugais, ont, tous ces impérialismes en commun, la conquête par la force des armes, par leur « vision du monde » fondée sur la croyance religieuse et la supériorité de leur culture, de l’idée qu’ils se faisaient de l’organisation sociale, de leur tendance à croire qu’ils comprenaient le monde alors que les « autres » en étaient selon eux incapables ou très éloignés, ou encore conditionnés par leurs interprétations sous forme d’images et de légendes, de l’origine du monde…

    La croyance religieuse étant pour les Européens la chrétienté – principalement catholique- et pour les Arabes l’Islam, fondant ainsi la «  vision du monde » des uns, les Européens, et des autres, les Arabes…

     

    Quant aux Aztèques et aux Mongols, et aux Romains, c’ était pour l’ essentiel la conquête de nouveaux territoires, la recherche de pouvoir et de richesse, les principales motivations…

    Voilà donc pour tous les impérialismes de l’Histoire, l’analogie ; même si pour les Européens et pour les Arabes la croyance religieuse était l’une des premières motivations…

     

    Mais là où réside une grande différence entre les impérialismes européens et les impérialismes Aztèques, Mongols, Grecs, Romains, Arabes… C’est que les Européens lors de leurs grandes expéditions terrestres (vers les pays d’orient en traversant le continent Eurasiatique) ou maritimes (en traversant les océans vers l’Amérique, ou en contournant l’Afrique par le sud vers l’Inde, l’Asie, les îles du Pacifique), ont amené avec eux dans leurs expéditions, des savants, des chercheurs ; et cela dans le souhait de découvrir le monde, d’acquérir des savoirs… Ce que n’ont pas fait les autres conquérants Aztèques, Mongols, Romains, Arabes ou autres, de par le monde… Ou s’il l’ont fait, ce fut très « accessoirement » et lié à la conquête par la force des armes… Autrement dit dans un autre but que celui de la « connaissance pure »…

     

    De surcroît, seuls les Européens (à l’origine au XV ème siècle les Portugais et ensuite aux XVI, XVII, XVIII ème siècles, les Anglais, les Français et les Néerlandais) ont construit de grands navires ayant la capacité de traverser des océans sur de grandes distances ; tous les autres, hors Europe, à l’exception des Vikings de Scandinavie qui ont débarqué en Amérique du Nord (dans les années 978/982 ) et des marins de Néchao en circumnavigation autour de l’Afrique sur l’initiative du Pharaon Egyptien Nékao II à la fin du 7ème siècle avant JC… Ne se sont aventurés en haute mer qu’à une distance inférieure à quelques centaines de kilomètres des rivages, avec des embarcations certes très bien conçues mais sans possibilité de traverser des océans sur des milliers de kilomètres…

    En effet, pour construire de très grands navires, il faut beaucoup de bois, et donc, que les pays de construction de grands navires soient des pays forestiers (les pays européens proches de l’océan dont le Portugal au XV ème siècle, la France et l’Angleterre)…

     

    La conclusion qui s’impose dans tout cela, c’est que les Blancs Européens n’ont pas loin s’en faut, à eux seuls, le monopole de la colonisation, de la conquête par la force des armes, de la prépondérance de leur vision du monde et de leur organisation de la société, du « bien fondé » de leur croyance religieuse… Et que les « autres » hors Europe, ont commencé bien avant les Européens, à guerroyer, à conquérir, à soumettre des peuples, à dominer par la force des armes et de la « propagande »… Et que « personne, absolument personne sur cette planète, n’a de leçon de morale à donner à qui que ce soit » !

     

    C’est la raison pour laquelle le « passé colonial et dominateur – et esclavagiste- des Blancs Européens du 16ème au 20ème siècle, et des Américains (USA) issus de pays d’ Europe du 17ème au 20ème siècle, est une « idéologie » inacceptable (même si ce fut une réalité) de la part des « anti occidentaux » qui ont à leur manière eux aussi, un « passé tout autant colonial, esclavagiste et dominateur » dans les parties du monde, en Afrique, en Asie, où ils ont conquis et guerroyé, et soumis des peuples…

     

     

  • Eglises, cathédrales et leurs bâtisseurs

    …Si je suis fâché avec la religion – toutes les religions et, « par extension » avec aussi toute ce qui se rapporte à l’horoscope, à l’ésotérisme, aux « sciences occultes » et autres « sorcelleries »… Il n’en demeure pas moins que j’entre dans les églises, pour la beauté des vitraux, des tableaux réalisés par les artistes peintres, de l’architecture, et certainement parce que les édifices religieux, chrétiens ou autres, notamment nos grandes cathédrales, en France et en Europe, font partie intégrante de notre patrimoine architectural et culturel, et qu’en ce sens, la « dimension purement religieuse » n’entre pas dans mon « intériorité » si je puis dire…

    Une église, et sans doute plus particulièrement, une « petite » église, de village, est aussi pour le non croyant que je suis, un lieu de « recueillement » (de pensée, de méditation et de réflexion dans le silence, et, en même temps où vient à la mémoire le souvenir de personnes disparues que l’on a connues et aimées)…

    Fâché avec la religion, oui, mais cela ne m’empêche pas d’assister à des cérémonies de mariage, d’enterrement – puisqu’aussi bien de nos jours que par le passé, par « tradition ancestrale » presque tout le monde dans le monde de la chrétienté, se marie et s’enterre à l’église (je fais exception à cette « règle »)…

    Les églises, et en particulier les grandes cathédrales, me font penser aux bâtisseurs, aux manouvriers qui ont péri, nombreux il faut dire par le passé, lors d’accidents dans la réalisation des travaux.

    D’ailleurs – soit dit en passant – dans mes travaux et recherche en généalogie, je ne manque jamais lorsque je l’apprends à la vue du document d’archive découvert, de mentionner cette profession ou état si l’on veut : manouvrier ou cultivateur, qui fut en effet, bien souvent aux 17ème, 18ème et 19ème siècle, l’état de bien de personnes… Un état, manouvrier ou cultivateur, pour lequel j’ai une très grande considération…

    Toujours « soit dit en passant »… Les intellectuels de Gauche et de droite classique, mais aussi beaucoup de gens imbus de leurs « certitudes confortables », de ce qu’ils possèdent, soucieux de leur apparence, de leur visibilité et attachés à tout ce qui les conforte… Se sont détournés du peuple, des gens qui exercent des activités jugées « peu valorisantes »… Ce qui « explique » - en partie – la montée du Rassemblement National – ex Front National » lequel RN prétend « redonner l’argent et la dignité, et la reconnaissance, aux gens du peuple », mais lorsque ce parti sera au pouvoir, aura lui aussi ses élites, ses privilégiés, et sera « bien du côté du manche » (des grands patrons, des grands propriétaires)…

     

     

  • Une personne d'une très grande bonté qui disparaît, c'est plus terrible qu'une bibliothèque qui brûle

    … De toutes les qualités humaines, celle qui m’interpelle, m’ émerveille le plus et pour laquelle j’ ai la plus grande considération – pour ne pas dire une vénération – c’est la bonté, une bonté associée à de l’humilité, mais une bonté qui « ne se laisse pas pour autant marcher sur les pieds » et qui est la marque d’une personne d’une grande dignité et en même temps qui ne se laisse pas circonvenir, abuser… Quoique ces personnes là, aussi bonnes, humbles et dévouées qu’elles sont, lorsqu’ elles sont attaquées, critiquées, déconsidérées, et que l’on profite un peu trop d’ elles, se défendent assez mal…

     

    Demeurant souvent à l’écart dans les réunions familiales et autres, ne se mettant jamais en avant, elles ne sont tout bonnement, parfois, pas invitées (oubliées) lors d’ événements familiaux… Alors même que pour rendre service, par exemple garder de jeunes enfants, ou encore pour leur demander de l’argent, là, elles sont sollicitées et mises à contribution par leurs proches, amis, connaissances…

     

    L’immense bonté de ces personnes parfois aussi, « te rentre dedans » en immobilisant en quelque sorte le temps que tu passes à leur côté, et il y a quelque chose de « cocasse » même dans leur bonté, dans leur manière de t’ accueillir… Et tu ne peux que te sentir bien en leur présence qui te semble intemporelle, immuable…

     

    Le jour où ces personnes disparaissent, quittent cette vie durant laquelle on les as connues, vues et revues… C’est pour ainsi dire plus terrible que de voir brûler une bibliothèque… Quoiqu’ une bibliothèque qui brûle c’ est tout de même dramatique !

     

    Cela dit, nous pensons, nous ressentons, nous jugeons les comportements des uns et des autres, tout ce que nous observons d’eux et dont nous sommes les témoins de ce qu’ils font ou ne font pas … Selon notre vision personnelle des choses et des êtres, selon notre sensibilité, nos valeurs, notre culture, autant dire que nous sommes dans notre peau mais jamais dans la peau des autres, de ce qu’ils ressentent eux, de ce qu’ils vivent…

     

    Alors, à cette heure grave qui est celle du deuil, de la disparition d’une personne d’ une très grande bonté que l’on a aimée et toujours soutenue et considérée ; dans l’assemblée qui réunit proches, amis, connaissances au moment de la cérémonie d’adieu – à l’église ou pas – c’est le silence dans le recueillement qui, en présence et parmi les assistants – proches, amis, connaissances – est de mise, s’impose et rend dérisoire, dédimensionné, tout ce que l’on a pensé des uns et des autres, que l’on a vu, observé, dont on a été témoin…

     

    Ce monde présent où dominent les apparences, l’individualisme, la dureté dans la relation, l’indifférence à ce que sont les êtres dans leur intériorité ; où entre principalement dans les préoccupations des uns et des autres, ce que l’on possède (argent et biens), ce qui nous rend visible aux autres, ce qui nous « place et nous conforte » aux yeux des autres et fait de nous des êtres référents… Ce monde là n’est pas fait, dans sa dureté, impitoyable qu’il est, pour les gens qui sont des rêveurs, des penseurs, des poètes à leur manière, ni pour les gens dont la bonté, dont l’humilité, dont le dévouement aux autres, dont la discrétion, sont les premières qualités…

     

     

  • Il n'y a pas de modèles

    … Vu, de la part de «  Livres, auteurs et éditeurs francophones » ( un groupe parmi d’autres sur Facebook) :

     

    « Y-a-t-il des auteurs ici qui utilisent l’IA ( Intelligence Artificielle) pour créer leur livre » ?

     

    Je certifie formellement, résolument et publiquement, que je n’ utilise jamais l’IA pour mes écrits…

    Il m’arrive bien ( souvent) de rechercher des informations sur les moteurs de recherche, notamment sur « Bing » qui « carbure à l’Intelligence Artificielle », cependant, quoi que ce soit que je trouve ou apprenne – même « par la grâce de Bing » - « je ne le prends pas pour autant pour argent comptant »… Je le suppute, je le médite, je l’analyse, je le compare à d’autres données, et, en définitive je le « concocte » à ma manière, j’ en fais de que vous pouvez lire de moi…

    Bon, c’est vrai : il faut pour ça la capacité…

    Mais la capacité ça vient pas « tout seul », ça se travaille, ça s’ acquiert avec le temps, c’ est l’affaire de toute une vie… Car l’ inné, le talent, s’il y a oui, de ça, eh bien ça suffit pas ( même si ça aide beaucoup)…

    Si l’IA avait existé en 1935, Louis Ferdinand Céline ne s’en serait pas servi… Il faut lire pour s’en convaincre « Féerie pour une autre fois » publié chez Gallimard le 27 juin 1952… En effet, question vocabulaire, tournures, grammaire ( autant française que personnelle ) Céline aurait battu l’IA à la course !

    Je ne dis pas que Céline est un « modèle »… Pas plus d’ailleurs qu’ un autre auteur – d’hier ou d’aujourd’hui – quelque soit sa « faconde » ou sa « patte »… Est un modèle… Il n’ y a pas de modèle… Il y a juste « quelque chose qui ne ressemble à rien d’autre » ( et qui n’ est en aucune façon une référence)…

    C’est comme pour l’ anarchie : il n’ y a pas de modèle d’ anarchie…

     

     

  • "Silence radio" sur la condition des femmes en Afghanistan

    … Une suggestion à l’intention des étudiants de Science Po, mais aussi à tous les humanistes adhérents d’organisations affiliées à des partis de Gauche, aux intellectuels préoccupés par le sort des démunis, des exclus, de la condition des femmes, etc. … :

     

    Une manifestation de genre « sit in » d’une durée indéterminée avec blocage entrée sortie porte d’accès, devant l’ambassade d’ Afghanistan située 32 avenue Raphaël à Paris dans le 16 ème arrondissement, introduction dans les locaux de cette ambassade, d’ une délégation de leaders bien déterminés, interpellant Mohammad Humayoon représentant de la République Islamique d’Afghanistan auprès de la République Française…

     

    Une manifestation « sit in » de plusieurs centaines de personnes venues des Universités, des Grandes Ecoles, médiatisée « en boucle »… Afin de protester contre ce qui est imposé aux femmes en Afghanistan depuis que les Talibans ont pris le pouvoir en août 2020…

    En effet, nul ne sait - « silence radio » des médias – quoi que ce soit au sujet de la manière dont sont traitées les femmes, en Afghanistan (l’on s’en doute : elles sont enfermées, isolées, torturées, les filles et jeunes filles interdites d’ école)…

     

    Il est absolument inadmissible qu’au 21ème siècle il puisse y avoir dans le monde -en Afghanistan en l’occurrence – une condition de vie pour les femmes aussi atroce…

    Depuis août 2020, oui, ( et nous sommes bientôt en été 2024) « silence radio » sur ce qui se passe en Afghanistan pour les femmes ! « Silence radio » généralisé sur toute la planète, pas un mot de la part des gouvernants qu’ils soient de pays occidentaux ou de pays anti occidentaux…

     

    En revanche, la haine du Juif, l’antisémitisme et l’antisionisme, le soutien aux islamistes du Hamas, les manifs pro palestiniennes avec « levée de boucliers » des campus universitaires, « ça » ça marche et c’est amplement médiatisé !

     

    Bon c’est vrai : 35 000 gazaouis morts depuis le 7 octobre, c’est pas rien ! MAIS… Des trois cent mille morts dans les villes rasées en Allemagne en 1945, des milliers de victimes civiles et d’ habitations détruites lors du débarquement allié du 6 juin 1944… À l’époque cela n’a pas fait l’objet d’ une indignation se traduisant par des manifestations médiatisées, de la part d’ étudiants en université ou d’associations humanitaires protestant contre la cruauté de ces bombardements massifs sur les villes allemandes ! Et, quand aux bombardements des Alliés en juin 1944 sur les villes de la côte Normande, c’ était pour l’essentiel, des Français fidèles au gouvernement de Vichy, qui déploraient ces destructions et ces victimes causées par les bombardements et par les combats des Alliés pour repousser les Allemands occupants…

    Si ces 35 000 tués gazaouis sont « supposés » être « pro Hamas » (sans nul doute oui, le sont-ils mais forcés), alors les trois cent mille habitants de Dresde morts dans les bombardements en 1945, devaient être « pro Hitler pro nazi » ! (bon nombre d’ entre eux en effet, l’ étaient, et donc complices du régime nazi)…

    Et que dire des morts Français dans les bombardements alliés en juin 1944 ?

     

    Si on veut « pas de victimes civiles » il ne faut plus faire de guerre ! Si on veut faire de l’omelette sans casser des œufs, alors il ne faut plus faire d’omelette !

     

     

    Pourquoi certaines causes mobilisent-elles plus que d’ autres ? Les deux millions de Gazaouis plus que les sept millions de femmes Afghanes ? D’autant plus que, par rapport à d’autres populations dans le monde, dans les zones de guerre, au Moyen Orient (Syrie) et en Afrique Sahélienne, populations qui elles, ont la possibilté de fuir, de migrer… Les femmes Afghanes et les Gazaouis, eux, n’ont ni les unes ni les autres la possibilité de quitter l’endroit où ils vivent, et se trouvent enfermés, piégés, prisonniers… Les Talibans ayant barricadé leur frontière avec les pays voisins, et les Gazouis tous piégés avec la méditerrannée d’un côté, inaccessible, Israël de l’ autre côté, et à peine une très étroite porte de sortie vers l’Egypte, d’ailleurs très contrôlée (et, soit dit en passant, les Egyptiens, les pays Arabes voisins – du moins leurs gouvernements – ne feraient rien pour accueillir des réfugiés de Gaza qui parviendraient à s’enfuir, et même les repousseraient!)…

    C’est cela, la vérité : les pays Arabes contre Israël oui, mais la solidarité à l’égard des populations victimes – tout comme eux des Arabes- non ! C’est ça, la « fraternité musulmane » ?

     

    Il avait bien raison Jean Ferrat : « ce monde dégueulasse qui pue la haine et la bombe à neutrons »…

     

     

     

  • L'occidental tourmenté

    … Pour reprendre une pensée de Cioran dans « Syllogismes de l’amertume », l’occidental tourmenté qui fait penser à un héros dostoïévskien au compte en banque bien garni… Serait non seulement comme tant le croient, un Français, un Belge, un Allemand… Un Européen aisé donc… Mais aussi un Russe, un Chinois, un Gabonnais, un Brésilien, un Iranien, un Qatari, un Saoudien – et j’en passe de tous les pays du monde hors Europe, Amérique du Nord et pays « développés »… Tout autant tourmenté et au compte en banque confortable, et vivant, consommant, comme un Occidental…

    Parce que, de toute évidence dans le monde du 21ème siècle de huit milliards d’humains, l’occidentalisme s’est étendu à des pays où l’on exècre l’occidentalisme mais où une partie de la population de ces pays, en tant que privilégiés et riches, auxquels on peut ajouter les classes sociales « accédantes », vivent et consomment comme les occidentaux – d’Europe, d’Amérique du Nord…

     

    Ce sont en effet, à Paris, à Londres, à Berlin, à New York, et dans toutes les villes d’Europe et d’Amérique du Nord… Les mêmes galeries marchandes avec les mêmes enseignes commerciales, les mêmes grands centres de marché, que l’on retrouve aussi à Ryad, à Dakar, au Caire, à Beijing Pékin ou à Shangaï, à Moscou, à New Delhi…

     

    Et tous ces tourmentés de partout dans le monde, au compte en banque bien garni, possédant voitures et demeures confortables, clients des compagnies aériennes et des croisiéristes, safaristes si ça se trouve… Sont quasiment tous, de par leur portefeuille financier en banque, des actionnaires dépendant de l’évolution des indices boursiers (CAC 40, Dow Jones, entre autres)…

     

    Et tant qu’il y aura de l’actionnariat aussi universellement répandu et constitué d’autant de centaines de millions de personnes de par le monde, personnes souhaitant toutes percevoir des dividendes chaque année plus importants ; il ne faudra guère s’étonner du nombre d’ entreprises, d’ usines, qui ferment, ou réduisent leur personnel, ou se délocalisent pour s’ installer dans des pays où la main d’œuvre ne revient pas cher, les gens dans ces pays ayant un revenu de l’ ordre de 1 ou 2 euro – ou dollar par jour…

     

    Est-ce qu’ en Russie, en Chine, en Inde, en Arabie Saoudite, au Qatar, au Brésil, dans la plupart des pays Africains ; les gouvernants, les élites, les privilégiés, les gens d’ affaire, industriels, propriétaires terriens, se préoccupent du sort des populations qui vivent avec 2 euro par jour ; est-ce qu’ ils défendent les peuples sans terre, les populations délaissées, opprimées (palestiniens et autres) ?

     

    Les Poutine, Xi Jinping, Erdogan, les Ayatollahs d’Iran, et tous ces dictateurs Africains, Sud-américains et Asiatiques, qui ne cessent de vitupérer contre les pays d’ Occident et voudraient nous anéantir… Poutine en tête avec derrière lui, le soutenant dans sa guerre contre l’Ukraine et par extension contre l’ Occident, plus de la moitié de la population de la planète… Se veulent les dominants de demain, d’un demain assez proche pour voir le jour avant 2050… Et… Iraient-ils jusqu’à « passer un deal » avec les Islamistes ?

     

    De surcroît, pour « arranger les choses » - autant dire pour encore mieux nous perdre, achever de nous déliter, et contribuer à notre effacement, voilà-t-il pas qu’est apparu cet « excrément civisationnel » : le wokisme ! Dont on a fait, séchée à « l’ air du temps », une pâte modelable aux couleurs criardes !

    Et, « ils » rigolent bien, les Poutine, Xi Jinping et autres, chez lesquels dans leurs pays, le wokisme ne prend pas !

     

    Lorsque j’ entends crier, scander, dans les campus américains « Hamas on t’aime », je vois se profiler à l’horizon comme un mur de feu dans lequel dansent d’horribles démons, des hordes de barbares cuirassés, un mur de feu qui roule dans ses immenses vagues des rouleaux de fil de fer barbelé, des potences, des guillotines, des sabres à trancher des têtes, et je prens alors conscience du peu de chance qu’on a de s’ en sortir !

     

     

  • Manifestations pro palestiniennes

    … Stupeur, sidération, fureur, colère poing levé, refus de la moindre considération…

    C’est tout cela que j’ai éprouvé, qui m’est venu d’emblée, telle une tornade brusquement surgie … À la vue de ces images à la télé, de la manifestation (de la «  manouf ») pro palestinienne des étudiants de Science Po où l’on voyait force « olibrius et olibriusesses » foulard palestinien à la tête et aux épaules ou autour du cou, masque sur le visage comme aux temps les plus forts du covid, drapeau palestinien haut levé…

     

    Je leur crie à tous ces manifestants pro palestiniens, étudiants de Science Po futurs intellectuels et élites de la France de demain : « le jour où vous serez sous la domination des Islamistes – en France et en Europe – (c’est ce qui pourrait arriver) il sera alors trop tard pour manifester, la liberté d’expression disparue, vous n’aurez plus que les yeux pour pleurer !

     

    Et le comble dans l’histoire, c’est que dans les pays arabes et dans le monde de l’anti-occidentalisme – Russie, Chine et Iran en tête – personne ne s’élève pour soutenir vraiment la cause palestinienne en ce sens que l’on ne voit pas dans les pays arabes, et en général dans les pays de dictature, aucune grande manifestation pro palestinienne !

    Il n’y a qu’en Europe et surtout aux USA dans les campus universitaires qu’on voit ça : des « manoufs » pro palestiniennes (et même de soutien au Hamas!)…

    Horreur et damnation !

     

    Nous avons fait de la liberté d’expression – et de la tolérance, de « l’écoute de l’autre », de la défense des minorités stigmatisées - dans nos pays occidentaux, une foire d’ empoigne, de violences, de crispations exacerbées, de revendications agressives, de discrimination et de rejet de l’autre (du Juif et de bien d’autres personnes), un bouillon de culture de complaisances honteuses et périlleuses, une hideuse mascarade qui ferait retourner Voltaire dans sa tombe !

     

    Les « colons Juifs » gros exploitants et grands propriétaires installés en territoire Palestinien (la Cisjordanie) que défendent Benyamin Netanyaou et son armée, au détriment de la population du Sud Israélien plus exposée aux attaques du Hamas (c’est ce qui est arrivé le 7 octobre 2023), les « colons Juifs » n’ont pas, loin s’en faut, à eux seuls de par le monde, le monopole de la dépossession des populations locales, le monopole de la domination et de la puissance par l’argent et par les armes !

     

    Bon sang, intellectuels de gauche ou de droite modérée, étudiants futures élites de vos pays, et gens « du commun », êtes vous aveugles au point de ne pas voir qu’au Brésil, en Argentine, en Russie, en Chine, en Inde, dans les pays Africains, et même dans nos pays d’Occident, il y a aussi, comme en Cisjordanie, partout, riches et arrogants, des grands propriétaires dominants, dépossesseurs, protégés par des lois qui arrangent leurs affaires, protégés par les gouvernants, par les dignitaires religieux ?

     

    Etes vous aveugles au point de ne pas voir que dans le monde où nous vivons aujourd’hui, il n’y a en fait – et de fait- que deux ennemis communs à tous : d’une part les dominants ultra riches dépossesseurs, arrogants et protégés ; et d’autre part les Islamistes aussi envahissants guerriers et conquérants que le furent les Chrétiens catholiques au 16ème siècle…

     

    La « différence » entre les Islamistes du 21ème siècle et les Catholiques du 16 ème siècle, réside dans le mode de terreur ou de terrorisme exercé : au 16ème siècle les Catholiques dressaient des bûchers, pratiquaient l’inquisition et la torture ; au 21ème siècle les Islamistes préparent et commettent des attentats contre des personnes avec les armes dont ils disposent…

     

    Intellectuels et gens du commun, arrêtez les discriminations ciblées, arrêtez la haine du Juif, la haine d’un peuple, la haine qui désigne ; arrêtez vos revendications agressives sous forme de « manoufs » ou autres actions « contre productives » !

    L’union qui s’impose c’est celle qui rassemble dans un même combat mené à la fois contre les dominants et contre les Islamistes !

     

     

     

  • Une critique "très à la mode" de la civilisation occidentale

    … Ces pays occidentaux tant critiqués -jusqu’à être haïs – en Russie, en Chine, en Iran, en Corée du Nord, en Birmanie et dans quelques états asiatiques, en Afrique, en Amérique du Sud… Auxquels il est reproché leur domination, leur colonialisme, leur expansion guerrière et conquérante du 16ème au 20ème siècle de l’Europe des Blancs ( principalement Anglais, Français, Portugais, Espagnols, Néerlandais ) avec leurs navires qui ont traversé les océans, apportant aux populations locales là où ils s’installaient, leur religion chrétienne (catholique surtout puis protestante), leur culture, leurs produits et leurs habitudes de consommation…

    Cet Occident Européen et Blanc dont les livres d’Histoire sont faits (comme si en Afrique, en Asie, en Amérique, il n’aurait pas pu exister des livres d’Histoire équivalents à ceux des pays d’occident) et qui a « tenu la scène du monde » durant cinq siècles, hérité de l’Empire Romain lui-même hérité des empires Grec, Egyptien, et précédemment encore, Egéen… A pourtant eu des équivalents en Amérique Centrale et du Sud côté océan Pacifique, en Asie et en Afrique ; des équivalents en civilisations, en croyances, en sociétés organisées tout aussi hiérarchisées que celles des Blancs Européens ; et – il faut le dire aussi parce que c’est la vérité- des équivalents en domination, en expansion guerrière et conquérante, en pratique de l’esclavage (qui existait déjà bien avant l’arrivée des Blancs Européens en Afrique, pratiqué par des Noirs et des Arabes…

     

    « Seulement voilà » : les Africains, les Amérindiens, les Asiatiques n’ont pas construit de grands navires pour traverser les océans, mais des embarcations de différents types et capacités et usages afin d’exploration, d’activités de pêche le long des côtes maritimes ou au large mais jamais sur de très grandes distances…

     

    Pour « tout dire » - « vraiment dire » : les pays occidentaux d’aujourd’hui (et d’hier) n’ont pas le monopole de la colonisation, de l’expansion guerrière et conquérante, de l’esclavage, de la discrimination, du racisme (loin s’en faut)…

     

    Qu’il soit Noir, Blanc, Jaune, Chrétien, Juif, Musulman, l’Homme est partout le même ; l’on retrouve partout les mêmes dominations, les mêmes prédations, les mêmes hypocrisies, les mêmes violences, et… les mêmes « leçons de morale », les mêmes fondamentalismes, les mêmes communautarismes, les mêmes peurs, les mêmes crispations… Tout cela sur fond d’individualisme, et au 21ème siècle, sur fond de consommation de masse, de culture du paraître exacerbée par les réseaux sociaux de l’internet…

     

    Et, ce qu’il y a de déplorable – et de dangereux et faisant obstacle à la paix dans le monde – c’est que bon nombre d’occidentaux (pas forcément les plus pauvres, les plus démunis, ceux dont le quotidien de vie est difficile) mais aussi des intellectuels plus moins affiliés à des partis politiques « de gauche » et à des organisations… Participent à ce « concert » qui est celui de la critique de la civilisation occidentale, donnant ainsi de l’élan et du « grain à moudre » aux ennemis d’un Occident si mal considéré et haï ! ( L’antisémitisme et l’anti sionnisme, la haine du Juif colonisateur exploitant en terre Palestinienne ; les fondamentalismes religieux, tout cela et d’autres choses encore de nos jours… Occupent la Une de l’actualité, n’évoquant plus toutes les autres formes de domination et de discrimination dont forcément on parle beaucoup moins… Mais qui néanmoins sont bel et bien subies au quotidien par nous tous à l’exception d’un pour cent d’entre nous, les plus riches à mille lieues de nos préoccupations et de nos vociférations…

     

     

  • Déclin d'une société, d'une civilisation : l'une des causes principales

    … L’un des facteurs les plus manifestes du déclin d’une société et plus généralement de la civilisation, à mon sens, réside dans la dislocation et dans la dispersion des liens familiaux en liaison avec la complexité accrue du monde dans lequel on vit ainsi que des situations personnelles vécues, des uns et des autres, et qui rendent difficiles les relations entre les personnes…

     

    Familles dites monoparentales ou recomposées, ou encore de parents de même sexe homme ou femme, d’un ou de plusieurs enfants ne vivant pas forcément sous le même toit, issu(s) de l’un des deux parents mais pas de l’autre, souvent réunis occasionnellement lors de vacances scolaires, que parfois le temps d’une demi génération sépare (l’enfant de trois ans et l’adolescent de 15 ans)… Se sont substituées à la famille dite « normale », laquelle famille « normale » n’est pas exempte non plus de dislocation ou de rupture de liens notamment lorsque les enfants parviennent à l’âge adulte…

     

    La complexité des situations personnelles, souvent dramatiques, entretenues dans un « climat » de tension permanente, de conflits, de litiges, de divergeance de sensibilités, de besoins, d’aspirations et de projets de vie ; mais également la dispersion « aux quatre coins de la France – et du monde » des enfants devenus adultes (recherche d’un emploi, orientation professionnelle, rencontre et union avec un conjoint « venu d’ailleurs »), tout cela contribue à la dislocation des liens familiaux, ou dans le « meilleur des cas » les distendent, les espacent…

    Quoiqu’en ce qui concerne la dispersion des enfants d’un foyer parental, l’on observe souvent que des frères et des sœurs vivant dans une même région et à peine éloignés les uns des autres d’une trentaine de kilomètres, ne se voient que rarement sinon « ne se parlent plus »…

     

    L’on peut toujours « y aller de sa morale, de sa culture et de sa sensibilité personnelle » en face de ce fils ou de cette fille qui ne voit plus sa mère ou son père… Mais nous sommes chacun de nous « dans notre peau » mais en aucune façon « dans la peau de l’autre »… (L’on n’a « qu’une idée tout à fait personnelle et jamais exacte » du comportement, de la vie de l’autre, de ses choix, de ses décisions… Et l’on ne retient de l’autre que ce qui de sa part nous fait mal, qui n’est « pas dans nos valeurs »)…

     

    Dans un tel contexte actuel de dislocation et de dispersion des liens familiaux, que vaut l’idée selon laquelle l’entretien d’un patrimoine – notamment immobilier – serait un « objectif » digne d’être atteint au mieux ? D’autant plus qu’un patrimoine immobilier (maison, résidence secondaire, voiture, terrain) subit les aléas climatiques (une maison se détériorant à la suite d’inondation, de tempête, voire de séisme, et un terrain devenant inexploitable ou ne pouvant plus être constructible)…

     

    Quel devenir en effet, d’une maison « bien retapée ou bien entretenue » que n’habiteront ni un fils ni une fille ? (qui vendront le bien en question dans les conditions du marché du moment, et qui utiliseront l’argent en fonction de leurs projets)… Ou de cette même maison lorsqu’il n’y a pas de descendance directe du propriétaire qui est le père ou la mère ?

    Il n’y a de nos jours, d’« objectif digne d’être atteint au mieux » en matière d’entretien d’un bien immobilier, que dans le seul but d’en profiter déjà soi-même de son vivant « le plus vieux possible et dans une relative bonne santé »…

     

    Un exemple parmi d’autres :

     

    Un homme dans les années 1930 achète – avec les « quelques sous qu’il a réussi à économiser » - un terrain de 2 hectares situé en moyenne montagne, légèrement en pente, qui à l’époque est une « belle prairie », éloigné d’une route de passage et du bourg voisin, avec l’idée (certes très louable) que ce terrain constituera un bien appréciable pour son fils…

    Le fils, devenu vieux et ayant des enfants, dont la profession qu’il a exercé l’a éloigné du lieu de son enfance, n’a donc pas entretenu faute de temps pour le faire (et de motivation) ce terrain acheté par son père dans les années 1930, qui est devenu au fil de dizaines d’années écoulées, un terrain inexploitable, envahi de buissons, de ronces et d’herbes de toutes sortes, sur lequel n’a guère poussé d’arbres exploitables pour une scierie.

    Ce terrain n’a qu’une valeur très minime, en conséquence, du fait de son état, de sa situation éloignée d’un bourg et d’une route de passage, et de surcroit non constructible… Bel « héritage » en effet !

     

     

  • L'Agora

    … L’Agora était à l’époque grecque classique, aux 5ème et 4ème siècles avant J.-C., la place publique où l’on se rencontrait entre amis, connaissances et personnes de passage, où l’on échangeait, s’entretenait de sujets d’actualité, d’événements relatifs à la vie quodidienne des uns et des autres, où circulaient, se partageaient ou s’opposaient les idées, où se transmettaient les informations, les expériences vécues, les savoirs acquis, les découvertes, des uns et des autres…

    Mais l’Agora était aussi un lieu de convergeance de diverses activités : commerciales, artisanales, d’économie de marché local ou régional.

     

    L’Agora était donc à la fois un centre d’intérêts et un centre culturel et d’idées. Et c’était sur le modèle de l’Agora de l’époque grecque classique, lui-même hérité d’époques bien plus anciennes telles que celle du monde Égéen (Grèce continentale ancienne, Mycènes, Crète, Empire Hittite Anatolie Palestine, Empires Égyptien, Mittanien et Babylonien) de -3000 à -1200 avant JC… Et même encore de bien plus loin, des sociétés humaines de l’âge de pierre du Paléolithique Supérieur, de -40 000 à -10000… C’est donc sur ce modèle que les Grecs des 5ème et 4ème siècle avaient appelé l’Agora, que se sont établies et ont existé depuis l’époque Gréco Romaine jusqu’à nos jours, les sociétés humaines dans leurs activités diverses de marché, d’économie, de culture et d’idées…

     

    Avec l’internet, le numérique et les réseaux sociaux, avec l’« e-commerce » depuis le début du 21ème siècle, c’est une nouvelle Agora qui a vu le jour et a perdu en grande partie le rôle d’école que l’Agora tenait depuis des millénaires…

    Car l’Agora était en quelque sorte « l’école de la vie » n’ayant rien à voir avec l’école des intellectuels et des savants, des universités, des grands courants de philosophie… Et qui n’est pas loin s’en faut l’école du commun des mortels, des gens ordinaires, autant dire de 90 % des humains que nous sommes…

     

    Ainsi « l’école de la vie » est-elle devenue un marché des apparences, des impostures, de l’effet immédiat, où tout un chacun, dans la liberté qu’il se donne (ou plus précisément dont il s’empare) s’exprime, agit, vend, achète, abîme, utilise, jette, consomme, gaspille, salit, détruit… Et n’apprend plus, n’a plus besoin de se souvenir parce que tout est à portée immédiate en quelques clics sur un lien dans un moteur de recherche du Net…

     

    En somme, la « nouvelle Agora » ne s’est pas édifiée comme cela aurait dû être sa vocation, sur le modèle de l’Agora qui avait existé depuis les toutes premières sociétés humaines préhistoriques, puis du monde Égéen et Gréco Romain… Mais a dérivé tout en maintenant, tout en renforçant l’école des intellectuels et des élites dominants, décideurs et possédants, au détriment de 90 % de la population mondiale d’aujourd’hui…

     

    Car « ne nous y trompons pas » : le « meilleur » (le plus confortable, ce qu’ il y a de mieux en matière de culture, de savoirs, et qui exige toujours plus de financement afin d’y accéder) n’est accessible qu’à une minorité – de plus en plus restreinte – de dominants, de décideurs et de possédants… Plus de sept milliards d’humains devant se « contenter » de ce qu’est devenue l’Agora au 21ème siècle : une immense galerie marchande à ciel ouvert en laquelle circulent des milliers de personnes qui ne se regardent plus, ne sont plus que de la clientèle, et, dans le monde du travail, des « valeurs ajustables »…

     

    Mais… Il n’est dit ni écrit, que l’Agora ne retrouvera pas sa vocation, parce que dans les sept milliards d’humains actuels, même si proportionnellement par rapport aux deux milliards de 1920 il y en a moins aujourd’hui, il demeure encore en bon nombre, de personnes de bonne volonté agissantes et s’exprimant dans la manière qu’ont ces personnes de s’ entretenir avec leurs semblables…

     

     

  • Emprise d'une part, et déclin d'autre part, de la Religion

    … L’incendie de Notre Dame le 15 avril 2019 fut un traumatisme émotionnel pour tous les Français, croyants ou non, et de religions différentes…

    Sans nul doute vu (perçu) comme patrimoine historique et architectural de premier plan par tous les Français, et bien sûr pour les croyants (catholiques notamment) comme le « sanctuaire le plus sacré de la Nation… Avec la Tour Eiffel, Notre Dame représente Paris bien davantage que tout autre édifice ou monument (peut-être peut-on associer le Panthéon et l’Arc de Triomphe?)…

     

    L’emprise de la Religion – en France et de par le monde – se mesure au gigantisme des efforts financiers et de travail de construction réalisés au cours des siècles et des millénaires, pour édifier toutes ces cathédrales, églises : les catholiques et les orthodoxes sont peut-être les plus grands champions en la matière, question argent et travail fournis (pour le travail, c’est, en ce qui concerne les cathédrales, des vies entières et des générations de bâtisseurs qui sont passées sur des dizaines d’années voire même plus d’un siècle)…

     

    Mais, tout à fait paradoxalement, l’on assiste depuis la fin du 20ème siècle Chrétien, à une désaffection croissante en matière de pratique religieuse (surtout pour le catholicisme) en France, en Europe notamment…

    Actuellement 5 à 6 % seulement des Français se rendent à la messe le dimanche, moins d’un Français sur trois se rend à l’église pour Pâques ou Noël… Et si 90 % de Français se marient et s’enterrent à l’Église, il n’en demeure pas moins que ces 90 % de Français, à part les baptêmes de bébés et les première communion de leur enfant, ne se rendent dans des églises que pour les visiter (admirer les vitreux, l’architecture, et sans doute se recueillir dans le silence et dans une méditation personnelle)…

    En 2045 il n’y aura plus en France un seul prêtre (tous remplacés quand ils meurent, les derniers, par des officiants ou « laïcs » servant messe et assurant cérémonies de mariage et d’enterrement)…

    Dans bon nombre de bourgs, villages et même petites villes, les églises sont en piteux état, il n’y a pas d’argent pour les restaurer…

     

    En revanche, si la pratique religieuse en France et en Europe (catholiques et autres chrétiens) est en « perte de vitesse , pour l’Islam ce serait au contraire une accélération de la pratique, de la présence, notamment dans l’espace public, dans les familles de musulmans… Et minarets, mosquées « émaillent » de plus en plus le territoire Français (et pas seulement dans les espaces citadins et urbanisés).

    Tout à fait « significatif » ce constat :

    Les manèges de gosses n’ont souvent plus de cochon en guise de dada, dans les cantines à l’école on évite de servir du porc, chez Mac Donald cherchez un Big Mac ou un Vrap avec du steak de cochon ! (rire)…

     

    L’on assiste aussi, surtout depuis le début du 21ème siècle, à un renforcement assez net, de formes de radicalité dans la religion, tant dans certaines branches et communautés chrétiennes que dans les communautés musulmanes, ce qui nuit à l’ensemble de la société dans ses composantes, exacerbe les conflits et tend à détruire ce « vivre ensemble » prôné par les intellectuels progressistes idéologues, soutenu par des régimes gouvernementaux conciliants… Ce « vivre en ensemble » qui n’est plus que « l’ombre de lui-même », se délite et devient un « enfer de vivre ensemble »…

     

    Et toujours cette « pompe » dans les cérémonies religieuses (en ce sens les Orthodoxes sont les champions suivi de près par les Catholiques, avec leurs évêques, leurs dignitaires aux tiares sertis de pierreries et d’or, leurs vêtements brodés aux vives couleurs, etc. … De « vrais guignols » empourprés coiffés de mitres, tenant de grands sceptres et se livrant à des incantations en levant les bras)… Tout ça me « gave de première » et m’incite à iconoclaster, et quand je vois ça à la Télé, je trépigne de rage ! Surtout quand les Gouvernants « font risette » à cette clique empourprée mitrée en participant aux grandes cérémonies ! À vomir de dégôut toute cette hypocrisie crasse érigée en summum de bienséance, de civilité, bien dans l’ordre du monde !