Articles de yugcib

  • La dramatique situation des théâtres, cinémas et de leurs exploitants

    … En quel lieu public susceptible de réunir un certain nombre de personnes en situation de rapprochement les uns des autres, y-a-t-il plus de risque d’être contaminé par le covid ?

    -Dans une salle de théâtre ou de cinéma où les spectateurs sont assis un siège ou un fauteuil sur deux…

    Ou

    -Dans une galerie marchande de grande surface commerciale notamment en période d’achats de Noël où les gens se trouvent le plus souvent à moins d’un mètre les uns des autres…

    À priori dans la salle de cinéma ou de théâtre il y a moins de risque… Quoique sans système d’aération dans une salle prévue pour 300 personnes accueillant 150 personnes, et sachant qu’entre les sièges il n’y a qu’à peine un mètre de distance, et que la durée de la représentation est d’environ 2h, le risque de contamination est à peu près équivalent à celui qui existe dans une galerie marchande où circulent des dizaines de personnes…

    Certes le masque protège dans la mesure où l’air expiré est retenu, mais il faut bien que l’air expiré s’évacue – de part et d’autre du masque, que ce soit en salle de spectacle ou dans une galerie marchande.

    C’est une situation assez paradoxale – et difficilement acceptable- que celle de ces salles de théâtre et de cinéma fermées autant au public qu’au virus, et de ces espaces marchands ouverts autant au public qu’au virus… Car tout espace public ouvert aussi règlementé qu’il soit pour diminuer la propagation du virus, demeure un espace ouvert au virus…

    Seulement voilà : le théâtre, le cinéma, les musées, les bibliothèques, c’est de la culture et du loisir, même s’il y a un enjeu économique… Et les espaces marchands c’est de l’activité économique pour l’essentiel…

    Pour le Pouvoir, l’État, les lobbies marchands, l’économie de marché, le loisir oui parce que le loisir fait de l’argent, mais la culture non parce que la culture fait du savoir et de la réflexion même si elle fait aussi de l’argent… (Le savoir et la réflexion font la résistance aux dominations).

    Autrement dit “c’est dramatique pour la culture mais tant pis” !, dans l’optique des dominants…

    Et les États regrettent, compatissent, mais justifient les mesures qu’ils prennent, de maintenir fermées les salles de spectacle, au nom de la sécurité sanitaire, et en fermant à demi les yeux sur les espaces marchands ouverts où circulent tout de même des gens proches les uns des autres…

    Bon, cela dit, on ne peut cependant pas affirmer péremptoirement, que le gouvernement de la France “serait un pourfendeur de la culture” ! (Il y a sans doute bien pire ailleurs)…

    Financièrement parlant, c’est dramatique pour la culture, les théâtres, les cinémas – d’autant plus dramatique – que, lors du 2ème confinement, à l’annonce de la reprise le 15 décembre, tous ces théâtres et cinémas et exploitants ont investi en matière de publicité, d’annonces, de logistique de fonctionnement, de matériels divers, de locations, de contrats avec des artistes afin d’être prêts à cette date du 15 décembre… Tout cela anéanti, en pure perte, du fait que la reprise est retardée de trois semaines… Tout cet argent qui a été dépensé alors que les budgets avaient déjà été fort mis à mal depuis avril 2020, tout cet argent perdu -qui vient d’ailleurs d’emprunts faits auprès de banques ou d’organismes financiers, et qui de toute évidence ne pourra pas être récupéré, bel et bien dépensé qu’il est !

     

    … Le sport et l’événementiel étant eux aussi impactés, c’est, autant que pour l’économie marchande et affairiste produits de consommation et d’équipements, une lourde perte… Surtout lorsqu’on pense au football et aux grands spectacles en Zénith…

    Ce qui me conduit à m’interroger au sujet de la culture, du théâtre, du cinéma, indépendamment de l’aspect financier, économique qu’il y a dans la culture, le théâtre et le cinéma… De m’interroger au sujet de l’impact sur l’esprit, sur la capacité de réflexion des gens, des savoirs, de la connaissance, de tout ce est du domaine purement culturel…

    Il est patent que cette crise sanitaire liée à la pandémie de covid, apparaît comme étant un prétexte ou un vecteur sur lequel “surfent” les dominants, afin de réduire les résistances…

    Cela dit, sans la crise sanitaire liée à la pandémie de covid, les dominants ne cessaient déjà d’œuvrer pour que les résistances s’épuisent et disparaissent…

     

     

  • Quel monde va-t-on laisser à nos enfants ?

    … Dans le pire des cas, nos enfants, ceux qui ne sont pas encore conçus et nés, ne le verront pas, ce monde…

    Dans le meilleur des cas, nos enfants à venir devront y vivre dans ce monde, en l’état où nous, vivants présentement, le faisons ce monde…

    Ils auront donc un sérieux handicap à surmonter, nos enfants à venir…

    S’ils y parviennent ils tendront à devenir l’espèce humaine qui succèdera à Sapiens notre espèce actuelle depuis 200 000 ans…

    S’ils n’y parviennent pas, ils resteront des Sapiens et disparaîtront…

     

  • Aux cabinets

    Facebook aux cabinets

    … C’est dans les cabinets, le pantalon au bas des chevilles et assis sur la cuvette, que bon nombre d’intervenants et de posteurs sur Facebook, lisent ce qu’ils voient sur la page générale d’accueil, que d’ailleurs ils font défiler rapidement, et rédigent un petit texte de quelques lignes, répondent à quelqu’un en particulier…

    C’est en effet, pour bon nombre de ceux et celles qui se connectent sur Facebook, aux cabinets, le seul moment de la journée, tant ils sont pris par leurs activités notamment professionnelles, où ils peuvent poster quelque chose sur Facebook, Instagram, Twitter…

    Dans les cabinets, en ce qui me concerne, ce serait plutôt des “lapins” (des idées ou des pensées) qui à ce moment là, assis sur la cuvette, me viendraient, me trottant dans la tête tels des lapins… N’ayant alors rien pour les retenir (pas de bout de papier pour noter), certains de ces “lapins” disparaissent et je ne les retrouve plus.

     

  • La loi sécurité globale

    … Loi sécurité globale : telle qu’elle a été définie, légiférée, je suis contre... Pour moi ce n'est pas la réponse appropriée aux questions se posant sur l'insécurité, la délation, la crise sociale, les dérives... Mais je pense que l'on n'en serait pas arrivé là si chacun avait essayé d'exercer sa liberté - d'exprimer, d'agir - dans la responsabilité et la réflexion...

    Quoi que… Il faut bien dire que si l’autorité en place par ses représentants, en est arrivée là, à ce point, c’est aussi parce que la liberté de s’exprimer et d’agir dans la responsabilité et la réflexion – qui existe bel et bien même si elle est difficilement quantifiable- de la part d’un certain nombre de gens… N’est pas loin s’en faut “en odeur de sainteté” de la part des dominants, des possédants et de leurs nervis…

    D’une certaine manière “on a cherché le bâton pour se faire cogner dessus”, mais d’une autre manière l’autorité en place et les dominants ont justifié le recours au bâton bien sûr pour sévir et rétablir l’ordre auquel aspire le citoyen paisible, mais aussi dans le dessein d’un cadrage nivellement formatage contrôle de la société au profit des dominants, en laissant croire que ce n’est pas le cas au nom de libertés fondamentales sauvegardées (du moins ce qu’il en reste encore de ces libertés)…

    La véritable lutte ou combat à mener, qui a le plus de chances de réussir, c’est la lutte et le combat menés par la liberté de s’exprimer et d’agir, associée à la responsabilité, la responsabilité vis à vis de soi-même et des autres…

     

    … Les lois sont ainsi faites et établies, puis appliquées, dans toutes les sociétés, tous les pays du monde, et de tout temps à jamais – et peut-être davantage encore dans le monde actuel des composantes sociales actuelles – en partie, c’est vrai, pour garantir, soutenir des “valeurs fondamentales” ou des “principes”, liés à ce qui touche à la relation humaine, dans un esprit de justice ou d’équité, pour protéger les citoyens des abus, violences et agressions, du moins dans les pays, états démocratiques… Mais en partie aussi, directement ou indirectement, parfois de manière insidieuse et dans une relative ambiguité, au profit ou au bénéfice des dominants, de certaines “composantes sociales” plus ou moins privilégiées…

    La “nature humaine” et les “composantes sociales” étant ce qu’elles sont, notamment en des époques “difficiles”; la Loi n’est qu’un “pis ou mieux aller”, et dis-je “une nécessité provisoire et adaptée”…

    En tant que nécessité donc, la Loi ne peut-être que reconnue, mais pas forcément acceptée et approuvée au fond de son cœur…

    Sans l’étape, sans le palier, sans le passage, comme dans un immense paysage fait d’une succession de plateaux ou d’espaces plus ou moins vastes, dont certains de ces plateaux ou espaces semblent ne pas avoir d’horizon tant ils sont étendus… Il n’y a pas d’évolution vers ce qui succède à un autre espace… Ou si alors évolution il y a, cette évolution n’est autre que celle conduisant la société à un état anarchique… Ou plus exactement à une parodie, une défiguration de l’anarchie…

     

     

    … À propos, aussi, de cette loi Sécurité Globale : à la Télé dans les débats aux heures de grande écoute, dans les organes de presse, à la radio… Sauf sans doute dans les réseaux sociaux de la part des sympathisants RN… L’on n’entend guère, l’on ne voit guère trop, Marine Le Pen s’exprimer au sujet de cette loi…

    Comme c’est “curieux”… Ou “symptomatique” !

    … Et quand on pense aux centaines de milliers voire millions de nos concitoyens qui, les uns votent pour le Rassemblement National, les autres tacitement ou ouvertement approuvent la politique du Rassemblement National… Bon, je n’en dis pas plus…

     

     

  • La Connaissance et les écoles de pensée

    … La connaissance pure, faite de tout ce qu’elle contient dans sa réalité, dans sa diversité, dans sa complexité ; dans ses acquits tout comme dans ce qu’il reste à découvrir, à appréhender… N’est pas compatible avec les écoles de pensée.

    Car les écoles de pensée dénaturent la connaissance en ce sens qu’elles se fondent sur l’interprétation du contenu ou plus exactement des contenus, de chacun des contenus…

    La connaissance pure est Une et indivisible dans son ensemble, et chacun de ses contenus est relié aux autres contenus, et il existe comme un principe mécanique, une intelligence, une logique, une interdépendance, une interaction entre les contenus, entre chaque élément du contenu, et jusqu’entre les plus petites parties de chaque élément…

    Les écoles de pensée décomposent les contenus, les éléments des contenus, et jusqu’aux parties des éléments ; en quelque sorte les écoles de pensée isolent chacun des contenus, des éléments, des parties d’éléments, afin de mettre en valeur ce que propose l’interprétation…

    Les écoles de pensée sont la négation de l’unité et de l’indivisibilité, la négation du principe de relation, d’interdépendance et d’interaction des contenus, des éléments et parties d’éléments…

    La mise en valeur de ce que propose l’interprétation, et qui va jusqu’à faire du chemin de la connaissance une voie de passage obligé et balisé ; change radicalement la donne en matière de communication échange des savoirs, et donc, de la connaissance (des acquits de la connaissance tout comme de ce qu’il reste à découvrir, à appréhender, de la connaissance)…

     

    La connaissance pure, faite de tout ce qu’elle contient, de ce qui est acquis par l’apprentissage et par l’expérience, par le “vécu”… Doit être transmise, communiquée , sans les écoles de pensée…

     

    … En “parallèle” pour ainsi dire, avec les écoles de pensée, n’y – a – t’il pas les écoles d’idéologies – entre autres politiques, économiques et sociétales – et… Les écoles de religion ?

     

    … Soit dit en passant un “vrai croyant” – pour autant que “vrai croyant” ça veut vraiment dire quelque chose – quel regard porte – t – il sur les écoles ? Quelle idée se fait-il de ce que pourrait penser un dieu, un créateur, des écoles ? (et des religions) …

    Et… Un scientifique, un chercheur, un “pur” on va dire, qu’il soit croyant (il y en a) ou athée ; quel regard porte – t -il sur les écoles des savoirs ?

     

     

  • Hèlèlelle, suite

    … Et… “Suzanna” de “Bleu Gazette” et, encore autre part sur la Toile, “Charlie”, un “pharisien de la belle écriture”… Et “Séraphine” dans son fil “lapinou joli” qui, l’une m’avait viré de “Bleu gazette” pour une histoire de trou de bale pas piquée des hannetons ; l’autre, le “pharisien de la belle écriture” qui m’avait cou’d’réglisé sur le bout des doigts pour deux trois formulations hors norme ; et encore la Séraphine du fil “lapinou joli” dans un “NB” qui n’existe d’ailleurs plus sur la Toile… la Séraphine horrifiée par le récit que je fis, du lapin qu’à 14 ans je négociais, ma grand mère tirant la “veste” et moi le “pantalon” après un grand “sourire tunisien”au lapinou, exécuté de la lame du meilleur couteau de mamy…

    Et j’en passe et j’en passe de ces faux rhums qui un temps me saoûlèrent mais bien vite me gavèrent…

    Ah qu’elles étaient jolies les bouteillettes avec leurs jolies kikiquettes mais dans leurs contenus de perfides élixirs…

    Et que j’te bizuque, et que j’te bâton-rompuse, et qu’je te mamourise, qu’j’t’ennemourise et que j’te patat’salad”politicaille sur le fil dédié aux nouvelles du jour…

    Hallahou merdicoum… Tous ces faux rhums !

    Hallahou merdicum les Hèlèlelle Suzanna Charlie Séraphine, qui comme l’Enfoiré le Renégat le Pestiféré… Et tous les Pètedevanlefrigoquibaille de la Terre entière ; dans troissanzan seront des chrysalides sans rien dedans accrochées aux fils entortillés oxydés de la Toile, tels des barbules de cocon accrochés que les vents auront effilochés et qu’y aura sur le chemin bordé de clôtures défaites, des promeneurs prenant les barbules effilochés pour des sillages de comètes…

    Amen et Ramen…

    Salut la compagnie!

    Une boule rouge sur le pif du Pèrnohel!

    Vive la trompette de Tati offerte à son neveu de trois ans sous le sapin

    Que quand elle était petite la Tati

    Elle aurait peut-être même pas eu une orange !

     

     

  • VISAGE

    Visage

    ... Quand reverrons nous un tel visage de femme sans masque ?

    C'est en effet en regardant ce visage sans pouvoir détacher ses yeux de la vue de ce qu'il exprime, que nous vient cette "conscience aigüe" d'un monde qui n'est plus le même depuis 2020, qu'avant.

    Je regarde, oui, je regarde et j'en ai les larmes aux yeux tellement c'est "poignant"...

    Cela - dans une certaine mesure - me rappelle le dernier jour de mes congés d'été, du temps où j'étais encore en activité professionnelle, lorsque quittant la plage de Saint Girons dans les Landes, je me retournais afin de regarder l'océan une dernière fois avant de longs mois à passer avant l'été suivant, à mille kilomètres de Saint Girons plage.

    Je me retournais dix fois, quinze fois, jusqu'à ce qu'en haut de l'allée cimentée là où le chemin de la plage s'inclinait vers la route en contre bas, l'océan disparaisse, comme englouti dans le souvenir qui déjà se faisait et allait souvent se manifester. J'apparentais les vagues venant s'effondrer sur le rivage, à des visages et des voix, et les voix me semblaient être celle d'êtres, femmes, hommes, enfants me racontant, me confiant, ce que ces êtres n'avaient jamais dit à personne...

    Il va falloir apprendre désormais et pour un temps indéterminé, à voir à travers le masque. Déjà, il faut dire, et c'est heureux, les yeux que l'on voit - quand ils ne sont pas masqués par des lunettes foncées, nous aident beaucoup... À voir au travers du masque !

     

    Je rappelle - je l'ai déjà écrit mais je le réécrit : VISAGE est mon mot préféré de la langue Française... Je l'ai même tagué sur une grande feuille à dessin, en une trentaine de langues du monde (Coréen, Chinois, Arabe, Hébreu, entre autres...)

     

  • 1905, film d'Henri Helman

    … Ce film présenté dimanche 6 décembre 2020 à 21h 05 sur France 4, avec Sophie Quinton dans le rôle de Marie Dutilleul, une institutrice prenant la direction de l’ école publique de son village, au début du 20 ème siècle dans une France divisée entre catholiques et républicains ; nous montre et fait état, de ce qu’il y a de fondamental et d’essentiel à comprendre, dans la laïcité…

    Ainsi l’enseignement ou l’éducation des jeunes, enfants, adolescents, dont la vocation est celle de la transmission des savoirs (c’était bien là, en effet, dans l’école publique, gratuite, obligatoire et laïque jusqu’en 1968, la véritable vocation cette transmission des savoirs) … L’enseignement donc, porte sur l’ensemble des connaissances à transmettre, les unes élémentaires, les autres sur les réalités du monde qui nous entoure, en somme, le pourquoi et le comment des choses qui existent, se font, se pratiquent, et cela dans tous les aspects, dans toute la diversité entrant dans ces choses qui existent, se font, se pratiquent… La “connaissance pure” sans laquelle la liberté ne peut s’exercer, la liberté de conscience, de choix, de croyance, une fois la connaissance reçue, mais il faut dire plus expressément “la connaissance reçue dépouillée de tout jugement, notamment du jugement que l’on se fait par influence dominante ou partisane engagée”…

    Une fois le choix fait, dans la liberté de conscience, après avoir reçu la connaissance pure, brute, réelle, objective, dans ses composantes, dans sa diversité, ou “en gros” si l’on veut, selon “les deux faces différentes d’une pièce de monnaie”… Alors, le choix, la liberté de conscience doit être respecté et défendu…

    Mais il y a réciprocité entre d’une part, le respect de la croyance à défendre sans pour autant encourager, et d’autre part ce que le respect implique à savoir que le choix qui a été fait, la liberté qui a été prise, ne doit en aucune façon être ostensiblement et résolument mis publiquement en avant, faire l’objet de “prosélytisme”, autrement dit le choix et la croyance demeurent dans l’intime, dans le milieu familial ou dans un cercle de connaissances où l’on partage la même croyance…

    La question la plus “difficile” on va dire, c’est celle qui a trait aux “signes extérieurs” (par le vêtement, par un objet porté sur soi, significatif )… Parce que ces “signes extérieurs” vestimentaires en particulier) sont en réalité, plus souvent le fait de la tradition – même si la tradition est liée à la croyance religieuse…

    C’est cela, ce que j’ai essayé d’exprimer, de formuler à ma manière, ce qu’il y a de fondamental et d’essentiel dans la laïcité, à comprendre… Et qui sans doute rejoint ce qui avait été défini au début de la Révolution Française de 1789, dans la 1ère constitution républicaine (mais qui- soit dit en passant – a été “foulé au pied” par des fanatiques et des “ôte-toi – de là – que – j’m’y mette )…

    La laïcité n’est pas une religion, une idéologie, un ordre, un système… C’est un “principe de relation” (un “principe” avec une logique)…

     

    Beaucoup de pays étrangers, notamment Européens ou Nord Américains, ne comprennent pas ce qu’ils appellent “la laïcité à la française”…

    Et d’ailleurs, en France même, de nombreux citoyens “pas forcément venus d’ailleurs d’origine”, ne comprennent pas la laïcité…

    Parce que le monde, actuellement, culturellement, socialement, dans son ensemble, tous pays confondus, est encore dans le principe de la domination des idéologies, des systèmes, des religions, dans la domination des “consensus d’ordres de pensée”, autrement dit dans un “principe de relation” fortement perturbé et dépendant d’un environnement hostile de fanatismes, de crispations, de violences, d’abjections dans les comportements, d’hypocrisie, d’individualisme, de contradictions, de paradoxes…

     

    … Je serais bien curieux de connaître l’audimat (le nombre de téléspectateurs) pour le film “1905” d’Henri Helman, ce dimanche 6 décembre 2020 sur France 4 à 21h 05 …

    Versant dans un à priori assez proche de la réalité je pense, ce film a sans doute été regardé par beaucoup moins d’un million de téléspectateurs…

    Et quand je dis “beaucoup moins” je veux dire “peut-être à peine quelques milliers sur les doigts d’une seule main”…

    Pour “élargir le sujet” – de l’audimat – à propos de films, de documentaires, d’émissions de variétés ou de divertissement ; tout ce qui est du domaine culturel, documentaire d’information débat reportage, qui incite à la réflexion, est en général ce qui retient le moins l’attention du “téléspectateur lambda” notamment du genre “trente/quarantenaire salarié cadre moyen lotissement Les Alouettes Dacia Duster coup de canif dans le contrat de mariage accro réseaux sociaux twitter instagram dernier modèle smartphone et équipements technologiques domotique coureur de soldes alimentation bio à l’occasion le nouveau thriller à succès sorti en salle j’arrête la liste sinon dans trente lignes j’y suis encore”…

    Pardon pour le cliché – sans doute un peu trop répétitif de ma part – mais bon, que voulez vous c’est ma “marque”, point barre…

    Il n’empêche, il n’empêche… Que “citoyen lambda” que je suis entre des millions dans ce pays, la France, n’a donc pas la “science infuse”… Juste une sorte de “rage” à éviter autant que faire se peut, de “faire n’importe quoi dans ma vie (et de ma vie)…

    Ce “n’importe quoi” au nom des libertés individuelles à sauvegarder à tout prix, quitte à “baisser le pantalon”, à se compromettre, à trahir, à se dégonfler, merde !

    Ce “n’importe quoi” confondu avec anarchisme, une insulte à l’anarchisme !

    Ce “n’importe quoi” que l’extrême droite en France, en Europe, aux USA et partout dans le monde des pays dits démocratiques, déclare combattre et anéantir pour le remplacer par un ordre de fer et de murs et de clôtures et de censure bardé de flicaille!

    Ce “n’importe quoi des Gauches plus “goches” que jamais, censé “refaire le monde” mais qui “défait le monde” !

    À bas la violence! À bas la haine! À bas les Ordres et les Désordres ! À bas les à priori re-lookés en vérités établies !

     

  • Hèlèlelle

    … Elle… Hèlèlelle… Hèlèlelle qui un beau jour sans crier gare vira de sa mare le vilain petit canard qui n’arrêtait pas de faire des pirouettes, de coin-coin - couiner de son bec sans cesse ouvert…

    Sans crier gare… Enfin, en criant gare oui, mais en même temps que le coup de balai sur la tête du vilain petit canard !

    C’est qu’elle le trouvait trop “Moi-Je” le vilain petit canard!

    Mais justement… À propos de “Moi-Je”, le jour où Hèlelelle elle était venue dans la cabane du vilain petit canard à cinq lieues de sa mare un beau jour d’hiver, eh bien l’Hèlèlelle, du “Moi-Je” elle s’en départissait tout le long de la journée dans la compagnie du vilain petit canard et de la poule d’eau amie du vilain petit canard !

    Et un autre jour à quelque temps de ce jour d’hiver, où l’Hèlelelle elle avait été invitée avec le vilain petit canard chez les amis et amies de la poule d’eau pour une soirée chant et pirouettes, eh bien, l’Hèlelelle elle avait pas arrêté de “Moi-Je-iser”et de pirouetter ; du coup le vilain petit canard il avait remis son répertoire sous son plumage, ayant à peine pu une fois dans la soirée, faire son coin – coin !

    … Hèlèlelle… Non pas que le cul lui pèle – quoiqu’un peu quand même – mais bon sang de bon sang, ses leçons de morale sur l’écoute de l’Autre et dire d’abord bonjour avant de poser telle ou telle question, ses leçons de morale sur la relation humaine… Qu’elle se les applique à elle même, Hèlèlelle !

    Les maux de ce monde et de chacun se font caleçons maculés d’humeurs, et ils râlent… Autrement dit les caleçons de maux râlent… (Bon je vous l’accorde, c’est “un peu tiré par les cheveux”)…

     

     

  • Réveillon de Noël, Jour de l'An

    … Fuck le réveillon de Noël foie gras grosse dinde champagne, fuck également le réveillon de la Saint Sylvestre et le Jour de l’An !

    Corona ou pas, de toute manière, pour les esseulés, les sans famille, les exclus ou oubliés des réjouissances en famille ou amis, le Noël 2020 et le Jour de l’An 2021, ça changera pas grand chose par rapport aux années précédentes où y’avait pas le covid !

    Avec ces manifs et ces rassemblements de foule, dans des rues noires de monde même avec le masque, aussi proches les uns des autres que les gens sont pour faire leurs achats, ou dans les manifs, comme il faut bien que l’air expiré s’évacue autour du masque, bonjour la circulation du virus!

    Putain, vous allez voir : le Premier de l’An, finalement, il risque d’être un jour aussi ordinaire qu’un 22 janvier ou qu’un 4 mars ! C’est ce qu’il devrait être rapport contexte covid, n’en déplaise aux accros indécrottables du consumérisme et de la Fiesta tout est permis, dont certains de ces accros sont -oh paradoxe oh absurdité – des anti vaccin !

    Eh, covid de merde, y’a des moments tu commences à m’intéresser! Oui tu me fais chier, salaud de covid, mais… Dans un certain sens (le sens anti sens je vous fais pas un dessin), tu “remets les pendules à l’heure” !

    Ce putain de covid, il regarde pas si t’es festayre, papahouète, mémé en EHPAD, milliardaire, si t’a un bon compte en banque et une belle baraque, ou si t’es un miteux, un pouilleux, un gavatcho, un rabat joie, enfin n’importe quel enfoiré ou empapahouté!

    Mais ce qu’il y a de sûr, bordel, c’est qu’il en fout un sacré gadin dans la gamelle de cette société à la con, où tout le monde veut profiter de tout, se péter le ventre, faire la fête, se gaver, même avec des gadgets à 2 balles d’euro ! … ça me ferait presque rigoler si ne me venait point cette lucidité tragique en voyant évoluer au fil des jours, la situation du monde, les événements, l’actualité, les comportements !

     

    NOTE : “Fuck les 2 réveillons, fuck les rassemblements festifs bonané sur les Champs Elysées les grand’place des villes festayardes genre par exemple Bayonne, fuck les soirées repas dansant pluie de confettis chapeau paille serpentins, fuck la nuit de la Saint Sylvestre en boite branchée, fuck les concerts de klaxon à minuit et, soit dit en passant à 10h du mat’ le Premier de l’An le coup de klaxon rageur de l’automobiliste impatient à l’égard de l’hésitant qui va pas assez vite dans le rond point… Fuck tout ça, oui, et avec un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude…

    Mais “pas fuck du tout” au contraire un grand regard de bienveillance, un coup d’œil amical, à Noël Jour de l’An en famille réunie vraie entente vraie solidarité vraie gentillesse, même avec une dinde grosse et grasse comme un petit cochon et des chocolats en boîte géante d’Auchan !

    Salut la compagnie !

     

     

  • Le Rubicon

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    … Tant que l’on en reste à l’horoscope (le “classique” avec les signes du zodiaque tel celui de nos sociétés occidentalisées, ou le “chinois” avec des noms d’animaux)… Le “Rubicon” n’est pas franchi…

    En revanche, au delà des civilités horoscopiques échangées, dès lors que sont abordés politique et religion, le Rubicon est franchi…

    Chez les toutous, pas d’horoscope, pas de politique, pas de religion… Juste des humeurs de trou de bale identificatrices de là où l’un, l’autre, vient…

    C’est “plus sain”, en somme, chez les toutous !

     

     

  • Le Téléthon à la Télé

    … J’ai “loupé/loupé” la “Grande/Grande Nuit du Téléthon” à la Télé !

     

    Pour un mec qui a “longuement épilogué” sur la condition des handicapés, “ça la fout mal” ! C’est le moins qu’on puisse dire !

     

    Mais bon… C’est ainsi !

     

    Cependant je reconnais le “bien fondé” de cette émission marathon de 30 heures étalée sur deux soirées vendredi et samedi, tout comme je reconnais chaque campagne de sensibilisation pour l’aide aux handicapés et en ce qui concerne ces “maladies orphelines” faisant l’objet de recherches coûteuses et incertaines quant au résultat…

    Seulement je n’arrive pas à adhérer au côté “voyeuriste” de la misère et de la souffrance de ces personnes que l’on fait venir sur une scène, que l’on questionne, que l’on filme, qui font arracher des larmes, suscitent une grande émotion…

    Enfin… “voyeuriste” dis-je… Ce n’est peut-être “pas tout à fait ça” – juste que ça y ressemble un peu – ou qu’il y a là une “ambiguïté”…

    Comment en effet – dans les formulations et dans les présentations les plus pertinentes possibles, dans les témoignages recueillis de ces gens en fauteuil roulant – concilier réalité de situation et préservation de l’intimité, de la dignité de la personne qui généralement est encline (on le comprend) à la discrétion .

    D’où la pertinence qu’il y a, tous les ans à la même période, début décembre, de produire cette émission marathon de trente heures sur deux soirées… Ne serait-ce que pour porter à la connaissance du public, la réalité de la situation (des situations)…

    Dans ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours”, cette formulation avec laquelle je concluais mon texte, réside en fait “l’inexprimable”, l’ “indicible”; ce qui se situe au delà de l’émotion même (de ce qui nous impacte au vrai), au delà de toute “moralisation” de toute “pensée convenue ou commune”… C’est ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours”, ce qui nous renvoie à ce qu’il y a de plus intime en nous, à ce qu’il y a parfois sinon bien souvent, de plus tragique, de plus douloureux en nous et avec cette “solitude viscérale et intérieure” qui nous habite -même dans les moments censés être heureux ou insoucieux de notre vie … Parce que ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours”, en somme, c’est celui dans lequel on traverse la vie depuis notre naissance (et sans doute même depuis notre conception et foetus dans le ventre de maman)… C’est celui qui fait que, quand t’as une jambe en moins, que t’y vois pas, que tu es sourd et muet, que quand t’es trisomique, c’est toi qui l’est, pas l’autre, pas ton mari, ton compagnon, ta femme, ta compagne, ton fils, ta fille, personne d’autre!

    Bien sûr il y a l’amour, l’affection, le dévouement, la fidélité, la présence, l’aide… Oui, tout ça… Mais la jambe elle est pas là, ou autre chose qui manque !

    Et ce qui est le courage, la volonté de surmonter, l’énergie, l’optimisme affiché, la volonté inébranlable, tout ce qui fait qu’on arrive par exemple, jusqu’à des prouesses sportives, jusqu’à des réalisations, des métiers exercés, des productions artistiques, tout ça, en somme, c’est l’expression d’une gestion de ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours” ! Parce que cette gestion là est le seul choix possible : il n’y a en a pas d’autre… Sinon celui de l’amertume et d’une solitude, d’un isolement encore plus grand, avec des gens autour, qui te font sentir leur indifférence, voire leur mépris… Ou qui au mieux, te font des leçons de morale bien dans le confort de leur bonne santé…

     

    … Toute médaille ou pièce -de monnaie – a ses deux côtés ou faces… La médaille ou la pièce, en quelque sorte, représentant un “ordre des choses”( politiquement, socialement, économiquement, idéologiquement, ou sur le plan croyance – croyance religieuse entre autres )…

     

    … Néanmoins, la médaille (ou la pièce) avec ses deux faces différentes l'une de l'autre, il faut bien s’en servir et la lancer, la mouvoir : il n'y a pas d'autre choix. L'on espère toujours qu'elle présente en retombant au sol ou sur la table, la face que l'on souhaite... Et... Ce qui n'arrive quasiment jamais, c'est que la pièce ou la médaille se présente posée sur la tranche, et reste en équilibre après avoir "quelque peu vacillé" ... Il y a assurément, tout un art, à faire que la pièce en s’en servant, en la lançant, se présente sur la tranche en retombant au sol ou sur la table…

     

     

  • Un déséquilibre s'instaure entre des forces qui s'opposent

    … Je ne suis pas moi non plus, comme beaucoup de nos concitoyens dans ce pays, la France, un idôlatre de la Police, des gendarmes, des forces de l’Ordre…

    Mais il est une réalité de ce “temps présent que nous vivons” et qui n’est plus la réalité de celui du temps des grèves d’ouvriers des mines du Nord Pas de Calais, où à Fourmies la Troupe tirait à balles réelles sur les manifestants, en 1906 le jour du 1er mai si mes connaissances ne me font défaut ; et encore moins du temps des dragons et de la police armée de Louis XIV à la fin du 17 ème siècle, où les révoltes étaient durement réprimées, à coups de sabre, de fusil et de charges de cavalerie…

    Jusqu’en 1950 si l’on inclue la période de l’occupation allemande et du régime de Vichy, de tous temps à jamais, toutes les manifestations populaires toutes les révoltes, tous les mouvements sociaux contre un pouvoir établi, contre des possédants, les seigneurs au Moyen Age, trouvaient en face des foules massées et déterminées au combat, une force armée bien supérieure en moyens, matériel de répression, et résolue, bien résolue et d’ailleurs commandée, à tuer, à anéantir… Jusqu’à des femmes et des enfants… “L’on ne faisait pas dans le détail”!

    En dépit de cette force armée au service de l’autorité et des dominants, si puissante, si organisée, si présente partout, si réactive ; il y a quand même eu quelques châteaux incendiés, et quelques seigneurs “raccourcis”, pas mal de “casse” à vrai dire, surtout dans les villes, notamment à Paris…

    C’était, oui, tout cela, à peu près jusqu’au milieu du 20 ème siècle… Depuis l’Antiquité Egyptienne, Grecque et Romaine…

    La réalité du temps présent, depuis les années 1960 en gros, et surtout après mai 1968, c’est que le pouvoir en place – dans les pays démocratiques faut-il cependant préciser - (Droite ou Gauche ou Centre ou tout ce qu’on voudra), avec son gouvernement, ses lois, ses institutions, son “éthique” si l’on peut dire, avec l’évolution de sa “pensée” et de sa “vision de la société” (une sorte de “morale”, convenue, établie, référente ), s’interdit de tuer lorsqu’il doit faire usage de la force (police, gendarmerie)…

    En revanche, les “éléments” les plus violents, les plus déterminés, les plus “casseurs”, les plus fanatiques, dans les mouvements sociaux, les manifestations ; et même ceux qui “prennent parti” -ouvertement ou tacitement – pour ces “casseurs”, et seraient prêts à participer de près ou de loin à des “actions”… Eux, oui, eux, “seraient déterminés à tuer”!

    … En somme, commence à s’instaurer un déséquilibre manifeste, déjà observable, entre des forces de l’Ordre ayant pour mot d’ordre de ne pas tuer et de maîtriser leurs interventions ; et des manifestants violents (pour certains d’entre eux de plus en plus nombreux) déterminés eux, à tuer…

    C’est ce déséquilibre, devenu évident, qui génère de part et d’autre, ce que l’on appelle des “bavures” pour les policiers, et des “exactions” pour les manifestants, les casseurs, les éléments violents… Des “exactions” qui vont jusqu’à des assassinats, des véhicules incendiés avec des gens dedans ! Des “bavures” qui vont jusqu’à des actes inqualifiables de violence inouie…

    C’est ce déséquilibre qui s’instaure et “change la donne”, qui “déshumanise” autant le policier que le manifestant, dans une situation non maîtrisée et sensible…

    Certes, le “monde d’avant” (du temps de la force armée réprimant par le sabre et par le fusil et les charges de cavalerie) était un monde dur, impitoyable… Mais le monde d’aujourd’hui, l’est tout autant, impitoyable, mais d’une autre façon… Sauf que le sang versé est toujours là sur le pavé !…

     

     

  • Exit la transmission des savoirs, mais en avant la construction des savoirs !

    … L’ enseignement ( l’éducation ) des jeunes, avant les premières grandes réformes de la fin des années 1960, c’était la transmission des savoirs dans ces domaines que sont les sciences, l’histoire, la géographie, la littérature, la langue, l’écriture, les mathématiques…

    Il en avait toujours été ainsi, depuis notamment le 13 ème siècle avec les grandes universités de France et d’Europe, et plus récemment depuis la fin du 19 ème siècle avec l’école républicaine, laïque, gratuite et obligatoire en France.

    Depuis les premières réformes de l’Éducation Nationale, devenue l’Enseignement, la transmission des savoirs, peu à peu, de réforme en réforme en commençant par l’école élémentaire et primaire, puis le collège, puis le lycée, avant de gagner l’université (les études supérieures), a cédé le pas pour devenir construction des savoirs par les activités…

    Ainsi la priorité n’est plus la transmission des savoirs. Désormais, et de plus en plus, c’est l’élève, l’enfant, l’adolescent, le jeune adulte qui construit lui-même ses savoirs par le biais d’activités diversifiées qui soutiennent la construction des savoirs…

    Mais “quels savoirs” ? Sinon ceux que les “Décideurs” souhaitent voir acquis, d’une part ; et ceux qui sont demandés, souhaités, par les jeunes eux-mêmes selon leurs aspirations et dans le “cadre” du “développement personnel”, d’autre part…

    Le résultat de cinquante années d’abandon du principe de la transmission des savoirs et de la mise en avant de la construction des savoirs par les activités, par le développement personnel (l’individualisme en somme)… Le résultat, le “beau résultat”, c’est la société devenue ce qu’elle est aujourd’hui, dans toute sa déliquescence, ses dérives, ses nouvelles violences, ses crispations, ses intégrismes, ses dénis, ses revendications, ses révoltes qui en aucune façon ne font de véritable et durable révolution…

    Dans des environnements hostiles, de guerres, de dominations, d’injustices, de dureté du monde et de la vie, par le passé, les sociétés ont survécu aux crises les plus graves, et même sont parvenues à se construire, à évoluer, en partie grâce à la transmission des savoirs – et des savoir faire … Même si cette transmission ne s’effectuait à vrai dire, que dans une partie minoritaire de la société ( les personnes qui déjà, savaient lire et écrire ; puis celles qui pouvaient étudier, accéder aux connaissances )…

    Aujourd’hui dans le monde où nous vivons, dans les nouvelles violences qui s’ajoutent aux violences existant depuis toujours, si la transmission des savoirs n’est plus la priorité et si, selon ceux qui décident, organisent et dominent, ce serait à chacun de “construire ses savoirs” et de se “développer personnellement”, alors notre civilisation est condamnée à disparaître…

     

    … Quelle est la proportion des enseignants, du primaire, du collège, des lycées et de l’université, qui adhère, ou soutient, ou est favorable à ce courant d’évolution de réformes se fondant davantage sur la construction des savoirs par les activités, que sur la transmission des savoirs ? Se dégage – t – il un “sentiment général” ?

    En aucune façon je ne souhaite me fonder sur des “à priori” – quand bien même j’inclinerais à en avoir de ces “à priori”… C’est à dire à penser que ces enseignants là, en général affiliés à des syndicats, qui adhèreraient, seraient favorables ou même “suivraient tacitement l’évolution des réformes et donc se soumettraient”, constitueraient “un bon gros des troupes” …

    Il me faudrait connaître l’avis d’enseignants intéressés par cette question et qui, forts de leur expérience, pourraient m’apporter un “éclairage”…

     

  • Pays inaccessibles du fait de la pandémie de covid

    … Il est très malheureux et très inconfortable, d’avoir pour un Français, un proche parent en général un fils ou une fille, au Canada, aux USA, en Australie, en Chine, dans le contexte de la pandémie de covid où ces pays cités – entre autres – interdisent l’accès sur leur territoire, des ressortissants Français…

    Il n’en est aussi pas moins malheureux et inconfortable, pour un jeune diplômé formé, Français, sans emploi et sans avenir dans son pays, de ne pouvoir émigrer, s’installer au Canada, en Chine, en Australie, aux USA…

    Il était tout autant très malheureux et très inconfortable, du temps du mur de Berlin après 1961 jusqu’en 1989, pour un Berlinois de l’Ouest, habitant dans un immeuble accolé au mur, d’avoir dans un immeuble de l’autre côté du mur, à moins de 10 mètres, un proche parent, un fils, une fille, ses parents, une partie de sa famille…

    Ainsi dans les libertés individuelles dites “fondamentales”, inscrites dans les constitutions des états (certains états), et en particulier la liberté de se déplacer d’un lieu à un autre ; interviennent des empêchements liés soit à un environnement de pandémie virale, soit de système politique…

    Il n’en demeure pas moins que, indépendamment de quelque environnement que ce soit, système politique ou pandémie virale, cet environnement en question, invoqué, en l’occurrence la pandémie de covid actuelle, est en fait – et de fait – le “révélateur de l’état d’une société différente par sa culture, par son mode de vie, ses lois, ses institutions, ses règles en matière de relation humaine, son Histoire…

    Autrement dit, un pays d’une culture et d’une Histoire différents de là où l’on vit, ayant une “autre vision du monde et de la société”, veut bien accueillir l’Autre, venu d’ailleurs, lorsque “cela l’arrange”, pour le bénéfice pouvant en être retiré… Mais “cela s’arrête là”, et il ne faut donc pas qu’interviennent des circonstances environnementales indésirables – ou jugées ou supposées indésirables…

    Et pourtant, si l’on remonte dans un passé très lointain, à une époque préhistorique où n’existaient encore ni nations ni états, juste des territoires traversés par des peuples s’installant un temps dans tel ou tel territoire, il n’était alors vraiment partout, avec Néandertal et Sapiens, qu’une seule culture, celle de la pierre taillée dans la diversité de ses formes, de ses pratiques dans le travail, dans ses innovations, ses techniques, ses améliorations… Et ces peuples d’alors, périodiquement, se rassemblaient par groupes afin d’échanger, de communiquer, non seulement pour tout ce qui avait trait à la vie pratique, mais aussi pour ce qui déjà à l’époque, était du domaine de la pensée, de l’esprit, de formes d’expression artistiques, dessins, sculptures, chants, musiques à l’aide d’instruments fabriqués…