Articles de yugcib

  • Derrière les contradictions, l'individualisme

    … Les personnes qui sont dans la contradiction en ce qui concerne leurs aspirations, m’énervent et je les trouve peu crédibles dans leurs arguments…

    Ainsi en est-il des anti vaccin covid qui, pour une grande majorité d’entre eux, se disent réticents parce qu’ils ont peur des effets secondaires à terme, et en même temps récriminent contre les mesures prises pour lutter contre la pandémie de covid et voudraient que la vie redevienne comme avant.

    Bon sang, s’ils veulent vraiment/vraiment que la vie redevienne comme avant, alors qu’ils acceptent de se faire vacciner! Sinon, eh bien qu’ils acceptent les mesures prises, de distanciation, masque, restrictions, privations de certaines libertés etc. … !

    Et les pro vaccin, eh bien qu’ils acceptent l’éventualité d’effets secondaires néfastes à terme !

    Absurde, débile même, dis-je, cette contradiction dans les aspirations! Merde, d’un côté je veux pas ça parce que…, et en même temps je veux ça, qui va pas avec ce que je veux pas!

     

    … Et ce qui me pèle de première dans cette affaire de pandémie de covid, et , je le dis aussi, indépendamment du covid ; c’est cet individualisme forcené, ostentatoire, “tapant du pied comme un gosse capricieux”, ces revendications agressives, lapidaires, totalement déraisonnables “gros bobo à la planète”, au nom des libertés individuelles qu’il faut sauvegarder à n’importe quel prix, cette rage d’hyper consommation loisiresque/gadgétique, cette propension/mise en avant du “développement personnel”! Oui, tout ça me pèle !

    À la radio j’entendais ce midi, 2 décembre, que pour les prochaines vacances de Noël, “ça faisait un carton pour des réservations de voyages au Costa Rica, dans les “Iles”, enfin dans ces “petits paradis touristiques” où l’on s’éclate au soleil sur les plages et dans les résidences 4 étoiles piscine jaccusi casino discothèque! Merde! Si c’est ça rêver ! …

     

    … Le vaccin, oui, c’est bien beau, je suis “pour” (selon ce que j’en ai dit précédemment dans plusieurs notes)… Mais… Le jour où sévira une autre pandémie, celle là, pas de covid mais de quelque chose de bien plus vache, ou même une sorte de covid 2 ou 3 plus des grippes carabinées, pneumopathies virales etc. … Il en faudra des nouveaux vaccins !

    Parce que ce siècle, le 21 ème, sera peut-être celui des pandémies virales à répétition et diversifiées dont certaines du genre Ebola fièvre hémorragique , du fait de tous ces virus transmis à l’Homme par les animaux sauvages, le dégel du permafrost dans les zones froides de la planète affectées par le réchauffement climatique…

     

    Du coup, putain, le “développement personnel”, le voyage de rêve au Costa Rica, le dernier modèle de bagnole tout automatique, les best-sellers des grands écrivains médiatisés, la société de consommation de masse, l’individualisme sanctuarisé… Tout ça mon cul, fini fini, et Téterre elle en pourra plus, elle en craquèlera se dessèchera de partout !

     

  • Punis de ski en Suisse, les accro de vacances de neige !

    … À l’annonce des stations de ski en Suisse, inaccessibles aux vacanciers d’hiver français pour les congés de Noël, dans le cadre de la lutte contre la propagation du covid ; ce qui il faut dire, contribue à limiter le nombre de ces vacanciers de la neige dans les trains TGV à destination des stations de ski… Je n’ai guère été “très choqué”.

    Je me fous royalement du “rêve” de ces “accros” de sports d’hiver vacances de neige, parisiens et autres !

    D’ailleurs, dans les stations alpines françaises, durant ces séjours de vacances de neige, après de belles journées ensoleillées ou non, de descentes à ski et d’accrobaties pour épater les copains, de circuits plus ou moins hors piste ; pas de resto le soir, ni de bistrot ni de discothèque branchée jusqu’à 3 plomb’ du mat ! Des œufs sur le plat et une tranche de jambon dans la piaule à l’hôtel ou le studio en location, avec une bouteille de pinard!

    La Suisse ? Avec, en plus de la carte européenne d’assurance maladie, une bonne police d’assurance couvrant les frais d’hospitalisation, de soins médicaux, dans un pays où le moindre bobo te coûte la peau du cul ; des hébergements tarifés “par personne” (et non par chambre à 2 ou à 3) , des séjours d’une semaine ou plus si on peut, qui reviennent à deux sinon trois fois le prix d’un séjour en France même durée…

    Les “punis de vacances de neige en Suisse” seront donc, en très grande majorité, des “bobos” pleins aux as, “droite confortable ou gauche aisée” en général trente-quarantenaires pétant de santé…

    Bon, c’est vrai, ma pensée tout de même se porte sur les salariés en CDD, occasionnels, saisonniers pour beaucoup ; sur les bistrotiers et restaurateurs d’établissements relativement modestes par la taille, sur tous les travailleurs dans cette économie du tourisme hivernal…

     

    … Juste un “léger détail” – afin de “remettre tant soit peu les pendules à l’heure” :

    Dans les trains TGV à destination de Chambéry, Grenoble et à plus forte raison Genève, Lausanne, à l’occasion des vacances de neige… L’on ne compte guère – même en première classe – de ces voyageurs “bobos aisés accro de sport d’hiver”… Ceux là, en effet, se rendent dans les stations hivernales en bagnoles cossues à arrière riche et gras et à avant capot plantureux… (rire)…

     

  • Allez, chiche : qui se prend en selfie sans quitter son masque en mangeant ?

    … J’ai renoncé à me prendre en “selfie” avec mon smartphone (deux selfies) en train, pour la première, d’aspirer avec une paille insérée sous le masque, dans un grand verre, un jus de citron pressé… Et dans la seconde, en train, soulevant le bas du masque, de porter en bouche avec une fourchette, un petit morceau d’escalope de dinde… Sans salir le masque…

    J’avais déjà “suggéré” pour le jour où les bistrots et les restaurants rouvriraient (le 20 janvier 2021) ou pour le cas où ils pourraient rouvrir avant cette date du 20 janvier 2021, de prévoir un masque (jetable) troué au niveau de la bouche afin d’y fixer la paille pour boire un demi de bière ou un ballon de rouge ; et de se munir d’un masque visière spécial (avec la partie basse avancée), au restaurant, afin de porter en bouche ce qui se trouve dans l’assiette, le plus aisément possible grâce à la partie basse de la visière avancée mais néanmoins descendant assez bas au niveau du menton…

    Assurément, après avoir “réfléchi à la question”, j’ai pensé qu’il y avait “bien plus simple” :

    Soulever le bas du masque autant de fois que nécessaire en mangeant, afin de libérer la bouche le temps d’ingurgiter ; glisser la paille pour boire, sous le masque…

    Juste un “petit problème”, pour manger : éviter des plats en sauce du genre gambas en sauce américaine ou lapin à la moutarde ou navarin d’agneau, privilégier les viandes grillées, rôties ou bouillies, les pommes frites ou pommes noisette… Et renoncer aux salades “très mouillées” (rire)…

    Moyennant quoi, “on fait revivre nos cafetiers, nos restaurateurs habituels dans notre commune, ville, quartier”… Et, à charge pour eux de prévoir une distance suffisante entre les tables… Bon c’est vrai, pour les groupes d’amis, les gens en famille de plus de 4 personnes à table, c’est “un peu difficile” !

    … Et à charge aussi, pour les clients que nous sommes, de “rééduquer” nos palais à une dégustation de bons vins à l’aide d’une paille ( “un peu difficile aussi, certes” )…

     

  • La caravane

    … Des ânes, au Mali, en caravane menée par des griots “new age” et transportant sur leur dos, à leurs flancs, en échafaudages disparates, des rouleaux de tissus, des cornes de rhinocéros, des pierreries extraites de galeries creusées par des mineurs du Paléolithique Supérieur au plus profond du désert du Kalahari ; suscitèrent l’incompréhension des villageois voyant passer cette caravane d’ânes devant leurs maisons bâties de torchis, et troublèrent par la résonance de leurs pas, le silence qui d’ordinaire chaque jour, se fait, à l’heure de la prière…

    Et la caravane poursuivant sa route après avoir traversé le village, atteint un ancien forum romain dont ne subsiste qu’un bout de terrasse de mosaïques, quelques bases de colonnades, un autel brisé, une statue de femme sans tête…

    Sur un pan de mur l’on peine à discerner les formes et les couleurs d’une gigantesque fresque d’étranges personnages, d’animaux, de plantes et de fleurs mêlés… Et, tout à fait surprenant après tant de siècles écoulés, au fond de ce qui devait être un bassin, un lieu de baignade, apparaît ce dessin tracé dans la pierre, aux lignes, aux formes, aux traits bien nets ; une représentation artistique sans aucun rapport avec le monde de l’époque…

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    Han’Dou, l’un des griots “new age” qui venait tout juste de quitter Philadelphie sur la côte Est des USA, où il jouait du tambour sur des poubelles renversées dans le West Side multi ethnique, s’interrogeait sur le bien fondé de cette caravane d’ânes chargés de tant de ces pierreries dont la vente était bien incertaine, sur ces marchés du Nord en partie désachalandés du fait de la progression d’une fièvre hémorragique venue du Moyen Orient…

    Et Juliana, une Argentine écrivain dont le dernier livre “Au pue- bas des caves aux cruches tachées” avait obtenu le Renault d’O, envisageait une possible liaison amoureuse avec Han’ Dou, le batteur du West Side de Philadelphie…

    Cependant, les ânes, au Mali comme ailleurs, sans son et sans eau n’ont aucun avenir… Pas plus que les cons naissant, sans provende et sans vin ; pas plus que les génies de fer sans piédestaux, n’ont de chance d’historier…

    Tout de même, des pierreries enfouies depuis tant de siècles dans des galeries au plus profond du désert du Kalahari… Un beau jour de 21ème siècle, en charge aux flancs d’ânes en caravane au Mali ! …

    Et ce dessin anachronique, au fond d’un bassin !

    L’on imagine une horde de bandits du désert fondant sur la caravane, des bandits non pas à cheval mais en 4X4 Toyota et s’emparant des sacs de pierreries.

    L’on imagine également Han’Dou et Juliana, assaillis par l’un des bandits brandissant un sabre, le faisant tournoyer, et les deux têtes tranchées d’Han’Dou et de Juliana roulant dans les cailloux de la piste ; puis dans les jours suivant l’attaque de la caravane, un détachement de soldats des Forces Armées Françaises poursuivant les bandits du désert, et à la sortie d’un étroit défilé, lit asséché d’un oued entre deux plateaux rocheux, le détachement en partie décimé dans une embuscade…

    … À l’annonce de l’attribution du Prix Goncourt à Hervé Le Tellier, pour son roman L’ Anomalie, j’ai été surpris par cette analogie, ou plutôt ce rapport avec les genres mêlés thriller/science-fiction/espionnage/policier dont il est fait état dans la présentation… Et la lecture du résumé en 4 ème de couverture de cet ouvrage, m’a inspiré ce texte où il est question d’une caravane d’ânes traversant le Mali et se dirigeant vers des régions situées au delà du désert dans le nord, peut-être un pays du Maghreb…

    Et je me suis souvenu d’un dessin que j’avais réalisé en 2013, dont j’ai fait, dans cette histoire de caravane, une fresque surréaliste gravée au fond d’un bassin, un lieu de baignade d’une ancienne cité romaine dont subsistent les vestiges à la sortie d’un village au Mali…

    Les Romains dans l’exploration qu’ils firent des terres africaines sont sans doute arrivés jusque là, dans ces régions du Mali d’aujourd’hui…

     

  • Amalgame

    … Amalgame…

    Ce terme me fait penser à un tas de cerises de type bigarreau, par exemple de variété “cœur de pigeon’ (ou “napoléon”), des cerises fort belles et appétissantes en apparence, susceptibles d’avoir en leur chair ferme, des vers de mouche… Des asticots, en somme…

    Qui n’a pas au moins une fois acheté de ces cerises, et avoir ainsi absorbé le ver qu’il y avait dedans ?

    Aucun signe extérieur, pas la moindre perforation “cicatrisée”, rien qui montre que la cerise est véreuse…

    En fait, ces cerises là, des “cœur de pigeon” ou des “napoléon”, il faudrait avant de les porter en bouche, les fendre en deux avec la pointe d’un couteau et en extraire le noyau autour duquel se tortille le ver…

    Bien sûr, dans 1 kg de ces cerises, toutes ne sont pas véreuses. Mais lesquelles ? C’est bien là la question! …

    Faut-il donc éviter de les acheter, ces cerises de variété “cœur de pigeon”? Quel choix faire, présentées qu’elles nous sont, sinon de repousser toute la corbeille ou se saisir de quelques unes au risque de “bouffer” le ver?

    … En quelque sorte, c’est ça, l’amalgame… Jeter tout le tas de cerises parce que dix ou vingt d’entre elles dans le tas sont véreuses…

    Tout à fait réaliste, en somme, que de jeter tout le tas… Sûr que l’on est de ne pas ingurgiter l’asticot !

    Mais la cerise, on peut toujours la fendre en deux avec la pointe d’un couteau pour voir s’il y a un ver à l’intérieur… Chose que l’on ne peut faire avec un être humain de tel milieu social, de telle culture, de telle ethnie, de telle religion, de tel mode de vie…

    À moins que “fendre en deux pour voir l’intérieur” veuille dire : “ouvrir par la relation, pour autant que la relation puisse s’établir” -en sachant que si la relation ne s’établit pas, alors on est bon pour avaler l’asticot…

     

  • Ah, ces manifs à clusters !

    … Ces manifestations contre les violences policières, contre la loi sécurité globale, du 28 novembre à Paris et dans des grandes villes, et qui ont rassemblé des milliers de personnes en des espaces où ces personnes se trouvaient concentrées, proches les unes des autres comme on a pu le voir dans les reportages ; aussi justifiées qu’elles soient et témoignant de ce que ressentent beaucoup de nos compatriotes… Sont une violation de l’article 3 décret III du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid 19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire interdisant les rassemblements de plus de 6 personnes sur la voie publique…

    Je le redis, oui, elles sont justifiées ces manifs – dans le “sens commun” étant celui de la pensée générale de bon nombre de Français – mais le fait qu’elles aient pu avoir lieu, est étonnant pour ne pas dire “surréaliste” dans le contexte “covidéen”!

    Pour qu’il y ait eu un tel déploiement de forces de police, notamment à Paris place de la Bastille, c’est que la manifestation ne devait pas avoir l’aval des autorités préfectorales…

    On peine en effet à imaginer une telle contradiction entre d’une part le décret du 29 octobre et d’autre part le fait de laisser se dérouler la manifestation…

    Combien de foyers d’infection au covid, dans “cette affaire là” ? ( je n’arrive pas à me faire à ce terme de “cluster” pour désigner un foyer d’infection )… De nouveaux foyers, forcément ! … Car d’après ce que j’ai pu voir dans les reportages, bon nombre de manifestants n’avaient pas de masque!

     

    … Même s’il n’y a pas de comparaison pertinente entre la volonté de milliers de gens à manifester contre les violences policières et la loi de sécurité globale, et le fait de vouloir passer les fêtes de noël et du jour de l’an dans les conditions les mieux espérées possibles… Je pense à ces fêtes durant lesquelles nos vieux dans les EHPAD, les sans domicile dans la rue, les tout seul dans la vie les éclopés les jugés asociaux les “pauvres bougres” seront les grands exclus de toutes ces réjouissances retrouvailles réunions de famille, et pour certains d’entre eux, atteints du covid, en mourront…

     

    … Noël avec une dinde grosse comme un cochon basque, pour les uns, et au ski à Courchevel, pour d’autres dont par exemple Arnaud Le Magnifique et sa drague d’Audrey La Pétulante, au départ de la piste de ski de descente, drague qui finit trois mois plus tard en mariage 400 personnes à l'apéro géant et 130 au repas du samedi soir et 70 le dimanche midi total 15 000 euro avec la location de la salle pour 2 jours... Et au bout de 6 mois divorce...

    Et papy d’Arnaud ou d’Audrey qu'a chopé le covid dans son EHPAD et qu'en est mort pendant la semaine de ski à Courchevel, d'Arnaud le trentenaire en Duster Dacia très accro des nouvelles technologies internet smartphone domotique qui draguait Audrey sur la piste. Ah ce putain d'noël qu'il faut surtout pas louper, et cette offre de booking com en promo une semaine à Courchevel sans compter le black friday du début de l'Avent ! Merde! Et une durite qui pète dans le Duster Dacia d'Arnaud - Le - Magnifique ! Et le masque Dolce Gabbana d’Audrey, passé sous le menton, maculé d’une projection de sauce américaine de gambas à la plancha lors d’un dîner d’amoureux dans un restaurant huppé de Courchevel !

     

  • Réalité subjective, réalité naturelle

    … Exprimer ce que l’on ressent, par la parole ou par l’écriture, ou encore par une représentation imagée, un dessin, une séquence filmée… Et le communiquant autour de soi à sa manière…

    Est-ce possible sans verser dans la morale, dans quelque forme de morale que ce soit ?

    À entendre, écouter, lire, prendre connaissance de ce qui est exprimé, n’est-on point incité à verser dans la morale, celle que l’on se fait soi-même, ou celle que le “sens commun” nous porte à nous faire ?

    Comment la parole, l’écriture, la représentation imagée, la séquence filmée, peuvent-elles – si elles y arrivent – parvenir à différencier ce qui est ressenti, éprouvé en soi, d’une morale ou d’une forme de morale pouvant s’en dégager?

    Cette question relative à ce que l’on ressent et à une morale qui s’en dégage, dans quelle mesure appelle-t-elle une réponse ?

    Il faut dire que dans l’actualité présente, du monde, la question n’est guère “de mode”… Et la réponse encore moins…

    Si la réponse existe, cette réponse pourrait bien être comme un passage, une voie d’accès menant à un espace en lequel les formes, les couleurs, n’ont plus de réalité subjective, mais une réalité naturelle, intemporelle…

    Imaginons ce qui se passerait, le passage ou la voie d’accès trouvée, dans un espace de liberté d’expression où les formes et les couleurs ne définiraient plus le tableau mais le “transcenderait” ( élèverait la vision du tableau au delà de la seule région de la Connaissance… Et du “sens commun”)…

     

    … Peut-être, oui peut-être… Si la parole, déjà, pouvait se faire écriture tout en demeurant parole ; et si l’écriture pouvait se faire parole tout en demeurant écriture… Un “bon début”, oui, peut-être, pour se libérer de la pesanteur de la réalité subjective, de ce qui définit le tableau et donc, le fige ce tableau dans les mêmes formes, les mêmes couleurs… Fussent-elles recomposées, renouvelées autant de fois…

     

     

  • L' inconnu

    … Tu ne sauras jamais ce que l’on dira et ou écrira de toi quand tu seras mort…

     

    Déjà dans ton vivant tu ne sais pas ce que l’on dit de toi que tu n’entends pas et tu ne vois pas ce que l’on écrit de toi qui te demeure inconnu…

     

    Et ce que tu entends que l’on dit de toi ou ce que l’on te rapporte que l’on dit de toi, tu n’en sais qu’une partie…

    Et ce que tu vois que l’on écrit de toi ou ce que l’on te rapporte que l’on écrit de toi, te le faisant savoir et le lisant, tu n’en sais que ce que tu vois écrit et qui n’en est qu’une partie…

     

    En somme ce qui t’est inconnu existe déjà de ton vivant, mais la différence qu’il y a entre de ton vivant et après ta mort, c’est que ce qui te demeure inconnu peut un jour ou l’autre t’être connu tant que tu es vivant ; et qu’après ta mort, tu ne seras plus là pour le connaître…

     

  • Des masques spéciaux pour resto et bistrot

    Masque pour resto

    … Afin que des milliers de cafetiers et de restaurateurs ne mettent point la clef sous la porte et puissent de nouveau travailler, voici ce que je propose :

     

    Pour les restaurants, un masque visière dont la partie basse devant la bouche est avancée, mais néanmoins descendant assez bas en dessous de la bouche, de telle sorte que l’on puisse porter en bouche aisément, ce que l’on a dans son assiette. Et pour le vin, ou une autre boisson accompagnante, une paille pour absorber.

    Pour les cafetiers ne servant que des boissons au comptoir ou en salle, il suffit de faire un petit trou dans le masque au niveau de la bouche pour le passage de la paille.

     

    … Bon, cela dit, un Bourgogne Pinot Noir ou encore mieux un Chambertin 2016 au verre, avec une paille… “bonjour la dégustation” !

     

    NOTE : pour se rendre au bistrot boire un coup comme on dit, je recommande d’avoir en poche ou en sac, un masque percé à l’avance, diamètre du trou identique à celui d’une paille.

     

     

     

  • La liberté d'expression en dessin

    Image 20

    … Dessin réalisé en 2013 où encore à cette époque, ne se posait pas comme aujourd'hui dans le contexte "coronavirien" - et "de violences et de crispations exacerbées- la question de la liberté d'expression, et de la liberté individuelle... Certes, encore avant 2014, "on ne faisait déjà pas dans la dentelle" vu tout ce qui se diffusait au vu et au su de tout le monde, mais aujourd'hui on atteint un niveau où l'on "hallucine" d'une part ; et où nous entrons dans un contexte de crise sanitaire et sociale où les libertés individuelles doivent sans doute "être remises sur la table" sans pour autant disparaître ou être trop "cadrées", d'autre part...

     

     

  • Autre petite histoire "coronavirique"

    … Fleurestine et Capucette toutes deux âgées de 28 ans vivent en couple à Osgar – en – Caballe, dans une maisonnette située en bordure d’une forêt, au bout d’un chemin traversant un grand pré à vaches…

    Leur plus proche voisin est Gaspardino âgé de 44 ans, un solitaire dans une grande demeure restaurée, mais qui néanmoins tout solitaire qu’il soit, ne manque jamais la fête des voisins début juin chaque année, et fréquente la médiathèque de la ville la plus proche…

    Elles avaient aussi, Fleurestine et Capucette, un peu plus loin, dans la forêt, un autre voisin, Odilon, celui là “un peu demeuré sur les bords” ou pour mieux dire “un peu tapé”, coléreux permanent et totalement asocial, âgé de 73 ans, qui depuis cinq ans, ne pouvant plus demeurer tout seul dans sa vieille maison toute de guingois, une ruine en fait ; vit placé dans un EHPAD à la ville voisine…

    Fleurestine et Capucette…

    “En couple”…

    “En couple” comme on dit sur Facebook…

    Une expression “en couple”, soit dit en passant, “assez convenue” dans la “grammaire sociale” actuelle…

    Mais bon… Trève de “philosophie réflexionnelle” et revenons à Fleurestine et à Capucette…

    Notre “couple” donc, était dans ce qui demeurait encore l’environnement social d’ Odilon, les deux seules personnes ayant de la considération et manifestant de la bienveillance, de la gentillesse on va dire, à l’égard de cet Odilon que tout le monde prenait pour un demeuré, un taré infréquentable n’arrêtant pas de fulminer contre la société toute entière…

    Depuis qu’Odilon est placé en EHPAD, où il vit sans jamais sortir dehors, pas même dans le parc de l’EHPAD, toujours tout seul dans sa chambre, ne se rendant qu’aux repas en bas dans la grande salle ; Fleurestine et Capucette viennent le voir assez souvent et lui apportent une friandise, une boîte de chocolats, une revue d’automobiles de sport…

    Il faut dire qu’Odilon a été toute sa vie durant, un passionné de belles autos, et qu’il a rêvé dans sa jeunesse d’être coureur automobile… Et, soit dit en passant, petit, à l’école, il n’était “pas si mauvais que ça”, il faisait zéro faute en dictée, et présentait de belles rédactions…

    Les rares lettres qu’il écrivait, en général à des “connaissances faites sur des journaux dédiés à des rencontres amicales” et parfois à des personnes de sa famille (aujourd’hui tous disparus), sans être cependant des “monuments de littérature”, n’en étaient pas moins “fort bien tournées” et d’une écriture d’écolier appliqué, bien régulière, avec les pleins et les déliés, de belles majuscules, à l’encre violette…

    Depuis mars 2020, Fleurestine et Capucette, notamment dans les périodes de confinement et lors des “flambées” de contamination au covid dans les EHPAD, ne voyaient Odilon qu’une fois de temps à autre, entre les périodes de confinement… Et plus du tout, depuis le dernier mois où les visites n’étaient possibles que sous conditions et uniquement un membre de famille très proche…

    Aucun lien de parenté, évidemment, entre Fleurestine, Capucette et Odilon…

    … Un appel téléphonique de Capucette, il y a 3 jours, au secrétariat de l’EHPAD, pour demander des nouvelles d’Odilon…

    “Il est décédé du covid hier matin”…

    Demande de précisions…

    “Il y a une semaine, il était fiévreux, avait des difficultés respiratoires, ça s’est aggravé très rapidement, il a été amené à l’hôpital, il pouvait pas supporter le tube de l’appareil respiratoire, se débattait sans cesse, il a fallu au final le mettre en sédation… Il sera incinéré et ses cendres dispersées dans le Jardin du Souvenir”…

    … Fleurestine et Capucette… Vivant “en couple”…

    Elles ont été les seules personnes à le pleurer, l’Odilon…

     

     

  • Petite histoire "coronavirique"

    … Hectorion et son Hectorionne tous deux âgés de 74 ans habitent lotissement Les Alouettes à Sainte Tarte de la Midoue.

    Ils ont bien des voisins qu’ils voient de temps à autre, et avec lequels ils ont parfois de part et d’autre de la clôture qui sépare leurs terrains, des conversations du genre “patates salades le temps qu’il fait la politicaille”… Sans pour autant être amis/amis/proches/proches…

    L’Hectorionne (son Hectorion est dans le jardin) entend sonner le téléphone. Voyant sur l’écran de l’appareil s’afficher un numéro qu’elle ne connaît pas, elle ne décroche pas…

    Elle se dit, l’Hectorionne : “ Et si c’était quelqu’un de chargé d’appeler les cas contacts pour le covid, et qui me dirait que je suis un cas contact ?”

    Hectorion revient du jardin, Hectorionne lui dit à propos de ces coups de fils intempestifs dont les numéros ne figurent pas dans le répertoire : “si jamais c’était pour dire que toi ou moi on est un cas contact, ni toi ni moi ne savons depuis quand on est cas contact. Si c’est le cas eh bien toi ou moi on est déjà contaminant, si ça se trouve, depuis 3 jours. Si on s’isole tous les deux, qui est-ce qui va faire nos courses? Je me vois mal, et toi aussi, Hectorion, donner à des voisins un chèque signé pas rempli, et encore moins la carte bancaire avec le code. Du pognon, tu sais bien qu’on n’a jamais ni l’un ni l’autre, plus de 40 euro dans nos porte monnaies. Du coup, c’est pour ça que je réponds pas quand ça sonne si je vois un numéro inconnu qui s’affiche.

    “Moi aussi je réponds pas” dit Hectorion. “Et de toute manière, les gens qui sont chargés d’appeler les cas contacts, ils n’ont pas nos numéros de portables, y’a pas d’annuaire de portables… Et il y a encore les numéros de téléphone fixe sur liste rouge. Alors comment on fait pour se ravitailler, de tout ce dont on a besoin pendant deux semaines ? Si ça se trouve on est peut-être tous les deux sans le savoir contaminés asymptomatiques, et tu sais bien Hectorionnette, on n’a pas tant de réserves que ça. Et pour le pain, pour le journal, s’il nous manque quelque chose, et pour mon paquet de gris et mon papier Job, comment je fais? Et merde, quelle galère cette affaire ! “

     

    … Résultat, qu’est-ce qu’ils font, l’Hectorion et son Hectorionne ?

    Eh bien depuis début mars 2020, confinement numéro 1, après confinement puis confinement numéro 2 puis après confinement numéro 2 ; l’Hectorion et son Hectorionne ils vont nulle part où y’a beaucoup de monde à la fois, les rares fois où ils ont reçu un ou une amie chez eux, ils ont mis un masque, en courses ils y vont entre midi et 14h, mettent du gel sur leurs mains à l’entrée (et en ressortant), le masque, font attention à n’approcher personne de deux mètres, ils ont plus été du tout dans un bistrot ni dans un restaurant ni au cinéma, ils font du vélo et de la marche à pied sur des petites routes et chemins autour de chez eux ; heureusement ils ont internet haut débit, Facebook, Familéo, smartphone messenger… Et la Télé quand la Télé n’est pas la “Tu-es-laid”… Et des bouquins… Et le jardin…

    Du coup, ce putain d’covid, y’a peu de chances qu’ils soient cas contact ou asymptomatiques et pouvant choper une forme grave…

    Et ils attendent l’arrivée du vaccin pour tomber le masque, vivre comme avant, revoir les amis, la famille et revenir dans les activités de l’association Sainte Tarte de la Midoue Accueille…

    Bon c’est vrai, ils ont un peu la pète de choper un beau jour un truc vache avec ce vaccin, et c’est pourquoi ils se feront vacciner avec une version classique produisant des anti corps adéquats et non pas avec la version ARN du vaccin, elle un peu inquiétante…

    Les complotistes? Avec leur chiffon rouge “ils vont nous faire devenir des zombies” ou avec le carnet de santé et profil de personnalité en nanoparticules et puces intégrées dans le vaccin” ?

    Ils n’y croient pas trop! Juste ils y pensent un peu bien sûr, mais ils se disent qu’il vaut mieux le vaccin avec le risque, que de continuer à vivre dans un tel quotidien de relation humaine aussi déteriorée voire absente parfois, et avec des re-confinements à n’en plus finir, de trimestre en trimestre !

     

  • Les libertés individuelles dans le contexte de la pandémie de covid

    … J'ai entendu dire hier soir au JT de 20h par Emmanuel Macron, qu'il se déclarait opposé à une vaccination obligatoire... Et d'autre part, 1 jour avant je crois, qu'un scientifique épidémiologiste (je ne me rappelle plus lequel) déclarait qu'au nom de la liberté publique et surtout du secret médical, il était "impensable" (anti constitutionnel selon ses dires) de faire, d'établir la différence entre les futurs vaccinés et les non vaccinés... De telle sorte que les autorités (dans les aéroports, les gares, les lieux publics de manifestations diverses regroupant de nombreuses personnes) n'auraient "pas le droit" de pouvoir formellement identifier les gens qui seront vaccinés...

     

    Alors il faudrait donc, en vertu du "secret médical" et de la liberté de chacun à préserver ; "loger à la même enseigne" les vaccinés ET les non vaccinés ? Concevoir que les vaccinés devraient encore vivre comme dans une "prison à ciel ouvert" ? Absurde! Injuste! Révoltant ! Que les opposants ou résistants à la vaccination, acceptent, alors, de payer le prix de leur choix ! (c'est à dire de devoir encore vivre masqués, empêchés de circuler librement, présenter des attestations dérogataires, etc. !)

     

    Si les vaccinés et les non vaccinés devraient être “logés à la même enseigne”, si le secret médical dans son principe actuel en vigueur depuis qu’il a été défini àl’origine, devrait être préservé sans prise en compte du contexte de cette pandémie ; alors nous nous exposons, tous autant que nous sommes, la société toute entière dans ses composantes, à une crise majeure qu’on l’on pourrait qualifier pour ainsi dire de “guerre civile” avec deux “camps” en présence aussi déterminés l’un et l’autre, celui des “pro vaccin” souhaitant retrouver la même vie qu’avant donc sans masque et sans contraintes sans restrictions de déplacements, celui des opposants et résistants au vaccin acceptant la “corona compatibilité” telle que nous la vivons (et avec leurs “leçons de morale”)…

     

    … Dans le contexte de la pandémie mondiale de coronavirus, il est clair que les libertés individuelles dans leur grand principe version républicaine et démocratique, tout en conservant ce qui à la base les fonde et les définit ; doivent être “remises à plat sur la table”, réexaminées, redéfinies… Du fait de ce “changement de paradigme” (le changement qu’impose au monde désormais la venue de l’actuel covid 19 et d’autres pandémies virales à venir)…

     

    Dans le principe d’inviolabilité des données médicales, du “profil de santé” de tout un chacun, et donc du secret médical à sauvegarder et à garantir ; il entre désormais cette nouvelle donnée qui est celle de la pandémie de covid 19, et cela “change la donne” en ce sens que l’enjeu sociétal – et économique- devient “crucial” et que l’on a aura besoin de savoir si oui ou non, telle ou telle personne est vaccinée ou non…

     

    Déjà les compagnies aériennes ont déclaré – du moins certaines d’entre elles – que pour des déplacements en avion, intercontinentaux, ou même dans l’espace continental sinon dans le pays en liaisons intérieures, elles n’accepteraient de prendre dans leurs appareils, que des voyageurs vaccinés contre le covid… Est-il “raisonnable et fondé” de s’insurger contre une telle décision, est-il “pertinent” de qualifier cette décision “d’arbitraire” ?

     

     

  • Le temps qui passe ...

    Le temps

    … L'on entend très souvent dire : "c'est fou ce que le temps passe vite" ! Ou encore : "plus on avance en âge, et plus les jours, les semaines, les mois et les années passent vite (ou défilent vite)"...

    En vérité, et là ce n'est pas une simple "vue d'esprit", mais une vraie réalité, c'est que plus les jours sont faits de choses sans intérêt, répétitives, habituelles, telles par exemple que se mettre à table à telle heure, faire le ménage, des courses, enfin comme je dis dans mon jargon " des bintzeries quotidiennes" ; et que moins en ces jours là surviennent d'imprévus heureux, de faits marquants... Et plus alors, les jours succédant aux jours s'inscrivent dans une continuité sans repères dans le temps. Alors cette continuité n'est plus, avec le recul fait du regard que l'on porte sur le passé, qu'une ligne ou un trait se mouvant rapidement dans un plan horizontal lui-même se mouvant tout aussi rapidement. Et il est impossible de discerner sur le trait ou sur la ligne ou dans le plan, le moindre repère, de telle sorte que l'on ne peut plus identifier un moment, une situation, des visages, des objets, des détails d'un environnement...

    En revanche lorsque les jours ont du "contenu", ce contenu étant celui de faits marquants, d'imprévus heureux, de situations inhabituelles, de rencontres qui nous ont impactées, d'activités qui nous ont captivées... Alors des repères dans le temps apparaissent avec le recul fait du regard porté sur un passé devenant alors, non plus une continuité indéfinissable en laquelle tout ce qui s'y est trouvé s'est dilué, mais une continuité, une ligne qui en quelque sorte ne cesse de se dérouler, de s'étirer même, faisant apparaître les détails, les visages, les formes, les contours, les couleurs, les nuances, l'atmosphère du moment...

    Lorsque les jours ont du contenu, alors le temps perçu semble s'élargir, se dilater, de telle sorte qu'une année écoulée peut nous paraître comme un siècle...

     

  • France Insoumise

    … Pour moi, une “France Insoumise” serait celle qui s’insurgerait bien sûr et non seulement contre les lobbies, la loi du marché, les actionnaires, les milliardaires décideurs et prédateurs, les GAFAM et toutes les cliques de dominants et leurs sbires et nervis… Mais AUSSI contre ces “venus d’ailleurs” et “venus de dedans” fanatiques fous de Dieu et d’Allah, assassins, violeurs, racketteurs, voyous, pédos, batteurs de femmes, black-blocks en godades à 300 euro, sorciers, gourous, mutileurs de chevaux, tortionnaires d’animaux…

    Une “France Insoumise” autant contestataire de l’Ordre établi que de l’Anti Ordre ! Et qui ne fasse plus dans la dentelle, dans la lénifiance, dans la crispation, dans l’opposition purement épidermique ou avec de l’intellectualisme crevette ammoniaquée de Grande Surface Discount! … Mais… Avec cependant tout de même… Un peu de mansuétude et de capacité de réflexion, et de bonté sans pour autant tout accepter, ou “baisser” le pantalon !

    “Amen” !