Articles de yugcib

  • Un "éventail" de populations ...

    Il existe à mon avis deux “types” de population, en France et dans la plupart des pays du monde, dans nos sociétés :

    -L’une que je définirais comme étant un “éventail de normalité” dont on trouverait à un bout des populations “difficiles” ou plus ou moins marginalisées, et à l’autre bout des populations “soumises” ou indifférentes ou obéissantes et ne “posant pas de problèmes particuliers, et au milieu si l’on peut dire, des populations réactives, intervenantes, s’exprimant et ayant divers comportements et habitudes posant parfois “quelques problèmes” mais parfaitement ou en grande partie intégrées dans la société, une société multi culturelle, une société “standard” en somme, et dans laquelle la violence exprimée ou agissante demeure « acceptable » (ou concevable)…

    Dans ce que je définis comme étant cet “éventail de normalité” l’on y trouve en fait –et de fait – une grande, très grande majorité de personnes, dans une caractéristique commune à tous, à savoir une violence comportementale plus ou moins modérée, ou quasiment inexistante, souvent une “passivité” ou une indifférence ou encore une adhésion tacite à ce qui fait référence, à un mode de pensée, à un “consensus” en somme…

     

    - L’autre que je définirais comme étant un “éventail” de populations dangereuses comprenant pour la plupart de ces populations, des personnes très violentes, très agressives, se livrant à des activités illégales, du racket, du vol, toutes sortes de trafics et vivant d’expédients, qui n’ont aucun sens de quelque “valeur” que ce soit... Ou encore des personnes faisant partie de groupes violents, contestataires systématiques, troublant l’ordre public... Toutes ces populations ayant pour caractéristique commune un refus de toute valeur morale et de toute réflexion, souvent incultes et irrespectueuses...

    Dans cet “éventail” de populations dangereuses, l’on n’y trouve en fait – et de fait – qu’ une minorité de gens (mais une minorité qui « fait parler d’elle » et qui inquiète, dont on subit les méfaits, les exactions, les violences, les incivilités)…

     

    Ce qui est inquiétant – à mon sens – selon ce que j’observe, c’est que depuis 2 ou 3 ans, l’ « éventail » de populations  et d’individus dangereux d’une très grande violence, tend à s’élargir et apparaître un peu partout y compris dans des zones jusqu’alors relativement épargnées… C’est « une tendance »…

    Cela est-il une réalité ou bien est-ce que cela vient d’un regard que je porterais ? D’une vision « plutôt pessimiste » ?

     

    Les forces de l’ordre on le constate n’interviennent plus dans ces zones qualifiées de « non droit » où règnent des bandes organisées, des clans, des « caïds » qui imposent leur loi, celle du plus fort…

    Les associations d’aide humanitaire, sportives, culturelles, n’ont quasiment aucun pouvoir dans ces zones, tout dialogue semble impossible, voué à l’échec du fait de la radicalisation et des crispations exacerbées de ces populations impénétrables, ingérables…

     

     

  • Marchés d'animaux sauvages (suite)...

    Les animaux sauvages en particulier ceux que l’on trouve dans les marchés en Chine, partout dans le monde, dont 56 pays pratiquant un commerce illégal (mais toléré) de ces animaux destinés à la boucherie (pour l’alimentation), aux laboratoires pour la recherche médicale, ou encore pour animaux de compagnie, fabrication de vêtements avec le tannage des peaux… Les animaux sauvages sont les premiers vecteurs des maladies virales (virus des familles coronavirus et filovirus entre autres)…

    C’est un marché, celui des animaux sauvages, qui se place au dessus des lois et qui ne connaît pas les frontières.

    Ce sont toutes sortes d’espèces dont la plupart ne sont pas banales, telles que les pangolins, les civettes, les hiboux, de nombreux rongeurs, serpents, singes, porc-épics ; des mets de choix pour leur finesse gustative, vendus dans des conditions d’hygiène déplorables, dépecés, entourés de tiques, de moustiques, de mouches…

    Ces marchés ne sont pas une « exception culturelle » chinoise, puisqu’ils sont répandus sur l’ensemble de la planète, notamment en Afrique (Nigeria, Gabon, Congo, Cameroun…)

    Toutes les pandémies virales de type coronavirus, depuis celles de 2003, 2006 et 2009 jusqu’à celle du covid19 en 2020, ont eu pour origine des marchés d’animaux sauvages où vendeurs, trafiquants, acheteurs et consommateurs affluent en grand nombre et en contact d’une part avec les animaux, d’autre part entre préparateurs, vendeurs et acheteurs (les humains entre eux)…

    Du fait de l’existence d’autres familles de virus pouvant être véhiculés par les animaux dans ces marchés, ( les filovirus entre autres ) un potentiel non négligeable de dangerosité en contamination rapide et élevée, en mortalité (de l’ordre de 50 % pour certains filovirus) représente un risque pour l’espèce humaine… Un risque énorme mais qui est sous évalué voire négligé et mis de côté pour au moins deux causes principales :

    L’une liée au besoin alimentaire notamment dans les pays à forte densité et progression démographique, dans les pays côtiers d’Afrique où le poisson se fait rare (ou est exploité industriellement par les Nord Américains, les Européens et les Chinois, Japonais, Coréens, ce qui prive de ressources les habitants de pays africains)…

    L’autre liée au profit financier, au « chiffre d’affaire » que représente ce marché (de l’ordre de 100 millions de dollars par an)…

    Quand tu ne peux plus acheter de poulet ou de porc ou d’agneau, de veau, de bœuf, et que le poisson se fait plus rare, alors si tu es camerounais, nigérian ou congolais, pour avoir de temps à autre un peu de viande, tu achètes du pangolin, du singe…

    Plutôt que de devoir prendre lors de chaque pandémie affectant de nombreux pays sur la planète, des mesures de confinement, de prescriptions, restrictions, distanciation sociale et limitations de déplacements y compris à l’intérieur d’une région, d’une ville, et d’interrompre la plupart des activités, de se résoudre à subir une crise économique sévère et durable ; la première et la plus évidente des mesures à prendre dans l’urgence et cela dans le monde entier, c’est d’interdire, de fermer tous les marchés d’animaux sauvages, partout, totalement, et de détruire les animaux exposés à la vente, de ne plus approvisionner ces marchés…

    C’est en effet en supprimant à l’origine la cause première de propagation des virus (les marchés d’animaux sauvages) que l’on réduit considérablement le risque de contamination à l’espèce humaine…

     

    Les conséquences économiques notamment sur les ressources alimentaires de certaines populations en Asie, en Afrique, par l’arrêt total des activités liées à ces marchés d’animaux, sont sans comparaison avec l’arrêt ou la réduction importante de toutes les autres activités commerciales, industrielles, artisanales, tous métiers et professions confondus…

     

     

  • Les bouquins

    Les bouquins, c'est comme la bouffe, la mode, les programmes télé, les séries américaines et les derniers films qu'on voit dans toutes les grandes salles de cinéma. Ils sont aussi " aseptisés » - peut-être un peu moins - que la bouffe.

    Ils sont là pour prouver que le monde existe bel et bien, en bonne et due forme, avec quelques malheurs, certes... Et un peu de contestation, parfois même « pas piqués des hannetons » voire si besoin « un rien pleurard » parce qu'il faut que ça remue les tripes, de temps en temps.

    Les " pas aseptisés ", ils sont trop dangereux, ceux-là, on les trouve pas dans les bibliothèques des municipalités de Gauche et encore moins de Droite, ni dans les librairies, ni chez le " Tabac-Journaux " du coin.

    Cela dit, toute « aseptisée » qu’elle soit, la littérature « grande consommation » tout comme la bouffe, elle est bourrée dans son contenu, de ces additifs qui la colorent… Et, il faut le dire aussi, de quelques pesticides « autorisés à dessein »…

     

  • Tronc d'arbre et cactus

    Notre « grande et universelle civilisation du 21 ème siècle, occidentalisée jusqu’en ses recoins les plus éloignés de ses grands centres et jusqu’en ses orients où jadis elle ne pénétrait pas ou très peu »… Ressemble à un arbre dont on ne voit que le tronc, sans racines et sans branches, avec deux creux -ou deux trous – l’un d’un côté pour recevoir tout ce qui peut entrer et être absorbé ; et l’autre du côté opposé, pour évacuer, ou à plus vrai dire pour « déféquer »…

    Bon nombre d’humains de cette « grande et universelle civilisation » sont comme l’arbre sans racines et sans branches avec deux creux…

    Cependant, un habitant de l’Éthiopie profonde, d’un village du Penjab ou d’une favella de Rio de Janeiro, quant à lui, n’est pas tout à fait la même chose que le tronc d’arbre avec deux creux, sans racines et sans branches… Mais ressemble plutôt à un cactus recouvert d’épines pour se défendre…

    Cela dit, l’humain – tronc d’arbre à deux creux, est aussi comme l’oursin recouvert de piquants pour se protéger et se défendre dans le trou où il gîte, avec un orifice buccal lui servant en même temps d’orifice anal…

     

  • Un quotidien qui n'est pas heureux à vivre

    Un quotidien qui refuse la vie intérieure et la réflexion vraie, dans la mesure où ce quotidien est peuplé autour de soi, de gens pour lesquels la vie intérieure et la réflexion ne sont ni une priorité, ni une nécessité, et qui font de toi une personne à éviter, dont la pensée et la réflexion exprimée, ennuient… N’est jamais un quotidien heureux à vivre…

     

  • De la confrontation peut s'ouvrir un passage

    La confrontation argumentée, animée et, si difficile qu’elle soit, demeurant pacifique entre deux points de vue, d’idées, de visions différents, est un facteur ou un vecteur d’évolution de la pensée, de la réflexion, et de la relation… Qui peut changer, modifier des comportements, des habitudes prises, conduire à effectuer des choix qui auparavant pouvaient paraître impossibles…

    En revanche la même confrontation dans le déni, le parti pris et la violence (verbale et de comportement) est un obstacle à l’évolution de la pensée, de la réflexion, de la relation …

    Même dans un environnement de relation autour de soi, hostile, relativement fermé, un passage inattendu, inespéré, peut s’ouvrir… Mais cela dépend cependant de la capacité de l’un ou de l’autre, non pas forcément à convaincre, à “vendre” une idée, un point de vue, mais surtout à trouver en quelque sorte la “longueur d’onde” qui convient pour l’échange, ou encore les mots, le ton, la formulation, et avec tout cela, le regard, le geste, la voix… C’est bien cela, oui, plus que de convaincre, que de vendre : la capacité à trouver la “longueur d’onde”… Reste encore, la situation précise telle qu’elle se présente au moment et dans l’environnement de l’échange, de la relation s’établissant…

    S’il y a des modes de vie, des cultures, des sensibilités qui ne peuvent pas coexister sans réels problèmes, et ne peuvent être que confrontation, opposition ferme dans un rapport de force, un rapport de nombre, par exemple avec une communauté ou un groupe dominant… Il n’y a plus alors que le temps dans sa durée et l’expérience de la situation vécue dans un inconfort de relation autant d’un côté que de l’autre ; qui peut, par delà le silence, par delà l’évitement, par delà les colères et de tout ce qui sépare, laisser entrevoir – peut-être un jour – un passage inattendu, inespéré…

    En définitive la confrontation dans la difficulté et dans l’épreuve, est sans doute une nécessité sans laquelle aucun passage ne peut s’ouvrir et que sans passage c’est l’enfermement…

    Cependant, la confrontation dans le déni, dans le rejet, dans la violence, en tant qu’obstacle incontournable à l’évolution de la pensée et de la réflexion, cela revient – si l’on peut faire cette comparaison – à se heurter à un mur très épais et très long sur lequel par endroits l’on taperait à coup de masse jusqu’à ce qu’apparaisse une fissure…

    Alors la fissure peut-elle s’élargir et de quelle manière? Et qu’en serait-il de la projection et de la portée des éclats, des poussières ? Est-ce que là aussi, l’enfermement peut cesser d’être?

     

     

  • La santé ou le travail

    La reprise ou la relance de l’activité économique partout dans le monde justifie-t-elle que l’on prenne des risques avec la santé des gens ?

    Pour les décideurs, le patronat de très grandes entreprises, les États, les marchés de toute nature dont ceux qui sont le plus liés à la consommation, régionaux, nationaux, internationaux et mondialisés ; il est certain que la reprise économique ainsi que le maintien des activités dans tous les secteurs notamment de l’industrie, du commerce, de l’ agro-alimentaire, du tourisme, de l’équipement, des services… Est une priorité…

    Et que dans la priorité s’invite -c’est une réalité, un fait patent, un constat – le profit…

    Le profit bien plus au bénéfice des dirigeants, des financiers, des décideurs, des tenants du marché, des actionnaires ; que des salariés ou des travailleurs… D’ailleurs, afin que le profit soit le plus élevé possible, le coût de la production par l’emploi salarial doit être “compétitif” c’est à dire “leader” sur le marché et donc le plus bas possible. ( Voir à ce sujet, ce qui se passe en Inde depuis peu, avec l’abolition des droits du travail, du salaire minimum, et de la durée de travail passant de 8 à 12 h par jour sans aucune mesure de protection et de sécurité, un quasi retour à l’esclavage)…

    Une autre réalité est tout aussi évidente et ne peut être ignorée ou déconsidérée, c’est celle de l’absence durable (de l’ordre de quelques mois à 2 ou 3 ans sinon plus) de beaucoup d’activités économiques dans les secteurs marchands et de services, ou d’une réduction importante des activités qui, à moyen et surtout long terme, finit par impacter la santé des gens… Car moins ou plus du tout de travail, c’est du chômage, de la pauvreté, de l’insécurité, de la misère, des gens qui ne peuvent plus se nourrir, se soigner… En somme un “terreau” ou un environnement favorable au développement de toutes sortes de maladies dont certaines d’ailleurs, infectieuses, épidémiques…

    Le choix -difficile pour les acteurs sociaux, pour tout ce qui touche à l’humain, au bien être et à la santé des gens… Le choix “cornélien” on va dire ; est une affaire d’ expérience événementielle et historique, de bilans, de résultats, d’identification et d’analyse de conséquences, de ce qui par le passé, fut…

    Ainsi lors de la “grippe espagnole” couvrant la période 1918-1921, l’on a dénombré 50 millions de morts dans le monde (certains avancent même le chiffre de 80 millions) alors que la population de notre planète était à l’époque de l’ordre de 2 milliards d’humains… Durant cette période de 3 ans, les économies locales, nationales et internationales, les échanges commerciaux, les activités tous secteurs confondus, n’avaient pas été interrompus et s’étaient maintenus dans les conditions qui étaient celles de l’époque avec leurs acteurs, leurs dirigeants, leurs travailleurs dans l’industrie, dans la production des biens et des services… Il est vrai que ces années de 1918 à 1921 étaient celles d’après une guerre mondiale qui avait causé beaucoup de destructions et fortement impacté la vie, les activités des gens notamment en Europe… Et que tout était à reconstruire… Il en fut de même en 1945 à la fin de la deuxième guerre…

    En 2020 et pour le temps durant lequel se poursuit la pandémie liée au covid19, pour une population mondiale de l’ordre de 7,8 milliards d’humains, l’on dénombre un peu plus de 500 000 morts soit cent fois moins que les 50 millions de morts de la grippe espagnole…

    Est-ce qu’avec cent fois moins de morts pour 4 fois plus d’humains sur la planète, il faut oui ou non, afin de ne pas risquer d’avoir 5 millions de morts du covid19, interrompre, réduire l’activité économique, avec pour conséquence du chômage, de la misère, de la pauvreté, de l’insécurité, du manque de soins et de privations accrus et ainsi, risquer d’avoir en plus des morts du covid19, plus de 5 millions de morts par famines, maladies autres que celles liées au covid19… Sans compter le risque de voir apparaître d’autres affections virales plus sévères encore ? …

    Si les décideurs, les lobbies des marchés, les gouvernements, les multi milliardaires et les actionnaires doivent “revoir leur copie” ; les acteurs dans le social, dans l’humain, dans le souci du bien être et de la santé des gens, doivent ausi “revoir leur copie”… C’est une question d’équilibre, et – peut-être sait-on jamais – de sauvegarde et de maintien de l’espèce humaine sur cette planète… Une vision “ de la collectivité humaine” plutôt que de “l’humain en tant qu’individu”…

     

     

  • Il ne doit pas être très heureux de ...

    Il ne doit pas être très heureux, pour un couple Français d’environ 65 ans, d’avoir à Beijing (Pékin) un fils professeur dans un lycée Français, ou boulanger « Au bon pain Français » installé depuis peu en Chine, dans un quartier résidentiel de Beijing…

    Pas plus qu’il n’est heureux, pour un autre couple Français d’environ même âge, de rêver d’un séjour à New York et de soirées théâtrales à Broadway…

    Sans doute s’il est croyant, ce couple de Français d’environ 65 ans, remercie-t-il Dieu de ne point avoir de fils ou de fille professeur au lycée Français de Beijing, ou de ne point rêver d’un séjour à New York en cet été 2020…

    Le pire, si c’est le cas, pour des parents de 70 ans en France ou ailleurs en Europe, qui auraient un fils, une fille, vivant par exemple au Brésil à Sao Paulo ou à Rio, soudainement et gravement malade et ayant besoin d’être soutenu moralement…

    « Ils » ont beau dire, les voyagistes malgré tout optimistes, à l’annonce de la réouverture des frontières – du moins entre pays européens et quelques autres dans le monde – selon ce que les scientifiques, les épidémiologistes affirment en matière de « maîtrise de la situation sanitaire » et de risque « limité - « Ils » ont beau dire… Mais la réalité est – et sera – celle de ce que vivent, sentent, éprouvent les gens eux-mêmes en fonction de leur situation, de leurs aspirations, de leur vision personnelle… Autant dire que s’ils ne sont « pas trop chauds » pour prendre un avion pour Beijing, pour New York ou pour Rio, ils passeront l’été 2020 en France, peut-être même chez eux…

    D’ailleurs, avec une ouverture des frontières entre pays européens et pays hors Europe, limitée, conditionnée et révisable, et compte tenu du fait que 14 pays demeurent fermés dans les deux sens (les USA en sont) un voyage à Beijing, à Rio ou à New York est « très problématique » actuellement…

    Pour le boutiquier de Saint Germain des prés ou de Montmartre, il serait « judicieusement heureux » de ne point rêver de recevoir dans sa boutique des touristes américains ou chinois ou brésiliens…

    Quant aux tenanciers de chambres d’hôtes qui « se sont mis en quatre » après une pause forcée de trois mois, ou aux propriétaires et gérants de campings quatre étoiles ou de parcs de loisirs… Rêveraient-ils « quand même/quand même » d’avoir de la clientèle estivale autre que française, européenne ?

    Ils me font rire les « optimistes malgré tout » ! ( Bon, c’est vrai, dans le sens et dans l’intelligence conformiste adaptative du monde, dans la pensée qu’il convient d’avoir, c’est peut-être eux qui ont raison )…


     

  • Identité ou entité ?

    Identité, tout le monde comprend ce que c’est… D’ailleurs l’identité – d’une personne, d’un groupe de personnes – entre pour une bonne part dans les manifestations de revendication d’appartenance à un groupe, un clan, une nation, une cité, une communauté, une famille, une école, jusqu’à une civilisation ou une société étant celle de la partie du monde où l’on vit et où l’on partage plus ou moins les mêmes valeurs relatives à la culture, à un mode de vie…

    Et il y a bien sûr cette identité qui est celle de la personne même que l’on est, avec son nom, sa géolocalisation, sa profession, son activité ; la place et la fonction qui est la sienne, précisément, dans son environnement social…

    Entité, c’est déjà moins « évident » à définir, à cerner, à préciser…

    L’une des définitions du terme « entité » est celle ci :

    Une chose, une personne, un être, tout cela bien réel, existant, mais représenté par une image, par une idée, par un concept…

    Ainsi sur la Toile (le Web, le Net, internet comme on veut)… Dans les réseaux sociaux, dans les blogs, dans les groupes constitués autour d’une activité ou d’une thématique… Et surtout sur les forums de discussion et d’échanges (de type forumactif ou autre), l’auteur, le producteur, celui qui s’exprime, diffuse, tout autant d’ailleurs que l’interlocuteur, celui qui répond, commente, intervient… Tout en étant un personnage, un être réel – quoique pas toujours à vrai dire – n’est autre en fait et de fait, pour qui voit, lit, écoute, qu’une « entité »… Sauf bien sûr si l’auteur, le producteur, l’interlocuteur, apparaît sous sa véritable identité nom prénom…

    L’entité en quelque sorte, sur le Web, dans un forum par exemple, c’est l’avatar (l’image représentant la personne) et le pseudonyme (par exemple « Victaurugaux » ou « Petite Fleur »)…

    Dans la vie réelle (c’est à dire « non virtuelle »), l’espace public, une gare, une place, la rue, une galerie marchande… Si l’on ne sait le nom des gens que l’on voit, croise, en se déplaçant, si l’on ne connaît aucun de ces gens, la plupart du temps ne les apercevant qu’une seule fois… Ces gens ont des visages et un visage n’est jamais une entité… En fait le visage c’est l’identité par l’image réelle et concrète… et vivante qui plus est, de la personne croisée, vue, rencontrée…

    Pour conclure – et c’est là où je veux en venir – c’est que sur le Net, tout ce qui est « entité » sous quelque dénomination ou terme ou appellation que ce soit et accompagné de l’un de ces « avatars »… N’est pas, n’est plus, pour moi, un interlocuteur… Peut-être tout de même (rire) un « mur qui parle » quoique « un mur qui parle » c’est même pas du « surréalisme » !

    Une question : « trouvez vous que Hahohi ou que Ventempoupe soit un interlocuteur ? « 

    J’ai déserté, abandonné les forums parce que sur les forums, plus de 90 % des membres inscrits sont des « entités » dont d’ailleurs la plupart d’entre eux, de ces membres, et cela depuis déjà plusieurs années, ne postent dans les fils de discussion, presque plus rien…

    Dans ma liste d’« amis » sur Facebook en revanche, ou dans mes contacts sur Messenger, là au moins, ce sont bien là -du moins je l’espère car on ne peut tout vérifier et être sûr – de « vrais personnages » avec nom prénom, tout à fait identifiables…

    Basta les forums ! Bon, c’est vrai, les réseaux sociaux « il y aurait et il y a beaucoup de choses à dire » mais… Dans une sorte d’espace « virtuo-réel » si je puis ainsi m’exprimer, c’est encore préférable à des espaces d’entités, de « fantômes » !


     

  • Les marchés d'animaux sauvages

    Le plus souvent clandestins ou pour certains tolérés, les marchés d’animaux sauvages, pour la viande de boucherie, pour les laboratoires, pour animaux de compagnie, sont fréquents et nombreux en Chine et ailleurs dans le monde.

    C’est un marché qui se chiffre à plus de 75 milliards de dollars déjà seulement en Chine sans compter dans le reste du monde…

    L’on y trouve sur ces marchés, entre autres animaux, des singes, des chauve-souris, des scorpions, des serpents, des lézards, des renards, des raton-laveurs, des visons, des pangolins, des civettes…

    Deux familles de virus, les filovirus et les coronavirus ont été identifiées lors de séquençages génétiques par des chercheurs, sur des chauve – souris.

    Les coronavirus qui affectent les voies respiratoires et sont la cause des épidémies de grippe et en particulier l’épidémie actuelle liée au covid19…

    Les filovirus (en forme de filaments) responsables des fièvres hémorragiques (dont Ebola) et Mengla récemment découvert et détecté chez la roussette (une espèce de chauve -souris)…

    Mais les filovirus tout comme les coronavirus, présentent tous un fort potentiel de transmission inter espèces (chauve-souris – hamster – singe – chien- homme)…

    Les marchés d’animaux sauvages sont donc les lieux originaires de la propagation à l’être humain, des coronavirus et des filovirus (sans compter d’autres familles de virus)…

    Mengla qui ne partage que 30 à 55 % de son matériel génétique avec les autres filovirus dont celui d’Ebola, utilise néanmoins un même récepteur moléculaire, une protéine permettant le passage dans une cellule, que les autres filovirus. Ce qui rend Mengla susceptible de se répliquer avec d’autres séquences génétiques… Et à partir de là, ce « nouvel Ebola de malheur » qu’est Mengla, présente un fort risque de transmission inter espèces… (contagiosité, mortalité comparables à Ebola)… Rappelons que pour Ebola on n’a toujours pas trouvé de vaccin…

    Il est sidérant, incompréhensible, que les Autorités chinoises (leur gouvernement, leurs scientifiques et chercheurs) avec leur politique de mise en place de mesures de protection de leur population et de gestion de crise sanitaire… Il est sidérant qu’à un tel niveau d’intelligence et de prise de conscience dans la gestion de la crise sanitaire, qu’ayant déjà vécu l’expérience du marché de Wuhan lieu originaire de la pandémie covid19, qu’en Chine les Autorités aient pu laisser se ré-ouvrir récemment à Pékin (Beijing) un marché d’animaux sauvages ! … Duquel est repartie la pandémie…

    Est-ce qu’il en faut « tant que ça » des animaux pour les laboratoires, pour la viande de boucherie ? Même pour un peuple d’un milliard et demi d’êtres humains ? Même pour tous ces laboratoires de recherche faut-il des millions de souris, de hamsters, de singes, de rats, de lapins, etc. ?

    75, 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour les lobbies pharmaceutiques, pour satisfaire les besoins de consommateurs plus nombreux, plus exigeants, plus gourmands, plus gloutons ? Pour des fourrures, des vêtements de peaux et de cuir, pour des boas, des singes, de gros lézards de compagnie ?

    Merde ! Et le prix de la vie humaine ? Le prix de tout ce qui est vivant ? Ne vaut-il pas infiniment, incomparablement plus que 100 milliards de dollars ?

    Mengla… ou un autre… On va pas le louper celui là !


     


     

  • Entre 1920 et 2020

    En 2020 avec de l’électricité, de la télévision, des téléphones portables, des ordinateurs, des robots ménagers, des maisons, de la nourriture, de l’eau chaude, des Duster Dacia, des galeries marchandes, des parcs de loisirs, et tant de choses qui en 1920 n’existaient pas…

    L’on n’est pas heureux et l’on déplore que …

    En 2020 année d’un coronavirus qui fait cent fois moins de morts que la grippe espagnole d’après la grande guerre, et d’une crise économique que l’on compare à celle de 1945 sauf qu’en 1945 les maisons et les usines étaient par terre, que la nourriture était rationnée, que l’on manquait de tout même avec 4 sous en poche quand on pouvait les avoir ces 4 sous…

    En 2020 on manifeste dans la rue contre des restrictions de liberté, contre ce qui efface les identités et nuit au bien être individuel, on se lance dans des débats violents et haineux…

    Que s’est-il passé entre temps ? … Entre 1920 et 2020 ? …

    Les « Trente Glorieuses » ? Mai 1968 ? La Gauche au pouvoir en 1981 ? Des films, des livres, des séries télé, des festivals, de l’info en continu de tout ce qui se passe dans le monde, je ne sais combien de réformes dans l’ Éducation Nationale puis Éducation tout court, des campagnes électorales presque tous les ans, les différents « airs du temps » qui se sont succédé avec leurs modes, leurs engouements du moment ? …

    Je ne sais pas… L’on en a peut-être trop dit, trop débattu… En vain…

    Ou je me dis – ce qui n’a pas de sens – que « cluster » ça rime avec Dacia Duster…

    Ou que les mentalités se sont en transat alitées… et délitées…


     

  • L'amertume

    L’amertume, en « caca nerveux » déversée sur les réseaux sociaux du Net, fait des « consommateurs de la révolte »… Pas des révoltés.


     

  • Se "ré-enchanter", mais comment ?

    Les psychologues et d’une manière générale tous les acteurs et professionnels de la santé mentale, parviendront-ils – et comment - à accompagner les nombreuses personnes qui n’arrivent pas à se fondre dans l’ « air du temps » qu’est cette « ère post co coronavirique » certainement appelée à durer ? …

    S’il y a ceux et celles qui se « crispent », refusent, désobéissent ostensiblement ; s’il y a les égoïstes, ceux et celles qui sont dans le déni constant et dans la provocation… Il y a aussi tous les autres qui s’interrogent, subissent, ne trouvent guère à se « ré-enchanter » en tout ce qui reprend de l’activité dans les domaines du loisir, de la culture, du sport, du plaisir à se retrouver ensemble entre amis, famille, connaissances lors de sorties et de réunions…

    Pour les premiers, qui se crispent et refusent -et le font savoir – avant, bien avant l’ « ère post co coronavirique » , ils étaient déjà dans la crispation et dans le refus pour d’autres raisons…

    Pour les autres, qui ne parviennent pas à se « ré-enchanter » - ou à « positiver » - cela se traduit par exemple, ainsi :

    Hésiter à se rendre durant plus d’une heure de temps dans un centre commercial, au cinéma, au théâtre, dans une salle de sport, dans une médiathèque, au restaurant, au café, un lieu public fermé ou ouvert mais très fréquenté… Et à plus forte raison pour un déplacement, un voyage en train, en avion, en autocar, devant durer plusieurs heures d’affilée… Masqué, respirant sa propre respiration et, en médiathèque, en train, avion, pour les gens portant des lunettes, la buée qui gêne pour la lecture… Bon c’est vrai, la buée dans les lunettes ce n’est qu’un « détail »… Mais il en est, de ces « détails », finalement, assez nombreux en diverses et multiples situations se produisant et se reproduisant dans la vie quotidienne…

    Perte de liberté, perte d’identité, contraintes, interdictions, limitations, restrictions… Ce n’est pas seulement cela… Comme on dit « on en a vu d’autres ! »…

    Est-ce que cela ne serait pas lié à une perception, à des habitudes, à une culture, dans la relation humaine ?

    C’est nouveau, inédit, jamais encore vécu, cela, dans l’Histoire de l’humanité – sauf lors des grandes épidémies de peste et de choléra qui ont jadis impacté les relations humaines - … Mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus dramatique, si l’on compare avec la guerre, les bombardements, les gens qui perdent tous leurs biens, qui sont mutilés, tués ; les exodes de populations, les famines, les catastrophes naturelles…


     

  • Perte de liberté et d'identité

    Ce ressenti de perte de liberté et d’identité, qui est celui de beaucoup de gens, avec le port du masque, s’inscrit je pense, dans une vision « non clinique » ayant été durant 2 mois celle du confinement vécu par les gens dans leur vie quotidienne (contraintes liées à la distanciation et aux mesures de protection, à l’isolement subi pour certains etc.)…

    Sans doute cela a-t-il induit des comportements des uns et des autres, pouvant être perçus égoïstes et ou irresponsables…

    D’où cette perte d’humanité que l’on a en partie en soi, dans la mesure où la personne c’est à dire l’individu que l’on est, considère le « en soi » (sa vision personnelle) plus important que la société, les autres…

    D’ailleurs à ce sujet – c’est ce que j’ai perçu au fil de l’actualité - les peuples asiatiques (en Chine, Japon, Corée) dans la gestion de la crise sanitaire, dans la manière dont ils ont supporté les contraintes, accepté et intégré dans leur vie au quotidien, notamment le port du masque, les tests, les mesures de protection, ces peuples sont davantage dans la culture de la collectivité (des autres, de la société dont ils font partie) que dans la culture de l’individu , de la personne qu’ils sont…

    Chez nous, en Europe et notamment en France, l’on voit bien à quel point les soignants, les médecins, tous les professionnels de la santé, dans les hôpitaux, les centres médicaux, les pharmacies… Ont eux, cette « vision clinique » que le « commun des mortels » non confronté de par son activité dans sa vie de tous les jours, à la souffrance, à la mort, n’ a pas, sauf dans le cas où il a près de lui quelqu’un de proche, malade, gravement atteint…

    Il y a je pense, deux visions différentes : celle des soignants, des médecins, des professionnels de la santé, d’une part ; et celle du « commun des mortels » (qui lui n’est pas dans le médical), d’autre part…

    Néanmoins… Comment « ne pas perdre son humanité » dans une vision pouvant être « personnelle » (dans ce que l’on ressent) , cette vision personnelle étant une vision « non clinique » ? …

    Je n’oublierai jamais le regard, l’attention et le sérieux porté dans le conseil, dans les explications, de cette jeune employée de pharmacie, masquée bien sûr, à Tartas dans les Landes, lorsque je suis venu, le 2 ème jour juste après la fin du confinement, acheter 2 masques lavables… Il y avait bien là dans le regard de cette jeune personne, dans sa manière d’expliquer, dans son sérieux, dans son service rendu… Cette part d’humanité que l’on retrouve en toute personne exerçant son métier dans le médical.


     

  • Explique moi le masque ...

    Explique moi le masque tout seul au volant dans ta voiture… Tu as peur de contaminer ton autoradio ? ...

    Explique moi le masque tout seul en jogging sur un chemin large de deux mètres en forêt ou à travers champs, ne rencontrant en une heure de course que deux promeneurs cheminant en sens inverse sur le même chemin… Tu as peur de contaminer le bousier les pattes en l’air, que tu vas redresser en le prenant entre deux doigts ? …

    Explique moi le masque assis à la terrasse d’un café devant un coca glacé… Tu as peur de contaminer la paille avec laquelle tu aspires le contenu de ton verre ? …

    Non, tu n’expliques pas, tu n’expliqueras d’ailleurs jamais… Parce que, plus que parce qu’on t’a dit que – ce qui est déjà le facteur déterminant – tu crois que … Et que c’est l’air du temps qui veut ça…

    J’imagine un masque – jetable ou en tissu – muni d’un trou d’un centimètre de diamètre, au niveau de la bouche…

    Pour les fumeurs, pour les dîneurs, aux terrasses des restaurants…

    Et des pailles, d’un bon centimètre de diamètre, pour aspirer par exemple, un ragoût d’escargot en purée fluide, ou un autre plat gastronomique, de terroir, réduit en bouillie comme ce que l’on donne en pots aux bébés…