Articles de yugcib

  • Aide aux entreprises et personnes en difficulté

    En ce qui concerne les « petites et moyennes PME », les gens qui se sont investis autant avec l'argent dont ils disposaient qu'avec leur énergie créatrice, leur ingéniosité, leur talent, leur volonté de réussir, surtout dans le service et les offres qu'ils proposent à leur clientèle souvent de gens autour d'eux dans leur quartier, leur ville... Tous ceux et celles là, qui ont comme on dit « du cœur au ventre et de l'énergie à revendre » oui tous ceux là, celles là, méritent d'être soutenus, aidés, sans doute bien plus que ces très grosses entreprises du CAC 40 et que certains patrons qui profitent, abusent, perçoivent sans sourciller des aides du Gouvernement alors qu'ils pourraient eux-mêmes dans la mesure de leurs possibilités, de ce qu'ils arrivent à gagner en dépit d'une baisse de leur chiffre d'affaires, contribuer et ne pas laisser l'État subvenir à 100% notamment du paiement des salaires de leurs employés...

    La France est le pays et a le gouvernement le plus généreux du monde en matière d'aides, de financement, de sécurisation, de compensations, pour les entreprises en difficulté, pour les gens qui ont perdu leur emploi, etc. … Comment cela se passe-t-il dans les autres pays, notamment Européens, pour les gens, pour les entreprises ?

    En dépit de ce système Français, si généreux mais il faut dire « si peu regardant à l'égard de quelques profiteurs sans vergogne » il y a tous ces « laissés pour compte » dont presque personne ne parle dans les Médias, enfin peut-être un peu à la Télé parfois, pour « faire bonne mesure », tous ces gens qui se débattent en tant qu'auto-entrepreneurs dans des métiers d'artisanat créatif et de services, qui eux mêmes « ne font pas de bruit » mais agissent, essayent de s'en sortir sans rien demander à personne avec juste le soutien de leurs proches et de quelques unes de leurs connaissances...

    Je n'adhère pas du tout à cet « état d'esprit » qui consiste à profiter sans vergogne d'un système en place, où l'on souhaite prendre en charge le moins de frais et de dépenses possible afin de gagner toujours davantage, et où l'on n'arrête pas de donner des leçons de morale aux autres en se posant comme des parangons de vertu...

    Plus la générosité est réelle et plus elle s'adresse à des personnes en difficulté dans ce que ces personnes entreprennent, et plus à mon sens, la générosité alors, doit être associée à une intransigeance de la part du ou des donateurs, à une reconnaissance de la part de qui reçoit, à une contrepartie -en participation- de la part de qui reçoit...

    La générosité sans contre partie et sans reconnaissance, cela équivaut à un robinet d'eau grand ouvert pour remplir une baignoire trouée, ce qui est non seulement dispendieux mais absurde...

     

     

  • Une nouvelle culture

    Une nouvelle culture est en train de s'installer durablement, liée à la présence de covid 19 …

    Est-ce une impression ou une vision personnelle qui me vient, est-ce un sentiment partagé par un certain nombre de gens ?

    Toujours est-il que des comportements, que des habitudes, des gestes, aussi bien dans la vie quotidienne et ordinaire que dans la vie culturelle, le monde du spectacle, des artistes, de la littérature, de la scène, du théâtre et du cinéma, semblent prendre disons, un « air nouveau » ou plus exactement si je puis dire, entrer dans une sorte de conformisme consensuel, comme si la nécessité de s'adapter, de se soumettre en somme, devenait la règle...

    Le « symbole » -si on peut définir la chose ainsi- c'est tout d'abord et de toute évidence le masque, ce masque qui en tissu notamment, s'inscrit dans une « mouvance de mode -en port d'accessoire vestimentaire tout comme la casquette ou le chapeau- » du moins pour certaines personnes enclines à se singulariser, à se donner un genre, un « look »...

    Et, au delà de ce « symbole » -le masque, il y a cette « distanciation sociale » qu'il faut convertir en comportements, en rapports entre personnes, en une sorte de nouvelle forme de civilité, de « manière d'être »... Qui déjà, s'impose « culturellement » et commence à influencer le monde des gens du spectacle, du théâtre, du cinéma...

    Cela, je n'arrive pas à m'y faire... C'est comme pour ces populations, ces « ethnies », ces gens « venus d'ailleurs » d'une « autre culture », de modes de vie très différents, auxquelles on demande de s'intégrer, de se fondre dans la culture qui les accueille mais que l'on marginalise sinon exclut, lorsqu'ils refusent de s'adapter et se « communautarisent »...

    Non, je n'adhère pas du tout à cette « nouvelle culture » liée à la présence de covid 19...

    Quand le masque -plutôt jetable qu'en tissu- ne s'inscrit point dans une « mouvance de mode » mais se porte par « prudence obéissance question de sécurité sanitaire » il s'inscrit tout de même dans un « ordre des choses » où entre du conformisme, de la soumission...

    Sans doute cela doit être « plus facile à vivre » cet « ordre des choses » pour les obéissants, les soumis, ceux et celles qui ne font pas une « fixation » sur certaines questions... Et « plus difficile » pour les réfractaires, les rebelles, ceux et celles qui « ne marchent pas dans les clous », qui « se posent des questions », n'adhèrent pas au « sens commun », de ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire...

    Il y a dans cette « nouvelle culture » des « fractures sociales et culturelles » qui tendent à s'élargir...

    Que ressentez vous, au fond de vous, les uns et les autres ?

    Autant, d'un côté je me sens prêt à écouter, à accueillir ce à quoi je ne puis adhérer mais que je m'efforce de comprendre ; mais autant ce que je veux bien écouter et accueillir ne doit en aucune façon prendre ce ton « moralisant » qui lui, me « hérisse le poil » ou me fait « ruer dans les brancards » !

     

    Il paraît qu'au Puits du Fou, grand parc d'attraction culturelle et de loisirs, l'on y donne sur des scènes, des pièces de théâtre en rapport avec l'Histoire, où l'on voit des comédiens le visage à demi couvert de bandes de tissu ou masqués comme pour un carnaval ou un bal, et cela soit disant pour faire correspondre à une culture d'actualité...

    Certes, d'aucuns diront : « les comédiens aussi, se protègent »... Soit... Mais je crois plutôt qu'ils s'adaptent et en somme, se soumettent à l'air du temps, du moins pour quelques uns d'entre eux...

    Si le monde de la culture et du spectacle « s'y met aussi » à cette « nouvelle culture corona » alors « bonjour le monde d'après » !

     

     

  • Qui étaient nos ancêtres, de Jean Louis Beaucarnot

    Nos ancetres

    Dans cet ouvrage, Jean Louis Beaucarnot nous convie à une vision -à mon sens- plus scientifique, de ce que furent la vie quotidienne, les activités, de nos ancêtres, depuis le Moyen Age jusqu'au 20 ème siècle...

    Alors que dans un autre ouvrage, « Ainsi vivaient nos ancêtres », l'auteur nous présentait une société notamment des 17 ème et 18 ème siècles, où régnaient l'ignorance, la superstition, l'obscurantisme, une religion castratrice, une condition féminine déplorable, dans des récits peut-être par moments amusants et originaux mais le plus souvent assez noirs...

    J'ai donc préféré cet ouvrage « Qui étaient nos ancêtres », précisément pour son contenu et sa documentation plus « scientifique »...

    De nombreux Français dont en particulier ceux âgés de plus de 50 ans, se posent la « grande question » de leurs origines et sont à la recherche de leurs racines, effectuant des recherches généalogiques, surtout depuis que les archives départementales sont numérisées et consultables sur internet.

    Une grande caractéristique se dégage, de toutes ces recherches que font les gens, c'est celle qui met en évidence, dès que l'on « descend » en dessous des années du début du 20ème siècle, le nombre d'ancêtres en ligne directe ou proche collatérale, nés dans un même village de la « campagne profonde, rurale, paysanne et des métiers d'artisanat, de telle sorte que l'on retrouve dans le même village ou celui d'à côté, ses arrière-arrière grands parents paternels et maternels... Ce qui n'est plus le cas, devenu plus difficile et demandant des recherches plus longues, à partir d'après la première guerre mondiale et à plus forte raison à partir de 1950...

    Le nombre d'ancêtres doublant à chaque génération, nous arrivons à la 27 ème génération sous le règne de Saint Louis au 13 ème siècle, à plus de 134 millions d'ancêtres chacun de nous (mathématiquement parlant), ce qui semble tout à fait surréaliste du fait qu'à cette époque du 13 ème siècle la France de Saint Louis n'avait que 15 millions d'habitants...

    C'est dire qu'en réalité, plus on cherche dans le passé, et plus l'on retrouve pour beaucoup d'entre nous, les mêmes ancêtres communs...

    Ce qui fait – à mon avis- l'intérêt réel, le vrai de ce livre, c'est que l'auteur s'est appuyé sur des extraits d'archives familiales ou municipales, de témoignages écrits, de récits anecdotiques qui sont autant d'histoires véridiques...

    L'on y trouve aussi l'explication et l'origine de certaines de nos habitudes, le sens qu'ont certains mots et expressions que l'on entend encore aujourd'hui...

     

     

     

  • Au temps des tournées mondiales des grandes vedettes

    Qu'il est loin le temps des tournées mondiales dans les grandes capitales d'Amérique, d'Europe et de partout dans le monde, des artistes, chanteurs, écrivains, romanciers, avec toutes leurs délégations d'accompagnateurs, de ces aller retour en avion pour toutes ces grandes vedettes, des années 50/60/70/80 , ou de ces traversées de l'Atlantique sur de grands paquebots de la Cunard des années 30... Et de tous ces grands échanges culturels faisant se déplacer d'un bout à l'autre de la planète, des cohortes d'intellectuels de renom, de journalistes, de photographes... Tout cela dans d'immenses salles de spectacle, de parcs expos, de salles de conférences, avec des foules de plusieurs milliers de personnes... Ces grandes tournées de légende, d'artistes, de chanteurs, d'écrivains, de romanciers... Qui faisaient la Une des journaux et des magasines ! Faisaient battre le cœur de l'Amérique -et du monde !

    Fini, fini/fini tout cela ! Et ça ne tient pas que du Coronavirus !

     

  • Le "look d'enfer" de l'été 2020

    Masque placé roulé sous le menton et les lunettes dans les cheveux... Notamment aux terrasses tenant la moitié de la rue, des restaurants... Et sur les voies piétonnes des centre ville de lieux touristiques...

    Bon... Peut-être que le tee short « Fly Émirates » et que la casquette « New York » auront « un peu moins la cote » cet été 2020...

    Cela dit, les restaurateurs « aux reins solides », ceux de l'île de Ré et des Baux de Provence -entre autres- avec leurs terrasses étendues en bord de rue et sur les places sans voitures, leurs clientèles gourmandes de tous ces plats exotiques et de spécialités du coin dans de grandes assiettes ovales, carrées, rectangulaires ou triangulaires coins retournés...Tous ces Messieurs Dames fourchettant sauçant à la vue de tout le monde sous un soleil de plomb -mais sous ombrage de grands platanes … Ces restaurants là n'ont guère trop de soucis à se faire pour leur chiffre d'affaires... En revanche les plus modestes et petits établissements soit environ 40% des restaurants cafés brasseries, que ce soit à Ars en Ré ou à Mende ou à Altkirch, devront se résoudre à fermer boutique...

     

  • Les destinations qui n'auront pas le vent en poupe...

    À commencer par l'Angleterre avec pour les arrivants, deux semaines de quarantaine isolement en un lieu fermé sans pouvoir sortir même pour acheter de quoi manger...

    Qui veut aller en Angleterre en cet été 2020 ?

    Ensuite les États Unis d'Amérique et le Brésil : qui veut se rendre en voyage touristique dans le Grand Ouest américain, à New York, à San Francisco ; qui veut aller au Brésil de Bolsonaro (Borsalino) en cet été 2020 ?

    Et en Chine ?

    Et encore en Russie, en Turquie ?

    Dans les « paradis tropicaux » faire de la plongée sous marine, se « bronzer le cul » l'après midi au soleil sur l'esplanade d'un palace 4 étoiles, se tortiller ce même cul dans une soirée disco proche du palace ?

    Huit ou dix heures d'avion plus trois ou quatre d'attente enregistrement contrôles plus encore deux heures à l'arrivée total 13 ou 16 heures de durée de voyage avec sans arrêt le masque sur le visage respirer autant d'heures sa propre respiration et si t'as des lunettes, la buée de la respiration qui t'empêche de lire un bouquin ou un journal... Quelle galère ! Non merci, les « Îles » dans de telles conditions, no-no-non !

    Et puis, réfléchissons 2 minutes : croyez vous que Donald Trump et que Bolsonaro (Borsalino) fassent l'un et l'autre une « fixation » sur l'opportunité, l'impact en retombées économiques, les bienfaits en termes d'accueil de l'Autre (du touriste venu d'Europe ou de Chine) dans leurs deux pays respectifs ?

    La baie de Rio, le grand canyon, la 5 ème avenue, la Place Rouge, la Place Tian'anem... À la Télé -ou en vidéo grand écran sur un ordinateur 17 pouces... C'est déjà pas si mal et surtout ça coûte pas 15 heures de voyage vol plus attentes contrôles masque sur le visage sans arrêt, sans compter le prix du billet aller retour et le prix du séjour en palace 4 étoiles jacuzzi piscine soirée disco...

     

     

  • L'année deux mille vingt

    Syndrome

    Année 1969 année érotique

    Années 1980 années sida

    Année 2020 année corona

    Les années 2020 seront pires que les années sida

     

     

    Avant mars 2020, j'évaluais mon taux d'optimisme entre 30 et 40% selon d'actualité , les événements, ce que j'observais...

    Depuis mai 2020, mon taux d'optimisme n'est plus que de l'ordre de 15 à 20%...

    C'est cette dimension, pour l'essentiel, de ce « tout qui sert de tout pour tout au nom de tout

    ou de n'importe quoi » qui contribue à la baisse du taux d'optimisme...

    Et à cela s'ajoute ce que la distanciation entre les personnes, ce que le port du masque d'une part ;  et ce que ce sentiment universel, planétaire, pour un déconfinement accéléré, d'autre part... « Mettent sur le tapis »... Et qui « ne sent pas trop bon »...

    Autrement dit, la distanciation entre les personnes, l'aspiration des peuples de toute la planète à un déconfinement accéléré... À l'écoute de ce qui hurle, à la vue de ce qui s'agite, c'est un tout autre genre de distanciation, celui là qui dresse les gens les uns contre les autres, qui apparaît de plus en plus... Et c'est un déconfinement qui en s'accélérant, « reconfine » les gens, les uns dans leurs ghettos, les autres dans leurs bunkers...

     

    Dans toutes les époques précédentes de l'Histoire et ce jusque vers l'avant dernier quart du 20 ème siècle, il y avait toujours eu des inégalités entre les gens, de l'injustice, de l'iniquité, de la violence, des conflits...

    Dans une période de transition qui en gros, s'étend du dernier quart du 20 ème siècle jusque dans les années 2010, l'on a assisté à un renforcement des inégalités, de l'injustice, de l'iniquité, de la violence, sans que cela ait pour autant, en dépit des dernières guerres dont celle de Syrie depuis 2011, fait autant de morts que durant les deux dernières guerres mondiales du 20 ème siècle...

    Et depuis les années 2010 l'on observe sur l'ensemble de la planète, avec la mondialisation de l'économie et des marchés, les conflits qui opposent les grandes puissances, les crises qui affectent la société dans son ensemble, une accélération des inégalités, de l'injustice, de l'iniquité, de la violence, du fait de la complexité et de la diversité accrues de ces dernières, et cela dans une dimension d'absurdité qui fait dire de ce monde qu'il « marche sur la tête »...

    Atlas soutient le monde

    Ce n'est plus Atlas qui porte sur sa nuque le monde, Atlas désormais a la tête en bas, au sol, et il porte le monde sur la plante de ses pieds...

    Essayez de faire la chandelle, le plus longtemps possible, avec une « téterre » d'un mètre de diamètre sur la plante de vos pieds !

     

     

     

  • Un épouvantable et oppressant tourbillon

    Ce sont des gens de cette sorte, des chefs de clan, petits caïds du coin, éminences grises d'associations clandestines et de brigades de la terreur, de fondamentalistes religieux et « éveilleurs de conscience », auteurs de violences, d'extorsion de fonds, de viols ; des black-blocs en chaussures à 300 euro, des dealers, des receleurs et des passeurs... Ce sont des gens de cette sorte, qu'ils soient noirs ou blancs ou café au lait ou tout ce que l'on voudra de faciès et de « look » y compris costume cravate... Que les régimes politiques républicains et démocratiques ont laissé se développer ; dont les régimes autoritaires et les dictatures se servent pour asseoir leur pouvoir ( dans la Chine de Xi Jinping ce sont les triades), dont les religieux, les décideurs et les lobbies se servent aussi...

    Ainsi l'argent et le pouvoir sont autant du côté des décideurs économiques et des lobbies et du 1% des plus riches de la planète, que du côté des religieux et du côté des voyous, des truands et des trafiquants...

    Tout cela sur fond d'extrémismes autant de gauche que de droite, de racisme, d'anti racisme, de démocratie ou d'anti démocratie, de droits de l'homme, de modes et de tendances, de valeurs morales et de religion, dans un épouvantable et oppressant tourbillon où tout sert de tout pour tout au nom de tout ou de n'importe quoi... Jamais on n'avait atteint un tel niveau de folie furieuse, de crispations et d'absurdité ! Et oh, paradoxe, dans un monde où il y a moins de morts qu'au temps des deux dernières grandes guerres...

    Mais... Le plus grand nombre de morts... est peut-être à venir...

     

  • La loi du monde

    La loi du monde (l'ensemble des lois internationales et propres à chaque pays) s'interprète, s'applique et se pratique selon l'état dans lequel se trouve le monde en un temps donné de son histoire...

    Elle contient, la loi du monde, des kilomètres de textes relatifs à toute sortes de dispositions, de décisions, de réglementations, de codes, tout cela rédigé en articles, sous articles, alinéas et notes complémentaires ; elle est le fondement, la base où s'édifient, où évoluent, où s'adaptent en fonction des événements, de l'actualité, de la marche du monde et de la société en différentes et successives époques, la justice et la jurisprudence, les droits, les devoirs ...

    En somme, la loi du monde peut être comparée si l'on peut dire, aux Écritures, aux Livres, aux textes des grandes religions christianisme, judaïsme, islam... Sauf que, ces Écritures là, ces Livres là, dans chacun de leurs versets pouvant être interprétés de différentes façons tout comme les articles de la loi du monde, demeurent intemporels et donc de toutes les époques.... C'est là, en effet, toute la différence entre la loi du monde et la loi des Écritures, la loi du monde étant dépendante de l'état du monde en un temps donné...

    Au delà de la loi du monde et de la loi des Écritures (religions), il y a la loi de l'univers, de la nature et de la vie, qui elle, ne peut ni s'interpréter ni changer... Du moins dans l'univers qui entre dans le champ de notre connaissance, de notre entendement...

    Cela dit, en l'absence de la connaissance scientifique qui explique le pourquoi et le comment d'un fait, d'un principe, il ne reste que l'interprétation au sens de traduction par l'image et par les mots que l'on emploie pour décrire et expliquer les choses...

     

  • Résistance, mais laquelle et avec quelles armes ?

    Il y a dans l'évolution de la société, des mentalités, des comportements, en somme de « l'air du temps », quelque chose qui me gêne et à quoi je ne puis adhérer...

    C'est ce paradoxe entre d'une part ce qui incite, pousse, fait avancer la société, la civilisation, vers un « mieux », une autre orientation que celle du « toujours plus » dans la consommation, du profit, de l'individualisme ; une orientation vers davantage de bien être accessible au plus grand nombre, à une liberté et à une responsabilité citoyenne (ce à quoi j'adhère) … Et d'autre part ce qui mine, tend à détruire cette même société, cette même civilisation, en brandissant des effigies de démons, des étendards de ralliement à des causes partisanes, à des appels à la haine et finalement, à une désobéissance qui n'est plus celle de sa vocation première et naturelle, autant dire une désobéissance qui n'est autre que celle d'une obéissance à une autre forme d'ordre se substituant à l'ordre précédent... Cela je ne puis l'accepter... J'y suis résolument opposé, je m'en méfie et m'en détourne...

    Mais quelles sont, quelles « doivent » être les armes à prendre, quel « combat » mener, dans la résistance... Et quelle résistance ?

    Les mots que l'on dit et que l'on écrit, peuvent-ils avoir un pouvoir, peuvent-ils impacter, peuvent-ils interroger, peuvent-ils ouvrir des « passages » jusqu'alors à peine entrevus sinon jamais envisagés ?

    Et au delà des mots, les regards ?

    Faut-il remplacer ce que l'on nie, ce que l'on refuse, par une autre négation ?

    Faut-il combattre la haine par une autre forme de haine ?

    Que veut dire « pardonner » autrement que dans le sens que l'on donne au pardon ?

    Que faut-il faire de ce que nous enseigne l'Histoire, autrement que sur fond de « leçon de morale » ?

    Peut-être... Peut-être que plus les questions viennent, et plus on parvient à se libérer de la gravité de ce qu'elles contiennent... Plus les « armes » alors, apparaissent... Telles qu'elles ont toujours existé, assemblées des pièces dont elles sont faites ; aujourd'hui enrayées, enfouies quelque part dans le sol d' une sorte d' Atlantide »...

     

     

  • Les ordres contre les ordres sont aussi des ordres

    Dans les « Grands textes fondateurs » de la constitution républicaine, la mission première de la police et des forces de l'ordre est de protéger, d'assurer la sécurité des personnes et des biens et, en même temps de rechercher, d'appréhender des meurtriers, des voleurs, des délinquants, et de réaliser des enquêtes, des investigations afin d'interpeller, d'arrêter tous ces gens dont les actes et les comportements sont répréhensibles...

    Mais dans la réalité du monde en lequel on vit, il est manifeste que les polices et que les forces de l'ordre, n'ont pas tout à fait pour seule mission, de protéger, de sécuriser, de veiller au bien être des citoyens, des populations...

    Les polices et les forces de l'ordre sont aussi les « gardiens du temple et des officiants du temple » autant dire le « bras armé » des décideurs économiques, des gouvernants, des puissants, des lobbies, de tous les régimes politiques autoritaires... Et que dans ce sens, ils ne protègent plus les citoyens, n'assurent plus le bien être des citoyens (ou alors seulement les plus privilégiés d'entre eux)...

    Cela dit, affirmer dans une ostentation, dans un « radicalisme » et dans une violence sans nuance, asséner, marteler que les policiers américains, français et d'autres pays, sont des assassins, c'est oublier, ne pas tenir compte du fait que bon nombre de policiers et d'agents des forces de l'ordre sont plus proches de la mission définie dans les « Grands textes » de la constitution républicaine -même s'ils sont tout de même pour certains d'entre eux, les servants de l'ordre établi...

    Il y a dans beaucoup de contestations, de révoltes, de manifestations « anti ceci ou cela », ou de soutiens « pour ceci ou cela » ; comme une autre forme de conformisme, de « pensée unique », comme une autre forme d' « ordre »... Des formes de contestations et de révoltes se traduisant par des manifestations violentes, ostentatoires, partisanes et qui il faut le dire -je le dis- entrent dans un « air du temps » qui devient irrespirable, corrosif...

    Cela est d'autant plus préoccupant que, dans un souci de justice, de dénonciation de faits scandaleux -et sous le coup de l'émotion suscitée- l'on ne peut condamner ces contestations, ces révoltes, pour ce qu'elles ont de vrai, de fondé, d'avéré... Et que, du fait que l'on ne peut les condamner pour ce qu'elles ont de juste, l'on ne voit pas ce qui les rend irrecevables, ce à quoi l'on ne peut se rallier...

    À vrai dire, et cela est une réalité aussi tragique qu'amplifiée par la rumeur, par l'émotion, par le ralliement à une cause... C'est que l'on ne condamne pas, que personne ne condamne, n'a seulement l'idée de condamner ce qu'il y a de condamnable, de déloyal, de purulent, de nauséabond, dans la condamnation elle même !

    Autrement dit condamner peut être juste mais aussi injuste -et délétère...

     

    Je repense à cette réflexion de Léo Ferré, auteur-compositeur-interprète de la chanson française, né le 24 février 1916 et décédé le 14 juillet 1993 :

     

    « Le drapeau noir de l'anarchie c'est aussi un drapeau »

     

    Et j'ajoute pour ma part : « Je ne conçois pas, je n'imagine pas l'anarchie, selon les ordres contre les ordres , ou les désordres contre les désordres »...

     

     

  • Les cas contact

    Pour les « cas contacts » (les personnes identifiées comme ayant eu un contact avec une personne infectée) devant demeurer isolées en confinement total pendant 2 semaines sans pouvoir sortir hors de leur habitation, hors de la pièce où elles se trouvent enfermées, comment font ces gens pour se nourrir ? J'imagine qu'ils n'ont pas forcément un congélateur plein, suffisamment de denrées, de produits alimentaires en réserve...

    Selon les recherches que j'ai effectuées pour savoir très exactement comment ça se passe, à priori rien n'est spécifié, rien n'est prévu pour une aide extérieure (par du personnel de la mairie, des services de santé, que sais-je... soit des gens qui viendraient apporter des repas, faire des courses etc.)...

    Bon, c'est comme cela que je le vois : une vraie galère, que ces 14 jours dans un isolement total !

    Et puis, ces repas portés, s'ils sont livrés, ne conviennent peut-être pas à telle ou telle personne n'appréciant guère par exemple des plats en sauces, préparés comme ils le sont dans des maisons de retraite ou dans les hôpitaux, souvent il faut dire, ce sont, ces plats, des sortes de « ratas » avec des purées, des viandes filandreuses...

    Et le pire c'est si ta connexion internet dans les 14 jours vient à s'interrompre ; alors là tu es « deux fois coupé du monde », tel un cosmonaute naufragé dans une « chaloupe spatiale de survie », tu n'as même plus la motivation de rédiger une sorte de journal de bord !

    Se causer à soi tout seul, confier par écrit ses « états d'âme » sur une feuille de papier... Et se résoudre à une gymnastique de mouvements de jambe et de bras ... Rien que d'y penser équivaut au cauchemar de l'ascenseur qui arrête pas de descendre 1er sous sol, 2ème, 3ème sous sol etc...

     

  • La reprise sera difficile pour les voyagistes

    Et, plus généralement, aussi, pour les professionnels, les métiers, les activités du loisir, du tourisme hébergement hôtellerie séjours de vacances, restauration, spectacles, festivals...

    Car entre 30 et 40% de la clientèle pour les voyages en croisière et les séjours dans les « paradis tropicaux » dans les grands spectacles et festivals, pour les loisirs... Est une clientèle de seniors...

    Une clientèle qui va faire en partie défaut dans les mois qui viennent, et même peut-être encore dans les deux prochaines années...

    Le « senior moyen lambda », aisé ou relativement aisé, âgé de 60 à 80 ans, en « bonne santé relative » (dont par exemple le taux de glycémie frise 1,26 et qui a pu avoir un « petit pépin cardiaque, et qui, sans être « très obèse », peut être en surpoids)... Hésitera désormais pour un voyage en croisière ou pour un séjour en quelque « paradis tropical »... Du fait que pendant les trois mois où a sévi le coronavirus, il a vu partir quelques uns de ses proches et connaissances, âgés comme lui ou plus âgés... Et qu'il a donc été traumatisé par le taux de mortalité des gens de sa génération ou de la génération de ses parents si ces derniers étaient encore en vie, dans des EHPAD, maisons de retraite...

    En revanche, il reste tout de même pour les voyagistes et les professionnels du loisir vacances, toute la clientèle des 30/40 ans, composée de gens « relativement aisés » et peu impactés par le chômage ou par la crainte de perdre leur emploi, des gens qui, en dépit de crédits maison et voiture, disposent d'avoirs suffisants pour se payer des vacances de rêve découverte évasion...

    Il n'en demeure pas moins que cette clientèle là, de personnes de 30/40 ans, ne suffira pas pour que la reprise économique dans les activités du tourisme et des loisirs puisse s'effectuer dans les conditions d'avant le coronavirus...

    D'autant plus que cette clientèle potentielle risque dans un avenir proche, d'être réduite -peut-être de 15 à 20% de ce qu'elle était, du fait du nombre de gens plus important, impactés par la perte de leur emploi, le chômage partiel ou total, la baisse de leur revenu...

     

  • L' Œuvre

    Lheuvre

    Bien avant les œuvres de pierre, ou celles, picturales sur des parois dans des cavernes Solutréennes ou Magdaléniennes, ou celles encore, plus récentes, d'écriture, de peinture, de sculpture, de musique, d'époques différentes dans le passé contemporain ou plus lointain de l'histoire de l'humanité...

    Il y eut l'œuvre de vie, l'œuvre de tout ce qui existe, constitué de matière, de particules, de molécules, d'organismes, d'assemblements...

    L' Œuvre, en somme...

    Et l' Œuvre est éternelle, se renouvelle même si une ou des parties de ce qui la constitue en un temps donné, limité dans la durée, disparaît...

    De l' Œuvre naissent et se perpétuent toutes les œuvres...

     

     

  • Droits d'auteur après disparition de l'auteur

    Est-il « juste » que les descendants -proches et lointains- d'un grand écrivain ou artiste, perçoivent les droits d'auteur dont bénéficiait leur parent écrivain, artiste disparu ? …

    D'ailleurs à ce sujet, quels  lointains  et même très lointains descendants, aujourd'hui vivants, d'un Léonard de Vinci, d'un François René de Chateaubriand ou d'un Georges de la Tour... Et à plus forte raison d'un Pline l'Ancien ou d'un Hérodote ou d'un Aristote... Peuvent prétendre à quelque droit d'auteur que ce soit ?

    N'est-il pas indécent, injuste, absurde, de voir des « héritiers » - de l'artiste, de l'écrivain- proches ou lointains, qui méconnaissent l'œuvre de leur parent, n'ont parfois jamais lu un seul de ses livres, n'ont pas cru en son talent, n'ont jamais vraiment compris sa motivation, ne sont jamais posé la moindre question sur le pourquoi et le comment de ce qu'il produisait, son besoin de partager, de communiquer, de transmettre autour de lui, de s'exprimer... Percevoir des revenus qui ainsi ne sont aucunement « mérités » par des héritiers aussi indifférents ?

    Il n'y a qu'un seul cas à mon sens, de « mérite » à percevoir des droits d'auteur pour un héritier, c'est lorsque ce dernier -ou un descendant dans la 3ème, 4 ème génération... S'investit sa vie durant dans le soutien, la gestion, la promotion de l'œuvre de son parent disparu artiste, écrivain... (Comme par exemple la fille d'Albert Camus)...

    Sinon je dis que l'œuvre alors, une fois son auteur disparu, doit entrer dans le « patrimoine culturel de l'Humanité toute entière » ou tout au moins dans le « patrimoine culturel national -du pays de l'auteur »... Et que l'argent provenant de la vente et de la diffusion des œuvres doit alors alimenter un « fond d'investissement pour un projet culturel intéressant un ou des publics »...

     

    À vrai dire la question de l'intérêt porté et de la connaissance de l'œuvre ne se pose pas trop au niveau des descendants directs et premiers qui sont les fils, les filles de l'artiste, de l'écrivain... Pour autant qu'ils aient déjà été sensibilisés du vivant même de leur père, mère écrivain, artiste ; et qu'ils continuent à être sensibilisés toute leur vie durant...

    En revanche pour les petits enfants, les arrière petits enfants, les collatéraux, et à plus forte raison, les plus lointains descendants, là, il est permis de douter de l'intérêt porté ainsi que de la connaissance...

    Brutalement j'ai alors envie de dire « qu'ils aillent se faire voir » ! J'imagine si cela se trouve un arrière petit fils ou petite fille de Picasso ne sachant pas même tracer correctement bien droit bien net, un simple trait de crayon sur une feuille de papier...