Articles de yugcib
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Figure d'étoiles
- Par guy sembic
- Le 07/09/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Cette disposition – ou figure – d’étoiles, c’est ce que je peux observer, par ciel clair, vers 21h 30, un soir de début septembre 2020, dans la partie nord ouest de la voûte céleste ; l’étoile située en haut à droite étant l’étoile polaire, fixe et comme immobile, indiquant par sa hauteur au dessus de l’horizon, la latitude du lieu où je demeure dans les Vosges en ce début de septembre…
La figure d’étoiles qui fait penser à un chariot, effectue un tour complet durant 24 heures, autour de l’étoile polaire, mais n’est visible que durant la nuit, c’est à dire pendant un peu plus de 12h en ce début de septembre, à moins de 20 jours de l’équinoxe…
Il en sera ainsi, vers la même heure, 21h 30, tous les débuts de septembre… En 2048 l’année de mes cent ans… Et dans ces années où je serai mort, en 2080, 2100…
La même figure d’étoiles ou disposition d’étoiles…
Il en était ainsi à l’époque de Jules César empereur romain, à l’époque de la révolution française en 1789, à l’époque des combats de Verdun en 1916 lors de la 1 ère guerre mondiale…
“Y’a pas à dire”… Mais … “ça relativise” ! … Tout ce que l’on accomplit sur cette Terre, de notre vivant ; tout ce à quoi on rêve, tout ce que l’on possède, tout ce qui fait notre vie, des choses les plus banales jusque ce qui nous passionne…
… Petite réflexion du jour…
… Ce qui peut-être manque le plus dans le monde, partout dans le monde d’aujourd’hui – bien que cela ne date pas d’hier – c’est cette bonté qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, cette bonté que je vénère et que la plupart d’entre nous, quelle que soit sa condition sociale ou humaine, n’ont pas…
Comme je dis “ ils ne sont pas forcément fiers mais ils ne sont jamais humbles”… Car l’humilité, dans le sens de la dignité, davantage une force qu’une faiblesse, associée à la bonté qui ne se laisse pas marcher sur les pieds… C’est ce qui fait ces quelques personnes que depuis mon enfance j’ai eu la chance de rencontrer, de connaître…
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Perte de finalité
- Par guy sembic
- Le 07/09/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Dans les situations dramatiques de toutes sortes (maladies, infirmités, précarité, solitude, relations difficiles et tendues avec des personnes de notre entourage, fins de vie de personnes âgées très handicapées, etc.) … La “liste” est interminable, de ces situations dramatiques auxquelles sont confrontées autant de gens de par le monde…
Les activités quotidiennes auquelles on se livre, des plus banales d’entre elles à celles qui nous passionnent, perdent le sens de leur finalité, de leur devenir en somme… S’accomplissant alors, comme pour “meubler le temps”, en étant entreprises “par la force des choses” pour ainsi dire… Car dans le temps de l’accomplissement, la pensée, le chagrin, les soucis, néanmoins présents, et ne pouvant être pour autant occultés, se fondent dans le courant de l’action…
Sans doute les activités qui nous passionnent, notamment celles liées à la créativité, à ce que l’on porte en soi qui nous fait produire des œuvres de dessin, de musique, d’écriture ou d’autre chose… “Meublent-elles le temps”, alors, un peu moins “par la force des choses” que les activités quotidiennes banales ou “pragmatiques”… Cependant ces activités là, qui nous passionnent et auxquelles on se livre “quoi qu’il arrive”, perdent, autant que les autres activités, leur finalité, leur devenir… Du moins pour un temps plus ou moins long, selon le “choc” subi…
Tout ce qui nous concerne personnellement dans notre vie au quotidien, tout ce que l’on possède et dont on jouit ou dont on use, tout ce qui est projet, alors, confrontés que nous sommes à une situation dramatique et particulière dont nous sommes le témoin direct, ou nous-même affecté, perd sa finalité, son sens en quelque sorte…
Dès lors se pose la question du sens, de la pertinence, de la “valeur”, de l’utilité, de ce qui peut être apporté à autrui, du pourquoi et du comment à propos de ce que l’on fait “quoi qu’il arrive”…
Encore faut-il que la question se pose…
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"Vulnérables"... Mais... "Bons pour le service" !
- Par guy sembic
- Le 07/09/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans la perspective (en fait la réalité) d’un “retour normal” au travail, toutes activités, emplois et professions confondus, à partir du 1 er septembre 2020, ce sont, du jour au lendemain, décidé dans la nuit du 31 août en “haut lieu” ; des milliers de personnes atteintes de pathologies vasculaires, pulmonaires et autres maladies chroniques, qui ne sont plus considérées vulnérables au coronavirus…
Ainsi, pour les plus de 65 ans qui travaillent encore, les personnes qui ont des antécédents cardiovasculaires, des pathologies chroniques respiratoires, et ou sont en situation d’obésité, peuvent reprendre le travail !
“Sous réserve que des dispositions spéciales de protection, de distanciation et peut-être d’aménagement de temps de travail, soient prises par les employeurs” faut-il tout de même préciser…
Reste à savoir comment ces dispositions pourront être appliquées – ou même si elle le seront vraiment…
Autrement dit : d’un côté la “trouille” des autorités sanitaires qui redoutent un retour en nombre élevé des hospitalisations pour covid, craignent que les services de réanimation soient débordés à nouveau ; sans compter les inconditionnels de la compatibilité du covid avec la vie sociale, qui agitent l’épouvantail du Papy, de la Mamy en réanimation pour justifier toutes les mesures prises… Et, d’un autre côté, le monde des affaires, des patrons de grandes entreprises mondialisées, du travail, du marché, de l’argent et des profits, pour qui les personnes “vulnérables” sont quand même “bonnes pour le service” !
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Seau percé ...
- Par guy sembic
- Le 07/09/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Le masque c’est exactement comme un seau dont le fond est percé de petits trous ayant chacun environ 2 millimères de diamètre… Mettons que le fond du seau comporte une vingtaine de ces petits trous…
Quand on ouvre un robinet pour faire couler l’eau dans le seau, le seau se remplit au fur et à mesure, mais de l’eau s’écoule par les trous…
On va dire que le seau est suspendu par son anse au support du robinet, et que le fond du seau se trouve donc à 50 cm du sol.
L’on voit l’eau s’écouler sur le sol et former de petits filets…
Plus on ouvre le robinet, plus le débit augmente, et plus la pression de l’eau au fond, s’exerce, ce qui a pour effet de renforcer l’écoulement par les trous… Et si de surcroît il y a des points de rouille au fond du seau qui fragilisent le métal dont est fait le seau, les trous s’agrandissent…
… Le seau percé au fond, le robinet ouvert et l’eau qui s’écoule par les trous, c’est l’image qui m’est venue à l’esprit, en observant qu’avec le port du masque généralisé, le covid ne cesse de progresser en nombre de cas dont beaucoup ne sont pas asymptomatiques mais réels, et en nombre de foyers de propagation… Ce qui ne devrait pas être le cas, avec le port du masque, du moins pas autant…
Bon c’est vrai, sans le seau percé qui fait obstacle à l’eau venant du robinet, l’écoulement se ferait directement sur le sol, et d’un débit sans retenue…
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Convictions religieuses : qu'en est-il ?
- Par guy sembic
- Le 06/09/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Les convictions religieuses de 74% des jeunes musulmans, des écoles, collèges, lycées et facultés notamment ; ainsi que de bien de jeunes catholiques, chrétiens ou israélites - et leurs familles… Ne sont qu’une façade…
Dans un monde d’aujourd’hui, tous pays confondus y compris les pays dont on peut penser qu’ils sont conservateurs et où la religion tient une grande place, dans un monde consumériste, où en fait c’est plutôt l’individualisme qui est la véritable religion (celle là très pratiquée), se revendiquer ostensiblement musulman, catholique, évangéliste, enfin de n’importe quelle croyance religieuse, c’est être dans une provocation délibérée, qui n’a rien à voir avec ce qu’est un vrai chrétien, un vrai musulman dans le plein sens du terme en matière de rapport, de relation avec son prochain…
Tous autant qu’ils sont, musulmans ou chrétiens qu’ils prétendent être et disant que leurs croyances religieuses sont pour eux plus importantes que le respect des lois de la République, bon nombre d’entre eux sont des dealers, des racketteurs, des petits caïds du coin, des délinquants, ou pour bien d’autres plus généralement dans la société où on vit, accros à la clope, à la dope, aux boissons alcoolisées, aux gadgets et jeux électroniques vidéo, à des musiques qui ne sont plus des musiques mais des “battements de cœur de pieuvre/tam- tam-tam”… Tous sont dans l’hyper consommation de masse avec sans cesse la préoccupation de trouver tout le moins cher possible… En gros, dans un individualisme forcené, un déni de toute valeur, de toute pensée réfléchie ; dans une incantation provocatrice et lapidaire… (Si ça c’est être musulman ou chrétien je bouffe un balai avec le manche jusqu’au bout) !
Le problème -ça fait déjà pas mal d’années que ça dure – de l’Enseignement, du système éducatif, de la petite à la grande école, c’est d’avoir fait une part de plus en plus grande, de plus en plus généralisée, à l’individualisme et aux dérives de l’individualisme… D’avoir fait de la tolérance qu’avait prônée Voltaire en son temps, de l’acceptation de tout et n’importe quoi au nom de la liberté individuelle et soit disant pour le développement personnel ; un “torchon sur lequel on s’essuie” et qu’on agite tout sale en se mettant derrière comme si le torchon était un étendard symbole derrière lequel tout le monde est censé défiler…
NOTE : Je ne me sens pas, cependant, “autorisé” si je puis dire, à émettre – dans le plein sens du terme- une critique de l’Enseignement, du système éducatif ; n’étant pas un acteur c’est à dire un enseignant en école, collège, lycée…
Comme bien d’autres de mes concitoyens, notamment ceux et celles qui ne sont pas parents d’élèves (et donc, eux, confrontés à la réalité au quotidien, du système éducatif) , je n’ai pas “toutes les données”…
C’est pourquoi le témoignage d’un enseignant lui-même, dont le métier est celui d’éduquer, de transmettre des savoirs, a son importance, sa pertinence, et cela même selon l’expérience qui est la sienne et avec les problèmes, les difficultés qu’il rencontre…
Cette part plus importante qu’auparavant, donnée à l’individualisme dans un monde consumériste, avec le souci accru et “mis en avant”, du “développement personnel”, ne concerne pas le seul système éducatif, mais la société toute entière dans ses composantes que sont les différents milieux sociaux et familiaux…
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Reprise d'activités pour les associations
- Par guy sembic
- Le 03/09/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Toutes les associations, nombreuses et diversifiées, qui regroupent pour la plupart d’entre elles partout dans notre pays, assez souvent plus d’une centaine d’adhérents, reprennent leurs activités à partir de septembre…
Il est une évidence qui “saute aux yeux”, c’est celle de ces repas festifs, d’assemblées générales, de manifestation d’événements particuliers au cours desquels sont conviés les adhérents une ou deux fois dans l’année…
À plusieurs dizaines autour de tables en effet, et de surcroît en salle, donc en lieu clos, depuis l’apéro où l’on se presse, devant et de côté d’une grande table jusqu’au dessert en passant par les hors d’œuvre et le plat principal, il faudra bien alors mettre son masque sous le menton, dans sa poche, ou autour de son poignet, et par conséquent, être proche les uns des autres…
À moins, lors de l’apéro, de boire dans son verre avec une paille plantée dans le masque (un trou), de soulever le bas du masque pour manger les cacahuètes et les “amuse-gueules”… Et quant au repas, du hors d’œuvre au dessert, dans les temps d’attente de se servir ou d’être servi, remettre le masque…
Je vois mal, très mal, comment les organisateurs des associations pourront envisager de maintenir tous ces repas lors d’événements particuliers, sachant qu’ils réunissent en espace clos , en salle, autant de personnes…
Sans doute devront-ils renoncer, n’avoir que des activités de toutes sortes, où l’on ne mange pas, ne boit pas…
Il y a aussi les bals, qu’organisent toutes ces associations : du coup, les bals, ils seront masqués !
Dans ces conditions de vie sociale et associative, avec toutes ces mesures restrictives, limitatives, de protection, avec masque, distanciation, mesures contraignantes qui font de la réunion en ateliers d’activités, un véritable “parcours du combattant”, sans doute certains adhérents ne participeront plus, ou hésiteront à venir, en particulier à ces repas, ces goûters (assemblée générale, fêtes, noël etc.) … Si tant est que ces repas aient lieu quand même…
Les personnes les plus affectées, celles qui souffriront le plus, de cette “covid – compatibilité” avec les activités associatives ; ce sont celles qui, extraverties bien plus qu’introverties, supportent difficilement la solitude, l’isolement et ont besoin d’avoir le plus souvent possible des contacts humains, de “voir du monde”…
En revanche, d’autres personnes, celles- là plutôt introverties et aimant se trouver seules – dans leurs activités, pour aller se promener etc. - seront moins affectées … Quoi que…
Aussi, la “covid – compatibilité” avec le milieu associatif et ses activités, n’est pas – loin s’en faut – ce qu’il y a de mieux, pour le “lien social”… N’en déplaise aux inconditionnels de “l’ordre covidéen” dont les “leçons de morale” et les injonctions à répétition, “fatiguent” voire exaspèrent…
Ah, le “grand argument” qui est celui du papy, de la mamy atteint d’une forme grave de covid, en réanimation à l’hôpital… Bien sûr, bien sûr…
Mais pour 1 mort du covid, combien du cancer ?
Tout ce que l’on fait contre le covid, c’est du “pis aller”… En fait, le covid, ça s’ajoute à tout ce qui existe qui fait mourir, c’est comme une allumette enflammée que l’on jette dans une meule de foin déjà embrasée dont les flammes viennent d’atteindre le sommet ! …
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Souveraineté, ingérence, déclarations...
- Par guy sembic
- Le 03/09/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Que faut-il penser du respect de la souveraineté d’un pays lorsque dans ce pays, le peuple ne décide pas lui-même de son avenir, de son destin, de ses choix de société, de son mode de vie, de ses libertés entre autres celle de s’exprimer ?
Ou lorsque dans ce pays, les élections pour un gouvernement, un président, un dirigeant, avec les élus qui siègent auprès d’un président, d’un dirigeant, dans un gouvernement, sont des élections se faisant sous influence et sous pression c’est à dire en l’absence de liberté réelle ou en une liberté conditionnée ?
Il y a certes, cette question de l’ingérence qui se pose lorsqu’un autre pays, ou d’autres pays exercent une menace ou une pression – sinon les deux- d’ordre économique ou même militaire sur un pays dont la souveraineté n’est pas celle du peuple de ce pays mais des gens qui dirigent ce pays…
Dans un “ordre international” qui s’impose sous l’égide d’un organisme regroupant plusieurs pays – en l’occurrence l’ONU (Organisation des Nations Unies) … À condition toutefois que les pays appartenant à l’organisation soient d’accord sur un “principe” commun qui est celui de ne pas s’immiscer dans les affaires des autres ; ce que l’on appelle “ingérence” c’est à dire intrusion par pression économique (embargo, rupture de liens commerciaux) ou par action militaire, est considéré comme étant pratiquement un délit, faisant l’objet d’une condamnation exprimée…
Il n’en demeure pas moins qu’un peuple qui subit, dont la liberté d’expression est muselée, où les élections se font sous pression et sous influence, où les dirigeants sont tous ou en grande partie corrompus, ne peut pas être un peuple souverain puisque la souveraineté ne lui appartient plus.
Mais à bien réfléchir – et observer, qu’en est-il de la souveraineté des pays qui “défendent” et “respectent” la souveraineté de tel ou tel pays lorsque dans ce tel ou tel pays, le peuple ne décide pas par lui-même de son destin?
Ainsi les déclarations, les principes, ce que l’on appelle “ordre moral” (Droits de l’Homme, droits de ceci ou de cela) tout cela régi par un code – soit dit en passant, d’une complexité qui le rend difficilement opérant - tout cela en regard d’une mondialisation économique en laquelle des grandes puissances étatiques sont les principaux sinon presque les uniques acteurs détenant l’hégémonie ; perd tout sons sens, toute validité, tout pouvoir… Lorsque sont en jeu les intérêts liés à une consommation sans cesse accrue de produits de toutes sortes…
Par exemple “condamner la Chine pour non respect des droits de l’homme, mais acheter chinois tout ou presque ce dont on a besoin – que, soit dit en passant on ne fabrique plus …
Dans un tel imbroglio de contradictions, de dénis, d’injonctions, de “leçons de morale”, de renonciations, de soumissions, de “coups de gueule”, d’hypocrisies… Il n’y a plus de souveraineté nulle part, autre que la souveraineté des décideurs, des géants du marché mondialisé, des groupes et lobbies internationaux, qui se foutent des libertés, des droits de l’homme, du respect de la personne humaine, qui ne voient que des “individus”, des consommateurs, des “variables d’ajustement” !
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Un virus sophistiqué !
- Par guy sembic
- Le 02/09/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… L’appauvrissement des restaurants et les profits quadruplés d’Amazon, est-ce là un “pseudo paradoxe” … Comme l’on pourrait le penser, ainsi que de tout ce qui est écrit dans ce texte ?
Quand on pense au nombre de gens qui ne vont plus dans les restaurants, autant qu’auparavant (avant le covid), à ceux qui, hésitant à s’y rendre, n’y vont plus que très occasionnellement…
Quand on constate le nombre de colis qui sont livrés par Amazon (bientôt par des drones)…
Pour ma part j’ observe – de visu- que, si durant cet été en période de vacances, les terrasses de restaurants étaient bien occupées notamment dans les lieux touristiques (par exemple dans les Vosges secteur Gérardmer et côté Alsace), elles l’étaient cependant, moins occupées que l’an passé à la même époque…
Et pour les colis livrés par Amazon, ils sont en nette augmentation…
Une étude du cabinet CHD Expert, selon un article publié le 30 juillet 2020, montre que l'indice de confiance pour l'activité en restauration, sur les 12 prochains mois, n'est que de 4,6 sur 10...
... Le terme de "paradoxe" ne convient pas ici dans ce texte "C'est un virus sophistiqué" : "paradoxe" a 2 définitions :
1/opinion qui s'oppose à une opinion admise,
2/ association de 2 faits ou de 2 idées contradictoires ...
Les restaurants d'une part, et Amazon d'autre part, n'ont effectivement pas de rapport (c'est comme "carotte et arbre" par exemple)... Dans le texte ci dessus, l'on a plusieurs fois, 2 constatations contradictoires... Et une constatation n'est pas forcément un fait avéré, mais plutôt une observation qui a été faite, ne pouvant valider le fait, puisque cette observation est dépendante de la situation, de l'espace, du temps, du lieu ou de plusieurs lieux parmi d'autres, où l'observation a été faite...
En l'occurrence, ici, l'on peut observer que les restaurateurs -mais pour une partie d'entre eux qui reste à déterminer- s'appauvrissent (quoique le terme "s'appauvrissent" est inadéquat - on devrait dire plutôt "gagnent moins" ; et qu'Amazon réalise de gros profits - ce qui est exact... Quant à "il s'attaque aux ados dans les party mais pas dans les manifs de 15 000 personnes", c'est en grande partie vrai pour les ados en party, mais dans les manifs de 15 000 personnes, le virus forcément circule aussi...
Reste, cependant "l'idée générale" de cette énumération de constatations. Mais la vocation - si l'on peut dire- d'une idée générale, c'est d'ouvrir à discussion, à réflexion
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Le lien générationnel, que devient-il ?
- Par guy sembic
- Le 01/09/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Le lien générationnel, notamment entre les anciens – qui sont les grands parents et arrière grands parents – et les jeunes – qui sont les petits et arrière petits enfants - est fortement – et dramatiquement – impacté par le covid…
Dans la mesure où les gestes d’approche, de contact, les marques d’affection, les paroles même (à distance) deviennent pour les uns (les gestes) quasi impossibles parce que fortement déconseillés, pour les autres (les paroles échangées à distance) devenues en partie inaudibles pour les personnes âgées, du fait d’une déficience auditive à laquelle s’ajoute le masque qui fait obstacle…
Il ne fait pas bon d’être né dans les années 1930-1935 et de se trouver en EHPAD ou en maison de retraite, la plupart des personnes âgées de cette génération là, étant les personnes âgées actuellement, les plus isolées, les plus esseulées et privées d’affection et gestes de contact…
L’on peut dire tout ce que l’on voudra en matière d’assistance, de gestion “au mieux”, de volonté des pouvoirs publics, de “politique du 3 ème âge”… Même si tout cela n’est pas comparable à ce qui était par le passé, pas comparable non plus à ce que l’on voit dans des pays “en voie de développement”, des pays pauvres où les “vieux” meurent dans l’indigence… Il n’en demeure pas moins que les “vieux” et notamment les “très vieux” d’aujourd’hui, sont les “vieux” les plus impactés dramatiquement, socialement parlant, par la pandémie de coronavirus…
Et il y a en outre, cette hypocrisie généralisée, de la société toute entière, des pouvoirs publics, avec le soit-disant souci du bien être et de la santé des anciens, qui “masque” mal les intérêts économiques qui sont ceux des grandes puissances, les lobbies (notamment du médicament, des loisirs et du tourisme)… Et cette distorsion, cet effacement, cette dilution du lien générationnel avec ces “autres formes de famille” prônées par les intellectuels progressistes auxquels se joignent des partis “pseudo libertaires” et toute une mouvance de contestataires très éloignés d’un “ordre naturel des choses”, tous bardés d’idéologies, de cultures de la diversité, n’arrêtant pas de donner des “leçons de morale”, des “leçons de relation humaine”, de prêcher une “tolérance” dont Voltaire se retournerait dans sa tombe tant cette “tolérance” a été pervertie, dénaturée !
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Une société qui se veut "covid-compatible"
- Par guy sembic
- Le 01/09/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans tout ce que l’on veut pouvoir faire en dépit de ce qu’impose dans notre vie quotidienne, la pandémie de coronavirus (contraintes et mesures de protection, dispositions prises par les autorités et pouvoirs publics, en somme tout ce qui limite nos actions et nos volontés de faire ceci ou cela)… Il y entre une part d’individualisme lié à un mode de vie consumériste.
C’est la raison pour laquelle en cet été 2020 il y eut autant de départs en vacances pour des gens qui, les années précédentes, question budgets très limités, ne partaient pas… Autant de rassemblements festifs, de densité de population en certains endroits prisés par des touristes en grande partie français ou européens… Et aussi peu de précaution prise notamment en distanciation les uns des autres, tout le monde croyant que, portant le masque, on ne risquait plus rien!
Et toutes ces manifestations populaires qui furent maintenues, encouragées, mises à un “ordre du jour covidéen” telles que brocantes, vide greniers, festivals de ceci de cela, marchés artisanaux et de productions locales, concerts de musique, bals, fêtes foraines… Avec tout ce que l’on trouve à acheter, à vendre et qui n’est pas forcément de première nécessité mais plutôt “pour se faire plaisir”…
En somme c’est la société de consommation de masse produits loisirs culture qui a fait “comme s’il n’y avait pas le covid” – sauf que le covid est bel et bien là tapi quelque part un peu partout… Et qu’il faut “en tenir compte” et s’adapter…
Rendre “compatible” l’activité humaine, l’économie, une vie “normale”, les déplacements, les rassemblements, la vie sociale et les rapports de communication en lieux publics avec un environnement “covidéen”, c’est de l’utopie au même titre que de vouloir rendre compatible notre mode de vie consumériste et de développement, de croissance économique avec l’écologie, le changement climatique…
D’une part nous avons les autorités, les gouvernements, les pouvoirs publics, les scientifiques et les acteurs de la santé publique, qui prennent des mesures coercitives, sans nuance, sans discernement, sans aménagements, qui concernent tout le monde uniformément, qui bardent de polices, de règlements, de contrôles, de limitations, d’obligation de port du masque en extérieur dans les grandes villes, de poursuite de contrevenants et d’amendes, tout cela au nom de l’intérêt public en matière de santé, de protection contre le covid… Et d’un autre côté nous avons les lobbies agro alimentaires, industriels, et notamment les marchands de la culture et du loisir, qui mettent tout en jeu au mieux de leurs intérêts et “à fond la caisse” pour que des millions de gens soient des consommateurs qui de toute évidence, se portent en foules, en rassemblements afin de consommer et de se divertir… Le masque étant censé garantir une protection qui, tout de même est reconnue insuffisante si elle n’est pas accompagnée de “gestes barrière”… Tout cela est absurde!
Absurde mais a néanmoins été engendré, produit, développé, mondialisé… Par l’exacerbation et la diversité de nos individualismes, de nos rages de consommation et de recherche de bien être, de confort, d’envie d’acquérir, de posséder, de rendre visible aux autres ce que l’on produit de soi…
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Récupération exaspérante des contestations par des partis politiques
- Par guy sembic
- Le 01/09/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Les milliers de manifestants anti-masque que l’on voit défiler dans les rues et sur les places dans des capitales européennes notamment à Berlin, ainsi d’ailleurs que dans plusieurs grandes villes, n’emportent de ma part qu’une “adhésion” très “mitigée” parce que dans ces mouvements là, de gens contestataires (dont les arguments parfois sont tout de même “recevables”) l’on y trouve des gens de partis d’extrême droite, des “pseudo anarchistes”, des gens aussi, de partis de gauche et extrême gauche (qui ne sont pas forcément de “pauvres gens, des défavorisés, des exclus, des démunis – loin s’en faut)…
Certes toute forme et manifestation d’opposition, de révolte, “rassemble” toujours des sensibilités et des cultures différentes (par exemple le mouvement des “Gilets Jaunes”) et en ce sens, la diversité entre dans une “logique” naturelle si l’on peut dire…
L’on ne me verra donc jamais dans ce type de manifestations, que ce soit “anti masque” ou “anti autre chose”… Bien que je ne sois guère, je le précise, un inconditionnel de “l’ordre covidéen” mis en place par les autorités – et donc du port du masque partout même en espace ouvert dont la fréquentation ne peut être déterminée de manière précise…
C’est le caractère individualiste, communautaire, avec ce que ce caractère comporte de revendicatif, qui me gêne, auquel je n’adhère pas…
C’est une “Gauche laïque et républicaine” fondée sur une qualité et gestion de la relation humaine, qui, sans doute me conviendrait davantage… Mais qui fait défaut dans le monde d’aujourd’hui – en particulier dans notre pays la France…
Je préfère, plutôt que la contestation brutale et partisane, individualiste et communautaire en toutes sortes de manifestations de rue ; une autre forme de résistance, fondée sur la réflexion, des choix de comportements, et l’expression d’une liberté associée à de la responsabilité… En somme, une forme de résistance qui elle, me semble – à terme – plus efficace, plus pertinente, plus impactante, que la contestation violente que l’on voit tous les jours partout s’exprimer – et que les mêmes gens (dont les défavorisés, les humbles, les simples) subissent… Sous l’emprise de “caïds” et de “meneurs”… Et de mouvements d’opinions, de mobilisations partisanes et contestataires sur les réseaux sociaux, tout cela divisant les gens et entretenant les crispations…
… Ces “récupérations” par des partis politiques, entre autres l’extrême droite et les partis d’ultra gauche” et autres “pseudo anarchistes ou pseudo libertaires”, des mécontentements et des contestations en manifs dans les grandes villes, sont exaspérantes…
Et à tout cela, à toute cette “mouvance” de frondeurs, s’ajoute les “complotistes” !
Comme si tout ce que les gens ressentent et vivent dans leur vie quotidienne, que d’ailleurs ils n’expriment pas forcément tous, avait “quelque chose à voir” avec des partis politiques ! Et qui est avant tout humain, profondément, intimement humain ! …
“Repris en boucle” dans les réseaux sociaux, par les télés, les radios, dans des polémiques épuisantes entre les “pour” et les “contre”, l’on y perd cette part d’humanité qui fait au fond de soi, la femme et l’homme que l’on est, indépendamment de son statut social, de ce que l’on fait, de qui on est dans un milieu social quelqu’il soit…
L’humain ? Le côté purement humain ? “Ils” les meneurs et leurs cliques, les médias, ils n’en ont rien à foutre! Ni des réflexions que se font beaucoup de gens, ni de leurs questionnements, et encore moins de ce qu’ils vivent, les gens, chacun “dans leur peau”, dans leur situation personnelle… Et qui n’est pas forcément lié à un “individualisme” forcené, à une “rage de consommer et de profiter, et de vivre sans contraintes (quoique pour certains, oui, cependant)…
Il y a de l’insolence, de l’arrogance, de la crispation, une violence et une ostentation qui me révolte, dans ces “récupérations” ! Que reste-t-il encore de ce qu’il y a d’humain dans cette affaire de covid qui nous pourrit la vie ? D’ humain en regard de situations dramatiques vécues, en regard de choix difficiles à faire ?
N’oublions pas que, en Biélorussie, en Chine, dans de nombreux pays dans le monde, là où la parole, la liberté d’expression, la presse, l’internet, l’audiovisuel sont contrôlés par un état policier, centralisateur, dictatorial ; des gens comme vous ou moi, dans leur vie quotidienne, souffrent dans un silence qui leur est imposé, risquant à tout moment d’être interpellés, repérés, emprisonnés sinon tués, s’ils s’expriment, se rassemblent pour manifester, montrent le moindre signe de résistance, de désobéissance…
Et ils ont, tous ces gens, en plus de tout ce qu’ils subissent et dont ils souffrent, en plus, le covid!
… Le jour où enfin toutes les contestations et oppositions n’auront plus rien de “politique” et ne déboucheront plus sur des prises de pouvoir du genre “ôte toi de là que je m’y mette/ on en met des autres qui vont faire différent mais ça reviendra au même” ; le jour où l’humain prendra le pas sur le politique et, encore mieux évincera le politique, dans les révoltes… Alors la société aura fait un pas en avant dans son évolution…
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Vers un monde sans contact ?
- Par guy sembic
- Le 30/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Des sourires masqués, des bises et des gestes de tendresse confisqués, des “relations” de plus en plus virtuelles, des visages que l’on peine à reconnaître, des rapports sociaux défigurés… Peut-on supporter de ne plus s’approcher les uns des autres ?
À court terme, en l’occurrence lorsque survient pour un temps – durant quelques mois, une saison, un an au plus – une insécurité sanitaire liée à une épidémie plus grave que par exemple une grippe ou une gastro entérite ; l’on peut, oui, se sentant obligé de devoir se protéger, accepter… Le port du masque, la distanciation, des limitations de déplacement, l’absence de gestes de contact…
Mais à long terme, durant peut-être plusieurs années, ne plus pouvoir s’approcher les uns des autres, vivre en permanence dès que l’on sort de chez soi, masqué, éviter de se voir entre amis, connaissances, ne plus se réunir en famille ou en activités associatives, tout cela cependant, pratiqué dans un environnement de “gestes barrière” et mesures limitatives, afin de “sauver” et de maintenir ce qu’il reste à sauver et à maintenir de la relation humaine… Non, à long terme ce n’est plus supportable, c’est entrer dans un monde où la vie quotidienne devient un désert avec de ci de là, des “oasis virtuels” reliés par des chemins rocailleux traversant des paysages arides, des champs parsemés de fleurs de pierre…
Une autre forme de confinement que celle que nous avons connue entre le 17 mars et le 11 mai 2020 est en train d’être mise en place et de jour en jour davantage renforcée, qui ne sauvera pas l’économie car c’est bien là une “utopie” que de croire que “tout fonctionnera comme avant le covid en adaptant l’économie et les activités humaines en fonction de la présence durable du covid”. ( Autant vouloir “ménager la chèvre et le chou”)!
… Depuis que ce nouveau type de confinement avec masque partout, depuis que cette “covid – compatibilité” de la vie sociale, de la vie au travail, des activités humaines, s’impose et cela pour une durée dont on ne connaît pas la durée ; je ne me suis pas encore trouvé dans une situation où il faut garder le masque plus d’une heure, renonçant par exemple à me rendre dans une salle de cinéma ou de spectacle, dans un marché artisanal, à un festival, un concert, une fête locale, un vide grenier, une manifestation sportive ou autre, enfin, partout en intérieur ou en extérieur là où il y a du monde…
Outre l’inconfort qu’il y a à porter plus d’une heure un masque, outre la question de l’identité, de la reconnaissance, de tout ce qu’un visage peut exprimer que l’on ne perçoit plus ; il y a, durant un temps trop long, cette respiration et cette haleine de soi, malsaines, encore plus difficiles à supporter que le sentiment de perte d’identité et d’expression, ou même que l’inconfort du seul contact du masque sur son visage…
Au sujet du seul inconfort je “me fais une raison” en pensant à tout ce que des gens endurent dans des situations dramatiques, de souffrance, de privations, de dénuements, de violences subies… Je pense ainsi à des sans abri, à des personnes en fin de vie dans les hôpitaux, atteintes d’une forme grave de covid…
Aussi, dans ce contexte d’une vie sociale qui était déjà difficile avant le covid, et qui est devenue encore plus difficile (un monde sans contact) ; les prises de position “pour ou contre” des uns ou des autres, souvent radicales, crispées, partisanes, fondées sur de la morale, du “bon sens consensuel” pour les uns , ou au contraire sur une contestation tout aussi radicale et fondée quant à elle, sur de l’individualisme forcené pour les autres ; nulle part ce que j’exprime au sujet de ce monde sans contact n’entre dans les discussions, les débats… L’on préfère ou plutôt l’on se fige sur des positions, sur des visions individualistes où chacun pense et agit selon ses intérêts, selon ce qui l’arrange, selon ce qui ne contrevient pas trop à son mode de vie…
Un tel état d’esprit, un tel mode de vie individualiste et consumériste, des habitudes dont on ne veut rien changer à partir du moment où ce que l’on devrait changer, modifier dans nos comportements, contrevient à notre confort (confort “relatif” il faut dire, et à plus vrai dire fort différent selon les milieux sociaux en particulier des défavorisés et les exclus)… Un tel état d’esprit ne peut pas édifier dans l’avenir cette société de demain dont rêvent les utopistes, certains intellectuels de gauche ou de droite, en somme beaucoup de gens actuellement un peu partout dans le monde, de gens qui ne sont pas forcément des privilégiés, des riches, loin s’en faut!
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"Individus" et "héros-zéro"
- Par guy sembic
- Le 27/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Toute l’espérance qui me reste, réside dans cette part d’humanité présente en chacun de nous, qui est comme l’arbre, du bois dont cet arbre est fait… Cette part naturelle d’humanité, de plus en plus investie par la technologie, en particulier la nano technologie, et par l’intelligence artificielle…
Le concept -qui tend à devenir réalité – de “post humanité” ou de “post humanisme” me déconcerte, m’effraie… Et je peine à adhérer à ce qui précède ce “post humanisme, soit à toutes ces cultures aussi diverses et thématiques que nouvelles, dans un environnement de consommation et d’individualisme…
À vrai dire, je n’y adhère pas, à cette diversité de cultures, de particularismes souvent exacerbés, de mises en scène, de spectacles festifs n’ayant de cesse de se renouveler, de se “ré-inventer”, de “fédérer”…
“Fédérer” qui, quoi et comment, d’ailleurs ? Sinon de réunir en un gigantesque tourbillon bouillonnant de publics et de clientèles, des gens de toutes générations qui “s’existent sans exister les autres”…
Avec les nouvelles technologies – en actualité et en devenir – et avec l’intelligence artificielle, l’Homme (les hommes et les femmes – et les enfants) de demain, sera – c’est le terme qui me vient à l’esprit - : le “héros-zéro” d’une sorte de “karaoké planétaire”…
Et, de la sortie thématique éducative “habitat de la chenille processionnaire” ou “sensibilisation à la pose de nichoirs à chauve souris” ou encore à “l’initiation à la danse contemporaine”, l’on n’en sort plus de toutes ces initiatives censées développer une “culture environnementale”, ou de “citoyenneté participative”, etc. … ( ce ne sont pas les thèmes, souvent formulés dans un langage qui déconcerte, pour désigner toutes sortes d’activités, qui manquent )…
Il en résulte, de tout cela, de toutes ces évolutions dans la diversité, la “cacophonie” et la complexité ; une société de plus en plus “calibrée usinée programmée formatée industrialisée technocratisée ” et composée d’ “individus” bien plus que de femmes et d’hommes…
L’espérance qui me reste, réside dans cette faculté encore heureusement présente, en beaucoup d’entre nous, citoyens de notre pays – du monde ; de résister à l’invasion de tout ce qui est intrusif et fait de nous des “individus”, des “héros-zéros”…
La diversité dans son évolution naturelle et “cosmique”, de la simplicité originelle à la complexité en progression et devenir ; devrait être la règle – ou le modèle – pour les sociétés et civilisations humaines dans leur évolution… Mais au lieu de cela, c’est, ce sont une, des cultures de la diversité qui se mettent en place, surtout depuis la seconde moitié du 20 ème siècle et à plus forte raison au 21 ème siècle…
La culture de la diversité disperse la diversité, comme autant de confettis jetés dans une fête, sans autre avenir que d’être emportés, chaque confetti, dans le vent, quand la fête est terminée…
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Humilité, piété
- Par guy sembic
- Le 26/08/2020
- Dans Anecdotes et divers
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… Autant l’humilité, notamment si elle est associée à la bonté, une bonté qui n’a cependant rien à voir avec “se laisser marcher sur les pieds”, autant l’humilité en tant que dignité en soi ou fierté intérieure, est une qualité humaine à laquelle je souscris ou adhère…
Autant la piété n’entre pas dans ma pensée…
Je ne fais donc pas “bon ménage” avec la piété, et l’humilité associée à la piété, me gêne… Et peut-être encore plus le terme “pieux”…
Lorsque l’humilité -quand elle est davantage une faiblesse qu’une force – s’associe à la piété, et que l’humilité en quelque sorte “prend la couleur” de la piété, alors me vient l’idée d’une naïveté empreinte de crédulité, qui ne porte guère à considération…
… Cela dit, la beauté de ce tableau se situe dans une dimension qui dépasse la situation de prière et de recueillement en laquelle se trouvent ces deux personnages dans un champ à la tombée du jour quand sonne l’angélus…
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Liberté et libéralisme
- Par guy sembic
- Le 25/08/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Libéralisme est un mot de la même famille que liberté et donc ne s’accorde pas avec le mot interdiction…
Mais liberté ou libéralisme s’accorde -enfin “devrait pouvoir s’accorder” - avec responsabilité (dans le comportement à l’égard des autres, avec de la raison, de la réflexion, un esprit de justice ou d’équité, ou de modération, de respect de l’autre, de pertinence)… Tout cela s’appuyant sur une “culture de la relation humaine” et de “rapport à l’autre”…
Liberté et libéralisme ne s’accordant pas avec interdiction, implique que la liberté d’entreprendre, de posséder, de décider, soit confrontée à l’opposition qu’elle peut rencontrer et à un rapport de forces s’instaurant … Mais si l’opposition en se manifestant, amène de la contrainte, une contrainte telle, que l’opposition ne puisse plus se manifester, il n’ y a plus de liberté…
Aussi le rapport de forces doit-il pouvoir parvenir à un équilibre entre les forces en présence, un équilibre s’établissant cependant avec d’un côté, des forces d’une plus grande densité que de l’autre côté…
Le “mécanisme” de la liberté – d’une très grande complexité il faut dire - est sans doute le même que celui du fonctionnement, de la marche de l’univers… Et en ce sens il peut être assimilé à un “modèle” (un “ordre des choses”)…