Articles de yugcib

  • Masques géants couleur fluo aux fenêtres des édifices de la place de Brouckère à Bruxelles

    Sur Booking com à “hôtels et chambres d’hôtes week end du 15 Août 2020 à Bruxelles”, trouve-t-on en faisant défiler la liste des hébergements, cette phrase inscite en vert avec un point d’exclamation en rouge : “ Il ne reste plus qu’une chambre disponible” ou bien cette autre phrase, inscrite celle là en rouge : “Plus aucune disponibilité pour cet hôtel – ou chambre d’ hôte - “?

    Et, soit dit en passant, combien de vols aériens en aller retour – et à quel prix – de quelque part en Europe ou dans le monde à destination de Bruxelles, proposés par les sites de voyage achat de billets avion sur internet ? Ou encore en train TGV ?

    Est-ce que cela vous “inspire”, vous “fait rêver”, un week end du 15 Août à Bruxelles, ou un séjour d’une semaine en fin d’été ou courant automne 2020, dans cette grande capitale Européenne Bruxelles, de déambuler sur la place de Brouckère masque vissé au visage, ou le long de voies cyclables en vélo, ou en trottinette (électrique ou pas autant le vélo que la trottinette) masque collé au visage, au milieu de tous ces gens, tous masqués en permanence du matin au soir et la nuit, même pour (les hommes) pipi dans le bol à moineau des WC payants, même à 3 h du matin les gens qui prennent l’air sur le balcon de leur logement au 10 ème étage d’un immeuble, sans même la possibilité pour un fumeur d’allumer une clope sur un bout de trottoir? … Et d’envisager de devoir faire un trou dans le masque pour introduire une paille afin de boire une bière à la terrasse d’un bar… De risquer 250 euro d’amende en soulevant 10 secondes le bas du masque, croyant qu’il n’y avait pas un flic à proximité ? …

    Votre place de Brouckère, autorités Bruxelloises, vous pouvez la barder à toutes les fenêtres des édifices historiques qui l’entourent, d’énormes masques décoratifs aux couleurs fluo ; et vos frites achetées en grands cornets de papier dans les fast foods belges, vous les faites passer, touristes aventureux inconditionnels du masque que vous pouvez être, une à une entre vos dents mais en vous dépêchant parce que les moineaux voletant à proximité, ces sacrés coquins, peuvent vous choper la frite, s’envoler avec en la tenant droite chaude et huileuse en leur bec…

     

    Je propose à tous les amis – connaissances et intervenants sur les réseaux sociaux dont Facebook, de ne pas réagir, de ne pas commenter, de ne pas répondre, de pratiquer le langage du silence, à chaque post, message, image ou photo, production… De tout inconditionnel du port du masque, notamment lorsque cet inconditionnel “se lance” dans une “leçon de morale” qui fustige les “désobéissants”, les opposants, qu’ils accusent d’irresponsabilité, d’égoïsme, d’individualisme forcené en matière de comportement àl’égard des autres…

    La violence, en fait, vient davantage des inconditionnels du port du masque, de leur sévérité moralisatrice ; que des opposants (qui d’ailleurs souvent portent le masque quand ils ne peuvent faire autrement, par obligation et si possible le moins longtemps possible )…

    Si les réfractaires manifestent ouvertement et avec violence et provocation, c’est parce que ce sont presque toujours les inconditionnels qui “dégainent les premiers” !

     

     

  • Poutine à dada nounours contre le coronavirus

    Vaccin

    Un vaccin incertain mais des masques que l’on portera peut-être encore en 2048…

     

    L’image devrait être en couleur mais c’est plutôt un gris brumeux et flou qui s’invite dans un grand orage d’éclaboussures…

     

     

  • Composition ...

    Culture

    La culture depuis après mai 1968, est entrée dans une dimension consumériste, avec des fêtes et des manifestations qui se sont diversifiées et multipliées, notamment à l’initiative des associations de toutes sortes en milieu rural urbanisé, des municipalités de gauche et de droite progressistes, soutenues par des subventions locales, départementales, régionales, gouvernementales et européennes, sensées être participatives et à vocation de développement économique… Fêtes du Livre, fêtes de la musique, fête des potiers, des ménestrels, des scieurs de long, de l’artisanat local, fête des arts, fête des antiquités, fête du cheval, du chien et du chat, fête du rire, fête de la magie, fête du cirque, fête du jumelage avec telle ville en France ou en Roumanie ou en Allemagne, fête de la poésie, de la lecture, de l’épinette, du sabot, des jardins et l’on en passe des dizaines, des centaines de toutes ces fêtes de ceci de cela…

    La culture, entrée dans une dimension consumériste, a pris un air ambiant de Karaoké géant…

    Il lui faut un cadre, un environnement, un public… En somme il faut qu’elle se moule dans l’air du temps, qu’elle produise des “héros du jour”, exacerbant ainsi par ce, quoi et qui elle porte en scène, les individualismes, les ambitions personnelles, toute la faconde des uns et des autres…

    Et tout ce qui n’entre pas, ne s’invite pas – et d’ailleurs n’est pas invitée- dans cette dimension consumériste, n’a aucune chance de bénéficier de quelque faveur que ce soit, ne suscite qu’indifférence, mépris, condescendance…

     

     

  • À quoi ressemblerait Néandertal de nos jours ?

    Neandertal de nos jours

    Salut, Papy !

     

    T’as pas une tête à casquette de pépère, toi ! Et avec le masque, ça donnerait quoi ? J’imagine que, de ton temps, par exemple l’équivalent du 10 août en moins 35617, quelque part dans ce qui était le Limousin de l’époque, si y’avait eu une épidémie de quelquechose comme le covid, t’aurais porté un masque en peau de lapin retenu autour des oreilles par des tendons de lapin…

     

     

  • Dans la poussière des étoiles

    L’Assemblée Nationale vient d’adopter en 2 ème lecture le projet de loi “bioéthique” dont la “mesure phare” est l’ouverture de la PMA (procréation médicale assistée) à toutes les femmes…

    Une nouvelle étape, donc, dans l’évolution de la société, notamment avec le concept de la “famille élargie”, vers – bientôt cela paraît certain – la GPA (gestation par autrui)…

    Bioéthique”, c’est bien le terme qui convient dans le “jargon” de la “Pensée Unique de ce qui doit se croire se savoir et se faire, pensée orchestrée par les Grands Penseurs, les Grands Intellectuels de notre civilisation du 21 ème siècle, pas seulement “de Gauche” mais aussi “ de Droite”, tous s’affirmant “progressistes”…

    Ça va être de plus en plus compliqué pour la généalogie… D’ailleurs qu’est-ce que “filiation” veut encore dire de nos jours?

    Déjà, avec toutes ces “familles recomposées” – et “élargies” selon des liens, des affiliations, des arrangements de plus en plus divers (et complexes), avec tous ces divorces, toutes ces séparations, ces enfants d’un tel/d’une telle pour ne pas dire de tels et de telles, ces enfants adoptés ( parfois même “achetés”) dans des pays pauvres… Ça devient très compliqué pour les notaires dans les transmissions et partage de patrimoine, très compliqué aussi pour les juristes devant s’appuyer sur une jurisprudence évolutive dans les imprévus et les situations particulières…

    Quel est, quel devient le sens, alors, dans ces conditions, de “entretenir et transmettre un patrimoine” (notamment un patrimoine immobilier constitué d’une habitation principale et d’une ou plusieurs résidences secondaires)? … De refaire une toiture, une façade, d’embellir, d’agrandir, d’arranger un intérieur, de “moderniser”, de consolider un patrimoine par une nouvelle acquisition, etc. ?

    Entretenir et transmettre un patrimoine pour qui, en fait? Pour des héritiers qui sont des “pièces rapportées”, des enfants qui ne sont pas de filiation, qui auront des conjoints ou des compagnons (hommes ou femmes) “venus d’on ne sait où” ?

    Savez vous -si vous ne le savez déjà – comment se videront les maisons, les greniers, comment ils se vident déjà depuis quelques années ?

    Des documents transmis par e-mail en pièce jointe, à signer, avec écrit “lu et approuvé”, par un notaire à 1000, 10 000 kilomètres ; une vente aux enchères de ce que contient la maison, ou encore (ce qui est et sera le plus fréquent) une entreprise de débarras mandatée par le notaire chargée de vider l’intérieur de la maison…

    Et pour finir, une fois la liquidation, la vente réalisée, un virement bancaire au bénéficiaire, héritier… Point barre! …

    Alors vous savez, le journal intime de Papy ou de Mamy, avec l’album de photos, les collections de ceci de cela, les souvenirs, la chaise bébé de Mamy petite fille en 1945… Et tant et tant d’autres choses, tout ça à la déchetterie…

    Et avec ça (cette réalité de l’époque où nous vivons), c’est pas si étonnant de voir tous ces papy/mamy dépenser leur argent plutôt dans des croisières et des voyages ou pour la satisfaction de leurs besoins tant qu’ils peuvent profiter, que dans de l’amélioration modernisation de leur habitat !

    Certes les rares jeunes qui n’ont pas le “profil” (mode de vie/comportement/philosophie) de ces futurs héritiers de biens de parents qui règleront tout par internet – et qui eux sont légions – ces rares jeunes là ne peuvent être que outrés, scandalisés de tout ce que je dis plus haut et qui est pure vérité brute crue et nue…

    La poésie, le souvenir et la pensée ça fait plus recette !

    Est-ce dommage? Faut-il le déplorer?

    J’en sais rien.

    On finira tous – et la Terre avec – dans la poussière des étoiles…


     

  • Quel avenir aujourd'hui pour un livre ?

    Les comités de lecture des maisons d’édition, consultent-ils sur Facebook :

     

    - Le site officiel des auteurs, écrivains, novellistes, conteurs, illustrateurs

     

    - Ecrivains poètes peintres faisons nous connaître

     

    - Promotion des auteurs inconnus

     

    - Textes en liberté, livres et poèmes à volonté

     

    - Promouvoir son livre sur Facebook et les réseaux sociaux

     

    Ou encore, les sites dédiés aux auteurs qui publient leurs œuvres en ligne (par exemple Edilivre) ou Editions999 le site des ouvrages publiés en numérique (e-books) ?

     

    J’imagine que, dans les comités de lecture des différentes maisons d’édition, en particulier les principales (les plus connues) de ces maisons d’édition ; les personnes chargées d’examiner page par page, intégralement ou partiellement voire très partiellement, les ouvrages reçus, chaque jour très nombreux (jusqu’à 3000 dans l’année), n’ont pas pour seule activité journalière la lecture de ces ouvrages reçus…

    Et qu’en conséquence, ces gens des comités de lecture, ne vont pas avoir le temps, ni d’ailleurs prendre le temps, de consulter les pages Facebook Promotion des auteurs inconnus, Ecrivains, site des auteurs… Ni les sites dédiés aux écrivains publiant en ligne, ni Editions999…

     

    De toute manière, même la consultation, la seule consultation des ouvrages reçus, implique un choix aléatoire qui consiste par à priori, à éliminer une grande partie des textes reçus… Quant aux textes sélectionnés en fonction de telle ou telle “politique éditoriale”, beaucoup sont sans doute sommairement parcourus voire au hasard quelques passages, pages…

     

    Et avec la technologie, l’intelligence artificielle, les algorithmes ; les réponses recherchées, les résultats apparaissant, tout cela fait qu’un vrai travail de lecture, d’analyse et d’appréciation, n’est plus nécessaire …

     

     

  • Normalité ambiante ...

    … “Faire contre mauvaise fortune bon cœur” est une “philosophie” (ou une “morale” si l’on veut), à laquelle je n’adhère point… Notamment en ce qui concerne la “vision” qu’il “faudrait avoir” du “monde d’après ou post – co coronavirus”, vision selon laquelle “il faut s’adapter, accepter, se conformer à ceci à cela, vivre avec, etc.” D’autant plus que dans cet état d’esprit ou de vision, l’on ne semble rien inventer de nouveau qui soit “motivant”… C’est à dire que l’on “fait avec” dans le même consensus de relation, de mode de vie, d’habitude, de consommation, d’individualisme, qu’avant le covid…

    C’est juste qu’il y a le masque maintenant porté depuis le 20 juillet 2020, non seulement dans les lieux clos mais en plus selon les endroits, dans les espaces publics extérieurs relativement ou beaucoup fréquentés – c’est “selon”… En somme “il faudrait faire” comme si le masque on ne le voyait pas ou comme si il “faisait partie d’une normalité ambiante”… Le problème étant qu’on ne peut pas ne pas le voir sur le visage des gens et que chaque fois que tu te souviens d’une personne rencontrée, vue dans la rue, d’une personne qui, pour une raison ou une autre, a retenu ton attention, eh bien dans ton imaginaire, dans ton souvenir, cette personne tu la revoies en esprit, masquée…

    Ça me pèle, cette “corniflarderie” sociétale/civilisationnelle déjà existante avant le covid et exacerbée depuis le covid, qui consiste à se fondre dans l’air ambiant, dans la pensée, dans les comportements qu’il convient d’avoir… Ça fleure la mayonnaise éventée, le vinaigre de cornichon, la crevette ammoniaquée, tout ça! …

    Et en plus, depuis le covid qui n’a “pas arrangé les choses”, ce sont les prises de position des uns et des autres en des sens opposés et le plus souvent difficilement conciliables qui se sont attisées, ont pris une dimension telle que les crispations, les affrontements, les opinions se sont figées, immobilisées, radicalisées…

    Les uns “moralisent” et le font savoir en se montrant “intraitables” ou agressifs ; les autres contestent et le font tout autant savoir, avec la même intransigeance, la même agressivité que les moralisateurs…

    Avant le covid, dissimuler son visage en partie ou totalement (comme ces femmes musulmanes en niqab) c’était déclaré “non conforme à la loi et au principe républicain de la France de la laïcité”… Il était donc “impensable” de dissimuler son visage, c’était ressenti comme “s’abriter dans un anonymat permettant des comportements et des actes délictueux sans se faire prendre”…

    Avec le covid, la donne est complètement changée, désormais conditionnée, cette nouvelle donne, à la protection des personnes, à une question vitale de santé publique… Mais, soit dit en passant, “ça arrange pas trop les affaires de Big Brother” avec ces caméras de vidéosurveillance qui ne voient que la moitié des visages!

     

  • Au restaurant ...

    Aux terrasses de restaurants situés en centre ville et espace public (rue piétonne ou place) là où le port du masque est obligatoire en extérieur, comment cela se “règle-t-il” selon des dispositions précises indiquées ? À savoir si l’on garde le masque en attendant d’être servi… D’un côté du fait que l’ on se trouve en zone où le masque est obligatoire, il faudrait alors le garder même en mangeant (en soulevant le bas du masque à chaque bouchée – c’est d’ailleurs ce que font les femmes voilées en niqab qui soulèvent le tissu pour faire passer dans leur bouche la nourriture – ) mais comme d’un autre côté parce que ce n’est pas pratique du tout de soulever à chaque fois le bas du masque, finalement on ne porte plus le masque en mangeant…

    Et pour se rendre aux toilettes, se déplacer dans le restaurant, dès lors qu’on se lève de table, il faut mettre le masque… Alors voici une “question cruciale” qui se pose : l’on te dit (te recommande) de ne pas enlever/remettre le masque 3, 4 fois de suite, de ne pas le toucher, de ne pas le mettre sous le menton, ni dans ta poche… Alors au restaurant comment on fait? On le met où, on le pose où, on en fait quoi, du masque, en prévision d’avoir à se rendre aux toilettes ?

     

  • C'est comment, l'isolement, après un test positif au covid?

    Concrètement, pratiquement, comment cela se passe pour les personnes testées positives au covid auxquelles on recommande une période d’isolement de 2 semaines ?

    Et surtout, en l’occurrence, “question cruciale” : comment cela se passe dans les aéroports à l’arrivée d’un pays étranger ? Parce que, dans les aéroports, si l’on est testé positif, l’isolement n’est alors plus une question de choix libre et consenti, mais une obligation (si j’ai bien compris)…

    Comment ou oui ou non la personne est-elle prise en charge, par quelle autorité sanitaire, personnels chargés ou missionnés en la matière?

    Est-ce que la personne doit “se débrouiller” elle même pour trouver à proximité de l’aéroport, un hébergement en hôtel, et dans ce cas durant au moins 2 ou 3 heures elle circule pour se renseigner auprès d’une agence, d’un office du tourisme ? Ou bien une autorité missionnée lui indique un lieu d’hébergement prévu?

    Et ensuite pendant les 2 semaines comment cette personne va-t-elle se ravitailler en nourriture, repas, petit déjeuner, produits nécessaires à la vie quotidienne, puisqu’elle ne peut sortir, se déplacer? Est-ce que des “chargés de mission” à cet effet (commissionnaires mandatés) dans une organisation ou une logistique prévue, vont se rendre auprès de cette personne pour lui apporter ce dont elle a besoin?

    Je n’ai aucune idée de “comment cela se passe”… Cela me semble ingérable, une “véritable usine à gaz” cette affaire là !

    Petite histoire sortie de mon imagination :

    Hectorion, jeune retraité Français en bonne santé à l’âme voyagesque, pas forcément plus débrouillard qu’un autre, arrive (il a pris un “vol sec”) à l’aéroport de New Delhi… Il est testé positif au covid 19… Rien n’est prévu question prise en charge, d’aucune autorité que ce soit, néanmoins on lui signifie un isolement obligatoire de 14 jours… Autrement dit, “à lui de se démerder” pour trouver un hébergement… La “galère” en déambulations diverses autour de l’aéroport, en recherches difficiles… Et l’Hectorion il connaît pas un mot d’Anglais et encore moins du dialecte le plus parlé en Inde ! … Il finit par trouver dans un faubourg lointain et populaire à dix kilomètres de l’aéroport, une pension tenue par des Sikh où il devra séjourner dans une chambre éclairée au gaz butane (lampe sur une cartouche) avec les WC au bout d’un couloir très sombre et un lavabo à côté d’une étroite fenêtre… Un jeune Sikh âgé de 12 ans viendra lui apporter chaque jour une gamelle de riz et de poission ou quelque plat local… Heureusement pour lui, l’Hectorion, il sera “asymptomatique total” …

     

  • Quelles perspectives pour les familles de nos concitoyens vivant hors de France?

    Environ 2,5 millions de Français vivent, résident, ont une activité professionnelle dans les autres pays du monde, en Amérique Nord et Sud, Afrique, Moyen Orient, pays de l’Europe, Russie, Chine, pays d’Asie, Océanie, Australie…

    Et à ces 2,5 millions de nos concitoyens s’ajoutent les 2,2 millions de français natifs de la métropole installés et vivant, travaillant pour nombre d’entre eux, dans les départements d’Outre Mer…

    Cela représente donc, hors de France, 4,7 millions de Français répartis sur la planète…

    Et, en conséquence l’on peut évaluer approximativement, le nombre de familles françaises sur le sol français, qui ont des proches, des parents, des enfants, dans des pays étrangers ainsi que dans les départements d’Outre Mer…

    Quant aux retraités français vivant hors de France, ils seraient environ 1 million, répartis dans le monde, dont la plupart dans les DOM… Leurs familles étant, en France, celles de leurs enfants et petit enfants…

    Depuis la pandémie de coronavirus il y eut deux mois de confinement (17 mars au 11 mai 2020), période durant laquelle sauf “cas de force majeure” (décès, grave maladie) les déplacements en avion étaient impossibles dans le sens de l’aller comme dans celui du retour…

    Depuis le 11 mai 2020, les transports aériens ont repris notamment vers les pays les moins affectés et vers les DOM, mais avec cependant quelques restrictions, dispositions, contraintes (par exemple avec à l’arrivée un contrôle par test au covid, et dans certains cas une mise en quarantaine – isolement de 2 semaines)… Ce qui a évidemment pour conséquence de réduire les déplacements, voyages, en avion, pour beaucoup de personnes en France souhaitant se rendre auprès de leurs proches dans un pays étranger ou dans les DOM…

    D’autant plus que, par voie de conséquence également, le prix des billets d’avion très certainement et logiquement, n’a pu que significativement augmenter, et les vols être peut-être moins fréquents.

    Le principal motif pour beaucoup de gens, de déplacement en avion vers les pays étrangers et les DOM, n’est pas celui d’un séjour de vacances, de découverte, de tourisme (peut-être pour 30% de ces gens en gros) mais de se rendre auprès de leurs proches… Et qui concerne donc les familles en France, des 4,7 millions de nos concitoyens hors de France…

    Nul ne sait à l’heure actuelle, en cet été 2020, comment va évoluer, perdurer et sous quelles formes, la pandémie de coronavirus ni quelles dispositions seront prises pour les déplacements de personnes en train, avion… Dans les semaines, les mois qui viennent, et peut-être pour plusieurs années…

     

  • Vingt ans dans les Aurès de 2020

    La soupe sonne

    C’est la cuillère qui en remuant la soupe fait tinter les pois

    S’il a des vers luisants pourquoi y’aurait-il pas des pois sonnant ?

    Quel rapport il y a entre la soupe qui sonne et avoir vingt ans en 2020?

    Et avoir vingt ans en 2020 et avoir eu vingt ans en 1968?

    Est-ce que les vers lumineraient si sous l’obscurité sous-masquière des éléphants-puce dansaient la carmagnole ?

    Avoir vingt ans en 1968 c’était-y- pas penser -outre que ça pouvait ressembler sinon être plus maousse que 1789 – qu’on allait baiser à couilles rabattues?

    Ça a été vrai pour beaucoup des uns, de baiser à couilles rabattues en 1968… Mais pas – aussi -pour beaucoup des autres…

    C’était pas forcément une question d’idéal, pour ceux qu’ont pas baisé à couilles rabattues après mai 68… D’ailleurs comment et avec qui baiser qu’ils se disaient, les insoumis de l’époque à l’idéal en inadéquation avec l’ordre du monde qui se déconstipait sur les barricades?

    Ce qu’y a de sûr c’est que avoir vingt ans en 2020, c’est pas baiser à couilles rabattues, parce que déjà y’avait eu le sida en 1986 et qu’en plus en 2020 avec le corona sur les lèvres et au bout des doigts c’est encore plus compliqué…

    Et, toujours sans rapport apparent avec la soupe qui sonne ni avec les éléphants-puce qui dansent la carmagnole, ni non plus, encore, avec 1789 – 1968 et 2020… Quoique ça se passe en 2020 à Beyrouth…

    Comment ils vont faire les libanais, les israéliens, les jordaniens, tous les peuples du moyen orient, sans les milliers de containers de tout archi tout qui viennent de Chine, qu’ont cramé dans le port de Beyrouth complètement détruit… Comment ils vont se ravitailler en tout archi tout made in china qu’arrive par cargos géants comme à Rotterdam et à Hambourg en Europe ?

    Est-ce que croissance ça peut s’accorder avec écologie ?

    Comme si croire sans, ça pouvait être plus méritant que croire avec…

    En attendant – personne sait quoi ni quand – les éléphants dansent sur les toiles d’araignée et dans les corons on a plus grand chose à rêver… Mais, soit dit en passant, beaucoup de choses à soupçonner…


     

  • Pensées, réflexions diverses, 8 Août 2020

    Il n’y a pas plus de différence entre civilisation et barbarie qu’entre une troupe de cavaliers avec des selles sous leurs fesses et une autre troupe de cavaliers fesses sur le dos de leurs chevaux, notamment lorsque les cavaliers, qu’ils soient assis ou non sur des selles, ont des arcs avec plein de flèches dans le carquois ou des fusils au flanc droit ou gauche, et qu’à bride abattue ils couchent les blés, saccagent les cultures…


     

    Le communautarisme, la liberté sans responsabilité et l’individualisme, de plus en plus exacerbés, promus et généralisés, sont le cancer pulmonaire de la civilisation humaine… Qui amorce actuellement et irrémédiablement, sa phase terminale… Avec la destruction par atrophie des tissus cellulaires qui sont ceux de la fraternité républicaine et de l’universalisme…


     

    L’écriture inclusive c’est une idée que les Grammairiens du 21 ème siècle ont inventée pour faire croire que l’inégalité entre les hommes et les femmes avait disparue et que l’on n’était plus à la même époque que Baudelaire…

    Les mentalités qui évoluent ça me fait penser à des feuilles de menthe alitées : les feuilles réduites en poussière incrustée dans les draps rêches et froissés verdissent les draps qui n’ont perdu qu’à peine un peu de la blancheur douteuse qu’ils avaient auparavant…


     

  • Une explication possible au sujet des contaminations actuelles covid

    Une explication possible me vient à l’esprit au sujet du nombre d’hospitalisations qui n’augmente pas (ni celui des malades “vraiment malades”) depuis que des foyers d’infection covid se multiplient en France en plusieurs régions, et que le nombre de cas positifs passe de 500 début juillet à 1000 par jour début août, et que l’on signale de nombreux rassemblements de personnes un peu partout…

    C’est que tous ces rassemblements festifs en général ou familiaux à l’occasion de mariages notamment, concernent en grande partie de participants, surtout des jeunes ou adultes de moins de 50 ans (et moins de personnes plus âgées)…

    Or, il se trouve que si les jeunes sont porteurs du virus, demeurent asymptomatiques ou peu atteints pour certains, plus ils sont jeunes et moins ils transmettent…

    D’autre part, depuis le port du masque à partir du 20 juillet, dans les lieux clos et dans les endroits non clos mais très fréquentés, les “personnes à risque”qui elles, très souvent, portent le masque même en extérieur d’une manière plus continue, se trouvent en conséquence moins exposées…

    Le vrai risque, à mon sens, dans les rassemblements, réside dans ceux de ces rassemblements qui amènent beaucoup de “seniors” (pour certains festivals axés sur des manifestations plus “culturelles” que “festives” par exemple des festivals de films, du livre, de la gastronomie, ou sur des thèmes de connaissance du monde et de l’environnement)… En effet dans ces rassemblements là, où l’on voit mettons environ 50% de seniors parmi les participants et visiteurs, même en portant le masque, les rapprochements sont inévitables notamment dans les lieux et salles et halls d’accueil, ainsi qu’aux terrasses bondées des cafés et restaurants, et dans les salles de conférences, de débats, les expositions en lieux fermés ou semi ouverts… C’est bien là, oui, le vrai risque… Car même dans le cas d’une organisation et d’une gestion de la part des autorités, la meilleure possible, il y a forcément beaucoup d’imprévu, de non gérable, du fait de ces rapprochements ne pouvant être évités, à moins de réduire considérablement par des conditions très restrictives les activités de ces manifestations festivalières (de leur enlever tout le sens, toute la portée de leur contenu en somme)…

    Une autre explication possible me vient aussi à l’esprit : c’est que les contaminations dont beaucoup d’entre elles sont asymptomatiques ou de peu d’atteinte, laisseraient des traces dans l’organisme (de petites lésions par exemple ou des dysfonctionnements dans la circulation sanguine, ou des altérations dans les tissus cellulaires système nerveux, pulmonaire) et qu’en conséquence à moyen long terme au bout de quelques semaines ou mois, alors là, cela pourrait devenir préoccupant, générer des affections chroniques et durables…

    Le fait que pour le moment les hospitalisations n’augmentent pas en dépit de tous ces nouveaux foyers, de tous ces cas positifs (1000 par jour début août) et de tous ces rassemblements festifs de centaines, ou milliers de gens, de tous ces déplacements de vacances… N’est pas forcément rassurant dans la mesure où l’on ne sait pas ce qui va se passer dans quelques semaines…


     

  • Épuisantes polémiques ...

    Toutes ces polémiques autour et au sujet du port du masque… Les Pour par la force des choses, les Pour inconditionnels et convaincus, les Contre, les rebelles, les désobéissants , les archi contre, les donneurs de leçon de morale (par exemple ceux et celles qui brandissent des images d’intubés lesquels intubés pouvant être papy ou mamy en ehpad)… Les Pour souvent étant pour parce qu’il le faut, par conformisme de bon aloi… Les Contre avec leurs arguments (dont certains tout de même tiennent debout du fait du nombre de morts en dessous de vingt par jour actuellement en France et des hospitalisations qui diminuent en dépit de grands rassemblements festifs)… Tout cela m’inciterait-il pas à une sorte dirais-je d’ “antimasquisme”, se traduisant – non point par une opposition systématique du port du masque - mais indirectement par un désenthousiasme, par une démotivation quasi totale à se rendre en tous ces endroits fréquentés, vide grenier brocante spectacles festifs de rue, cinéma théâtre marchés bibliothèques, plages, bals, concerts… Un désenthousiasme et une démotivation incitant à ne plus rien faire, à ne plus entreprendre ni projeter, à ne plus aller nulle part là où il y a du monde ? …

    À quoi bon”? “Dans ces conditions…” S’entend on dire, se persuade – t – on…

    C’est vrai, bon sang, toutes ces nouvelles contaminations, foyers d’infection, qui ne génèrent pas pour autant ce que l’on a vu en mars et avril en France en arrivées aux urgences, hospitalisations à la chaîne, soins en réanimation, morts, avec ces courbes de statistiques orientées à la hausse chaque jour ! Plus rien de tout cela, à présent ! Seulement un martèlement d’annonces de tant de nouveaux cas et de nouveaux foyers, un martèlement de leçon de morale coup de bâton à propos du moindre rassemblement festif en famille et de jeunes en particulier ! (Ah ces pauvres Papy et Mamy futurs nouveaux intubés – bon d’accord c’est tragique- et ces personnels soignants exposés, fatigués, qu’à juste titre l’on évoque)…

    Bon, d’accord/d’accord/d’accord…

    Mais à force d’entendre tout ça, toutes ces polémiques, cette obstination des uns et des autres dans le Pour et dans le Contre… On n’a plus envie de rien faire, d’aller quelque part, on en vient à ne plus s’enthousiasmer, se bouger, se motiver pour quoi que ce soit… (Et c’est ça qui fait que l’économie a du mal à repartir…Et qui “plombe le moral”…

    Biarritz, Lille, La Rochelle, etc. … Les centres villes, les terrasses de café en centre ville… Le masque/le masque/le masque… Boire un ricard ou un coca ou un demi de bière en soulevant le bas du masque, alors ? Ou en faisant un trou dans le masque pour y mettre une paille? Merde, autant prendre l’apéro devant sa maison, dans sa véranda, avec ses voisins, à Sainte Radegonde les jolies mésanges dans le Cher et Loir où l’on passe tout son été 2020 sans un seul instant rêver de l’un ou l’autre de ces endroits où tout le monde veut aller !

    Paradoxe que celui, d’un côté, ce tourisme de masse fréquentation de mêmes lieux “habituaux” en général stations balnéaires et sites prisés qui, covid ou pas, bat son plein quoique sans les Américains et les Chinois en cet été 2020 ; et d’un autre côté, ce désenthousiasme et cette démotivation moins évidents parce que les médias n’en font pas état mais bel et bien présents dans les états d’esprit de beaucoup de nos concitoyens…


     

  • De quel côté, la violence ? ...

    La violence, la vraie, l’absolue, l’exécrable, la souveraine dans ses actes ses paroles ses comportements, et qui est celle du monde telle qu’on la subit de la part de ses nombreux acteurs du haut en bas des échelles sociales… N’est jamais, jamais/jamais, du côté des penseurs même les plus sévères et les plus critiques d’entre eux ; ni du côté des poètes et des artistes même les plus noirs, les plus anarchistes et plus plus déjantés d’entre eux…

    La violence, la vraie, l’absolue, l’exécrable, celle qui pourrit la vie, détruit, lamine, brûle, déboulonne, casse, abîme, prédate, extorque, recrute… Est du côté des imbéciles, des crétins, des crispés, des fanatiques, des jaloux, des “ôte-toi de là que j’m’y mette” et de ces “parangons de vertus qui pratiquent une morale coup de bâton”…

    Et le pire, c’est quand les imbéciles, les crétins, les crispés, les fanatiques, font de certains d’entre eux des martyrs de la société et que s’installe dans des esprits enténébrés et conditionnés, une ignoble piété…

    Les penseurs et les poètes, quand ils expriment leur désarroi, ils sont dans la colère, pas dans la violence…

    Ne pas confondre violence et colère…