Articles de yugcib
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La corruption mène le monde
- Par guy sembic
- Le 02/08/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… C’est la corruption, avec toutes ses prédations, qui gouverne sur l’ensemble de la planète, dans tous les pays, états, royaumes, nations confondus…
Lorsque les gouvernements changent, la corruption change de camp… Ou, plus exactement, ce sont les nouveaux gouvernements mis en place, soit démocratiquement élus, soit par coup de force ou révolution, qui, avant qu’ils n’arrivent au pouvoir faisaient de la lutte contre la corruption leur “cheval de bataille”, parvenus au pouvoir placent leurs personnages tout aussi corrompus, du moins quelques uns d’entre eux dont on n’aurait pas cru qu’ils le soient, corrompus…
Mais ce sont toujours, où que ce soit sur cette planète, les populations qui sont les victimes de la corruption planifiée, organisée, pérennisée…
Certes, les populations sont inégalement victimes de la corruption, dans la mesure où les plus défavorisées d’entre elles, de ces populations, sont les plus impactées, celles qui souffrent le plus de la corruption… Et qui, n’ayant souvent d’autre alternative pour que leur sort s’améliore, versent dans la corruption, notamment dans toutes sortes d’activités illicites, informelles, vols, rackett; prostitution, trafic de stupéfiants…
Avec la corruption généralisée, organisée, hyérarchisée, planifiée, pérennisée ; le droit, la justice, la loi sont bafoués bien qu’ils soient portés en étendards au devant des foules…
Des étendards pour dire que la barbarie c’est de l’autre côté de là où on se trouve et se situe…
La corruption mène le monde et le perdra… Autant dire que toutes les civilisations après avoir duré, fait leur temps sur cette planète, disparaissent, ne sont connues ou découvertes que par les traces qu’elles laissent…
Mais quelles traces de l’Histoire présente de la civilisation humaine demeureront visibles pour ceux des humains qui peupleront notre planète, lorsque tous les humains aujourd’hui vivants auront disparu?
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Croissez, multipliez et dominez ...
- Par guy sembic
- Le 02/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Déjà, à l’époque du Paléolithique supérieur ( de -35 à -12 000) les humains (Homo Sapiens) par leurs activités, exerçaient sur leur environnement une pression assez forte dans la mesure où non seulement ils prélevaient, puisaient dans les ressources naturelles (sol, animaux, végétaux, forêts) mais aussi et surtout modifiaient selon leurs besoins, leur environnement naturel…
L’être humain est le seul de tous les êtres vivants, qui modifie, transforme son environnement naturel…
L’on ne peut pas dire, par exemple, que le renard en creusant un terrier, modifie son environnement, le terrier ayant une entrée naturelle, entre deux racines, dans une cavité, un creux… Peut-être le castor en accumulant des branches en bordure d’un cours d’eau ? …
Durant environ deux mille ans, depuis l’antiquité romaine jusqu’au début du 20 ème siècle, la population humaine sur notre planète est passée de 250 millions (fin 1 er siècle) à 1 milliard et demi (début 20 ème)… Ce qui représentait en activité humaine (agriculture, industrie, exploitation et utilisation des ressources naturelles du sol et du sous sol, dont en particulier le bois) un poids, une pression assez considérable… Mais néanmoins supportable pour la planète.
En seulement un siècle (début 20 ème – début 21 ème) la population humaine passe de 1,5 milliard à 7,8 milliards…
“Croissez et multipliez” qu’il a dit, le Dieu des chrétiens ! Et “je vous donne la Terre avec tout ce qu’il y a sur la Terre” (autrement dit “dominez, soyez les maîtres de toute chose et de tout ce qui vit, puisque je vous ai faits à mon image”)… (La Bible, Genèse)…
Ce Dieu, il est forcément intelligent, parce que s’il était con, il ne serait pas Dieu…
Alors comment se fait-il que ce Dieu, intelligent, n’a point subodoré qu’un jour, il y aurait un “très/très gros pépin” ?…
En fait le “très/très gros pépin” c’est celui de la conjoncture de plusieurs “gros pépins” entre autres le changement climatique d’origine humaine (effet de serre production de CO2) et la sur exploitation de toutes les ressources naturelles… Dont le bois des forêts au Brésil (Amazonie), en Indonésie et au Congo, soit pour ces 3 pays, 60% de l’ensemble des forêts sur la planète.
De ces 60%, 20% (le tiers) a déjà disparu en seulement 1 génération d’humains (vingt ans), et en plus de l’exploitation s’ajoutent les incendies (dont celui, dernièrement, gigantesque, en Australie)…
Les spécialistes (grands intervenants, avocats, juristes) du Droit International, ne se sont jamais encore penché sur cette question : “à qui appartient une richesse essentielle à la survie de l’espèce humaine ?” En l’occurrence, la forêt amazonienne appartient -elle au Brésil ou à la Terre tout entière ?
Pour l’Antarctique il existe un traité de non appartenance à quelque pays, état, nation, puissance, que ce soit… Jusqu’en 2048 concernant d’éventuelles ou réelles revendications…
2048 c’est dans 28 ans… En gros, une et demie génération, celle de nos bébés qui viennent au monde en 2020, auront 20 ans en 2040, seront trentenaires en 2050 (et donc en activité professionnelle, propriétaires ou locataires de leurs habitations, possédant des voitures)…
Combien de centenaires en 2048 ?
Et… Combien d’humains sur notre planète dans l’état où elle sera ?
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Médiatiquement surdimensionné, le covid en prolongation ?
- Par guy sembic
- Le 30/07/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Mortalité covid en chute libre (moins de 20 personnes fin juillet, par jour en France)…
Une très grande majorité d’infectés totalement asymptomatiques bien que les foyers de contamination soient en augmentation…
Une virulence qui diminue, avec beaucoup moins d’hospitalisations, de nécessité en soins de réanimation, et finalement, de nombreux malades peu atteints…
… Mais des mesures, des contraintes, notamment avec la distanciation, le port du masque et de nombreuses manifestations festives, sportives, culturelles qui n’ont pas lieu ou doivent se dérouler dans des conditions qui les rendent moins attirantes… En somme tout cela, avec l’économie, le travail, l’emploi, l’activité qui souffrent… Qui nous pourrit la vie et la relation humaine…
Comme si le covid en prolongation c’était aussi grave que la peste, que le choléra ou qu’une pandémie d’Ebola sur l’ensemble de la planète !
Cela dit comment se fait-il qu’aux USA et qu’au Brésil, la mortalité par covid reste aussi élevée … À cause du nombre important de personnes à risque? Mais il y a autant en Europe qu’en Amérique , des personnes à risque… Alors?
Déjà, le covid en février mars c’était pas comparable avec la grippe espagnole de 1918… Alors, le covid en prolongation ça vaut même pas une grippe saisonnière classique…
Si peste il y a c’est l’ensemble de toutes les maladies invalidantes – à commencer par le cancer – qui font par jour des dizaines de milliers de morts avec la pauvreté, la misère, les suicides, le manque d’eau et d’hygiène et de nourriture pour plus de deux milliards d’humains, et les guerres, les violences, les crimes…
… Depuis quelques jours à présent, j’en viens à être dubitatif au sujet des avis des scientifiques et des professionnels de la santé, ainsi que des politiques sanitaires, des mesures prises par les gouvernements de différents pays en Europe et ailleurs… Non pas que je conteste ce que disent les scientifiques et que je mette en doute leurs connaissances, recherches, expériences, avis, conseils etc. … Mais ce sont toutes ces divergences entre eux dans leurs visions, qui me déconcertent… Et tout ce qui demeure encore inconnu…
Quant aux gouvernements, l’on peut les accuser de laisser s’emballer la “machine médiatique” ou d’agir à dessein dans tel ou tel but inavouable… Mais “cela ne tient pas la route” du fait déjà qu’aucun gouvernement n’a réellement intérêt à sacrifier l’économie marchande de consommation de produits et de services… Au plus vrai, les gouvernements “font ce qu’ils peuvent au mieux ou au moins pire”, se rangent plus ou moins à l’avis des scientifiques et des professionnels de la santé… Il n’y aurait à la limite, que les lobbies et les grands trusts qui eux, agissent dans un dessein évident, à savoir réaliser le plus de profit possible…
Finalement, les contraintes subies par les populations, par les gens en particulier dans leurs activités et leurs relations, par tout ce qui “pourrit et gâche la vie” au quotidien, tout cela est bien plus réducteur que la peur de tomber malade, de développer une forme grave de covid selon une probabilité incertaine…
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Combien ils pèsent, les aînés, sur le Marché ?
- Par guy sembic
- Le 28/07/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Combien pèsent sur le marché (de la consommation tous produits et services confondus), dans l’économie, quinze millions de retraités en France ?
Sur ces quinze millions à vrai – réellement – dire, seulement trois millions et demi environ, dont les revenus mensuels (pension de retraite) se situent entre 1500 et 2500 euro ou plus, pèsent vraiment sur le marché mais pour l’essentiel sur les marchés du voyagisme, de la restauration, du spectacle, de la rénovation d’habitat.
Donc, à mon avis, le “souci” de l’État et des décideurs économiques – et de la société française dans son ensemble – de “protéger nos aînés” n’est qu’un “souci de façade”… Sauf sans doute pour les croisiéristes, les voyagistes, les restaurateurs et accessoirement les entreprises de couverture (toiture) et de rénovation (façades)… Dans la mesure où un couple de “seniors” peut dans la même année se payer un voyage, une croisière, et refaire la toiture ou la façade de sa maison… Ce qui n’est pas forcément le cas pour tous les couples de seniors autour de 2000 euro mensuels qui en priorité, penseront à leur toiture, à leur façade, ou à remplacer leur chaudière…
Soixante huit millions de français dont au moins trente millions d’actifs et quinze millions de retraités tous revenus confondus c’est à dire des moins au plus aisés, pèsent donc bien davantage sur le marché, dans l’économie tous produits et services, que ces trois millions et demi de retraités autour de 2000 euro par mois…
“On” a l’impression qu’ils pèsent beaucoup, ces trois millions et demi de seniors aisés, parce qu’ “on les voit partout” dans les restaurants, sur les bateaux de croisière, et qu’ils font travailler les couvreurs et les rénovateurs de façade…
Le “souci” de l’État, des décideurs et de la société, pour les “vieux”… Parlons en !… Avec cette société du 21 ème siècle qui se délite, craque de partout dans ses structures et ses fondements, qui se fonde bien plus sur le bien être et le développement individuel (personnel) que sur le bien être de la collectivité humaine ; qui s’axe sur la consommation, le profit, la performance, la visibilité, tout cela dans l’ostentatoire et dans une certaine insolence ; avec toutes ces recompositions et éclatements de familles, séparations, divorces, abandons, concepts de “famille élargie” où la “filiation” ne veut plus rien dire… Que signifie aujourd’hui entretenir et transmettre un patrimoine? (un patrimoine constitué non seulement de biens mobiliers et immobiliers mais aussi de souvenirs, de réalisations, de ce qui est immatériel) … Quelle est la place des “aînés” (de nos aînés), réellement, dans notre société actuelle ? …
Par dérision, dans mon “jargon”, j’ai transformé “Papy” ou “Mamy” en “Papu”, “Mamu”… Et j’ai mis “une casquette de pépère” sur la tête de “Papu”, coiffé “en chou fleur” Mamu… (rire)… C’est vrai, l’album photo souvenir vacances en Bretagne ou aux Baléares de “papy/Mamy” (ou le “journal intime” de papy ou de mamy) … Ou la collection de timbres, de cartes postales, de vieux dessins, de vieux poèmes… Qu’est ce qu’un jeune il en a à foutre ? Au feu, à la décharge, tout ça, quand on videra la maison après la mort de papu et de mamu…
… Si Émile Zola était de notre temps, vivant et écrivain… Il écrirait “La Terre” façon années 2020… Avec des EHPAD pour remplacer le tabouret du Pépé à côté du fourneau…
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Les deux inconvénients du test covid
- Par guy sembic
- Le 28/07/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Le premier (avec résultat positif) t’incite – ou te propose, t’invite – à un isolement de 15 jours sans sortie, sans aucune rencontre avec qui que ce soit même l’un de tes proches, femme, mari, enfant (à moins de faire en sorte qu’une distance de 2 mètres sinon 3 et avec le masque sur le visage, assure une protection maximum). C’est sans doute la raison pour laquelle certains hésitent à se faire tester du fait de la contrainte que cela implique.
Le deuxième (avec résultat négatif) t’indique juste qu’au moment où tu as sous les yeux le résultat, tu n’es pas infecté donc pas porteur du virus… Mais d’ici un ou deux jours ou plus, ou même demain, tu peux “choper” le virus (dans ce cas le test n’a servi à rien, il faut le recommencer, en fait il faudrait être testé au moins une fois par semaine pendant des mois et des mois !)…
… Alors quand je pense à toutes ces situations de rencontres (fêtes, mariages, grandes réunions de famille, vacances en camping hôtel chambre d’hôte, bals, discothèques, cafés concerts, rave parties et autres concentrations de centaines voire de milliers de personnes en un même lieu, de festival, de grand marché etc.)… Je me dis que les occasions de “choper” le virus sont tout de même assez réelles et que c’est illusoire par exemple de “tabler” sur des statistiques qui font état de 10/15 contaminations sur 10 000 ou 100 000… Quand on sait que dans une réunion de mariage d’une centaine de personnes, 7 ou 8 personnes peuvent être testées positives, et sans doute autant d’autres non testées sont bel et bien infectées… (C’est ce qui a été observé et mis en évidence à plusieurs reprises en différents endroits de rassemblements en nombre)…
… Bon, le test prise de sang pour voir si on a développé des anti corps (été infecté à un certain moment dans un passé proche), au moins celui là te garantit que dans les trois mois qui suivent tu risques rien… Sauf que ta peau, tes mains, en contact avec le virus, peuvent quand même pendant quelques heures, être des supports du virus au même titre qu’une poignée de porte, une surface d’un objet…
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Sur la route des Crêtes
- Par guy sembic
- Le 26/07/2020
- Dans Anecdotes et divers
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… Sur la route des Crêtes, hein, cette via Appia de l’imbécilité rageuse épidermique et crispée, autant côté droit de la route que côté gauche mais surtout en zig zag en danse des canards au milieu, s’espatoufflent les crétins…
Et pourtant à l’école quel est le gosse de huit ans qui ne sait pas la Terre qui tourne autour du soleil, la Voie Lactée, les galaxies ? Alors qu’au Texas ou en Louisiane ou même à New York, des gosses de quinze ans apprennent à l’école que c’est Dieu qu’a créé le monde…
L’imbécilité quand elle flirte avec la violence, c’est pire que l’intelligence qui s’associe avec la méchanceté, parce qu’elle est, l’imbécilité, comme un mur où s’écrasent les têtes de marteaux et où s’y font rayer, griffer et raturer les mots qui chantent, réconfortent, apportent paix, bonne volonté et amour…
Contre l’intelligence qui flirte avec la méchanceté, tu peux encore te défendre avec ce que tu as d’intelligence en toi qui peut répondre, réagir… Mais contre la bêtise qui sort le couteau ou qui te piétine et te bourre le bide à coups de pied, tu peux rien faire à moins d’être parvenu à piquer un sprint pour échapper…
Le pire du pire c’est quand la Culture de l’époque et parfois l’autorité qui va avec, relayée par ses Grands Penseurs, ses Grands Médias, se met du côté des crétins, des têtes brûlées, des aboyeurs et des voyous de tout poil, au nom d’une liberté pour tous sans limites sans aucune restriction sauf quand ça choque trop et que ça dépasse les bornes mais c’est trop tard , et d’une tolérance qui consiste à baisser le pantalon jusqu’au bas des chevilles… Résultat c’est les crétins qui gagnent et plus ils se font entendre dans le cirque, et plus c’est eux qui mènent la danse et le monde…
Résultat, encore, c’est la Culture qui se fait la malle, et… presque la Terre qui tourne autour du soleil, la Voie Lactée, les galaxies, en somme la Connaissance, le bon sens et la réflexion qu’ont plus droit de cité et sont même bafoués … Et Dieu qu’on ne se demande même plus où il est, ou qui prend une gueule de sorcier sanguinaire le couteau entre les dents…
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Le prochain festival international de géographie à Saint Dié
- Par guy sembic
- Le 25/07/2020
- Dans Articles
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… Dans Les annonces des hautes vosges du 16 juillet 2020, je suis très surpris de lire cet article en page Saint Dié des Vosges, concernant le prochain festival international de géographie (la 31 ème édition) qui aura lieu les 2, 3 et 4 octobre 2020 sur le thème du climat (effets du changement climatique), avec pour pays invité le Portugal…
Du fait que ce festival draine durant trois jours en divers lieux, rues, places de Saint Dié et de quelques localités environnantes, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs (environ chaque année 50 000 sur 3 jours) ; dans le contexte de la crise sanitaire pandémie de covid, à priori je pensais que ce festival ne pouvait pas avoir lieu, serait annulé…
Peut-être, vu l’évolution ces derniers temps, défavorable (foyers de contamination et cas positifs en augmentation partout en France) et d’autant plus si, selon des prévisions de scientifiques épidémiologistes, une “2 ème vague” pourrait survenir et s’étendre à partir de fin août… Peut-être que le festival devra être annulé, on verra bien…
Personnellement en tant que passionné de géographie, depuis 2005 chaque année me trouvant dans les Vosges j’assiste à ce festival durant les 3 jours, du matin jusqu’au soir, prenant place dans les salles et les lieux de conférences, expositions, manifestations, débats, “tables rondes”, films documentaires et de long métrage… “Un grand moment dans l’année” dis-je, les 3 jours de ce festival, les thèmes choisis sont toujours très intéressants, portent à réflexion, échanges, rencontres, débats…
Je me disais, pensant que cette année le festival n’aurait pas lieu “que du fait qu’il allait être annulé, je n’aurai rien à regretter, que c’était clair et net”… Mais, apprenant qu’il va avoir lieu quand même, cela me “pince un peu le cœur” dans la mesure où m’y rendre dans les conditions où ce festival va se dérouler (port du masque partout dans les salles et dans les lieux rassemblant des dizaines de personnes proches les unes des autres, mesures renforcées de protection, toutes sortes de contraintes et de dispositions particulières, relatives également à la sécurité) cela réduit fortement mon enthousiasme, ma motivation, en somme le désir de me rendre cette année à ce festival…
Car c’est bien là, chaque année, une très importante manifestation avec rassemblement de dizaines de milliers de personnes, avec non seulement 150 à 180 conférences débats tables rondes en salles de 300 à 600 personnes – pour au moins les deux principales salles - (avec files d’attente avant de rentrer) mais en plus avec des cafés géographiques où les gens sont très rapprochés, des expositions, des spectacles, des films, le salon du livre, le salon de la gastronomie, les animations pour les enfants, les adolescents, la participation et présence des écoliers avec leurs enseignants… Et bien sûr, les nombreux conférenciers, intervenants, journalistes, photographes, scientifiques, professeurs, auteurs d’ouvrages, chercheurs, géographes venus du monde entier lors de cette rencontre annuelle à Saint Dié…
Le “Quartier Général” étant l’Espace Georges Sadoul” – je vous dis pas du matin au soir le nombre de gens présents rien que dans le hall d’accueil, c’est assez impressionnant! …
… La question est de savoir comment vont réagir les visiteurs (ceux qui tous les ans viennent) à l’annonce du festival les 2,3 et 4 octobre dans le contexte pandémie covid… La majorité (sans doute plus de 50% des visiteurs) étant celle des Vosgiens déjà, et des Lorrains (du Grand Est)…
Les restaurants, les cafés, avec déploiement d’immenses terrasses, sont pleins à craquer tous les ans (par chance souvent le temps s’y prête avec soleil, ciel clair et même chaleur)…
Je m’interroge tout de même, pour cette 31 ème édition 2020 du FIG, comment cela va se passer, cela m’inquiète quelque peu… Autant de monde, autant de rapprochements, de gens venus de partout… Même dans les conditions les meilleures possibles avec, de la part des autorités municipales, une gestion de la logistique en matière de sécurité et mesures de protection, assez compliquée il faut dire! Et qui risque être très onéreuse, demander énormément de travail, d’investissement, d’effort…
… Faut-il voir là une “réponse” à l’adversité qui est celle de cette crise sanitaire et économique mondiale, une manière de “résister” – positivement et résolument – à cette terrible épreuve et contexte de crise (un “état de guerre” pour ainsi dire) ?
“La Vie, la Culture, la relation humaine, l’action, l’imagination, la créativité, l’investissement, l’éducation, la connaissance, l’information, la transmission des savoirs… La Vie, oui, avant tout et en dépit de tout ce qui la rend difficile la vie ; oui, je suis pour, archi pour… Mais dans une réflexion “grave” et avec quelques interrogations au sujet de ce qui est de “ré-inventer” (l’activité, la relation humaine, un mode de vie, une culture, une société, avec tout ce que cela implique d’imagination, d’intelligence, de faculté d’adaptation, d’effort et de travail à accomplir)… Pour une “géographie de l’humain, du vivant, de notre environnement naturel”…
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Un temps difficile, un espace réduit, pour la relation humaine au quotidien
- Par guy sembic
- Le 24/07/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Par la distanciation et par les mesures renforcées de protection avec les “gestes barrière”, le port du masque en lieux clos (et parfois en espace ouvert très fréquenté), tout ce qui fait et entretient la relation humaine, dans l’activité, dans le travail exercé, dans le rapport familial, entre amis, connaissances et personnes que l’on rencontre autour de soi… Se trouve modifié et changé dans la vie au quotidien, en ce sens que désormais et sans doute pour un temps indéterminé, les jours vécus par chacun ont en grande partie perdu ce qui faisait d’eux des jours parfois différents des autres jours, où quelque événement heureux, agréable, inattendu, survenait, par exemple une sortie entre amis, une séance de cinéma, une fête, un anniversaire, un projet commun dans une activité de loisir ou de sport, une réunion, une présence avec participation dans une association locale…
Du coup le lien social, la relation, ayant en partie disparu, les jours que nous vivons au quotidien sont devenus “vides”, dans une succession d’heures où “rien ne se passe” qui “met du sel” ou “apporte un rayon de soleil”, du “nouveau” ou du “piment”… Il ne reste plus que ce que l’on peut encore faire seul pour autant que l’on se sente motivé : lire des livres, regarder des émissions ou des films à la télévision, du jardinage, du bricolage, des promenades à pied ou en vélo, la plupart du temps seul, en couple ou avec 2 ou 3 personnes de son entourage…
Car désormais toute activité, projet, loisir, sortie, où nécessairement l’on se trouve avec du monde autour, comme par exemple se rendre dans un centre commercial, faire du “shopping”, “voir du monde” en somme… Ou se rendre dans une médiathèque passer un moment en salle de lecture ; prendre un bus, un tram, un métro, un train, aller dans un marché… (Tout ce qui fait du contact même sans échange réel avec des gens autour) … Pose le problème d’une contamination possible au covid, certes une contamination le plus souvent – encore – relativement improbable, mais “probable quand même”…
Dans un tel contexte environnemental de relation, ce qui est sans doute le mieux et le plus heureux à vivre, qui résiste avec le plus de bonheur, c’est l’univers familial parents enfants dans la mesure où existe dans la “cellule familiale” une cohésion, une entente, du partage, de l’écoute, de l’amour en somme, et où ensemble l’on “construit” ou l’on vit un quotidien “meublé” de tous ces petits événements et activités qui ont du contenu, du sens, qui motivent, enthousiasment…
En revanche lorsqu’il n’y a plus d’univers familial, soit parce qu’il y a mésentente ou manque de cohésion, soit parce que les gens vivent seuls, séparés, divorcés, veufs ; quand demeurait comme avant le temps du covid, le lien social grâce à une association locale par exemple, ainsi qu’ à des possibilités de sorties et de rencontres… Alors la vie quotidienne se trouvait-elle en partie “enrichie”… Et dès lors que disparaît le lien social avec les connaissances et rencontres, l’association locale, dès lors que l’on ne rend plus dans les lieux où il y a du monde, les personnes qui vivent seules sont forcément les plus durement impactées, dans la solitude, l’absence de contact et d’échange… Un drame pour 9 millions de nos concitoyens femmes et hommes… Et 700 000 personnes âgées dans les EHPAD et maisons de retraite…
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Chez Véloland à Épinal le 22 juillet 2020
- Par guy sembic
- Le 23/07/2020
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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... Venant de découvrir Véloland à Épinal ce mercredi 22 juillet 2020, je suis littéralement ébahi par la modernité "high tech" de ce magazin de vélo où l'on voit toutes sortes de cycles de derniers modèles et pour la plupart "haut de gamme", des vélos (course, randonnée, VTT) valant entre 1000 et 3000 euro) ainsi que de vélos électriques tout aussi "haut de gamme"... Sans compter les pièces détachées, les articles pour cycles, tous ces matériels et outils nouveaux, performants, de grande qualité, innovants...
Rien à voir avec les magasins de vélo de la fin du 20 ème siècle tel qu' il y en avait par exemple à Bruyères dans les Vosges ( cycles Oriel)... D'ailleurs dans les petites villes on ne trouve plus aujourd'hui de marchands et réparateurs de vélos...
En arrivant à Véloland Épinal ce matin vers 10h ce 22 juillet, avec mon vieux vélo datant de 1998 acheté chez Cycles Oriel à Bruyères, j'ai eu l'impression ( c'est ce que j'ai ressenti ) que je "dénotais" complètement dans ce décor "ultra high tech", d'autant plus que les clients qui arrivaient à ce moment là en même temps que moi, eux, avaient tous de très beaux vélos dernier cri nouveaux équipements.
Je venais pour une réparation que j'avais essayé d'effectuer moi même : refaire marcher et régler une manette de changement de vitesse de poignée droite au guidon. J'avais changé le câble du dérailleur (pignons), effectué réglages H et L avec les petites vis sur le dérailleur, mais en dépit de tous mes efforts, la manette ne répondait pas...
J'ai même tenté ceci : graisser l'intérieur de la poignée avec WD-40 et ensuite chauffer à l'aide d'un sèche cheveux, rien à faire, la manette se mouvait à vide, inerte...
De marque Shimano, cette manette changement vitesse droite (pignons) datant de 1998, peut-être ne peut plus être remplacée (mon "vieux vélo" datant d'une "autre génération" )...
Ne séjournant dans les Vosges qu'une partie de l'année, je souhaitais ré-utiliser ce "vieux vélo" que j'ai conservé et m'a jadis donné grande satisfaction pour ce que j'en attendais... Mais cela faisait plusieurs saisons qu'il se trouvait au grenier, inutilisé...
… Contrairement à ce que m’avait annoncé un réparateur en atelier chez Décathlon à Saint Dié, où j’étais venu la semaine précédente avec mon vélo, la manette de changement de vitesse à poignée guidon de marque Shimano RXS n’était pas hors d’usage ; il y avait juste l’extrémité du câble de dérailleur qui se trouvait coincée et empêchait une installation correcte du nouveau câble que j’avais inséré…
Et pour seulement 3,50 euro prix d’un autre câbe plus 12 euro de travail en atelier (environ une demi heure) chez Véloland Épinal, voilà mon dérailleur qui cette fois enfin, répond à la demande…
Du coup je trouve que Véloland “palais du Vélo” (60 magasins en France) c’est “le top” (donc même si t’as un vieux vélo qui date d’une ancienne génération de vélos, si t’es pas un pro du vélo ; pour une réparation en atelier l’on t’y traite à égalité en conseil, accueil, intervention, avec des clients qui viennent avec de beaux vélos high tech dernier cri !
C’est vrai que “par les temps qui courent” (2020 pandémie de coronavirus) les ventes de vélos ont bondi ces dernières semaines notamment dans les grandes zones urbaines où le transport public bus métro tram est devenu plus difficile en raison du port du masque et des mesures de protection renforcées, distanciation et sans arrêt faire attention…
Je me disais que si j’avais 30 ou 40 ans et si je bossais, étant payé environ 2000 euro par mois et si je disposais de quelques milliers d’euro d’économies sur un livret A… Entre m’offrir une croisière en Méditerranée à 3000 euro en famille et m’acheter un vélo (de randonnée, ou VTT ou vélo électrique) à 3000 euro, mon choix serait vite fait sans hésiter, ce serait le vélo…
Soit dit en passant, l’épargne des français sur livret A a bondi énormément ces derniers mois, du fait que l’on ne va plus en croisière, ni en voyage organisé en Thailande Bahamas Seychelles ou Baléares, donc l’argent ainsi économisé peut servir pour l’achat d’un beau vélo high tech chez Véloland ou autre “palais du vélo”!
… Un seul “petit” bémol ( mais tout de même “un peu gros”) : 90% de ces nouveaux beaux vélos high tech d’une valeur en général comprise pour beaucoup d’entre eux, entre 1000 et 3000 euros ; ainsi que les matériels, équipements, fournitures associés, en vente dans les grands magasins de cycles… Sont fabriqués en Chine…
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Une question ...
- Par guy sembic
- Le 22/07/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans une réflexion qui se veut – ou « s’espère » - « logique » - si je puis dire – je me pose cette question au sujet de la transmission du covid19 :
Ne pourrait – on pas distinguer « être porteur » (du virus) et « être véhiculeur » ?
Je m’explique :
« Être porteur » c’est avoir en soi le virus, le transmettre par l’air que l’on expire, par la parole, par ces gouttelettes microscopiques projetées qui avant de tomber au sol ou sur une surface, une poignée de porte, tout ce que l’on touche, stationnent dans l’air ambiant jusqu’à quelques mètres de distance.
« Être véhiculeur » ce serait alors ne pas avoir en soi le virus et donc ne l’ayant pas en soi on ne le transmet plus par l’air que l’on expire MAIS ce serait être comme un objet (de la matière) au même titre qu’une surface, une poignée de porte, n’importe quoi pouvant être touché par une personne se trouvant à proximité, et qui durant un certain temps (plusieurs heures) est imprégné du virus.
Si cette différence peut être faite, entre « être porteur » et « être véhiculeur », il en résulterait qu’une personne qui a contracté le virus, qui a été soit asymptomatique, soit malade puis guérie, et qui a en conséquence développé des anticorps, est devenue immunisée (immunisée durant le temps de durée de l’immunité acquise pouvant être de 3, 6 mois, un an?)…
Donc, « logiquement », durant le temps de l’immunité acquise, on ne devrait être QUE véhiculeur (et non pas porteur)…
Or « être véhiculeur » c’est être comme un simple objet (une surface – en l’occurrence ses doigts, ses mains, sa peau) imprégné du virus pendant 3, 4, 6 heures)…
Un objet (une surface, une matière inanimée) n’a pas de respiration, ne projette pas, ne peut qu’être imprégné)…
Les doigts, les mains, la peau, sont bien des matières animées, vivantes, mais ne projettent pas, il faut que les doigts, les mains, la peau puissent être touchés pour infecter pendant un temps limité…
… C’est cette question qu’il faudrait poser à des professionnels de la santé, à des scientifiques, à des épidémiologistes…
Donc, à voir, à vérifier, à confirmer ou pas…
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Le masque chez Mac Donald's
- Par guy sembic
- Le 21/07/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Il faudra chez Mac Donald’s soulever le bas du masque bien haut et retroussé sur le nez afin d’ingurgiter en y mordant dedans, le Big Mac du menu Best Off chez Mac Do… C’est que nous n’avons pas, nous humains, comme certains grands singes très largement « bouchus », une « gueule de crapaud buffle » …
Peut – être le « Wrap », crêpe au froment enroulée avec du poulet ou du bifteck haché à l’intérieur et accompagné de crudités, est – il mieux adapté (de préférence sans sauce plus ou moins coulante)…
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Qu'en est-il vraiment, de la vérité historique ?
- Par guy sembic
- Le 20/07/2020
- Dans Articles
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… Comprendre une époque de l’Histoire, en réaliser un tableau représentant ce qu’étaient, ce que vivaient les gens dans leur vie quotidienne au moment où les événements, les faits, survenaient ; demande un effort d’imagination considérable dans l’exercice consistant à restaurer, à rétablir ce qui fut, tel que cela fut, avec le pourquoi et le comment et en lien avec ce qui a précédé…
Car l’Histoire, celle de telle ou telle époque dans le passé, est toujours écrite par des gens qui ne sont jamais les vivants du temps dont ils parlent dans les livres, dans les documents, dans les textes qu’ils écrivent…
Et en ce sens, la plus vraie possible vérité historique présentée en un travail comme le travail d’un orfèvre de talent, ne peut être que la plus proche possible de la vérité historique… La véritable et absolue vérité historique ne pouvant être restituée en l’état où elle fut…
Les témoins eux-mêmes, qui ont été des gens vivants au moment où l’Histoire s’est déroulée, qui ont écrit, ont parlé de ce qu’ils ont vu ; ont eu le regard, la vision, les sentiments, les émotions, la culture, qui étaient alors ceux de l’époque au moment des faits, des événements… C’est cela qu’il faudrait pouvoir comprendre dans le contexte, le climat, l’air du temps en somme, de l’époque…
Quant à ceux qui écrivent l’Histoire, celle d’une époque dans laquelle ils n’étaient pas les vivants de cette époque, ils écrivent et racontent et présentent certes accompagné de documentation d’images et d’écrits, avec le regard, la vision, les sentiments, les émotions, la culture qui sont ceux de leur époque actuelle…
S’il est une époque en particulier, peut – être plus difficile à comprendre que beaucoup d’autres époques du passé, et sur laquelle la “vérité historique” ne sera jamais qu’approximative, c’est celle de ces années 1940-1944 de la France de Vichy… Ce que les français de l’époque dans leur vie quotidienne ont vraiment intimement vécu personnellement, avec le pourquoi et le comment de leurs comportements, leurs habitudes, traditions, leurs peurs, ce à quoi ils croyaient, les situations dans lesquelles ils se trouvaient en face des difficultés de la vie quotidienne, en face des autorités en place, dans les choix le plus souvent forcés qu’ils ont dû faire, dans les drames qu’ils ont vécu ou dont ils ont été témoins…
Seuls les témoins encore vivants de cette époque, dans la mesure où leur témoignage est authentique et se situe au delà du jugement et de la morale et de la culture – sans cependant exclure totalement et intellectuellement parlant le jugement, la morale, la culture – peuvent aujourd’hui restituer le climat, la réalité de l’époque…
Peut-être aussi notre époque actuelle, celle des années 2015 – 20 … - dont l’année 2020 – sera – t – elle plus tard, dans ce siècle ou le siècle suivant, une époque difficile à comprendre…
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Même dans les bars et les restaurants ?
- Par guy sembic
- Le 20/07/2020
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… J’ai eu cette info sous les yeux ce soir dimanche 19 juillet vers 19h : à partir de demain lundi 20 juillet port du masque obligatoire dans les lieux publics clos (l’on pouvait voir sur l’écran de la télé écrit en toutes lettres une liste de ces lieux) et -si j’ai bien lu ou bien compris – dans les restaurants et dans les bars aussi…
Alors voici ce qui m’est immédiatement venu à l’esprit :
Dans les restaurants et dans les bars mais pas, cependant, en terrasse, à l’extérieur ? Uniquement à l’intérieur en salle ?
Je vois mal comment on pourra manger le menu du jour ou à la carte ou au choix – en salle, à table, donc en intérieur, avec le masque sur le visage.
Faudra – t – il soulever le bas du masque pour porter la nourriture à sa bouche ? Déjà j’imagine - rire – pour les plats en sauce, ce que cela va impliquer ( éviter de barbouiller le masque de sauce ou de quelque projection incongrue )…
Dans les cafés, soit au comptoir, soit sur table, à l’intérieur, on pourra toujours soulever le bas du masque pour boire au verre ou avec une paille…
Et dans les cantines scolaires, et dans les restaurants administratifs et de collectivités ? Idem, soulever le bas du masque pour manger (gare aux trop grandes bouchées, aux purées, aux sauces!)…
Quelle galère !
Dans ces conditions, depuis plus de 4 mois que je n’ai pas mis les pieds dans un restaurant ni dans un bar, pas même en terrasse ( deux mois de confinement total et à présent déconfinement avec distanciation et mesures renforcées de protection ) “ c’est pas demain la vieille que je vais envisager de me rendre au restaurant ni dans un bar, où que ce soit! …
Rien ne vaut, en sortie promenade toute la journée, le bon sandwich jambon ou poulet avec crudités acheté en boulangerie! Ou le casse croûte “made chez soi” dans son sac à dos…
Afin que les restaurateurs puissent continuer à travailler et à gagner leur vie, je suggère que l’on soit de plus en plus nombreux (pour peu que l’on dispose de 4 sous à dépenser) à venir leur acheter des plats à emporter (une pratique en effet, à développer, celle du plat à emporter, par les restaurateurs bien sûr, mais aussi dans les nouvelles et futures habitudes des clients qui je l’espère seront demandeurs de plats à emporter, quitte à dépenser un peu d’argent afin de soutenir l’activité des métiers de la bouche)… À voir…
… En ce qui concerne la consommation en terrasse, plats, menus, boissons, à raison par exemple de quatre personnes autour d’une table en général n’excédant pas 1 mètre ou 2 mètres de diamètre, avec le bruit ambiant, sans masque parce qu’on est à l’extérieur, les gens devront parfois parler un peu plus fort (plus difficile pour les “durs d’oreille”) et donc avec une distanciation limitée, la respiration et le postillonnage des uns et des autres risquent de “poser problème”… Ce qui veut presque dire que même en terrasse le port du masque peut se révéler nécessaire si l’on est plusieurs autour de la table, sans compter les autres tables autour…
Quelle galère!
Convivialité, plaisir de se retrouver ensemble, entre amis, connaissances, voisins, ou en famille, au restaurant, au café ; ça rime pas très bien avec le coronavirus ! C’est beaucoup plus que des facultés à ré-inventer la relation, à imaginer un “nouvel art de vivre”, une “nouvelle culture” à mettre en place, dont il faudra désormais faire preuve! Une véritable gageure oui ! Il faudra vraiment être très fort !
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Fragilité d'une économie plus tertiaire qu'industrielle
- Par guy sembic
- Le 20/07/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Avec la distanciation et les mesures renforcées de protection depuis la reprise de l’épidémie de covid, par ces foyers d’infection un peu partout qui commencent pour certains à ne plus être gérables, et avec de surcroît ces mouvements de population à l’occasion des congés d’été dans le sens des départs vers les régions et les lieux privilégiés de vacances ; puis dans le sens des retours ; mais aussi avec ces regroupements festifs de jeunes et moins jeunes, réfractaires et refusant délibérément les mesures de protection et la distanciation, lors de ces “rave – parties” et autres manifestations informelles, spontanées ; c’est à nouveau de nombreux secteurs d’activité économique et commerciale qui vont être impactés par une reprise plus ou moins importante -et incertaine à tous points de vue – de l’épidémie de covid…
Cela dit, faut-il blâmer, faut-il stigmatiser les réfractaires, en faire des “pestiférés”, faut-il moraliser, condamner l’irresponsabilité des uns? Non à mon sens, parce qu’ainsi, c’est opposer les gens entre eux, créer un climat malsain, irrespirable, de crispations, de violences comportementales, et qui contribue à rendre les réfractaires encore plus réfractaires…
Ce qui est certain c’est que dans de nombreux secteurs d’activité, du fait d’une distanciation accrue dans les espaces de travail et d’activité, et de mesures renforcées de protection en ces mêmes espaces (clos ou ouverts) cela va générer davantage de coût en gestion, organisation, logistique, production des biens et des services et qu’en bout de chaîne, production, gains, distribution, tout cela sera réduit en moyenne d’environ 30%… Car là où il faudrait être par exemple 3 dans un espace de travail, il ne faudra plus être que 2.
Ce sont de nouveau les secteurs les plus durement impactés qui vont subir le plus de dommage, le plus de réduction des gains ( la restauration, le commerce non alimentaire de proximité, l’artisanat, les PME de moins de 20 ou 10 salariés )… Autant dire que dans l’économie dite “tertiaire” que nous connaissons depuis la désindustrialisation accélérée de ces dernières années, ces secteurs de la restauration, des PME, de l’artisanat, du commerce de biens de consommation, des services, emploient à eux seuls largement plus de la moitié de la masse salariale en France…
Comment “imaginer” dans ces conditions de reprise de l’épidémie de covid (reprise et durée) et après un arrêt quasi total de deux mois au printemps dernier, que l’État (la France en l’occurrence) pourra continuer à être aussi généreux qu’il l’a été et l’est encore -et pour combien de temps? En assurant des revenus de remplacement, avec toutes ces aides ? Je vois mal ce que cela pourrait donner sur une durée de plusieurs années -voire si le covid ou un autre virus devait sévir par périodes, vagues successives durant ce siècle…
Ce que je dis là n’est pas de “l’alarmisme” ou du “catastrophisme” mais la réalité brute et concrète…
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Dur/dur pour la Culture, le cinéma, le théâtre
- Par guy sembic
- Le 19/07/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Atterré suis-je, chaque fois qu'en début de semaine feuilletant le programme télé, je vois toutes ces séries américaines et autres, policières, hospitalières ; ces émissions de variétés, ces films de télévision mélodramatiques aux thèmes "bateau", et ce "clou de toutes les saisons" qu'est ce "Un si grand soleil" sur France 2 qui va battre à la course "Les feux de l'amour" sur TF1...
Depuis que l'on ne va plus au cinéma ou que l'on hésite à y revenir dans ce contexte de pandémie de covid19, et encore moins au théâtre, tous les dimanches matin en achetant le journal accompagné du programme télé, dès la page du dimanche soir je fulmine, je tempête, je claque le programme sur le rebord de la table... "Putain, encore et toujours ce Grand Soleil de merde" ! Ce "Koh Lanta", ces "Grey Anatomy", "Mentalist", "Tandem"... Marre de toutes ces chieries !
J'ai bien peur qu'avec "Il vit le russe se couronnant tel un Tsar" et "tous ces mas que l'on voit œil-de-bœufer au dessus de la façade devenue invisible"... Ça devienne très dur pour les comédiens, le cinéma, le théâtre... (J'imagine les répliques, les dialogues, les scènes jouées, par les comédiens masqués...
Reste les bouquins... Mais en librairie, à chaque livre feuilleté, il te faut avant et après te passer du gel hydroalcoolique sur les mains... Et les livres numériques, tous les nouveaux qui sortent et ceux des auteurs "en vue", ils coûtent autour de 15 euro (à ce prix là, autant acheter le livre couverture papier à 22 euro)!
Culture, comment vas-tu t'en sortir, dans ce monde d'après/avec cette vacherie de covid ?
… Des associations partout dans notre pays, en régions, départements, organisent et proposent des spectacles de théâtre, formant des comédiens amateurs, et de temps à autre dans une ville, un village en salle des fêtes ou en un lieu approprié, une troupe ou une compagnie de comédiens amateurs vient jouer une pièce de leur répertoire… C’est par exemple le cas dans le département des Landes…
Dans le contexte du covid, je pense que désormais (et pour combien encore de temps?) de nombreuses pièces des répertoires de ces compagnies, ne pourront plus être jouées parce qu’elles comportent des scènes où les comédiens sont très rapprochés, s’embrassent, se parlent de très près, se touchent…
C’est, avec le contexte du covid, en fait, tout ce qui est spectacle, jeu de scène, situations, réalisation, mise en scène, au cinéma comme au théâtre, qui est durement impacté.
Comment en effet “ré-inventer”, dans ce contexte aussi fortement réducteur (plus d’embrassements, de proximité gestuelle entre les acteurs) des scénarios, des histoires, des situations drôles, dramatiques, en rapport avec le vécu des gens ; comment s’adapter, se fondre dans ce que j’appelle une “culture post-co-coronavirique” ? Cela me semble à la fois “désolant et surréaliste”, me déroute, m’attriste…
L’Art dramatique, la scène, le spectacle, en lieu clos ou en place et rue au dehors, de même que la littérature, la musique, la poésie, lorsque ces dernières s’invitent devant un public, sans oublier le cirque, les concerts dans les églises, en salle ou espace ouvert… Tout cela me semble essentiel et, impacté comme cela l’est, je n’arrive pas à m’y faire, à l’accepter, à le concevoir, tant cela fait partie de la vie humaine, de la relation humaine ! Et participe dirais-je à “un équilibre psychique, émotif, à un besoin de rêver, d’imaginer, à la quête d’un ailleurs, d’un autrement…
Bon, c’est bien là un vrai drame… Mais je pense aussi au drame qui est celui d’une crise économique épouvantable et sévère, je pense à tout ce qui va tomber sur le dos, de misère, de pauvreté, de privations, d’insécurité, d’inconfort, de perte de travail et d’activité, pour des millions de gens en France et dans le monde… Je pense aussi aux guerres qui ne sont pas finies, à celles peut-être à venir, aux destructions et déplacements de populations causés par ces guerres…
“Ré-inventer” sera difficile… En somme c’est “l’Œuvre à venir, de “ré-inventer” …