Articles de yugcib

  • La perception du temps passé

    La perception, ou le souvenir que l'on a, du temps écoulé, dépend des activités auxquelles on s'est livré et des événements qui ont marqué ce temps à tel moment, à telle époque de notre vie...

    Ainsi des années, ou des jours, passés dans la routine, dans la banalité, dans la répétition d'occupations quotidiennes de peu d'intérêt  ; nous semblent, pris dans leur ensemble, autant d'une durée indéfinie que d'une durée brève …

    Indéfinie parce que nous ne pouvons pas situer la période durant laquelle le temps de ces jours vécus s'est écoulé, brève parce que, n'ayant laissé aucune trace, aucun repère, ces jours vécus sans que l'on se souvienne de ce qui s'est passé, nous donnent l'impression que le temps s'est écoulé rapidement...

    Les événements qui nous ont impacté, dont on se souvient avec précision, sont des points de repère dans notre mémoire, d'autant plus précis s'ils peuvent être datés, situés dans le temps et dans la chronologie, dans le déroulement, dans le contexte de leur évolution entre leur commencement et leur interruption...

    Ainsi d'un point à un autre de ce temps vécu dont on se souvient de ce dont il est fait, de situations, de rencontres, de réalisations, d'événements particuliers ; il y a bien du temps passé, mesurable...

    Mais de rien à rien, il n'y a que de l'espace vide...

    Ce que l'on appelle le futur en réalité est de l'inaccompli, par opposition à ce qui est accompli, qui a eu lieu, qui s'est produit -et ne peut donc pas être nié...

    Le présent étant l'accomplissement dans le moment, d'une action, d'un événement survenant, d'une situation se produisant... Entre alors dans le temps, mais dans la mesure où la conscience de son existence, de sa réalité, s'établit avec d'autant plus d'acuité... Sinon, sans la conscience de son existence, de sa réalité, de ce dont il est fait, le présent se dilue dans le temps...

    Et lorsque le présent se dilue dans le temps, parce que n'entre pas dans notre mémoire ce dont il est fait, alors se précipite cette marche du temps dont on dit qu'elle est rapide et que l'on ressent rapide...

     

  • Les bouses s'affaissent, mais les vaches ne resteront pas longtemps constipées

    L'hypothèse envisagée par des spécialistes en épidémiologie et par des scientifiques, selon laquelle d'ici 2 ans, de 40 à 70% de la population mondiale en tous pays, aura été atteinte par le covid-19, ne tient plus...

    Nous sommes en fait confrontés à une forme grippale de type coronavirus (du genre de celle qui avait déjà sévi en 2003 avec le SRAS, ou avec le virus HN1N1 en 2009/2010)... Le covid-19 étant « un peu plus sévère » en ce sens que sa contagiosité est 2 fois plus importante que celle d'une grippe classique, et que la mortalité est de 2% pour le covid-19 et de 0,1% pour une grippe classique...

    Il n'en demeure pas moins que, de même que pour toutes les autres formes de grippe, l'évolution sera sensiblement identique à ce que l'on a connu lors des épidémies précédentes, c'est à dire qu'il y a une progression qui s'accélère durant une phase de propagation, puis un moment de stagnation, et enfin, une régression...

    La seule différence avec les autres formes de grippe, pour le covid-19, c'est que le nombre de personnes atteintes sera le double, le nombre de morts plus important, mais il faut observer que les cas les plus sérieux et que les décès concernent pour l'essentiel des personnes de plus de 80 ans, ainsi que des personnes fragilisées par des affections respiratoires (rhumes et bronchites à répétition entre autres)...

    Sans doute le facteur climatique (hiver dans l'hémisphère Nord) intervient-il dans l'évolution et dans la propagation, en général, pour les affections grippales, et peut-être que pour le covid-19, l'arrivée des beaux jours ne l'arrêtera pas aussi rapidement...

    En gros, c'est une affaire, encore, de quelques semaines, 2 ou 3 mois au plus...

    Les bourses (les indices et les places boursières de la planète), aussi capotantes qu'elles soient jusqu'à s'effondrer comme des châteaux de cartes ; repartiront en flèche avant même la fin de l'épidémie...

    Déjà en Chine, dans certains certains secteurs de l'économie de production et de marché, l'on assiste à une petite reprise (encore lente et hésitante mais observable)...

    Bon c'est vrai, y'a le chômage, les entreprises dont les PME qui souffrent, l'activité ralentie... Avec ces bourses qui dégringolent, mais... Ceux que je plains le moins ce sont les gros actionnaires qui voient leurs revenus baisser -pour un moment...

    « Allez, une bonne propagation du virus dans les assemblées d'actionnaires, plutôt que dans les salles de spectacle, les églises, les stades, les écoles, sur les bancs des élus de la République ! » dis-je !

     

    En chine l'épidémie régresse et c'est dans la ville d'origine que l'on observe la diminution la plus importante de nouvelles contaminations. Et l'activité économique, sociale, reprend peu à peu...

    En Afrique, contrairement à ce que l'on pensait au départ, le coronavirus ne touche que très peu de gens, juste des cas isolés, pas de propagation...

    Aux USA, proportionnellement au nombre d'habitants par rapport aux pays Européens, 350 millions d'un côté, 450 millions de l'autre, on voit bien qu'aux USA c'est 10 fois moins qu'en Europe...

    C'est ce qui me conduit à penser que cette affaire de coronavirus sera limitée dans le temps : quelques mois au maximum, compte tenu du décalage qu'il y a dans la propagation du virus.

     

    Mais c'est vrai que subsiste une inconnue en ce qui concerne le rythme de progression de la maladie : il n'y a pas encore assez de recul dans le temps écoulé (possibilité, donc, d'une propagation par vagues, par à coups, avec des interruptions d'une durée variable)...

     

     

  • Une remarque en regard de l'Histoire

    Nous avons au départ, il y a environ 3000 ans avant JC, trois régions de notre planète, la Terre, en lesquelles se sont établies depuis le début des temps néolithiques à partir d'environ -9000, ce que l'on appelle et définit, des civilisations, c'est à dire des sociétés organisées, avec des centres de regroupement (villes, cités), une industrie, une économie, des arts, une culture...

    -En Asie du centre et du Sud Est, soit la Chine actuelle, en gros, une Histoire qui commence (selon les chroniques les plus anciennes) avec la 1ère dynastie des « Rois Sacrés », les Xia, sur les territoires de la grande plaine centrale, de -2200 à -1750 environ.

    Mais en fait, avant cette période des « Rois Sacrés », depuis -3000 et avant (depuis le début du néolithique) il existait déjà, avec une vingtaine de millions d'humains à l'époque en ces contrées du centre de la Chine actuelle, une organisation sociale complexe, une économie fondée sur l'agriculture et l'élevage d'animaux... Ce qui ferait de cette région du monde, la Chine, peut-être le plus ancien foyer de civilisation humaine (mais pas de beaucoup si l'on compare avec les deux autres premiers foyers de civilisation)...

    -En Amérique centrale soit en gros le Mexique actuel et jusqu'au Nord Ouest de l'Amérique du Sud, une Histoire qui commence avant le 3 ème millénaire av-JC, avec les Mayas, dont les traces des villages les plus anciens ont été découvertes sur les côtes de la mer des Caraïbes et de l'océan Pacifique.

    Mais en fait, depuis déjà plusieurs millénaires, dans les deux Amériques d'un bout à l'autre, il y avait des populations humaines disséminées vivant en groupes et nomades (les Amérindiens, originaires d'Asie de l'Est et du centre et Sibérie).

    -Au Moyen Orient, région que l'on appelle le Croissant fertile, soit l'Egypte vallée du Nil, de la Palestine à l'Iran et de la Turquie à la péninsule arabique ; une Histoire qui commence vers -3500 avec les premières cités états, environ une trentaine dont la principale est Ur, dans le pays de Sumer au sud de la Mésopotamie, basse vallée entre les fleuves Tigre et Euphrate.

    Mais en fait, depuis la fin du Paléolithique Supérieur (vers -10000) les hommes avaient déjà constitué des communautés en se sédentarisant sur des terres où ils développèrent l'agriculture et l'élevage, et avec une organisation sociale, dans toute la zone du Croissant fertile depuis la vallée du Nil au Golfe persique en passant par la Palestine et la Mésopotamie...

     

    La remarque que je fais est la suivante :

     

    À partir de l'époque de la civilisation Égéenne (de -3000 à -1200 environ) qui constitue le premier regroupement politique, économique, ensemble « unitaire » (Grèce continentale, Crète, Chypre, Anatolie, empire des Hittites, Égypte, empire Mittanien, Babylonie), toute la civilisation moyen orientale dans son ensemble et dans sa grande diversité culturelle et ethnique, et sa complexité en matière de relations internes , d'échanges et de politique ; se trouve confrontée, en relation étroite avec les premières civilisations Ouest/centre Européennes : les mondes Celtiques et les Étrusques principalement... Dont l'Histoire, pour ces peuples là, de l'Ouest et Centre Européen, commence à partir du 2 ème millénaire av-JC (sortie plus tardive du Paléolithique Supérieur, que dans les autres premiers foyers de civilisation)...

    Et après l'effondrement vers -1200, du monde Égéen ; de l'Antiquité Égyptienne/Gréco-romaine et jusqu'au Moyen Age (en gros les 13ème et 14 ème siècle), il se trouve que tout le Moyen Orient depuis la Turquie jusqu'à l'Iran (notamment durant la période Byzantine de 476 à 1453) a été en contact régulier, étroit, et complexe, avec les royaumes et empires et états Européens, et cela dans des relations difficiles, des conflits...

    Ce qui n'a point été le cas avec la civilisation établie en Chine entre -2200 et le 13ème siècle du Moyen Age (ou très peu durant cette période)...

    Et, passé le 13 ème siècle jusque pour ainsi dire le 19 ème siècle, il n'y eut pas, politiquement et économiquement parlant, de relation étroite, suivie, interdépendante, entre la Chine et le Moyen Orient et l'Europe (seulement des échanges commerciaux ou d'ordre économique, par exemple avec la « route de la soie »)...

    Et, à plus forte raison, du fait qu'il y avait un océan à traverser et que la navigation trans-océanique n'a vraiment commencé qu'à partir du 15 ème siècle avec les Portugais ; il se trouve que les civilisations du Moyen Orient et de l'Europe n'ont pas été en contact avec la civilisation d'Amérique centrale jusqu'au 16 ème siècle...

    Je pense que la proximité à la fois géographique, politique, économique, du Moyen Orient et de l'Europe, et que la complexité, que la difficulté de la relation, entre les deux mondes (celui de l'Europe et du Moyen Orient du Moyen Age à nos jours) a beaucoup contribué à la situation actuelle qui est celle du Moyen Orient « à feu et à sang » avec la guerre en Syrie, et avec les guerres qui ont précédé dans lesquelles le pays Européens sont intervenus (dont la France, l'Angleterre depuis 1915)...

     

     

  • "Les Français ceci, les Français cela"...

    Cela m'horripile d'entendre dire par des politiques, des journalistes, des invités de -par exemple- de l'émission C dans l'air et autres débats télévisés ayant pour thème un sujet d'actualité : « Les Français …/... »

    Comme si chacun de tous ces personnages se revendiquait de ce que pense une majorité de gens dans ce pays, la France …

    « Les Français ceci, les Français cela »... Y'en a marre !

    J'en suis un de Français, et alors ? Est-ce que je pense selon ce que dit un tel, une telle, sur un plateau Télé ?

    « Les Français ceci, les Français cela », c'est nier ce qu'est chacun d'entre nous dans ce pays, la France, nier ce qu'il est « tout seul dans sa peau », dans ce qu'il ressent, dans ce qu'il a vécu en une situation donnée, particulière et dans le contexte de l'événement durant lequel la situation s'est produite...

    « Les Français ceci, les Français cela », c'est du faux témoignage, c'est faire montre, de la part de celui ou celle qui est « patenté », qui a donc autorité et compétence à dire, d'une certaine arrogance, ou suffisance, à déclarer ainsi que « les Français sont d'avis que, pensent que... » dans leur ensemble...

    Bon sang, qu'ils soient de droite ou de gauche, du centre ou de tout bord en deçà de la route et même d'aucun bord du tout (de peut-être dans les arbres ou dans les fourrés que sais-je)... Ils n'arrêtent pas de dire : « les Français ceci, les Français cela », merde !

    Eh bien, chaque Français dans le genre qu'il est -en l'occurrence celui que je suis- il vous dit « je vous emmerde ! »...

     

     

  • Imaginaire en rapport avec des objets, des images, des scènes ou des lieux : ski de fond

    Ski de fond

    Ce sont trois amis, Paul, Jacques et Jean, passionnés de ski de fond grandes randonnées en montagne enneigée ; un jour ils partent ensemble pour une virée de plus de dix kilomètres, un parcours accidenté mais avec par endroits, de magnifiques points de vue, des paysages de rêve.

    A un certain moment, arrêt pipi pour Jacques, arrêt un coup à boire pour Jean, et quant à Paul, il sort un carnet de sa poche pour noter quelque chose, sans doute une pensée qui lui vient à l'esprit ou une idée de livre à écrire...

    Il faut dire que Paul, outre sa passion pour le ski de fond, la marche et le vélo entre autres « dadas », il écrit des récits, des romans...

    Jacques et Jean s'apprêtent à repartir, ils voient Paul toujours immobile, un peu courbé, les jambes serrées, qui écrit dans son carnet...

    Et Jacques, alors, s'impatientant : « Eh, Paul, tu écris un roman en skis ? »

     

  • Deux visions du monde

    Il y a deux visions du monde, de la société, de la politique, de la relation à l'autre, qui sont différentes, s'opposent et ne sont pas compatibles, et qui, lorsqu'elles se confrontent, ne génèrent l'une ou l'autre que des débats ou des polémiques sans issue.

     

    La première c'est celle qui rassemble autour d'elle des personnes de tous milieux ou environnements sociaux, attachées, conditionnées aux privilèges (relatifs il faut dire pour beaucoup) et à tout ce dont ils jouissent dans leur vie quotidienne ( sécurité, confort, possession de quelques biens, équipements d'usage courant, un travail, des revenus )... Mais qui craignent qu'un jour ou l'autre en fonction de l'évolution du monde, de l'actualité du monde, des crises que traverse la société, de la violence ambiante ; leur vie quotidienne et leurs privilèges relatifs soient remis en cause, disparaissent... Et de ce fait, ont un rapport à l'autre qui se fonde sur la peur, le rejet de cet autre jugé indésirable, envahissant, inquiétant, trop différent de culture, de mode de vie, de religion... Cet autre, cet étranger, ce venu d'ailleurs qui est considéré responsable de ce qui contribue à nous priver de ce dont on jouit entre autre la sécurité, le confort...

    On le voit bien avec cette actualité dramatique de milliers, de dizaines de milliers de migrants aux frontières de la Grèce et de la Turquie, depuis les derniers événements de la guerre de Syrie.

    Du côté de la Grèce, et donc de l'Europe, des pays de l'Union Européenne ; là où s'exerce à son paroxysme et dans des conditions effroyables la pression de milliers de ces migrants, des habitants de ces endroits exposés où arrivent en masse autant de gens, seraient même prêts à prendre les armes pour repousser tous ces gens !

     

    La deuxième c'est celle, aussi, qui tout comme la première, rassemble autour d'elle des personnes de tous milieux sociaux ; et qui bien sûr elles aussi toutes ces personnes, sont attachées à ce dont elles jouissent, à leurs privilèges relatifs... Mais qui, tout en craignant l'évolution du monde dans la violence et l'insécurité, ont un rapport à l'autre qui se fonde sur l'accueil, la solidarité, la reconnaissance de ce qui est différent dans les modes de vie, dans la religion, dans la culture... Et qui acceptent, aussi difficile que cela soit, toutes les conséquences inhérentes à la nature humaine, au comportement humain (autrement dit quand on pense à tous ces gens venus des zones de guerre et de combats en Syrie, au Moyen Orient, en Afghanistan, on pense aussi à des gens dangereux pouvant commettre des attentats, entre autres des djihadistes, des islamistes fanatiques)...

     

    Ainsi le risque a-t-il lui aussi, comme les deux visions du monde qui s'opposent, deux réalités, deux aspects :

    -Le risque de devoir par la force des choses, de l'actualité et des événements, être privé de ce dont on jouit encore, de voir disparaître les privilèges relatifs qui sont encore les nôtres dans une société en déliquescence (risque jugé inacceptable et que l'on ne veut pas prendre -pour les tenants de la première vision),

    -Le risque de devoir subir la violence et le terrorisme des fanatiques disséminés dans les flux migratoires et que l'on ne peut empêcher de laisser passer à moins de refouler tout le monde. (risque que personne ne veut prendre, de la première ou de la deuxième vision)... Ainsi les deux réalités, les deux aspects du risque, se juxtaposent...

    Et les deux visions du monde en sont autant l'une que l'autre, troublées...

     

    De ces deux visions troublées, c'est la deuxième la mienne...

    Je me fais donc à l'idée qu'un jour où l'autre, tout va forcément devenir plus difficile, plus précaire, plus incertain, plus dangereux... Avec peut-être dans mon jardin, autour de ma maison, deux ou trois tentes dressées abritant des gens, de la nourriture à partager, une relation peu aisée à établir...

     

    Cependant je ne puis m'empêcher de penser que ce qui participe -même d'un tout petit éclat- à la beauté du monde ; est davantage susceptible d'être sauvegardé dans la deuxième vision que dans la première...

     

    Cela dit, quand on pense à ces 50% de richesses et d'argent détenus par seulement 10% de gens multimilliardaires sur cette planète, il y aurait déjà, avec une bonne partie de tout cet argent, améliorer le quotidien de vie, non seulement des 4 millions de réfugiés vivant dans des camps et migrants pour bon nombre d'entre eux, mais de centaines de millions d'autres gens vivant dans la misère, la pauvreté...

    A dire vrai, peu y pensent, et encore moins peu sont ceux et celles qui mènent des actions et des combats pour récupérer une bonne partie de ce qui est détenu par les 10% les plus agressivement, ostentatoirement et insolemment riches ! (et qui font les guerres où meurent et souffrent les gens) par intérêt économique et stratégiques combinés et en collusion avec les grandes mafias)...

     

     

  • Une affaire à suivre : une question...

    Dans des villes, dans ces quartiers d'habitations que l'on qualifie de « sensibles », et dans la mesure où les municipalités, les pouvoirs publics, par le biais d'associations, d'initiatives citoyennes, essayent d'implanter des structures socioculturelles (terrains de sport, salles accueillant des jeunes pour des activités artistiques et culturelles)... Cela dans le but de « déguettoïser » ces quartiers de populations défavorisées économiquement et socialement...

    Ce qui, il faut le dire, « ne marche pas toujours selon ce qui est souhaité » si de nombreux jeunes et adolescents livrés à eux-mêmes, en échec scolaire, dont les parents sont en situation d'emploi précaire, de chômage, de relation difficile en famille recomposée, tout cela dans un climat de violence, de comportements irresponsables, d'exclusion, de rejet, de racisme ; fréquentent peu ces salles d'activités culturelles ou ces terrains de sport ; vivent dans ces quartiers en général de grandes barres d'HLM, en bandes ou en gangs se livrant au trafic de drogue, à des marchés clandestins de toutes sortes, dans une « économie parallèle »...

    Lorsque le coronavirus (Covid-19 pour le nommer) fera -si ce n'est pas déjà fait- son apparition dans ces quartiers où la police, les pompiers, les médecins évitent de se rendre tant règne violence et insécurité, où les poubelles sont renversées ou débordent, où l'hygiène fait défaut... Cela risque de devenir assez catastrophique et inquiétant...

    Il serait « significatif » de prendre la mesure réelle, d'avoir une idée précise, de la structure sociale dans les villes considérées comme des foyers de propagation... Des villes telles que Creil, Noyon, Nogent sur Oise, Beauvais, ayant des quartiers de barres d'immeubles...

    Nous sommes bien là, avec l'existence, la réalité de tous ces quartiers dits « sensibles » et de leurs populations défavorisées exclues de l'emploi et dont la consommation se limite à des équipements de téléphonie mobile, télés, jeux vidéo, scooters, divers gadgets... Dans un grand inconnu...

    Il est possible que dans ces populations forcément fragilisées et donc plus vulnérables, le taux de mortalité de ce virus Covid-19, devienne plus élevé que 2% … Sans compter un « champ d'extension » très important aussi...

     

    194 cas signalés au soir du 2 mars 2020... Ce qui laisse à penser que ces cas ont pu jusqu'à présent être déclarés comme tels... Mais qu'en sera-t-il lorsqu'il deviendra manifestement impossible de déclarer atteints de ce virus, des milliers de gens un peu partout en France ?

     

     

  • Tension entre Russie et Turquie

    D'un côté la Turquie d'Erdogan qui soutient les rebelles dans le nord ouest de la Syrie, d'un autre côté la Russie de Poutine qui soutient Bachar el Hassad...

    Mais la rébellion syrienne est majoritairement djihadiste. Ce qui veut dire que la rébellion non djihadiste n'est pas différenciée de la rébellion djihadiste par la Turquie d'Erdogan.

    D'autre part, les pays de l'Otan (dont les pays de l'union européenne) sont comme « gênés aux entournures » vis à vis de leur allié Turc qui s'était -un temps- rapproché de la Russie de Poutine...

    Et la Russie de Poutine qui, depuis fin février 2020, voit d'un « mauvais oeil » le soutien de la Turquie aux rebelles dans le nord ouest de la Syrie...

    Pour les pays de l'UE, le fait qu'Erdogan ne fasse pas apparemment, de différence entre l'opposition djihadiste et l'opposition non djihadiste, il est tout aussi gênant d'intervenir militairement (soit dit en passant, les forces armées de l'UE sont en majorité celles de la France, puis celles de l'Italie et de l'Angleterre, et un peu de l'Allemagne)...

    Ce qui rend la situation à vrai dire, encore plus complexe, c'est qu'une « porosité » semble exister entre l'opposition djihadiste et l'opposition non djihadiste, cette dernière de surcroît, étant divisée, les uns et les autres, djihadistes et non djihadistes ayant en commun de combattre l'armée de Bachar...

    Autrement dit qui est le « plus grand méchant loup » : Bachar ou les djihadistes purs et durs ?

    Poutine alors, serait-il le plus réaliste et le plus logique en soutenant Bachar, donc en faisant des djihadistes le « plus grand méchant loup des deux » ? Je crois que la question n'a rien à voir avec quelque « morale » que ce soit, que cette question se pose en terme d'intérêt économique et stratégique...

    Le drame dans cette histoire, bien sûr c'est le nombre de morts, effrayant, le nombre de populations déplacées, réfugiées (dont 4 millions en Turquie), les civils, femmes, enfants, pris sous les bombardements, les deux tiers de la Syrie un champ de ruines, etc.

    Et au delà même de ce drame épouvantable, de cette guerre qui n'en finit pas, qui a commencé en février 2011 ; ce sont les intérêts stratégiques, économiques, entre grandes puissances (politiques et économiques) qui sont le « fond dominant du tableau » !

    Déjà,  bonjour le gigantesque marché de la reconstruction -des villes entières de fond en comble, les infrastructures, ponts, routes, écoles, hôpitaux, usines... Vinci, Eiffage, Bouygues, etc... qui vont se jeter sur ce marché !

     

  • Masques coronavirus

    Masques coronavirus : difficile pour la clope, difficile pour la bise, difficile à table pour bouffer, difficile pour faire de son visage un moyen de communication, difficile pour la relation humaine...

    Tu ressembles à quoi, là, avec ce truc sur toute la moitié inférieure du visage ? J'appelle ça -faites passer- (rire)... Le « Burqana » !

    Bon, trois jours, quinze jours... Passe encore ! Mais six mois, un an, et... peut-être quasi à perpète... Invivable !

    Autant alors, risquer de tomber malade, risquer d'être parmi les 2% de victimes « définitives »... Dans 98% des cas, ce sera un « mauvais moment à passer » (on en a vu d'autres!)...

    Alors en plus, avec des lunettes de soleil ultra opaques et grosses comme des soucoupes volantes, une casquette ou bonnet de rappeur ou chapeau tarabiscoté sur le crâne... N'en parlons pas ! Putain, quel look ! (rire) !

     

     

  • 49-3 réforme des retraites

    S'il n'y avait pas eu dans notre pays, en France, autant de personnes il faut le dire « de toutes conditions sociales » indifférentes et résignées, ou encore tacitement consentantes et subordonnées à tout ce qui se dit au sujet de l'avenir des retraites dans une même pensée consensuelle (les mêmes scies  mille fois entendues en somme)... Il n'y aurait pas eu de 49-3 pour couper court !

    La vérité, c'est terrible à dire mais il faut le dire, c'est que toute une génération de 30/40 ans du genre qui gagne 2500 euro par mois ou plus, très accro/très immergée dans la société de consommation de masse, dans le loisir de masse séries télé croisières séjour neige en hiver et mer en été, demeurant dans des maisons bien arrangées belles façades, voitures 15/20 mille euros financées en « leasing »... Se fout complètement de savoir ce que sera leur retraite, déjà du fait que pour eux, avoir un jour 60 ou 65 ans c'est un horizon très lointain, et que, en définitive pensent-ils, « s'il faut commencer à s'y préparer, à cette retraite, eh bien qu'ils disent : on prendra une assurance capitalisation tant par mois qui complètera ce que par répartition on pourra avoir ! »...

    Et malheureusement, ces 30/40 ans là, ne sont pas les seuls parmi les tacitement consentants « bon gré mal gré », il y a aussi des gens qui sont très concernés du fait de leur situation actuelle précaire et incertaine, mais qui sont fatalistes, résignés...

    Mais il faut dire aussi que des millions de gens, de toutes conditions sociales également, et dans ces millions de gens, beaucoup n'ayant pas été présents dans les manifestations, d'une manière ou d'une autre, ont réagi, fait entendre leur voix, notamment sur les réseaux sociaux...

    Dans les manifestations auxquelles j'ai participé depuis le 5 décembre 2019, j'ai observé que la plupart des personnes présentes étaient des personnes de plus de 50 ans, ou bien des jeunes de moins de 25 ans... Et donc relativement peu -ou moins- de la génération 30/40...

    Bon, cela dit, parmi ces 30/40, il y en a tout de même quelques uns qui se sentent concernés, s'interrogent, se font du souci...

     

    L'indifférence et la résignation sont les couleurs dominantes dans le fond général du tableau... Mais ce n'est point là le pire...

    Le pire serait que l'on ne parvienne pas à soulever la croûte que forment l'indifférence et la résignation, que l'on ne retrouve pas les couleurs originelles qui se mélangeaient, se nuançaient, s'étendaient sans qu'il n'y ait de fond dominant...

     

     

  • Une affaire à suivre ...

    Ce qui est loin de m'effrayer -et qui, à vrai dire me fait suivre cette affaire de « virus chinois » avec le même « intérêt » que celui que je porte à ce qui « martyrise » quelque peu cette « société consumériste » axée sur un développement économique et technologique indéfini du toujours plus et mieux ne profitant en réalité qu'à deux milliards de gens sur cette planète... C'est bien de voir -selon ce qui est annoncé dans les bulletins d'information- que l'économie mondiale avec les bourses qui capotent, le tourisme de masse qui bat de l'aile, en particulier ce tourisme asiatique pourvoyeur de devises et de clientèles de boutiques de luxe et de séjours hôteliers sports d'hiver etc. … « En prend un coup dans la gamelle » !

    Si, comme se sont risqués à le pronostiquer, certains spécialistes des maladies virales, épidémiologistes, d'ici deux ans, entre 40 et 70% de la population humaine pourrait être affectée par ce coronavirus... « Cela promet » !...

    Quant aux taux de mortalité, évalué à environ 2%, il n'est réel ce taux, qu'en ce qui concerne des gens qui ont un niveau de vie (hygiène, sécurité, confort, biens de consommation, équipements) très différent de celui de populations défavorisées telles par exemple, que ces millions de personnes ayant fui les zones de guerre en Syrie, qui vivent dans des camps de réfugiés et dont des milliers migrent vers l'Europe via la Turquie, la Méditerranée... Sans compter les autres flux migratoires, depuis l'Afrique, l'Afghanistan et ailleurs...

    Qui peut prévoir ce que sera le taux de mortalité lorsque l'épidémie se sera étendue déjà à 20% de la population humaine et que se seront disséminées en Europe notamment, des populations fragilisées s' ajoutant à celles déjà fragilisées ?

    Les « discours » que l'on ne cesse d'entendre dans les infos de toutes les télés, repris en boucle par les médias, sont bien ceux de cette « pensée soft-consensuelle » émanant de cet « ordre du monde » censé apporter les réponses adéquates aux problèmes qui se posent, aux crises qui surviennent...

    La réalité, entre autres... C'est celle de tous ces hôpitaux en France, aux budgets revus à la baisse, aux services d'urgence saturés, et celle de ces temps d'attente très longs pour obtenir des rendez-vous médicaux auprès de médecins spécialisés (t'as un cancer en gestation, ton cancer il a le temps d'évoluer en cancer vache en 3 mois!) … Alors, imaginez : 50 personnes suspectées de coronavirus avec une fièvre de cheval arrivant en même temps aux urgences ! Et cela durant plusieurs jours !...

     

    L' « idéal » serait que cette « société consumériste » s'effondre SANS la propagation du coronavirus...

    Un certain nombre de morts, ne l'oublions pas, de pauvres gens...

    Disons que je verrais bien un effondrement par des causes qui ne fassent autant que possible, pas trop de mal aux gens dans leur chair, dans leur peau.

    La souffrance des gens ne me réjouit jamais, en revanche la souffrance, l'effondrement d'un système, sans doute...

     

     

  • Les mémoires de la comtesse de Boigne

    Née D'Osmond, récit d'une tante. Tome I, du règne de Louis XVI à 1820, édition présentée et annotée par Jean Claude Berchet, collection Mercure de France.

     

    Voici ma fiche de lecture de ce livre dont j'ai arrêté la lecture au bout d'une cinquantaine de pages :

     

    En livre de poche, cet ouvrage comporte 730 pages... Couvrant près de 70 ans, les mémoires de la comtesse de Boigne, depuis les dernières années de l'ancien régime jusqu'à la révolution de 1848, nous avons là un premier tome de 730 pages : du règne de Louis XVI à 1820...

    Il y a donc un deuxième tome pour la période 1820 à 1848, qui sans doute comporte autant de pages...

    Déjà, il faut parvenir à aller jusqu'au bout d'une longue introduction d'une vingtaine de pages...

    En règle générale, je ne suis que fort peu « partant » pour lire de ces préambules, préfaces, introductions, que je passe, afin d'entrer tout de suite dans le vif du récit, du roman ; et cela ne peut être qu' après avoir achevé la lecture du livre, que je me décide à prendre connaissance de l'introduction...

    Au début de la première partie, chapitre I, Versailles, nous devons « ingurgiter » tous les tenants et aboutissants d'une généalogie très compliquée, autant du côté maternel que paternel avec les grands et célèbres aïeux, leur place et le rôle qu'ils ont joué dans la société aristocratique et bourgeoise de l'époque... Tous ces personnages au noms composés à particules, difficiles à retenir -autant dire que ça te passe au travers de la tête d'une oreille à l'autre...

    Il va sans dire que pour un lecteur (en l'occurrence le lecteur que je suis), immergé dans son temps dont il est le témoin, pris par la vie qui est la sienne au quotidien, avec ses activités, ce qui le sensibilise, ce qui le motive... Les tenants et aboutissants d'une généalogie très compliquée de personnages dont les noms de surcroît ne sont en aucune façon mémorisables ne sont que de peu d'intérêt voire d'aucun intérêt...

    Je ne retiens de ce livre, de ces quelque 50 pages que j'ai lues, ainsi que d'autres pages entrevues (« survolées » on va dire)... Que la qualité de l'écriture, bien dans le « beau style » de ces auteurs notamment féminins de ce XVIII ème siècle des Lumières...

    En règle générale dans mes lectures, je privilégie des textes, des récits, où n'interviennent et ne sont mis en scène qu'un nombre restreint de personnages, et cela en l'absence de toute intrigue compliquée du genre « thriller » policier, psychologique, aventurier, etc. (En revanche je recherche là où il y a du sens, de la réflexion, du réalisme « pur et dur » -mais néanmoins empreint de ce qui participe à la beauté du monde et impacte-, tout cela au delà de la seule dimension émotionnelle)...

     

    À priori, du fait que je m'intéresse à l'Histoire, au récit historique, et cela de toutes les époques ; j'ai pensé en ayant vu ce livre en ma possession et se trouvant parmi d'autres livres sur une étagère, ce livre que j'avais dû sans doute trouver dans un vide grenier, et dont je n'avais point encore commencé la lecture, j'ai donc pensé qu'il pouvait m'intéresser et j'ai pris connaissance du résumé en 4 ème de couverture, puis je me suis lancé...

    Entre autres récits ou romans historiques relatifs à la période révolutionnaire 1789-1799, j'avais notamment lu, de Christian Gilles « Madame Tallien » et de Anne Couvreuse « Les mémoires de madame Roland », et Condorcet en livre de poche...

    Mais pour ces mémoires de la comtesse de Boigne j'ai déclaré forfait au bout de 50 pages... Je n'arrivais pas à « entrer vraiment dans le texte »...

     

     

  • Le Fléau, de Stephen King

    Le fleau

    Dans « Le Fléau », de Stephen King, entre 97 et 98% de la population aux USA et partout dans le monde, meurent de cette sorte de grippe très virulente qui ravage la planète et ne laisse donc survivre que 2 à 3% de gens de toutes générations...

    Il est évident qu'avec un nombre aussi réduit de survivants, à peine 20 à 30 personnes sur mille en des lieux où vivaient des centaines de milliers de personnes, dans des très grandes villes, plus rien ne peut fonctionner du fait que la plupart des activités humaines (industrie, commerce, emplois qualifiés, informatique, numérique, robotique, médecine, chirurgie, écoles, artisanat, métiers de maintenance entretien, tout ce qui nécessite du savoir faire) dépendent précisément et globalement de spécialistes, de chercheurs, d'ingénieurs, qui devenus très rares, font cruellement défaut... De telle sorte que les survivants eux-mêmes n'ont que très peu de chances de se maintenir longtemps en vie...

    C'est alors, dans le roman de Stephen King, qu'entrent en scène des sorciers, des illuminés, des imposteurs de tous bords, des empiriques, de redoutables prédateurs humains, toutes sortes de gens mal intentionnés dont les pouvoirs sont exorbitants...

    L'on pourrait imaginer une évolution de ce « virus chinois » (actualité février 2020) qui peu à peu, muterait et deviendrait aussi ravageur que celui du Fléau de Stephen King...

    En attendant, avec à peine 2% de mortalité à l'heure actuelle, toutes les places boursières affichent de fortes baisses...

    Que la Bourse capote et que la Bouse soit ! (rire)... (La bouse empuantissant les Marchés dévergondés et mettant des nuées de mouches en dividendes)...

     

  • Le bleu d'un rêve auquel on ne croit plus

    La difficulté la plus présente dans le quotidien de vie actuel, n'est peut-être pas d'extraire de l'immaculé, de ce tableau raté qui est celui du monde ambiant autour de nous ; ni de témoigner de l'existence de l'immaculé...

    La difficulté c'est de soulever cette surface de silence, d'indifférence et d'immobilité consentie, qui, tel une mer gelée sous un ciel encrassé, constitue le support, le fond du tableau, et infirme le témoignage, ou donne au témoignage, le bleu d'un rêve auquel on ne croit plus...