Articles de yugcib

  • Des neunœils partout... Mais pas seulement...

    Il y a peut-être plus à craindre, pour la liberté d'expression, pour tout ce que l'on montre et qui nous expose ; de la part d'un quidam ou d'une quidame et de leurs aficionados dont on ne peut mesurer la capacité de nuisance... Que de Big Brother, des cameras de vidéosurveillance, des fichiers numériques, des polices et des espions, des gouvernements même les plus autoritaires et les plus censeurs d'entre eux... Qui pourtant installent dans le monde, peu à peu, inexorablement et avec les dernières technologies de pointe, une prison à ciel ouvert avec des « neunœils » partout...

    Tous ces « neunœils » partout ça m'inquiète beaucoup, mais le quidam ou la quidame et ses aficionados à capacité de nuisance difficilement mesurable, ça m'inquiète autant sinon plus...

    Difficile, de plus en plus difficile, le monde qui vient, pour la Culture, pour l'Art, pour la création, pour l'imaginaire, avec, en plus des « foires d'empoigne », de tout ce que l'on proscrit pour cause de comportement décrié et de jugements péremptoires... Tous ces « neunœils » inquisiteurs !

    Les intégristes religieux et même les pires d'entre eux, à leur manière, en détruisant des œuvres d'art, ennemis qu'ils sont d'une culture sans dieu... Sont les égaux en nuisance, des gouvernements, des politiques autoritaires de censure, des polices et de leurs fichiers... ET des quidam/quidame hurleurs/mordeurs...

     

  • Vivre caché, est-ce vivre heureux ?

    « Pour être heureux, vivons cachés »...

    Mais... Peut-on être heureux sans la présence des autres ?

    Sans la connaissance des autres, du moins une connaissance qui n'est que celle que l'on a, ou que l'on croit avoir des autres ?

    Sans l'écoute des autres ?

    Sans ce que les autres voient, que l'on produit à leur vue ?

    Sans ce que les autres perçoivent de nous pour autant que nous avons besoin de savoir ce qu'ils perçoivent de nous ?

    Un écrivain, un romancier, un musicien, un dessinateur, un peintre, un caricaturiste, un chanteur, un comédien, un amuseur, un penseur, un cinéaste, et d'une manière générale toute personne qui imagine, qui fabrique quelque chose de ses mains, qui crée, qui invente, qui raconte une histoire, qui témoigne de ce qu'il voit... Peut-il être heureux en vivant caché ?

    Est-ce que cela a du sens -et si oui, alors lequel- à moins de croire en Dieu ou à quelque chose qui ressemble à Dieu... De parler devant un mur dans une pièce où l'on se trouve seul, ou en se promenant tout seul sur un chemin ; quelle est la finalité de ce que l'on peut écrire ou dessiner sur une feuille de papier, que personne ne lira, ne verra ?

    Si l'on était si heureux que cela en vivant cachés, il n'y aurait plus grand monde sur les réseaux sociaux, ni dans les cafés et les restaurants, et... à quoi ressembleraient les salles de spectacle, les pièces de théâtre, les salles de concerts... Et surtout, les scènes et les coulisses ? Et de quoi serait fait le monde de la télévision ?

    Y aurait-il des artistes, des écrivains, des musiciens... à lire, à écouter, à voir ?

    « Pour être heureux, vivons cachés » … Alors si « oui quoi que... » , c'est parce que cachés l'on n'est pas exposés ?... Certes... Encore faut-il pouvoir se satisfaire d'une sécurité relative... Dans les galeries d'un terrier...

    Les adeptes du « pour être heureux,vivons cachés »... Difficile à les rejoindre pour qui ne peut vivre caché !

     

  • Le chemin est seulement "un peu plus difficile"

    La beauté du monde -du moins ce qu'il en demeurera toujours- aussi empêchée qu'elle soit de paraître, de se manifester ; parviendra par tous ses langages, par toutes les formes qu'elle prend, à s'exprimer...

    Des passages se ferment, des visages deviennent à demi invisibles, des regards même peuvent cesser d'être perceptibles, l'espace se réduit...

    Le chemin est simplement un peu plus difficile pour ce qui demeure de la beauté du monde dont la marche n'est pas interrompue, ni ce qu'elle porte en elle...

    Des passages se ferment mais d'autres qui paraissaient peu praticables ou du moins incertains, s'ouvrent...

    Les passages qui demeuraient ouverts, avant qu'ils ne se ferment, n'offraient peut-être que la possibilité de les emprunter...

    Les passages qui s'ouvrent offrent peut-être la possibilité de rendre ce qui demeure de la beauté du monde, plus apparent, plus partageable que dans des passages qui, avant qu'ils ne se ferment, ne sont que des passages...

     

  • Discovery

    Pendant très longtemps, presque jusqu'à présent -il a fallu que j'en prenne conscience « pour ma gouverne »- j'ai cru « mordicus » que « Discovery » c'était une navette spatiale -ou quelque projet de la NASA ou encore un programme scientifique relatif à l'espace... Pour finalement apprendre qu'il s'agit d'un essai clinique ayant pour but de tester des antiviraux ! Rien à voir avec une navette spatiale ou avec un projet de la NASA ! (je ris de ma méprise, de mon ignorance, de cette idée qui m'était venue de « Discovery » en rapport avec une station orbitale autour de notre planète, sorte de tremplin pour des explorations dans l'espace)...

    D'un autre côté -pour persister quelque peu dans la « pertinence » (si l'on peut dire) de mon idée... « C'était tout de même pas si con que ça de ma part, de penser à Discovery navette spatiale » !

    Pour conclure -si je puis me permettre- j'ai envie de dire que, pour définir un essai clinique ayant pour but de tester des antiviraux, « Discovery » n'est peut-être pas le meilleur mot choisi ! (ça je m'octroie le droit de le dire)...

     

    « Discovery » est anglo saxon pour ne pas dire américain... Donc pas d'origine et de racine grecque ou latine... Ou Araméenne ou Akkadienne … (à la limite on en fait ce qu'on en veut de ce mot... Comme de bien d'autres... à des « escients » de divers effets ! …

  • Quels sont les scientifiques les mieux écoutés ?

    Dans le domaine de la santé publique, des médicaments, traitements, gestion de crise sanitaire, procédures et règles mises en place, dans tout ce qui concerne la vie des gens au quotidien lors d'une épidémie -en l'occurrence celle du covid-19 depuis le mois de février 2020- en matière de prises de décision d'autorités gouvernementales, préfectorales, locales ; en matière de conseils, de pratiques à observer... Les scientifiques les plus écoutés sont ceux affiliés aux lobbies pharmaceutiques, aux grands groupes et aux firmes et aux trusts tous soucieux de leurs intérêts financiers, en concurrence entre eux...

    Ainsi les normes, les règles et les décisions prises sont elles dépendantes de ces scientifiques « à la botte des lobbies » et imposées aux populations qui doivent suivre, obéir, se conformer...

    En revanche les scientifiques et les chercheurs libres, indépendants, non soumis aux lobbies pharmaceutiques, ne sont pas écoutés, certains sont même contestés, au mieux d'autres sont reconnus mais controversés...

    Ces derniers sont pourtant les plus proches du « commun des mortels » qui lui, n'a que son intuition, sa logique, son bon sens personnel sans la connaissance scientifique...

    Ainsi les scientifiques libres et indépendants, souvent en définitive par leurs observations, leurs recherches, leurs connaissances acquises, leurs expériences, corroborent-ils l'intuition, la sagesse, la logique, le bon sens du « commun des mortels » qui n'a pas lui, la connaissance scientifique...

    Les affiliés aux lobbies ne pensent qu'à leurs intérêts, qu'à gagner le plus d'argent possible, qu'à devenir leader sur le marché, et à cette fin il leur faut l'aval des gouvernements, des politiques, des autorités en place... Et de leur « flicaille » !

     

    Un exemple de bon sens et de logique :

    Lorsque l'on voit des gens en grand nombre prendre d'assaut les berges du canal Saint Martin à Paris, sans masque, très proches les uns des autres, l'on se dit qu'il y a là un vrai risque de contamination, ne serait-ce que par une seule personne assise à côté d'une autre, qui serait porteuse du virus, asymptomatique...

    Mais lorsqu'un promeneur marche le long d'une petite route reliant le village où il habite à un autre village distant de 6 km, qu'il ne rencontre qu'éventuellement un ou deux autres promeneurs et cela de loin et sans contact, l'on se dit à juste titre qu'il n'a pas besoin, ce promeneur, de porter un masque.

    À cela l'on entend répondre par un scientifique épidémiologiste « dans la pensée consensuelle » qu'il faut porter un masque dans tout l'espace public. Ce scientifique a certainement raison d'être outré par le comportement irresponsable de ces gens si proches les uns des autres au canal Saint Martin, sans masque... Mais quand il dit « dans tout l'espace public » sous entendu « y compris le long de cette petite route que parcourt le promeneur » là, cela ne va plus du tout !

    D'ailleurs tout scientifique épidémiologiste de la catégorie des « libres et indépendants non affiliés aux lobbies » confirmera le bon sens naturel et logique de tout citoyen qui, n'ayant pas la connaissance scientifique, se fie à son bon sens, à sa logique.

     

     

  • Le deuxième jour

    Pour le premier jour du dé-CON-finement, j'ai préféré ne sortir -en fonction du temps qu'il faisait enfin sans pluie- que le long des « Allées marines » à Tartas, au bord de la Midouze -en crue... Vers 16h, et … sans cet « aussweiss de merde » qu'il fallait produire en cas de contrôle de gendarmerie nationale...

    Et c'est hier , mardi 12 mai, que j'ai découvert, à Saint Paul les Dax, ce qu'il en est de ce « monde d'après » à l'intérieur et autour de la grande surface commerciale du Grand Mail, et au « Bio coop » alimentation bio...

    Auparavant entre 10h et midi, j'ai fait une promenade de plus d'une heure, à pied, le long du Lac de Christus, complètement désert à cette heure, hormis quelques joggueurs et un couple avec un chien... La température était celle d'un mois de février Vosgien pour ainsi dire, un ciel gris plombé... Oies et canards déambulaient au bord du lac, un couple de pies, un pinson, quelques moineaux, une merlette de ci de là... Le « monde d'avant » en somme, comme un matin de très bonne heure en une période de l'année sans curistes (de fin novembre à fin janvier)...

    Mais arrivé au Grand Mail ce n'était plus le « monde d'avant »... Déjà-était-ce lié au fait que le premier jour était passé et qu'en ce deuxième jour les gens étaient « moins curieux », l'on se serait cru dans une sorte de 1945 architecture 2020 avec bien les boutiques, les enseignes, l'environnement 21 ème siècle... Mais sans la consommation de masse, sans la clientèle du 21 ème siècle... Autant dire que « respecter une distanciation d'1,80 mètre » n'était pas du tout un problème ce mardi 12 mai vers 11h...

    Cependant, des masques partout, sur tous les visages, à perte de vue... De toutes les façons, des bariolés, des tout noirs, des blancs et jetables. D'une certaine façon dis-je -comme pour ne pas me « plomber davantage le moral »- il faisait froid et gris, donc pas le moindre rayon de soleil... Et en conséquence, pas de lunettes de soleil grosses comme des soucoupes volantes, pas de casquettes ni de bonnets ni de chapeaux en plus du masque sur la tête des gens...

    Je voulais me rendre au Multimédia fournitures imprimantes ordinateurs smartphones et autres appareils afin de me procurer cette fameuse cartouche HP 304 noire introuvable à Tartas, et le magasin se trouvant tout au bout de l'immense galerie, pas une seule fois je me suis regardé même furtivement, dans une glace, une vitrine, pour voir la tête que j'avais avec le masque... Déjà que je ne me regarde jamais dans une glace sauf pour me « faire le collier de barbe » alors avec un masque inutile de vous dire que « c'est pas le pied » de me mirer la tronche !

    Comme j'ai dit en sortant à la gentille demoiselle masquée en tablier rouge, préposée à l'accueil à côté de la tablette supportant le gros flacon de gel alcoolique : « ça me fait comme si je débarquais sur une autre planète, dans un monde comme celui qu'on voyait dans les films de science fiction post apocalyptiques des années 1950, un monde où l'air était devenu corrosif à respirer »...

    Une fois dehors, mon premier geste fut celui d'ôter le masque, et je me suis dit, alors que je voulais encore me rendre par curiosité du côté de Décathlon « ça suffit comme ça, j'en ai assez vu pour aujourd'hui ! »...

     

     

  • À l'heure du festival de Cannes qui n'a pas lieu cette année

    J'ai fustigé, insolent et iconoclaste, année après année, tout ce qu'il pouvait y avoir d'ostentatoire, de clinquant, d'effets de sensation, de « pourri de fric », du festival de Cannes, du festival d'Avignon, et de bien d'autres manifestations culturelles et de spectacles...

    Je le fustige encore...

    Mais je suis inquiet aujourd'hui, dans le monde d'après la venue de l'envahisseur et de l'occupant invisible, ce « putain de covid-19 » pour l'appeler par son nom... De l'absence, autant dans les coulisses que sur la scène, désormais imposée aux artistes, aux comédiens ; du silence des salles fermées, de toutes ces œuvres empêchées ou dont l'élan a été stoppé... Ou pourront dans un environnement de distanciation et de gestes à accomplir-ou ne plus accomplir- qui leur est étranger -et l'avait toujours été- se poursuivre... Se poursuivre mais comment ?...

    Ostentatoire ? Clinquant ? « pourri de fric » ?... Peut-être, sûrement, vraisemblablement... Je ne sais pas... Je ne sais plus...

    Je me souviens d'une réflexion de l'une de mes collègues de travail lorsque je bossais à la Poste de Lesperon dans les Landes en 1999, au mois de juin durant le festival du court métrage à Contis plage, elle disait « ces gens là ils ne vivent pas comme nous, ils pensent à des choses auxquelles nous ne pensons jamais, ils ne sont pas dans la réalité »...

    Je pensais pour ma part qu'ils étaient, ces artistes réalisateurs de court métrage, la plupart des débutants ou des amateurs, dans « leur » réalité, ou dans une réalité différente de celle que nous percevons...

    Les artistes, les comédiens... Si on ne les aide pas, si on ne les soutient pas, si l'on est indifférent à ce qu'ils produisent, si la réalité qu'ils perçoivent et traduisent dans leurs œuvres nous est étrangère, ne nous impacte pas... Si on ne les « existe » pas... Au moins, oui, au moins... Que l'on arrête de leur reprocher qu'ils ne sont pas dans la réalité, qu'ils ne sont que dans du rêve... Qu'on leur foute la paix (autrement dit « stop aux leçons de morale ») !

    Ils sont le monde, ils portent le monde en eux, ils vivent le monde en eux, au même titre -mais d'une manière différente- que les gens du commun, de la vie ordinaire, qui sont le monde, pensent le monde dans leur pragmatisme, dans tout ce qu'il y a de prosaïque, dans ce qu'ils accomplissent...

     

    Dans le vent hurlant, ou dans le silence en larmes, la toute petite pièce tout seul jouée sur la place où presque plus personne ne vient, fait la grandeur du comédien...

     

     

  • Mundial de foot et géants des mers

    Et si seulement, le Mundial de foute au Qatar en 2022 pouvait capoter ?

    Et si le Harmony of the Seas, ce géant des mers de 5000 croisiéreux, devenu peu rentable par suite d'une forte et durable baisse de la demande, plutôt que de le laisser rouiller en rade de quelque grand port, on allait le couler à la torpille en Atlantique Nord, lui faire rejoindre par 4000 mètres de fond, le Titanic ? …

     

  • Les livres

    Je m'adresse ici aux libraires, à tous les professionnels du livre, gestionnaires et employés de rayons et de domaines dans les espaces culturels des grandes surfaces commerciales, qui vont se trouver à partir d'aujourd'hui 11 mai jour de réouverture, confrontés à un problème de taille...

    En effet, tout lecteur acheteur de livre, a pour premier geste de prendre le livre sur le rayon puis de regarder le résumé en 4 ème de couverture suivi d'un bref aperçu de la vie et de l'œuvre de l'auteur, et de feuilleter le livre, d'en lire quelques lignes d'une page ou d'une autre... Avant de se décider à acheter ce livre, ou d'en consulter un autre puis un autre...

    À moins pour ce lecteur acheteur de savoir à l'avance quel livre il veut se procurer, dans ce cas il lui suffit de le voir en rayon et de le prendre, se rendre en caisse pour le paiement...

    Comment pourrait-il en être autrement lorsque dans une majorité de cas, le lecteur acheteur n'a pas décidé quel livre en particulier il veut se procurer, et donc, devra nécessairement toucher, prendre, regarder, feuilleter, plusieurs livres ? …

    Soit dit en passant, le problème est exactement le même dans une boutique de vêtements, de chaussures, dans bien d'autres magasins où l'on ne peut faire autrement que de se saisir d'un article qui ne sera pas forcément choisi, sera remis en rayon ? Achète-t-on un pantalon sans l'essayer ?

    Je me vois mal en librairie ou en espace culturel de grande surface, ou encore en maison de la presse, à chaque fois qu'un titre et qu'un nom d'auteur d'un ouvrage m'interpellent, retiennent mon attention, consulter en recherche internet sur mon smartphone, ce que je désire savoir sur cet auteur, sur le contenu du livre, l'histoire dont il s'agit... Cela me prendrait un temps fou, d'autant plus si mon smartphone loin d'être du dernier cri « pédale parfois dans la semoule » en navigation internet...

    Il ne me reste qu'une possibilité : celle, depuis chez moi sur mon ordinateur, de consulter des sites d'auteurs et d'ouvrages, de lire des résumés, puis de m'établir une liste de quelques ouvrages afin de voir si oui ou non, ces ouvrages ou l'un de ces ouvrages se trouve en rayon à la librairie ou au point de vente où je vais me rendre... Ainsi n'aurai-je point besoin, sur place, de toucher, de feuilleter le livre...

     

    Je dis tout cela, bien sûr, en ce qui concerne le lecteur acheteur (dont je suis) qui n'est pas client d'Amazon ou d'une centrale d'achat sur internet, qui n'achète que rarement par internet et qui aime à se rendre en librairie, en rayon, avoir un contact avec les livres...

     

    Du coup, ce que je subodore désormais, c'est que, dans le monde d'après ce « tsunami » de coronavirus, du fait du problème que j'évoque, beaucoup de gens en viennent davantage qu'avant à se procurer leurs livres en les commandant sur Amazon ou sur des centrales d'achat en ligne... Plutôt que de se rendre dans les points de vente, librairies, rayons d'espaces culturels, maisons de la presse, où ils ne pourront pas toucher, feuilleter les livres...

     

    Idem, d'ailleurs pour bien d'autres produits et articles (vêtements entre autres), qui seront achetés sur internet... Mais... Est-ce qu'on essaye un pantalon sur internet ? (rire)...

     

     

  • Rire insolent et iconoclaste ! (mon rire)

    À voir tous ces gens (à la télé, au vrai dans la rue pour un certain nombre) avec des masques jetables (qu'il faudrait changer au bout de 4h)... Et si peu ou beaucoup moins avec des masques en tissu lavables pouvant servir 20 fois ou plus... Je me dis que si ça dure des mois, cette histoire de masques, ça va en faire des tonnes de masques à la poubelle ! Et des tonnes et des tonnes à fabriquer, à usiner !

    Du coup, quand je parlais de récupérer les masques périmés au lieu de les foutre à la poubelle, et cela afin « de se torcher le cul » en guise de papier hygiénique s'il venait une pénurie de papier hygiénique... (rire)...

     

     

  • Le monde d'après, suite

    Lorsque Nicolas Hulot, quelques grandes figures nationales et internationales de l'écologie, d'un « monde autrement », certains artistes grandes vedettes s'impliquant dans des actions humanitaires, militant contre une économie de prédation... Enfin quand toutes ces « grandes figures » si présentes dans les médias, dont les actions sont relayées dans les réseaux sociaux, sur les télés, sur les scènes à grand spectacle, autrement dit ces « grandes figures » de la Culture, ces privilégiés au grand cœur riches-à-crever... Prennent des avions pour se déplacer d'un continent à l'autre, et même des Jets privés pour certains... Certes, oui, certes, l'on dénonce leur «empreinte carbone » très sûrement bien en deçà de celle du commun des mortels...

    Mais... Ne faut-il pas « remettre les pendules à l'heure » et fustiger, conspuer, tout autant sinon plus... Ces hordes de touristes qui prennent certains pays, régions, lieux de villégiature pour des parcs d'attractions, une semaine à Maurice, une autre aux Caraïbes, une autre au Sri Lanka, encore une autre à Bali... ? Qui remplissent des avions par douzaines d'Airbus de 350 places, des navires de croisière de 4000 passagers ? Et qui rapportent afin de montrer à toute la famille, à tous les followers sur Facebook, Instagram, à toutes leurs connaissances, des millions de selfies ? Et qui, de surcroît pour quelques « mordus » de voyages de rêve, de palaces , de plages paradisiaques, de plats exotiques et de soirées en boîte... Se fendent de leçon de morale en proclamant que « ça donne du travail à de pauvres gens et que ça soutient l'économie de pays de misère » !

    Et je ne parle pas de ces « charters de la baise » qui déversent de vieux seniors Américains, Suédois, Danois, Allemands, Français etc. (et pas QUE des seniors soit dit en passant) dans des pays tels que la Thaïlande et Madagascar ou Haïti, où se pratique à grande échelle la prostitution des adolescents voire des enfants !

    Si dans « le monde d'après », celui que souhaiterait voir arriver certains artistes au grand cœur et aux grandes fortunes, certains intellectuels de renom (et il faut dire aussi « pas mal d'entre nous » gens du commun), ça recommence les charters de la baise, le croisiérisme de masse, les Airbus archi pleins, les selfies à gogo, les ânes battus en Crète, les particules fines en nuages radio-actifs aux Baléares... Alors c'est qu'on aura eu une pandémie de coronavirus pour rien !

     

    L'empreinte carbone -si on la chiffrait- des milliards de clic « j'aime » sur Facebook, vaudrait bien peut-être l'empreinte carbone de Nicolas Hulot et de Frédéric Lopez et de leurs déplacements dans les airs...

     

     

  • Le dernier jour

    En ce dernier jour de CONfinement, dimanche 10 mai 2020, je vais quand même ce matin pour aller chercher mon pain et mon journal, me munir de l' « aussweiss » daté heuré signé... On ne sait jamais, je peux tomber sur quelque flic embusqué ou circulant dans le quartier de la ville haute en voiture bleue reconnaissable entre mille...

    Résumons :

    Trois millions et demi de personnes ayant les unes en grande majorité, été porteuses du virus dont bien sûr les 140 000 « cas confirmés » ayant eu des symptômes, dont un certain nombre de ces cas ont nécessité une hospitalisation, ou ont été parmi les hospitalisés, des « cas graves »... Globalement, durant ces deux derniers mois depuis le 17 mars (ou avant si l'on remonte au mois de janvier)...

    À ce jour 10 mai, sur les trois millions et demi de personnes ayant été infectées, tout compris avec les porteurs, les asymptomatiques et les tombés malades ; il ne reste « en piste » que quelque 3000 « bombes vivantes » depuis disons le 20 avril (celles d'avant le 20 avril ont cessé d'être des « bombes vivantes »)... Encore que parmi ces 3000 « bombes vivantes » il y ait en fait, disons 1000 « déterrées » et 2000 invisibles encore enfouies dans le sol...

    Cela fait donc trois millions et demi moins 3000 personnes en France, qui elles, n'ont pas besoin de prendre quelque précaution que ce soit, qui peuvent se déplacer d'un bout de la France à l'autre, aller à l'école, travailler sans mesure de protection, emprunter les transports en commun, sans nécessité de porter un masque.

    Plutôt qu'un test « PCR », un test sérologique (prise et analyse de sang) aurait été bien plus utile, ne serait-ce que pour identifier les trois millions et demi moins 3000 personnes, qui ne risquent plus rien elles mêmes et ne sont plus un danger pour les autres...

    Quant aux 65 millions de personnes qui demeurent encore potentiellement atteignables par le virus, elles n'ont à craindre que 3000 « bombes vivantes » encore en piste un peu partout dont la plupart il faut dire dans les zones urbaines où a le plus sévi l'épidémie...

    Le champ d'action et de propagation du virus ayant été beaucoup réduit, passé pour une personne atteinte, de 25 à moins de 5 en transmission, chacune de ces 3000 « bombes vivantes » est donc cinq fois moins efficace... Et plus le temps passe, ces « bombes vivantes » vont finir par devenir des « pétards mouillés »... D'autant plus qu'après le 11 mai, les 3000 vont devenir des 2000, des mille, avec pour moitié des asymptomatiques qui 2 semaines plus tard, ne seront plus un danger pour les autres, et protégés eux mêmes...

     

    Cela dit, je « subodore » que, par « effet de mode » ou de « tendance » dans certaines boutiques à shopping, le masque en tissu joliment coloré arrangé -en soie ou en cachemire ou étoffe délicate ou simple cotonnade- devienne la grande fureur de l'été 2020 ! ( On ne changera pas le monde...) Rire...

     

     

  • Réflexion du jour, 8 mai

    Il y a à mon sens trois sortes d'erreurs que chacun d'entre nous peut faire, je veux dire des erreurs imputables à soi-même , des erreurs de langage, d'écriture, d'expression, de comportements, de pensée nous venant à propos de ceci ou de cela :

    -Les erreurs dont on se rend compte -souvent après coup...

    -Les erreurs que les autres nous signalent, dont nous ne sommes pas conscients, qu'ils nous « mettent sous le nez » comme on dit, mais qui sont aussi celles que ces autres ont su à leur façon, parce que ces autres sont nos amis sans guillemets -dont certains de longue date, nous inciter à les corriger...

    -Les erreurs qui, les unes en sont de réelles et les autres supposées ou qui ne sont pas vraiment des erreurs, ou encore des « vérités contestées », des erreurs délibérées dans un contexte particulier de prise de position (par exemple quelque chose que l'on exprime en contradiction avec le fond de sa pensée) , des erreurs faites par quelque mouvement de fronde et de contestation de tel ou tel ordre des choses auquel on n'adhère pas... En général ces erreurs là sont celles qui sont dénoncées brutalement, à l'emporte pièce, sans aucun ménagement, d'une part par nos détracteurs manifestes, et d'autre part il faut dire aussi par les amis avec des guillemets (avec un peu moins de brutalité certes pour ces derniers, voire même avec une certaine pertinence)...

     

    De ces trois sortes d'erreurs il en est deux que personnellement je reconnais : celles dont je me rends compte après coup, dont je suis conscient ; et celles que mes amis sans guillemets m'ont dit avoir faites...

    Quant aux erreurs dénoncées par les détracteurs et par les amis avec des guillemets, même si ces erreurs sont de vraies erreurs, et à plus forte raison si ces erreurs n'en sont pas vraiment et qu'elles n'aient que l'apparence de l'erreur, je ne les reconnais pas en tant qu'erreurs...

    C'est fou ce que, parmi les amis, ceux avec guillemets et ceux sans guillemets, l'on peut avoir d'audience voire même de vénération de la part de quelques uns... Mais cela tant que rien de ce qui est exprimé ne vienne à gêner, à « faire fausse note »...

    Et c'est bien là ce qui fait la différence entre les amis avec guillemets et les amis sans guillemets, les fidèles et les pas tout à fait fidèles : lorsque l'erreur peut « un peu te plomber »... Mais que les fidèles sont là quand même...

    Autre chose pour conclure (un « détail ») : à propos du bouton « j'aime »... Je ne suis pas un adepte du bouton « j'aime »... Parce que je pressens (bon, c'est peut-être un à priori) que ce bouton est plus souvent utilisé par les amis avec des guillemets que par les amis sans guillemets...

    « J'aime »... Oui... Un simple clic en fait... ça prend un quart de seconde... Je n'en dis pas plus...