Articles de yugcib

  • Pâques fleuries

    Pâques et pas qui tape plus

    Pas qui tape plus sur le pavé du parvis

    Des cathédrales sans fidèles

    De la Frangue confinée

     

    Néanmoins toute la Frangue est en cloches

    Et entre deux ou tout seul dans ses 21 ou 120 mètres carrés

    Sur la table mise

    L'agneau pascal en cuissot ou en côtelettes

    Et la coronacocote en chocolat

     

    Pâques et pas qui tape plus

    Sur les quais de la Seine à Paname

    Sur les quais de la Garonne de la Belle Endormie

     

    Mais pas qui tape sur les grands chemins où tout le monde va

    Ces grands chemins qui ne sont ni de terre ni de bitume

    Les seuls où l'on y voit du monde

     

    Et le grand discours fondateur du Pape de la Frangue

    Au lendemain de ce dimanche pascal sans pas devant les cathédrales ni sur les quais de la Seine ou de la Garonne

    A l'heure des bilans et des annonces

    Le soleil encore haut dans le ciel

     

    Le grand discours fondateur

    La promesse d'un monde tout autre

    Que celui qui fut

    Mais qui ne sera que différent sans être meilleur

     

     

  • Lorsque le test sanguin sera réalisé à grande échelle

    Je pense au fil des jours qui passent, avec de plus en plus de conviction et de croyance me semblant justifiée et logique et réaliste – à tel point que je voudrais le « crier sur les toits » et que mon message soit entendu et partagé par le plus grand nombre de mes concitoyens- qu'un test sanguin pour déterminer qui a développé des anticorps contre le covid-19, est absolument nécessaire pour prendre de nouvelles mesures au confinement.

    En effet, toute personne ayant développé des anticorps, ne peut plus retomber malade avant sans doute six mois ou un an, de la même affection coronavirus covid-19, ni infecter autour d'elle qui que ce soit puisque son organisme a éliminé le virus totalement...

    En clair, cela veut dire, cela implique que l'on peut rendre la liberté de circuler, d'avoir et de reprendre son activité, à toute personne devenue immunisée et non contaminante.

    Toute la population, 67 millions d'habitants ayant fait l'objet de ce test sanguin réalisé à grande échelle sur plusieurs jours (un mois si c'est nécessaire tellement ça fait de monde) dans tous les laboratoires, et quand bien même il faudrait faire une queue interminable chaque jour devant l'entrée du laboratoire... Cela représenterait sur la base d'environ 30% de personnes ayant développé des anticorps, quelque vingt millions de gens...

    Autant redonner liberté et activité à ces vingt millions de gens. Ce serait toujours bien mieux et surtout un peu moins « plombant » pour l'économie, que, par exemple un confinement « par régions » ou par « tranche d'âge »...

    Bien sûr, il faudrait délivrer à la personne devenue immunisée et non contaminante, un « passeport médical » à présenter à tout contrôle...

    « Par tranche d'âge » en l'occurrence les « vieux » à partir de 65 ans trois mois de plus dans le confinement, c'est une « mauvaise solution » puisque, proportionnellement, il y a autant de personnes immunisées chez les « vieux » que chez les « pas vieux » ; et que de surcroît, les « vieux » contribuent au développement de l'économie (ils achètent, consomment, ils constituent une clientèle importante, et en plus encore, ils ont beaucoup d'activité dans un « tissu associatif » très développé en France)...

    « Par régions, cela pose des problèmes pour les déplacements entre régions, ce n'est pas une « bonne solution » non plus !

    Il faut espérer que si cette option (test à grande échelle toute la population) est choisie, d'ici six mois/un an, un vaccin aura été trouvé (qu'il faudra refaire une fois par an)...

     

    Si vous connaissez, êtes en relation avec des gens « influents » autour de vous, faites passer mon message...

     

    Il faut dire que plus on réfléchit à la question, plus cela devient compliqué... En effet, une remarque importante au sujet de la sortie du confinement par identification des personnes ayant développé des anticorps :

     

    Sans le test sanguin, nous avons :

     

    -Des gens qui n'ont pas été infectés mais susceptibles de l'être (sans doute la plus grande partie de la population)

    -Des gens qui ont été infectés, soit asymptomatiques soit tombés malades de bénin à très grave

    Des gens guéris donc devenus immunisés.

     

    Sans le test sanguin, les infectés demeurés totalement asymptomatiques ne savent pas qu'ils ont été infectés.

    Avec le test sanguin, les infectés demeurés totalement asymptomatiques apprennent qu'ils ont été infectés et ils entrent désormais dans la catégorie de ce qu'on pourrait appeler les « rejetés du virus » avec les guéris

     

    Et c'est là avec les « rejetés du virus » que se pose le problème suivant :

    Les « rejetés du virus » demeurent tout de même porteurs parce qu'ils sont alors comme des « véhicules » ou des supports au même titre qu'une poignée de porte, un objet quelconque, le minou du voisin qu'on caresse...

    Un objet, un support matériel, un animal de compagnie, n'est pas infecté mais est porteur. Il faut bien différencier la notion de « porteur » et de « infecté »

     

    Je suggèrerais aux guéri(e)s et aux immunisé(e)s, de faire attention à ce qu'ils touchent dans des endroits où beaucoup de choses sont touchées...

    Ils peuvent en effet, durant quelques heures, sur leurs doigts, après avoir touché quelque chose, porter le virus, sur eux, qui bien sûr ne les infectera pas, mais pourra « sauter » de leurs doigts sur les doigts d'une personne susceptible d'être infectée...

    D'où la nécessité de se nettoyer les mains avec un liquide désinfectant avant de toucher quoi que ce soit dans un endroit où vient du monde (prévoir un flacon pouvant tenir dans une poche)...

     

  • Le monde désuni

    Monde desuni

    Dans le monde désuni, l'exclamation prime sur l'interrogation...

    Je ne connais pas la recette qui permet de relier les morceaux et d'associer les couleurs.

    Les bonnes questions sont si peu souvent posées, que les incantations, toutes plus hautes, plus fortes et plus visibles en couleurs les unes que les autres, fusent et se diffusent...

    Peut-être que la « recette » c'est ce fil de la bobine à tirer, à dérouler le plus loin possible en défaisant tous ces nœuds si proches les uns des autres, sans rompre le fil...

    Mais... Il n'y a peut-être pas de bout...

    Parce que nous n'avons pas les yeux qu'il faudrait pour le voir, le bout.

    Suivez mon regard : il est toujours orienté dans le même sens...

     

     

  • Sur Beta µ, une planète d'un système stellaire de la galaxie d'Andromède

    Et

    En équivalent Terrien, d'êtres dotés d'une intelligence comparable à celle des humains de la Terre ; sur Beta µ, une planète d'un système stellaire de la galaxie d'Andromède ; cette représentation d'un humain, tracée sur un support à usage de communication ; pourrait se traduire ainsi :

     

    « Homo Sapiens Sapiens est la seule espèce vivante sur cette planète, la Terre, à ne pas assurer la survie de son espèce... Mais il n'en avait pas toujours été ainsi depuis que cette espèce, Homo Sapiens Sapiens, avait commencé à être sur la Terre, l'espèce dominante...

    Et le drame dans cette histoire, c'est qu'en n'assurant plus sa survie, Homo Sapiens Sapiens empêchait la survie de bon nombre d'autres espèces vivantes sur cette planète, la Terre »...

     

    Réflexion dialogue entre deux êtres de Beta µ :

    -L'un : qu'est ce que tu crois qu'il raconte, cet espèce de shadock que tu as dessiné ? Est-ce qu'il ne dit pas : aï piss ?

     

    -L'autre :

    Non, il dit : aï ban'd !

     

     

     

  • Trente mille dollars une opération coronavirus en Amérique

    Trente mille dollars aux USA pour une hospitalisation avec soins et traitements afférents, pour coronavirus, comprenant aussi tout compris dans ces trente mille dollars, le séjour en hôpital et tout le coût que ce séjour implique, et idem en euro dans les pays européens...

    Prenons par exemple un jeune retraité américain à 1000 dollars par mois de pension, qui n'a devant lui aucun matelas de liquidités, économies, placement financier et qui de surcroît n'est pas propriétaire mais locataire de son logement, encore heureux qu'à la fin du mois il ne soit pas à découvert de la moitié de sa pension (et quand bien même il serait propriétaire de son logement difficilement revendable par le créancier qui saisirait son bien)... Alors ce pauvre retraité américain atteint du coronavirus âgé de 61 ans il n'est pas soigné, et même conduit à l'hôpital il crève ?

    Et d'ailleurs, trente mille dollars c'est un coût moyen (entre hospitalisation de 15 jours avec juste une petite assistance respiratoire et hospitalisation 4 semaines avec appareil respiratoire et intubage plus les médicaments qu'il faut pour l'intubage)...

    Le même jeune retraité européen, Français, Italien, Espagnol, Allemand, même âge 61 ans, à 1000 euro par mois sans économies sans liquidités sans aucun placement financier, pas en débet, soit locataire soit propriétaire d'un logement de peu de valeur immobilière, il sera soigné, conduit à l'hôpital et une fois sauvé, on ne lui présentera pas une facture de trente mille euro...

    Où voulez -vous qu'il les trouve, les trente mille dollars, aux USA, le petit retraité à 1000 dollars par mois ?

    En Europe même les plus vaches et salauds de créanciers, ils savent bien qu'il est insolvable d'une telle somme, le petit retraité à 1000 euro par mois ! Et pourtant, en Europe on va le sauver ou essayer de le sauver quand même, le petit retraité à 1000 euro par mois !

    Aux USA les salauds et vaches de créanciers, ils seraient donc à ce point crétins ? Ou pas assez intelligents pour comprendre que trente mille dollars ça se trouve pas sous le pied d'une mule ?

     

     

  • Des mots clé vedettes dans les moteurs de recherche

    Sur internet dans les mots clé les plus utilisés dans les moteurs de recherche on trouve en vedette « coronavirus » et « masques »...

    Depuis qu'il est question d'envisager le port d'un masque pour tout le monde dans la rue et dans les lieux publics, je me dis « mais dans quel monde on va devoir vivre désormais ? »...

    C'est déjà le cas avec la pollution atmosphérique dans les grandes villes notamment dans les pays asiatiques à forte densité de population où même en l'absence d'épidémie de maladie infectieuse les gens portent un masque sur le bas du visage, c'est déjà le cas partout dans le monde -du moins dans certains pays- où l'on ne peut plus boire l'eau du robinet...

    Faire attention à l'air qu'on respire, l'eau qu'on boit... On n'en sort plus ! J'arrive pas à m'y faire à ce monde là !

    Sur les plages, au bord de la mer, dans les forêts, dans la nature, en se promenant, en touchant de l'herbe, des feuilles d'arbre, des végétaux, des petites bêtes (qui d'ailleurs sont de plus en plus rares à trouver sur son chemin), à la moindre baie un peu suspecte, au moindre fruit sauvage, maintenant il faut se prendre la tête pour savoir si on va pas choper quelque vacherie par simple contact !

    L'un des éléments ou des bases fondamentales de ma « culture » (culture du contact, de la relation humaine, de la communication, de l'identité de la personne humaine) c'est le visage...

    Le visage des gens dans toute l'unicité, toute l'authenticité, tout ce qu'il exprime par le regard, les plus petits mouvements révélateurs, le sourire, de face, de profil, sous tous les angles de vue possibles et imaginables...

    Fondamentalement pour moi, le visage tel qu'il est, peu importe comment je peux le trouver, le percevoir selon tel ou tel critère de préférence, d'attirance ou au contraire d'antipathie si cela m'arrive d'avoir de l'antipathie... Le visage c'est l'Identification, c'est comme un livre ouvert, une fenêtre ouverte sur un intérieur de maison, il fait l'objet, le visage, pour moi, d'une quête d'un ailleurs, il m'est une source d'inspiration, l'élément clé de mon imaginaire, il fait mes rêves, il fait ce que je sors de moi et sans lui, devenu invisible totalement ou en partie, je sens que je n'existe plus...

    Je déteste l'anonymat, tel celui par exemple, qui court le Web, les forums, les réseaux sociaux, où tout le monde ou presque s'exprime, communique, sous un pseudonyme et sous un avatar (une image ou un espèce de logo ou gif) censé représenter ce que l'on est -ou plutôt ce qu'on « prétend » être...

    L'anonymat pour moi, est totalement incompatible avec la relation humaine, avec la « culture de la relation » !

    Je veux voir le visage des gens, je veux qu'on voit mon visage, j'ai besoin en permanence du regard de l'autre, même d'un inconnu, même d'une personne que je ne vois qu'une seule fois dans ma vie, que ce soit une femme, un homme, un gosse... J'ai besoin de percevoir tout ce qu'exprime un visage dans le moindre de ses mouvements, dans le regard qu'il porte, avec le sourire qu'il a s'il sourit... ça serait presque, dis-je -ou plutôt « confie-je »... « une histoire d'amour parmi des milliers d'histoires d'amour qui dure la vie entière »... Un immense déferlement comme celui qu'il m'est arrivé de comparer à des vagues qui se jettent sur un rivage, les vagues étant des visages qui viennent raconter d'où ils viennent et tout ce qu'ils n'ont encore dit à personne...

    Alors, vous comprenez, s'il faut vivre désormais avec un masque sur le bas du visage (on verra tout de même les yeux, le regard – à condition qu'il n'y ait pas des lunettes sombres grosses comme des soucoupes volantes-) … S'il faut vivre masqué, pour moi, c'est inconcevable, inimaginable, une frustration, un manque absolu, une sorte de castration !

     

    Et puis, bordel, comment on fera au restaurant, à la terrasse d'un café, pour bouffer, boire un verre de pinard ou d'apéro... Il faudra bien alors le retirer, le masque ! (Et pour « autre chose dans l'intimité » -vous m'avez compris) ! (rire)...

     

    Je veux que « visage » en mot clé, détrône « coronavirus » et « masques » dans tous les moteurs de recherche et sur la Toile toute entière...

     

     

  • Printemps 2020, une prison (manque de liberté) à ciel ouvert

    Mon quotidien de vie, comme beaucoup de mes concitoyens en ce printemps 2020, est « une prison à ciel ouvert »...

    Je ne devrais cependant pas dire tout à fait cela, du fait que j'ai la chance de vivre, d'habiter en un lieu (une zone rurale urbanisée) où la nature, la campagne avec champs, forêt, sont proches de ma maison, et avec de surcroît un jardin de 1500 mètres carrés...

    Comment se passent mes journées ? Voici :

    Je me lève très tôt le matin, vers 5h 30, 6h au maximum... Ne pouvant rester au lit plus longtemps, des fois je suis réveillé vers 4h, 4h et demi...

    Il fait encore nuit... Soit dit en passant, avant le changement d'heure du 29 mars, à 6h et demi le jour se levait, ça me convenait mieux !

    J'allume mon ordinateur vers 5h 45 après avoir pris mon petit déjeuner. L'ordinateur, tout ce que j'y fais dessus (à 90% travail d'écriture il faut dire), tout ce que j'y regarde (infos, actualités, numériser mes dessins) c'est très bien pour moi durant les 2 premières heures de la journée (jusqu'à on va dire vers 9h) car c'est là, en ces heures matinales, que je me sens le plus inspiré, le plus productif... Après, une fois passé 8h et demi ou 9h, ce n'est plus pareil, je fatigue, j'ai moins de concentration, je suis moins inspiré, moins disponible pour continuer à voir tout ce qu'il y a à voir... Et plus la journée avance, plus longtemps mon ordinateur demeure en veille, durant 1h, 2h, 3h...

    Lorsque le soir arrive, vers 18h ou 19h, à ce moment là assez souvent je ferme complètement mon ordinateur, parce que je regarde la Télé (C dans l'air, C à vous, C news, LCI, BFMTV, le JT de 20h)... Tout cela pour cause de coronavirus, débats, infos, etc. … Et après 21h, soit un film (si le film m'intéresse ou un documentaire scientifique ou historique) soit j'éteins la télé et je lis un livre, ou je fais des dessins...

    Je vais au lit vers 23h, des fois un plus plus tard. Donc, plus du tout d'ordinateur la plupart du temps, après 18h...

     

    Vers 5h 45 lorsque j'allume mon ordinateur, j'ouvre en premier ma boîte mail, je vire ou escamote les pubs, les offres, les messages sans intérêt pour moi... Je lis les courriels de la famille, des amis, j'y réponds parfois de suite, d'autres fois plus tard, le lendemain ou trois jours après...

    Le problème pour moi, c'est qu'en ce qui concerne des courriels et leur contenu qui m'intéresseraient, par exemple tout ce que m'envoie mon organisation syndicale d'une part, ainsi que l'association dont je fais partie (y'en a il faut dire « des tonnes » depuis le début du coronavirus), avec les petites vidéos, les documents joints, tout le laïus en somme, y'en a des 30/40 lignes à lire... Le problème c'est que pour prendre connaissance dans le détail de tout ça, j'en aurais jusqu'à midi, et je ne peux pas, du fait du temps que je passe pour mon travail d'écriture et de diffusion (Ma page Facebook, mon blog, mon site, mon forum, un ou deux autres forums)...

    Quand arrive 8h et demi/9h, je mets l'ordinateur en veille, et jusqu'à vers 18h je n'y reviens que de temps à autre, une demi heure par ci par là, presque plus du tout l'après midi surtout s'il fait beau...

    Entre 9h et midi : toilette, des « bintzeries » quotidiennes (actions sans intérêt banales et répétitives) aller chercher à pied à Carrefour Market quelques denrées alimentaires, le pain à la boulangerie...

    Sur le coup de midi, des fois vers 11h 30/11h 45, repas (des choses rapides à faire, des plats genre riz et thon, pâtes jambon, lentilles ventrèche, cuisse de poulet pommes de terre au four), pendant que je « travaille de la mandibule » (rire) j'écoute à la radio André Berkoff sur Sud Radio ; à midi et demi le repas est expédié, je fais une sieste d'une heure environ (et oui quand on se lève très tôt et qu'on se couche tard, y'a forcément un moment après le repas de midi, où on « plonge » un peu)...

    Après la sieste je reviens un moment (mais pas trop longtemps) sur l'ordi : mes mails, Facebook, des infos ; je termine ou commence un dessin, je lis 2 ou 3 chapitres d'un livre (numérique ou papier), et arrive 15h, 16h, je pars me promener dans la nature, une marche (en fait un circuit en forme de boucle parcouru plusieurs fois) en veillant de ne pas m'éloigner à plus d'un kilomètre de ma maison... Ou je prends mon vélo (un VTT) et je fais pendant une heure à 20km h de moyenne, un circuit dans le lotissement en face (comme un genre de parcours de critérium) … rire...

    Dans ces promenades autour de ma maison, à pied ou en vélo, je vois jamais le nez du moindre flic (juste une fois quand je me trouvais dans le jardin, j'ai vu passer une bagnole de gendarmerie sur la route)...

    Les fois où je ne me promène pas, ni à pied ni en vélo, je travaille dans le jardin (entretien, couper des ronces, des branches, enlever de l'herbe, tondre... Avec des gants de jardinage et revêtu d'une « tenue de merde » (rire)... Comme la déchetterie est fermée, j'entasse ma « merde verte » dans des recoins du fond du jardin, bien tassé...

    Ces derniers jours j'ai débarrassé rangé nettoyé tout l'intérieur du cabanon et de l'appentis jouxtant le cabanon... Une ré organisation complète et viré des tas de vieilleries qui dataient du temps de ma grand mère...

     

     

  • Que vaudra le BAC 2020 ?

    Déjà, un BAC « normal » (c'est à dire des années précédentes) avec une moyenne de 10/11 sur 20, et à plus forte raison acquis après un oral de rattrapage, ça n'ouvre guère trop de portes !

    Autant dire qu'un BAC avec 10 de moyenne, ça se fête pas comme un heureux grand événement, y'a pas de quoi pavoiser !

    Alors, un BAC 2020 acquis avec des moyennes sur l'ensemble des notes des 3 trimestres (est-ce que c'est prévu, au moins, d'attribuer des mentions?) ça sera encore moins valorisant pour entrer dans des classes, des écoles d'enseignement supérieur, passer des concours...

     

    L'enseignement à distance, à domicile, par cours virtuels, dans le meilleur des cas avec une connexion internet haut débit sans aucun « lézard » (interruption, problème technique), c'est « pas trop le pied » par rapport à un enseignement en classe et avec une communication entre profs et élèves...

    Avec dans notre pays, dans certaines zones non couvertes en ADSL ou réseau hertzien, ou mal couvertes par exemple en 2G, où le moindre téléchargement de document, image, vidéo prend un temps fou... Comment voulez vous que de nombreux jeunes dans ces zones, puissent travailler dans de bonnes conditions ?

    Sans compter une minorité, dans des familles et des milieux très défavorisés, qui n'ont pas de connexion internet, d'ordinateur... et qui plus est, sans possibilité de se rendre dans un lieu public (une médiathèque)...

     

    Ce « putain de virus » va accentuer considérablement les inégalités sociales, de condition, d'accessibilité aux biens et aux services... Et un « monde meilleur et plus juste » c'est encore moins pour demain, et aucune révolution, aucun gouvernement, aucun système économique, aucune vision politique si radicalement différente soit elle de ce qui existe depuis des lustres, n'y pourra rien !

     

     

  • Un rapport à la mort, différent au 21 ème siècle, que celui au 18 ème

    Si cette pandémie de coronavirus avait sévi dans le monde du 18 ème siècle et à plus forte raison au Moyen Age ou dans l'antiquité romaine, grecque ou égyptienne... Les sociétés humaines à ces époques auraient été moins impactées... Beaucoup moins certainement, que lors des grandes épidémies de peste ou de choléra...

    Cela tient du fait du rapport à la mort, dans des sociétés où la vie était perçue par tout un chacun, partout dans le monde, dans sa précarité généralisée ; où déjà dès la naissance même et durant la première année d'existence, beaucoup d'enfants mouraient, et qu'ensuite, peu d'humains parvenaient à un âge avancé, au delà d'une quarantaine d'années... Et de surcroît, la misère, les famines, les maladies ordinaires, infectieuses et autres, la dureté de la journée de travail, les guerres, tout cela rendait la vie encore plus précaire, plus incertaine dans ses lendemains...

    Le rapport à la mort dans ces époques passées, était tel, que la mort faisait en quelque sorte partie intégrante de l'existence, et que son caractère inéluctable au même titre que la pluie, le vent, le soleil, le jour, la nuit, en devenait encore plus évident, plus présent... C'est sans doute d'ailleurs la raison pour laquelle les gens, quelle que soit leur condition sociale et y compris, donc, les plus pauvres, les plus incultes, les plus démunis, les plus humbles, avaient à cœur de contribuer par leur travail, par tout ce qu'ils entreprenaient, à la survie de leurs enfants, de leurs proches, à un avenir des générations suivantes, un avenir se présentant comme un prolongement de leur vie... Il fallait donc par nécessité, se projeter dans un avenir que l'on ne verrait pas de son vivant...

    Au 21 ème siècle, notre rapport à la mort n'est plus du tout le même, et cela partout dans le monde, sous toutes les cultures aussi différentes qu'elles soient les unes des autres... Cela tient du fait que, par tout ce dont on bénéficie avec le progrès technologique, le confort, la sécurité, l'accessibilité aux biens matériels, une aisance de vie relative (pour 2 à 3 milliards d'humains il faut préciser en vérité)... L'humain d'aujourd'hui est davantage préoccupé de son destin « de son vivant », que du destin des humains qui viendront après lui (c'est une tendance générale)...

    Et plus on est préoccupé de son destin « dans son vivant », et plus la mort est ressentie avec de la peur, de l'angoisse, et plus elle nous paraît inacceptable, incongrue, voire « obscène »...

    Imaginons le même coronavirus se répandant partout sur la Terre, de l'Asie à l'Amérique en passant par l'Europe et l'Afrique, par exemple au 18 ème siècle...

    Avec un taux de mortalité -au pire- à 8 ou 9%, et en moyenne autour de 4%, c'est à dire un taux de mortalité très largement inférieur à celui de la peste, du choléra ou de la variole ; et avec le rapport à la mort qui était celui des gens vivant au 18 ème siècle, l'impact de la pandémie du coronavirus sur les sociétés humaines au 18 ème siècle, n'aurait pas été le même qu'aujourd'hui, en 2020... Pas d'arrêt total de l'économie, des activités humaines, pas de confinement tel que celui qui nous est imposé... En somme la vie aurait normalement continué, avec les aléas habituels et inéluctables, les maladies, les épidémies, les guerres, les révolutions, les calamités climatiques...

    De nos jours, avec 7 milliard et demi d'humains sur Terre, quand on parle de 65 000 morts lors d'une pandémie... Avec le rapport à la mort qui est le nôtre, ça fait aussi peur, c'est aussi angoissant qu'en 1348 avec la peste noire... D'où les conséquences aussi désastreuses et durables dans la « marche du monde » pour l'économie, pour les sociétés...

     

  • Scénarios de sortie du confinement

    Mais aussi perspectives à l'échelle mondiale, dans la durée de la pandémie...

     

    Dans les divers scénarios envisagés pour la sortie du confinement, celui qui me semblerait le plus « juste » ou le plus « logique » en fonction de la réalité, à vrai dire d'une réalité faite d'une part d'inconnu, d'imprévisible avec de nombreuses interrogations sans réponse ; consisterait en une sortie du confinement des personnes immunisées (celles qui ont été infectées, les unes seulement asymptomatiques puis devenues non porteuses du virus, les autres ayant eu quelques signes de la maladie puis guéries au bout de quelques jours et devenues enfin non porteuses au bout de trois semaines)... Afin de déterminer si oui ou non on a été contaminé et porteur et pour finir immunisé, il faudrait donc pour cela soumettre toute la population (opération à grande échelle qui bien sûr prendrait plusieurs jours vu le nombre de gens à tester) à une analyse de sang.

    On ferait la queue si nécessaire durant 2 ou 3 h, à plus d'un mètre les uns derrière les autres, devant des laboratoires d'analyses, ou des points aménagés sous chapiteau avec des équipes de secouristes formés pour des prises de sang ; et même opération d'attente plus tard dans la journée pour avoir le résultat.

    Et une attestation d'immunité quand c'est le cas, serait délivrée par une autorité médicale avec authentification (un cachet, une signature)...

    Ainsi, cela permettrait de rendre libres dans leurs déplacements et leurs activités, toutes les personnes immunisées (qui ont développé des anticorps)...

    Pour les personnes n'ayant pas développé d'anticorps, donc susceptibles de contracter le virus, alors le confinement devrait durer aussi longtemps que nécessaire (par exemple 2 fois 3 ou 4 semaines, ou avec une marge de temps estimée suffisamment longue pour que le virus disparaisse en cessant de devenir pathogène)...

     

    Reste cependant une terrible réalité : celle de la durée de la pandémie à l'échelle de toute la planète.

    En effet l'on observe un décalage important d'un continent à l'autre, et aussi un décalage (moins important) entre pays d'un même ensemble continental (par exemple en Europe entre l'Italie, l'Espagne, L'Allemagne, la France, l'Angleterre)... Un décalage de 10/15 jours dans les pays européens, mais un décalage de 1 à 2 mois voire plus entre continents (Asie, Afrique, Amérique)...

    Ce qui fait que dans une durée globale en tenant compte de ces décalages, il se pourrait bien que cette pandémie sévisse durant un an et demi ou deux ans... Alors, difficile pour les échanges internationaux, le commerce, la circulation des marchandises, la vie économique, les activités humaines interdépendantes, les déplacements des gens entre pays et continents...

     

  • Si j' m' écoute ...

    Si je « m'écoute », autant dire si je m'en tiens à ce qui me sensibilise en fonction de ce qui me semble « im ou a moral » j'incline à me dire que :

    -Je ne me sens point solidaire de ces retraités américains dont les revenus proviennent de fonds de pension « assez confortables », ces gens aisés, retraités américains qui pourraient être atteints du coronavirus...

    -Je ne me sens point solidaire des brésiliens qui ont voté pour Bolsonaro (« Borsalino »), lorsqu'ils seront dans ce pays, le Brésil, comme les USA, sévèrement atteints par le coronavirus...

    -Je ne me sens point non plus, solidaire de ces gens qui, de quel pays que ce soit et donc y compris le mien la France, ne voient que leur seul intérêt personnel en fonction de ce qu'ils privilégient bien plus que le bien être et la vie, la santé des autres...

    J'incline donc à me dire que ce virus qui nous fout à tous la vie en l'air -à commencer par notre liberté- fout aussi en l'air dans la foulée, tout ce que je déplore du fonctionnement du monde (cette société d'hyper consommation gabegique dans les loisirs, la bouffe, les fringues, cet individualisme forcené, cet environnement de compétition et du toujours plus et mieux)... En somme ça serait presque ce que j'attendais : un coup d'arrêt à cette marche du monde, insolente, faite de prédation, absurde, ravageuse... Et dont les acteurs sont pour ainsi dire au moins deux milliards d'humains sur terre et dans une moindre mesure un autre milliard, donc trois milliards d'humains...

    Ce virus en quelque sorte, il va impacter la société humaine bien plus que ne le ferait une révolution bolchevique ou autre du même genre... Parce que -comme je dis- « dans le lot, il y aura quelques salauds qui vont disparaître de la surface du globe »...Quelques assassins à la kalachnikov et au couteau, entre autres que j'imagine mourir noyés (asphyxiés privés d'air les poumons ravagés) comme des chatons indésirables dans un panier lesté de gros cailloux jeté dans une rivière... (mourir noyé, c'est pas « jouissif » loin s'en faut, ça m'est arrivé de voir une souris se débattre au fond d'un seau rempli de flotte)...

    La révolution bolchevique a engendré les goulags c'est vrai, mais elle a forcé quelques riches un peu trop puissants et trop sûrs d'eux et attachés à leurs privilèges, à « rendre gorge »...

    Le virus lui, même si sa nuisance affecte des millions de pauvres bougres en « dommage collatéral » comme on dit ; il affecte sérieusement d'autres millions de « pas si pauvres bougres que ça » qui bandent, fantasment, s'étripent entre eux pour leur « truc/truc » dont ils ne peuvent se passer... Et ça -j'ose le dire et je le dis- « c'est du spectacle » !

    Oui, je pleure pour les pauvres bougres, mais je ne me sens pas si solidaire que ça des « pas pauvres bougres qui halètent et écarquillent les carreaux en remuant la queue devant le beau nonos qu'on leur jette, qu'est même pas un vrai nonos » (rire) !

    Bon, tout cela dit, osé dit... Je « me paie un peu de philosophie » en disant « une vie humaine avant tout c'est une vie, avant d'être une belle ou moins belle histoire »...

    Après tout, si le meilleur de soi-même n'arrive ni à « changer le monde » autour de soi, ni la vie de ses proches ni sa propre vie »... C'est que ce meilleur n'est peut-être pas si meilleur que ça ! Qu'il sent pas toujours la rose, des fois un peu la crevette qui schmucte le sexe sale ou la mayonnaise éventée... (rire)...

    Si j'm'écoute, le « meilleur de moi-même » devient une supercherie... Et « l'au delà de la supercherie » fait de « philosophie-de pensée-de réflexion-de sagesse-de tout ce qu'on voudra et avec la compassion-la mansuétude en prime », tout ça c'est, de l'autre côté de la ligne d'un horizon noyé de brume, un « No-man's Land avant Utopia » … (rire)...

     

     

  • Gestion des affaires, gestes, actions du quotidien

    Je pense à toutes ces personnes qui vivent seules dans leur maison ou leur appartement, neuf millions dans notre pays, la France, veuves, veufs, divorcé(e)s, célibataires, et qui n'ont pas forcément près de chez eux un voisin, une voisine, un ami, un parent, disposant des clefs de la maison, de l'appartement, venant régulièrement rendre visite et de petits services quotidiens ; dont les enfants et petits enfants vivent à des centaines de kilomètres... Des personnes qui d'ordinaire en bonne santé, brusquement, d'un jour à l'autre, sont atteintes du coronavirus et qu'au bout de trois jours, en détresse respiratoire, il faut évacuer dans l'urgence et conduire en réanimation à l'hôpital...

    Le frigo archi plein avec une douzaine de yaourts, du beurre, du jambon, des restes de la veille ; le faitout à moitié rempli de soupe qui reste sur le plan de travail de la cuisine, la litière du minou qui n'a pas été changée, le toutou qu'il faut sortir, les plantes qu'il faut arroser, et tant d'autres petites choses, tout cela forcément en déshérence, en abandon, les denrées alimentaires qui vont s'altérer et pourrir...

    Des « scénarios » malheureusement très fréquents, tout ça on ne le montre pas à la télé dans les JT, on n'en parle pas, mais c'est une réalité...

    Guéries mais forcément très affaiblies après 2 semaines en réanimation, le retour à la maison avec tout ce qu'il y a à faire, à débarrasser de perdu, de sali... Quelle galère !

    Quant à ces pauvres gens qui ne reviendront pas, ça en fera des maisons et des appartements à vider, pour les proches qui devront assumer !

    J'imagine les vide-grenier qui déjà sont des amoncellements à perte de vue de toutes sortes d'objets, dans toutes les villes de France, une fois sinon deux fois l'an, des choses que l'on vend un, deux euro ou pas du tout tellement il y en a, et que le soir à 5h il faut remballer en grande partie... En 2021, les vide-grenier vont être encore plus « super géant » et à perte de vue !

     

  • Une "ligne éditoriale" de sa vie

    Ce qui, tout au long de ma vie, dans cette traversée de l'existence qui aura été la mienne de 1948 à 20.. , m'aura sans doute le plus impressionné, c'est cette constance dans la fidélité à ce que j'appelle « une ligne éditoriale de sa vie » faite de comportement, d'ordre d'idée et de pensée, dans une croyance, une foi, une culture de la relation humaine, une « vision politique » même, une « ligne éditoriale de sa vie » donc, dans l'amitié, dans la fidélité à ce que l'on croit, à ce qui nous a été transmis et nous a impacté durablement... Tout cela demeurant indissociable de ce que l'on appelle une « ouverture d'esprit », d'une curiosité et d'un intéressement à ce qui nous entoure, le monde, les choses, les gens ; et faite de questionnement, de responsabilité, et parfois de remise en cause, de reconnaissance de ses erreurs...

    Autrement dit la constance dans la fidélité sans le fanatisme et avec toujours portant devant soi un regard d'observateur et de témoin, de « tireur de fil de la bobine le plus loin possible s'attachant à ne pas rompre le fil », dans une dimension différente de celle d'une cour de tribunal avec des juges et des avocats de chaque partie...

    J'ai eu la chance dans mon enfance et dans mon adolescence, et plus tard dans ma vie, de rencontrer des gens « du commun », droits, intègres, dotés d'un « sens inné des choses » de la vie, de la nature, fidèles à la « ligne éditoriale » de leur vie... Des êtres aujourd'hui disparus depuis déjà de nombreuses années, d'autres encore vivants... Ce sont, ces gens là, les héros de ma « story »...

    Cette « ligne éditoriale de sa vie » que je définis ainsi, je ne crois pas qu'elle soit toujours en lien avec l'éducation que l'on a reçue, au sein de sa famille, de l'école, de l'environnement social dans lequel on a vécu... Bien sûr, oui, elle l'est liée, mais en partie seulement, et dans certains cas, pour quelques uns d'entre nous, le lien est peu existant... D'où la question que je me pose : « a-t-on plus de mérite quand le lien est ou a été peu existant ? » … Je ne sais pas... La question me semble « grave »...

    Les héros d'aujourd'hui, de ce temps que nous vivons en ce printemps de l'année 2020, ce sont ces soignants, ces médecins, dans les hôpitaux... Et d'une manière générale tous ces gens « du commun » qui, selon leurs capacités, selon la relation qu'ils ont avec les autres, risquent leur vie pour sauver des vies... Des vies qui sont avant tout des vies avant d'être de « belles ou de moins belles histoires »...

     

     

    https://www.youtube.com/watch?v=B0dAuvCRzV0 L'amitié, de Françoise Hardy

     

    À la fin du film « Les invasions barbares », réalisé en 2003 par Denys Arcand, l'on entend cette chanson, l'Amitié, de Françoise Hardy...

     

     

  • Un "coup de gueule" (ça arrive parfois!)...

    Sur le tarmac d'un aéroport chinois, des masques commandés par la France ont été rachetés par des américains...

    Cela « ne va pas leur porter bonheur » aux américains ! À part les vieux de plus de 90 ans américains, qui étaient âgés de 20/25 ans au moment du débarquement de Normandie du 6 juin 1944, on leur doit RIEN, rien de rien, aux générations d'américains d'aujourd'hui, de 20 à 70 ans !

    Soit dit en passant, ces infirmières le soir rentrant chez elles, agressées, certaines priées de quitter leur logement par leur propriétaire... Et encore ces gens dénoncés à la gendarmerie par un voisin, pour des sorties jugées trop fréquentes et trop longues... ça me fait dire «  ce virus il va en occire dans le lot, tout de même, quelques salauds » !

    Mais hélas, pour quelques salauds nettoyés de la surface du globe, tant et tant de milliers de pauvres bougres emportés par le virus, « ça fait cher payé » !

     

    Ce n'était là, de ma part, qu'un de ces coups de gueule qu'il m'arrive d'avoir et que, dans une foulée d'expression spontanée, je ne puis retenir...

    La colère m'est naturelle mais presque toujours après coup, suivie de réflexion, d'interrogation... Sans pour autant que je regrette la manière dont elle s'est exprimée, l'assumant entièrement.

     

  • Fiabilité des informations diffusées ...

    Que penser des informations qui nous parviennent des USA, de Chine, de pays africains, de pays d'Europe centrale (Tchéquie, Slovénie, Pologne, Hongrie, Roumanie) ou encore d'autres pays dans le monde (Brésil, Russie) au sujet de la pandémie du coronavirus ; du fait que les déplacements rapides « sur le terrain » pour les journalistes, les reporters, correspondants de guerre et d'événements, doivent être forcément difficiles, ou très limités voire quasi impossible, les aéroports n'ayant plus d'activité, les avions ne partant plus vers telle ou telle destination, et de surcroît les entrées dans tous les pays du monde, avec visa notamment, interdites ou sous autorisation spéciale (par exemple pour des médecins, des scientifiques, des soignants, des agents chargés de sécurité et de contrôle, ou des personnages de gouvernement, d'état, de diplomates, de certains fonctionnaires ou ministres chargés de mission) ? …

    La communication, on le voit bien, s'articule par visioconférence, par les nouvelles technologies de la communication et de l'information... Mais encore faut-il pour cela, que des gens sur place, dans tel ou tel pays, par exemple des correspondants de presse, d'audiovisuel, puissent témoigner de ce qu'ils observent là où ils se trouvent (je m'interroge sur la présence -depuis quand et dans quelles conditions- de correspondants sur place, en Chine, en Russie, au Brésil, aux USA par exemple)...

    Ces correspondants sur place ne peuvent à mon sens, n'être que des journalistes ou des reporters du pays émetteur dont leur direction éditoriale est en relation avec le pays récepteur... Et reste à savoir, alors, quelles sont les conditions de relation entre tel et tel pays ?

    L'on a vu mercredi 1er avril sur France 5 « C à vous », ce reportage, par exemple, sur un porte avion américain de 1300 marins dont 140 infectés par le coronavirus, au large des côtes de Californie, une affaire considérée comme très grave du fait de la présence sur ce navire, d'armement nucléaire...

    J'ai l'impression que, lorsqu'on annonce tant de personnes contaminées, tant de morts dans tel ou tel pays -la France compris, d'ailleurs- « on est loin du compte, loin de la réalité », et que les « discours » produits quotidiennement par les autorités gouvernementales et autres (scientifiques et épidémiologistes compris -du moins ceux qui travaillent pour de grands laboratoires et(ou) qui sont affiliés aux autorités gouvernementales)... Que les « discours » donc, sont en décalage par rapport à la réalité, une réalité qui n'apparaît qu'éparse, que fragmentaire, que dépendante d'une observation en tel lieu, tel hôpital, telle maison de retraite, tel quartier urbain, tout cela dans un environnement particulier...

    Il est en conséquence très difficile de se faire une idée objective, précise, analytique, scientifique, et encore moins statistique, chiffrée, en différentes études, graphiques, comparaisons, etc. … Non seulement de l'évolution de cette pandémie et de ses effets dans le monde, la société, l'économie ; mais aussi et surtout de ce qui concerne l'après événement, et qui va être le monde des années à venir...

    Déjà, une interrogation au sujet de la manière dont va se dérouler progressivement et selon quelles règles, la sortie du confinement d'un pays à l'autre... Notamment avec quelle reprise de circulation des personnes et des biens, d'un pays à l'autre, d'un continent à l'autre ; l'éventualité probable hélas, de nouvelles pandémies (covid-19 ou autre virus), la situation de précarité forcément aggravée de beaucoup de populations (avec un impact sur la santé de centaines de millions de gens)... Dont en particulier les populations migrantes pour cause de guerre et de conflits, et pour cause de misère ou encore cause climatique...

    Le « tableau » n'est pas « très optimiste » loin s'en faut...