Articles de yugcib
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Imaginaire en rapport avec des objets, des images, des scènes ou des lieux : ski de fond
- Par guy sembic
- Le 07/03/2020
- Dans Imaginaire en rapport avec objets et lieux
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… Ce sont trois amis, Paul, Jacques et Jean, passionnés de ski de fond grandes randonnées en montagne enneigée ; un jour ils partent ensemble pour une virée de plus de dix kilomètres, un parcours accidenté mais avec par endroits, de magnifiques points de vue, des paysages de rêve.
A un certain moment, arrêt pipi pour Jacques, arrêt un coup à boire pour Jean, et quant à Paul, il sort un carnet de sa poche pour noter quelque chose, sans doute une pensée qui lui vient à l'esprit ou une idée de livre à écrire...
Il faut dire que Paul, outre sa passion pour le ski de fond, la marche et le vélo entre autres « dadas », il écrit des récits, des romans...
Jacques et Jean s'apprêtent à repartir, ils voient Paul toujours immobile, un peu courbé, les jambes serrées, qui écrit dans son carnet...
Et Jacques, alors, s'impatientant : « Eh, Paul, tu écris un roman en skis ? »
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Deux visions du monde
- Par guy sembic
- Le 06/03/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Il y a deux visions du monde, de la société, de la politique, de la relation à l'autre, qui sont différentes, s'opposent et ne sont pas compatibles, et qui, lorsqu'elles se confrontent, ne génèrent l'une ou l'autre que des débats ou des polémiques sans issue.
La première c'est celle qui rassemble autour d'elle des personnes de tous milieux ou environnements sociaux, attachées, conditionnées aux privilèges (relatifs il faut dire pour beaucoup) et à tout ce dont ils jouissent dans leur vie quotidienne ( sécurité, confort, possession de quelques biens, équipements d'usage courant, un travail, des revenus )... Mais qui craignent qu'un jour ou l'autre en fonction de l'évolution du monde, de l'actualité du monde, des crises que traverse la société, de la violence ambiante ; leur vie quotidienne et leurs privilèges relatifs soient remis en cause, disparaissent... Et de ce fait, ont un rapport à l'autre qui se fonde sur la peur, le rejet de cet autre jugé indésirable, envahissant, inquiétant, trop différent de culture, de mode de vie, de religion... Cet autre, cet étranger, ce venu d'ailleurs qui est considéré responsable de ce qui contribue à nous priver de ce dont on jouit entre autre la sécurité, le confort...
On le voit bien avec cette actualité dramatique de milliers, de dizaines de milliers de migrants aux frontières de la Grèce et de la Turquie, depuis les derniers événements de la guerre de Syrie.
Du côté de la Grèce, et donc de l'Europe, des pays de l'Union Européenne ; là où s'exerce à son paroxysme et dans des conditions effroyables la pression de milliers de ces migrants, des habitants de ces endroits exposés où arrivent en masse autant de gens, seraient même prêts à prendre les armes pour repousser tous ces gens !
La deuxième c'est celle, aussi, qui tout comme la première, rassemble autour d'elle des personnes de tous milieux sociaux ; et qui bien sûr elles aussi toutes ces personnes, sont attachées à ce dont elles jouissent, à leurs privilèges relatifs... Mais qui, tout en craignant l'évolution du monde dans la violence et l'insécurité, ont un rapport à l'autre qui se fonde sur l'accueil, la solidarité, la reconnaissance de ce qui est différent dans les modes de vie, dans la religion, dans la culture... Et qui acceptent, aussi difficile que cela soit, toutes les conséquences inhérentes à la nature humaine, au comportement humain (autrement dit quand on pense à tous ces gens venus des zones de guerre et de combats en Syrie, au Moyen Orient, en Afghanistan, on pense aussi à des gens dangereux pouvant commettre des attentats, entre autres des djihadistes, des islamistes fanatiques)...
… Ainsi le risque a-t-il lui aussi, comme les deux visions du monde qui s'opposent, deux réalités, deux aspects :
-Le risque de devoir par la force des choses, de l'actualité et des événements, être privé de ce dont on jouit encore, de voir disparaître les privilèges relatifs qui sont encore les nôtres dans une société en déliquescence (risque jugé inacceptable et que l'on ne veut pas prendre -pour les tenants de la première vision),
-Le risque de devoir subir la violence et le terrorisme des fanatiques disséminés dans les flux migratoires et que l'on ne peut empêcher de laisser passer à moins de refouler tout le monde. (risque que personne ne veut prendre, de la première ou de la deuxième vision)... Ainsi les deux réalités, les deux aspects du risque, se juxtaposent...
Et les deux visions du monde en sont autant l'une que l'autre, troublées...
… De ces deux visions troublées, c'est la deuxième la mienne...
Je me fais donc à l'idée qu'un jour où l'autre, tout va forcément devenir plus difficile, plus précaire, plus incertain, plus dangereux... Avec peut-être dans mon jardin, autour de ma maison, deux ou trois tentes dressées abritant des gens, de la nourriture à partager, une relation peu aisée à établir...
… Cependant je ne puis m'empêcher de penser que ce qui participe -même d'un tout petit éclat- à la beauté du monde ; est davantage susceptible d'être sauvegardé dans la deuxième vision que dans la première...
… Cela dit, quand on pense à ces 50% de richesses et d'argent détenus par seulement 10% de gens multimilliardaires sur cette planète, il y aurait déjà, avec une bonne partie de tout cet argent, améliorer le quotidien de vie, non seulement des 4 millions de réfugiés vivant dans des camps et migrants pour bon nombre d'entre eux, mais de centaines de millions d'autres gens vivant dans la misère, la pauvreté...
A dire vrai, peu y pensent, et encore moins peu sont ceux et celles qui mènent des actions et des combats pour récupérer une bonne partie de ce qui est détenu par les 10% les plus agressivement, ostentatoirement et insolemment riches ! (et qui font les guerres où meurent et souffrent les gens) par intérêt économique et stratégiques combinés et en collusion avec les grandes mafias)...
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Une affaire à suivre : une question...
- Par guy sembic
- Le 03/03/2020
- Dans Articles
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… Dans des villes, dans ces quartiers d'habitations que l'on qualifie de « sensibles », et dans la mesure où les municipalités, les pouvoirs publics, par le biais d'associations, d'initiatives citoyennes, essayent d'implanter des structures socioculturelles (terrains de sport, salles accueillant des jeunes pour des activités artistiques et culturelles)... Cela dans le but de « déguettoïser » ces quartiers de populations défavorisées économiquement et socialement...
Ce qui, il faut le dire, « ne marche pas toujours selon ce qui est souhaité » si de nombreux jeunes et adolescents livrés à eux-mêmes, en échec scolaire, dont les parents sont en situation d'emploi précaire, de chômage, de relation difficile en famille recomposée, tout cela dans un climat de violence, de comportements irresponsables, d'exclusion, de rejet, de racisme ; fréquentent peu ces salles d'activités culturelles ou ces terrains de sport ; vivent dans ces quartiers en général de grandes barres d'HLM, en bandes ou en gangs se livrant au trafic de drogue, à des marchés clandestins de toutes sortes, dans une « économie parallèle »...
Lorsque le coronavirus (Covid-19 pour le nommer) fera -si ce n'est pas déjà fait- son apparition dans ces quartiers où la police, les pompiers, les médecins évitent de se rendre tant règne violence et insécurité, où les poubelles sont renversées ou débordent, où l'hygiène fait défaut... Cela risque de devenir assez catastrophique et inquiétant...
Il serait « significatif » de prendre la mesure réelle, d'avoir une idée précise, de la structure sociale dans les villes considérées comme des foyers de propagation... Des villes telles que Creil, Noyon, Nogent sur Oise, Beauvais, ayant des quartiers de barres d'immeubles...
Nous sommes bien là, avec l'existence, la réalité de tous ces quartiers dits « sensibles » et de leurs populations défavorisées exclues de l'emploi et dont la consommation se limite à des équipements de téléphonie mobile, télés, jeux vidéo, scooters, divers gadgets... Dans un grand inconnu...
Il est possible que dans ces populations forcément fragilisées et donc plus vulnérables, le taux de mortalité de ce virus Covid-19, devienne plus élevé que 2% … Sans compter un « champ d'extension » très important aussi...
… 194 cas signalés au soir du 2 mars 2020... Ce qui laisse à penser que ces cas ont pu jusqu'à présent être déclarés comme tels... Mais qu'en sera-t-il lorsqu'il deviendra manifestement impossible de déclarer atteints de ce virus, des milliers de gens un peu partout en France ?
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Tension entre Russie et Turquie
- Par guy sembic
- Le 02/03/2020
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… D'un côté la Turquie d'Erdogan qui soutient les rebelles dans le nord ouest de la Syrie, d'un autre côté la Russie de Poutine qui soutient Bachar el Hassad...
Mais la rébellion syrienne est majoritairement djihadiste. Ce qui veut dire que la rébellion non djihadiste n'est pas différenciée de la rébellion djihadiste par la Turquie d'Erdogan.
D'autre part, les pays de l'Otan (dont les pays de l'union européenne) sont comme « gênés aux entournures » vis à vis de leur allié Turc qui s'était -un temps- rapproché de la Russie de Poutine...
Et la Russie de Poutine qui, depuis fin février 2020, voit d'un « mauvais oeil » le soutien de la Turquie aux rebelles dans le nord ouest de la Syrie...
Pour les pays de l'UE, le fait qu'Erdogan ne fasse pas apparemment, de différence entre l'opposition djihadiste et l'opposition non djihadiste, il est tout aussi gênant d'intervenir militairement (soit dit en passant, les forces armées de l'UE sont en majorité celles de la France, puis celles de l'Italie et de l'Angleterre, et un peu de l'Allemagne)...
Ce qui rend la situation à vrai dire, encore plus complexe, c'est qu'une « porosité » semble exister entre l'opposition djihadiste et l'opposition non djihadiste, cette dernière de surcroît, étant divisée, les uns et les autres, djihadistes et non djihadistes ayant en commun de combattre l'armée de Bachar...
Autrement dit qui est le « plus grand méchant loup » : Bachar ou les djihadistes purs et durs ?
Poutine alors, serait-il le plus réaliste et le plus logique en soutenant Bachar, donc en faisant des djihadistes le « plus grand méchant loup des deux » ? Je crois que la question n'a rien à voir avec quelque « morale » que ce soit, que cette question se pose en terme d'intérêt économique et stratégique...
Le drame dans cette histoire, bien sûr c'est le nombre de morts, effrayant, le nombre de populations déplacées, réfugiées (dont 4 millions en Turquie), les civils, femmes, enfants, pris sous les bombardements, les deux tiers de la Syrie un champ de ruines, etc.
Et au delà même de ce drame épouvantable, de cette guerre qui n'en finit pas, qui a commencé en février 2011 ; ce sont les intérêts stratégiques, économiques, entre grandes puissances (politiques et économiques) qui sont le « fond dominant du tableau » !
Déjà, bonjour le gigantesque marché de la reconstruction -des villes entières de fond en comble, les infrastructures, ponts, routes, écoles, hôpitaux, usines... Vinci, Eiffage, Bouygues, etc... qui vont se jeter sur ce marché !
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Masques coronavirus
- Par guy sembic
- Le 02/03/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Masques coronavirus : difficile pour la clope, difficile pour la bise, difficile à table pour bouffer, difficile pour faire de son visage un moyen de communication, difficile pour la relation humaine...
Tu ressembles à quoi, là, avec ce truc sur toute la moitié inférieure du visage ? J'appelle ça -faites passer- (rire)... Le « Burqana » !
Bon, trois jours, quinze jours... Passe encore ! Mais six mois, un an, et... peut-être quasi à perpète... Invivable !
Autant alors, risquer de tomber malade, risquer d'être parmi les 2% de victimes « définitives »... Dans 98% des cas, ce sera un « mauvais moment à passer » (on en a vu d'autres!)...
… Alors en plus, avec des lunettes de soleil ultra opaques et grosses comme des soucoupes volantes, une casquette ou bonnet de rappeur ou chapeau tarabiscoté sur le crâne... N'en parlons pas ! Putain, quel look ! (rire) !
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49-3 réforme des retraites
- Par guy sembic
- Le 02/03/2020
- Dans Articles
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… S'il n'y avait pas eu dans notre pays, en France, autant de personnes il faut le dire « de toutes conditions sociales » indifférentes et résignées, ou encore tacitement consentantes et subordonnées à tout ce qui se dit au sujet de l'avenir des retraites dans une même pensée consensuelle (les mêmes scies mille fois entendues en somme)... Il n'y aurait pas eu de 49-3 pour couper court !
La vérité, c'est terrible à dire mais il faut le dire, c'est que toute une génération de 30/40 ans du genre qui gagne 2500 euro par mois ou plus, très accro/très immergée dans la société de consommation de masse, dans le loisir de masse séries télé croisières séjour neige en hiver et mer en été, demeurant dans des maisons bien arrangées belles façades, voitures 15/20 mille euros financées en « leasing »... Se fout complètement de savoir ce que sera leur retraite, déjà du fait que pour eux, avoir un jour 60 ou 65 ans c'est un horizon très lointain, et que, en définitive pensent-ils, « s'il faut commencer à s'y préparer, à cette retraite, eh bien qu'ils disent : on prendra une assurance capitalisation tant par mois qui complètera ce que par répartition on pourra avoir ! »...
Et malheureusement, ces 30/40 ans là, ne sont pas les seuls parmi les tacitement consentants « bon gré mal gré », il y a aussi des gens qui sont très concernés du fait de leur situation actuelle précaire et incertaine, mais qui sont fatalistes, résignés...
… Mais il faut dire aussi que des millions de gens, de toutes conditions sociales également, et dans ces millions de gens, beaucoup n'ayant pas été présents dans les manifestations, d'une manière ou d'une autre, ont réagi, fait entendre leur voix, notamment sur les réseaux sociaux...
Dans les manifestations auxquelles j'ai participé depuis le 5 décembre 2019, j'ai observé que la plupart des personnes présentes étaient des personnes de plus de 50 ans, ou bien des jeunes de moins de 25 ans... Et donc relativement peu -ou moins- de la génération 30/40...
… Bon, cela dit, parmi ces 30/40, il y en a tout de même quelques uns qui se sentent concernés, s'interrogent, se font du souci...
… L'indifférence et la résignation sont les couleurs dominantes dans le fond général du tableau... Mais ce n'est point là le pire...
Le pire serait que l'on ne parvienne pas à soulever la croûte que forment l'indifférence et la résignation, que l'on ne retrouve pas les couleurs originelles qui se mélangeaient, se nuançaient, s'étendaient sans qu'il n'y ait de fond dominant...
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Une affaire à suivre ...
- Par guy sembic
- Le 01/03/2020
- Dans Articles
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… Ce qui est loin de m'effrayer -et qui, à vrai dire me fait suivre cette affaire de « virus chinois » avec le même « intérêt » que celui que je porte à ce qui « martyrise » quelque peu cette « société consumériste » axée sur un développement économique et technologique indéfini du toujours plus et mieux ne profitant en réalité qu'à deux milliards de gens sur cette planète... C'est bien de voir -selon ce qui est annoncé dans les bulletins d'information- que l'économie mondiale avec les bourses qui capotent, le tourisme de masse qui bat de l'aile, en particulier ce tourisme asiatique pourvoyeur de devises et de clientèles de boutiques de luxe et de séjours hôteliers sports d'hiver etc. … « En prend un coup dans la gamelle » !
Si, comme se sont risqués à le pronostiquer, certains spécialistes des maladies virales, épidémiologistes, d'ici deux ans, entre 40 et 70% de la population humaine pourrait être affectée par ce coronavirus... « Cela promet » !...
Quant aux taux de mortalité, évalué à environ 2%, il n'est réel ce taux, qu'en ce qui concerne des gens qui ont un niveau de vie (hygiène, sécurité, confort, biens de consommation, équipements) très différent de celui de populations défavorisées telles par exemple, que ces millions de personnes ayant fui les zones de guerre en Syrie, qui vivent dans des camps de réfugiés et dont des milliers migrent vers l'Europe via la Turquie, la Méditerranée... Sans compter les autres flux migratoires, depuis l'Afrique, l'Afghanistan et ailleurs...
Qui peut prévoir ce que sera le taux de mortalité lorsque l'épidémie se sera étendue déjà à 20% de la population humaine et que se seront disséminées en Europe notamment, des populations fragilisées s' ajoutant à celles déjà fragilisées ?
Les « discours » que l'on ne cesse d'entendre dans les infos de toutes les télés, repris en boucle par les médias, sont bien ceux de cette « pensée soft-consensuelle » émanant de cet « ordre du monde » censé apporter les réponses adéquates aux problèmes qui se posent, aux crises qui surviennent...
La réalité, entre autres... C'est celle de tous ces hôpitaux en France, aux budgets revus à la baisse, aux services d'urgence saturés, et celle de ces temps d'attente très longs pour obtenir des rendez-vous médicaux auprès de médecins spécialisés (t'as un cancer en gestation, ton cancer il a le temps d'évoluer en cancer vache en 3 mois!) … Alors, imaginez : 50 personnes suspectées de coronavirus avec une fièvre de cheval arrivant en même temps aux urgences ! Et cela durant plusieurs jours !...
… L' « idéal » serait que cette « société consumériste » s'effondre SANS la propagation du coronavirus...
Un certain nombre de morts, ne l'oublions pas, de pauvres gens...
Disons que je verrais bien un effondrement par des causes qui ne fassent autant que possible, pas trop de mal aux gens dans leur chair, dans leur peau.
La souffrance des gens ne me réjouit jamais, en revanche la souffrance, l'effondrement d'un système, sans doute...
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Les mémoires de la comtesse de Boigne
- Par guy sembic
- Le 01/03/2020
- Dans Livres et littérature
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… Née D'Osmond, récit d'une tante. Tome I, du règne de Louis XVI à 1820, édition présentée et annotée par Jean Claude Berchet, collection Mercure de France.
Voici ma fiche de lecture de ce livre dont j'ai arrêté la lecture au bout d'une cinquantaine de pages :
En livre de poche, cet ouvrage comporte 730 pages... Couvrant près de 70 ans, les mémoires de la comtesse de Boigne, depuis les dernières années de l'ancien régime jusqu'à la révolution de 1848, nous avons là un premier tome de 730 pages : du règne de Louis XVI à 1820...
Il y a donc un deuxième tome pour la période 1820 à 1848, qui sans doute comporte autant de pages...
Déjà, il faut parvenir à aller jusqu'au bout d'une longue introduction d'une vingtaine de pages...
En règle générale, je ne suis que fort peu « partant » pour lire de ces préambules, préfaces, introductions, que je passe, afin d'entrer tout de suite dans le vif du récit, du roman ; et cela ne peut être qu' après avoir achevé la lecture du livre, que je me décide à prendre connaissance de l'introduction...
Au début de la première partie, chapitre I, Versailles, nous devons « ingurgiter » tous les tenants et aboutissants d'une généalogie très compliquée, autant du côté maternel que paternel avec les grands et célèbres aïeux, leur place et le rôle qu'ils ont joué dans la société aristocratique et bourgeoise de l'époque... Tous ces personnages au noms composés à particules, difficiles à retenir -autant dire que ça te passe au travers de la tête d'une oreille à l'autre...
Il va sans dire que pour un lecteur (en l'occurrence le lecteur que je suis), immergé dans son temps dont il est le témoin, pris par la vie qui est la sienne au quotidien, avec ses activités, ce qui le sensibilise, ce qui le motive... Les tenants et aboutissants d'une généalogie très compliquée de personnages dont les noms de surcroît ne sont en aucune façon mémorisables ne sont que de peu d'intérêt voire d'aucun intérêt...
Je ne retiens de ce livre, de ces quelque 50 pages que j'ai lues, ainsi que d'autres pages entrevues (« survolées » on va dire)... Que la qualité de l'écriture, bien dans le « beau style » de ces auteurs notamment féminins de ce XVIII ème siècle des Lumières...
En règle générale dans mes lectures, je privilégie des textes, des récits, où n'interviennent et ne sont mis en scène qu'un nombre restreint de personnages, et cela en l'absence de toute intrigue compliquée du genre « thriller » policier, psychologique, aventurier, etc. (En revanche je recherche là où il y a du sens, de la réflexion, du réalisme « pur et dur » -mais néanmoins empreint de ce qui participe à la beauté du monde et impacte-, tout cela au delà de la seule dimension émotionnelle)...
… À priori, du fait que je m'intéresse à l'Histoire, au récit historique, et cela de toutes les époques ; j'ai pensé en ayant vu ce livre en ma possession et se trouvant parmi d'autres livres sur une étagère, ce livre que j'avais dû sans doute trouver dans un vide grenier, et dont je n'avais point encore commencé la lecture, j'ai donc pensé qu'il pouvait m'intéresser et j'ai pris connaissance du résumé en 4 ème de couverture, puis je me suis lancé...
Entre autres récits ou romans historiques relatifs à la période révolutionnaire 1789-1799, j'avais notamment lu, de Christian Gilles « Madame Tallien » et de Anne Couvreuse « Les mémoires de madame Roland », et Condorcet en livre de poche...
Mais pour ces mémoires de la comtesse de Boigne j'ai déclaré forfait au bout de 50 pages... Je n'arrivais pas à « entrer vraiment dans le texte »...
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Le Fléau, de Stephen King
- Par guy sembic
- Le 01/03/2020
- Dans Livres et littérature
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… Dans « Le Fléau », de Stephen King, entre 97 et 98% de la population aux USA et partout dans le monde, meurent de cette sorte de grippe très virulente qui ravage la planète et ne laisse donc survivre que 2 à 3% de gens de toutes générations...
Il est évident qu'avec un nombre aussi réduit de survivants, à peine 20 à 30 personnes sur mille en des lieux où vivaient des centaines de milliers de personnes, dans des très grandes villes, plus rien ne peut fonctionner du fait que la plupart des activités humaines (industrie, commerce, emplois qualifiés, informatique, numérique, robotique, médecine, chirurgie, écoles, artisanat, métiers de maintenance entretien, tout ce qui nécessite du savoir faire) dépendent précisément et globalement de spécialistes, de chercheurs, d'ingénieurs, qui devenus très rares, font cruellement défaut... De telle sorte que les survivants eux-mêmes n'ont que très peu de chances de se maintenir longtemps en vie...
C'est alors, dans le roman de Stephen King, qu'entrent en scène des sorciers, des illuminés, des imposteurs de tous bords, des empiriques, de redoutables prédateurs humains, toutes sortes de gens mal intentionnés dont les pouvoirs sont exorbitants...
L'on pourrait imaginer une évolution de ce « virus chinois » (actualité février 2020) qui peu à peu, muterait et deviendrait aussi ravageur que celui du Fléau de Stephen King...
En attendant, avec à peine 2% de mortalité à l'heure actuelle, toutes les places boursières affichent de fortes baisses...
Que la Bourse capote et que la Bouse soit ! (rire)... (La bouse empuantissant les Marchés dévergondés et mettant des nuées de mouches en dividendes)...
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Le bleu d'un rêve auquel on ne croit plus
- Par guy sembic
- Le 29/02/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… La difficulté la plus présente dans le quotidien de vie actuel, n'est peut-être pas d'extraire de l'immaculé, de ce tableau raté qui est celui du monde ambiant autour de nous ; ni de témoigner de l'existence de l'immaculé...
La difficulté c'est de soulever cette surface de silence, d'indifférence et d'immobilité consentie, qui, tel une mer gelée sous un ciel encrassé, constitue le support, le fond du tableau, et infirme le témoignage, ou donne au témoignage, le bleu d'un rêve auquel on ne croit plus...
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La philosophie par le verbe, la philosophie de la vie
- Par guy sembic
- Le 28/02/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Entre la philosophie exprimée et enseignée par le verbe, par des idées, par des concepts, aussi explicites et accessibles qu'ils soient au plus grand nombre des gens que nous sommes, du « commun des mortels » ; et la philosophie de la vie, des réalités tangibles, de ce qui est vécu et de ce qui procède de l'ordre naturel, de l'ordre universel, de la connaissance de tout ce qui nous entoure, de ce qui nous met en relation avec les êtres et les choses... Je préfère la philosophie de la vie...
La philosophie telle qu'elle est enseignée dans les classes de terminale des lycées, dans les universités et dans les différentes écoles de pensée, la philosophie des philosophes qui écrivent des livres dont les textes sont ardus voire abscons pour certains d'entre eux, et, plus généralement la « philosophie » de l'opinion publique, de la rue, des cafés, des réseaux sociaux, des réunions de famille ou d'amis... N'est que verbiage, polémique, du vent en somme...
Certes, la formulation a son importance, mais le plus difficile est de trouver celle de ces formulations qui impacte tout autrement que celle qui est exprimée par ce dont on se pare pour rendre visible et faire applaudir ce que l'on « professe »...
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Le jour où il y aura un problème avec l'eau dans les grandes villes
- Par guy sembic
- Le 27/02/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… À Paris et dans les grandes villes, où les gens en majorité circulent à pied, en métro, tram et bus, ou en vélo sur des voies cyclables (ou encore en trottinette) ; l'on voit rarement des personnes se coltinant des packs d'eau minérale...
Et c'est vrai que dans les commerces de proximité genre « Carrefour City », dans les épiceries de quartier, en centre ville, il n'y a trop guère de rayons chargés de packs d'eaux minérales... Vous vous voyez, à Paris, prendre le métro avec 2 correspondances, chargé d'un pack de 6 bouteilles de contrex ? Ou à Bordeaux, un bon kilomètre à pied le cabas à provisions d'un côté et le pack d'évian de l'autre ?
Bien sûr, ces politiques d'aménagement de centres villes avec des commerces de proximité notamment alimentaires, c'est une « bonne idée » pour « redynamiser » des zones urbaines dans lesquelles les commerces périclitent -quoique les loyers ainsi que les prix au mètre carré des appartements soient assez élevés et donc essentiellement accessibles à « ceux qui ont les moyens de payer »... Mais ces courses que l'on fait au quotidien autour de l'endroit où l'on demeure, ne peuvent -et pour cause!- être d'un grand volume et d'un grand poids, lorsqu'il faut parcourir une certaine distance, ou prendre le métro, le tram, le bus...
Cela m'amène à penser que le jour où il y aura un problème avec l'eau en ville, à Paris notamment... À tel point que même pour faire sa toilette, se laver les dents, faire la vaisselle, nettoyer des légumes, on ne pourra plus utiliser l'eau du robinet... Je ne vous dis pas les mètres cubes d'eau minérale qu'il faudra acheminer par dizaines de packs dans les habitations, avec les escaliers à monter (il n'y a d'ascenseur qu'au delà de 4 étages)... Et le prix du litre qui bien évidemment augmentera en fonction de la demande !
Quel calvaire, alors, ce sera pour les personnes âgées, les malades, les handicapés, les familles avec plusieurs enfants ! L'on verra revenir comme au 19 ème siècle les porteurs d'eau dotés 21ème siècle, de structures porteuses ingénieuses...
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Les gros céréaliers
- Par guy sembic
- Le 27/02/2020
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… Les gros céréaliers des régions Beauce et Ile de France sont-ils présents au Salon de l'Agriculture ?
Par « gros céréaliers » j'entends, je précise, les très gros, ceux dont la taille de l'exploitation n'a rien à voir avec celle des 2 ou 3 entrepreneurs de culture ou d'élevage que nous connaissons dans les bourgs ruraux où nous vivons... En effet, lorsque l'on traverse la Beauce l'on voit à perte de vue, d'un horizon à l'autre, des terres à blé ou autres cultures céréalières (mais principalement du blé), d'énormes engins de culture menés, non pas par les gros propriétaires céréaliers eux-mêmes mais par des salariés agricoles...
Ces gens là, ces très gros céréaliers, ont un quotidien de vie à mille lieues de celui des paysans chefs d'exploitations que nous connaissons dans nos bourgs en milieu rural... Ils ne mettent en aucune façon comme on dit « la main à la pâte », ce sont de grands propriétaires de domaines mais surtout des détenteurs de capitaux voire des entrepreneurs financiers au même titre que les propriétaires terriens qui jadis employaient des métayers pour l'exploitation, le travail, et encaisser les revenus...
Ces gens là se foutent complètement de la nature et de l'écologie, leurs grands copains sont Monsanto et Bayer ; certains pour se donner une activité et pour profiter encore plus, se sont lancés dans la brocante antiquités de luxe, on les voit en gros manteaux de fourrure et chapeaux noirs à larges bords dans les passages sous verrière de Paris et au marché de Saint Ouen, plus plantureux encore que des députés « riches et gras », d'une faconde de bonimenteur et de connaisseur à vous couper le souffle, d'une arrogance manifeste, bien carrés dans leurs certitudes...
Ces gens là, oui, dont la vie quotidienne est à mille lieues de celle de nos paysans chefs d'exploitation de quelque 100 ou 120 têtes de bétail, que l'on ne voit jamais menant des tracteurs en plein champ, emploient des salariés agricoles dont la plupart sont payés au SMIC (mais quelques uns tout de même, un peu mieux en tant que cadres, techniciens, ingénieurs ou sortes de régisseurs)...
Ces gens là ne se suicident jamais !
Si d'aventure ils sont présent au Salon de l'Agriculture, ils ne méritent, en face des discours hypocrites et trompeurs qu'ils peuvent faire pour essayer de convaincre le public du bien fondé de leur activité (nourrir les gens) en se targuant d'un peu « d'écologie responsable » (laissez moi rire) en justifiant la nécessité d'user de pesticides... Ils ne méritent que l'animosité qu'ils suscitent à leur égard, que d'être critiqués sans ménagement...
Bon c'est vrai, au dernier salon de l'agriculture auquel j'ai assisté en tant que visiteur durant une journée complète, j'ai bien vu de belles limousines, de beaux charolais, entre autres merveilles de notre patrimoine de productions agricoles, donc pas mal de paysans chefs d'exploitation avec leurs animaux et écouté tout ce qu'ils disaient de leur quotidien de vie... Mais je ne me souviens trop guère d'avoir vu de ces « gros céréaliers » de la Beauce et d'Ile de France !
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Dissocier l'Être du comportement (de l'Être)
- Par guy sembic
- Le 26/02/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Si certains comportements, manière d'agir, propos, manifestement violents, insupportables, nous heurtent ; si certaines personnes autour de nous parmi nos connaissances, nous hérissent, nous mettent en colère, nous inspirent des propos et des critiques acerbes... Aussi justifiées que soient nos critiques qui, formulées durement, nous valent de la part des personnes interpellées, un claquement de porte mettant fin à une relation... Faut-il pour autant ne pas dissocier le comportement, ce qui heurte, ce qui afflige, enfin tout ce côté déplaisant qu'il y a en ces personnes, de leur personne même en tant qu'être humain, être vivant ?
La dissociation entre le comportement et l'être tel qu'il est dans sa réalité d'être humain, d'être vivant, me semble nécessaire... Un « processus de pensée » si je puis ainsi m'exprimer, qui évacue la haine, l'amertume, le ressentiment... Une voie qui s'ouvre sur une interrogation sur son propre comportement, et peut-être sur la possibilité de pardonner...
Plus je réfléchis au sens de la relation humaine, à la difficulté de la relation humaine, et cela dans cette dureté du monde où règne l'égoïsme, l'intérêt, la violence, l'âpreté dans le propos, l'orgueil, l'arrogance, l'indifférence... Et plus je me dis que la dissociation entre comportement et réalité de l'être (à savoir la reconnaissance de l'être tel qu'il est dans sa nature) est une nécessité, ou du moins une voie à explorer, différente de la voie que nous suivons habituellement en fonction de notre culture, de notre éducation, de notre sensibilité, de nos préférences de ceci de cela, de nos peurs, de ce que nous fuyons... Qui nous incite à ne pas dissocier...
Oh combien il est plus facile d'aimer des gens qui nous font du bien et avec lesquels nous partageons les mêmes idées ! Oh combien il est difficile voire impossible -et dangereux- d'essayer d'aimer -ou tout au moins de ne pas détester- des gens qui nous font du mal ou avec lesquels nous n'avons guère « d'atomes crochus » !