Articles de yugcib

  • Progressistes et conservateurs, fossoyeurs de la civilisation?

    ... Les progressistes et les conservateurs sont les fossoyeurs de la civilisation.

     

    ... Les uns, les progressistes, font de la tolérance et de la bienveillance -ou plus exactement de la conciliance- des vertus sacrées, mais dont on mesure les effets produits, délétères, et contribuant à permettre une multiplication et une diversification de toutes sortes de "chapelles" avec leurs officiants et leurs fidèles, toutes sortes de communautarismes, et par là même, les conflits, les exacerbations, les violences, jusqu'aux radicalismes les plus virulents, jusqu'à la haine, jusqu'au rejet de ces autres dont on ne supporte pas la présence dans un environnement de vie quotidienne citadin ou rural...

    Cependant, les progressistes, par leur civisme bienveillant, par la culture qu'ils portent en eux (du moins pour certains d'entre eux), par leur mode de vie axé sur la relation, sur la communication, sur un rapport au monde qu'ils ont dans la vision qu'ils ont de ce monde... Précisément sont des gens sans haine qui ne hurlent pas, n'invectivent pas, n'insultent pas, n'ont pas de propos violents sur les réseaux sociaux... L'on peut tout juste leur reprocher, parfois, cette condescendance, ce "regard de haut" qu'ils ont à l'égard des "gens du commun" qui eux, n'ont pas leur culture, et surtout, ont un quotidien de vie moins confortable voire difficile... Un quotidien de vie dont ils sont "à cent lieues", eux, ces progressistes des catégories "relativement privilégiées" de la société...

    Pourquoi, alors, eux qui n'ont pas la haine, font qu'il y a la haine ? ... Peut-être parce que, ne la pratiquant pas, la haine, ils la dénoncent plus qu'ils ne la combattent ?

     

    ... Les autres, les conservateurs, sont moins tolérants, moins bienveillants, plus axés sur des valeurs qu'ils défendent dans l'idée et dans la vision qu'ils ont du monde (la propriété, la liberté d'entreprendre, les biens acquis par le travail et par l'initiative, l'ordre social hiérarchisé, la morale, la religion...). Mais du fait de leur attachement à ce qu'ils possèdent et au mode de vie qui est le leur dans des habitudes de confort, de consommation, au souci qu'ils ont de leur apparence, de leur réussite dans ce qu'ils entreprennent (travail, activité), de l'héritage qu'ils vont transmettre à leurs enfants (biens matériels)... Ils contribuent directement et indirectement, au maintien de la civilisation consumériste basée sur l'économie de marché... Dont on mesure les effets délétères (pression de l'activité humaine, épuisement des ressources compensé par des technologies de production, inégalités grandissantes entre riches et pauvres...)

     

    ... Mais il faut dire aussi que bon nombre de progressistes (et autant de conservateurs) sont finalement, les uns ou les autres, pour partie dans le progressisme et dans le conservatisme... Ce qui "arrange encore moins les choses" !

    En somme, nous sommes quasiment tous ou presque, sur cette planète, d'une manière ou d'une autre – ou de plusieurs manières en même temps- par notre mode de vie consumériste et dans l'idée d'un "développement durable en rapport avec l'écologie", sans "retour en arrière" possible mais aussi sans "bond en avant" vraiment novateur... Les fossoyeurs de la civilisation...

     

  • Une belle âme, oui, mais seulement en apparence !

    ... Une discussion entre deux retraités, Albert, 63 ans, et Gérard, 69 ans...

    Ils sont assis sur un banc, à l'ombre d'un grand tilleul derrière l'église du village.

     

    Gérard : tu sais, moi j'ai une belle âme, tu as dû t'en rendre compte depuis le temps qu'on se connaît, n'est-ce pas, Albert ?

     

    Albert : oui, Gérard, en effet t'as une belle âme, mais seulement en apparence !

     

    Gérard : tu as raison, Albert, parce que, âgé que je suis de 69 ans, je me vois mal par exemple, devoir m'occuper d'un bébé ou d'un très jeune enfant, "faire des guili-guili" durant des 3 heures... Si ça devait se produire, eh bien le bébé (qui ne marcherait pas encore) je le foutrais au parc (un parc à bébé) et le laisserais seul dans la maison afin d'aller me promener 2 heures en vélo... Il ne faut donc pas compter sur moi pour que je m'occupe d'un bébé ou d'un jeune enfant, qui, pour le zigue que je suis, né en 1950, me serait une charge " de tous les diables" qu'en aucun cas je suis prêt à assumer...

    Et si je devais accueillir dans l'espace autour de ma maison, une famille d'immigrés Kurdes -ou autres- de 5 personnes le papa la maman et 3 enfants... Qui installeraient une tente dans mon jardin (un espace herbeux)... cela oui peut-être ou sans doute... Pour autant je me vois mal devoir cuisiner de la bouffe pour ces gens, à la limite je leur filerais un peu d'argent pour qu'ils s'achètent de quoi manger, à charge pour eux d'avoir un minimum de batterie d'ustensiles de cuisine et un réchaud à gaz ou à pétrole. Et pour la flotte je leur dirais qu'il y a un robinet extérieur sous la fenêtre d'en bas de la maison (eau de la ville, donc potable)...

    D'ailleurs, question bouffe, j'aime pas trop cuisiner, organiser des repas, les courses etc. Pour plusieurs personnes quand ça dure des huit jours ou plus. C'est pas que je sois "plus feignant qu'un autre" mais ça me gonfle ! Et de surcroît au p'tit dèj, si y'en a un qui veut avec du lait (un "nuage"), l'autre un mélange de chicorée et de café, un autre du chocolat, un autre encore du thé ou du caramel dans son lait, encore un autre que du lait avec des flocons de céréales, encore un autre de la soupe et un oeuf sur le plat et une tranche de jambon... ça me gonfle d'autant plus encore ! Sans compter tous les petits restes à gérer, encombrant le frigo déjà "plein comme un oeuf", restes d'ailleurs, qu'au bout de trois jours il faut foutre en l'air, puisque non consommés encore et s'étant altérés... Et encore, outre le repas de midi -avec entrée, plat légumes ou accompagnement, fromage, dessert... "Rebelote" le soir même topo -soit disant "plus léger" mais finalement aussi copieux qu'à midi, puis discussion "patates-salades-le monde qui va mal-la politicaille-le temps qui s'détraque" tu ne sais pas quand tu vas enfin pouvoir débarrasser... Merde, ça me gonfle ! Surtout que je suis plutôt du matin de bonne heure que du soir très tard !

     

    -Albert : quant à moi, Gérard, je n'envisagerais pas de recevoir chez moi -même moyennant finance comme pour une chambre d'hôte- un touriste brésilien qui a voté pour "Borsalino".

    Et il faudrait que je me "gendarme" pour que je cesse de faire des bras d'honneur aux automobilistes hargneux qui me klaxomerdent pour une petite manoeuvre de traviole, d'hésitation lors d'une direction à prendre.

     

    Gérard : cela dit, Albert, nous sommes assez nombreux sur cette planète, riche ou pauvre, de droite ou de gauche, à avoir une belle âme seulement en apparence !

    Mais "s'abnétater" (excuse moi, Albert le barbarisme façon bibi pour "faire preuve d'abnégation")... Est-ce pour autant la marque d'une belle âme ? Car j'en ai connu, qui "s'abnégataient" toute leur leur vie durant, j'en connais, qui "s'abnégatent" parmi mes connaissances... Mais qui ont été -ou sont- des "teignes", des "dur à traire", des "pas rigolo" !

    C'est que les belles âmes rigides et austères, aussi "bien trempées" et "uniques en leur genre" qu'elles soient... Sont comme des tapisseries sur les murs de la pièce principale du logis, dont on se lasse de voir le dessin qui d'ailleurs finit par pâlir...

     

     

  • Foire aux yaourts

    ... Un mode de vie lié à la consommation et à l'augmentation des biens, à une diversité accrue de ces biens, des offres et des services... Et qui en ce premier quart du 21 ème siècle, intéresse dans une mondialisation économique tendant à s'uniformiser, se standardiser, se formater, environ les deux tiers de la population de la planète... Affecte les habitudes, les comportements, non seulement dans les actes de la vie quotidienne (faire ses courses, se rendre à son travail, aménager l'intérieur de son logement, organiser sa journée en fonction d'obligations, de préférences, de nécessités)... Mais aussi et surtout tout ce qui touche à la culture, au développement personnel, aux loisirs...

    Ainsi bien de repères traditionnels qui jadis (et il n'y a pas si longtemps que cela, encore) "faisaient référence", disparaissent, s'effacent ou se déplacent ou se modifient... Et cela dans un environnement différent, de relation, de rapport au monde ; un environnement désormais constitué de modèles, de modes, de cadres de plus en plus définis, tout cela ayant une incidence sur la sensibilité, sur la pensée, sur la réactivité des gens...

    Dans la multiplication -pour ne pas dire la prolifération- des biens de consommation, offres et services, équipements... Je pense en particulier à l'offre culturelle "glissant" à vrai à hélas dire vers une offre pseudo-culturelle" (livres, films, émissions de télévision, spectacles, manifestations festivalières, théâtre), me demandant tout comme beaucoup d'entre nous, comment reconnaître parmi autant de produits, un "produit" de qualité réelle? (Rien que ce mot "produit", ça "heurte" -pour autant que l'on réfléchisse ou prenne conscience de ce que ce mot de "produit" représente-)...

    Autre exemple -parmi tant d'autres- d'offre de produits (en alimentation) : les yaourts dans les Grandes Surfaces Leclerc, Intermarché etc. ..., par centaines exposés dans des rayons de dix mètres de long sur 4 étagères les unes au dessus des autres... Toutes ces marques, ces variétés, en composition, en parfums... Hallucinant !

    ... Et la culture (livresque, télévisuelle, festivalique, loisiresque, filmesque, théâtresque, footbalistique, jeu-vidéoïque, smartphonique, tablettoïde, appliquationique, c'est devenu un peu ça : une "foire aux yaourts" ! ... Avec sur le pack yaourtique (parce que, comme pour les yaourts la culture c'est aussi par pack)... Une date limite de consommation définie -on se demande sur quels critères...

     

  • Parole, écriture, pensée, réflexion ...

    ... Si la parole, l'écriture, la pensée, la réflexion ; doivent demeurer ces chemins difficiles qu'ils sont bel et bien... Ils doivent aussi, ces chemins, être rendus accessibles... Mais c'est bien là que réside la difficulté : exprimer des choses difficiles, complexes, profondes, souvent essentielles et relatives à ce qui touche à la relation que nous avons avec nos proches, nos connaissances ; ainsi qu'à ce qui touche à nos interrogations... Tout cela, difficile, complexe, exprimé le plus clairement, le plus simplement possible, avec les mots, les phrases et dans le ton qu'il convient... C'est cela, en fait, la littérature... Et ce qui peut lui être associé, la poésie...

    La littérature ce n'est pas seulement écrire des livres, des textes ; c'est aussi parler, communiquer, transmettre ce que l'on porte en soi, de pensée, de réflexion ; témoigner de ce que l'on voit et entend...

    Certes, par l'écriture c'est sans doute plus aisé (quoique...) que par la parole...

    Mais l'écriture devrait pouvoir se faire parole tout en demeurant écriture... Et la parole devrait pouvoir se faire écriture tout en demeurant parole...

     

  • Des êtres humains sans identité, sans état civil

    ... Et donc sans existence reconnue...

     

    Je me suis demandé s'il existait dans le monde d'aujourd'hui, des êtres humains nés sans avoir été déclarés, sans identité, sans état civil... Comme le sont des animaux sauvages dans la nature, ou des animaux domestiques (des chiens et des chats) sans livret ou document spécifiant leur naissance ni présentés dans un cabinet vétérinaire pour les vaccinations d'usage.

    Dans des pays d'Europe, en France notamment, aux USA, en Russie, enfin dans tous les pays du monde de civilisation occidentalisée, où il y a des lois, des polices, des contrôles, où tout est identifié, répertorié, formaté, administré ; où rien de ce qui se fait et existe ne peut passer inaperçu... Est-ce possible ? Sinon dans des groupes sociaux vivant dans une clandestinité totale ?

    C'est une réalité, dans le monde de ce premier quart du 21ème siècle, en 2019, 230 millions d'enfants de moins de cinq ans, n'existent pas officiellement ! N'ont pas été déclarés à leur naissance ! Principalement dans les pays d'Afrique subsaharienne et en Asie du sud...

    Peut-on imaginer ce que peut-être la vie d'un jeune enfant en France, dont la naissance n'aurait pas été déclarée? Cela paraît surréaliste ! Même en admettant que des groupes sociaux puissent vivre dans une clandestinité totale, pouvant échapper à tout contrôle!

    La seule explication possible à une telle réalité aussi inimaginable que celle de l'existence d'êtres humains sans identité, n'ayant pas été scolarisés, totalement privés de tout droit en matière de protection sociale, n'ayant d'existence que purement physique (comme l'existence d'un animal dans la nature)... C'est celle liée au fait que ces êtres constituent un "réservoir" de main d'oeuvre corvéable et exploitable à merci, dans lequel puisent en dehors des règles établies, les grands groupes dominants de l'économie marchande, industrielle, agro-alimentaire et productrice de services et d'équipements... Ainsi que les mafias et les traficants... Et de l'intérêt qu'ont ces groupes de l'économie marchande à laisser exister de par le monde, ces êtres humains sans identité, non déclarés à leur naissance.

    L'on peut se demander, d'ailleurs, dans quelle mesure "seulement" quelques centaines de millions d'humains sans identité et sans existence officielle, cela peut-être "si productif" pour une humanité d'aujourd'hui un peu plus de sept milliards de représentants !

    Reste de toute évidence, tous ces êtres humains (entre deux et trois milliards) qui ont une existence officielle-aussi sommaire qu'elle soit- mais qui constituent, eux, bel et bien, le plus grand "réservoir" de main d'oeuvre corvéable et très peu payée, de l'ordre de 1 à 2 euro par jour de travail...

    https://www.unicef.fr/article/enfants-fantomes-sans-identite-en-proie-tous-les-dangers

     

     

  • Les chemins les plus difficiles ...

    ... Les chemins les plus difficiles sont ceux que nous n'empruntons jamais ou rarement, parce que les personnes qui, occasionnellement, nous les montrent et nous font avancer en leur compagnie durant une partie de l'un ou l'autre de ces chemins, n'ont pas pour nous, le langage qu'il convient, pour rendre le chemin moins difficile...

     

    Il y a aussi ce regard que porte la personne qui nous accompagne sur le chemin qu'elle nous a montré et qu'un moment nous suivons avec elle ; un regard qui n'a pas été transmis comme il aurait convenu, afin que le chemin nous devienne accessible...

     

    Et il y a encore la main qui s'est tendue vers nous, qui a saisi notre main, mais la pression de la main offerte n'a pas eu l'effet attendu, puisqu'elle appuyait plus qu'elle ne touchait...

     

    La littérature par exemple, est l'un de ces chemins difficiles... Et même la parole, l'écriture, la pensée, la réflexion, sont des chemins difficiles... Et doivent le demeurer, sans quoi la littérature, la parole, l'écriture, la pensée, la réflexion, devenues aisées par l'apparence que l'on leur fait prendre, et donc dépouillées de ce qui est essentiel dans leur contenu, rendues consommables pour le plus grand nombre... Ne sont plus que ces chemins ordinaires et faciles que nous suivons habituellement, dans un paysage-scène, un paysage spectacle, un modèle de paysage en somme...

     

    Les rencontres de personnes, dans la vie que l'on vit, les plus déterminantes pour nous, sont celles où ces personnes ont eu pour nous le langage qui convenait, le regard qui a pu être transmis, la main tendue et offerte qui a touché plus que pressé...

     

     

  • Le droit international, le droit propre à un pays...

    ... Je n'ai que fort peu de connaissances en matière de droit, je sais juste qu'il y a le droit Français, le droit Européen et le droit international...

    Est-ce que le droit international "prime" sur le droit Français ? Ou bien est-ce que le droit international régit les rapports entre les pays? (pour les relations économiques, le Marché, la Justice, la diplomatie, la politique, la culture, l'agriculture, l'industrie...) ?

    Que reste-t-il de l'indépendance ou de la souveraineté d'un pays, dans l'environnement du droit international, dans la mesure où le droit international impose des règles en matière de relation économique, culturelle et de Justice ; soit des règles qui ne s'accordent pas avec certaines règles particulières appliquées dans un pays ?

    Le droit Européen, notamment, est plus contraignant pour les pays de l'Union Européenne, que ne l'est le droit international, lequel droit international est déjà contraignant pour tous les pays...

    En matière par exemple, de droit de propriété intellectuelle (droit d'auteur, droit de celui ou celle qui produit -de l'écrit, de l'image, de la photographie, du cinéma, une oeuvre artistique, de la musique)... Et d'une manière générale toute création, invention, fabrication... Que garantit réellement le droit international par rapport au droit Français par exemple ? (Je perçois que la garantie n'est pas la même – qu'elle est plus restrictive- avec le droit international dans la mesure où dans le droit international, intervient une notion différente de celle du droit Français, de la propriété notamment intellectuelle). En effet, pour le droit Français le producteur ou le créateur est le seul propriétaire en tant que personne physique et particulière ; tandis que pour le droit international, le producteur ou le créateur partage la propriété qui est la sienne, conjointement avec ce dont il fait partie qui est international, et avec les partenaires de ce dont il fait partie... Il ne peut plus alors, le producteur, dans le droit international, arguer du fait qu'il est le seul et unique propriétaire...

    Or, afin d'assurer la diffusion et la connaissance autour de lui, de ce qu'il produit ou crée lui-même, le producteur ou l'auteur, doit -c'est difficile voire quasi impossible de faire autrement- passer par "quelque chose où il doit entrer en tant que membre, adhérent, abonné, inscrit... Et cela au sein d'une communauté d'intérêts communs et partagés...

    Je pense par exemple, aux réseaux sociaux du Net, aux plateformes de blogs, de sites et de forums, qui tous, font état et règlement de CGU (conditions générales d'utilisation), conditions auxquelles il faut obligatoirement souscrire -être d'accord- afin de "faire partie" et donc, de pouvoir diffuser, faire connaître ce que l'on produit...

    Ainsi dans le droit international, les conditions générales d'utilisation -de ce dont on fait partie- font clairement apparaître que le producteur, que le créateur, est bien, oui, le propriétaire... Mais pas le seul propriétaire, puisqu'il partage la propriété qui est la sienne avec ce dont il fait partie (un réseau social, un hébergeur de blog ou de site), et avec les partenaires associés de ce dont il fait partie, qui peuvent dans l'intérêt qu'ils ont, utiliser ce qui a été produit (du texte, de l'image, de la photographie, de la musique)...

     

    ... C'est la raison pour laquelle toute production "en direct" -de texte, d'image, de photo, d'une oeuvre, d'une création quelconque- sur internet (Facebook, Twitter, Viadeo, Linkedin, Instagram, etc. ) devrait -pour celui ou celle qui produit et diffuse- au préalable figurer originellement soit en document réalisé de sa propre main (un dessin, un texte, un enregistrement), soit en un document informatique de type word, open office, fichier, dossier -tout cela dont on peut prouver que l'on en est bien l'auteur, le créateur...

     

    ... Quand je pense à tout ce qu'on voit sur Facebook, Instagram, de photos, de vidéos qui a été diffusé et dont l'original au moment de la prise de vue ne figure plus dans aucun album à soi parce qu'effacé, non conservé... Je me dis que ça en fait, là, de la matière à exploiter, pour les patrons et dirigeants et gestionnaires des réseaux sociaux, plateformes de blogs, sites et forums !

     

    ... A présent, en ce qui concerne l'utilisation faite par Facebook, Instagram, Linkedin, Viadeo, etc. ... Et les plateformes hébergeurs de sites, de blogs et de forums... Peut-on parler de morale, de bien ou de mal -dans la mesure où ce qui est utilisé, l'est dans une "politique utilitaire publique " (certes liée à un aspect commercial)? C'est discutable...

    Après tout, les réseaux sociaux, les hébergeurs, à partir du moment où ils offrent un service, ainsi que des possibilités pour un utilisateur, ne sont-ils pas en droit de demander quelque chose en contre partie ?

    D'où l'utilité -et la nécessité- de la jurisprudence (le travail des avocats)...

    L'essentiel n'est-il pas, pour le producteur, pour le créateur, au fond, de pouvoir prouver qu'il est l'auteur de ce qu'il produit ? Même s'il doit partager la propriété qui est la sienne, avec des tiers identifiés et agréés?

    Personne au monde, n'est tout seul sur Terre ! Il faut bien faire avec les autres ! Et s'arranger dans un "principe de relation"...

     

    https://www.avocats-mathias.com/cyberespace/photos-twitter-propriete

     

     

  • Rentrée littéraire et nouvelles habitudes de lecture

    ... Devant une vitrine de librairie d'une ville de moyenne importance, récemment, je regardais plusieurs livres en présentation, d'auteurs dont je n'ai aucune idée de l'existence, et le titre de ces livres ne me disait absolument rien...

    Il s'agissait de livres nouvellement sortis lors de la rentrée littéraire de septembre 2019, vraisemblablement des "premiers romans"...

    Je me disais que je n'avais aucune raison particulière de me procurer l'un de ces livres là, n'ayant pas d'information sur l'auteur... Mais je reconnais que je ne suis guère l'actualité littéraire, notamment les livres qui sortent lors de la rentrée littéraire et que je ne regarde que très rarement des émissions de télévision (par exemple "On n'est pas couché" de Laurent Ruquier, où l'on parle des "nouveaux livres" et où les auteurs de ces livres sont invités dans ces émissions...

    Je me dis aussi "que de livres" chaque année, qui sortent et que l'on voit sur les étals des maisons de la presse, dans les rayons des Grandes Surfaces genre multimédia, Leclerc Culturel etc. ... Que de livres et que de nouveaux auteurs, et de surcroît publiés par des maisons d'éditions importantes et connues de tout le monde !

    "Au bas mot"... Ce sont pour chacun de ces livres, quelque 3000 exemplaires au mieux, pour un premier tirage (en règle générale c'est rare qu'il y ait un deuxième voire un troisième tirage), répartis dans les librairies un peu partout dans le pays...

    Forcément -c'est ce que je pense- logiquement, naturellement, du fait qu'il y a plus de gens qui écrivent aujourd'hui que par le passé, donc davantage d'auteurs et de livres publiés... Forcément me dis-je, sur le nombre il y a bien davantage de nouveaux talents réels, plus d'ouvrages d'une bonne qualité d'écriture... Ce qui "explique" -dans une certaine mesure- le nombre croissant de livres et d'auteurs à chaque rentrée littéraire...

    Néanmoins, je me pose aussi cette question :

    Ces 3000 exemplaires diffusés dans les librairies, points de vente, maisons de la presse, de tel ou tel livre de tel auteur... Ne constituent-ils pas pour les éditeurs (notamment les plus connus), une ressource financière quasi certaine, du fait que l'auteur en question avec son livre, a au moins à coup sûr, un lectorat acquis (précisément d'environ 3000 personnes)... Selon ce que l'on appelle une "étude de marché" ? ...

    Alors pourquoi pas Tartempion vivant à Saint Jules les Bornes, jeune écrivain ayant pas mal d'amis autour de lui, qui vont acheter le livre (l'acheter, soit dit en passant, mais pas forcément le lire, ou qui vont en lire une partie)... C'est que trois mille exemplaires, pour un éditeur "aux reins solides", ce n'est pas un "gros risque" à prendre...

    Bien sûr, tout aussi logiquement, vu le nombre de gens qui écrivent, de livres qui sortent, sur ce nombre énorme, il y a forcément beaucoup d'ouvrages que l'on peut qualifier de "médiocres" ou "sans intérêt" (l'on peut d'ailleurs se demander pourquoi certains éditeurs acceptent de publier de tels ouvrages- il faut croire qu'il n'y a pas de trop petit bénéfice et que tout est bon à prendre qui peut rapporter un peu)...

    D'autre part, avec le développement des livres numériques qu'on lit sur des liseuses, tablettes, smartphones, ordinateurs, je suis étonné par la quantité de livres classiques format papier couverture, qui continuent d'être présentés dans les librairies, Maisons de la presse, Grandes Surfaces commerciales...

    Et je m'interroge sur les nouvelles habitudes de lecture d'aujourd'hui, dans un environnement il faut dire assez trépidant où chaque minute compte dans le déroulement d'une journée... Un environnement d'activités, de tout ce dont on est entouré en particulier les informations sur tout ce qui se passe et dans l'instantanéité... Un environnement me paraissant "peu favorable" pour la lecture de livres de plus de deux cents pages... A moins de consacrer à la lecture une partie non négligeable de ses loisirs...

     

  • Espaces de temps et paysage aride

    ... Dans ces espaces de temps d'une durée indéterminée, en lesquels notre environnement de relations (proches, connaissances) se réduit aux choses courantes et ordinaires de la vie, sans jamais pouvoir ni même envisager une communication portant sur d'autres sujets que ceux, ordinaires de la vie, c'est comme si l'on traversait un paysage aride en portant sur son dos un sac très lourd que l'on n'ouvre jamais ou que parfois l'on entrouvre en ne montrant que ce qui se trouve dans les poches extérieures...

    Le drame c'est que parfois -peut-être plus souvent qu'on ne le croit- celui ou celle que l'on rencontre, que l'on voit tous les jours ou de temps à autre, pourrait être intéressé par ce qui se trouve à l'intérieur du sac jamais ouvert... Et que le corollaire de ce drame, c'est quand on se risque à ouvrir le sac devant des personnes qui, indifférentes ou "complaisamment attentives", au fond, se moquent pas mal de ce qu'il y a dans le sac et n'ont nullement besoin de quoi que ce soit, du contenu du sac...

    C'est ce qui rend le paysage encore plus aride, le drame du non dit et son corollaire le drame du trop dit...

     

  • Ces personnes que l'on ne voit plus et dont on aimerait savoir ce qu'elles sont devenues

    ... Nous sommes entourés assez souvent, au quotidien ou de temps à autre, de personnes, proches ou moins proches (famille, connaissances) avec lesquelles on a très peu "d'atomes crochus voire pas du tout"... Et quand on ne les voit plus, ces personnes, durant un certain temps (une semaine, trois mois, un an) et que de surcroît elles ne donnent jamais de nouvelles alors qu'on a tout de même eu avec elles une relation plus ou moins suivie (pour ce que cette relation était) ; l'on s'aperçoit qu'on "vit très bien" (façon de parler) sans elles... Et que le jour où elles débarquent comme ça, sans crier gare, comme une fiente d'oiseau tombée de la branche où s'est posé l'oiseau, il faudrait presque "ouvrir aussitôt le bec" pour que passe dans son oesophage la fiente en question comme si cette fiente était du chocolat !

    Et le pire c'est quand ces personnes là commencent mine de rien ou ostensiblement exprimé, à te balancer des leçons de morale sur l'écoute de l'autre, sur le fait -qu'on te reproche- de ne pas faire attention, de ne pas t'intéresser aux autres, et autres acidités, autres critiques fondées sur des jugements à l'emporte pièce...

    Il y en a d'autres, de personnes, que l'on s'étonne de ne plus voir, de ne plus avoir de nouvelles, dont l'absence nous pèse d'autant plus que la relation que nous avons eue avec elles à un moment donné de notre vie, était "d'une certaine consistance"...

    Il y a aussi -et c'est heureux pour nous- ces personnes que l'on a rencontrées, qui nous ont beaucoup apporté, et dont la présence à nos côtés a été déterminante...

     

    ... En recherche sur Google, par le nom et le prénom d'une personne dont on aimerait bien savoir ce qu'elle est devenue... Pour autant que cette personne ait laissé des traces ou soit identifiée quelque part (son activité) sur internet... L'on a parfois des "surprises" qui sont loin d'être "heureuses"... Notamment lorsqu'on tombe sur un site d'annonces nécrologiques où l'on apprend que cette personne est décédée à telle date...

     

     

  • Des paysages paliers

    Les grandes avancées de la civilisation se font en dépit des reculs qui la mettent en péril mais ces reculs donnent à la civilisation l'élan nécessaire qui la porte au devant de ce qu'elle doit devenir et la fait évoluer. Et cela grâce aux précurseurs qui, dans les périodes de recul, notamment, "posent des jalons" de ci de là, sur le chemin difficile et incertain d'un présent résultant du passé...

    Le recul est le plus souvent, terrible certes... Mais il n'est qu'une étape...

    Imaginons un paysage présent qui serait comme un palier (une marche de, mettons, mille kilomètres de long) entre un paysage passé situé un peu plus bas en altitude et un paysage d'après, situé un peu plus haut en altitude...

    Dans le paysage présent, il y a des trous, des creux, des déclivités qui, à chaque fois que l'on y descend dedans et même jusqu'au fond, nous donnent à penser qu'au fond, on y restera et s'en relèvera pas...

    Mais il y a la vision de ce paysage d'après, situé un peu plus en hauteur, qui lui aussi, aura des trous, des creux, des déclivités...

    Le sens général de l'évolution – ascendant on va dire- ne se discerne pas à l'échelle humaine car il est une suite, une immense suite de "paysages-paliers"... Et chacun de ces "paysages-paliers" est un peu plus proche que le précédent, des nuages les plus bas d'un ciel encore plus immense que tous les "paysages-paliers" les uns après les autres...

    ... La vie en évoluant se complexifie, peut-être plus encore qu'elle ne se diversifie quoiqu'elle se diversifie aussi beaucoup... Elle se complexifie et s'élabore comme dans un immense atelier ou dans une immense forge...

    Et le résultat, c'est que de la forge ou de l'atelier, en sort un ensemble de produits, plus et mieux finis qui dureront -peut-être- plus longtemps (quoique cela ne soit pas sûr pour autant)...

    Mais dans le travail qui se fait dans la forge ou dans l'atelier, il y a ces doigts coupés de l'ouvrier, cette précipitation de l'ouvrier à réaliser l'ouvrage, ces copeaux, ces étincelles, ces coulées brûlantes sur les pieds ou sur les bras, et de temps à autre, un four qui explose... Et des maîtres pas toujours très justes, des mesures de sécurité plus ou moins efficaces, des grèves d'ouvriers en colère, quelque ouvrier devenu fou furieux...

     

  • Une définition pour "suicide littéraire"

    ... C'est mourir de rire, de cette écriture de soi jetée comme un oeuf pondu par une poule boulimique et dont le jaune calligraphe-colique sur le mur d'en face couvert de tagues... Et en même temps que de rire, se taper la tête contre ce mur, de furie – dépit, parce qu'un million de coups de marteau assenés de toutes ses forces sur le mur, cela n'a point suffi pour qu'une fissure apparaisse dans le mur!

     

  • Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    Je vous emmerde je vous cramponne le haricot

    Je vous transperce la demaillecote

    Je vous pissacide sur le coccyx

    Des rampes de mon anarcovocabulaire

    Je vous largue mille missiles mille obus

    Pour vous laminer vous occire

    Disparaissez de la surface de Téterre

    Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    J'ai plus de hargne contre vous

    Que contre ces cons qu'sont en Sion

    Sion la Nouvelle Jérusalem des banques et des lobbies

    J'ai plus de foudres contre vous

    Que contre cette société de consommation que je pourfends

    Qui ne cesse de sommer le chaland

    A coups de promos

    D'acheter encore et encore

    De souscrire de renouveler d'adhérer de s'abonner

    Cela dit Monsieur Lorgueil

    C'est pas voir grand qui fait l'orgueil

    C'est pas l'humilité qui fait qu'on s'aplatit ou qu'on baisse les yeux

    C'est pas la bonté qui fait qu'on se laisse piétiner

    Cela dit Madame Lahaine

    C'est pas la colère qui fait la haine

     

     

  • La grande lessive, le grand ménage

    Jean Mimi planquerait-il ses fafiots dans des paradis fiscaux ?

    No-no non je crois pas

    C'est pas trop le genre

    Quoi qu'on en ait vu d'autres

    Des kondonerélebondieuçanconfession

    Mais qu'avaient lessivé glyfozate/animalculettes perfidettes

    Et péculé aux Bermudes

    Jean Mimi c'est Monsieu Propre

    Mais pas le Pope

    Tout de même

    La grande lessive

    Le grand ménage

    Fallait bien ça

    Y'a du sain certes

    Mais y'a aussi du Dan'l'sousthème

    Le citoyen lambda

    Qu'est pas trop convaincu

    Il est dubitatif

    Mais bon les mômes ils s'y feront

    A l'école de Jean Mimi

    Et Jean Mimi du biscuit dans les manifs

    ça fera pas beaucoup avancer le schmilblic

    Avec des pantinots carnavalesques désarticulés

    Un grand bonnet d'âne sur la pommetête

    Et des tam/tam et des fumigènes

    Et comme le crédit agricole au cul des champions du tour de france

    Un diplôme factice collé au popotin

    Oh bienveillance oh bienveillance

    Un peu de fermeté

    Un peu de recadrage

    Dans un air du temps

    Qui sent pas très bon

    Surtout si la panthère elle a loufé

    Et que le relent de faillot mariné bien épicé bien faisandé

    A snouffé les narines

    Du citoyen Lambda qué hurlulotte au laxisme

    A la déliquescence du korsocial

    A tout ce qui dans ce monde ne va pas

    Mais le monde il est comme il est

    Et quant à le casser le foutre en l'air

    Autant commencer par les hauts de la colline

    Là où y'a les forteresses et les bastions

    Entourés de beaux jardins bien protégés

    Où n'entre point qui veut

    Mais bon c'est pas le plus facile d'aller canarder

    Dans les vitraux des cathédrales des Hauts-des-Hauts

    On le voit bien

    Les zigues ils préfèrent se foutre au bout des pattes

    Des godaces qui coûtent la peau du zob

    Pour faire voler en éclats

    Les vitrines de sacs croco hermès

    Où derrière dans la boutique

    Y'a Jane Pamimi en CDD vingt heures par semaine

    Qui fait du conseil d'la relance d'la promo

    Avec un vrai sourire tout ce qu'y a de plus humain

    Alors qu'aux Caraïbes aux Seychelles à Singapour

    Les milliardaires proprio actionnaires

    De toutes les galeries des plus belles avenues du monde

    Mettent à sac la planète toute entière y compris dans les cercles polaires

    Mais comme ils sont que quelques milliers les milliardaires

    Y'a aussi et surtout les millions d'autres qui sont pas milliardaires

    Et qui glougloutent au gros gâto encore bien plantureux

    Finalement ça fait du monde pour foutre la planète à sac

    Et à cendres pestilentielles

    Mais bon ça on l'enseigne pas à l'école de Jean Mimi

    Peut-être juste un peu mine de rien indirectement

    Par la restauration de quelques valeurs républicaines

    D'égalité mais il faut dire relative

    De justice mais il faut dire relative aussi

    C'est déjà pas si mal

    Finalement le monde y tourne pas si moche que ça

    Sauf les cyclones qui dévastent les villes et les paysages

    Et les rafiots des migrants qui coulent à pic

    Sauf les tordus les fanas de ci de là qui font couler du sang

    Sauf l'incertitude qu'on a de savoir comment la planète

    Elle va supporter tout ce qu'on lui fout sur le paletot

    Et dans la carcasse

     

     

  • Des auteurs difficilement traduisibles

    ... Je me suis souvent demandé comment les traducteurs pouvaient "le plus fidèlement possible" traduire des phrases, des expressions, des mots d'auteurs, d'écrivains -Français, Anglais, ou autres de toute langue- vraiment très particuliers, argotiques, avec des néologismes, des barbarismes, dans une grammaire atypique, dans des formes langagières tout à fait personnelles et donc inimitables...

    Par exemple traduire du Céline ! Voici ce que j'ai trouvé pour "Qu'ils s'empédèrent" et pour "Le petit flouze toujours en casaque" dans Mort à crédit :

    "They got caught" (Qu'ils s'empédèrent)

    "The little blurry always in a coat" (Le petit flouze toujours en casaque)...

    Qu'est-ce que ça donnerait en Arabe ou en Chinois... Ou en Swahili ?

    Je vois mal comment une traduction de certaines formes langagières très particulières d'auteurs, peut être rendue au plus près possible du langage de l'auteur, d'autant plus si l'auteur emploie des néologismes, des mots et des locutions de son invention, use de constructions grammaticales atypiques, voire d'incorrections grammaticales délibérées dans un contexte particulier...

    Je vois mal comment un "Grand Hôtel du Merdier", écrit et publié en 2007 chez Alexandrie Editions (également chez LULU point com édition en ligne) ... Ou autres textes pirates et errances littératoques de Mésigue (rire)... Pourraient être traduits en Anglais, en Allemand, en Mandarin, en Arabe ! ...

    Bonjour l' "universalité" d'une oeuvre d'écriture si dans leurs formes d'expression et de langage, bon nombre de textes produits ne sont pas traduisibles, ne pouvant être rendus au plus près, puisque l'équivalent de certaines formulations n'existe pas dans une autre langue et qu'il faut alors trouver une formulation ressemblante ! (quelle gageure!)...

    Quel "étrange et impossible paradoxe" que celui, à la fois, en même temps, d'aspirer à une certaine "universalité"... Et de demeurer délibérément intraduisible voire même illisible dans sa propre langue maternelle pour des gens qui parlent la même langue ! De la folie! Du délire! De l'aberration ! Et contreproductif!