Articles de yugcib
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La France pour les gros investisseurs étrangers et les milliardaires
- Par guy sembic
- Le 25/02/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Si, effectivement comme beaucoup de Français des « classes moyennes » ont pu le constater notamment avec des réductions d'impôt sur le revenu dont ils ont bénéficié, et avec des hausses de leur salaire pour autant que leurs emplois soient des « emplois qualifiés » nécessitant formation, compétence, niveau d'études en écoles spécialisées, tout cela dans des secteurs d'activité porteurs et innovants... Il n'en demeure pas moins que les inégalités depuis 2018 sont reparties à la hausse, avec la pauvreté, la misère, l'exclusion, les discriminations, la généralisation des emplois précaires en CDD voire sur contrats de durée très courte (dont certains de ces contrats ne sont même plus établis par un document écrit et signé employeur/embauché, mais numérisé et communiqué par smartphone)... Ce qui expliquerait en partie l'infléchissement relatif de la courbe du chômage, « référence obligée » des grands économistes et du Gouvernement...
Depuis 2018 la France compte 400 000 pauvres supplémentaires, les 10% les plus riches possédant 50% des richesses du pays.
Alors qu'il y avait en 2008 juste après la crise financière une dizaine de milliardaires en France, il y en avait en 2019, 41 ! Et les milliardaires français sont ceux qui ont vu leur richesse le plus augmenter en 2019, devant les américains et les chinois ! Cela surtout grâce aux dividendes, plus-values, non seulement en France les moins taxés du monde, mais les plus importants en versements annuels !
« Y a bon la France » donc, pour les gros investisseurs, les milliardaires, les industriels (étrangers) qui voient des « opportunités », des marchés, des secteurs d'activité porteurs s'ouvrir en France... Mais sans pour autant créer des « pléthores d'emplois », du fait de la robotisation et des machines...
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Ce joli minou roux
- Par guy sembic
- Le 25/02/2020
- Dans Anecdotes et divers
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… Cet adorable minou roux court après les êtres humains ! Très souvent dans la journée quand il fait beau ou qu'il ne pleut pas, je le vois déambuler dans l'espace vert situé entre la route devant chez moi (route de Monfort) et le lotissement d'une vingtaine de maisons (Lotissement La Bretagne à Tartas)... Il chasse le mulot, le campagnol, la musaraigne, et se tient en arrêt, une patte avant levée, ou bien tout simplement assis dans l'herbe... Il ne doit pas trop « faire bon ménage » avec les autres minous du lotissement car en sa présence aucun autre minou ne vient...
Mais dès qu'un humain traverse cet espace herbeux, empruntant un sentier aménagé, ce joli minou roux se précipite dans les jambes du promeneur et vient quérir des mamours, grimpe au pantalon, se laisse prendre dans les bras...
Parfois il traverse la route et vient dans mon jardin, s'installe au soleil le long de la façade sud de ma maison ; en ouvrant la porte donnant sur le jardin, je le vois arriver, et c'est alors cinq minutes de mamours et d'escalade du pantalon et de tournicotements...
Cela fait au moins deux ans que ça dure, au début ce minou avait autour du cou un « joli petit collier civilisé » de couleur rouge, mais depuis quelque temps, il n'a plus ce collier...
Je ne cesse de me demander « mais quels sont les gens de ce minou, dans l'une ou l'autre des maisons du lotissement ? »...
La route qui va vers Monfort est une départementale assez fréquentée, et il n'y a pas, comme en d'autres endroits sur des voies de circulation proches de maisons, de ces bourrelets ralentisseurs et j'ai peur qu'un jour ou l'autre cet adorable minou se fasse heurter par un véhicule en traversant... J'ai tout de même observé qu'il se montrait prudent et qu'il tournait bien sa tête à droite et à gauche avant de traverser...
Mais je mettrais bien une pancarte avec écrit dessus «attention passage minou ralentir » sur le bord de la route en face du lotissement...
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Liens d'amitié
- Par guy sembic
- Le 25/02/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Il y a de ces liens d'amitié qui s'apparentent à des liens que l'on peut avoir avec des personnes très proches de notre famille... Des liens d'affection, d'empathie et d'esprit qui, depuis des années, ont fait ces moments ensemble passés, dont chacun de ces moments n'a ni hier ni demain, rien qu'un présent comme un paysage dont on n'aperçoit pas l'horizon qui le limiterait.
Savoir dans sa vie que de tels liens existent et les sentir aussi indissolubles jusqu'à la fin de ses jours, c'est une grande bénédiction, ce qu'il y a sans doute de plus heureux dans la traversée de son existence...
De tels liens sont d'autant plus durables et indissolubles qu'ils arrivent à relier plusieurs générations autour de ces liens...
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Le cierge, ses traces, sa lumière
- Par guy sembic
- Le 25/02/2020
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… « L'essentiel du cierge n'est point la cire qui laisse des traces mais la lumière », écrit Antoine de Saint Exupéry dans Citadelle.
… Si le cierge symbolise -ou représente- l'être que nous sommes avec tout ce que en tant que personne humaine nous avons réalisé, toutes nos œuvres, tout ce que nous avons exprimé, communiqué, transmis... Les traces laissées autour de nous, aussi visibles, aussi significatives qu'elles soient, ne sont jamais aussi essentielles que la lumière produite et diffusée, cette lumière qui est celle de notre esprit, qui nous a été donnée dès l'enfance, et qui peu à peu notre vie durant, s'est alimentée de sa seule force, et cela sans ce que l'air ambiant pouvait lui apporter... L'air ambiant tout autour, et cette respiration dont nous l'avons agitée...
Les traces finiront par disparaître mais la lumière non, parce qu'elle se renouvellera, se perpétuera, produite par d'autres cierges...
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Le courage
- Par guy sembic
- Le 24/02/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Si, comme le disait Jean Jaurès, le courage c'est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, de garder dans les lassitudes l'habitude du travail et de l'action, de chercher la vérité et de la dire... Alors, plus nombreuses que l'on le croit par quelque disposition d'esprit n'incitant point à « positiver » ; sont les personnes autour de nous qui ont ce courage là...
Ce qui est moins courant c'est le courage de supporter l'indifférence que l'on rencontre autour de soi... Et, peut être davantage encore, de combattre l'indifférence sans pour autant faire de l'indifférence le « drame de sa vie »...
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Des étoiles s'éteignent, d'autres s'allument
- Par guy sembic
- Le 24/02/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… La route ou le chemin pris depuis les jours des premiers pas que l'on a fait, des premières cabrioles devant les copains quand on était âgé de 3 ans, cette route ou ce chemin traversant les paysages, où l'on ne cesse de marcher, d'avancer, de se retourner parfois afin de voir en arrière... Devient au fil des ans qui passent lorsque les ans se comptent par dizaines, « un peu fatiguant » par moments... Et lorsque dans le ciel de la nuit venant s'allument ces étoiles que l'on voit depuis déjà assez longtemps, qui sont des repères et dont certaines sont familières, l'on peine à imaginer ce soir où l'une ou l'autre de ces étoiles après avoir vacillé, tremblotté durant quelques nuits, disparaîtra...
Et c'est ce qui arrive : des étoiles qui nous ont accompagné durant des années sinon même depuis nos premiers pas sur le chemin, un jour s'éteignent et il faut alors continuer de marcher, d'avancer, un peu fatigués que nous sommes parfois, autant du regard que des jambes ou du visage...
Et les étoiles disparaissant les unes après les autres, le ciel n'est jamais vide car de nouvelles étoiles apparaissent, mais qui ont autour d'elles des mondes...
Les étoiles disparues avaient elles aussi des mondes autour d'elle... Mais nous étions sous leur éclat, l'un de ces mondes...
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Salon de l'Agriculture
- Par guy sembic
- Le 23/02/2020
- Dans Anecdotes et divers
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… Anne Hidalgo au Salon de l'Agriculture, « tapototote » la tête de la vache... Elle dit : « je regrette, lors de ma candidature à la mairie de Paris en 2014, de ne pas avoir proposé et fait réaliser pour 2020, une jonction RER entre Cité Universitaire ligne B et Porte de Versailles. Ainsi pour le Salon de l'Agriculture il aurait été possible de transporter par rames aménagées du RER, jusqu'à la porte de Versailles, tous les animaux et tous les équipements nécessaires à l'installation des stands. Cela aurait évité ces embouteillages monstres, de longues files de camions, fourgonnettes, etc. afin d'acheminer les animaux et le matériel, les équipements... J'aurai prévu en outre de faire aménager des rames de type convoi exceptionnel grand gabarit pour le transport des tracteurs, élévateurs, chambres frigorifiques et tous gros engins agricoles ».
Et « tant qu'à faire » pourquoi n'aurait-elle pas aussi proposé de retarder de 2 semaines le Salon du Livre à la Porte de Versailles, afin qu'après un grand nettoyage récurage désinfectage, toutes les odeurs de paille souillée, de divers relents aient pu être totalement éliminés ? … « Pas très chic » en effet, même peu perceptibles, 2 ou 3 fragrances par ci par là, au moment des séances de dédicace des Grands Auteurs, de quelques fromages odorants de terroir sinon même de crotte de bique !
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Le lien est-il plus essentiel que l'intérêt commun ?
- Par guy sembic
- Le 22/02/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… J'ai eu dernièrement sous les yeux, une liste de plusieurs dizaines de réseaux sociaux...
La plupart d'entre eux m'ont paru être des communautés de personnes de mêmes intérêts ou activités de toutes sortes dont professionnelles pour quelques unes (par exemple Viadeo, Linkedin)...
Facebook et Twitter, bien sûr, étant les plus utilisés de tous ces réseaux, qui fonctionnent d'ailleurs un peu comme des blogs, avec une page personnelle visible « tout public » ou seulement « pour des amis », ou en s'inscrivant en tant que participants intervenants dans des groupes d'intérêts ou d'activités communs...
Si la communauté ou le groupe réunissant et mettant en relation des gens qui s'assemblent parce qu'ils ont une même passion, de mêmes intérêts ou de mêmes aspirations ; le partage et la communication qui découle du partage, ne me semble pas pour autant être le plus essentiel... L'essentiel étant à mon sens, davantage, bien davantage, le lien plutôt que l'intérêt commun...
Quel est, de tous les réseaux, celui qui donne la priorité au lien ? Au lien indépendamment de l'intérêt commun et du partage autour de quelque chose qui rassemble ?
Car toute communauté ou groupe est en fait un « cercle » ou un « club » et donc, fonctionne en tant que tel, avec ses règles, ses codes... Il faut y entrer, s'y faire connaître, s'y faire accepter, il faut y « fidéliser », ou « clientéliser »...
Quel est, de tous les réseaux, celui qui te relie au monde autour de toi, un monde fait de gens qui ne s'assemblent pas forcément pour des raisons d'aspirations, d'intérêts qu'ils auraient en commun ?
Et qu'est-ce qui fait le lien, qu'est-ce qui rend le lien durable et donc autrement que purement occasionnel ou opportuniste ?
Le questionnement ? Ce que l'on appelle l'ouverture d'esprit ? La curiosité ? Sans doute tout cela intervient-il dans l'établissement du lien...
Je pense à l'acte qui consiste à réaliser une greffe (par exemple un rameau de mirabellier sur une branche de pommier)... C'est la sève au milieu du rameau et de la branche qui entre en contact, et ce qui enserre la jointure qui va faire prendre la greffe... Mais « cela ne marche pas à tous les coups »...
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La liberté sur internet
- Par guy sembic
- Le 21/02/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Exposer sa vie privée par des propos, des écrits, des images, des documents, des photos, des vidéos, sur Internet, sur des réseaux sociaux, sur un blog, à la vue du public, c'est à dire de n'importe qui pouvant y tomber dessus que ce soit par hasard ou par recherche ; est un acte conscient et responsable -quoique parfois sinon souvent cela « frise l'inconscience ou un certain degré d'irresponsabilité lié à un désir manifeste de se montrer, de se mettre en scène...
C'est donc « chercher le bâton pour se faire battre » dans la mesure où quelqu'un de mal intentionné peut se servir de ce qu'il a vu pour nuire, dénoncer...
Dans ce cas d'une récupération et d'une utilisation d'un document, d'une photo, d'une vidéo, d'un propos, tout cela relevant du privé et de l'intime, et qui a été publiquement exposé, il n'y a pas « violation de la vie privée »...
Il n'y a « violation de la vie privée » que s'il y a piratage, récupération d'une image, d'une photo, d'un écrit n'ayant pas fait l'objet d'une diffusion publique (« tout public » pour employer le terme en vigueur sur une plateforme de blogs ou de réseau social Facebook, Twitter, etc.)
« Cherchez l'erreur », donc, l'erreur qu'il y a au départ : elle est bel et bien du côté de celle ou de celui qui a publiquement posté... Autrement dit, « il n'a que ce qu'il mérite » s'il se fait incendier, conspuer, dénoncer, mettre au pilori de l'opinion publique ou même « se faire remettre en place » ou se voir âprement critiqué, voire même de ses suiveurs ou abonnés à sa page, à son blog... Quoi qu'une utilisation indélicate, irrespectueuse, malintentionnée de la part d'un détracteur un peu trop leste qui a derrière lui une confrérie, ne soit pas loin s'en faut, un « parangon de vertu de relation humaine » !
« C'est pas un drame » après tout, que le monde dans lequel on vit « ne soit pas un conte de fées » et « qu'on ne fasse pas dans la dentelle » en matière de relation humaine ! Et si l'on en rit plus que l'on n'en pleure, ça sera au moins ça de gagné !
La liberté sur internet ? Elle est ce qu'elle est... Le pire, le meilleur et l'entre les deux... Une sorte d'école de formation en fait... Qui bat à la course toutes les écoles de toutes sortes et de partout dans le monde où l'on apprend avec des livres, des leçons de morale et de civisme et devant un tableau sous la direction d'un maître...
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La pensée en danger d'être régulée, standardisée
- Par guy sembic
- Le 20/02/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… « Lorsque notre nourriture, nos vêtements, nos toits ne seront plus que le fruit exclusif de la production standardisée, ce sera le tour de notre pensée.
Toute idée non conforme au gabarit devra être éliminée. »
John Steinbeck, À l'est d' Éden
… C'est bien là ce qui nous arrive et qui s'accélère depuis -vais je dire- l'année 2008 qui à mon sens, en tant que témoin de mon époque, marque, avec la fameuse crise dite des surprimes (prononcer surprime à l'américaine) et de quelques grandes banques, la véritable entrée dans le 21 ème siècle...
Nous étions -toujours à mon sens- depuis 1990/1991 avec la chute du communisme et de la Russie soviétique et du début de l'économie marchande mondialisée, avec le développement de la « société de consommation de masse », la dominance croissante des lobbies et de la finance internationale ; dans une période de transition jusqu'en 2008...
Mais, surtout depuis 1 ou 2 ans déjà, avec les géants d'internet, de l'informatique, du numérique que sont Google, Microsoft, Amazon et qui acquièrent une puissance dans des proportions exponentielles, avec l'intrusion de ces géants, de leur robotique et de leurs centrales de données ; avec le nivellement et la standardisation de la culture, de l'information ; avec la cyberviolence et le piratage à distance de tout ce qui peut être récupéré de la vie privée des gens à des fins de nuisance ; avec cette illusion de liberté laissée aux gens, de s'exprimer mais qui en réalité ne produit que de l'opinion dominante canalisée banalisée... C'est la pensée, notre pensée, celle de chacun de nous, qui est désormais encadrée, régulée, formatée, nivelée au point de faire disparaître ou d'invalider tout ce qui demeurait en elle, encore, de consistance, de réflexion, de résistance, d'ordre personnel, singulier et intime...
Autant dire que la résistance devient de plus en plus difficile pour celles et ceux d'entre nous qui « ne marchent pas dans les clous »... Parce que la « fracture de visibilité » entre ceux qui ont la parole sur les ondes, dans la presse et sur les plateaux de télévision ; et ceux qui ont tout juste une centaine d' «amis » (ou de « followers ») dans des réseaux sociaux... Est énorme, disproportionnée... Parce que la dominance des détenteurs du pouvoir, de l'argent et des affaires est accélérée par la technologie, une technologie bien évidemment entre les mains des dominants...
Cela n'a plus rien à voir -quoique ce soit comparable- avec la dominance des seigneurs du Moyen Age, ou même avec la dominance des « 200 familles » de grands propriétaires et industriels de la fin du 19 ème siècle...
Cela n'existe, une telle dominance aussi démesurée, aussi prédatrice, que chez les humains... Pas chez les animaux notamment les loups ou les singes qui vivent en groupes menés par un mâle dominant qui ne pourra jamais être un Jeff Bezos d'Amazon par exemple... (rire)...
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La vie est ailleurs, de Milan Kundera
- Par guy sembic
- Le 20/02/2020
- Dans Livres et littérature
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… Jaromenil, un petit garçon ( futur poète et déjà poète), voit sa maman qui affiche ses premiers écrits sur de grandes feuilles de dessin et les accroche aux murs de sa chambre comme si c'étaient des tableaux...
Tout étonné, et ravi, Jaroménil prend alors conscience de l'importance que l'on donne à ses mots... Il en est très ému, et, au delà, bien au delà de la fierté qu'il en a, il réfléchit et se dit que les mots qu'il prononce puis écrit, sont des mots qui ne vont pas disparaître, des mots que l'on retiendra...
Beaucoup d'enfants de par le monde n'ont pas ainsi, une maman, quelqu'un de leur famille ou une autre personne dans leur entourage, qui présente, met en valeur, avec autant de sincérité et d'émotion leurs écrits, leurs dessins et tout ce qu'ils réalisent...
Mais prendre des enfants pour de petits dieux, céder à leurs caprices, surdimensionner avec ostentation ce qui les porte à dominer, à devenir des petits héros, et cela sans jamais s'intéresser à ce qui les singularise et qui n'entre pas dans les normes, c'est aussi ce que l'on voit... Et ces enfants là, dans une société consumériste, technologiquement et économiquement développée, seront les adolescents, puis les adultes de demain, bien accordés à un système en place dans une bonne ou mauvaise conscience mais plutôt à vrai dire dans une conscience et dans une réflexion sans consistance...
Jaroménil enfant et déjà jeune poète, ne se voit pas en un Rimbaud ou en un Mallarmé, il ne se se voit qu'en lui-même selon ce qu'il observe, selon ce dont il s'interroge, selon ce qu'il exprime, traduit, interprète avec ses mots à lui... Et ainsi en est-il de même de chacun d'entre nous, qui dès l'enfance, peut être comme on dit « un poète, un écrivain, un artiste en herbe »... Il n'y aura par la suite, que le travail, que la recherche, en lien avec le talent, le talent qui sans le travail, n'est plus que de la terre d'un jardin en friche...
Si la maman de Jaroménil n'avait point accroché tels des tableaux sur les murs de sa chambre, ses premiers écrits, si elle avait mis à la place des dessins de grands humoristes caricaturistes que son petit garçon aurait un temps admirés... Peut-être que Jaroménil devenu adolescent puis adulte, aurait fini par ne plus considérer sa vocation de poète, aussi essentielle dans sa vie... Peut-être même aurait-il abdiqué...
… Il y aura cependant -comme il y a d'ailleurs quasiment toujours pour le poète, pour l'écrivain, pour l'artiste devenu ( Le Jaroménil du roman de Kundera ou le Jaroménil de la vie réelle en 1920 ou en 2020) n'échappant point à la « règle »)... Cette bonne ou mauvaise conscience empruntée à l'époque, et plus ou moins accordée au système en vigueur, qui viendra se « greffer » en surface, sans que soit effacé le fond premier du tableau...
Je ne pense pas qu'un Jaroménil d'aujourd'hui âgé de quatre ans, devienne un jour un incendiaire de voiture, de cave d'immeuble ou de forêt proche d'un village, s'il a une maman ou quelqu'un dans son entourage qui lui accroche ses mots comme des tableaux sur les murs de sa chambre...
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Il était une fois Rézalsocial
- Par guy sembic
- Le 19/02/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… C'était ce grand vagabond milliardopode allumeur de feux dans une nuit ardente où crépitaient de partout aux croisements des chemins, gerbes de flammèches et d'étincelles de tous ces feux dont même les pompiers de la Cité activaient les sauts de talus en talus...
Mais ce qui rendait la nuit encore plus ardente que l'embrasement des broussailles et des arbustes des talus, c'était les images animées des feux que le grand vagabond milliardopode diffusait autour de lui afin que soient autant atteints et brûlés les regards des voyeurs de feux que les regards des pompiers...
Le grand vagabond milliardopode, genoux pliés, abaissait jusqu'au ras du sol la masse de son corps tête -tronc- ventre d'un seul bloc de chair, afin que sa bouche-anus avale et défèque tout ce qu'il absorbait ... Il était en effet, ce grand vagabond milliardopode, sans visage ou multivisage, un Être... Un être « réalovirtuel » mais un être tout de même... bouffeur et chieur...
À tous ceux qui se plaçaient en travers de sa course et n'arrêtaient pas de lui casser les pattes, il répondait « j'allume aussi des feux qu'avant que je ne vagabonde vous n'allumiez jamais ou que vous allumiez sans qu'ils soient vus et entretenus »...
Rézalsocial incendiait mais aussi éclairait...
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La rumeur publique
- Par guy sembic
- Le 18/02/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Les réseaux sociaux et les blogs sur internet ne sont jamais que la rumeur publique qui a toujours existé depuis l'aube de l'humanité...
La seule différence qu'il y a entre l'époque d'aujourd'hui et toutes les époques passées, réside dans la dimension ou dans l'espace en lequel se diffuse la rumeur publique, ainsi que dans la rapidité avec laquelle se diffusent les nouvelles, la parole... Quoi que l'espace en fait, demeure toujours le même, étant celui du monde autour de l'endroit où l'on se trouve...
La rumeur publique est comme le vent qui souffle, et le vent peut être froid, chaud, brûlant, glacé, tiède ; il peut porter de la poussière, des feuilles arrachées aux arbres ou tombées à terre, des odeurs, des bruits dont le son varie en fonction de la pression atmosphérique : il peut renverser, il peut aider à avancer si l'on s'en sert de force motrice, il peut tourbillonner sur place, s'enrouler en une colonne d'air formant une tornade, porter un nuage de criquets ou de substances corrosives ou toxiques, il peut annoncer la pluie, le beau temps...
On ne « moralise » pas, on ne régente pas le vent qui souffle, on le prend tel qu'il vient, on s'en abrite ou l'on s'y jette dedans... S'il devait s'arrêter et rendre l'air totalement immobile, il n'y aurait plus de tornades mais aussi, plus de force motrice pour avancer...
La rumeur publique contient de tout, et donc de ces mauvaises herbes que des produits chimiques peuvent éliminer (je vais dire du « pipi atomique »)... Mais à force d'éliminer les mauvaises herbes avec des produits chimiques encore plus renforcés, il arrive un jour où plus rien de pousse...
Qu'elle coure donc la rumeur publique, avec les réseaux sociaux, les blogs ! Ni les gendarmes ni les délateurs ni les « fakenouilleurs » n'ont le dernier mot quand des voix s'élèvent, résonnent dans la force motrice du vent, chantent la beauté du monde de mille façons, de mille choses vues, de mille témoignages !
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Virus chinois : y a t il de quoi fouetter un chat ?
- Par guy sembic
- Le 17/02/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… 1600 morts, 66000 personnes infectées en Chine – même si ces chiffres annoncés sont peut-être en dessous de la vraie réalité- dans un pays de 1 milliard 386 millions d' habitants... Y'a pas de quoi fouetter un chat !
Gros titre dans les journaux, dix minutes à chaque JT de la télé, panique dès qu'on rencontre un chinois dans la rue, folie pour se procurer des masques de protection... C'est dingue !
Quand on sait depuis pas mal d'années déjà, que dans le monde bon an mal an, meurent 650 mille personnes, de grippe « normale », on est tout de même loin, très loin, de la « grippe espagnole » de 1918 qui a fait dans le monde entre 50 et 100 millions de morts selon l'institut Pasteur.
La plupart des gens en France et dans les pays européens, et partout dans le monde, qui sont en âge d'exercer une profession, une activité, un métier dans le commerce, l'artisanat, la maintenance, les services ; et qui pour 80% d'entre eux ne peuvent en aucun cas s'arrêter de travailler parce qu'un matin ils se réveillent avec 38,5 de température, une toux répétitive, le nez qui coule (ce qu'on appelle un gros rhume), personne pour les remplacer sur le poste de travail, la nécessité quasi absolue de « faire quand même » sans quoi t'es viré, tu perds de l'argent, l'activité que tu exerces étant absolument essentielle pour les gens qui ont besoin jour après jour de ce que tu fais, tu peux vraiment/vraiment pas t'arrêter du tout... La plupart des gens donc, se réveillant un matin avec 38,5 de température, ne vont pas aller se précipiter chez leur toubib, ou appeler le SAMU parce qu'ils pourraient penser qu'il s'agit de ce coronavirus (et d'ailleurs comment auraient-ils pu le choper, ce virus, sachant que les jours d'avant ils n'ont pas été en contact avec quelque chinois que ce soit, ou une personne contaminée par ce virus, de près ou de loin ?)...
Bon, allez basta, tu prends vite fait un Efferalgan, un truc pour te déboucher le nez, un sirop anti toux et hop, tu prends le métro, ton vélo, ton scooter, ta bagnole, en route pour le boulot ! C'est ça la réalité pour des millions de gens ! (Bon c'est vrai, la journée au boulot, elle va pas être facile, demain sans doute non plus mais on fait avec et on attend que ça passe)...
Cela dit... Tout cela dit... Si vraiment/vraiment il se pouvait que ce soit ce virus là – ou un autre qui lui ressemble égal ou pire- t'aurais eu le temps d'envoyer dans l'air autour de toi à des dizaines de gens, dans le métro, le bus, le train, en étant en contact avec la clientèle si tu bosses dans un boulot de restauration ou de commerce, ce virus...
Supposons alors que cette « grippe chinoise » affecte des centaines de milliers de gens en France... Comment voulez-vous que nos hôpitaux puissent recevoir aux urgences, en même temps plusieurs dizaines de malades ? (cela n'aurait rien voir avec la chambre isolée super équipée pour 1 malade comme c'est le cas encore pour 10 ou 12 cas actuellement)... Ça, Agnès Buzyn elle le dit pas !
Allez, allez, arrêtons le cinéma d'horreur épouvante, la panique ; arrêtons de fouetter non pas le chat mais le chinois...
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Le pouvoir de la culture
- Par guy sembic
- Le 15/02/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Quel est le pouvoir d'une culture qui est celle d'un personnage avec lequel s'établit une relation difficile ?
Quel est le pouvoir d'une culture qui est celle d'acteurs culturels évoluant dans une sorte de « diaspora » (ou dans un monde d'élites, un « cercle social » difficilement accessible au « commun de mortels ») ?
Quel est le pouvoir d'une culture qui s'affiche plus qu'elle ne pénètre ?
Si la relation avec un personnage cultivé n'est difficile que parce qu'elle est conflictuelle -et donc non fondée sur des considérations morales et des comportements, qui, certes « peuvent entrer en ligne de compte », alors la culture qui est celle de ce personnage, ou celle d'acteurs culturels évoluant dans un monde « plus ou moins ouvert » ; peut avoir un pouvoir réel...
Indépendamment du personnage dont la culture peut être réelle en de nombreux domaines, ou des acteurs culturels qui interviennent et agissent ; indépendamment d'une « dimension moralisatrice et comportementale du personnage ou des acteurs », il y a l'oeuvre d'art dans sa facture, ce que cette œuvre implique pour celui qui la perçoit... Et bien sûr cette œuvre là en particulier, est l'un des innombrables éléments de l'ensemble, dont certains de ces éléments, aléatoirement ou pas, peuvent être plus puissants, plus porteurs, plus sensibilisants que d'autres...