Articles de yugcib

  • Suggestion pour un atelier d'écriture

    Imaginez et rédigez une histoire dans laquelle ce sont les méchants qui gagnent et les gentils qui perdent, mais rigolote... De telle sorte que dans cette histoire, ce soit le côté rigolo qui ressorte davantage que la victoire des méchants.

     

    Voici l'histoire :

     

    Entre la route d'Audon à Tartas dans les Landes, et le lotissement de la Bretagne, d'une vingtaine de maisons, s'étend sur environ 200 mètres un espace herbeux en lequel, le 11 décembre 2012 avaient été plantés par une équipe de jardiniers municipaux, des arbres qui, soit dit en passant, ne se sont guère trop développés. Bon, sans doute quand je serai très vieux, seront-ils alors de belle taille, ces arbres...

    Cet espace herbeux de 200 mètres de long, d'une trentaine de mètres de large, est le terrain de chasse des minous du lotissement. Il y en a habituellement, tous les jours, 3 ou 4, de ces minous, bien plantureux, évoluant, gambadant, ou en arrêt une patte levée devant un trou... Un beau noir, un magnifique blanc et gris, un joli roux, ce dernier quêtant des mamours, très familier et venant parfois, traversant la route, jusque dans l'entrée des maisons situées de l'autre côté de la route.

    Les campagnols, les mulots, les musaraignes et autres petits rongeurs, ont généralement dans cet espace herbeux, une durée de vie très courte...

    C'est -dis-je- « que le Bon Dieu il a pas fait la souris pour faire joli dans la nature, mais pour être bouffée par le minou »...

    Dans « Titi et Sylvestre » un illustré pour enfants, c'est toujours l'oiseau (Titi) qui gagne et ridiculise Sylvestre, le gros minou... Comme dans les contes de fée où ce sont les gentils qui gagnent et où les méchants perdent...

    Comme chez les Témoins de Jéhovah où, dans leurs écritures sur le « monde à venir » l'on lit ceci « le loup se couchera auprès de l'agneau et le lion mangera de la paille »... Ce qui, extrapolé à la relation entre la souris et le minou, devient « le minou mangera de l'herbe » et « le souriceau tètera la minette »...

    Un « non sens », une négation totale de la « mécanique de l'univers », de la relation naturelle qui s'établit entre les êtres vivants... (qui soit dit en passant n'est pas faite que des uns qui se nourrissent des autres, mais aussi de symbiose, d'association et de complémentarité)...

    Mais c'est vrai que la « mécanique de l'univers » ne « fait pas dans la dentelle » et que la vie, que la réalité, « n'est pas un conte de fées »...

    Le principe de cette « mécanique de l'univers » extrêmement complexe tout en étant ordonné, moteur et créateur de tout ce qui existe, naît, se développe, disparaît, avec ses lois physiques et chimiques... Est -pour ainsi dire- « la seule vraie justice », une « justice » qui survivra à la justice des humains... Et aux « contes de fée » des humains, et aux « contes-histoires vraies-horreur/épouvante » des humains...

     

    Cela dit, Mayotte, le 101 ème département français, n'est pas loin s'en faut le « paradis des minous »...

    Je me souviens qu'en 2014, entre Koungou, Kaweni et Mamoudzou, l'on voyait sur des pare-brise de voitures, des chats broyés écrasés qui avaient été écartelés par des jeunes de 15 ans désœuvrés livrés à eux-mêmes dans la rue (ils se mettaient à quatre et chacun tirait le chat par une patte)...

    Cependant, les chats errants étaient aussi attrapés par des migrants clandestins, qui, très pauvres et dans une misère endémique et demeurant sous des abris sommaires de planches, tôles, caisses empilées et bâches et tissus divers, les bouffaient...

     

     

  • Un rêve bizarre (nuit du 31 janvier au 1er février)

    Sous anesthésie locale, lors d'une consultation intervention en hôpital de jour, l'on m'avait extrait, juste en dessous de l'os pariétal de la boîte crânienne, entre des replis du cerveau, trois sortes de petites larves mortes qui ressemblaient à des anneaux de ténia, dont les extrémités étaient racornies et durcies...

    Le praticien m'avait foré la boîte crânienne avec une « perceuse chirurgicale », puis introduit dans la petite ouverture ménagée, une longue pince effilée munie en son extrémité de minuscules crochets, et une fois atteinte la zone à traiter, avait écarté les plis cérébraux afin de pincer chacune des trois petites larves mortes en l'un de leurs bouts racornis, et de les extraire...

    Alors que je me trouvais encore sous l'effet de l'anesthésie locale, le praticien m'avait montré les petites larves qui, effectivement avaient une ressemblance frappante avec des anneaux de ténia, d'une couleur de blanc sale, durcies et recourbées en leurs bouts... Et, comble de l'horreur... L'une d'entre elles était « encore vivante » et « gigotait » comme un ver cannibale furieux d'avoir été sorti d'un bout de viande juteux...

     

    En me réveillant, je pensais à des cervelles d'agneau congelées, transportées par cargo frigo d'Amérique du Sud ou du Nord, ou de Chine ou d'Australie ou de Nouvelle Zélande, à destination des grands ports d'Europe, puis acheminées par camions frigorifiques de 38 tonnes vers les grands centres commerciaux...

    J'imaginai en plein océan Atlantique ou Pacifique, particulièrement en zone intertropicale, une panne d'électricité suite à un court circuit sur un cargo usine géant -ou un incident technique assez sérieux- cause d'une « rupture de la chaîne du froid » de plusieurs heures voire même de 2 jours...

    « Silence radio » -on sait bien pourquoi- sur ce temps de « rupture de la chaîne du froid » en plein milieu de l'océan... Loin de toute base terrestre et donc hors contrôle... Vu l'enjeu économique et financier, la perte de ces tonnes de cervelles -et autres produits de viande d'ailleurs- qu'il aurait fallu jeter dans l'océan (régal pour les requins)... Donc « on fait l'impasse sur cet épisode de rupture, c'est réparé -on a mis 48 h mais tant pis- l'électricité revient... Et basta, on continue comme si rien ne s'était passé »...

    Par 45 au soleil sous les tropiques sur le pont du navire, avec de surcroît 95 % de taux d'humidité dans l'air ambiant, durant le temps de la rupture de la chaîne du froid, quelques « miasmes » microscopiques, virus, bactéries... Se sont introduits dans les cervelles et dans les quartiers de bidoche...

     

    Mon « histoire » s'arrête là...

    Je ne suis guère un fanatique de produits alimentaires (notamment carnés) qui viennent de l'autre bout de la planète, et qu'on achète dans des « Grand Frais » ou des « Leclerc géant » !

     

    NOTE : Au 19 ème siècle à travers les océans, l'on transportait vivants les animaux d'élevage que l'on nourrissait et soignait, dans des conditions de confinement et d'entassement déplorables- et c'est ainsi que s'opérait la « mondialisation » de l'époque pour la consommation vulgarisée de viande... Avec déjà tous les risques sanitaires que cela comportait, surtout du fait de la manière dont étaient traités les animaux d'élevage...

     

    Au 51 ème siècle dans la « Confédération des Planètes Développées de plusieurs systèmes stellaires dans le groupe local galactique », c'est par vaisseaux spatiaux que seront transportés, cryogénisés, des animaux d'élevage tels que des sortes de moutons-kangourous ou de vache-hippopotame …

     

     

  • Souvenir d'un 28 janvier

    Le lundi 27 janvier 2014 je me trouvais dans un TGV Bordeaux – Aéroport Roissy Charles De Gaulle, avant de prendre un avion XL Airways à destination de Mayotte et La Réunion, départ 22h 30 de Roissy, avec un arrêt à Marseille Provence vers minuit (une heure trente d'arrêt), et arrivée à Dzaoudzi (Mayotte) le mardi 28 janvier vers 11h heure locale...

    Je me souviens, à l'arrêt de Marseille, de ce Cadi musulman en grande tenue gandourah blanche et chéchia rouge, qui semblait être (en fait se montrait) le « caïd du coin », très sûr de lui, très entouré de ses amis et famille proche, et qui, très certainement à son arrivée à Mayotte, allait être accueilli dans sa communauté et donc, n'avait aucun souci à se faire pour son hébergement...

    Quand on sait qu'à Mayotte le problème, la « prise de tête », la « galère » que c'est pour trouver un hébergement (hôtel, chambre d'hôte) tout au long de l'année ; ce Cadi faisait certainement partie des bienheureux !

    Durant toute la durée du voyage depuis Roissy jusqu'à Dzaoudzi, j'ai eu la chance de me trouver proche d'un hublot, de telle sorte que j'ai pu assister après le départ de Marseille, au survol en diagonale de la Méditerranée, au passage au dessus du golfe de Benghazi (Lybie), puis la traversée du désert Lybien, du Soudan, d'une partie de l'Ethiopie ; et au moment où le jour se levait, vers 5h 30 sur ma gauche dans un lointain qui me paraissait proche, le massif du Kilimandjaro 5000 mètres de hauteur, se dressant à la limite du Kenya et de la Tanzanie...

    Un « pur émerveillement » pour moi... L'œil collé au hublot... Je pensais à tous ces gens devant et derrière moi, qui avaient tiré le rideau du hublot, et qui regardaient des films vidéos de thrillers débiles...

    Puis ce fut le survol de l'océan Indien, sorti d'Afrique au dessus de Zanzibar et Dar es Salaam, puis la descente sur Mayotte...

     

    NOTE : Avec Air France ou Corsair, à destination de La Réunion, le trajet est différent : depuis Orly, survol des Alpes, de l'Italie, entrée en Afrique au large d'Alexandrie, survol de la Mer rouge, de l'Ethiopie, de la Somalie et de l'océan indien...

     

  • Un jour ailleurs

    Un jour ailleurs

    Mais où et quand et comment

    Un jour ailleurs

    De cet au delà dont on ne sait rien

    Rien hormis ce que l'on en imagine

    Ou qui nous a été décrit par les curés les imans et les sorciers

    Ou la science parallèle

    Un jour ailleurs

    Je serai plus là pour le voir

    Un jour ailleurs

    Je me serai envolé

    Sûrement pas comme un ange

    Dont je rêve les ailes de mon vivant

    En pensant quand même

    Comment j'enfilerais un pull avec des ailes dans le dos

    Un jour ailleurs

    Combien ça coûtera

    Ces jolies choses féminines

    Qui font regretter de devenir trop vieux

    Les rassis qui font du lèche Jules et Jim

    Et refusent de se mettre sur la tête

    Une casquette de pépère

    Un jour ailleurs

    Qu'est-ce qu'il y aura ces soirs que je verrai pas

    A la Télé

    Et qu'est-ce qu'ils diront dans les réseaux sociaux

    Qu'est-ce qu'il y aura après Macron

    Les écrans des téléphones portables seront-ils hologrammes

    Verra-t-on donc son copain Néo-zélandais

    Se gratter le bout de l'oreille

    En pouvant dimensionner l'image dans l'air devant soi

    De manière à ce qu'elle n'envahisse pas l'espace

    Occupé par les gens autour

    Un jour ailleurs

    Quels sont les mots qu'on dira

    Et que fera-t-on des mots qu'on a tant dits et écrits

    Qu'ont fait parfois des fils avec des nœuds qu'on a pas su

    S'ils étaient gordiens

    Cocoricotéens

    Assassins

    Ou sauveurs du monde

    Un jour ailleurs

    Peut-être saurai-je

    Enfin je veux dire

    Un autre moi pas clone de moi

    Ce jour ailleurs

    En 2297

    Ou dans un million d'années

     

  • Errances littératoques, suite (31 janvier 2020)

    ... Petits anchois sclérosés au fond d'un grand bocal, sous une couche de poux, de cloportes et de mantes religieuses, écrasés, concassés...

    Gros bérets bleus piqués de plumes de geai posés autour du trou d'un fauteuil d'aisance...

    Ciseaux, couteaux, bobos, caca pot, yaourts aux noix de cajou, fanfreluches féminines soldées et coccyx cassés...

    Pété dans le seau à champagne, roté dans le bidet et bu toute la bouteille de white spirit...

    T'as pas vu passer un buffle devant la réunion d'apéro dînatoire des bac-plus-cinq en goguette au moment où le Grand Basané pied-au-cultait la porte du frigo, en slip Bingo et en tongs de jeune retraité de la Fonction Publique, tongs à 3 euros, piqués à son tonton en knickers pas basané du tout lui ? ...

    Hardie coccinelle sur un quart de tartine bardé de sushi et de mayonnaise rose, punaise rayée le long du col d'un carafon ventru à demi plein de sirop d'orgeat et d'eau de vie de mirabelle...

    Venu sans portefeuille sans portable sans que dalle d'ailleurs, juste son slip de bain sur le cul, même pas de serviette sur l'épaule, sur une plage de pays très pauvre... Bac-plus-cinq en touriste lambda s'endort sur le sable, à son réveil plus de slip, un miséreux le lui a ôté vite fait, aussi adroitement qu'un rat qui du bout de ses pattes enlève de la tapette le petit morceau de fromtom sans se faire prendre... Qu'il a raconté le copain prépa pharmacie deuxième année au rire gras en mal de recherche d'un job d'été...

    Et des pastèques coupées en quatre sur le tapis bleu où des cul-de-jatte en caleçon long se dandinent dans l'appart' d' à côté fenêtres ouverte (on les voit se bidonner, les cul-de-jatte, depuis la terrasse où se tient l'apéro dînatoire)...

    Il n'y a rien d'essentiel et encore moins de transcendant à ajouter après les discours foireux des fossiles pensants et des hypocrassies des franges d'en haut qui snobent les petits retraités à mille euros par mois roulant en Fiat Panda et les femmes de ménage de 55 ans mal au dos qui prennent un bus à 5 plomb' du mat pour aller balayer des locaux où vont siéger des assemblées d'actionnaires...

    Le buffle avec sa trombine de dinosaure aigu dentu deux cornes en tire bouchon il va foncer dans la meute des festayres...

    Le frigo qui baille et exhale gaspatcho ail refroidi, avec son boîtier programmateur gestionnaire de denrées de son contenu, par la magie des algorithmes, il va indiquer quant il faut renouveler les pois cassés et la confiture...

    Pour les vieux de d'en 50 ans d'ici, ça sera plus dur que pour les vieux de 2020, avec la robotique jusque dans les toilettes...

    Un socle de dimension humaine environnementale proche familiale, même bardé qu'il est de consoles de jeux, de tablettes et d'ordinateurs à l'école, existe encore pour les gosses et les ados nés entre 2005 et 2015... Et pour ces gosses et ces ados qui seront vieux dans ces années où on sera mort , les nés avant 1990... Ça s'ra encore plus dur parce que c'qui restera d'la dimension humaine environnementale, aura beaucoup rétréci avec la robotique partout présente jusque dans les tissus cérébraux... Et que les vieux de 2110 ne pourront plus rien faire ni penser sans ces objets connectés, de domotique et de robotique – à moins d'avoir acquit la culture qu'il faudra pour tout ça...

     

     

  • Ce ne sont plus les mêmes générations aujourd'hui, que celles des victimes de la 2ème guerre mondiale

    Si l'hostilité et le racisme dirigés contre les Juifs me révolte, je ne soutiens ni n'approuve l'implantation des colons dans le territoire Palestinien. Une implantation qui s'est intensifiée depuis l'arrivée de Benyamin Netanyahou au pouvoir en 2009...

    Ce sont en effet, d'une part l'hostilité croissante manifestée à l'égard des Juifs, et d'autre part les colonies hors frontières d'Israël, deux faits qu'en aucune manière on ne peut mettre en parallèle, ce que font cependant sans état d'âme ceux qui prônent la haine des Juifs... Aussi, non cent fois mille fois non pour la haine des Juifs et toutes les exactions commises à leur encontre... Mais oui à la dénonciation de l'implantation des colons en territoire palestinien !

     

    Parmi les rescapés de l'holocauste de la seconde guerre mondiale dans lequel ont péri 6 millions de juifs, je ne pense pas qu'il y ait eu en 1948 lors de la création de l'état d'Israël, beaucoup de rescapés de l'holocauste, qui ont eu l'énergie et la force (la santé) nécessaire pour fonder une colonie (une exploitation agricole), vu le travail que cela demandait, que ce soit en Israël même ou hors frontières définies par le traité de 1948... En effet dans l'état où se trouvaient ces malheureux, je les imagine mal en 1948 se livrer à des travaux « herculéens »...

    Peut-être-et même sans doute, des fils et des petit-fils de déportés, par la suite, sont devenus ces colons implantés en territoire palestinien, mais ils ne doivent pas à mon avis, être très nombreux...

    De toute manière, aujourd'hui en 2020, les rescapés de l'holocauste encore vivants, sont très vieux, 90 ans ou plus... Allez donc les chercher, ces vétérans de plus de 90 ans, dans les familles de colons actuels ! …

    Donc les colons actuels, en territoire palestinien, n'ont en règle générale rien à voir avec les générations de juifs qui ont été victimes de l'holocauste de la seconde guerre mondiale...

    Autant je suis pour le « devoir de mémoire » (célébrations, commémorations, information notamment des jeunes), autant je suis pour la dénonciation de l'implantation des colons en territoire palestinien...

    Cette sorte d' « excuse » -ou de « compassion » ou encore de « tolérance qui se justifierait », et qui consisterait en conséquence à « concevoir » parce qu'ils ont beaucoup souffert de 1940 à 1945, qu'ils s'installent, ces colons, en territoire palestinien dès 1948... Et à plus forte raison depuis l'arrivée de Netanyahou en 2009... « Ne tient absolument pas la route » ! (vu l'état de faiblesse physique en lequel se trouvaient tous ces malheureux, incapables pour la plupart de manier pelle et pioche en 1948 ; et aussi du fait qu'après 2009 déjà, beaucoup de vétérans survivants étaient morts)...

    Autre remarque que je fais en ce qui concerne une autre célébration que l'on fait depuis 1944 en France ( celle en mémoire des soldats américains morts au combat en 1944/1945 dont au débarquement du 6 juin 1944) :

    Les générations 30, 40 et 60 ans d'américains d'aujourd'hui, n'ont rien à voir avec cette jeune génération d'américains de 1944... Donc, nous ne devons rien aux américains d'aujourd'hui âgés de 30, 40, 60 ans... Dont certains (en particulier des jeunes de moins de 30 ans) -il faut oser le dire parce que c'est malheureusement vrai- ne savent même pas situer la France sur un Atlas géographique ! (Ni Israël d'ailleurs)...

     

     

  • Pécole et baskets

    Deux faits d'actualité m'interpellent :

     

    Le premier, au sujet de ce virus chinois avec toutes ces mesures prises qui me semblent totalement disproportionnées, une ville de plusieurs millions d'habitants mise en quarantaine toutes entrées et sorties interdites, en Chine (et c'est peut-être ce qui va se passer ailleurs dans le monde)... En France des pharmacies en rupture de stock de masques de protection tant les gens se précipitent affolés pour se procurer ces masques...

    Alors que ce virus, en fait, n'est guère plus virulent qu'un virus de forte grippe et que seules des personnes âgées et fragilisées peuvent en mourir... (Ce qui se passe déjà pour une grippe classique)...

    On se croirait dans un film de science fiction épouvante ayant pour thème une pandémie mondiale (en particulier aux USA avec des hôpitaux qui reçoivent des milliers de gens à la fois -en  effets spéciaux d'images il faut dire), des zones de population totalement circonscrites avec des corps d'armée tout autour... Des gens qui meurent en masse dans la rue et que sais-je encore...

    Dans la réalité, comment voulez vous que, par exemple en France, les hôpitaux et cliniques puissent accueillir en même temps des centaines de malades... Quand on sait que tous les hôpitaux sont déjà saturés en « conditions normales » ? Notre pays n'est absolument pas en mesure de faire face à une épidémie causée par ce virus affectant des dizaines de milliers de gens si cela devait être le cas !

     

    Le deuxième fait d'actualité, au sujet de ce « buzz » sur une nouvelle marque de baskets « très à la mode » paraît-il... Des « godaces » qui coûtent 250 euro la paire et que soit-disant l'on s'arrache dans les boutiques de chaussures... Je trouve cela indécent, impie, quand on sait que tant de gens sont dans la misère !

     

    Ce sont bien là, deux faits d'actualité qui « symbolisent » le monde dans lequel nous vivons, cette société d'hyper consommation et de peurs entretenues !

     

     

  • La genette commune

    Genette

    La genette est un petit félin méconnu de nos jours, qui ressemble au chat, c'est un animal sauvage difficile à observer du fait qu'il vit durant le jour dans les arbres de forêts profondes où la végétation est assez dense et impénétrable aux promeneurs...

    Il existe plusieurs espèces de ce petit félin, réparties en Afrique du Sud, Afrique de l'Est, Afrique du Nord et zone subtropicale entre le Sénégal et le Soudan ; dans la péninsule ibérique et le Sud Ouest de la France et jusqu'au pourtour méditerranéen...

    Au Moyen Age en France, ce petit animal était domestiqué et remplaçait le chat dans de nombreux foyers, ce que contestent cependant quelques médiévistes du fait que la genette a une odeur forte, musquée, et que le chat, présent en France au Moyen Age, lui aurait été préféré pour l'élimination des rongeurs, souris et rats...

     

    Bien que de nos jours, avec l'industrialisation, l'agriculture intensive, les réseaux de voies de communication, les espaces urbanisés, la transformation par les humains des paysages ; avec la gestion et l'entretien par les engins mécaniques, par la technologie, des espaces environnementaux notamment des forêts, et par l'utilisation massive des pesticides ; de nombreuses espèces animales, mammifères, insectes, oiseaux, soient en voie de disparition ou menacées d'extinction... Il n'en demeure pas moins que le nombre d'espèces encore inconnues, jamais rencontrées, jamais observées, tant pour les mammifères que pour les oiseaux, les insectes et les poissons et animaux marins des grands fonds océaniques, est aujourd'hui au moins dix fois plus important que le nombre d'espèces répertoriées et donc connues...

    Il en est de même pour les végétaux de toutes sortes, arbres, plantes, fleurs, herbes... L'on n'a point idée de l'immensité, de la diversité de la vie sur cette planète, notre planète, la Terre !

    Nous vivons dans un monde non fini où demeure immense tout ce qu'il y a encore à découvrir...

    Ce monde non fini, nous sommes en train de le faire mourir par tout ce que l'on lui fait subir, mais envers et contre tout, il y a cette résistance, cette opiniâtreté et cette adaptabilité du vivant qui s'oppose à l'activité, à l'industrialisation, à la technologie des humains...

    Et même si, au pire, que ce soit par la faute de l'Homme ou par quelque événement cosmique violent et destructeur, la Terre devait devenir une planète morte ou disparaître... La vie continuerait, se développerait, naîtrait... Ailleurs, et dans une immensité, une diversité comparable à ce qui existe sur notre planète...

     

     

  • La démocratie, en tant que "matrice" ou "passage obligé"

    Une démocratie malade, affaiblie, corrompue, attaquée, en perdition, sur le point de se déliter au risque de disparaître et d'être remplacée par un régime autocratique, une dictature, un pouvoir autoritaire auquel on se soumet et où l'on s'abandonne corps et biens et âme ; c'est comme un animal malade : au lieu d'euthanasier l'animal, on le soigne, et tant qu'il lui reste un souffle de vie, on le sauve, on l'empêche de mourir quitte à ce que sauvé, il demeure infirme...

    Parce que la démocratie est le seul « passage obligé possible » qui ouvre la voie à un régime ou à un système « politico-social » qui se fonderait sur le pouvoir réel du peuple se concertant et s'organisant en assemblées, en coopératives, en syndicats, en associations d'intérêts communs ou généraux, reliés et coordonnés dans leurs actions et assurant la sécurité, la liberté, le bien de tous...

    Une démocratie au sens de ce qu'est une démocratie en tant que système politique actuel, fonctionne avec un président élu, des députés, des institutions ; elle peut être « de droite ou de gauche ou du centre »... Mais elle demeure la seule « matrice » ou le seul « bouillon de culture » d'où peut sortir ce qui la remplacerait par le pouvoir réel du peuple et où il n'y aurait plus de gouvernement centralisé, plus d'élus mais des citoyens responsables et libres qui se concertent, s'organisent et gèrent...

     

    Lorsque la violence notamment par ce que l'on appelle des « opérations coup de poing » qui, au delà des manifestations de milliers de gens dans la rue, se multiplient et s'amplifient ; lorsque la violence s'exerce contre des permanences de députés (les élus de la Nation), contre un appareil politique, un pouvoir, un gouvernement et ses représentants (la force publique), un président de la République, contre un personnel politique que l'on voudrait voir disparaître (mais soit en passant pour le remplacer par quoi, par qui et comment, là s'en en finit plus de polémiquer dans une foire d'empoigne)...

    Cette violence d'opérations coup de poing, cependant, ne se canalise pas tout à fait dans la voie qu'il conviendrait, à mon sens... J'aimerais mieux que cette violence s'exerce contre ceux qui détiennent le vrai pouvoir, c'est à dire le pouvoir de l'argent, de la finance, du lobbying, des décideurs économiques, des multi milliardaires et des actionnaires, de cet ultra néo libéralisme prédateur assassin de notre planète...

    Certes, à un certain niveau de surdité et de mépris de la part d'un gouvernement, pour des millions de citoyens de la nation -on va dire dans la proportion de 2 sur 3- cette violence d'opérations coup de poing peut être vue comme un « passage obligé » qu'il faut bien se décider à franchir... Puisque les gouvernements et la force publique et leur appareil politique après tout, sont bien les « gardiens -ou les chiens de garde- du Temple »...

     

    La violence qui détruit et expulse sans la vision d'un monde différent de tout ce que l'on a pu connaître jusqu' alors en droite ou en gauche, sans la concrétisation de cette vision, est un terreau pour les dictatures, et donc une menace pour la démocratie, une renonciation à ce « passage obligé » qui est celui de la démocratie...

     

     

  • Croyance, connaissance et savoir ...

    Les connaissances et les savoirs -de toute nature, en toutes les disciplines, notamment dans les domaines de la science, de l'Histoire, de tout ce qui se passe dans le monde aujourd'hui (l'actualité)... Vulgarisés et mis à la portée de chacun par l'internet avec les moteurs de recherche ; tout comme les croyances se fondant sur les certitudes que l'on se fait et surtout les certitudes qui ont été implantées en nous par les gens de l'ordre établi, de la pensée officielle (en somme de l'ordre du monde, de ce qui est censé se croire et se savoir et ne doit pas être remis en cause)... Les connaissances et les savoirs ainsi que les croyances ont ceci en commun, qu'au lieu d'être des passerelles jetées au dessus de ces fossés ou abîmes que sont la persistance du doute et de l'interrogation ; ils se font « bâtons de marche » fièrement tenus, bien visibles des promeneurs autour de soi, « bâtons » qui soutiennent notre marche, nous font avancer et même courir... Mais qui ne nous incitent pas à mettre du regard dans nos yeux, préoccupés que nous sommes de cette marche de promeneur bien équipé et fier de l'être dans la file ininterrompue de tous les autres promeneurs...

    Au sujet de la croyance et de la foi – Chrétienne en l'occurrence mais on peut en dire autant des autres croyances en d'autres religions- Jean Christian Petitfils, historien et scientifique de l'histoire, a écrit dans son livre « Jésus » : là où s'arrête la science commence la foi » ( dans l'épisode où il évoque l'ouverture du tombeau -la dalle de fermeture n'ayant pas été forcée entre la mise au tombeau et trois jours après son ouverture, le corps de Jésus disparu, il ne restait que les linges imprégnés de sang et d'humeurs) ... Il voulait dire par là, que lorsque la science ne peut plus expliquer tel ou tel phénomène observé (parce qu'elle n'a pas la réponse), alors il ne reste pour recours, que la foi (mais sans doute pas la foi aveugle et-ou- dictée, mais la foi en « quelque chose qui existe dont on ne connaît encore ni le principe actif ni la mécanique de fonctionnement ni les composantes et qui un jour on ne sait quand, sera découvert »)...

    La croyance, tout comme le savoir, se fonde davantage sur le doute et sur l'interrogation, que sur l'acquit... Même si de toute évidence, elle s'appuie sur l'acquit...

    Vulgarisés et mis à la portée de chacun par l'internet, les connaissances et les savoirs ne font pas, diffusés comme ils le sont et surtout « mis à toutes les sauces » dans les réseaux sociaux ; des étudiants ou des chercheurs, des gens de pensée, de réflexion et d'interrogation... Mais des marcheurs arborant fièrement de beaux bâtons et tapant en cadence sur les pierres des chemins...

     

     

  • NON à la résignation et à l'indifférence

    Dans son dernier livre publié en octobre 2019, « Sauver la beauté du monde », page 253, Jean Claude Guillebaud, essayiste, journaliste, reporter et correspondant de guerre, et « témoin de son temps », auteur de nombreux ouvrages, et dont on peut lire dans Sud Ouest Dimanche la chronique hebdomadaire « Paris Province » écrit :

     

    « Nos décideurs voudraient que l'homme révolté d'Albert Camus devienne l'homme résigné du XXI ème siècle »

     

    Résigné à subir ? Résigné à l'idée que « c'est foutu » ?

     

    Et, qu'en conséquence, « alors autant profiter, autant vivre sa vie quotidienne, dans un conformisme consumériste fondé sur le progrès technologique, la croissance économique, le toujours mieux et plus vite, et cela dans le temps où c'est encore possible »... Avant le « naufrage » comme celui du Titanic le 14 avril 1912... Car sur le pont principal du « Titanic-Monde » de plus en plus incliné, la poupe déjà dans les flots, « l'on y danse l'on y danse comme sur le pont d'Avignon »... L'on y danse, l'on y bâfre, entre passagers qui ont pu accéder au grand pont promenade galerie marchande, alors qu'en bas dans les cabines de seconde classe et le long des couloirs encore éclairés, bien d'autres passagers ont de l'eau jusqu'aux genoux...

     

    C'est bien de cela qu'il s'agit : puisque c'est foutu, autant en profiter au mieux possible tant qu'il est encore temps !

     

    Hier soir, mercredi 22 janvier 2020 sur FR 3, Les vies d'Albert Camus, documentaire de Georges-Marc Benamou...

    Soixante années après la disparition d'Albert Camus le 4 janvier 1960, l'œuvre de l'écrivain et du philosophe Albert Camus est toujours d'actualité, et les femmes et les hommes révoltés du XXI ème siècle nous appellent à ne point nous résigner, à sauver la beauté du monde...

     

  • Image de couverture

     

    Galaxie

     

    C'est l'image que j'ai choisie pour écran d'accueil de mon ordinateur, à l'appui sur le bouton de mise en marche...

    Et le nom que j'ai donné à mon ordinateur est Cassiopée...

    Si je devais définir et mettre en ligne ma « story » sur Facebook, comme tant le font de 7 à 77 ans et même des « papy-mamy » de plus de 80 balais... Ma « story » aurait pour « scoop du jour » de jour en jour -pour ne pas dire d'heure en heure- des images du cosmos, de paysages de la Terre, de mes copains coléoptères, de mon ami le crapaud, et de bien d'autres créatures vivantes...

     

     

    Cet engouement généralisé et omniprésent pour les stories (et tout ce qui y ressemble ou s'en apparente) sur les réseaux sociaux Facebook , Instagram principalement ; participe à une conformisation de l'information standardisée, accélérée par la consommation de masse de produits et outils technologiques de traitement et diffusion de l'image (surtout de l'image animée)...

    Ainsi nous sommes donc, nous devenons donc implicitement d'accord avec cette conformisation ; nous nous laissons abuser car nous croyons être plus libres... Mais que « vaut » cette liberté, si notre réflexion, si notre pensée personnelle, si notre capacité intérieure à résister à ce qui nous conditionne, nous font défaut parce quelles sont uniformisées, laminées par cette uniformisation standardisée ?

    Le propre (ce qu'il y a de plus évident et de plus caractéristique) de la mise en place -mine de rien- d'une dictature (dictature de l'argent, de l'apparence, du marché... Et bien sûr dictature politique, de pouvoir, de type d'économie étendue au monde entier)... C'est cette « illusion de liberté » qui est donnée par le Pouvoir en place -en fait, organisé et planifié- mais qui incite à un tel abus, à un tel délitement de la liberté, que, dès le jour où s'instaure la dictature, la liberté se trouve mise sous verrou... Parce que, ce qui a tant choqué les uns et les autres, ce qui a tellement dérangé bien des gens... Finit par pousser l'autorité dominante parvenue au Pouvoir, à imposer une sorte de « moralisation » de l'expression publique (« moralisation » qui de fait, sert surtout de prétexte pour restreindre considérablement les libertés, toutes les libertés...

    Ainsi les dictatures qui s'avancent masquées sont plus pernicieuses que les dictatures qui s'avancent avec leur vrai visage quoique ces dernières soient en réalité impitoyables mais au moins on peut les combattre, les empêcher d'avancer... C'est bien plus difficile de s'opposer à l'obscurantisme qui se donne l'apparence de la lumière surtout si la lumière bien « flashante et bien pulsante, séduit et attire...

    L'obscurantisme dont les composantes sont la haine, la stigmatisation, le rejet, la violence des propos lapidaires, le racisme, le sexisme, tout cela diffusé sur les réseaux sociaux, et qui fait la Une quotidienne des radios, des télés, des médias grand public... C'est ce qui « fout en l'air » la démocratie, c'est ce qui prépare ces lendemains où l'on n'aura plus le droit de rien dire !

    Combattre la haine, la stigmatisation, le rejet, la violence des propos lapidaires, le racisme, le sexisme, c'est combattre pour le maintien de la démocratie ! … Et au contraire, s'y jeter dedans -ou même y être indifférent, c'est ouvrir la porte aux dictatures et aux dominants !

    Les armes, le « matériel de guerre » pour ce combat ? C'est dans la beauté du monde qu'il faut aller chercher ! Dans tout ce que nous offre encore la beauté du monde, dans tout ce dont on peut témoigner, de la beauté du monde ! …

    Et la beauté du monde apparaît en mille et mille petites touches de couleurs, de points de lumière, que le « tableau raté » dans son gigantisme de concrétions, de croûtes déchiquetées et de déchirures, de violences et d'obscénités, de pourpre, de bleu nuit, de vert, d'ocre et de jaune furieusement barbouillé, tout cela dans une fantasmagorie dantesque... Ne peut empêcher de surgir, d'étreindre le regard, d'émerveiller, de sauver du désespoir...

     

  • Quels autres yeux pour quel voyage ?

    Les cathédrales et les monuments et édifices de pierre les plus prestigieux, démesurés dans la grandeur et dans la complexité de leur architecture ; construits pour l'éternité et comme pour défier la fin du monde, ont une durée de vie de dix, vingt, trente, quarante siècles...

    Mais ce qui peut en rester de leurs traces, au bout d'une durée plus longue, de dix mille ans par exemple, ne résiste pas à l'épreuve du temps des ères géologiques...

    Et que dire, alors, de ces « autres yeux » qui, selon Marcel Proust, invitent à un voyage autre que celui d'aller vers de nouveaux paysages ?

    Un regard peut-il défier le temps, nier la fin de la vie, se porter jusqu'aux confins de l'univers ?

    Si ce regard existe et si l'on peut l'avoir, il vient, juste le temps qu'il est porté, de défier la mort...

    Il va jusqu'au début des ères géologiques, jusque là où le temps n'existe plus, jusque là où personne ne sait ce qu'il y a après ou au delà...

     

  • Le désordre est dans l'humanité, pas dans la nature

    « Il y a moins de désordre dans la nature que dans l'humanité »

    Edgar Morin

     

    En fait, il n'y a dans la nature aucun désordre.

    C'est par ce que l'on appelle le hasard au sens d'un agencement aléatoire ou fortuit, de particules dans un environnement particulier, que l'on explique l'origine d'un processus de développement d'une structure, d'un organisme...

    Par exemple les atomes d'hydrogène et d'hélium qui, répartis dans l'univers, sont les plus nombreux, puis les atomes d'oxygène, de carbone, d'azote, et de fer...

    Ce que l'on appelle les « briques de la vie » donnant naissance à tout ce qui est vivant dans l'univers – mais dans la nécessaire dépendance à des conditions environnementales particulières- est le résultat de l'association de ces atomes de base que sont l'hydrogène, le carbone, l'azote et l'oxygène...

    Nous ne comprenons toujours pas comment des atomes tels le carbone, l'azote, l'oxygène, l'hydrogène, éloignés qu'ils sont les uns des autres dans un espace difficilement mesurable, parviennent à se rejoindre, ni quelle « mécanique » rend leur réunion possible...

    Car il s'agit bel et bien d'une « mécanique » (impliquant un mouvement, une force d'attraction, un principe) qui s'opère afin que l'association soit possible... Et s'il y a « mécanique » et donc, un « principe intelligent », alors il n'y a plus de hasard... Mais un ordre qui est l'ordre naturel, intemporel, immuable ; un ordre régi selon les lois naturelles de la physique, de la chimie, de la relation entre les choses, les êtres vivants (relation de force, d'opposition, de symbiose, de complémentarité)...

    C'est cette « mécanique » -ou cet ordre naturel- que les êtres humains, avec leurs civilisations successives, selon l'idée qu'ils se font de la société régie par des règles, des systèmes politiques et économiques ; avec leurs technologies, leurs différents arrangements afin de « corriger » ce qu'ils appellent des « erreurs de la nature »... Ont perturbée, et ainsi, introduit le désordre qui, avant la venue de l'homme sur Terre, n'existait pas.... Ou du moins, n'existait pas encore du temps des hommes du Paléolithique (Néandertaliens, Sapiens de l'époque)... Dans la mesure faut-il tout de même souligner, où les hommes de cette époque du Paléolithique, ne modifiaient qu'assez peu leur environnement naturel, et ne prélevaient pour leurs besoins et pour leur nourriture, que ce qui leur était nécessaire, en bois, végétaux, minéraux, animaux (Ce qui n'était pas toujours le cas, puisque déjà à cette époque, la seule présence de l'homme impliquait une coexistence difficile avec certains animaux dont les territoires et habitats se trouvaient occupés par des humains)...

    Si la « mécanique » naturelle est -et demeure de tous temps et en tout espace ou environnement - un ordre d'une réalité aussi brute que violente (« ne faisant pas dans la dentelle ») pour employer cette expression populaire... Le désordre introduit par l'homme est d'une toute autre violence...

    Une violence qui est souvent masquée et dont les effets ne peuvent être perçus ou subis, qu'au bout d'un temps plus ou moins long....

    Une violence qui, contrairement à la violence de l'ordre naturel de l'univers contribuant au renouvellement et à la survie des espèces en dépit de quelques catastrophes ; détruit la vie, détruit les espèces, et cela encore plus radicalement...

    Les cinq plus grandes disparitions d'espèces vivantes dans l'histoire de notre planète-dont la dernière en date est celle qui s'est produite il y a 65 millions d'années, n'ont effacé la vie sur Terre qu'entre 85 et 95%... Alors que la prochaine grande disparition des êtres vivants -dont l'homme sera responsable par le désordre introduit dans l'ordre naturel, pourrait effacer cette fois la vie presque totalement ( à 99%)...

     

     

  • À la Tu-es-laid ...

    Souvent, enfin presque chaque semaine, le vendredi soir, les Télés versent dans la « consommation loisiresque et divertissante de masse »...

    Pour ce vendredi 17 janvier 2020, aux programmes, ces « clous quasi habituaux » :

    NCIS série policière sur M6, Castle autre série policière sur TMC, Fort Boyard sur France 4.

    Et, « tout nouveau » (depuis quand j'en sais rien), Vendredi tout est permis avec Cékédubonheur sur TF1 ; La grosse rigolade sur C8 (inédit)...

    Bon, c'est vrai, il y eut durant 3 semaines dernièrement, le vendredi soir « La guerre des trônes » une série historique, sur ARTE... Qui m'a fort intéressé et par laquelle, pourtant fort en Histoire que je suis, j'ai appris des choses que je ne savais pas...

    Toutes ces séries et films de télévision et émissions de rire et divertissement variétés, ont en général un grand défaut : les personnages, gens de télévision, comédiens des nouvelles générations, notamment les comiques (ou « pseudo-comiques »)... Ont un débit de parole trop rapide, l'on ne comprend pas la moitié de ce qu'ils racontent... Et aussi, toutes ces émissions de shows variétés sont bourrées d'effets spéciaux de technologie son lumière ultra percutants...

    Sans doute les maîtres de la Télé (dans mon jargon je dis « la Tu-es-laid »... Soucieux de l'audimat qui « booste » leur pouvoir, leur dominance et leur chiffre d'affaire en terme de profit ; s'évertuent-ils à proposer des programmes -en fin de semaine- pour des gens qui, en majorité, ont eu « une dure semaine de travail » avec en plus des aller retour embouteillage bagnole ou train métro bus ; des programmes de divertissement, de séries policières ou hospitalières... (Soit dit en passant, l'hôpital à la Télé, en plus de l'hôpital au vrai ou de l'hôpital qui nous pend au nez un de ces jours... bordel, c'est pas le pied!)

    « Cékédubonheur » ! Déjà rien que le titre de l'émission, ainsi libellé, « ça en dit long » sur le « niveau culturel essemmessique-jargon-smartphonique d'une « télé pour les nuls » dans la série de ceci cela pour les nuls y'en a même pour les éplucheurs de noyaux de lichee !... (Peler les noyaux de lichee pour les nuls)...

    Quand à la « grosse rigolade », si c'est pour surtout entendre les vagues de rire des gens présents sur le plateau, se succédant en houles au même rythme qu'un orchestre Jack Star de fête foraine de village... Autant passer sa soirée du vendredi à faire des mots croisés ou à lire un bon livre...