Articles de yugcib

  • La réforme des retraites

    ... Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'une femme de 59 ans qui a mal au dos, aujourd'hui ou dans dix ou vingt ans, doive jusqu'à 63 ou 65 ans, continuer à prendre tous les matins à 5h un bus pour aller nettoyer des bureaux avant 9h et revenir le soir nettoyer d'autres bureaux ou locaux de 18h à 21h...

    Pas plus de me faire à l'idée qu'une caissière de super marché au même poste de caisse depuis plus de vingt ans (ou dix ce qui n'est déjà pas mal), doive continuer à scanner six heures par jour des code-barre de produits jusqu'à l'âge de 63 ou 65 ans...

    Et que dire d'un professeur de gymnastique éducation physique sports, en collège ou lycée, devant exercer jusqu'à 63 ou 65 ans, encadrer, motiver, entraîner des jeunes de 15 ans ?

     

    ... Dans les métiers dont on dit qu'ils sont "à valeur ajoutée" (je pense par exemple à des métiers de communication, d'innovation, de recherche, de relation, de création, de conseil, où l'on apporte beaucoup aux gens, où l'on s'épanouit ), dans ces métiers là, à "valeur ajoutée" où formation évolutive et compétences sont nécessaires, où l'on trouve de l'intérêt, où l'on est même passionné au point de trouver un sens à son existence... Là, en revanche, s'arrêter à "tel âge défini" 63 ou 65 ans... Ce n'est pas évident !

    Dans ces métiers là, on a plutôt envie d'arrêter le plus tard possible vu que ça change du jour au lendemain le quotidien de vie, le jour où l'on cesse son activité... D'ailleurs les artistes, les écrivains, les comédiens, les créateurs -de mode ou d'autre chose- demeurent actifs, créateurs et passionnés qu'ils sont, jusqu'à la fin de leur vie, il leur est hors de question de s'arrêter tant qu'ils ont la capacité physique et intellectuelle même à un âge très avancé...

     

    ... Quand j'entends par exemple dans des émissions politique ou d'actualités avec débats entre journalistes et invités, de "grosses pointures médiatiques" (patrons ou directeurs de magasines, politologues, intellectuels bien connus), des dirigeants de sociétés, des personalités des milieux de la politique et de l'économie... Parler comme ils le font, de la nécessité du recul de l'âge de la retraite -sous entendu évident pour tous jusqu'à 65 ans ou même davantage ; alors que ces gens là gagnent 10, 20 fois le SMIC ou plus, et vivent dans un monde entre eux qui est très éloigné du monde du commun des mortels... Avec la prétention qu'ils ont à décider "au nom des Français" (Les Français ceci, les Français cela dans leur ensemble...) - je ne peux plus supporter ce genre de discours- ... Je me dis que la caissière de supermarché, que la femme de 59 ans qui a mal au dos, et que tant de gens qui exercent "par la force des choses" des boulots contraignants, inintéressants, répétitifs, épuisants moralement et physiquement, et de surcroît payés au minimum moins de 1200 euro par mois... Sont et seront les grands perdants de cette réforme des retraites, et qu'ils sont les oubliés des décideurs et des politiques...

     

    ... L'idée d'une retraite à points avec une valeur du point la même pour tous, retraite assortie d'une garantie sur la base du principe de répartition, et cela en un seul régime général, donc simplifié afin qu'il n'y ait plus comme aujourd'hui toutes ces disparités et particularités, différents régimes... N'est pas une mauvaise idée dans la mesure où un revenu de base serait assuré pour tous... Mais il est évident que ce revenu de base sera jugé insuffisant pour des gens qui souhaitent le compléter par capitalisation et qui peuvent souscrire à une formule de placement en ce sens avec des versements mensuels... Comme cela déjà se fait aujourd'hui depuis que les pensions de retraite par répartition existent.

    La femme de 59 ans qui a mal au dos, la caissière du supermarché qui scanne des code-barre, le prof de gym âgé de 60 ans, enfin toute personne exerçant un "boulot" contraignant, épuisant et répétitif... Devrait avoir la possibilité de cesser son activité avant 60 ans, avec la garantie d'un minimum équivalent à un SMIC, sans pénalité, sans décote... Et les autres, ceux qui s'épanouissent et sont heureux dans l'activité qu'ils exercent, les créateurs, les passionnés, les motivés... Devraient pouvoir eux aussi, cesser leur activité quand ils le souhaitent -pour autant qu'ils le souhaitent...

    ... C'est triste une femme de 59 ans qui a mal au dos et qui doit continuer à nettoyer des locaux jusqu'à 63/65 ans... Et c'est triste aussi, de constater autour de soi, que beaucoup de gens (qui soit dit en passant, exercent aussi,comme cette femme de 59 ans "agent de surface", des "boulots" contraignants/épuisants)... Trouvent "normal" cet état de choses, ce "système" de fonctionnement de la société, trouvent "normal" de devoir subir, supporter... Et avec "presque une sorte de conviction mêlée de résignation" ! Triste, vraiment très triste ... Et révoltant !

     

    ... Au fond de moi cependant, je me rallie à cette idée (à cette maxime populaire) "il n'y a pas de sot métier" -en ce sens que, par exemple une activité ou un travail qui ne nécessite guère de compétences particulière, de spécialisation, et qui donc est un travail d'exécution et ou de manutention ne demandant pas de faire appel à une initiative créatrice, peut permettre à des gens de se sentir "bien dans leur peau", utiles à la société, et finalement de trouver le travail qu'ils font, dans "une droite ligne de vie de leur quotidien" et même pour certains en bon nombre, pour ainsi dire heureux, d'autant plus s'ils travaillent en bonne relation avec leurs employeurs, leurs collègues...

    Mais je pense aussi que cette idée de métier ou d'activité exercé avec "bonheur" (pour justement ce que ce métier ou cette activité peut apporter sur le plan de la relation avec les autres, sur le plan d'une dignité ressentie en soi, d'une "morale")... Est une idée qui "arrange bien les affaires" des décideurs, des dominants de l'économie de marché qui ainsi, puisent dans les ressources humaines renouvelables de générations en générations, ressources exploitées au maximum et au profit des décideurs dominants en encourageant la compétition, l'émulation, autant d'ailleurs qu'en gérant les disparités, les différences, les divisions conflictuelles, en jouant sur les espérances et sur les ambitions si modestes soient-elles des gens...

    Au fond, la nature humaine étant ce qu'elle est dans son réalisme et en ses multiples facettes, c'est "du velours" pour les décideurs, les dominants et les gouvernants !

     

  • Datation de ce qui est très ancien, fossiles organismes, végétaux, minéraux

    ... Pour les fossiles d'organismes vivants retrouvés et analysés, dont l'ancienneté n'excède pas environ 50 000 ans, ce qui est un maximum en fiabilité de datation car à partir de déjà 35 000 ans on peut considérer une marge d'erreur importante de l'ordre de quelques centaines d'années voire 1 ou 2 millénaires ; la méthode de datation au carbone 14 permet de situer à quelle époque dans le passé a vécu cet organisme, cet être vivant... Par exemple des restes à l'état d'ossements d'un homme ou d'une femme du néolithique il y a 8 ou 9 mille ans au moyen orient, avec une faible marge d'erreur de l'ordre de quelques années ou dizaines d'années... Méthode assez fiable jusqu'à -6000 ans...

    Cependant, si l'on remonte plus loin, à l'époque des Solutréens -20 000, ou à l'époque des Magdaléniens -14 000 ; la marge d'erreur est plus importante, de l'ordre de quelques centaines d'années...

    L'activité radiologique du carbone 14 contenu dans la matière organique, diminue de moitié tous les 5730 ans. (L'on appelle "demi-vie" le temps mis par une substance, une molécule, un élément chimique pour perdre la moitié de son activité)...

    ... Pour les minéraux, pour la géologie, donc les roches, les laves, les sols, les sédiments ; ainsi que pour les fossiles d'organismes vivants dont l'ancienneté est au delà de 50 000 ans, on utilise entre autres méthodes de datation, celle de l'uranium 238, de l'uranium-plomb, dont la "demi-vie" est de 4,46 milliards d'années (le temps qu'il faut à l'uranium pour perdre la moitié de son activité)... Mais la méthode de calcul est très complexe et nécessite des connaissances approfondies en mathématiques (mise en équations très complexes), afin de déterminer le plus précisément possible l'ancienneté de l'objet étudié (fossile, roche, sédiment)...

    Soit dit en passant, si l'uranium perd la moitié de son activité en 4,46 milliards d'années, je vous laisse imaginer le temps qu'il lui faudra pour perdre la totalité de son activité, sachant qu'en matière de nucléaire civil ou militaire c'est l'uranium la base... (rien à voir avec la "demi-vie" du carbone 14, de 5730 ans !)... Bonjour nos déchets nucléaires, même enfouis à 2000 mètres sous de la roche primaire ! ...

     

  • Zones de subduction et points chauds de l'écorce terrestre, menace pour l'activité humaine

    Sudduction points chauds

    ... Sur cette carte on distingue en pointillé bleu, les contours des plaques de l'écorce terrestre (lignes de fracture soumises aux pressions et mouvements – tectonique des plaques)...

    Les volcans actifs les plus dangereux sont ceux situés le long des lignes de fracture (appelées zones de subduction), indiqués par des points rouge... Par exemple le Vésuve, sur la ligne de fracture entre la plaque africaine et la plaque eurasienne...

    Les volcans actifs situés en deçà ou entre les lignes de fracture (les plus nombreux) sont des points chauds, c'est à dire des foyers volcaniques situés à des endroits fragiles de l'écorce terrestre, souvent sur des fonds océaniques (par exemple le Piton de la Fournaise à La Réunion).

     

    Le Vésuve ainsi que les autres volcans actifs situés sur les lignes de fracture, outre les coulées de lave plus ou moins importantes et les retombées de cendres lors des éruptions périodiques depuis des milliers d'années, peuvent produire des nuées ardentes. C'est ce qui a eu lieu le 24 août 79 avec l'éruption du Vésuve détruisant les villes d'Herculanum et de Pompéï (environ 3000 victimes sur une population de 20 000 habitants à l'époque)... La précédente éruption de même nature -avec nuées ardentes- du Vésuve, avait eu lieu en 1660 AV-JC (plus exactement entre -1617 et -1703 -datation au carbone 14)...

    Donc environ 1740 ans séparent ces deux éruptions de même nature, avec nuées ardentes...

    Nous sommes en 2019 et 1940 ans se sont écoulés depuis l'éruption de 79... Naples a aujourd'hui avec son centre ville et sa périphérie urbaine, quatre millions et demi d'habitants (rien à voir avec les villes de Pompéï et d'Herculanum du temps de Pline Le Jeune)...

     

    Le Piton de la Fournaise de La Réunion ainsi que tous les autres volcans actifs de la planète situés sur des points chauds ( donc pas sur les lignes de fracture) au pire, ne produisent que les coulées de lave les plus importantes et des quantités énormes de retombées de cendres, mais jamais de nuées ardentes -en principe- (sauf dans le cas de l'éruption de la Montagne Pelée à La Martinique le 8 mai 1902, alors que ce volcan est situé à environ 1500 km au nord de la ligne de fracture séparant la plaque Est Pacifique de la plaque Sud Américaine)...

     

    Mais il existe un autre danger potentiel et réel, celui là lié à la nature, à la morphologie, aux caractéristiques spécifiques d'une ligne de fracture en une zone précise en distance et position... Par exemple la faille de Méditerranée occidentale, considérée comme étant l'une des failles majeures de l'écorce terrestre, quoi qu'en fait, le prolongement de cette faille en Méditerranée orientale, soit à peu près de même nature...

    En effet, entre l'embouchure de l'Ebre et le golfe de Gênes, par plus de 2500 mètres de profondeur, et plus particulièrement le long du talus abrupt de la plateforme de Corse occidentale, se trouvent de longs canyons de 2600 mètres de profondeur... Ce qui induit forcément une activité sismique potentiellement et périodiquement d'importance susceptible de se produire, avec notamment un raz-de-marée de l'ordre de 10 ou 20 mètres de hauteur de vague déferlante pouvant atteindre et submerger tout le littoral Est de la péninsule ibérique, le pourtour méditérranéen du Languedoc à l'Italie, zone d'activité et d'habitat humains de l'ordre de dizaines de millions de gens...

     

     

  • Vos vies ...

    ... Vos vies qui ne sont autour de moi que ces visages, que ces silhouettes, que ces regards que je rencontre , m'atteignent dans le regard que sur elles je porte...

    C'est tout ce dont je ne sais rien d'elles qui afflue dans l'imaginaire dont je suis habité, et qui ressemble aux vagues de l'océan déferlant sur la grève en un grand murmure s'apparentant à des voix, à un langage...

     

  • Les faux sceptiques

    ... Les faux sceptiques donnent l'impression qu'ils doutent de l'étanchéité annoncée "média-tambour-battant" des fosses sceptiques...

    Les Télés montrent les fosses sceptiques aseptisées, purodorisées et jamais fissurées, et ne font pas état de la merde qui macère sous le carrelage et dont les gaz se répandent dans l'air qu'on respire...

    Et, pour se faire crédibles les Télés donnent la parole aux faux sceptiques... Ou même parfois aux vrais sceptiques dans la mesure où ces vrais sceptiques lancent des "discours-produits" de consommation qui se vendent au même titre que tant d'autres produits de consommation...

    A en croire les Télés, les fissures des fosses sceptiques quand elles deviennent trop visibles, ont été colmatées dans les règles et il ne faut guère trop s'inquiéter de ces bourrelets qui serpentent sur les parois...

    Tout juste prêter une oreille un moment tendue à l'écoute des propos de ces faux sceptiques parfois invités aux grands débats...

    Soit dit en passant, dans les grands débats, les vrais sceptiques ne sont pas invités...

     

    ... Urgence du changement climatique et de ses conséquences pour les sociétés humaines... Et d'une "déconsumérisation" de la civilisation technologique de progrès et de croissance (mais comment concilier progrès et croissance avec la "déconsumérisation" ?)...

    ... De quoi alimenter les grands débats, et les discours des faux sceptiques...

     

     

  • Les premiers hommes, de Pascal Picq, suite...

    ... Ce livre contient des mots et des termes scientifiques spécifiques, relatifs à la paléoanthropologie concernant la dénomination des espèces, genres, familles et classifications des êtres vivants dont bien sûr les anthropoïdes ou primates qui, selon les différentes périodes de la préhistoire lointaine ( celles comprises entre -65 MA et -7 MA puis ensuite entre -7 MA et -2 MA ) ; ont été présents sur notre planète dans une grande diversité en particulier jusqu'aux australopithèques qui furent très nombreux en genres et espèces, tous sur le continent Africain à partir de -5 MA et jusqu'à - 2 MA...  

     

    Ce sont certains de ces australopithèques, sans doute 3, 4, 5 espèces tout au plus parmi tous ces australopithèques, qui furent les ancêtres du genre Homo, lequel genre Homo a commencé avec Habilis, Ergaster et les premiers Erectus archaïques, à partir de -2 MA...  

     

    A mesure que le temps avançait (soit de -7 MA jusqu'à environ -1 MA), peu à peu, la plupart des australopithèques ont disparu les uns après les autres jusqu'au moment où il n'en restait plus que les 2 ou 3 espèces (celles qui ont survécu et produit des descendants parce qu'ils étaient les mieux adaptés à leur environnement (climatique, géographique, végétation, paysages très arborés ou découverts et partiellement arborés, nourriture, relation entre eux, mode de vie)...  

     

    Ainsi les Habilis et les Erectus archaïques ont-ils "voisiné" avec les derniers australopithèques...  

     

    A partir de -1,9 MA, il n'y avait plus sur Terre dans le genre Homo, que Erectus. (Et bien sûr les autres primates qui depuis cette époque là, de -2 MA, sont à peu près les mêmes que ceux d'aujourd'hui -évidemment moins diversifiés qu'ils ne l'étaient avant -2 MA)...  

     

    En dernier lieu, vers -0,4 MA puis vers -0,2 MA, des Erectus ont donné vers -0,4 les Néandertaliens, et vers -0,2 les Sapiens.  

     

    Il y a eu une époque entre -0,4 et -0,2 MA, où il n'y avait que des Néandertaliens dont les premiers ont peut-être -assez probablement et logiquement, coexisté avec les derniers descendants survivants d'Erectus...  

     

    Les Sapiens ont coexisté avec les Néandertaliens entre -0,2 MA et -20 000 ans avant l'an zéro ou un...  

     

    En ce qui concerne la disparition progressive d'Erectus, le dernier du genre Homo avant Néandertal et avant Sapiens, bien qu'il n'y avait plus d'Erectus après -0,4 MA Il y a quand même eu des descendants de la lignée Erectus (avec toutes les caractéristiques d'Erectus), rares et dispersés, jusqu'à l'époque du début de Sapiens...  

     

     

    ... Ce qui m'a "quelque peu interpelé" dans ce livre, (et étonné je dois dire), en fonction de tout ce que je sais d'une part et de la réflexion "intuitive" qui m'est venue d'autre part ; c'est que Pascal PICQ, dans la description qu'il fait d' Erectus (morphologie, aspect physique, mode de vie) place ce dernier (Erectus) plus "proche" de Sapiens (notamment dans la description qu'il fait de la femme Erectus)...

    Or -si je puis dire "intuitivement parlant"- il me semble qu'Erectus est "plus proche" de l'un ou l'autre des derniers australopithèques, qu'il ne l'est -comme le dit Pascal Picq- de Sapiens...

    En somme, selon Pascal Picq, Erectus serait presque un Sapiens et "à quelques détails près" (morphologie, aspect physique, mode de vie), la question de l'origine même de Sapiens vers -195 000 ans avant notre ère en Afrique orientale (Ethiopie) pourrait alors s'avérer "discutable"... Ce qui est difficilement discutable cependant, du fait que furent retrouvés en Ethiopie, des ossements (boites craniennes, fémurs entre autres et parties de squelettes sinon squelettes entiers), datés de -195 000 et différents des ossements et boites craniennes d'Erectus, Habilis et australopithèques)...

    Rien ne prouve d'ailleurs, vu le nombre de recherches archéologiques effectuées et celles à venir encore, que l'on ne trouvera pas aussi, ailleurs qu'en Afrique orientale, des restes de Sapiens semblables à ceux qu'on a datés de -195 000 trouvés en Ethiopie... Un peu plus anciens ou proches de cette époque d'il y a -195 000...

     

  • Une vision anarchiste ...

    ... Une "vision anarchiste" qui se traduit et s'exprime par l'écriture, par l'Art, par des choix de comportements et par, autant que possible des actes de résistance ou d'insoumission à un pouvoir, à une autorité en place ; n'est à mon avis, "anarchiste", que dans la mesure où cette vision anarchiste prend en compte la réalité d'un système politique, social, économique en place, et envisage une manière particulière, personnelle et opportuniste de se servir des rouages, des composantes et du fonctionnement de ce système, afin de contribuer à le rendre , ce système, inopérant, "caduc" en somme... En ce sens là, celui de l'utilisation (comme quand on se sert d'un outil à portée de main même si cet outil n'est pas le plus adéquat), il y a assurément davantage de chances à atteindre l'objectif souhaité (rendre "caduc" le système) qu'en combattant par la violence ce système en place qui n'a pas plus une raison qu'une autre d'être bon ou mauvais, pire ou meilleur, préférable par rapport à un autre... Mais de toute façon auquel on n'adhère pas quelqu'il soit...

     

    Ainsi l'anarchiste selon cette vision anarchiste prenant en compte la réalité d'un système, tout en se démarquant de tout parti, de toute obédience, de toute appartenance, de toute politique ; ne se positionne pas formellement ou délibérément "contre" telle ou telle politique en place... Et n'appelle pas à quelque chose qui remplace soit disant "mieux", une politique en place...

    Comme disait Léo Ferré : "le drapeau noir de l'anarchie, c'est encore un drapeau" ! (L'anarchie n'en a pas de drapeau, en fait, ni d'étendard, ni de mot d'ordre ou de slogan... C'est une "affaire de liberté" de chacun et de tous, et de responsabilité liée à la liberté que l'on se donne, de chacun et de tous )...

     

    En somme l'anarchiste se fait comme l'ouvrier dans l'atelier, qui, par son comportement, par sa manière de travailler et de considérer le règlement affiché, contribue à rendre le règlement inutile et à être pour les autres ouvriers, un messager, parce que, par son comportement il transmet...

     

    Il me paraît certain qu'un régime (système politique) démocratique, quelque imparfait ou même "pourri" qu'il soit... Est toujours préférable à un régime non démocratique, autoritaire, absolutiste, dictatorial...

    Un régime démocratique avec une politique "de droite, de gauche ou du centre", politique ne valant que ce qu'elle vaut et avec tous ses défauts et quelques qualités "relatives", à laquelle on n'adhère pas, demeure encore tant que ce régime demeure démocratique, ce qu'il y a de plus "acceptable" pour la société humaine qui n'est pas prête pour l'anarchie... Un "passage obligé", en somme, la démocratie !

     

    Il est beaucoup plus difficile de se servir des rouages, des composantes et du fonctionnement d'un régime de dictature afin de le saper, de le rendre "caduc" ce tel régime ; les verrous, les interdits et la censure étant plus nombreux, ne laissant que très peu de marge exploitable pour "naviguer à vue" sous le nez rocheux des écueils ou entre les sillages des vedettes garde-côte armées...

     

    L'option alors, en ultime recours, pour un peuple assujetti et asservi, contre un pouvoir absolutiste, contre une dictature en place, reste celle de la lutte armée avec ce que le combat implique de difficile, d'aléatoire, de périlleux pour beaucoup de gens...

     

     

  • Premiers hommes, de Pascal Picq

    Premiers hommes picq

    ... Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont "Le monde a-t-il été créé en sept jours" publié en 2015, et le conseiller scientifique du documentaire "Premier homme", qui a rencontré un large succès.

     

    ... Dire -et continuer à dire- que "l'Homme descend du singe", n'a pas de sens, pas de réalité ; l'Homme ne "descendant" pas du singe mais faisant partie dans le monde actuel (disons depuis environ 7 millions d'années) de l'ordre des Primates (ou du clade des primates et anthropoïdes, un clade étant un groupement naturel de plusieurs embranchements de plantes ou d'animaux ayant une organisation et une origine communes. Ainsi un clade contient un ancêtre commun et originel et tous ses descendants).

    Avant 7 millions d'années et cela même depuis la dernière grande disparition des êtres vivants (la 5 ème de l'Histoire de notre planète) qui a eu lieu il y a 65 millions d'années et où 85% des êtres vivants disparurent (dont en particulier les dinosaures), et qui marque la "frontière" entre la fin de l'ère secondaire (le Mésosoïque) et le début de l'ère tertiaire (le Cénozoïque)...

    Soit dit en passant, ce que l'on appelle le Quaternaire et qui commence il y a environ 2 millions d'années et dans lequel se sont succédées durant le dernier million d'années quatre périodes glaciaires ; fait partie intégrante du Cénozoïque -l'ère tertiaire- donc nous sommes toujours dans le Cénozoïque...

     

    Avant 7 millions d'années et ce jusqu'au début du Cénozoïque il y a 65 millions d'années, à une époque que l'on appelle le Paléocène (de -65 à -55) existent déjà les premiers primates archaïques dont l'origine se "perd" dans ce qui a survécu à la 5 ème grande disparition des êtres vivants.

    A partir de -55, commence l'éocène jusqu'à -34... C'est l'époque de la diversification des grandes lignées de primates, et où le climat et l'environnement (végétation, paysages) de notre planète était chaud et humide (d'environ 4 degrés de plus que la moyenne d'aujourd'hui)...

    A -34 survient ce que l'on appelle "la grande coupure" car alors, soudainement la température moyenne à la surface de la Terre chute de 15 degrés par rapport à ce qu'elle était entre -55 et -34 millions d'années... En conséquence, beaucoup d'êtres vivants à cette époque de changement climatique vers le froid, disparaissent...

    Puis vient une nouvelle époque plus favorable où la température remonte (et où elle sera à peu près la même jusqu'à la première glaciation du Quaternaire), avec un optimum climatique situé au Miocène moyen entre -16,5 et -11,5...

    De -34 à -23,5 ; à l'Eligocène et au Miocène inférieur, c'est l'époque des anthropoïdes (ou "singes modernes") en Afrique, puis des Hominoïdes ( dans les anthropoïdes on distingue les singes pourvus de queue -les Cercopithécoïdes- et les singes sans queue – les Hominoïdes ).

    Soit dit en passant, en Amérique Nord et Sud pendant l'Eocène de -55 à -34, mais surtout à partir de -40, existaient des singes ou des anthropoïdes que, pour les différencier de ceux d'Afrique et d'Asie et d'Europe (les Cercopithécoïdes et les Hominoïdes) on appelle des Platyrrhiniens...

     

    Vers -7,2 les Hominoïdes déclinent mais au Pliocène de -5,3 à -1,8 ; les Hominidés Africains progressent (les Hominidés ce sont les genres gorille et homo).

    Enfin vers -1,8 au Pléistocène, c'est le genre homo en Afrique, Europe et Asie et Indonésie qui se développe, avec Habilis, Erectus, Ergaster -entre autres- et pour finir vers -0,4/-0,3 avec Néandertal puis vers -0,2, Sapiens-sapiens ce tout dernier dont on a retrouvé les premiers traces (fossiles, restes) en Ethiopie dans une région de hauts plateaux en partie arborés à l'Est du Grand Rift (la faille la plus importante en longueur de tout le monde Afrique-Europe-Asie, située de la vallée du Nil jusqu'aux grands lacs d'Afrique orientale centrale)... Vers -195 000 avant aujourd'hui...

     

    NOTE entre parenthèse dans le texte présent :

     

    Néandertal occupe de – 350 mille ans, par déplacements et installations successives et par groupes et clans et sociétés, jusqu'à sa disparition entre -30 mille et -20 mille, toute la partie nord de l'Afrique, l'Europe occidentale, méditérranéenne et centrale, la turquie, le moyen Orient et une partie de l'Asie.

     

    Sapiens quant à lui, parti d'Ethiopie, migre de l'autre côté du Grand Rift vers le Soudan, le Tchad, le Maghreb vers -130 mille, puis vers -100 mille il passe en Palestine, de là vers la région comprise entre la mer Noire et la mer Caspienne, puis vers -67 mille on le trouve en Asie notamment en Chine, et enfin vers -40 mille en Europe occidentale et centrale et méditérranéenne où il coexiste entre -40 mille et -20 mille avec les Néandertaliens...

    Sans doute le groupe Sapiens arrivé en Europe occidentale vers -40 mille, est-il venu par le nord de la Tunisie relié à la Sicile du fait de l'abaissement du niveau de la mer lors de la dernière glaciation de Wurm -120 mille à -12 mille...

     

    Les descendants du groupe passé vers -67 mille en Asie et extrême orient ont franchi vers -11 mille, le détroit de Béring et sont passés en Amérique... Mais vers -20 mille, cependant, durant l'une des périodes les plus marquées de la dernière glaciation, à l'époque des Solutréens qui vivaient du sud ouest de la France jusqu'aux rives du Danube et à la mer Noire, des peuples de la côte aquitaine (plus éloignée d'une centaine de kilomètres par rapport au tracé de la côte d'aujourd'hui) s'étaient aventurés dans l'Atlantique Nord parsemé de sortes de petites banquises, sur des embarcations qui n'étaient guère conçues pour un long voyage en mer loin de la côte, se sont perdus (un groupe) lors de quelque campagne de pêche et ont dérivé progressivement, et survécu du moins quelques uns, et sont arrivés sur la côte atlantique américaine (l'on a retrouvé des traces -des outils en pierre taillée- solutréennes sur le versant est des Appalaches dans l'actuel état de Virginie et d'autres états voisins...

     

    ... Bien avant les Néandertaliens et les Sapiens, c'est à dire dès -1,8 million d'années, leurs ancêtres que furent Habilis, Ergaster et Erectus, étaient déjà passés en Europe et Asie par trois endroits particuliers : le passage de Gibraltar quand le Maroc et l'Espagne se touchaient, le passage entre le nord de la Tunisie (Cap Bon) et la Sicile et l'Italie quand le niveau de la mer Méditerranée se trouvait plus bas, et le passage reliant Djibouti actuel à l'extrémité ouest du Yémen actuel au sud de la péninsule arabique. (Traces, fossiles, restes retrouvés -de Erectus- datant de 1,7 million d'années le long de la côte cantarabique nord de l'Espagne, dans la région de Narbonne et de l'Hérault en France, entre la mer Noire et la mer Caspienne, puis en Chine (environ 1 million d'années)...

     

    ... Les primates actuels sont tous des anthropoïdes et ont donc des caractéristiques qui leur sont communes (comme par exemple le tronc d'un arbre avant que du tronc partent les branches, les premières principales puis leurs ramifications successives)...

     

    Ceux des primates que l'on a retrouvés fossilisés, d'époques différentes et successives, qui n'étaient pas les mêmes que ceux d'aujourd'hui et qui ont disparu mais dont sont issus leurs descendants ayant eux-mêmes aussi disparu pour nombre d'entre eux ; étaient pourvus des mêmes caractères de base. Ainsi retrouve-t-on ces caractères depuis plus de 40 millions d'années à travers les mutations, les séparations qui se sont opérées selon d'une part la systématique moléculaire (la composition des tissus, les gènes, les chromosomes) et d'autre part la biogéographie impliquant une répartition des familles, genres et espèces anthropoides (le facteur géographique le plus déterminant étant celui de la formation du Grand Rift qui a séparé nettement et durablement la partie ouest de l'Afrique, boisée et humide et favorisant la vie arboricole, de la partie orientale (Ethiopie, corne de l'Afrique) montagneuse et de hauts plateaux en partie arborés mais plus ouverts)...

     

    Ces transformations, mutations, séparations dans les familles, les genres et les espèces, se sont opérées sur plusieurs centaines de milliers d'années, sur la base donc, de la systématique moléculaire évolutive en fonction d'environnements climatiques et géographiques, de type de végétation, de sols et de paysages ayant été les habitats des anthropoïdes... (Il en va d'ailleurs de même, pour l'évolution, les transformations, les mutations, les séparations, dans les toutes les familles, genres et espèces d'êtres vivants) ...

     

    ... Eh oui, la vie est complexe et diversifiée et tend à le devenir davantage avec le temps... Mais il n'en demeure pas moins qu'elle a au départ, les mêmes "briques" originelles... Du moins dans l'univers connu de nous (celui que l'on observe depuis les plus puissants télescopes actuels, et que l'on évalue à 13,5 milliards d'années d'existence)...

     

     

    ... NOTE : C'est durant l'époque de l'Eligocène et du Miocène inférieur soit entre -34 et -23,5 millions d'années, que se sont érigées les plus importantes, hautes et massives chaînes de montagnes de la planète (Himalaya, Andes, Alpes Européennes et Alpes Néozélandaises, Rocheuses en Amérique du Nord ) consécutivement à la fin de la mise en place des continents tel qu'on le voit aujourd'hui, et aux plissements et aux collisions des plaques continentales... Avant cette époque, et surtout à la fin du Secondaire (Mésosoïque), à la place de ces montagnes actuelles, il y avait... La mer et au fond de la mer, des couches de sédiments, ce sont ces sédiments qui ont été soulevés...

    Il va sans dire qu'entre -34 et -23,5, les êtres vivants de cette époque, dans des paysages en bouleversement et avec un climat changeant (très froid lors de la "Grande Coupure" puis très vite assez chaud ensuite)... Ont eu quelques difficultés pour s'adapter et poursuivre leurs évolutions...

     

     

     

  • Une question sensible n'ayant que des réponses humaines

    ... Faut-il, pour que soient écartés, épargnés de telle ou telle destruction, catastrophe, accident, violence perpétrée sans discernement ou indifféremment... Quelques personnes innocentes auxquelles on ne peut rien reprocher de ce que l'on déplore de la part des autres... Faut-il donc pour autant que soient sauvés, épargnés, mille salauds "vraiment salauds" ? ...

    C'est bien là, une question "sensible" à laquelle il n'y a pas de réponse suffisamment convaincante autre que celle fondée sur le principe du "bien ou du bon" à préserver, au prix de l'acceptation si difficile du "mauvais" ou du "mal"...

    ... Le fameux "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens", du temps des croisades aux 10 ème, 11 et 12 ème siècle pour la conquête de Jérusalem et la délivrance du tombeau du Christ, n'est pas plus "Chrétien" qu'il pourrait être Musulman ou autre, pas plus qu'il n'est "philosophique" ou de quelque moralité que ce soit...

    Au sujet de la prise de Jérusalem par les Croisés en 1099, certains chroniqueurs font état d'un "bain de sang" à tel point que dans les rues de Jérusalem, l'armée d'Occident Chrétien toute entière investissant la cité détruite, pataugeait dans 20 centimètres d'épaisseur de sang répandu partout...

    La vérité -sans doute- c'est celle de l'ordre de la nature, de l'ordre du cosmos, l'ordre en somme "créateur et gestionnaire" de toute forme de vie dans l'univers... Et en même temps le caractère aléatoire dans ses évolutions, de tout ce qui existe, de tout ce qui se fait ou ne se fait pas dans l'univers... Et sachant que tout ce qui se fait, qui existe et évolue puis disparaît, se réalise dans le sens croissant si l'on peut dire, de la complexité et de la diversité... Tout cela dans une expansion de l'univers (univers aujourd'hui âgé de 13,5 milliards d'années et d'une vie dans l'univers âgée de 3,7 milliards d'années ou 5 au maximum pour les manifestations les plus anciennes quand l'univers était âgé de 8,5 milliards d'années, sur des planètes autour d'étoiles où l'environnement pouvait être favorable à l'éclosion de la vie)- et qui continue à évoluer, à se diversifier, à devenir toujours plus complexe... Et dans son caractère aléatoire, intemporel)...

     

     

  • Incivilités manifestes et fréquentes du "citoyen lambda" ...

    ... Entre autres "endémiques/fort nombreuses/agressives/vulgaires/révoltantes incivilités" de "citoyens lambda" qui ne respectent rien/se foutent de tout, et de surcroît réagissent avec violence verbale/gestuelle/comportementale quand on les interpelle sur le fait accompli... Celle qui consiste à vider le cendrier de sa bagnole à l'arrêt à un feu rouge, à un stop ou sur un parking... Comme à balancer un carton de pizza par la vitre de la portière sur un trottoir ou en bordure de route en lieu habité, ou une boîte ou canette bière ou boisson quelconque... Ou pire encore (mais est-ce que c'est pire vraiment au point où on en est)... Déverser toutes sortes de détritus, objets dont on se débarrasse, n'importe où, en pleine nature, en bord de chemin, de route... C'est bien là le "signe" caractéristique de cette civilisation dévoyée et délitée faite de gens irresponsables quasiment tous "accro" de consommation de masse de produits jetables et renouvelables si possible dans la nouvelle version technologique de pointe très à la mode et encore moins durable !

    C'est curieux ( surréaliste et désolant) mais plus les pouvoirs publics dans une politique de gestion de l'environnement, mettent des règles, le matériel qu'il faut pour que les gens placent leurs déchets, plus on codifie, plus on légifère, plus on verbalise... Et plus, paradoxalement, on jette n'importe où, moins on respecte, plus on se fout des règles et surtout des autres !

    Cette civilisation ne mérite pas de survivre si "il arrive quelque chose de très grave" ! Les "bons" et les "pas bons" sombreront ensemble, du coup ! (ça fera pas comme dans la Bible, l'histoire de Sodome et Gomorrhe où pour un innocent il faudrait sauver mille salauds!)...

    Le "tribunal de l'Histoire" s'il est sévère, s'il frappe durement, je suis "POUR" ! Et je veux autant que possible être le témoin de la sentence qui va frapper tout le monde indifféremment... Oui, le témoin lui-même pris dans le naufrage avec des yeux pour voir ce qui se passe et en me disant finalement c'est ça la vraie justice et ça me rendra ma disparition "plus supportable" si je puis dire, oser dire ! ... Puisque les "vrais salauds" je les verrais disparaître enfin !

     

    ... A propos de Sodome et Gomorrhe de la Bible :

    Loth et ses filles et ses gendres ne devaient pas périr dans la destruction de Sodome et de Gomorrhe, ayant été invités à quitter la ville et à se réfugier dans la montagne proche, dans une ville appelée Tsoar, cette ville devant être épargnée bien que très proche de Sodome et de Gomorrhe... Mais en entrant dans Tsoar, la femme de Loth se retourna en dépit de l'interdiction qui avait été faite à Loth de regarder en arrière... Alors elle fut à l'instant pétrifiée, changée en statue de sel...

     

     

  • Racisme et discriminations toujours actuels et encore plus diversifiés et renforcés...

    Josephine bakerLes milandes

    ... Comment est-il possible en ce premier quart du 21 ème siècle, en France et dans le monde, le monde d'aujourd'hui, qu'il y ait encore autant de manifestations de racisme et de discriminations, aussi nombreuses et diverses, après l'immense message que nous a laissé par sa vie et par son oeuvre, Joséphine Baker, cette très grande Dame du 20 ème siècle ? ...

    Née le 3 juin 1906 à Saint Louis, état du Missouri aux Etats Unis d'Amérique, et disparue le 12 avril 1975 à Paris dans le 13 ème arrondissement ; Joséphine Baker fut une chanteuse et une danseuse américaine naturalisée française en 1937...

    L'une de ses chansons les plus connues encore aujourd'hui est "j'ai deux amours".

    Sa mère est d'origine afro-américaine et métissée amérindienne, et son père supposé est un musicien de rue itinérant d'origine espagnole...

    Comme disait Joséphine Baker " pas assez noire pour les noirs, trop noire pour les blancs" !

    De son vrai nom Freda Joséphine Mac Donnald, elle devient de son nom d'artiste Joséphine Baker et épouse en 1947, Jo Bouillon, qui était depuis 1937 son impressario et qui disait de Joséphine "Je n'ai jamais rencontré une femme me faisant à la fois penser à un torrent, à un incendie et à un rossignol"...

    C'est en 1947, l'année de son mariage avec Jo Bouillon, que Joséphine Baker achète le château des Milandes dans lequel elle habitait, en location, depuis 1937, situé dans la commune de Castelnaud-La-Chapelle, près de Saint Cyprien dans le Périgord noir...

     

    ... Il y avait toujours eu dans la société humaine à travers l'histoire, du racisme et des discriminations... Mais depuis la fin du 20 ème siècle, le racisme s'est diversifié en ce sens que les formes de racisme autres que celle de la couleur de la peau se sont encore davantage accentuées notamment des formes liées à des origines ethniques, culturelles, particularismes et modes de vie et moeurs (ce que l'on appelle les communautarismes)...

    Les discriminations elles aussi, ont pris davantage d'ampleur à partir de la fin du 20 ème siècle, s'articulant sur des questions d'élitisme, de préférences (nationales et ou autres), de capacités d'intégration dans une culture et dans une société d' "accueil", de différences de lieux de vie et de niveaux sociaux avec leurs "problématiques" spécifiques... Ce qui fait que dans le monde d'aujourd'hui s'ajoute ou se superpose tout ce qui par le passé, n'existait que d'une manière diffuse et moins généralisée ou "mondialisée"... Sans doute parce que les "flux migratoires" étaient moins importants (à l'exception de ceux liés aux grandes vagues d'immigration des années 1920/1930 en Amérique et des mêmes années en France avec les Italiens, les Polonais, les Portugais, les Espagnols, puis des années 1960 avec les populations d'Afrique du Nord et d'Afrique Noire des anciennes colonies)...

    Le magnifique message de Joséphine Baker, de sa vie, de son oeuvre humanitaire, s'est donc heurté à la dureté du monde, à la dureté des rapports humains...

     

     

  • Piégeage des nuisibles autorisé jusqu'en juin 2022...

    ... Renards, martres, putois, fouines, belettes, corneilles noires, corbeaux freux, geais des chênes, pies bavardes et étourneaux sansonnets... Ces animaux ainsi que d'autres encore, sont devenus "indésirables" et font l'objet depuis peu, selon une disposition prise dernièrement dans le cadre de la réforme du Code de l'Environnement concernant les "nuisibles", de piégeage autorisé jusqu'en juin 2022...

    Autrement dit, il faut tuer, détruire ces animaux sans le moindre état d'âme !

    Pourquoi, d'ailleurs, juin 2022 ? En quoi cette date est-elle "déterminante" ? En vertu de quoi ? ... Peut-être que, par destruction massive de piégeage ou coups de fusil ou empoisonnement ou enfumage et que sais-je encore, n'en restera-t-il plus guère après 2022, de ces animaux...

     

    Gênants, nuisibles, indésirables... Pour l'activité humaine ? Et l'activité humaine, elle, est-ce qu'elle est compatible avec la vie de la plupart des espèces animales ? Toute la géographie de nos paysages Européens n'est que, autant vue sur une carte qu'en vrai vue depuis un train un car, une voiture, que tracés d'autoroutes et de voies ferrées à grande vitesse avec emprises délimitées par des clôtures métalliques, que noeuds routiers, ronds points, bretelles d'accès et de sortie, zones commerciales, immenses, parkings, surfaces bitumées, constructions de toutes sortes, lotissements, barres d'immeubles en périphérie des villes, tout cela constituant un paysage urbain, sub-urbain et industrialisé sans oublier les surfaces dédiées à l'agriculture à grande échelle de production... Comment voulez-vous que bon nombre d'animaux sauvages puissent, dans un tel environnement transformé par l'Homme, survivre, se reproduire, se déplacer, trouver de la nourriture ?

     

    Dans les prochaines décennies, celles de 2020, 2030, 2040, près d'un million d'espèces animales et végétales vont disparaître de la surface de la Terre... En plus de toutes les espèces qui ont déjà disparu...

     

    Depuis le début de l'histoire de notre planète -il y a 4,5 milliards d'années dont 3,7 depuis l'apparition des premiers organismes vivants- la sixième et actuelle disparition d'espèces vivantes est la plus rapide (les précédentes se sont faites sur des durées variant de quelques dizaines de milliers d'années à quelques millions d'années)...

    Ah oui... Plus de renards, plus de martres, plus de putois, plus de fouines, plus de belettes, plus de corneilles noires, plus de corbeaux freux, plus de geais des chênes, plus de pies bavardes, plus d'étourneaux sansonnets... A mort tout ce qui gêne, tout ce qui indispose ? ...

    "On va le payer très cher", le piégeage des indésirables et tout ce que l'on fait subir aux animaux sauvages ! ...

     

    ... Je reconnais nourrir peu de sympathie loin s'en faut, pour les sangliers, les grenouilles taureau, les mouches, les guêpes, frelons asiatiques, tiques et autres bestioles dont on se passerait bien... Qui sont cependant, qu'on le veuille on non, tout de même des êtres vivants...

    Ces "bestioles là"- comme par hasard- pullulent (les mouches, les guêpes, les frelons asiatiques...) ainsi que les souris et les rats, les mulots, les campagnols, bon nombre d'insectes et, en aucune façon, quelle qu'intense et envahissante que soit l'activité humaine, ne sont, elles, en voie de disparition bien au contraire... J'imagine ces bestioles là, résistant au feu nucléaire, à toutes les pollutions, et survivre après la disparition de la vie humaine sur Terre...

     

    Toutes les grandes disparitions d'espèces vivantes, d'ailleurs, depuis la toute première il y a 444 millions d'années au Ordovien-Silurien (85% de la vie alors marine, éteinte) n'ont jamais été complètes, il en sera de même pour la disparition actuelle à laquelle nous sommes témoins...

    Tant que la Terre durera, la vie sera -sans doute sous des formes différentes de celles d'aujourd'hui, elles mêmes différentes de ce qu'elles furent par exemple, il y a 70 millions d'années...

    La présence de l'être humain depuis les premiers hominidés d'il y a 7 millions d'années jusqu'à Sapiens-sapiens de nos jours, n'est qu'un "épisode" limité dans le temps, durant lequel coexiste l'Homme et un certain nombre d'espèces vivantes... Un épisode somme toute, assez bref en regard des millions d'années des ères géologiques...

     

     

  • Exodus vacacionus bagnolus

    ... J'ai été bien content, ce samedi 3 Août, de ne point me trouver comme tant de gens partant en vacances, en bagnole sur quelque grand axe routier d'autoroute ou de 4 voies, saturé de circulation sur 3 voies et d'embouteillages monstres aux "points les plus névralgiques", en arrêt stationnement problématique sur une aire d'autoroute ou sur un parking, au beau milieu de tous ces gens faisant la queue devant les sandwicheries et "fast foods", cherchant un endroit pour s'asseoir et manger...

    L'on en voit en effet de toutes les façons, de véhicules avec leurs impossibles chargements de bagages, valises, paquets ficelés, sur les barres de galeries, avec de surcroît des remorques tout aussi chargées, plus quatre ou cinq vélos attachés... De véritables petits déménagements, comme si l'on avait besoin de tout ce fourbi pour seulement une semaine ou quinze jours en camping, en mobil home, en chalet, quelque part sur la Côte -méditerranéenne ou atlantique- ...

    Ces environnements d'axes routiers importants, ces aires de stationnement avec leurs boutiques, leurs petits centres commerciaux, restaurants et fast foods, ces allées et venues de toutes sortes de gens, cette animation bruyante, ces cohues et ces files d'attente, les poubelles qui débordent, les toilettes difficilement accessibles, les lunettes dans les cheveux (surtout pour les femmes) à perte de vue, et les toutous petits et gros-ou "exotiques", les minous en laisse effrayés stressés, sans compter "cui-cui" dans sa cage (on n'ose penser à Isidore le boa-rire)... Et tous ces camping-cars, caravanes, combis-petits bus surétagés... Ces environnements là ne me font aucunement rêver autant dire que je cherche à les éviter le plus qu'il m'est possible...

     

    Soit dit en passant, en ce qui concerne les camping-cars je pense aux personnes de plus de 65 ans à l'âme voyagesque qui font le choix de ce type de voyage déplacement touristique en maison roulante, et qui, pour financer l'achat -même d'occasion- de l'un de ces Burstner,Pilote,Rapido,Chausson,Challenger,Mac Louis,Hymmer... recourent à des prêts bancaires... Lorsqu'on sait que ces prêts ne sont plus accordés par les organismes financiers ou bancaires, aux personnes de plus de 65 ans, que "sous réserve" -autant dire difficilement- et avec une assurance décès sur deux têtes assez conséquente (ce qui majore fortement la mensualité de remboursement)... Bon, il est vrai aussi que ces gens de 65 ans assez souvent, à l'âme voyagesque, et en bonne santé (condition incontournable), pour financer l'achat d'un camping-car "de moyen ou grand standing", utilisent une partie de l'héritage familial dont ils ont pu bénéficier après le décès du très vieux papa ; ou encore une partie du prix de vente de leur maison en Ile de France...

     

    ... Hymmer : il va sous l'eau, il est amphibie... Très bien pour passer huit jours à 100 mètres de profondeur sur une plate forme littorale (rire)...

    ... Rapido : c'est le plus rapide de tous, qu'est-ce qu'il torche comme kilomètres !

    ... Challanger : il fait un challenge, il va peut-être gagner le grand prix de la course des gorges du Verdon !

    ... Burstner : il a lu le procès de Frantz Kafka et a été impressionné par mademoiselle Burstner la sécrétaire du tribunal dans le livre de Kafka !

    ... Chausson : celui-là, c'est un pantouflard, il est tout le temps en chaussons ou tongs fourrés du matin au soir, il "cockooningue" !

     

     

  • De quel côté penche l'aiguille de la balance ? ...

    ... Comment l'aiguille va-t-elle pencher d'un côté ou de l'autre- lorsque sur chacun des deux plateaux de la balance figurent les poids identiques de deux matières totalement différentes l'une de l'autre ? ... Et qu'à vrai dire, il y a entre le poids d'une des deux matières par rapport à l'autre, une infime différence, non perceptible ? Et aussi peu susceptible l'une comme l'autre de faire pencher l'aiguille d'un côté ou de l'autre ?

    ... Comment un choix peut-il s'exercer librement, par exemple entre défendre la culture et le mode de vie à l'occidentale-et y adhérer -ou défendre ce qui s' y oppose et adhérer à ce qui s'oppose- d'une part... Et s'attaquer à la culture et au mode de vie à l'occidentale -ou s'attaquer à ce qui s' y oppose- d'autre part... Quand on sent en soi autant de raisons pour défendre que pour attaquer (d'un côté comme de l'autre) ?

    ... Comment défendre l'Etat qui, pour combattre le crime qu'il condamne, commet des crimes qu'il s'autorise ? Et comment défendre une obédience (une puissance, une organisation se réclamant de justice ou de détention d'une vérité à laquelle on a envie de se rallier) qui, pour combattre les maux de la société, pratique la violence et l'extrémisme ?

    ... Il suffit d'un rien pour que l'aiguille de la balance penche d'un côté plutôt que de l'autre... Lorsque attaquer ou adhérer -pour des raisons qui se valent entre elles- sont deux options qui se présentent pour nous aussi envisageables l'une que l'autre...

    ... Pour le croyant, c'est Dieu ou Allah, le guide, le conseiller...

    ... Pour le non croyant, c'est la citoyenneté, le "bien vivre ensemble", la morale, des vertus, les droits de l'Homme, la pensée en soi, l'intime conviction personnelle, enfin toutes ces choses là qui soit dit en passant sont celles aussi, des croyants... le guide, le conseiller...

    ... A vrai dire, croyant ou non croyant... Pour le guide, pour le conseiller... Oui c'est vrai il y a Dieu ou Allah ou la philosophie... Mais je pencherais pour ma part, plutôt sur l'organisation du monde des êtres vivants, du monde des végétaux, du monde des minéraux dans leur infinie et complexe diversité... Pour le guide, pour le conseiller... Une sorte de réponse en fait... Pour autant que nous vienne la connaissance du monde des êtres vivants, du monde des végétaux, du monde des minéraux... Si difficile à acquérir, si improbable à appréhender dans sa globalité et dans chacune de ses composantes ou éléments...


     


     

  • L'anti parlementarisme et le dégagisme lapidaire, désolantes réponses à un ordre contesté

    ... L'anarchie, au sens où je l'entends ( et que j'ai essayé de définir : en gros, un "ordre" fondé sur une "mécanique" universelle, un ordre naturel en somme, avec en tant que "principe fondamental" le principe de relation s'établissant entre les êtres et les choses -relation de symbiose ou d'opposition ou de complémentarité ou d'association entre les êtres vivants- comme ce que, par exemple on peut observer dans le monde végétal entre les plantes de toutes nature et qui est d'ailleurs d'une complexité dont on n'a pas idée ; comme ce que l'on peut observer pour une meute de loups ou d'animaux sauvages vivant en troupes, ou encore pour des chats ou des chiens vivant ensemble dans l'espace délimité mais assez vaste d'un refuge SPA, ou des fourmis en fourmilière... Un ordre naturel qui devait être ou plutôt ressembler aux sociétés humaines préhistoriques de la fin de la dernière époque glaciaire ; un ordre naturel dans lequel certes il y a entre les êtres vivants de chaque espèce, un rapport dominant/dominé mais "logique" ou nécessaire question cohésion et survie du groupe question reproduction et transmission de "savoir faire/savoir s'adapter")...

    C'est ainsi que j'ai essayé de définir l'anarchie, faisant ressortir de cette définition, la non nécessité pour les sociétés humaines, de gouvernance, de système politique, de loi écrite, de police, d'armée, de règlements, de religion, de morale, d'administration et de justice pléthorique, de toutes sortes de conventions, de modes dominantes de pensée ou d'idéologies...

    Il est bien évident que le monde humain dans l'évolution qui est la sienne, de ses civilisations et de ses sociétés qui se sont succédées à travers les âges... N'est pas prêt, n'est pas mûr, pour l'anarchie, et qu'il en est encore très éloigné... D'autant plus que lorsqu'il se "mêle d'anarchie" il dénature, dégrade, pervertit l'anarchie en des formes d'anarchie qui ne sont pas l'anarchie mais en gros l'expression et la manifestion de la violence avec des solutions ou des réponses alternatives sans aucun avenir durable...

    L'anarchie, au sens où je l'entends, ne pourra être, ne pourra devenir réalité qu'en passant par le principe démocratique, la démocratie étant un principe ou une forme de gouvernement constituant une "étape", une "étape incontournable" avec, en conséquence, des gens élus, choisis par le peuple pour représenter le peuple dans chacune de ses composantes sociales...

    C'est le seul moyen, la démocratie, pour parvenir un jour -si l'on y parvient- à l'anarchie, à l'anarchie dans le sens que je viens d'essayer de définir plus haut...

    C'est pourquoi je dis que le slogan "élections piège à cons" est une réflexion lapidaire, sans aucune envergure, sans fondement.

    C'est pourquoi je dis aussi "que la pire ou la plus exécrable des démocraties, on qu'une mauvaise démocratie, injuste, pervertie, avec des gens qu'on voudrait voir partir, qu'on conteste, auxquels on résiste et qu'on va jusqu'à conspuer, injurier, attaquer... C'est encore mieux -ou moins pire- que pas de démocratie du tout... D'ailleurs il faut dire -ce que l'on occulte- que même dans une démocratie pervertie et avec des gens au pouvoir qu'on conteste, il y a toujours "des choses positives et utiles qui se font même si ces choses ne profitent pas à tout le monde"...

    Quand j'entends parler d' anti parlementarisme délibéré je suis inquiet et effrayé parce que cela me fait penser à un retour de l'absolutisme tel qu'il existait du temps de l'Ancien Régime -d'avant 1789- ou tel qu'il existe dans les pays non démocratiques où règne un régime de dictature... Ou encore cela me fait penser à des formes d'anarchie qui sont des formes complètement dénaturées et perverties, de l'anarchie (loi du plus fort, "ôte toi de là que j'm'y mette", prédation, haine, rejet, stigmatisation, vengeance aveugle, arbitraire, chacun qui veut imposer sa vérité, "chacun pour soi et Dieu pour tous", "oeil pour oeil dent pour dent" .... Tout ce que je combats et dénonce...

    Non à l'anti parlementarisme et au dégagisme délibérés et lapidairement proférés...

    Non à "élections piège à cons"...

    Et on passe d'abord par la démocratie dans l'état où elle se présente et se réalise...

    ... MAIS "vive cette anarchie qui n'a rien à voir avec les mouvements anarchistes actuels, qui est encore du domaine de l'utopie, une utopie que je "chéris" si je puis dire...