Articles de yugcib

  • Si le Web pouvait changer de maîtres ?...

    Les ingénieurs et chercheurs de la Silicon Valley ne participeront jamais si elle se réalise un jour, à la grande révolution des peuples de la planète, révolution qui « foutra en l'air » tous les lobbies et décideurs de l'économie marchande, avec tous les multimilliardaires des maîtres du Web et du marché mondialisé, et les actionnaires qui décident du montant des dividendes...

    En effet pour les ingénieurs de la Silicon Valley, dont les salaires ne sont en aucune façon comparables au salaire d'un salarié au SMIG en France, les patrons que sont les maîtres du Web, avec Microsoft et Google, seront toujours de bons patrons, certainement meilleurs à leur avis, que le patron devenu qui serait celui des peuples de la planète désormais gestionnaires, pourvoyeurs et distributeurs de services accessibles à tous sans CGU sans partage de propriété avec des tas de partenaires...

    Imaginez la Silicon Valley, Microsoft, Google, les réseaux sociaux, tout ce qui est aujourd'hui aux mains des maîtres du Web... Tout cela, oui, aux mains désormais du peuple, de tous les peuples de la Terre !

    C'est que, sur les 7,6 milliards d'humains sur Terre, il y a forcément le nombre qu'il faut, de gens formés et capables, pour créer des logiciels, des applications, faire fonctionner internet et les réseaux sociaux, tout gérer... D'une manière totalement différente et radicalement opposée au système actuel dominé par les maîtres du Web...

    Mais les ingénieurs de la Silicon Valley ne sont pas les seuls, loin s'en faut, à souhaiter que les « bons patrons » multimilliardaires continuent à exercer leurs pouvoirs et leur domination, puisqu'il y a aussi, « bien dans leurs pompes » et « accros du libéralisme et de la croissance économique », les classes sociales aisées (les plus aisées en fait) qui n'en veulent pour rien au monde de la grande révolution planétaire des peuples !

    C'est que les « zaisés » ils z'ont pas trop envie d'être bousculés, que seraient-ils sans leurs bagnoles et baraques cossues, sans croisières dans les caraïbes, sans trois douches par jour, sans deux repas par jour avec viande et denrées venues de l'autre bout de la planète ?

     

     

  • Géographie d'un futur peut-être plus proche qu'on ne croit...

    Voici ce que deviendra l'Afrique dans 50 millions d'années... Mais à vrai dire, la séparation de la partie orientale de l'Afrique ( Sud Est du Soudan, Erythrée, Ethiopie, Somalie, corne de l'Afrique, Kenya, Tanzanie, soient les territoires bordés par la grande fracture du Rift), situés à l'est de la fracture et jusqu'à la mer rouge, le golfe d'Aden et l'océan indien), se réalisera beaucoup plus rapidement que prévu, c'est à dire en l'espace de 2 ou 3 millions d'années au lieu de 50 millions...

    En effet, des failles profondes, des fissures, effondrements, cassures, fossés, routes coupées , sont déjà actuellement visibles à l'époque actuelle, et deviennent de plus en plus prononcés, étendus ponctuellement, avec remplissage à certains endroits d'étendues d'eau...

    Un océan est en train de naître, de cette cassure qui s'élargit : l'océan érythréen...

    Bien sûr aucun de nous et des générations futures d'ici là dans quelques millions d'années, ne verra ces deux parties séparées du continent Africain... Et (rire)... Les navires de croisière dans l'océan érythréen, c'est pas pour demain !...

     

     

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    Voici, d'autre part, ce que sera le contour de l'Europe si la totalité des glaces du Groënland, de l'Arctique et de l'Antarctique venaient à disparaître , ainsi que tous les glaciers de la planète, entraînant une hausse de 65 mètres du niveau des océans :

     

     

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    Pour être précis, juste un exemple :

    Sud Ouest de la France région Nouvelle Aquitaine : département des Landes en Chalosse :

    l'océan Atlantique arrive tout près de Montfort et de Mugron, villes situées en bordure de la Chalosse, région dont l'altitude moyenne est environ de 80 à 120 mètres au dessus du niveau actuel de la mer... Et plus à l'est, jusque près de Mont de Marsan...

     

    Cependant, une grande inconnue : le commencement d'une nouvelle période glaciaire qui va succéder à la dernière, celle dite de Würm, et qui s'est située entre -120 000 et -12000 avec des reculs périodiques de l'ordre de 3 à 5000 années...

    Dans le dernier million d'années, il y eut 4 périodes de glaciations, l'écart entre elles ayant été variable (entre environ 5000 et 20 000 ans)... Nous sommes actuellement à environ 15 000 années après la fin de la dernière glaciation...

    Il y a 3 causes principales à ces périodes glaciaires :

    -La position du Soleil dans son orbite de 250 millions d'années autour du centre de la galaxie.

    -L'activité du Soleil qui, bien qu'étant une étoile stable, varie de temps à autre.

    -Le fait que l'inclinaison de la Terre (actuellement 23 et demi degrés) varie de 3 degrés sur une période de 41 000 années -donc entre 22 et 25.

    C'est la conjonction des 3 causes qui détermine la durée, la variabilité, d'une glaciation...

    Mais il existe d'autres causes encore inconnues des scientifiques, du fait de la complexité de la mécanique céleste...

     

     

  • Du nouveau dans la lutte contre le cancer...

    Une vingtaine de centres spécialisés dans le traitement du cancer, en France actuellement, expérimentent sur des personnes malades affectées par des tumeurs (et leurs métastases) prostatiques, utérines, mammaires, osseuses, hépatiques, rénales, pancréatiques... Une thérapie par faisceaux ultrasonores focalisés de forte intensité (HIFU)...

    Ainsi se réalise par cette thérapie, la destruction des cellules cancéreuses initiales, puis des métastases qui sont les tumeurs secondaires apparues plus tard, véhiculées dans les vaisseaux lymphatiques...

    Avec cette technique HIFU, et grâce à une précision de l'ordre du millimètre, les tissus sains, autour de la tumeur initiale ou des métastases, sont épargnés...

    Cependant cette thérapie est encore actuellement dans les centres spécialisés, au stade d'étude clinique, du fait que certains organes (dont en particulier le cerveau) ne sont pas facilement accessibles, du moins à des endroits précis de l'organe)...

    Aussi, de nouvelles techniques de focalisation par correction des aberrations des faisceaux ultrasonores, sont en cours...

    La thérapie par ultrasons s'inscrit désormais dans le prolongement ou la suite logique de ce qui est déjà pratiqué et donne des résultats positifs, à savoir la tomothérapie (plus efficace et surtout plus précise que la radiothérapie classique), la chimiothérapie selon un protocole étudié au mieux, et la curie-thérapie qui détruit et dissous ce qui reste de la tumeur morte...

    Ce qui est intéressant et vraiment nouveau, avec cette thérapie HIFU, c'est que désormais, même à un stade avancé de la maladie, l'espoir de guérison quasi définitive va augmenter considérablement -si l'on compare avec l'espérance qu'il y a encore aujourd'hui au stade avancé...

     

    Pour donner une idée de ce qu'est aujourd'hui l'espérance de vie si l'on se fonde sur les différentes thérapies actuelles, c'est à dire dans les centres spécialisés, la tomothérapie, la chimiothérapie sur protocole personnalisé et la curie-thérapie ; par exemple au centre Bergonié de Bordeaux :

    Sur une période de cinq ans (5 ans après un seul traitement de 4 ou 5 mois, ou 5 ans durant lesquels le malade a suivi 2 ou 3 traitements de plusieurs mois)... En 2016 le taux de décès s'établissait à 12%...

    Certes l'inconnue demeure sur une durée supérieure à 5 ans, et reste à savoir sur les autres centres spécialisés autres que Bergonié à Bordeaux, si le pourcentage des décès avant l'échéance de 5 ans est comparable à ces 12%...

     

     

  • La RE-traite ...

    «Retraites à points Retraités à poil » scandait Papu dans la manouf...

    Et si la retraite c'était par 30 à l'ombre avec des noix de coco à gogo ?... Peut-être que Papu ça lui conviendrait !

    Cela dit -pour rire- il me vient à l'idée que les générations de jeunes salariés parmi les plus concernées, sont celles des salariés du croisiérisme touropérator : en effet si les retraités sont à poil et qu'il fait que 15 en été sous la pluie et 2 en hiver le matin, autant dire s'ils ont des retraites de misère, ils pourront plus partir en croisières et ça n'incitera donc pas les touropérators à engager des « personnaux » et à ouvrir ou à maintenir des agences de voyage en galeries marchandes... Sans compter le marché du voyagisme sur Internet...

    Autres « personnaux » concernés : ceux des maisons de retraite publiques (encore publiques) et privées... Dont les prix de pension devenus supérieurs à 2500 euro par mois seront trop élevés...

    En règle générale, et donc par extension, bien au delà du croisiérisme et de l' « hébergériatisme », c'est toute une économie marchande de consommation de masse tous produits tous services, qui sera affectée et revue à la baisse, du fait de la « mise à poil » de Papu/mamu !

    Reste à savoir, pour un pays tel que la France avec 75 millions d'habitants en 2060, quelle sera la proportion des retraités aisés par rapport à celle des retraités pauvres ? Parce que si les retraités aisés en 2060 sont, à 20%, quand même 3 millions, la plupart d'entre eux de ces 3 millions percevant des revenus de fonds de pension... Alors le temps des « choux gras » pour les croisiéristes et les lobbies de l'économie marchande, perdurera...

     

    En somme dans cette réforme des retraites, en fonction des oppositions et des opinions, tout sera calculé afin que les lobbies de l'économie marchande qui sont aujourd'hui -et depuis déjà pas mal d'années- les grands gagnants, puissent conserver la clientèle dont ils auront besoin pour continuer à gagner, à se maintenir... Dont peu importe 15 millions de retraités à poil s'il y a encore 3 millions de retraités en belles fringues !... À moins de mettre toujours plus de flotte dans le pinard et d'engraisser les crevettes avec des farines synthétiques pour faire de la clientèle en nombre...

     

  • UN public, DES publics

    Plus encore que le livre, le film de cinéma -ou de télévision- est -et devient- un produit de consommation...

    Mais ce qui est heureux, c'est que la diversité des sensibilités, aussi inégale qu'elle soit du fait de la réalité de celles de ces sensibilités les plus -on va dire- communes, répandues, et qui à elles seules dominent et emplissent pour moitié l'ensemble du paysage social, culturel en France et partout dans le monde ; c'est que dans une autre moitié du « paysage », la diversité plus particulière -ou plus singulière- des sensibilités, contribue à l'existence de ce qui différencie le livre, le film de cinéma ou de télévision, d'un produit de consommation, c'est à dire une œuvre...

    Certes une œuvre peut être, dans l'univers marchand qui est celui d'aujourd'hui, mondialisé et dominé par les décideurs, par les géants de l'économie du loisir et du marché de la culture ; autant une œuvre qu'un produit de consommation (Quoique l'on puisse se demander ce qui reste en fait, de l'œuvre, prise dans « l'appareil digestif » de la marchandisation)...

    Un produit de consommation (en l'occurrence un livre ou un film) divertit et cible UN public le plus élargi possible, une œuvre impacte DES publics particuliers...

    Aussi, les millions d'exemplaires écoulés -et en plusieurs langues et en plusieurs pays- d'un livre; ou les millions d'entrées pour un film... Ne font-ils qu'une postérité qui s'évalue davantage en « chiffre d'affaires » qu'en « portée littéraire ou culturelle »...

    La diversité des sensibilités particulières est proportionnelle au nombre d'habitants de la planète... Mais ce qu'il y a de commun et de plus répandu dans les sensibilités, l'est aussi, proportionnel au nombre d'habitants sur la planète...

     

  • Réflexion sur le pardon

    Le pardon est la réponse la plus difficile à apporter en face de l'inacceptable, de la violence, de la cruauté, de la haine, du mépris, de l'indifférence, de l'hypocrisie, de l'injustice, de tout ce qui nous blesse, nous humilie, nous heurte, venant des personnes qui nous font du mal...

    Parce que le pardon est une gageure et qu'en aucune façon il ne rend l'autre meilleur ou différent dans sa vision du monde et de la relation humaine...

    Cependant le pardon a un pouvoir que la violence n'a pas, celui d'ouvrir une voie aussi étroite et incertaine soit-elle, ne serait-ce que par l'interrogation, par l'étonnement qu'il suscite... Et peut-être par la réflexion venant en corollaire de l'interrogation et de l'étonnement...

    Mais réfléchir sur le pardon, envisager la possibilité du pardon, n'implique pas que l'on doive étouffer en la mouchant, la flamme vive de la parole, notamment de cette parole de soi avec ses mots et son langage nous portant à exprimer de que l'on pense « à cru et à cœur »...

     

    L'une des grandes figures humaines contemporaines les plus représentatives de la philosophie du pardon, c'est Nelson Mandela... Qui, par le pardon a en effet ouvert une voie... Une voie réelle dont il a été possible de mesurer les effets, et ce que cela a impliqué dans la société de la République d'Afrique du Sud...

    C'était là, une voie incertaine, aléatoire, imparfaite dans son tracé et dans son bornage, certes... Et après la disparition de Nelson Mandela, ce qui demeure de son œuvre s'est en parti délité... Mais il en subsiste la « pierre angulaire »...

    Pardonner à ceux qui nous ont fait tant de mal, pardonner aux oppresseurs, aux criminels, aux voleurs, aux accapareurs... C'est prendre le risque de laisser les oppresseurs, les criminels, les voleurs (qui ne seront pas forcément les mêmes) reprendre leurs activités …

    Mais le risque n'est-il pas encore plus grand, à laisser en son état fonctionner la société, le monde tel qu'il est avec ses injustices, sa violence, l'accaparement des uns au détriment des autres, les lois soit-disant édictées pour tous mais en réalité au profit des privilégiés et des dominants qui se servent des lois pour restreindre les droits et les libertés du plus grand nombre ?

    Le risque n'est-il pas encore plus grand, à renverser par la violence, par la vengeance, par le contraire du pardon et donc par la condamnation, un système de société par un autre censé être « plus juste » ?

    Un « choix de société » c'est aussi le choix d'un risque à prendre : dans quel monde y-a-t-il finalement plus de violence et d'injustice ? Et, en corollaire à cette question, cette autre question : « dans quel monde une voie peut-elle au mieux s'ouvrir, si aléatoire, si incertaine que soit cette voie ? »

     

    La violence notamment révolutionnaire, par la force mettant à bas un pouvoir en place, par le combat et par les armes ; n'est à mon sens « justifiable » que si elle est perçue comme étant une étape nécessaire par laquelle il faut passer... Car en tant que seule fin ou seul moyen, en tant que seul et même marteau frappant sur la même enclume, sans autre vision que celle du remplacement d'un ordre par un autre ordre, non seulement elle n'est plus « justifiable » mais elle n'ouvre aucun passage, aussi loin que le regard se porte le long de la ligne d'horizon ceignant un paysage changeant de couleurs, d'ombre et de lumière au gré de l'alternance des saisons...

     

  • C'est de plus en plus dur pour les femmes et hommes de bonne volonté...

    Dans un monde dominé par cette racaille hyper friquée constituée des 26 personnes qui possèdent à elles seules 50% de toutes les richesses de la planète, des plus influents personnages des groupes d'actionnaires (des « noyaux durs ») de toutes les sociétés et entreprises du Dow Jones, du CAC 40, Nasdaq 100, Eurostokk 50, DAX..., qui dans leurs assemblées générales décident du montant des dividendes à verser ainsi que de la politique économique à mener afin que ces dividendes soient en progression constante et accrue année après année...

    Dans un monde dominé par les dirigeants, grands capitaines, PDG, patrons et décideurs avec leurs associés, des grands lobbies internationaux de l'industrie, des pourvoyeurs de matières premières -sol et sous sol, eau et énergie- , de l'agro-alimentaire, de la pharmacie, de l'immobilier, des groupes bancaires et d'assurance, des mutuelles, des fonds de pension, des opérateurs de téléphonie et fournisseurs internet...

    Tant que cette racaille hyper friquée, possédante et dominante ne sera pas abattue, que son pouvoir totalitaire ne lui sera pas retiré de force et donc d'une lutte concertée du plus grand nombre des citoyens du monde ; jamais les femmes et hommes de bonne volonté rassemblés en organisations et en associations, qui se battent et mènent des actions pour un monde plus humain et plus respectueux des environnements naturels, ne parviendront à prendre un pouvoir partagé avec chaque habitant de cette planète, à sauver cette planète... Si l'on ne fout pas en l'air la racaille ! …

    Car  faire avec la racaille (faire quand même ou bon gré mal gré avec la racaille), dans l'état où se trouve la planète aujourd'hui, c'est « suicidaire » pour l'ensemble de l'humanité !

    Sauf que le « suicide » pour quelques privilégiés qui bâfrent, s'empiffrent et se régalent sur le dos de 7,6 milliards d'humains -et qui, comme les autres vont aussi crever dans le naufrage- est un « suicide très confortable » (en somme une sorte de petite éternité paradisiaque d'une durée comparable à la première seconde de l'histoire de l'univers -ou au temps de l'explosion d'une étoile en fin de vie)...

    Qu'il est difficile de convaincre les modérés, les fatalistes, les obéissants par la force des choses, ceux qui disent que le monde a toujours marché comme ça , c'est à dire avec les riches qui possèdent et donnent du travail aux pauvres, les vaillants, les paresseux, les bons , les méchants, les profiteurs, les forts, les faibles, l'ordre, le désordre, le bien, le mal et j'en passe de toutes les pensées uniques de bon aloi, de bienséance, de politiquement correct, de consensuel, de « normal » !

    Merde, on est en train d'en crever de tout ça ! A cause d'une poignée de privilégiés qui s'en foutent plein la lampe encore plus que jadis par le passé avec les nouvelles technologies qu'il y avait pas avant !

     

  • Si les ordinateurs venaient à nous manquer

    « Je n'ai pas peur des ordinateurs. J'ai peur qu'ils viennent à nous manquer. »

     

    [ Isaac Azimov ]

     

     

    Isaac Azimov, auteur du Cycle des robots et de la série des Fondations.

    Né le 2 janvier 1920 à Petrovitchi en Russie, décédé le 6 avril 1992 à New York...

     

    Si les ordinateurs... Et le World Wide Web, les réseaux sociaux, les blogs, le numérique... Venaient à nous manquer, nous sommes devenus, 4,4 milliards d'humains sur cette planète, tellement dépendants de ces prothèses qui, technologiquement et par leurs pouvoirs sont des prolongements de nous-mêmes ; que nous ne pourrions plus vivre sans eux car c'est bien toute une économie et toute une culture de la communication qui s'effondrerait... Et que rien de ce qui fut par le passé depuis le début des civilisations, et en particulier ces savoir-faire et ces connaissances qui ont été perdus en partie ou en totalité ; ne pourrait être rétabli à l'identique ou réactualisé en fonction des besoins qui sont les nôtres aujourd'hui (c'est à dire plus les mêmes que ceux d'il y a mille ans ou un siècle)...

    Nos savoirs, nos technologies, notre intelligence, nos écoles, nos apprentissages, notre manière de travailler, notre économie et notre culture de la communication, du 21 ème siècle ; ne nous serviraient à rien dans un monde redevenu ce qu'il était il y a mille ans ou un siècle...

    Cela dit, l'accessibilité de tout à tous en quelque endroit que ce soit de la planète, par n'importe qui d'entre nous des 4,4 milliards d'internautes possédant un ordinateur, un smartphone, une tablette : l'accessibilité de tout à tous par ce qui résulte de cette accessibilité, pose le problème -qui, avant, n'existait pas- de la destination de ce qui est visible et qui donc, avant, n'était visible que par des personnes directement intéressées dans tel savoir, telle connaissance, telle information, tel art de faire, tel domaine particulier...

    Par exemple (un parmi tant d'autres) :

    Un journal que l'on achetait en kiosque ou à la maison de la Presse du coin, comportant des articles rédigés, des images, des photos, que l'on avait choisi de se procurer pour telle raison personnelle, en fonction de tel besoin d'information, de telle préférence...

    Avec l'accessibilité de tout à tous sur le Net, désormais, un article, un texte, une image, une photo, peut être utilisé, en étant reproduit, copié, ou arrangé par celui ou celle qui a intérêt à le faire, dans un but précis -pas forcément louable- et ainsi, devenu visible par n'importe qui à tel ou tel moment, n'a plus la destination qu'il avait avant... Et la « vocation » qui était celle de cet article rédigé, de cette image, de cette photo publiée dans telle page, se trouve dénaturée dans son impact, vidée de sa substance ou pervertie...

    C'est bien là le problème posé par l'accessibilité de tout à tous... Puisque la destination est devenue diffuse, s'élargissant sans considération d'environnement social ou culturel, de personnes, de groupe de personnes...

    L'accessibilité de tout à tous, rend également pour ainsi dire « autant visible qu'invisible » tout ce qui est produit et mis en ligne...

    L'accessibilité de tout à tous, en quelque sorte, nivelle la culture, nivelle les savoirs, nivelle les domaines de la connaissances, et réduit l'impact de ce qui est produit avec du talent, de la facture, du savoir faire, dans une sorte de brouillard ou de grisaille criblé de points lumineux presque tous minuscules...

    Défenseur que je suis de l'égalité des chances pour chacun d'accéder à la culture, aux savoirs, à la connaissance... Je me pose cette question :

    L'accessibilité de tout à tous, cependant, peut-elle avoir un autre destin, que celui dont le monde présent tel qu'il est, l'a dotée ? … Un destin qui ne soit plus celui du nivellement ?

     

     

  • L'Australie en feu, et demain quels autres pays et continents ?

    Les gigantesques incendies qui affectent l'Australie depuis plusieurs semaines, n'ont pas de précédent d'une telle ampleur dans tout le passé historique de ce continent l'Australie... Certes il y eut par le passé de grands incendies, notamment lorsque l'Australie était très peu peuplée (avant le 19 ème siècle) et qu'il suffisait d'un impact de foudre lors d'un orage, pour qu'une forêt s'embrase et que les quelques humains installés de ci de là ne disposaient alors d'aucun moyen de lutte efficace pour circonscrire l'incendie, qui finissait par s'éteindre de lui-même...

    L'ampleur et l'étendue de ces incendies est même sans comparaison possible avec les incendies qui de temps à autre depuis déjà plusieurs années, dévastent la Californie autour de Los Angelès. En effet, ce sont des territoires aussi vastes que la Belgique qui sont ravagés, avec des villes entières dont il faut faire partir les habitants, des milliers d'habitations détruites...

    J'ai pu voir une carte mentionnant les différents foyers d'incendie disséminés partout sur le continent australien, c'est absolument effarant, un véritable cataclysme !...

    La cause ? Bien évidemment le changement climatique, plus rapide, plus brutal, que prévu par les « experts » et les « prévisionnistes » ! Avec des températures estivales supérieures à 40 degrés, et des vents sans doute renforcés par une « mécanique » circulatoire des masses d'air, perturbée dans l'emballement du changement climatique et par les activités humaines exercées sur les forêts, sur les sols, sur les différents environnements naturels, créant ainsi des déséquilibres irréversibles...

    Bon sang, à quoi servent tous ces « sommets » sur l'environnement, sur la « transition écologique » entre « grands de ce monde » si, dans des traités tels que le CETA ( Compréhensive Economic and Trade Agreement ) les textes comportent 96 fois le mot « concurrence » mais zéro fois le mot « réchauffement », zéro fois le mot « biodiversité » et où le grand absent est le climat -le changement climatique ?

    Et si la municipalité de Sydney en Australie, a maintenu pour la soirée du réveillon de la Saint Sylvestre, la « féérie » d'un gigantesque et très coûteux feu d'artifice, sous prétexte que cette « prestation » pyrotechnique avait été préparée depuis plusieurs mois et qu'il n'était donc plus envisageable de l'annuler ?

    Le monde, la planète dans son ensemble y compris les régions comprises dans les latitudes moyennes entre les 30ème et 60 ème degrés de latitude, et même les régions voisines des cercles polaires... Et à plus forte raison les régions situées autour des deux tropiques ; le monde dans lequel vivront -ou survivront- nos enfants (je pense à ceux qui sont nés entre 2000 et 2020, déjà, et donc à ces bébés de 2018/2019 dont on envoie les risettes qu'ils font en vidéos « mitraillées » à partir de smartphones à toute la « confrérie » de Facebook et d'Instagram)...

    Ce monde de très bientôt -bien plus tôt qu'on ne le pense- qui sera aux trois quarts brûlé, devenu impropre à toute culture, ce monde dévasté – mais avec « quelques oasis » pour les très riches et les privilégiés...

    Ce monde sera celui que l'on laisse à nos enfants, à ces bébés notamment dont on « face-de-bouc-que » ou « instagrammise » les expressions, les risettes, les pitreries et qui n'auront plus que les yeux pour pleurer quand ils seront devenus des adultes en regardant des jolis pandas en photo, animaux disparus parmi tant d'autres et en devant circuler à pied en vélo à cheval en tram en bus avec des masques de gaze sur la bouche et le nez et même chez eux avec un trou dans le masque pour la bouche afin d'ingurgiter des aliments insipides et chimiques et boire de l'eau minérale qui coûtera au litre, le prix d'une bouteille de pinard !

     

     

  • Parmi ces personnes qui ne m'ont plus donné signe de vie ...

    Et que j'ai essayé en vain de recontacter, qui n'ont pas répondu aux messages que je leur ai envoyés, et qui font partie désormais de ces gens dont je ne saurai plus jamais rien...

    Je n'inclue pas les personnes qui me connaissent, me lisent -et pour certaines m'apprécient- et qui d'ailleurs parfois émettent soit des réserves, soit des critiques en général justifiées et dont je m'efforce de tenir compte ; ceux et celles qui durant des périodes plus ou moins longues, ne me donnent plus signe de vie... Pour une raison ou une autre que je ne cherche pas à analyser et qui tient à vrai dire de ce qui se passe dans leur vie de tous les jours, je ne m'offusque donc pas de leur silence même prolongé de plusieurs semaines voire de mois... Ceux là, celles là, restent pour moi des amis et bien sûr lorsqu'ils se manifestent j'accueille toujours leur commentaire, leur réponse, avec plaisir (ils peuvent, eux, "tout me dire" -et d'ailleurs ils me sont par leurs propos, parfois, source d'inspiration, matière à développer quelque idée... Ils "m'entretiennent" en quelque sorte et je les en remercie... ).

    En revanche, là où je réagis avec une certaine violence exprimée à ma manière, avec ce langage qui est le mien, c'est lorsque des personnes qui m'ont "fleuri" -ou comme je dis "sacralisé" durant un certain nombre d'années et donc ont beaucoup compté question lien d'amitié, partage de joies et de peines, confidences, soutien... Ont du jour au lendemain cessé de donner signe de vie, que j'ai essayé en vain de contacter à plusieurs reprises et qui ne m'ont pas répondu : ces disparus là je les gratifie d'un énorme bras d'honneur ... Et s'il leur arrive de me lire quelque part sur la Toile... "Ils sauront de quel bois je me chauffe" (rire, gros rire, rire insolent) !


     

  • C'était bien chez Lorette ...

    … L'un des plus grands défauts, en France, de la plupart des restaurants -est-ce la même chose dans les autres pays Européens ?- c'est la concentration des tables, trop à mon avis, rapprochées les unes des autres, dans des salles qui cependant pour certaines dans des établissements importants en renommée et fréquentation, sont de dimension assez convenables pour permettre l'aménagement d'un espace on va dire décent... 
    Et j'utilise ce mot „décent“ à dessein, car il s'agit bien de „décence“ lorsque des couples ou des amis décidant de passer ensemble un bon moment autour d'une table de restaurant, gênés qu'ils sont, par une trop grande proximité de leurs voisins de table, sont contraints de mesurer -en le moins de décibels possible- leurs propos d'une part, et la teneur de ce qu'ils se racontent entre eux, d'autre part... Autrement dit „bonjour la discrétion“... 
    Lorsque la salle est comble, que toutes les tables sont occupées, je ne vous dis pas le brouhaha général, de voix, d'intonations verbales, de rires et parfois de cris, tout cela accompagné de bruits de verres, de couverts, de chaises,  de bouteilles de vin débouchées, encore tout cela aussi,  parfois sur fond de musique d'ambiance du genre succès de discothèque et airs à la mode... 
    Et les odeurs (ou plutôt les fragrances), mêlées et emplissant la salle, des plats servis... Et surtout des reliefs de repas fleurant le refroidi, dans des assiettes qui n'ont pas encore été débarrassées... 
    Oui, c'est bien là à mon sens, le plus grand défaut, de beaucoup de restaurants en France dans les grandes villes, notamment Paris, dans les villes de moyenne importance en province ; cette trop grande proximité des tables... L'on peut s'en rendre compte lors des fêtes de fin d'année, le jour de l'an, à Pâques, les jours fériés, et durant les vacances d'été dans les régions touristiques les plus fréquentées, enfin là où il y a du monde partout finalement en toutes saisons... 
    L'on pourrait aussi parler de la qualité, de la réactivité, de la rapidité du service qui trop souvent font défaut, et des mets à la carte, qui, de toute une évidence que l'on éclipse -faisant comme si ce n'était pas évident- sont quasiment tous préparés à l'avance, congelés puis décongelés avant d'être traités en cuisine, arrangés et servis … En effet, comment voulez vous que tout ce qui figure sur la carte en autant de variétés et de choix, puisse être cuisiné au fur et à mesure à la demande, sans avoir au préalable été préparé d'avance et stocké dans des congélateurs voire des chambres frigorifiques ? 

     

  • Souvenir d'un réveillon de la Saint Sylvestre à Paris

    C'était le soir et la nuit du 31 décembre au 1 er janvier, passant de l'année 1999 à l'année 2000, sur les Champs Elysées à Paris.

    J'avais pris, cette fin d'année là, quelques jours de vacances, une semaine, entre le 26 décembre et le 2 janvier où je m'étais rendu tout d'abord dans les Vosges et ensuite à Paris, avant de regagner les Landes où, à cette époque, depuis février 1999, je travaillais à la poste de Lesperon en tant que chef d'établissement (receveur).

    J'avais précisé, dans une autre évocation de souvenirs, de cette année là 1999, où je travaillais à la poste et finissait ma carrière jusqu'au 12 janvier 2005 dans les Landes, que j'étais, dans ce village de Lesperon au cœur de la forêt landaise, au bureau de poste, un „receveur très atypique, très anti système et en conflit quasi permanent avec ma direction du Groupement Postal de Dax.

    En cette fin d'année 1999, le 26 décembre une tempête carabinée avait balayé toute la partie nord de la France, et le lendemain, le 27, toute la partie sud de la France...

    Néanmoins, le 26, je m'étais risqué à entreprendre le voyage en voiture, une Volvo 440, entre Lesperon dans les Landes et Bruyères dans les Vosges.

    Le 30 décembre j'arrive à Paris, je gare la voiture dans un parking souterrain du 17 ème arrondissement, pour la durée de mon séjour jusqu'au 1 er janvier au matin, puis je me rends à l'hôtel où j'avais réservé une chambre, au prix de 550 Francs sans petit déjeuner, la nuit...

    En début de soirée du 31, je me trouvais sur les Champs Elysées en grandes illuminations et féeries et sur le coup de 23 heures et quelque, me voici pris dans une foule extrêmement dense et fort nombreuse (des milliers de gens femmes hommes et enfants agglutinés, pressurisés pire que dans le métro aux heures de pointe)...

    Suivant le mouvement nous avancions pas à pas, épaule contre épaule, dans une presse indescriptible, vers le Trocadéro et la tour Eiffel toute étincelante de lumières de toutes les couleurs où s'affichait le compte à rebours des dernières minutes du siècle finissant quoique le 21 ème siècle ne devait vraiment commencer à vrai dire, que le 1er janvier 2001...

    Au plus fort de cette mêlée humaine alors qu'il devenait difficile de respirer, de faire le moindre mouvement, et que l'on n'avançait plus tant la foule était compacte et dense, près de moi, j'aperçois un jeune de 19 ou 20 ans à l'allure de banlieusard de zone, et vêtu d'un blouson de cuir à clous... Ce jeune homme assez grand dont la tête dépassait par dessus ses voisins, se met à crier ou plutôt à hurler d'une voix brutale au timbre évoquant la résonance d'un gros tambour d'orchestre „cœur de pieuvre“, et en levant haut et à bout de bras tendu vers le ciel une canette de bière : „AN 2000! AN 2000 ! …

    Vingt ans plus tard, ce hurlement, cette vocifération brutale „An 2000! An 2000“, résonne encore dans mes oreilles...

    Une fois minuit passé, et la foule refluant en partie, toujours aussi serrés les uns contre les autres ; l'écharpe de ma femme se met à glisser, se défaire de son cou puis à choir sur le sol que l'on ne voyait plus, couvert de chaussures qu'il était de tout ce monde en compression extrême. Impossible et hors de question de me baisser pour essayer de récupérer l'écharpe, au risque de ne pouvoir me relever et de mourir piétiné étouffé...

    Nous cherchions, revenus sur les Champs Elysées, après cette dure épreuve du passage à l'année nouvelle devant la tour Eiffel, un restaurant car nous n'avions rien pris depuis le matin mais à cette heure là entre minuit et une heure, il y avait foule partout, toutes les tables étant occupées et des gens en files de dix quinze personnes attendaient devant les bars, les restaurants...

    Nous trouvâmes enfin vers 3h, dans une rue voisine des Champs Elysées, une brasserie où l'on servait encore des sandwiches et pour optâmes pour des croque-monsieur assez racornis aux tranches de pain visiblement rassies et à peine réchauffés... Accompagnés de demis de bière...

    Durant cette mémorable nuit de la Saint Sylvestre 1999/2000, je pensais -ayant eu des nouvelles de la tempête ayant sévi dans les Landes- au village de Lesperon et alentours sans électricité depuis une semaine, et au bureau de poste où les 2 ordinateurs étaient hors service, celui du guichet et le serveur à l'arrière pour la comptabilité et autres opérations... Je me demandais comment j'aurais fait dans une situation aussi précaire, avec toutes les difficultés que cela représentait.

    J'ai appris par la suite qu'au bout de 5 jours, mon remplaçant, un brigadier particulièrement féru de bricolage et très débrouillard, avait réalisé un branchement pirate sur le réseau EDF afin d'alimenter en électricité le bureau, et avait aussi „mamaillé“ dans les ordinateurs et le modem, ce qui avait eu pour résultat de rétablir partiellement le fonctionnement de l'ordinateur de guichet afin d'effectuer des opérations de base...

     

    Dix ans plus tard, la nuit du 31 décembre au 1 er janvier pour passer de 2009 à 2010, me trouvant encore à Paris pour les fêtes de fin d'année, j'ai passé toute la nuit du réveillon aux abords de la gare Montparnasse, après un krapahut assez sportif, à pied dans une traversée de Paris depuis Montmartre, et le lendemain matin 1 er janvier je devais prendre un train TGV à prix cassé pour Dax, qui partait à 7h 00...

    Cette nuit là, je l'ai trouvé très longue, en partie passée dans un bar ouvert toute la nuit.

     

     

  • Le numérique c'est 10% de la consommation électrique mondiale...

    Et 1% de l'ensemble des émissions de CO2 dans l'atmosphère de la planète, autant dire ce que rejette tout un pays tel que l'Espagne, rien qu'en vidéos mises et diffusées en ligne...

    75% du trafic mondial actuel sur Internet (et 82% en 2022), c'est le poids en circulation de données par les fournisseurs et serveurs, par 4,4 milliards d'internautes... En vidéos, téléchargements notamment de films et de musique, applications.

     

    Toutes ces images animées, petites vidéos par exemple du bébé qui fait des risettes ou du toutou qui joue avec une pantoufle... Que nous envoyons en rafales depuis nos smartphones, et je ne vous dis pas, plus encore, toutes ces „stories“ présentes et circulantes sur Facebook, sans cesse alimentées du „scoop du jour“... Exigent pour être consultées, pour se déplacer, de considérables quantités de matières et d'énergie, et aussi pour faire fonctionner les réseaux et les serveurs géants... Très énergivores...

     

    Ce sont des tonnes de métaux dont la plupart sont des métaux rares dont les réserves mondiales principalement en Afrique (Congo) s'épuisent... Qui sont nécessaires pour fabriquer nos téléphones portables, smartphones, tablettes, ordinateurs (dont la durée de vie de tous ces appareils, n'excède pas 5 ans en moyenne et qu'il faut donc périodiquement renouveler)...

     

    À noter que plus on force sur la vidéo en fréquence et en durée, ainsi que sur le téléchargement de films, de logiciels, d'applications, de jeux en ligne, de sites de centrales d'achat avec vidéos démo, publicités, annonces, animations ; de sites marchands d'offres de voyages, de réservations hôtelières avec images et vidéos en galeries de présentation etc. … Et plus le smartphone, la tablette ou l'ordinateur se „fatigue“ vite, d'autant plus que les composantes (pièces, fils de connexion) sont de moins bonne qualité afin que tous ces appareils puissent être achetés au moindre coût possible par un grand nombre de gens...

     

    L'évolution technologique, numérique et robotique, qui se profile à l'horizon des décennies 2020 et 2030, est d'autant plus préoccupante en consommation d'énergie et de matériaux et composants, avec l'arrivée de la 5G qui va permettre d'exporter, d'importer, donc de véhiculer dix fois plus de données en poids (Go, To) et en rapidité, et avec le développement considérable des objets connectés et de la domotique... Surtout quand on sait que tous ces milliers d'objets connectés (de tout ce dont on se sert dans la vie quotidienne, de l'autocuiseur au contenu d'un frigo et au faitout sur une plaque de cuisson à induction-entre des dizaines d'autres objets et appareils)... Auront une durée de vie de 5, 6 ans au maximum et qu'il faudra renouveler... Tout cela géré, commandé par smartphone avec des applications.

    L'on fabrique déjà de nos jours, chaque année, pour 4,4 milliards d'humains connectés à internet, 4 milliards de téléphones portables, i-phones et smartphones !

     

    Ne comptez pas sur moi, pour une story-scoop du jour-animation vidéo, que ce soit sur Facebook ou sur Instagram ou sur mon blog, tous les jours réactualisée et augmentée...

    Mes milliards de Ko et mes millions de Mo de texte mis en ligne parfois accompagné d'une petite image et, accessoirement d'une vidéo n'excédant pas même une minute, ne feront jamais des Giga-octets par dizaines et encore moins des Tera-octets !

    Mon seul „péché“ si je puis dire, qui contribue tant soit peu à la déterioration de la planète, c'est mes 97 textes audio enregistrés et mis en ligne sur Youtube (environ 600 Mo soit 0,6 Go)... Une paille ! (rire)...

     

    Toute cette connectivité d'objets et d'appareils, ainsi que cet univers de la domotique et de la robotisation, qui vont impacter désormais dans la décennie 2020, notre vie quotidienne en nouvelles habitudes, nouveaux automatismes, vont changer et faire évoluer notre vision du monde... Et nous rendre encore plus dépendants, en faisant de chacun de nous des cyborgs plus que des humains, en créant de nouveaux besoins ; contribuer à une pression croissante d'une activité humaine déjà très forte sur la planète en industrialisation, technologie, innovations, logistique notamment de transport (car il faudra bien acheminer jusqu'aux points de distribution et de destination, sur de grandes distances, par voie aérienne, maritime et terrestre, tous ces objets, produits, appareils, commandés sur Internet en quelques clics depuis un smartphone -Amazon étant devenu le plus gros pourvoyeur soit dit en passant... Quand ce ne seront pas des drones qui livreront devant votre porte, ce que vous achetez sur Internet)...

     

    Autant j'ai adhéré, personnellement, au passage à Internet, à l'informatique, au numérique, à ce que cela a pu changer, améliorer dans ma vie notamment dans le traitement, la production et la communication de l'image et de l'écrit... Dans cette mutation qui s'est faite en l'espace de deux générations -entre 1990 et 2020 ; autant en revanche je n'adhère plus à l'évolution qui se profile avec les objets connectés et la domotique ; et en conséquence je me sens „dépassé par les événements“ -c'est d'ailleurs ce que ressentent (cette impression de se sentir „largué“) les personnes de la même génération que la mienne, nées entre 1940 et 1960...

     

    Pour moi, le smartphone (ainsi que l'ordinateur ou la tablette) c'est bien pour lire mes courriels, accéder à internet occasionnellement (par exemple besoin d'une information afin d'acquérir une connaissance particulière sur tel ou tel sujet ou dans tel domaine de culture historique, scientifique, littéraire), c'est bien aussi pour envoyer de petits messages écrits -SMS, prendre et ou envoyer une photo, avoir le détail d'un itinéraire afin de se rendre en voiture quelque part, pour quelques applications utilitaires -par exemple podomètre pour les parcours de promenade à pied ; c'est bien aussi, le smartphone pour communiquer directement par la voix et ou par séquence vidéo Messenger... Mais ça s'arrête là ! … J'allume mon réchaud à gaz en craquant une allumette, je tourne avec mes doigts un bouton pour que la plaque de cuisson pas à induction de ma cuisinière électrique se mette à chauffer et je ferme et ouvre mes volets manuellement...

     

    Et afin de ne pas contribuer -à l'échelle de l'humain que je suis parmi 4,4 milliards d'internautes- à la pression croissante exercée par le transport par avion, cargo, camion, de toutes ces marchandises produits objets et leur distribution à domicile ou point relais ; je commande le moins possible de choses sur Internet... Bon c'est vrai vous m'direz : les boules que j'ai mises sur les branches de mon sapin de Noël, que je les ai achetées chez Gifi ou chez un boutiquier de la ville où je demeure... Elles viennent d'un pays d'Asie ou d'Afrique et ont été transportées par container avec d'autres „noëlleries“ sur des cargos géants...

     

     

  • Vos lectures et vos rêves vous appartiennent

    Personne ne peut s'approprier ce que vous lisez, personne ne peut s'approprier ce dont vous rêvez, ce qui peuple et emplit votre imaginaire, ce que vous exprimez et qui vient de vous et de personne d'autre...

    Bien sûr avec les CGU (conditions générales d'utilisation), puisque depuis le début de ce siècle avec Internet, les blogs, les réseaux sociaux, les plateformes gestionnaires, Google, Microsoft, vous devez afin de diffuser, de produire ce que vous faites, ce que vous dites, ce que vous écrivez... Accepter les CGU ; vous partagez votre droit de propriété avec Microsoft, Google, Facebook, la plateforme qui gère votre blog, le „machin-truc.org“ par lequel vous passez, ainsi qu'avec les partenaires précités dans les CGU, associés à Microsoft, Google etc. … Qui eux aussi, sont en partage de propriété, tous ces partenaires, avec vous-mêmes et Facebook, les plateformes de blogs, les „machin-truc.org“, Google et Microsoft...

    Encore „heureux“ -si l'on peut dire- si ce qui est en partage de propriété avec vous, donc, avec les partenaires précités, n'est pas revendu à des sociétés ou des entités commerciales ou des services marchands qui eux, ne sont plus des partenaires mais des clients... (à vérifier en lisant les CGU car la loi oblige à faire figurer dans le texte, si oui ou non les données peuvent être revendues)...

    Car tant que ce que vous produisez et diffusez demeure votre propriété partagée entre vous, Google-Microsoft etc. … Et les partenaires définis, vous conservez une partie de votre liberté et de vos droits, ce qui n'est plus du tout le cas lorsque les données sont revendues à des clients acheteurs...

     

    À noter qu'en ce qui concerne le partage de propriété, avant Internet, et donc, avant les blogs, avant Microsoft, avant Google et Facebook... Lorsqu'en tant qu'auteur, écrivain, vous produisiez un livre -et encore aujourd'hui avec Internet- vous passiez par une maison d'édition (compte d'auteur ou d'éditeur) et étiez soumis à un contrat... Vous partagiez votre droit de propriété en tant qu'auteur, avec la maison d'édition, elle même associée à des partenaires... À moins d'être vous-même le fabricant de votre ouvrage et en étant l'éditeur et le diffuseur...

    La règle est toujours la même : avec ou sans internet, quand il faut „passer par quelque chose qui offre un service“ , cela fait l'objet d'un contrat (ou de CGU)...

     

    Amazon, ce géant du Net qui produit outre des livres (du livre objet ou marchandise de consommation), des séries TV, de la musique en streaming, des pièces détachées de voiture, toutes sortes de produits et de services, et pourrait même devenir un opérateur de téléphonie mobile ; bouscule les règles établies par la puissance et par la domination de sa jurisprudence et des avocats à sa solde, rendant ainsi les règles ajustables et modifiables à merci...

    En tant que clients d'Amazon (trois cents millions de gens dans le monde et bientôt plus d'un milliard si son directeur et patron Jeff Bezos remporte le marché Indien, supplantant Ali Baba le géant Chinois du Net) nous cautionnons l'expropriation de tout ce dont nous sommes encore propriétaires -ou co-propriétaires...

    Déjà dépendants que nous sommes, de cette „prothèse“ qu'est le téléphone portable associé à l'ordinateur, à la tablette, à internet ; nous sommes devenus des cyborgs encore humains mais en passe de devenir des robots...

    Comment pouvons nous accepter, en tant qu'êtres humains que nous sommes encore, ce Nouvel Empire, cette puissance, cette domination, cet espionnage de nos vies et de nos habitudes qui bousculent, dénaturent, changent radicalement et à notre détriment, toutes les règles établies aussi bien les règles d'un pays, que les règles Européennes, que les règles internationales ?

     

    Cette brochure de 32 pages est vendue 3 euros dans les librairies... À rapprocher de Indignez vous, de Stéphane Hessel...

    Contre amazon

  • À Intermarché on tue le cochon, chez Paul on fait du gâteau pour Tous

    En observateur que je suis, de la vie quotidienne (du mode de vie) de mes concitoyens dans ce pays, la France, je me dis que la France d'aujourd'hui n'a jamais été aussi riche, aussi heureuse...

    C'est fou le nombre de gens de ces „classes moyennes“ toutes plus ou moins aisées les unes ou les autres, qui prennent des avions, des trains, vont passer une semaine de vacances aux sports d'hiver dans les stations alpines ou pyrénéennes, se pressent dans les grands centres commerciaux et leur galeries marchandes à perte de vue...

    Je me dis que cette France là, d'autant de millions de gens qui dépensent de l'argent par centaines voire de milliers d'euros, ressemble à un immense bateau de croisière...

    Et qui n'a plus rien à voir avec la France des révoltes paysannes du 17 ème siècle, la France de Philippe Le Bel ou des Rois fainéants...

    Plus rien à voir non plus avec ce que sont encore des pays comme la Birmanie, Haiti ou Madagascar...

    Cependant, l'observateur que je suis de tout ce que je vois, d'embouteillages automobiles autour des centres commerciaux ; et à la Télé, de toute cette foule dans les aéroports, dans les gares, dans les stades, sur les pistes de ski en hiver et sur les plages en été... Ne peut que prendre conscience d'une autre réalité qui, elle, ne fait jamais la Une des grands médias d'information... Une réalité bien moins visible pour ne pas dire invisible, celle de millions de gens qu'on ne voit jamais sur les pistes de ski, jamais dans les galeries marchandes, jamais dans les avions et dans les trains, ni non plus d'ailleurs là où l'on achète de tout à gogo... Car tous ces millions de gens qu'on ne voit pas, ils sont, là où ils demeurent, derrière des portes et des fenêtres fermées, dans de grandes barres d'immeubles à la périphérie des villes, dans des maisons qui se ressemblent toutes, de lotissements en zones rurales urbanisées...

    Bon, vous m'direz, que si ces gens là on les voyait, acheter, consommer ; devenus accédants s'ajoutant aux déjà à tous ceux qui ont, utilisent, renouvellent et jettent, alors les routes seraient plus encombrées encore, et l'offre n'arriverait plus à satisfaire la demande, autrement dit il faudrait „booster“ le gâteau quitte à mettre dans le gâteau, de quoi bien lui faire de l'abonde avec le moins de beurre possible... (Demandez à Jeff Bezos, le nabab d'Amazon, ce qu'il en pense)...