Articles de yugcib

  • Au delà des situations les plus diverses et les plus injustes...

    ... La France est de loin, de tous les pays d'Europe -y compris la Suisse et le Luxembourg pourtant réputés être les pays les plus attractifs en matière de fiscalité avantageuse- le pays où l'on paie aux actionnaires le plus de dividendes : 46 milliards d'euros en 2019, avec une augmentation de 3,1% en 2019 par rapport à 2018...

    Ce sont 462 milliards d'euros qui sont versés en dividendes, aux actionnaires, si l'on prend l'ensemble des pays de la planète... Dont 1/10 ème en France...

     

    Qu'est-ce qu'un actionnaire ?

    C'est un type -ou une "typesse"- qui apporte un capital en argent pour qu'une entreprise se développe ou se crée (mais avec l'idée que cette entreprise sera "une bonne affaire" -qui, souvent, en effet, l'est) et de telle sorte que ce capital en argent investi, soit en mesure tous les ans, de produire un dividende variable (mais en général revu à la hausse année après année, dans une assemblée d'actionnaires qui décident du montant du dividende en évitant autant que possible d'"écorner" le capital (la valeur de l'action)...

    Et qui est l'actionnaire ?

    Forcément c'est celui ou celle qui possède l'argent, suffisamment d'argent, pour acheter des parts de l'entreprise créée ou se développant... Donc d'une part de gros investisseurs (sociétés, et groupes internationaux, assureurs, banquiers, mutuelles, avec leurs dirigeants et décideurs) et, d'autre part -ce qui est loin d'être négligeable et il faut d'ailleurs le souligner- des milliers sinon même des millions de "citoyens lambda" dans tous les pays du monde, attirés par la rentabilité de quelques actions détenues dans un portefeuille financier (un compte titres) dans une banque -ou bancassurance)...

     

    Si les dividendes servis aux actionnaires, en France, en 2019, ont progressé de 3,1% ; le salaire moyen pour un emploi à temps complet -hors cadres supérieurs- durant la même année 2019 en France, a progressé de 1,8%...

    L'intérêt produit par le capital rapporte donc davantage que le travail...

     

    Selon le scénario le moins optimiste du Conseil d'Orientation des Retraites, le déficit des retraites atteindrait 18 milliards d'euro en 2025 ... Sur la base d'une "mise en avant" par le gouvernement et les économistes, d'un nombre de cotisants en diminution et d'un allongement de la durée de vie, accru par un nombre de retraités plus important...

    Une "mise en avant" en fait, d'une réalité qui n'est effective que jusqu'à l'horizon de 2040/2050 (pour la durée de vie, pour le nombre de retraités-surtout au delà de 2080)...

    Autrement dit quelles sont les chances réelles, dans l'environnement (l'état de la planète), pour un bébé né en 2019, de devenir en 2110 un vieillard de plus de 90 ans ?

     

    Soustraire immédiatement 20 milliards d'euros aux actionnaires (il leur resterait tout de même 26 milliards) permettrait d'annuler le déficit de 18 milliards en 2025 pour les retraites...

     

    Au delà de toutes les injustices, de toutes les disparités évoquées entre les régimes de retraite, les régimes spéciaux, etc. ... Au delà de toutes ces centaines voire milliers de situations si différentes et si injustes concernant autant de retraités et futurs retraités... L'injustice dominante, vraiment dominante, écrasante, c'est celle de ces 46 milliards d'euros versés aux actionnaires en 2019 (et combien encore en 2020, 2021...?)

     

     

  • Petite anecdote historique : le jour où s'arrête la révolution française

    ... C'est, exactement et précisément, le 13 Août 1799 que se termine la période de la révolution française qui avait débuté le 14 juillet 1789 avec la prise de la Bastille...

    Ce 13 août 1799 en effet, sur ordre de Siéyes (qui sera le président du Directoire du 26 août au 9 novembre 1799), Joseph Fouché alors ministre de la Police, fait fermer le club des Jacobins qui se tenait dans la salle du Manège...

    C'est d'ailleurs Joseph Fouché lui même qui avait, la veille de ce 13 août, suggéré de faire définitivement fermer la salle du Manège où se réunissait le club des Jacobins, lequel club où battait pour ainsi dire le cœur de la révolution française depuis dix ans, où survivait encore ce qui restait des jours tumultueux, de l'esprit et des fondements de la Révolution Française...

    Il faut dire que depuis 1795 avec le Directoire, le club des Jacobins ainsi que d'ailleurs tous les autres clubs, n'étaient plus que des assemblées où l'on discourait, usant de paroles patriotiques enflammées qui, comme les assignats, avaient beaucoup perdu de leur cote auprès de l'ensemble d'une population toutes classes sociales confondues, d'une société lassée des violences, des désordres et aspirant au repos, à l'ordre, à la paix...

    Aussi cette intervention de police avec l'arrivée de Joseph Fouché en pleine réunion des Jacobins ce 13 août, s'est-elle faite sans incident, sans réaction, les personnes présentes dans la salle du manège, tête basse, n'ont donc opposé aucune résistance autre que l'expression d'une indignation et d'un mécontentement en paroles, et sont sorties de la salle... Joseph Fouché, une fois la salle évacuée, a fermé la porte à clef et emporté la clef avec lui...

    L'on peut dire que c'est le tour de clé qui a mis fin à la Révolution Française...

     

    ... Cette "anecdote" me porte à penser que des régimes politiques -quels qu'ils soient- ou que des "systèmes" -de gouvernements, de constitutions et de fondements et de principes, ou encore d'économie de tel ou tel type... Et, par extension, des civilisations... Aussi durables qu'ils aient pu être, aussi régissant qu'ils furent de la société, de la pensée conventionnelle et officielle ; aussi soutenus, entretenus -et parfois discutés- par l'opinion publique majoritaire, par les principaux acteurs de la puissance médiatique... Et cela de tous temps (donc ce qui existe aujourd'hui dans le monde d'états, de royaumes, d'empires, de républiques, de régimes, de type d'économie, tout comme ce qui a existé dans le passé)... Peut du jour au lendemain pour ainsi dire, être anéanti par un évènement, un acte ou un fait précis, particulier, qui prend une dimension de symbole (par exemple la démolition du mur de Berlin le 9 novembre 1989) ... Mais cet événement ou fait ou acte précis, devenant le symbole d'un "tout", d'un "tout" qui a pris, comme les assignats et les discours enflammés et les grandes résolutions portées en étendard dans le vent, des dix ans de la Révolution Française... Une très forte décote dans l'opinion publique et d'un bout à l'autre de la société...

    Un "tout" qui est constitué, justement, de mille et mille événements et faits, reliés les uns aux autres, devenus pour de plus en plus de gens, générateurs de toutes sortes de maux, insupportables et dont les conséquences rendent plus difficiles la vie au quotidien pour beaucoup de monde...

     

     

  • Littérature culture arts, et technologies

    ... Je m'interroge

    -D'une part sur l'évolution de la technologie, de la science et de leurs applications : la biotechnologie, la robotique, le numérique, l'informatique notamment... Et sur l'évolution des technologies de la communication et de l'information...

    -D'autre part sur l'évolution de la littérature, de la culture et des arts, et de leur place, de leur rôle dans la société...

    L'évolution de la technologie a fait ces dernières années un bond en avant considérable avec notamment le séquençage du génome humain, la téléportation appliquée aux atomes ( copie des caractéristiques d'un atome sur un autre atome sans interaction directe entre les particules afin d'explorer et expérimenter de nouvelles voies de télécommunications ), le début de l'ère de la biologie synthétique (un chromosome artificiel fabriqué en laboratoire, par exemple), l'optogénétique éclairant le cerveau (modifier génétiquement des cellules pour les rendre sensibles à la lumière) , l'impression en 3 dimensions... Et encore les logiciels de reconnaissance faciale et d'anticipation comportementale, les véhicules autopilotés voitures et drones, les appareils d'autodiagnostic et de suivi médical, les "big-data" avec la capacité des ordinateurs à traiter des masses quasi infinies de données en un temps très bref et permettant de détecter des corrélations jusqu' alors imperceptibles...

    Il a toujours existé dans le passé, une relation entre l'évolution de la technologie et l'évolution de la littérature, de la culture et des arts, et cela depuis le début des civilisations humaines et de l'organisation des sociétés (ainsi l'invention de l'écriture il y a plus de 3000 ans, l'invention de l'imprimerie en Chine au 9 ème siècle, puis en Europe au 15 ème siècle)...

    Mais comment au 21 ème siècle, désormais, évoluent la littérature, la culture et les arts, par et -ou- en rapport avec l'évolution de la technologie?

    La tentation "moralisatrice" d'un certain nombre d'intellectuels d'aujourd'hui, de philosophes, de poètes, de penseurs, d'écrivains -romanciers ou essayistes- mais aussi d'un nombre important -pour ne pas dire une majorité- de citoyens "ordinaires" des pays du monde actuel, citoyens ayant été plus ou moins conditionnés dans une éducation traditionnelle imprégnée de "valeurs" et surtout de repères... La tentation, donc, "moralisatrice" consiste à porter un regard critique, un regard souvent sans complaisance, un regard empli de perplexité et de doute, un regard de juge bien plus que d'avocat, à l'égard de la littérature, de la culture et des arts -et de leur évolution présente et supposée à venir- du 21 ème siècle et au delà...

    Au delà de cette "tentation moralisatrice" (et donc au delà du jugement d'accusation, de l'appréciation défavorable), au delà de la réalité même de ce que l'on observe, de ce qui est porté à notre connaissance pour autant que l'on cherche à acquérir cette connaissance... Il me semble que la question de l'évolution de la littérature, de la culture et des arts, dans l'environnement technologique et scientifique -et social, de vie quotidienne -modes- habitudes-tendances, d'une croissance et d'une diversité accrues au 21 ème siècle... Devient une question dont la dimension dépasse la dimension qu'elle avait dans le monde d'avant le 21 ème siècle...

    "Vertigineuse"... C'est le mot qui me semble le plus proche pour qualifier -ou essayer de "mesurer" cette dimension...

    "Vertigineuse" dirais-je, comme par exemple un paysage d'abîmes, de ravins, de hauts sommets de montagne, de lignes de crêtes déchiquetées , de pics et d'arrêtes, de gorges, de canyons, de plateaux en altitude et de vallées en contrebas...

    "Vertigineuse" et en un mouvement dont on ne perçoit pas ce que ce mouvement modifie dans le paysage tourmenté, et encore moins -sauf à l'imaginer- ce que sera le paysage futur...

     

    ... Pour conclure je dirais que la "tentation moralisatrice" a "quelque chose de désespérant et de pesant"...

     

     

  • L'environnement actuel d'information, de culture et d'expression

    ... La différence qu'il y a entre

    -Écrire avec un crayon ou un stylo dans un carnet ou sur une feuille de papier

    -Et taper au clavier d'un ordinateur un texte et poster ce texte dans un blog ou sur facebook...

    C'est que le texte écrit sur une feuille de papier ou un carnet ne pourra être lu que par des personnes auxquelles le texte aura été montré, ce qui implique déjà de rencontrer ces personnes ou l'une ou l'autre d'entre elles, et ensuite de leur mettre en main le texte à lire...

    Et que pour le texte tapé au clavier d'un ordinateur et posté sur un blog ou sur facebook, il n'est nul besoin de rechercher des personnes à rencontrer physiquement autour de soi et que le texte une fois posté pourra être visible potentiellement, tout comme peut être visible par exemple, le feuillage d'un arbre agité par le vent (soit dit en passant, le feuillage remue et bruit mais n'est pas vu ou perçu par les personnes passant à côté de l'arbre dont le feuillage est agité par le vent)...

    Là s'arrête la différence... D'un côté le geste aller vers et remettre, et de l'autre côté poster et rendre potentiellement visible.

    Là s'arrête donc la différence et là s'impose une réalité : d'un côté comme de l'autre, celui où l'on a été vers afin de montrer et celui où l'on a posté afin de rendre potentiellement visible, apparaît le caractère aléatoire de ce qui est mis en main, autant que de ce qui est rendu visible -mais seulement visible...

    Et ce qui, dans l'aléatoire, domine, c'est l'indifférence naturelle, ou c'est le désintérêt manifeste que l'on a de ce qui peut être vu, ou c'est comme ce feuillage d'arbre que l'on n'a point vu remuer ni entendu bruire...

    Ce qui est vrai pour un texte écrit au crayon ou au stylo sur une feuille de papier ou dans un carnet ; ce qui est vrai, aussi, pour un texte posté sur un blog ou sur facebook... Est aussi vrai encore, pour un livre édité et présenté dont on peut voir la couverture avec le titre et le nom de l'auteur dans la vitrine d'une librairie, et à plus forte raison encore, pour un "e-book" (livre numérique) ou un exemplaire papier couverture à commander chez un "éditeur en ligne"...

    ... Nous sommes aujourd'hui au 21ème siècle dans un environnement d'information et de culture -et donc de connaissance de la chose écrite/exprimée/produite, qui n'a plus rien à voir avec par exemple l'environnement culturel/connaissance de la chose écrite du temps de la jeunesse de Jack London et de son livre Martin Eden du début du 20ème siècle à San Fransisco... Quoiqu'il y ait des ressemblances apparentes entre deux environnements qu'un siècle sépare...

    En effet du temps de la jeunesse de ce Martin Eden, l'on retrouve bien comme de nos jours, les mêmes problématiques qui sont celles d'une littérature vendable et donc plaisant au public, et d'un quasi rejet de ce qui contrevient aux normes, aux modes, de ce qui dérange ou de ce qui est incompris... Mais là s'arrête la ressemblance...

    Car le monde de l'édition aujourd'hui, ainsi que celui de la presse, de l'audiovisuel, des magasines, journaux, revues... Le monde aussi, de la scène et du spectacle... Est un monde désormais complètement fermé, verrouillé, devenu quasi inaccessible au "commun des mortels" (il l'était déjà, ce monde là, au temps de Martin Eden, fermé et quasi inaccessible... Mais il y avait de ci de là, quelques portes qui s'ouvraient en s'entrebaillant)... Et puis, surtout, en ce temps là, il n'y avait pas de télé, pas d'internet, pas de réseaux sociaux, pas d'instantanéité dans la communication, pas cette "cacophonie-diversité" dans le culturel et pseudo culturel qu'il y a de nos jours... Et il y avait des cafés, des lieux de rencontre, les gens se parlaient, se regardaient, dans la rue, dans les tramways... Le loisir du pauvre, et même du bourgeois quelque peu aisé, c'était la lecture des journaux, des magasines, des livres, et parfois, un film, une pièce de théâtre... Dans cet environnement sans télé, sans internet, sans smartphone i-phone sur soi...

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    ... Martin Eden, le chef d'œuvre de Jack London, est une autobiographie romancée. La ressemblance entre l'auteur et le héros du livre, réside dans une similitude entre ce Martin Eden, personnage principal du livre, bourlingueur et issu d'un milieu populaire des "bas fonds", et l'auteur lui-même aventurier...

    Un parcours d'écrivain difficile, à une époque -début du 20 ème siècle à San Fransisco- où le monde de l'édition, des journaux, magasine et revues, était déjà un monde fermé à une littérature jugée iconoclaste, dérangeante et trop représentative de la réalité de la vie des gens au quotidien, de la pauvreté, de la misère, des drames et qui, contrairement aux "belles histoires" qui se vendaient facilement, n'avait aucune chance d'être privilégiée ou considérée par les éditeurs de magasines, journaux, revues, livres...

     

     

     

  • Morale naturelle et morale "moralisatrice"

    ... D'un constat se dégage forcément une morale puisque ce qui est constaté implique d'exprimer ce que l'on pense de ce que l'on voit et dont on peut être témoin...

    Le discours moralisateur c'est celui dans lequel l'injonction et l'incantation sont accentués, s'appuyant sur ce qui est constaté.

    Si l'on réduit cette accentuation de l'injonction et de l'incantation de manière à les rendre moins présentes dans la formulation de ce que l'on exprime, ou mieux, si l'on parvient à les faire disparaître du discours, de la formulation, de manière à ce que seul ressorte le constat (qui va tout de même impliquer une pensée morale, un jugement -mais par induction)... Alors nous ne sommes plus dans un discours purement moralisateur mais dans un discours impliquant qu'une morale se dégage...

    C'est la raison pour laquelle, le discours, qu'il soit purement et directement moralisateur, ou qu'il soit fondé sur le constat, lequel constat impliquant qu'une morale se dégage... Ne peut avoir la même efficacité, le même impact, aussi diffusé et partagé qu'il soit... Que l'acte, l'agissement... A moins que l'acte, que l'agissement, suive le discours, en telle ou telle situation vécue...

    Mais de l'agissement, de l'acte, aussi se dégage une morale, puisque ce qu'on l'on accomplit dans la réalité de la situation vécue, dans un choix pensé et délibéré-et libre, implique d'exprimer par l'action menée, ce que l'on pense de ce qu'on voit et dont on est témoin actif...

    Il y a donc le discours moralisateur, avec l'injonction et avec l'incantation, d'une part... Et l'agissement moralisateur, avec la prise de position manifeste et l'exemple donné par cet agissement, d'autre part... (Dans le cas de l'agissement, c'est la prise de position lorsqu'elle est ostensiblement manifeste et -dirais-je-fanatiquement partisane, qui est l'équivalent de l'injonction et de l'incantation dans le discours)...

    La morale par elle même seule, ou le "sens moral" si l'on veut, ou encore le "bien fondé" de ce que l'on dit, de ce que l'on fait... La morale épurée de toute injonction et de toute incantation dans le discours ; et de tout ce qui ostensiblement, fanatiquement partisan, est manifesté dans l'agissement, retrouve alors sa définition première...

    Il y a donc une "morale naturelle et intemporelle" et une "morale moralisatrice de société, de civilisation"...

    Pour conclure je pense que la "morale naturelle et intemporelle" est plus proche de la Vérité, que la "morale moralisatrice de société, de civilisation"...


     

  • Quatre grands fléaux qui mettent à mal la société française

    ... Le racisme, l'homophobie, le sexisme et la prostitution des mineurs, bien que faisant l'objet d'un "discours officiel" qui les condamne ; sont bel et bien, dans notre pays la France, une révoltante et tragique réalité...

    L'on se "voile la face" sous le couvert d'une apparence d'adhésion au "discours officiel", d'une prétendue "morale consensuelle de bon aloi" afin de ne point passer pour raciste, homophobe, sexiste, si, au fond de soi on l'est "quand même un petit peu", évitant des sujets de discussion sur ces sujets de société et sans dévoiler le fond de sa pensée (juste quelques petites réflexions par ci par là mine de rien en présence de gens que l'on sent susceptibles de penser comme nous)...

    Il faut dire -et c'est une réalité- que, dans ce que l'on appelle les "cités" (ces grands ensembles d'immeubles et de tours en région parisienne et autour des grandes métropoles régionales, de populations diverses et cosmopolites), être et vivre en couple homosexuel implique de se sentir obligé de se cacher, de se montrer le plus discret possible, cela afin de ne point faire l'objet de soupçons, d'agressions délibérées, d'injures, de stigmatisation...

    De même dans ces "cités" une fille au collège, une jeune femme dans la rue, dès lors qu'elle porte un pantalon un peu trop moulant ou une jupe ou une robe, se fait souvent agresser verbalement, injurier... quand elle n'est pas frappée, molestée... Considérée par les garçons et jeunes hommes autour d'elle, pour une dévergondée voire une prostituée...

    Dans les "cités" oui, mais aussi dans bien d'autres villes ou même bourgades rurales partout en France, ainsi que dans des lieux publics, là où une population diversifiée et renouvelée, "mélangée" on va dire, remplace une population qui jadis, était "plus homogène", plus "établie durablement"...

    Ce serait encore -il faut le dire- dans les lieux où l'habitat est le plus établi dans une certaine durée et dans une certaine homogénéité, que, finalement, le racisme et l'homophobie seraient le moins présents...

    La culture, l'information, le "progressisme d'idées", l'éducation reçue, l'adhésion au "discours officiel", tout ce qui fait que "ça aurait changé/qu'on serait plus tolérant"... Tout cela "n'y est pas pour grand'chose" en fait ; mais tient plutôt de ce qu'il y a de capacité de reconnaissance, de bonté, d'humanisme, d'accueil de l'autre, lorsque des gens vivent ensemble au même endroit et parviennent à s'entendre sans que des conflits ou des problèmes de relation dégénèrent dans une violence exacerbée...

    Le racisme est encore bien présent dans notre pays la France, et ce racisme est autant un racisme "anti noir anti africain anti arabo-musulman" qu'un racisme "anti blanc" quoi que l'on en dise selon le "discours officiel" ou selon une pensée consensuelle et de "bon aloi"...

    En ce qui concerne le sexisme j'en rappelle la définition :

    "Attitude discriminatoire adoptée à l'encontre du sexe opposé, principalement par les hommes qui s'attribuent le meilleur rôle dans le couple et dans la société, aux dépens des femmes reléguées au second plan, exploitées comme objets de plaisir"... Et j'ajoute, par extension de cette définition, les violences faites aux femmes par les hommes, par les institutions en place dans certains pays, tous les abus d'autorité masculine, les viols et les crimes commis ayant pour victimes les femmes et les filles...

    Le sexisme n'a pas disparu loin s'en faut, en France, et la première de ses manifestations est la différence de salaire qui existe encore entre les hommes et les femmes dans bon nombre d'entreprises privées et dans certains emplois de fonctionnaires notamment territoriaux ... Et comme je le disais plus haut, dans ces "cités" où tant de filles et jeunes femmes se font agresser, injurier... Et comme encore aussi, partout dans des familles où l'homme est le décideur, impose son autorité, ses volontés, déconsidère sa femme ou sa fille quand il ne frappe pas l'une ou l'autre ou les deux...

    Quant à la prostitution des mineurs en France, bien qu'aucune statistique globale et précise ait pu être effectuée, les associations de défense des jeunes et confrontées dans les actions qu'elles mènent et par ce que leurs membres agissant observent, notamment dans les cités, les milieux sociaux dits défavorisés ; font état de 6000 à 10 000 jeunes dans notre pays la France, se livrant -souvent contraints- à la prostitution, dont une majorité d'âge compris entre 13 et 16 ans... Et un nombre indéfini mais réel, d'enfants de moins de 12 ans dont certains à peine âgés de 6 ans... Et cela en dépit de tout ce que le "discours officiel", les pouvoirs et l'autorité publique, les lois, les tribunaux, les poursuites judiciaires, les condamnations sont censés empêcher, combattre...

    Ce sont de véritables réseaux, filières et organisations en mafias, avec le soutien ou l'accord tacite parfois, de familles, de parents consentants, sans compter certains jeunes eux-mêmes en situation précaire (dont des étudiants) qui font exister cette sorte "d'environnement économique de marché" autour de la prostitution...

    C'est cela, la prostitution de mineurs, l'homophobie, le racisme, le sexisme, en dépit de tout ce qui les combat, en dépit du "discours officiel", la réalité sociale dans notre pays la France, la réalité sociale dans ce qu'elle a de plus abject, de plus révoltant, dans ses bas fonds... Et qui est encore loin d'être éradiquée, sur un fond d'hypocrisie, de démission, de fatalité, d'indifférence, de "laisser faire"... Et il faut oser le dire, parfois de consentance par intérêt !

    C'est tout un peuple qui devrait se lever contre ces ignominies que sont le racisme, l'homophobie, le sexisme, la prostitution des jeunes, la haine, l'exclusion, la vindicte contre certaines catégories de gens jugés dérangeants, l'exploitation des plus faibles et des plus démunis... Et contre tout ce qui permet à ces fléaux (racisme, homophobie, sexisme, prostitution des jeunes) de se développer et de gangréner la société !

     

     

  • Jour "sans", jour "avec"...

    ... Une journée où il n'y a

     

    Aucun train, aucun avion à prendre ; sachant que ce train peut-être ne circulera pas ce jour, ou sera retardé et fera manquer la correspondance pour se rendre là où l'on doit aller... Ou qui partira à l'heure prévue mais dont, sur le tableau d'affichage, le numéro de quai n'est annoncé que -en principe- 20 minutes avant mais finalement ce numéro de quai n'est enfin visible que 13 minutes avant le départ, avec la course au pas de charge en tirant sa valise et, désagréable surprise, le quai numéro tant ne se trouve plus là où il doit être mais à l'autre bout par suite de travaux ou de problème de sécurité, il faut alors contourner des espaces délimités par des rubans rouge blanc pour parvenir au quai de départ du train, et arrivé là, attendre encore dans une file de passage, passer devant un agent de contrôle et enfin, enfin, dernière course au pas de charge, essayer de localiser la voiture numéro tant qui, comme par hasard est située vers la tête du train... Sachant que cet avion sera peut-être annoncé sur le tableau d'affichage "retardé" ou "chanceled", et si "retardé" sans savoir s'il partira ce jour et dans ce cas, une nuit à envisager de passer sur un siège de salle d'attente de la zone internationale "duty free" (détaxée), un environnement de boutiques de ces mêmes produits que l'on trouve partout dans ces zones, vêtements de dernière mode et de marque, vins, bijoux, parfums, sacs etc. ...

     

    ... Une journée où il n'y a

     

    Pas à devoir se rendre dans une grande ville où il est très difficile voire impossible de stationner autrement que dans des parkings souterrains Vinci-Eiffage aux accès compliqués et étroits, aux caisses automatiques situées là où il faut aller les chercher... Ou pas à devoir circuler dans cette ville avec un GPS qui n'est pas à jour parcequ'on n'a pas téléchargé la dernière version forcément payante (soit dit en passant, avec tout ce qu'il faudrait payer sur internet, applications en téléchargement, le moindre service marchand où de surcroît il faut s'inscrire s'abonner on n'en sort pas)... Pas à devoir stationner dans une zone à parcmètres où tu dois taper ton numéro d'immatriculation (que tu ne connais pas forcément par coeur) choisir ta durée, introduire ta carte bancaire, et si en revenant tu dépasses d'une minute le temps prévu, t'as un supplément de 17 euro à payer donc bonjour le stress de parvenir à l'heure depuis l'endroit où tu as voulu aller...

     

    ... Une journée où il n'y a pas

     

    A devoir être coincé, en bagnole, dans un embouteillage monstre durant deux heures sur une portion de rocade, d'autoroute ou d'abord de grande ville (et non pas, souvent comme pour beaucoup de gens, seulement cette journée mais aussi les autres jours de la semaine)...

     

    ... Une journée où il n' y a

     

    Pas à devoir se rendre dans un service d'urgence à l'hôpital, arriver en bagnole, la personne que tu accompagnes ne peut pas se déplacer facilement il faut te garer en catastrophe si toutefois tu le peux et pour un bref instant... Pas à attendre dans une salle, un couloir, à l'hôpital, en milieu médical, qu'on vienne te chercher, que tu sois assis sur un banc en moleskine ou sur une chaise ou étendu sur un brancard, une civière...

     

    ... Une journée où il n'y a

     

    Aucune démarche administrative ou autre, très compliquée à effectuer, nécessitant au préalable une recherche de papiers, de documents -parfois introuvables- ... Aucune communication téléphonique épuisante, à résultat incertain ou aléatoire, lequel appel doit se faire par un 08 boîte vocale puis taper 1,2,3... pour ceci cela et veuillez patienter un interlocuteur va vous répondre...

     

    ... Une journée où il n'y a -en bref- rien, absolument rien à galérer en quoi que ce soit, d'épuisant, de stressant, d'ennuyeux, de "kafkaien" en somme...

    Même si cette journée est la plus ordinaire, la plus banale qui soit, sans le moindre événement de rencontre, de visite... Sans la moindre chose qui rende cette journée un peu plus intéressante à vivre qu'une autre...

    ... Eh bien cette journée là est une journée heureuse, heureuse d'être vécue sans le moindre ennui, sans la moindre galère, béatement... Comme un chat ou un chien de la maison qui, étendu au soleil sur la terrasse ou dans l'allée du jardin, n'a pas même le souci de la gamelle qui contient sa nourriture et qui, de toute façon, sera pleine quand il se lèvera pour aller manger...

    D' une telle journée, avec du matin jusqu'au soir, à chaque heure, la conscience de sa quiétude, de son absence d'"emmerdements", l'on ne devrait jamais se dire que "ça passe trop vite ou trop lentement", le temps devrait alors être ressenti "intemporel"...

     

     

     

  • Transparence et information, mais aussi, mensonge ...

    ... Transparence et communication de l'information sont les maîtres mots de la civilisation consumériste dans notre environnement de vie quotidienne, de modes, d'habitudes, de manière de nous habiller, de nous nourrir, de nous déplacer, de nous équiper, de nous soigner quand on est malade, selon nos besoins...

    Partout, dans les domaines de l'alimentaire et du médicament, l'on peut lire, sur les emballages et sur les boîtes de produits alimentaires, le contenu détaillé, évalué, précisé, de la denrée, qu'il s'agisse d'une mayonnaise, d'une boîte de flageolets, d'un pot de nutella, d'un saucisson, etc. ... Et dans les boîtes de médicaments, les notices détaillées notamment sur les "effets secondaires"...

    Il en est de même pour ce qui concerne les produits et services de banque, d'assurance ; et, dans le domaine de la communication pour tout ce qui passe par des serveurs ou fournisseurs ou plateformes gestionnaires, en téléphonie, internet, avec Google, Microsoft, Amazon, les centrales d'achat, les organismes de voyage pour les billets d'avion et de train, les locations de séjours de vacances, les entrées pour des spectacles, expositions, etc. ... Avec les conditions générales universelles que l'on doit lire et signer à partir du moment où l'on ne peut faire autrement que de passer par le serveur, le fournisseur, l'organisme, la banque, l'assureur...

    Donc, transparence et communication de l'information... Mais aussi, exploitation des données transmises centralisées et répertoriées dans des fichiers informatiques, dans des "data center" qui sont des sortes d'ordinateurs géants contenant tout ce que les gens ont été forcés ou incités à y mettre dedans, du fait déjà, de leur identité, du "profil" qu'il a fallu définir dans le formulaire de contact adhésion, et ensuite du moindre achat, de la moindre communication établie sur des blogs, des réseaux sociaux, de la moindre visite de tel ou tel site, du moindre achat effectué à distance, etc. ...

    Mais derrière la "vitrine" -le plus souvent "très bien arrangée"- de la transparence et du "souci" de la communication de l'information ; s'insinue traîtreusement le mensonge, le "non dit" ou le non communiqué, autrement dit ce qui est détenu par l'instance dominante et doit demeurer inconnu des gens, des citoyens ordinaires et même des gens qui sont censés éduquer, informer, encadrer, protéger, et qui ont comme on dit "des responsabilités"... Parce que ce qui est détenu ainsi et non communiqué, l'est en réalité pour que la dominance puisse s'exercer avec le plus de totalitarisme et de dictature possible, le plus durablement possible dans les desseins les moins avouables, pour le seul profit d'une minorité de dominants et privilégiés, au détriment du plus grand nombre de gens sur cette planète...

    Le "non dit", le non communiqué, le mensonge, la tromperie, tout cela c'est dans les médicaments, dans les produits pharmaceutiques, dans les thérapies en vigueur ; et dans les produits alimentaires, autrement dit dans tout ce qui concerne la santé des gens, qu'il est le plus patent tout en étant le moins évident à court terme, puisqu'à court terme il n'y a pour ainsi dire que des effets "positifs" et "bénéfiques"... (enfin, assez souvent)...

     

    ... Ah, l'olive... Y'a tout ce qu'il faut savoir sur l'olive : sa couleur, la nuance de sa couleur, son indice d'onctuosité... Et même on te dit que si ton trou de bale est un peu plus étroit que la normale, ça te fera un peu mal au passage... Mais au fond, reconnais -le, ça fait du bien dans le fondement, huilé comme c'est!...

    Bon, trois jours, un mois ou un an après, c'est "une toute autre histoire" : le colon qui te brûle, des diarrhées à répétition...

     

     

  • L'image, l'écrit, la parole

    ... Nous ne sommes pas, comme on pourrait le penser et comme d'ailleurs on le lit, le dit ou l'écrit, exprimé sur les réseaux sociaux et dans les conversations, échanges, discussions... Dans "une civilisation de l'image", mais dans une civilisation de domination par l'image , une domination qui s'exerce par l'audiovisuel (la télévision, internet).

    Ainsi l'image portant en elle l'effet qui lui est donné afin d'émouvoir, de choquer, de sensibiliser ; transmissible, diffusable, exportable et accompagnée de mots écrits, de paroles, de son ou de musique, et cela dans l'instantanéité... N'est plus perçue séparée ou isolée de son contexte environnemental. Elle apparaît alors détachée de la signification de ce qu'elle représente par elle seule...

    L'on peut dire également que l'écrit et que la parole portent en eux l'effet qui leur sont donnés afin de sensibiliser, d'émouvoir, dans une double domination qui d'une part s'exerce par tout ce qui se publie, se lit et s'écoute, et qui passe par les grandes maisons de production presse et édition afin d'être distribué (en fait vendu), et d'autre part s'exerce par les réseaux sociaux et internet...

    De même que l'image, alors, l'écrit et la parole ne sont plus perçus séparés ou isolés de leur contexte environnemental, et n'apparaissent plus dans leur seule existence et dans leur seule réalité culturelles...

     

     

  • Les lobbies du médicament, suite...

    ... Je pense à tous ces étudiants en universités d'enseignement supérieur et de branches médicales pharmaceutiques, qui se destinent à des emplois de cadres, de techniciens, d'employés qualifiés, de chercheurs, d'analystes, de médecins, d'infirmiers, de laborantins, de gestionnaires de pharmacies et parapharmacies... Et qui tous autant qu'ils sont et exerceront dans tous ces métiers médicaux, vont en fait -et de fait- "entrer dans le système", faire carrière dans l'un ou l'autre de ces nombreux métiers diversifiés... Et, il faut le dire aussi, sont pour la plupart de ces étudiants, des jeunes issus de milieux aisés où l'on est à cent lieues de la vie quotidienne des gens qui triment, qui galèrent, qui chôment, qui souffrent, et qui inévitablement achèteront tous ces médicaments, drogues, subiront tous ces traitements thérapeutiques préconisés, officialisés, généralisés selon les normes en vigueur établies afin que le Marché soit le plus rentable possible...

    Ils se feront, bon gré par convenance personnelle et pour le confort dont ils jouiront et pour la réussite dans leur vie, ou avec "moins bon gré" pour d'autres, les complices de ce système pervers, des complices tacites ou convaincus des "bienfaits" et de la justification de ce système...

    À quand une révolution planétaire de tous les peuples en colère, pour foutre en l'air ce système ? À quand une prise de conscience générale et collective des populations, une "bronca" d'associations et de groupes de résistants pour que s'arrête cette marche à la mort, cette honteuse, cette criminelle exploitation de la souffrance des gens du commun ?

     

  • De "grands projets" de déplacement-ou de voyage- en décembre ?

    ... À mon avis, il va être risqué voire non envisageable d'avoir pour le mois de décembre prochain, de "grands projets" de déplacements...

    Aussi les diverses promos et offres de "séjours de rêve" -ou à prix réduits- que l'on voit arriver dans sa boîte mail, ou dans sa boîte aux lettres, de la SNCF-OUIGO-INOUI annonçant des "opportunités", ainsi que les offres "spéciales" des voyagistes et sites internet pour des semaines en activités excursions hébergement tout compris... Seront-elles, toutes ces offres, déclinées par un grand nombre de consommateurs et clients... Et seuls, quelques "accros" faisant fi d'une réalité qui "leur passe au dessus de la tête", d'une inconscience et surtout d'une détermination se basant sur la réflexion comme quoi "il ne faut pas dramatiser/écouter ce qui se dit" et forts de leur certitudes, de leur foi en un système dans lequel ils se sentent "bien dans leur peau"... Auront en vue ces projets de déplacement, de voyage, qu'ils ne consentent à aucun prix reporter, et pour lesquels ils vont, sur leur smartphone, sur leur tablette ou sur leur ordinateur, "tapototer/cliquoter" en bons "geeks" qu'ils sont, férus de technologie et d'informatique...

    Mal va leur en prendre, bonjour les problèmes qui suivront ! Mais qu'à cela ne tienne, de même que lorsque les routes sont bloquées par la neige et le verglas ou par des arbres tombés, il faut que ça passe et avec le moins de retard possible, envers et contre tout !

    Et, outre les déplacements notamment en train, peut-être aussi en avion, et les difficultés de circulation consécutives à des barrages, outre des grèves plus ou moins paralysantes, outre ces "mouvements sociaux" perturbants et par endroits violents... Il y a aussi ces "black fridays" de l'Avent, ces grandes surfaces commerciales donnant une bonne part de leurs rayonnages aux "noëlleries", à la bouffe, à la confiserie, à des tas de produits exotiques qui viennent de l'autre bout de la planète... Tous ces magasins en ville et en galeries marchandes , de vêtements, de jouets, de chaussures, d'articles d'aménagement intérieur etc. ... Qui durant cette période perturbée de l'Avent (dans mon jargon je dis "l'Avîn't" auront sans doute un peu moins de clientèle que prévu... (Rire insolent, on va dire, de ma part)...

    À défaut de me rendre dans les manifs (dans mon jargon je dis "les manoufs") et donc, de risquer me prendre dans les carreaux quelque balle de ping pong en caouctchouc dur ; c'est d'un œil observateur que je vais suivre cet épisode qui risque se révéler "assez turbulent"...

    En somme, le coup de pied du taureau dans le sable de l'arène en face du torréador et de ses accompagnants, avant que le taureau reçoive le coup mortel de l'épée après avoir essayé d'encorner le torréador...

    Mais cette fois, peut-être que le coup de pied furieux du taureau dans le sable de l'arène, fera reculer le torréador...

     

  • La société française est-elle plus violente qu'avant ?

    ... Il n'est pas facile, en dépit de toutes les études qui sont faites, de toutes les statistiques concernant tel ou tel type de violence, de déterminer si la société française est plus violente à la fin des années 2010, que par exemple, en 1980 ou en 1950...

    Si l'on écoute les médias, les gens parler autour de soi, il semble que oui, mais en fait, c'est l'émotion qui domine en fonction de ce qui est ressenti au moment d'une manifestation d'agressivité. D'autant plus que l'on parle davantage, au quotidien, de tout ce qui va mal plutôt que de tout ce qui va bien.

    Cependant il est un fait , celui là évident et que l'on peut constater fréquemment, de manière répétée et quasiment constante, c'est le comportement agressif des conducteurs de véhicules (tous véhicules)...

    Dans les lieux de circulation tels que les voies de présélection, les ronds points, les sorties de routes, dans la traversée des villes, sur les autoroutes ; pour la moindre manoeuvre considérée gênante ou hésitante, c'est en réaction immédiate le coup de klaxon rageur, l'appel de phare tout aussi rageur, du conducteur venant derrière...

    Et ce qui est paradoxal, étonnant, et qui semble "effacer" cette agressivité de comportement au volant, c'est de voir en d'autres situations (telles que dans des files d'attente en magasins ou au cinéma, d'aides pouvant être apportées à des personnes handicapées, âgées, en difficulté pour se déplacer), des gens dont certains d'entre eux sont ces conducteurs irascibles, se montrer alors prévenants et attentifs.

    Le véhicule dans lequel on se trouve, dans la mesure où ce véhicule serait comme un "prolongement" de ses bras, mains et jambes -et par extension, de son "moi profond" où sont enfouies et en latence nos émotions, nos colères, nos ressentiments, nos impatiences et désirs inassouvis... C'est cet habitacle fermé portières verrouillées à l'intérieur du quel nous nous sentons protégés et inatteignables dans l'anonymat, dans la non reconnaissance par les autres... Et donc, par habitude quasi automatique, nous manifestons une agressivité qui ne trouvera pas en face d'elle, de réaction autre que celle d'un poing levé, d'un "doigt d'honneur", d'un appel de phare en réponse...

    Ce qui veut dire, cela, le comportement agressif au volant d'un véhicule, que si l'anonymat peut être assuré lors d'une manifestation de violence qui de surcroît, ne trouve pas en face d'elle la moindre barrière, le moindre empêchement... Alors oui, dans le monde, dans le quotidien vécu d'aujourd'hui, l'individu est plus violent qu'il ne l'était avant -ou l'est intemporellement et naturellement...

    Et la société étant un ensemble d'individus, la société est plus violente aujourd'hui qu'avant, bien que les études faites et que les statitiques ne puissent le déterminer de manière certaine...

     

     

    ... Une question que je me pose au sujet de la violence dans la société française, c'est celle de savoir si oui ou non, l'incivilité, la négligence volontaire et l'irresponsabilité peuvent être assimilées à la violence...

    Par exemple, lorsque l'on voit au bord des routes, sur les trottoirs en ville, dans les caniveaux, sur les parkings, tout ce qui est jeté, boîtes de bière, cartons de pizza, papiers sales, épluchures de fruits, chewing gum, mégots de cigarettes ; que l'on voit des containers de sacs d'ordures ménagères dont le couvercle ferme encore et donc pas encore pleins et débordants, en bas desquels containers s'entassent des détritus... Et cela partout dans notre pays et en si grande quantité, nous sommes bien là en face d'incivilités, de négligences volontaires et d'irresponsabilités manifestes pouvant être assimilées à une forme de violence qui est en fait une violence de comportement qui elle aussi, tout comme la violence "klaxomerdante" des conducteurs de véhicules, anonyme qu'elle est, échappant aux contrôles et aux contraventions bien souvent, est une violence n'ayant en face d'elle aucun empêchement pour la contenir...

    Comment identifier en effet, l'occupant d'une voiture qui jette par la portière un carton de pizza, un sac en papier de KFC ou de Mac Do ? Et d'ailleurs, que faire, même, si on le voit accomplir son geste, cet occupant d'un véhicule?

    En pleine nature au croisement de deux chemins, en bordure d'une forêt, ou même à la sortie d'un chemin de terre donnant sur une route passante, l'on trouve de véritables petites décharges de télés, de fours, de canapés, de matelas, literie, vêtements, outils usagés, matériaux d'aménagement intérieur, panneaux, parpaings, planches etc. ...

    N'est-ce point là, de la violence ? Alors la société française est vraiment plus violente qu'avant... Rendue plus violente par cette société de consommation du non durable et jetable, d'un individualisme entretenu et forcené, et par la démission de ceux qui ont la charge d'éduquer, d'informer, de gérer, de protéger... Démission il faut dire, assez souvent forcée par manque de moyens donnés, provoquée et encouragée par les dominants qui mettent la planète à sac et se foutent des peuples !

     

  • Les lobbies du médicament

    ... Les pires de tous les lobbies et grands groupes, multinationales avec leurs dirigeants, actionnaires, emprise et envergure planétaire, ce sont les lobbies pharmaceutiques : Novartis, Sanofi, Bayer, Roche... entre autres.

    Avec pour enjeu ce qu'il y a de plus précieux dans la vie des gens à savoir la santé...

    De très nombreux médicaments mis sur le marché, produits dans les laboratoires de pays où le coût salarial est très bas, contiennent de nouvelles molécules et additifs, n'ont qu'une durée de commercialisation limitée et très vite sont remplacés par d'autres...

    Par exemple en France, certains médicaments pour des traitements de cancer et de maladies handicapantes ou chroniques, ne peuvent plus s'acheter dans leur version d'origine, devenus introuvables, du fait qu'ils ne sont plus commercialisés et remplacés par un autre produit qui "en principe aurait les mêmes effets thérapeutiques" – mais dont les effets secondaires sont non négligeables, pervers, voire dévastateurs parfois. Il ne reste plus si l'on en a la possibilité, d'aller se procurer le médicament dans sa version d'origine, en Suisse ou en Allemagne...

    Les lobbies du médicament, parce qu'ils impactent des centaines de millions de gens atteints de toutes sortes d'affections, de maux, de maladies, dans le monde entier, sont donc les pires de tous les prédateurs s'enrichissant scandaleusement et sans aucun état d'âme, sur la souffrance des gens, ce sont eux qu'il faut abattre en premier, dont il faut investir les lieux où ils siègent en assemblées d'actionnaires et en consortiums internationaux avec leurs dirigeants...

    Le marché du médicament c'est une gigantesque "usine à gaz" tout ce qu'il y a de plus "kafkaien" dans son organisation, son mode de fonctionnement, ses filiales, ses laboratoires, ses domaines de recherche, ses expérimentations, sa logistique dans le transport, la gestion de ses stocks ou réserves... Et dans cette gigantesque "usine à gaz" celui qui s'y retrouve le moins, c'est bien le malade qui subit tous les dysfonctionnements du système, toutes les expérimentations marchandisées, toutes les pénuries, tout ce qui au bout du compte nuit à sa santé au lieu de le guérir...

    Car toutes ces nouvelles molécules et additifs, dans une sorte d'alchimie et d'expérimentations sur des souris, des rats, de petits mammifères et même parfois des êtres humains dont des enfants, deviennent des drogues, génèrent des dépendances, causent des troubles du sommeil, des blocages d'articulations, des perturbations dans les fonctions digestives, tout un changement dans le métabolisme, tout cela jusqu'à modifier des comportements, et notamment pour les maladies neuropsychiatriques traitées par des médicaments (gélules, pilules, comprimés) qui "remplacent" ce que jadis on appelait des "camisoles de force"...

     

    Effrayant, assassin, scandaleux, de la plus sombre et plus crasse hypocrisie du fait de ce qui est promis, annoncé comme des panacées du "mieux être" et du soulagement, soutenu par les plus hautes autorités médicales, par toute une diaspora de scientifiques à la solde des lobbies et des milliardaires qui dominent le marché !

     

     

  • D'un monde à l'autre : celui d'avant 1990, celui d'après...

    ... Dans le monde d'avant 1990, et qui a été celui des années comprises entre la fin de la 2 ème guerre mondiale et la chute du mur de Berlin en 1989 suivi de la dislocation de l'URSS au début de la décennie 1990 ; les démocraties libérales et les économies de marché d'Amérique du Nord et d'Europe occidentale, où dominaient en puissance et en influence les Etats Unis d'Amérique, se trouvaient globalement menacées, dans un "climat" de "guerre froide" entre les USA et l'URSS, "guerre froide" qui, il faut dire, devenait aux "points chauds" de la planète (Vietnam notamment, et états Africains issus de la colonisation mais devenus dépendants de leurs anciens colonisateurs et gouvernés par des tyrans ou des dictateurs ou des personnages "fantoches" soutenus par les anciens colonisateurs), de véritables guerres locales, avec des massacres, des armées de mercenaires, de telle sorte que la tension permanente entre les USA et l'URSS, se traduisait par ces guerres "par procuration"...

    Si les économies de marché en partie mondialisées (dans la sphère des démocraties libérales Amérique du nord-Ouest Européen) étaient menacées, ce sont les USA, "porteurs de vérité de liberté, de démocratie, de justice" -mais en "gendarmes du monde" puissamment armés... qui ont un temps, contenu la menace...

    Dans les temps nouveaux en lesquels nous sommes entrés à partir du 9 novembre 1989 (chute du mur de Berlin) et de la dislocation de l'URSS dans les premières années de la décennie 1990, l'idée qui a émergé des sociétés et des politiques des états démocratiques libérés de l'emprise de lURSS et de leurs pays "satellites", fut l'idée désormais, d'une extension des démocraties libérales et surtout des marchés économiques devenus entièrement ouverts et pouvant se développer dans un potentiel immense d'opportunités exploitables et sans limite...

    Selon cette idée, le monde "devait devenir meilleur, plus juste, plus humain, avec la liberté d'entreprendre, par le travail, l'intelligence, l'esprit créatif, le mérite et ce que l'on appelle "l'ascenseur social"...

    Mais dans une réalité qui est devenue de plus en plus évidente et implacable, et qui commence aujourd'hui à la fin des années 2010, à être de plus en plus contestée par les peuples (du moins une partie des peuples), l'idée a dévié vers une menée en campagne tambour battant et avec en tête les majors des défilés, contre tout ce que le communisme -dans ce qu'il avait de bon- et contre tout ce que les acquis par les luttes sociales, avait pu être mis en place dans les sociétés...

    De telle sorte que la nouvelle domination qui s'exerce sur les peuples et en particulier sur les "couches" les plus vulnérables de la société, sur les pays désormais soumis aux exigences de la gouvernance économique et financière, tous ces pays en dépit de ce que représente leur histoire, leur influence passée et présente, leur patrimoine culturel, qui ne peuvent plus décider par eux-mêmes de leur avenir et font l'objet de "remise obligée dans le droit chemin de cette dominance"... Devient encore plus insupportable que ce qui régissait le monde avant 1990, dans cette "guerre froide" entre les "deux grands blocs" USA/démocraties libérales/Europe de l'Ouest et URSS/pays satellites... Et dont les peuples subissaient les effets et les pressions...

    C'est ce monde là, d'après 1990, qui a rendu la société plus violente, engendré les fanatismes religieux, les radicalismes exacerbés, agressifs et ostentatoires, de minorités revendicatrices, les crispations, les haines, le terrorisme islamiste (et d'autres terrorismes), la montée des partis d'extrême droite, le "nivellement par le bas, de la société", l'atomisation et la dispersion des révoltes et des oppositions, l'absence d'unité ou l'existence de liens aussi opportunistes que fragiles, dans la diversité des mécontentements et des actions menées de ci de là... En somme, le "bain de culture" le plus nocif qui soit, le plus destructeur de notre civilisation...

     

  • L'économie marchande par internet et aux mains des dominants

    ... Amazon, l'un des géants de l'économie numérique, de la vente par internet et de l'emprise de la société de consommation tous produits sur nos habitudes et modes de vie, est l'exemple le plus flagrant d'un système de marché qui fonctionne comme une machine dont les rouages sont imbriqués les uns dans les autres et reliés de telle manière que chacun des rouages et éléments et pièces faisant partie du rouage, ne peuvent fonctionner les uns sans les autres ou même sans un seul d'entre eux...

    Le "nerf de guerre" dans la vie des gens étant l'argent, il est clair que Amazon a tout prévu afin que les gens puissent acheter et faire venir à leur domicile, "le moins cher possible" et donc à leur avantage...

    Trois cents millions de clients dans le monde, et si le marché Indien (trois cents millions de clients potentiels) est gagné bientôt, alors Amazon prendra l'avantage sur Alibaba, son concurrent chinois...

    Quel géant de l'économie numérique et de la livraison de colis à domicile, peut-il se permettre aujourd'hui dans le contexte du marché mondialisé avec ses contraintes budgétaires liées à la rentabilité et aux exigences de revenus des actionnaires, d'accepter de vendre à perte, de ne pas engranger des bénéfices de plusieurs centaines de millions de dollars ou d'euros dans l'immédiat, et cela durant cinq ans au moins ? A part Amazon, du fait de sa réserve colossale de capitaux, de moyens financiers, de dépôts partout disséminés, de flottes de camions, de fourgonnettes qui -soit dit en passant- sont les véhicules non pas de leurs garages et de leur flotte en propre, mais des véhicules achetés par des gens "à leur compte" qui travaillent pour des sociétés de livraison, lesquelles sociétés de livraison emploient ces gens douze, quatorze heures par jour payés en honoraires plutôt qu'en salaires selon un système "donnant donnant" où des contraintes lient les livreurs propriétaires de leur véhicule, aux employeurs de ces sociétés qui proposent leurs services de livraison aux géants de la vente par internet, à Amazon, UPS, Chronopost, DHL, etc. ...

    C'est la raison pour laquelle, volontairement, délibérément, avec une détermination "radicale" et cela contre mon intérêt même (celui d'obtenir un produit moins cher) je fais un rejet absolu d'Amazon, et que jamais au grand jamais je ne serai client d'Amazon ni n'aurai un compte chez eux !

    Et je lance un appel pour que dans un choix responsable et citoyen, même pour ce que cela coûte et implique dans une vie quotidienne de galère et de difficultés, je lance un appel à ne plus recourir à ces achats sur Amazon et leurs concurrents, à leurs propositions de service de livraison, à répondre à ces sollicitations de pubs, de promos, de soldes à répétition, de "black fridays" et autres "jours de ceci de cela" anniversaires des vingt/trente ans de Carrefour/Leclerc/Intermarché/Bricorama et j'en passe...

    Bon, oui c'est vrai je le reconnais, si on fait tous ça, alors bonjour l'emploi, le chômage, la paralysie, les privations, les difficultés en conséquence... Mais si on veut que ça s'arrête de crever la vie des gens et la planète , toute cette merde qui galope comme des mille-pattes sur un immense tas de fumier et de pourriture dont on se nourrit et où on se vautre dedans, il faudra bien en passer par là ! Par crever le fumier et la pourriture, et avec plus que dalle dans le bide pour un certain temps, avant qu'il y ait autre chose d'un peu mieux qui remplace après s'être creusé la cervelle et mis la main à une pâte plus consistante qui fera un pain plus digeste !

     

    Cela dit, bannir Amazon en n'ayant pas de compte chez eux et n'achetant rien chez eux... C'est un acte "ciblé" ou "isolé" que l'on peut faire personnellement, symboliquement on va dire, puisqu'il nous est pour ainsi dire quasiment impossible de bannir avec autant de détermination, tout ce qu'il faudrait également bannir avec autant de force... Par exemple ne plus rien acheter dans les grandes surfaces, les galeries marchandes, lors des "black fridays", lors des soldes, lors des campagnes de promotions, dans les grands centres aux enseignes toutes les mêmes de chaînes de magasins... Ne plus acheter du voyage chez les touropérators en agence ou sur internet, et bien d'autres choses encore dont on se sert, dont a besoin dans notre vie quotidienne, en recherchant toujours le meilleur prix (le plus bas autant que possible) du fait de nos budgets souvent limités... Dans l'alimentation, les vêtements, l'électroménager, les différents services marchands, les loisirs, les livres, les chaussures, les cosmétiques, les médicaments, les jouets, le jardinage, l'outillage, les voitures... Partout où, tout au sommet de la marchandisation et de la consommation de masse, l'on trouve les mêmes grands lobbies et groupes internationaux, grandes marques, milliardaires, décideurs ; partout où l'artisan du coin, la petite ou moyenne PME locale, le commerce et l'entreprise familiale dans une activité ou une autre, ne peuvent plus continuer à travailler, sont obligés un beau jour de mettre la clé sous la porte, asphyxiés qu'ils sont par les financiers, les lobbies, les géants de la marchandisation... Qui eux tous ces géants, font fortune et s'implantent sur tous les continents de la planète en exploitant le besoin qu'ont les gens d'acheter moins cher...

    Le "cercle vicieux" n'a jamais été, autant que de nos jours au 21 ème siècle, aussi vicieux, aussi immoral, aussi assassin, aussi prédateur, aussi briseur de vies... Le "cercle vicieux" se résumant au même principe : je suis dans la misère, j'ai besoin de travailler, et avec le peu que je gagne j'arriverai à manger et je serai moins dans le dénuement... Et le corollaire de ce principe : avec le budget qui est le mien, limité, et avec les crédits, le loyer, les traites, les impôts, les taxes, les dépenses inévitables, qui réduisent mon pouvoir d'achat de produits de consommation, il faut que je puisse trouver tout moins cher possible, donc les soldes, les promos, les réductions, les "bonnes occases" ça me rend service et j'y cours...

    Et c'est ce "cercle vicieux" qui fait la puissance, la domination, la fortune, la dictature implacable des lobbies, des banquiers, le revenu des actionnaires !