Articles de yugcib

  • Diderot le génie débraillé, de Sophie Chauveau

    Diderot

    Résumé quatrième de couverture :

     

    Diderot l’écrivain, le philosophe, l’Encyclopédiste nous est ici révélé sous un autre jour.
    Voici un adolescent, fuyant son père avec la complicité de sa soeur, qui plonge avec délices dans le Quartier Latin. Voici un bon vivant, gastronome et séducteur, navigant d’amour en amour. 
    Surveillé par les censeurs sous le règne du Roi Soleil, il se passionne pour toutes les causes, entraîne d’Alembert, La Condamine dans l’aventure de l’Encyclopédie. 
    Avant de quitter la France pour la Russie et de rejoindre à Saint-Pétersbourg la cour de la Grande Catherine… 

     

    Denis Diderot, encore aujourd'hui, n'est pas reconnu… Ou s'il l'est, il n'occupe que la troisième place après Voltaire et Rousseau, voire la quatrième après D'Alembert…

    La place qui lui revient et qu'il mérite, est la première de ce XVIII ème siècle que l'on dit „des lumières“…

    Athée et anticlérical, Diderot n'a jamais été pour autant un fanatique de l'athéisme. Passionné, épris de liberté, voyant et témoin de son temps, résolu, ennemi des rois et des prêtres, des salons et des coteries ; remettant en cause l'ordre social de l'époque, anti esclavagiste… Son indépendance d'esprit et sa liberté de pensée le situent très au-delà, très en marge de tout ce qui au XVIII ème siècle, était certitudes, fanatismes, exacerbations , crispations, et modèles… Et condamnations de mode exprimées dans la violence et l'ostentation…

    Déjà, de tout son vivant, il n'a jamais appelé à la mort de personne une seule fois ! Génie débraillé, il fut un être bon (mais inassimilable, atypique, et d'une dimension humaine hors normes…

    La France d'aujourd'hui ne possède pas dans sa bibliothèque nationale, dans les archives de tout ce qui constitue son patrimoine littéraire, scientifique, artistique, historique ; une édition intégrale des écrits de Diderot…

    Diderot par son œuvre tout entière, aussi diverse, aussi prolixe ; mais aussi par la vie qu'il a menée bien plus souvent auprès des gens du peuple que dans les coteries et dans les salons, est non seulement un auteur moderne, en avance sur son temps et sur les époques qui lui ont succédé jusqu'à nos jours, mais un auteur intemporel…

    Dénigré et combattu, il le fut, de son vivant, y compris de quelques uns de ses amis qui l'ont lâché ou trahi… Cependant, Barbey d'Aurevilly, qui ne l'aimait pas, disait de lui qu'il était suprêmement artiste par l'enthousiasme et par l'expression ; que c'était par l'art, la forme spontanée, la chaleur de l'accent, que Diderot a devancé son siècle…

    Voltaire et Rousseau s'épanouissent sous les ors de la République, Mais Diderot demeure encore dans les vestiaires des parc-expos de la République, en pièces détachées et incomplètes…

     

    Eloigné du monde dès ma jeunesse, je n'en ai jamais contracté l'aisance. Et j'ai en horreur la pantomine exigée par toute société… (page 270)

     

    Nous ressemblons à de vrais instruments dont les passions sont des cordes. Un homme sans passion est un instrument dont on a coupé les cordes ou qui n'en eut jamais. (page 70)

     

    Une université est une école dont la porte est ouverte indistinctement à tous les enfants d'une nation, et où des maîtres stipendiés par l’État les incitent à la connaissance élémentaire de toutes les sciences… Une aristocratie de l'éducation doit se dégager d'une démocratie des chances. (…) L'enseignement est ce qu'il y a de plus important pour l'avenir d'un pays. Primordial. (Page 534).

     

     

  • La PMA (procréation médicalement assistée)...

    J'ai entendu que l'injection nécessaire pour cet acte (la PMA) coûtait dans les 5500 euros et que parfois il fallait plusieurs injections…

    Ce qui représente un coût exorbitant notamment pour des femmes, pour des couples qui, financièrement ne peuvent assumer, leur budget, leurs ressources ne le permettant pas…

    Dans le cadre de la loi qui va permettre et donc autoriser la PMA à tous les couples et à toutes les femmes sans restriction, il est envisagé le remboursement (la prise en charge) par la sécurité sociale et par les mutuelles complémentaires (exactement comme pour n'importe quel acte médical, chirurgical actuellement pris en charge )…

    Toute la question est de savoir combien de femmes, combien de couples dans notre pays, la France, seront concernés… En effet si l'on compare ce nombre de femmes et couples concernés (qui à mon avis ne doivent pas être des millions) avec le nombre de personnes qui elles, ont par exemple besoin de prothèses auditives, dentaires, et ou de lunettes ; cela fait une différence certainement assez considérable…

    Chacun sait bien ce que représente en coût financier, une prothèse dentaire, auditive ou l'achat de lunettes (soins, consultation de médecin, prothèse, verres et montures pour les lunettes)… Du fait d'un niveau de remboursement par la Sécurité Sociale et par les mutuelles complémentaires, dans quasiment tous les cas, très largement inférieur au coût global…

    Ce qui me conduit à penser que le coût que représente le remboursement pour la PMA, en dépit de la cherté de l'acte (5500 euro l'injection), donc le coût forcément assumé par tous les citoyens français que nous sommes, serait moins élevé que celui du remboursement quasi total des prothèses dentaires, auditives et des lunettes et des consultations et soins résultants… (si c'était le cas)…

    Beau jeu“ alors, pour le Gouvernement, d'envisager le remboursement par la sécu et par les mutuelles, de la PMA ! … Et de ne rien prévoir, de ne rien envisager, pour un meilleur remboursement des soins et prothèses (audition, dentition, vue)…

    D'un côté quelques centaines de femmes et de couples concernés par la PMA… Mais de l'autre, des millions de gens qui ont besoin de lunettes, de prothèses dentaires, auditives…

    Où est, où se situe la priorité ? Donner satisfaction à une minorité, ou considérer le besoin d'une majorité ?

    Il y a quelques années (plus de dix ans) une majorité de Français étaient défavorables à la PMA pour tous… On voit l'évolution…

    Aujourd'hui en ce qui concerne la GPA (gestation par autrui), une majorité de Français est contre… Mais qu'en sera-t-il bientôt sinon déjà ?

    Une „petite note d'humour“ (à ma façon) : la gestation par autrui j'ai envie de dire „gestation par une truie“ (rire)… Oui, pourquoi pas, tant qu'on y est, gestation par une truie ?


     


     

  • Le parler ou l'écrire vrai, dérange...

    ... Je me suis souvent demandé pour quelle (s) raison (s) les personnes qui à mon sens disent des choses vraies (bien que pouvant être discutées), pouvant déranger quelque peu sinon même pas mal, s'exprimant objectivement et avec réflexion pertinente soutenue par des arguments... Qui par exemple "remettent les pendules à l'heure" comme on dit – et dont la critique parfois peut être mal ressentie... Sont (je l'ai observé maintes fois sur la Toile dans des forums, sur Facebook) les personnes -je le déplore- les plus visées par des propos insultants, violents, méprisants, injustes... Propos d'ailleurs, toujours d'une brutalité réductrice à l'emporte pièce !

    Cela montre à quel point dans le monde d'aujourd'hui où "l'on ne fait pas dans la dentelle" où l'on "se permet tout et n'importe quoi", dans un environnement de fanatismes, de crispations, de préjugés, de formulations à effet "pour la galerie", l'on en est arrivé, de violence verbale et de démolition des gens ! ... Et plus les mois, les années passent, c'est de pire en pire !

    Personnellement c'est pas ainsi que je fonctionne, pas dans le sens de tout ce qu'on peut voir et qui s'exprime comme l'on respire ! (Cela n'empêche pas cependant, mes colères de s'exprimer)...

    J'ai observé aussi que ce n'est pas forcément chez des gens de peu de culture, que l'on trouve les démolisseurs brutaux... D'ailleurs les gens de peu de culture n'ont peu de culture assez souvent, que parce que personne jamais, dans leur famille, à l'école ou autour d'eux, n'a cherché à vraiment les motiver, les intéresser, et les ont laissés comme des jardins abandonnés aux herbes et aux ronces...

    Bon, de là à dire qu'un être humain naît "bon" ou "mauvais" (qu'il est en quelque sorte prédestiné) et que bébé c'est déjà un démon... J'appelle pas ça une "philosophie" ! (et encore moins une vérité).

    Il y a une complexité, un "ordre des choses" qui nous dépasse... Le seul moyen je crois, d'arriver à comprendre, de faire évoluer vers un mieux, c'est de dérouler le fil le plus loin possible vers l'origine (la source) sans le casser et en défaisant les noeuds l'un après l'autre.

    Pour conclure je dis aussi que de tous les gens qu'on rencontre, avec lesquels on échange, qu'en fait on connaît à peine, l'on n'a pas la moindre idée (autre que celle qu'on se fait) de leur vécu, de leurs expériences, de leurs peines, échecs, désillusions, de leurs rêves, de la vie qu'ils vivent dans leur famille, dans leur travail, etc.... Et qu'avant d'encenser ou de démolir, il faudrait essayer de mieux connaître, en quelque sorte de tirer tant soit peu le fil en défaisant au moins les premiers nœuds…


     

  • C'était il y a 20 ans ...

    En 1999 depuis le 1er février j'étais receveur de la Poste à Lesperon, une localité située dans les Landes océanes, entre Rion et Contis…

    Un receveur si l'on peut dire tout à fait hors norme, atypique, et tel que les Lesperonnais depuis que la Poste existait, n'en avaient jamais vu ni n'auraient pu imaginer qu'il en viendrait un ainsi…

    Patricia Loubère, la guichetière, avec laquelle à tour de rôle je tenais le guichet unique, avait une fois dit : „nous n'avons eu jusqu'à présent, que de bons receveurs“… Autant dire que j'en étais un de mauvais…

    Il est vrai que je passais beaucoup de temps à rédiger – à l'arrière, dans la pièce dédiée à la caisse, la comptabilité (le bureau du receveur), sur l'ordinateur avec imprimante, des documents pirate, des textes sulfureux, que j'envoyais par les sacoches inter bureaux ou pour le Groupement Postal de Dax… à l'attention de mes collègues brigadiers notamment, qui à leur manière chacun d'entre eux, manifestaient leurs mécontentements au sujet de la politique de développement commercial de la Poste… Et se trouvaient régulièrement en première ligne des grèves et des manifestations en face de la Direction de Mont de Marsan… Et que je soutenais dans leurs actions…

    En ce mois de juin 1999, je venais de terminer un stage pratique d'une semaine au bureau de poste de Lit et Mixe, à la suite d'une série de cours à Bordeaux entre mars et mai…

    La poste de Lesperon ouvrait de 9h à midi, puis de 13h à 16h…

    Je me souviens qu'entre 13h et 13h 30, au guichet (à ce moment là en tant que chef d'établissement je n'étais point tenu d'être présent, et c'était Patricia qui tenait le guichet ; je faisais alors la sieste avant de venir vers 14h), il y avait chaque jour du lundi au vendredi, tout un défilé de mémés aux silhouettes en général assez plantureuses et vêtues de tabliers à carreaux sur des robes sans aucune élégance, aux visages rondouillards et couperosés, qui venaient à ce moment là, avant 13h 30 afin d'être chez elles à l'heure pile pour voir à la télé sur TF1, les feux de l'amour…

    Il arrivait parfois que Patricia tapait trois ou quatre coups sur la porte de communication avec le logement de fonction, me signifiant ainsi que je devais intervenir derechef au sujet d'une réclamation de l'une de ces clientes ( un carnet de chèques par exemple qui n'avait pas été envoyé, ou un virement de prestations sociales pas encore versé sur le livret ) …

    Y'a Maria qui veut que vous téléphoniez à Bordeaux (au Centre Financier) pour demander si son virement a été fait“…

    Téléphoner à Bordeaux… ça me pelait, ça me pelait… Je détestais… D'autant plus qu'à Bordeaux au Centre Financier, j'étais „connu comme le loup blanc“ et que je „n'avais guère la côte“ auprès de ces dames du Centre Financier…

    Patricia cependant, avait au mois de juillet 1999, été „assez impressionnée“ quand je lui avais remis un exemplaire du livre publié par une association Paroles de Créon en Gironde, qui avait organisé un concours de nouvelles sur le thème des voyages de Jules Verne… Mon texte choisi parmi les douze gagnants du concours, figurait dans le livre „Voyages extraordinaires“ sorti en 2000 exemplaires… Soit dit en passant, c'est le seul concours d'écrits, de poèmes ou de nouvelles auxquels j'ai participé, où j'ai gagné ; en revanche trois ans de suite au „printemps des poètes“ j'ai fait „chou blanc“…

     

     

  • DISPARUS ...

    Disparus les Sérafin, les Paul, les Mélusine, les Rondine, les Kiwi, les Flo, les Julie, les Zigounette… et j'en passe… De ces temps préhistoriques du Web et des premiers forums , des années 2005 jusque -mettons- 2011/2012… Personnages mythiques -si l'on veut- et interlocuteurs privilégiés -du moins certains d'entre eux sur ces forums… Forums qui, soit dit en passant, n'avaient -en présentation parmi leurs membres inscrits - que des avatars et des pseudos -autant dire que l'on ne voyait jamais le visage de ces personnages, dont, quels que soient leurs propos, leur ton, leur discours, leurs réponses et leurs commentaires, étaient plus virtuels que réels… Même si derrière un avatar, derrière un pseudonyme, il y avait un vrai humain … Quoique… (rire)…

    Et que de temps passé sur la Toile à rêver, à imaginer, à refaire le monde… Bon c'est vrai, les interlocuteurs privilégiés d'un tel d'une telle en particulier qui sur la Toile traçait son chemin, n'étaient jamais si nombreux que cela… Mais ils étaient cependant présents… De temps à autre…

    Et parfois quelques fils de discussion tenaient durant plusieurs jours, faisant une sorte de Une de l'actualité, et une relation entre les participants s'établissait…

    Tous disparus, ou presque, aujourd'hui, de ces forums, ces personnages… Lesquels forums sont devenus d'ailleurs des coquilles vides … Et ne sont plus dans l'air du temps !

    Ce sont les blogs mais surtout ces réseaux sociaux que sont Twitter et Facebook vers lesquels ont migré les Sérafin, les Paul, les Mélusine, les Flo…

    Petits barbillons cotonneux suspendus sur les fils de la Toile, que le vent n'a pas encore détaché des fils, ainsi qualifie-je les disparus ; chrysalides vidées de leur contenu, enveloppes ayant encore leurs couleurs fluo et leurs dessins visibles, ainsi qualifie-je tous ces forums où plus personne ou presque n'écrit, et où même l'on ne passe plus…

     

  • Tags en lettres dessinées

    Scan 0003Scan 0002Scan 2... L'ennemour n'est pas le contraire de l'amour mais une parodie aux effets trompeurs. 

  • Le siècle des Lumières est encore à venir

    ... La police du roi Louis XV au 18 ème siècle était dans sa fonction pour ainsi dire essentielle, une fonction d' "espionite"... Dont les nombreux auxiliaires, rétribués en conséquence pour les "services" qu'ils rendaient à l'autorité royale, "officiaient" dans les cafés, sur les places publiques, dans la rue et jusque même dans les maisons, en gens vêtus comme le commun des mortels, écoutant, épiant tout avant d'aller tout rapporter à ceux qui les employaient...

    C'était encore pire que de nos jours, nos caméras de vidéosurveillance, tous ces "neunoeils" disséminés partout, et notre "Big Data" Google qui enregistre tout, des milliards de données personnelles, de tous, chacun de nous, même de ceux et de celles qui ne sont pas sur les réseaux sociaux du Net...

    Pire, parce que du temps de Louis XV, pour le moindre mot ou propos jugé inconvenant, l'on était, à peine 2 jours plus tard sinon dans l'heure, saisi, appréhendé par la police du Roi (les "argousins") et conduit au cachot... Alors que de nos jours, les mêmes mots ou propos inconvenants, aussi identifiés qu'ils soient par des services de renseignement, demeurent des données enregistrées ne faisant pas pour autant l'objet de recherches systématiques tant ces données sont d'un nombre quasiment infini... Ce qui explique l'impunité relative qui règne en matière d'expression libre rendue publique et diffusée sur Internet, tous ces propos violents, injurieux et haineux qui foisonnent sur la Toile, au vu et au su de tout le monde...

    Il faudrait de nos jours, une police du Pouvoir (de l'Etat et des décideurs politiques et économiques) composée d'un si grand nombre d'auxiliaires (il y en a cependant), que le budget de la Nation en serait mille fois plus grevé que le budget des armées de terre et de mer et de l'air... Restent les bénévoles du renseignement, les anonymes qui dénoncent, mais ils ne constituent pas "des troupes" (mais ils sont, ceux là, les plus dangereux)...

     

    ... L'on comprend en lisant le livre de Sophie Chauveau "Diderot le génie débraillé", qu'au 18 ème siècle sous Louis XV, le siècle de l' Esprit des Lumières et des grands penseurs et philosophes et scientifiques (Diderot, Voltaire, Rousseau, d'Alembert...) tous ces grands de l'époque étaient jugés sulfureux par les aristocrates de cour royale, poudrés perruqués dotés de châteaux et de domaines, honnis et poursuivis de leurs foudres et lettres de cachet par l'Autorité Royale, le Roi lui même, et tous les grands ecclésiatiques en robes violette et autres curés bien vus en cour...

    De tous ces grands de l'Esprit des Lumières, mon préféré plus encore que Voltaire et que Rousseau, c'est Denis Diderot, surveillé et poursuivi sa vie durant par les censeurs du roi Louis XV, né le 5 octobre 1713 à Langres et décédé le 31 juillet 1784 à Paris.

    Diderot fut le seul (quasiment le seul ou presque) de tous ces grands penseurs et scientifiques, ) à être resté toute sa vie près des gens du commun, du peuple... Aussi beau parleur, aussi intelligent et polyvalent en toutes disciplines du savoir qu'il fut...

    L'on ne peut en dire autant de tous ces perruqués aristocrates de cour, de tous ces curés bien en vue, de bien d'autres gens de pouvoir, grands bourgeois et propriétaires de domaines et de charges, formés aux grandes écoles de l'époque... qui eux (je le dis "à l'emporte pièce" je le concède) étaient des crétins de haute volée !)... (rire)...

    Voltaire, le "Grand Voltaire", le plus grand homme si l'on veut, de la Littérature Française de l'époque -et qu'il est resté plus tard, avec Victor Hugo au 19 ème siècle- Voltaire l'initiateur et le partisan de la tolérance (le défenseur dans l'affaire Calas) ; Voltaire donc, sous son véritable nom François Marie Arouet, figure dans les registres maritimes de Nantes des navires négriers du "commerce triangulaire"...

    Et Rousseau, l'auteur d'un traité sur l'enfance et sur l'éducation, est père de cinq enfants qu'il plaça dans des orphelinats...

    Et d'une manière générale, au 18 ème siècle des Lumières, la Femme était loin d'être l'égale de l'Homme -elle ne l'est toujours pas aujourd'hui si l'on considère ce qu'il en est dans bon nombre de pays sur cette planète (et en matière notamment, d'égalité de salaire entre femmes et hommes en France et ailleurs)...

    ... L'Esprit des Lumières et son siècle... Est encore à venir... Celui du 18 ème était comme une aube voilée de brumes qui se levait à peine...

    Et cet Esprit là, des Lumières qui viendront, sera d'un "tout autre oeil et d'un tout autre regard" que le "neunoeil" de Big Data et des Intelligences artificielles et des caméras de vidéo surveillance...

     

     

  • Jojo, le Gilet jaune, de Danièle Sallenave

    Jojo le gilet jaune

    ... 48 pages, sortie de ce petit ouvrage en avril 2019, de Danièle Sallenave, membre de l'Académie Française depuis 2011, née le 28 octobre 1940 à Angers...

    Etudes secondaires au lycée d'Angers, reçue en 1961 au concours d'entrée à l'Ecole Normale Supérieure, et à l'agrégation de Lettres Classiques en 1964... Tel est son parcours -ou sa formation...

    Autrement dit -comme on dit/comme aussi je dis- "une intellectuelle" (avec tout ce que peut comporter de "juste et clair" mais aussi de "sous-entendus") ce terme d' "intellectuel"... Je vous laisse "méditer" quelques instants...

     

    Une intellectuelle, Danièle Sallenave, cependant, qui a pu bénéficier en ces années 1960 -il y a donc bientôt 60 ans- (comme on dit aussi "une autre époque")... de ce que l'on appelle "l'ascenseur social" ; les parents de Danièle ayant été des instituteurs...

    Elle a publié son premier récit "Paysage de ruines avec personnages" en 1975, et a reçu en 1980, le Prix Renaudot, pour "Les portes de Gubbio" ; puis en 2005 le Grand Prix de l'Académie pour l'ensemble de son oeuvre...

     

    ... "Il y a ce que disent les Gilets jaunes. Il y a surtout ce qu’ils révèlent. Cette manière de parler d’eux, dans la presse, les médias, les milieux politiques, sur les réseaux sociaux! Une distance, une condescendance, un mépris. "
     

     

     

     

    Danièle Sallenave 

     

    ... Danièle Sallenave ou pas, enfin quelque femme ou homme d'écriture, auteur, journaliste, écrivain, philosophe, sociologue que ce soit... (je ne parle pas des "politiques")... le terme de "France d'en bas", ou de "gens d'en bas" -par opposition à "France d'en haut" ou "gens d'en haut"... Me gêne quelque peu sinon beaucoup, me met "mal à l'aise"... Et d'ailleurs je n'use point de ce terme...

     

    Danièle Sallenave dans son ouvrage "Jojo le gilet jaune" emploie souvent ce terme (c'est ce qui m'a un peu gêné à la lecture de cet ouvrage que j'ai pourtant trouvé très juste et très pertinent dans son contenu, de bout en bout)...

     

    Soit dit en passant, si mes souvenirs sont exacts, c'est Jean Pierre Raffarin en 2002,

    qui avait lancé ce terme de "France d'en bas"... Repris, "universellement repris" par l'ensemble des corps sociaux, des médias, des politiques, des gens communs que nous sommes...

     

    ... Danièle Sallenave écrit que le monde des gilets jaunes et apparentés, reste largement inconnu du monde de l'art, du journalisme, de la littérature, et qui se dit de gauche, où l'on se représente la France des ronds-points, son mode de vie, ses loisirs sur un ton de commisération. C'est la France de TF1 et de Jean-Pierre Pernaut, un peuple livré sans distance et sans recours à une sous-culture médiatique, abonnée aux réseaux sociaux bas de gamme, à une musique à la chaîne, à des loisirs coupés d'apéro au pastis.

     

    J'ai eu moi-même je le reconnais et le déplore, et désormais m'en défends... ce genre de "discours" -et je ne suis pas le seul à l'avoir ou l'avoir eu ! ... Même si c'est "un peu vrai", c'est tout de même réducteur et frise la condescendance, cette condescendance que pour ma part je dénonce dans quelques uns de mes écrits...

     

    Ce qu'il y a "de vrai" de cette "France de TF1 des loisirs coupés d'apéro au pastis, de ce mode de vie consumériste et standardisé et de cette sous-culture... N'est "vrai" QUE parce que nous sommes poussés à le voir ainsi (influencés, conditionnés, et dans une adhésion tacite à ce genre de discours) d'une part ; mais surtout pour l'essentiel, au fait que la vie quotidienne des gens (travail, déplacement en voiture, courses, diverses contraintes, difficultés et revenus trop faibles) ne favorise nullement l'accès à la culture, à une vie comme celle des citadins aisés qui vont au théâtre, au concert, et consomment en terrasses de café le soir, d'autre part...

     

    ... Et il y a aussi -ce qui rend encore plus complexe et difficile à analyser la situation sociale dans notre pays- ; les contradictions, dont la principale est celle d'un côté, des 16 000 lieux de lecture publique, des 500 librairies labellisées, des 1200 musées de France, des 2000 cinémas, des 440 lieux de spectacle labellisés etc... Et d'un autre côté, des chiffres consternants de pratique culturelle avec seulement 16% de Français inscrits dans une bibliothèque, et 764000 spectateurs dans l'un des cinq théâtres nationaux...

     

    ... Selon une constatation que j'ai pu faire à maintes reprises (et "cela ne date pas d'hier"')... Autour de moi un peu partout là où je suis passé quelque part dans ce pays, en ville comme à la campagne, à la terrasse d'un café en compagnie, ou bien en me promenant avec des personnes de ma connaissance ; dans une certaine intimité relative -ce qui n'est plus le cas dans une foule ou même dans un groupe de plus de dix personnes- à partir du moment où l'on arrive à sortir des "à priori", des apparences et où l'on parvient à s'affranchir de ce que l'on croit de l'autre (parce qu'on le croit différent et qu'on pense qu'on ne va pas pouvoir communiquer avec lui)... L'on s'aperçoit finalement que le "courant de communication" passe, que ce que l'on transmet, que ce que l'on exprime, est accueilli... Et c'est alors que l'on réalise que l'autre est, non seulement réceptif, mais porte en lui une culture qui lui est propre, une pensée, une capacité de réflexion...

     

    Cela je le dis parce qu'il faut le dire et que cela -dans une certaine mesure- "met par terre" ce genre de discours style "France de TF1 Jean Pierre Pernaut/loisirs apéro/réseaux sociaux bas de gamme/séries de télévision...

     

     

  • La grève des femmes le 14 juin 2019

    Dans mon idée, ma pensée, de la femme et de la féminité, des droits de la femme en tant que femme, je ne puis évoluer que sur la base même de ce que pense de la femme, de la féminité... C’est à dire dans un sens qui demeure inchangé et en rapport avec cette base... Tout en prenant en compte ce qui change -mais innove en l'améliorant- la condition de la femme, lorsque c'est le cas…

    Donc, dans mon esprit je n'arrive pas à comprendre pourquoi certaines femmes (pas forcément des femmes de religion catholique ou musulmane ou d'une autre religion) conçoivent de demeurer dans une „soumission volontaire et choisie“ à l'homme qui est le leur (mari, compagnon), ou à l'homme en général (par exemple un chef, un patron, les hommes en général… Cela je n'arrive pas à l'intégrer dans ma pensée, et de ce côté là jamais je n'évoluerais -ou n'envisagerais d'évoluer…

    Aussi à l'annonce de cette grève des femmes, du 14 juin 2019, suis-je d'un soutien total et inconditionnel à toutes les manifestations, arrêts de travail, des femmes; qui vont avoir lieu ce 14 juin…

    Et je déclare ici, publiquement et sans la moindre hésitation -à vrai dire dans une „réflexion engagée“- que les femmes qui font dans leur vie au quotidien dans leur famille, leur activité professionnelle, le choix assumé et volontaire de soumission (une soumission qu'elles ne ressentent pas comme telle, d'ailleurs)… S'inscrivent en „porte à faux“ (j'y vois là une forme de „traîtrise“ -oui j'ose ce mot- … Et qu'à cause de ces femmes là, il y aura toujours des différences de salaires (femmes moins bien payées que les hommes à compétence et temps de travail égaux), des différences de considération, et une „masculinité dominante“…

    Alors pour „ces femmes là“, oui, je le dis ; „qui ne trouvent pas dur et faisant mal le bâton sur le dos“… Qu'elles soient, qu'elles restent moins bien payées que les hommes, tant pis pour elles !

    Certes, nul ne pourra, ni moi ni personne, les convaincre, ni les faire changer de vue, ces femmes là ! Mais il faut qu'elles se préparent, un jour ou l'autre enfin venu, à être d'une minorité „non reconnue“ voire combattue… D'ailleurs, ces femmes là sont justement celles qui ne manifestent pas dans la rue, dont le silence et dont la soumission et la passivité, au quotidien de leur vie dans leur famille et dans la société, sont en contradiction avec l'idée d'un „choix assumé et volontaire“ qui pourrait être exprimé par ces femmes…

    Bon… Je ne vais tout de même pas aller jusqu'à souhaiter que ces femmes là soient battues ! (rire)…

    C'est vrai, la trahison à une cause juste (cause juste,dans la réflexion, et qui va dans le sens d'un mieux)… j'ai jamais/jamais aimé ! Et cela m'a toujours fait réagir !

     

    http://www.marchemondiale.ch/index.php/fr/actions-campagnes/economie-feministe-et-travail-des-femmes/457-vers-une-greve-feministe-le-14-juin-2019-le-compte-a-rebours-commence-aujourd-hui

     

     

     

  • Les écureuils de la cité des Alouettes ...

    ... à Sainte Tarte de la Midoue, n'ont pas de souche terrasse pour venir casser leurs noisettes ... 

    ... L'un des signes représentatifs les plus marquants, les plus évidents parce qu'ils se voient, de la société française, c'est cette différence que l'on observe -si l'on y prête attention- entre le mode de vie dans les grandes villes, les villes "moyennes", les gros bourgs... Et le mode de vie dans les villages, et surtout dans les zones pavillonnaires en périphérie de ces mêmes villes grandes et petites, ou dans ce qu'il convient d'appeler "les zones rurales urbanisées"...

    Un mode de vie où le café, le bistrot, plus précisément la terrasse du café avec tables donnant sur la rue -piétonne ou pas, tient lieu de scène publique, de lieu de détente, où l'on prend un verre (une "consommation") entre amis, connaissances, en famille, souvent le soir, dans les villes, plutôt en centre ville autour de quelque place... C'est ce que l'on voit à Bordeaux, à Paris, à Lille, à Marseille, à Lyon, à Toulouse, à Strasbourg, Metz, Nancy... et j'en passe...

    Même d'un budget modeste, le "consommateur" citadin, habitué de son bistrot de quartier, a toujours assez d'argent pour se payer un verre, voire offrir une tournée à ses amis...

    C'est ce mode de vie qui, entre autres de la société dite "occidentalisée" (et urbaine) fut la cible des terroristes islamistes du 13 novembre 2015- mais pas seulement puisque, outre que des terroristes et des "anti occidentalisme/anti société libérale ", outre que des "anti société de consommation" ; bon nombre de populations délaissées, ou stigmatisées du fait de leur engagement idéologique perçu dérangeant, font de ce mode de vie un "repoussoir" qu'ils voudraient bien voir disparaître...

    Et à côté -et qui très nettement "tranche" avec ce mode de vie citadin, il y a un autre mode de vie, celui où l'on ne voit plus, plus du tout, dans les "zones rurales urbanisées", les périphéries des villes, les lotissements pavillonnaires, de terrasses de café nulle part... (Peut-être cependant des abris de bus aux vitres lézardées de fissures, ou encore des espaces bétonnés étroits et inconfortables tenant lieu de "points de rencontre" entre jeunes)...

    Dans ce mode de vie là, hors des villes et des centres urbains, bien avant que ne vienne la nuit, on ne voit plus un chat ; sinon par une belle soirée d'été devant sa maison standardisée dans le lotissement des Alouettes, un couple avec enfants et amis "barbecuehant"...

    Mais c'est bien -cela ne fait aucun doute- de ce mode de vie là, de cité pavillonnaire ou de zone rurale urbanisée, sans terrasses de café, qu'a surgi la "sociologie des Gilets Jaunes"... Ou de tous les mécontents qui d'ordinaire ne "descendent pas dans la rue"...

    D'ailleurs, les manifestants, ceux que l'on voit dans les défilés encadrés de représentants syndicaux, sont en une certaine majorité, des gens des villes ou des banlieues de villes à HLM et résidences à plusieurs étages...

    ... Les écureuils des cités pavillonnaires Les Hortensias ou Les Alouettes à Sainte Tarte de la Midoue ou à Sainte Radegonde des Essarts, n'ont pas à proximité de leurs nichoirs à petite toiture à deux pentes, de souche-terrasse (arbre coupé à la base) pour venir casser leurs noisettes, à plusieurs d'entre eux lors de belles soirées de printemps, d'été ou d'automne... Ou de cléments hivers...

     

     

     

  • Le trait d'Iturria, le dessinateur du journal Sud Ouest

    Scan 1

    ... Merci à Iturria, le dessinateur du journal Sud Ouest, pour son trait paru le dimanche 9 juin 2019 en page opinions...

    N'oublions jamais que le peuple Russe lors de la seconde guerre mondiale, le peuple Russe de l'URSS de Staline, est le peuple qui a payé le plus lourd tribut en nombre de victimes militaires et civiles, de tous les peuples de tous les pays de la Terre impliqués dans la guerre de 1939 à 1945...

    Aussi dans les commémorations du 6 juin 1944 (du débarquement des troupes alliées, bien que les armées de Staline se trouvaient alors sur le front de l'Est en Allemagne et donc occupées à immobiliser en Allemagne les armées d'Hitler en conséquence non disponibles pour le front de Normandie)... Devons nous aux Russes qui ont combattu dans cette guerre (et furent nos alliés) "une fière chandelle" !

    Les statistiques font état pour le nombre de victimes en Russie, durant la seconde guerre mondiale, de 26 900 000 sur une population à l'époque, de 168 524 000 habitants, soit 16,11% de la population.

    Le nombre de combattants -soldats et résistants- tués, varie selon les sources d'information et d'enquêtes, entre 8 800 000 et 11 700 000 ; le nombre de civils tués ou morts dans les bombardements, les épidémies, les maladies, des suites de blessures et surtout dans les massacres et exterminations par les armées allemandes (à la mitrailleuse, au lance-flammes entre autres modes de tueries) dans les villes, les villages, les campagnes, varie entre 13 500 000 et 15 760 000...

    Il faut cependant préciser pour ce chiffre en nombre de victimes (le total de 26 900 000), qu'il est celui des victimes de l'ensemble de l'URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) et qu'à l'époque l'URSS comprenait :

    L'Union Soviétique, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, les régions orientales de la Pologne, la Bessarabie et la Bucovine (Roumanie), la Tchécoslovaquie, et la Ruthénie subcarpatique.

     

     

     

  • Que la fête se poursuive... Mais quelle fête ?

    ... De nos jours, le beau langage, et, plus généralement, la langue française dans sa grammaire, son orthographe et dans la structure et dans le sens des phrases et des mots... Dans la "sphère journalistique médiatique réseaux sociaux et politique", n'est plus de mise...

    Le beau langage a tombé le caleçon, s'est mis en "slip Bingo", les costards sont tous les mêmes, nos dames se mettent plus souvent en magnifiques "ensembles pantalonants" qu'en robes chic, et dans les cocktails dînatoires de direction d'entreprises (surtout financières et de banque) c'est à qui se presse, jouant du coude ou de l'épaule ou du derrière, autour de la table présidiale et du cartel des directeurs et managers...

    ... Et ce qui s'exprime "au naturel" ou "dans la foulée", si différemment et sous tant de formes, dans une "sincérité relative" et qui parfois dérange quelque peu ou surprend ou interpelle – autant en haut qu'en bas- n'est pour ainsi dire jamais "dans le bon ton qui convient"... Et proscrit...

    ... Les "coups de hache sur la mer gelée" sont devenus -à l'exception de quelques uns d'entre eux- des coups de bâtons lumineux assenés dans l'air saturé de tous les relents d'une fête foraine où plus personne n'entend plus personne tant la trépidance et l'agitation envahissent l'espace de la fête... Est-ce d'ailleurs, une fête ?

     

  • Vive la liberté, vive l'anarchie... C'est pas "n'importe quoi"!

    ... Au nom de la "modernité", de la liberté des uns et des autres, que n'accepte-t-on pas ! Que ne fait-on pas ! Ce qui aboutit à une nouvelle forme de "pensée unique" ( définie comme étant progressiste) qui élargit les marges, les règles ; impose des modèles, des modes, des concepts, porte au devant des scènes d'un "théâtre en plein air pour tous", des minorités marchant vociférant "résalsocialant", brandissant pancartes et slogans, et revendiquant des droits... Une nouvelle "pensée unique" bien plus génératrice de crispations, de communautarismes religieux, idéologiques, tous aussi ostentatoires que violents ; que de bien être social et de mieux vivre ensemble... ("faut pas rêver")... Et le pire c'est que des pseudo anarchistes, des poètes, des écrivains, des intellectuels, des artistes ; en plus des politiques et des philosophes et des "grands penseurs" de ce monde... tous s'en mêlent, pour promouvoir cet "état nouveau des choses" ! .. Qui pourrit la planète autant que les pesticides !

    Vive la liberté, vive l'anarchie... Mais avec de la responsabilité, du bon sens dans la relation humaine, de la réflexion !

     

     

  • Ce gosse tombé d'un étage ...

    ... L'histoire -très médiatisée- de cet enfant âgé de trois ans, tombé d'un étage (d'une hauteur de 3 mètres) et "miraculeusement" raccroché (par lui-même) à la balustrade d'un balcon, puis "sauvé" par un jeune Malien devenu "le grand héros du jour", et tout cela avec force témoignages, prise d'images, diffusé "à tout va"... C'est, en "bon jargon anglo-saxon" très à la mode/remplaçant des mots du vocabulaire français, ce que l'on appelle une "fake new", autrement dit, une imposture, un mensonge, une manipulation. Et "à ce niveau là" de mise en scène d'un enfant en une telle situation, une mise en scène des plus incrédibles qui soient mais passée pour véridique aux yeux de "certains" (on se demande d'ailleurs lesquels, de ces "certains")... C'est "proprement scandaleux" et "bien dans l'air de ce temps que nous vivons", un temps d'esbrouffe, d'effet d'émotion et de sensationnel, d'intoxication visant à réduire en "bouillie prête à avaler" tout ce qui reste encore de réflexion, de pensée, dans ce pays, la France (et ailleurs)...

    Le 17 janvier 2018 à Saint Geniez d'Olt dans le Lot en crue, un jeune homme avait sauvé de la noyade un bébé, au péril de sa vie... Ce jeune homme n'a pas été reçu au Palais de l'Elysée par le président de la république, pour son acte de bravoure, et la puissance médiatique "n'en a point fait tout un célèbre fromage de terroir" !

    Ce garçon de 22 ans qui a décroché l'enfant de la balustrade d'un balcon, qu'il soit Malien ou qu'il ait été l'un de ces jeunes de banlieue difficile qu'on dit être associaux ou marginaux... Ou même quelque "bon clampin lambda du quartier" si cela s'était trouvé... Aurait du, au lieu d'être "porté en héros", être mis en garde à vue et interrogé comme il se doit par la police...

    (Soit dit en passant je le précise, je ne suis guère personnellement, un fanatique de la mise en garde à vue et de l'intervention des forces de l'ordre)... Mais bon, dans "ce cas", celui de cette affaire là...

    ... L'on est allé, que je sache, jusqu'à évoquer "une intervention divine" dans le fait que cet enfant se soit "miraculeusement raccroché" de lui-même au rebord du balcon après une chute de trois mètres !... Faute d'explication scientifique...

    Or, les scientifiques et les physiciens sont formels : il est absolument impossible à un enfant de trois ans, d'accomplir une telle "gymnastique de haute voltige" (que seul, un accrobate confirmé pourrait réaliser sans filet de sauvetage)...

    Il a alors bien fallu que des gens (quelqu'un de la famille de cet enfant ou une autre personne à proximité) fassent tenir par la main et suspendu au rebord du balcon, cet enfant, au risque qu'il tombe et s'écrase au sol... Et fassent venir "comme par hasard" le "sauveur", ce jeune Malien de 22 ans...

    Tiens, comme c'est curieux : on n'a pas fait venir un jeune homme du quartier, né dans le Rouergue ou en Bretagne de parents dont on retrouve les généalogies dans les registres d'état civil depuis 1793 des communes du dit Rouergue ou de la Bretagne "profonds"... (rire)...

     

    https://ripostelaique.com/mamadou-la-grossiere-fake-news-de-macron.html

     

    ... Cela dit, tout cela dit... Faut-il, doit-on, imputer directement et précisément parlant, cette "fake new" à Emmanuel Macron, à l'autorité gouvernementale et institutionnelle en place, aux élus, à quelque "politique que ce soit", à des "tireurs de ficelle médiatiques en particulier", à des intellectuels plus ou moins "progressistes dans leur pensée", etc... ?

    Bien que "tous ces gens là" ne soient guère des "anges" ni trop soucieux du bien public et surtout du "pauvre monde" qui trime et qui souffre... Bien que tous ces gens là nous font "avaler des couleuvres" et contribuent à "laisser la bride au cou à la puissance médiatique (et aux réseaux sociaux) si cela les arrange"... Il y a "quelque chose dans l'air du temps" (et dont beaucoup d'entre nous, citoyens lambda sont responsables) qui sent le pourri -sinon la merde... Qui n'a pas de visage reconnaissable, qui est anonyme, délateur, d'une violence inouie, de parti-pris et de préjugés, de crispations et de fanatismes, de ségrégations et de haines... Mais aussi "d'olive bien huilée dans le fondement" et donc d'hypocrisie crasse, de vulgarité bardée de tags pseudo artistiques aux couleurs fluo !

     

     

  • Le poulet

    ... J'aimerais qu'un végétarien voire un végalien m'explique quel est le rôle, la fonction, du poulet dans la nature, rôle autre que purement alimentaire...

    En effet, dans l'équilibre/la logique/la vérité cosmique intemporelle/la grande mécanique universelle/la place/le rôle/la fonction du poulet (du coq, de la poule autre que chapon, poularde, poule au pot ou poule à oeufs) à quoi sert le poulet ?

    Est-ce que, par exemple, pour le Croyant en Dieu, le poulet a été fait, créé, "pour faire joli dans la nature"?

    L'on dit -à juste titre- que chaque être vivant, le plus insignifiant pouvant paraître, ou le plus "nuisible" parce qu'il cause des dégâts ou des maladies, est "utile" dans la mesure où il est comme un "maillon" dans la chaîne de la vie, où il a un rôle à jouer... Par exemple l'abeille qui assure la pollinisation, l'écrevisse dans le fond des rivières et la langouste, le homard, le crabe qui se nourrissent d'animaux morts et donc nettoient le fond des eaux, des mers... Et tant d'autres animaux, oiseaux, insectes...

    Si l'on cessait de faire de l'élevage de poulets ( il faut produire chaque année 25 milliards de poulets pour nourrir des populations qui, tous pays confondus notamment là où la viande de boeuf, de porc, de mouton est moins accessible à la consommation et où le poulet est la viande de base pour un grand nombre de gens)... Si l'on cessait d'élever industriellement ou même pour usage familial, personnel, local, des poulets ; alors le nombre de poulets forcément diminuerait, on n'aurait plus besoin qu'il y ait sur Terre 25 milliards de poulets, et les poulets alors gambaderaient dans la nature et quel serait leur rôle?

    Certes un poulet, un coq, une poule, peut être -c'est d'ailleurs ce que l'on voit parfois- un animal de compagnie au même titre qu'un chien, un chat, un perroquet... Un animal de compagnie avec lequel s'établit une relation...

    Dans la nature, à l'état sauvage, donc plus du tout élevé pour être bouffé, le poulet pour se nourrir, picore des vers, de petites bestioles, des larves, des graines de toutes sortes... Mais dans quelle mesure participe-t-il à l'équilibre/la mécanique/la logique/la vérité naturelle cosmique universelle? Que détruit-il, que nettoie-t-il, que permet-il, en un mot à quoi il sert ?

    Pour moi, dans "mon idée", le poulet je n'arrive pas à le voir autrement que pour être bouffé ou à la limite comme un animal de compagnie occasionnellement (et bien sûr dans ce cas, pas pour être bouffé ou si c'est une poule pour avoir des oeufs quoique les oeufs on va les cuire pour les bouffer et non pas les abandonner aux prédateurs naturels)...

    "Faire joli dans la nature" (pour un Croyant qui croit en un Dieu créateur et qui de surcroît serait un "angélique rêveur") ... ça, c'est pas un argument !

    "Moralité" (rire)... Si jamais un jour je deviens végétarien (parce que -raison essentielle- la souffrance animale infligée, l'excès de consommation, ou question d'éthique écologique)... Je continuerai à bouffer du poulet ! (et du canard, et de la dinde, de la pintade – mais pas de pigeon) ... Et aussi du lapin (pardon pour les amoureux du lapin animal de compagnie)...

    ... Ah, le dimanche à midi, un bon poulet rôti (autant que possible élevé à la ferme, de grain, en plein air, tué sans souffrance infligée), accompagné de pommes de terre sautées !

    ... Végétariens, à vos arguments, à vos plumes! Je suis prêt à vous lire, à vous écouter !

    ... Le poulet (la poule, le coq) tel que nous le connaissons depuis plus de 3000 ans, n'existait pas à l'origine, à l'état sauvage... Il a été obtenu par sélection naturelle à partir de volatiles comme par exemple le coq de bruyères, la poule rouge dite "de jungle" d'Asie du Sud Est dont l'espèce est "Gallus gallus" qui s'est dispersée dans le monde entier...

    La sélection, l'élevage et la domestication du poulet, ont été entreprises dans l'Antiquité Egyptienne, Grecque, Romaine et Celte.

    Il en est de même pour bon nombre d'animaux, volatiles, mammifères, obtenus par sélection, croisements entre représentants de même espèce, domestication... Qui sont en fait oeuvre humaine...

    L'Homme ayant depuis des temps très reculés, dès même le Paléolithique Supérieur (il y a 20 000 ans) contribué à des modifications de son environnement, de la nature qui l'entourait, des animaux qu'il utilisait pour se nourrir et s'en servir pour le transport ou autres usages à sa convenance...