Articles de yugcib

  • Errances littératoques, suite (31 août 2019)

    ... Tant va la cruche à l'eau que le cachalot il l'avale la cruche. D'ailleurs les jeteurs de cruche ils se cachent même pas, c'est le cash de le dire...

    Et si tu manges du porc, Céline, dans du Limoges ou du Vieux Strasbourg, c'est pas pour autrant que tu délaisses la faïence, le plastique ou le plexiglas...

    Ah qu'il en faille qu'il s'en escarmouche qu'il s'en bidonne de tous ces écrits verts qui haricot-verdisent avec de l'ail en purcaille et du cumin cueilli à la main dans les jardins d'altitude où toutes les attitudes sont bonnes à mettre au parfum des sniffeurs de comportements d'emportements de dépotements d'esbroufferioles d'extracements...

    Et le son de maux râle sur le marché de Meaux où des biques en tutu les cornettes en scoubidou se dressent sur leurs pattes de derrière, se lissent la barbichette à coups de languette ! Et qu'y a un clampin qu'en fait tomber sa casquette de marlou tellement les mots râlent autour de lui... C'est que les chats lents qu'en avaient pourtant vu des tas d'mous, n'en pipaient pas miaou des mortes alitées sur un pieu bardé de cierges autour, n'est-ce pas Adèle?

    Veni védi vicieux toilette-à- pipi pour ne pas dire aussi caca, vécécireur enculatory lavatory y'en a que pour le dindon tant qu'il peut éclabougerber, que pour les tartines qui castagnettent, que pour les farandoles qui caracolent dans des vestes qui hier encore, bariolées qu'elles étaient, montraient leurs manches par la porte entrebaillée du placard à fringues...

    Tant va Téterre en révolutions avec sa lune autour le drapeau américain planté mer je sais pas quoi, que tous les rêves en évolution se décollent de la peau des crânes où ils harissaillaient pire que des moutardes épicées et pour finir filaient en poussières de pellicules retombant sur les deux pôles d'en bas de la planète-être que tu es, après avoir rebondicoulé de tes épaules dans la longue queue que chez Paul tu fis pour un pain cuit au feu de bois, importuné que tu étais par le petit toutou exotique de madame la présidente de la chorale qui arrêtait pas de te mordiller le bas du pantalon... Et les chalands, encore dehors prolongeant la queue chez Paul, qui zieutaient ce plantureux minou roux au joli petit collier civilisé, avançant très lentement le long du trottoir, une souris entre les dents... Y'en avait un tout jeune pas plus haut que quatre pommes ou qu'une pompe à vélo, qui disait "j'en ai marre que soit toujours dans les dessins animés, l'oiseau ou le souriceau qui gagne et que le gros matou paume, c'est pas juste c'est trop con trop moral, moi je veux que le gros matou il le bouffe le petit oiseau la petite souris!" ... C'est que la vie c'est pas un compte de fées ni d'ailleurs un conte de faits puisque les faits réels tels qu'ils sont se déroulent, ne sont jamais des contes... Ils ont plutôt l'air de récifs sur lesquels se portent inévitablement les goélettes des gros niqueurs patentés autorisés la barre à gauche à droite ou en l'air ou en tourniquet selon le vent qu'il y a en poupe ou en proue sous les latitudes hautes ou basses en dépit des lassitudes des autoctaunes en gilets jaunes ou en casse-maraude ou en bataillons de touzensembles fumigénant tambourinant pancartisant...

    ... Tant va la gruge en scène que toute l'assistance s'en actuacommode... Tant va le baudet lourdement monté que toute l'assistance s'en ébaudit en transe dans l'outrance !

     

     

  • Mort à crédit, Louis Ferdinand Céline

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    ... Mais bon, on dit Céline tout court...

    C'est peut-être la 3ème ou 4ème fois que je lis ce livre Mort à Crédit... J'avais commencé par Voyage au bout de la nuit, plus tard je me suis risqué à Guignol's Band...

    C'est sûr que quand on lit Céline, ça ressemble à rien, à rien de rien de tout ce qui a été écrit comme livres sur cette planète...

    J'imagine Céline naître en 1977 au lieu de 1894... Et à 42 ans il écrit Mort à crédit qui paraît en 2019... Je pense pas que ça s'appellerait Mort à crédit... Mais ça reviendrait au même...

    Le Louis Ferdinand y'a des chances qu'il soit sur Facebook, sa page facebook longue comme le chemin de fer Lisbonne Vladivostok, ça n'arrêterait pas les points de suspension, le mots inventés pour désigner les choses, ses formulations, son vocabulaire... Oui j'imagine tout ça, son écriture à nulle autre pareille, dans l'environnement du monde d'aujourd'hui avec les smartphones, l'internet, les technologies nouvelles, toutes les couleurs du temps d'aujourd'hui, tout ce qu'il en dirait, en écrirait, de ce monde qui marche sur la tête avec tous les enfoirés, les vendus, les pourris qui font crever la planète... Délirant mais version premier quart du 21ème siècle...

    Je sais pas s'il serait sur Twitter... Peut-être... Sans doute... Peu importe... De toute façon je le vois pas, le Louis Ferdinand, en 140 caractères, faire des raccourcis... En effet, pas mal de formules langagières sont pas très compatibles, telles quelles, brutes et isolées, expurgées de tout le contexte qui va avec...

    Et qui le lirait ? Il serait peut-être noyé dans la masse, on le zapperait, c'est pas sûr qu'il fasse un tabac comme le Céline de 1932 avec son Voyage au bout de la nuit... Et encore moins avec son Mort à crédit de 1936 au moment du Front Popu, ou avec son Guignol's Band de 1944...

    C'est que les temps ont changé... En fait, y'a juste que l'internet facebook twitter les smartphones en plus ; on se fringue pas tout à fait pareil, et y'a un peu plus de monde sur terre, et surtout tout le monde écrit poste diffuse publie produit et ça va jusqu'à la vidéo de Yohan le bébé qui fait sa première dent et au "bourricot-à-versaire" de Jennifer en ensemble pantalonant qui se fout du gâteau sur le chemisier après avoir soufflé pas assez fort sur les bougies...

    Il est plus là Céline pour nous causer du Grand Merdier Général et occire de sa verve tous ces enfoirés, ces emplumés, qui tous ou presque se la pètent leur culture leur Ego avec leurs lecons d'morale et pour certains leur athéïsme qu'est pire que la religion, leurs putains d'bouquins qui font la Une des étalages Leclerc Culturel, leurs coucheries, les salons du livre où ils se pavanent comme des dindons et font de la dédicace au kilomètre...

    C'est que Mort à crédit, ça c'est d'l'autobiographie ! D'la vraie! Du foisonnant, du délirant, du littératoque inimitable, ça pue, ça sexe, ça se torticole dans tous les sens... Tellement que, trois phrases avec deux séries de points de suspension plus tard, tu te souviens plus, il te faut relire et encore t'es pas plus avancé dans la mémorisation, du coup le livre tu le lis 4 fois mais seulement si tu ressens en toi cette écriture comme de regarder sans pouvoir la quitter des yeux une fille laide d'apparence mais dont le chien t'accroche par son visage, son habillement, ses gestes, sa voix, tout son tra-la-la... C'est ça Céline... Et ça n'a rien à voir avec "Cé-Cé-Cé- Célimène..." qu'on recyclait dans les bals de mariage à 4h du matin à la soupe à l'oignon dans les années 90...

    L'anarchie dans l'écriture... à défaut d'être dans le monde la vie qui court la société... ça la fait exister l'anarchie sans exister au vrai... C'est déjà pas mal !

    C'est pas la dentelle avec 2/3 accrocs volontaires bien étudiés, des romans d'terroir avec des amours ratés et des belles baraques et des intrigues tarabiscotées... C'est pas la fulozofu de tous ces granpenseurs qu'en sont à leur 4ème, 5ème essai sur un truc d'l'état du monde !

     

    ... "J'en ai bien marre des égrotants... En voici trente emmerdeurs que je rafistole depuis tantôt... J'en peux plus... Qu'ils toussent! Qu'ils crachent! Qu'ils se désossent! Qu'ils s'empédèrent! Qu'ils s'envolent avec trente mille gaz dans le croupion!... Je m'en tartine!... "(Page 15, collection Folio)...

    ... Y'en a des comme ça tout le bouquin, et le comédien (ou la comédienne) qui serait capable de réciter tout ça sur scène, appris par coeur... Il est pas encore né ! Il faudrait déjà s'il existait, ce comédien ou cette comédienne, qu'il déclame tout ça, pas comme le font, bien théâtral et consensuel de la récitation, les liseurs de textes sur scène !

     

     

  • En 20 ans, de GPRS-EDGE-2G, on est passé à 5G

    ... Avec la 5 G y'aura dix fois plus de bordel à singer qu'avec la 4 G...

    Et en Troidé, j'vous dis pas la vidéo du bébé qu'on pourra résalsocialer milamis d'un coup d'cuillère à pot!

    C'est qu'un bébé ça bouge! Déjà, avec 4 G smartphone tablette, ça fait un tabac dans la famille les amis les connaissances, la vidéo du bébé !

    Et quand la 5 G ça suffira plus, "ils" mettront la 6 G !

    Ainsi SI J'AI encore plus de choses à dire et à montrer, depuis Paname ou Sainte Tarte de la Midoue, je pourrai te taper sur l'épaule, Paul/Jacques/Rémy/Natalie/Valentin/Sandrine... sur un trottoir de Rome ou de Sidney...

    ... Si j'ai... Et... Si on n'avait plus ? ...

     

  • Errances littératoques, suite (30 août 2019)

    ... ça swingue dans les anchois... Des animalcules sans scrupules qu'on que des ailes rayées et pas de pattes surfent dans le jus qui turbule entre trois olives et deux câpres sur le couvercle renversé du bocal des anchois et personne ne sait sauf des aliens-curés et des éléphanteaux au ciboulot ensuqué, si les anchois sont sacrés ou pas sacrés...

     

    Un vieux pigeon déplumé du dos avec de la barbe autour des pattes se dandine, un anchois dans le bec et y'a un moineau assoiffé qui picore une goutte grasse suspendue à un bout de l'anchois... Le vieux pigeon s'énerve et secoue l'anchois, le moineau lâche prise, il veut s'envoler mais un gros chat survient, une patte tendue dont les griffes au bout, accrochent la queue du moineau... Du coup le moineau s'envole comme le lézard s'enfuit la queue coupée par l'impact d'un boulon projeté du lance-pierres d'un gamin polisson qui ne fait aucune différence entre une mésange, un traquet rieur, une tourterelle ou un bébé magot...

     

    Il a vu une frite par terre, le moineau... Et le voilà, la frite au bec, juché sur l'antenne télé de la maison du vieux retraité de la métallurgie lorraine ici retiré à Bois-Colombe...

     

    Hardie coccinelle sur le rebord du galurin du vieux retraité siestant sur une chaise longue à 19 euro 99 du GIFI du coin! Un relent de salaison, de sexe sale et de vinaigre fait valser la coccinelle entre écrit New-York et pétant rouge vif Coca Cola sur le côté frontal du galurin!

    Trois gonzesses en pantalons moulants se déhanchant se tortillant le popotin se selfient, chacune une guibole haut levée, devant le vieux retraité siestant... Mais merde, juste avant le déclanchement, la batterie du smartphone qu'a plus rien dans les tripes ! C'est loupé, loupé/loupé la photo! L'une des trois gonzesses interpelle un moutard de 8 balais qui tient un cornet de glace triboulique d'une main et de l'autre main la laisse d'un petit yorkshire très agité... "Eh, tu peux-pas nous vidéhoher, petit" ?

     

    Il a envie d'pipi, le vieux retraité... Il se lève, enfile ses tongs grosses et larges comme des demi-potirons, et putain, le temps qu'il arrive devant la porte des cabinets, il se fait au froc... Et en même temps un peu caca... C'est dégueu mais il s'en fout le papy, il en a plus rien à cirer des jeunes femmes chic qui lui font plus que dalle de bandaison et même pas, comme il est pas poète, comme des jolies fleurs à regarder...

     

    La vie c'est vache et dur... Y'en a que pour les "dans le coup/debout trois heures dans les festivaux/qui peuvent rester huit heures sans pisser/qu'ont toutes leurs dents/leur gueule/leur intellect/leur faconde/des applis à la pelle sur leur smartphone/et j'en passe y'en a des kilomètres si c'est pas des parsecs"...

     

    Dans les animalcules qu'ont que des ailes rayées et zéro pattes et qui galopent dans le jus salé amoniaqué des anchois à coups de battements d'ailes, y'en a des putrides, des acides, des pesteux, des virulents, pas plus gros que des cosmos puissance moins 43 mètre de diamètre, qu'ont été bricolés dans les creusets des Zumainaliens aux ordres des cadors des guildes marchandes...

    Mais il s'en fout le vieux retraité, il a déjà gagné dix piges de plus dans l'expérience ! Et les trois gonzesses en pantalons moulants, et le moutard au cornet de glace triboulique, ils ont une espérance de vie plus longue avec tant pis plus de béton et de bitume que de verdure de paysages...

     

  • La liberté

    ... La liberté de choix, de comportements et d'expression, vidée de toute responsabilité et de réflexion autant de chacun que de tous, c'est malheureux à dire mais il ne reste plus alors en dernier recours, que de l'interdire, de la légiférer, de l'encadrer, de la modérer, de lui fixer des règles, de la censurer au besoin...

    Avec de la responsabilité et de la réflexion, plus besoin de règles, d'interdictions, de flicage, de censure, de cadrage... Choses dont on ne cesse de se plaindre à hauts cris, vociférant sur les réseaux sociaux ! Autant dire qu'on a cherché le bâton pour se faire cogner sur le dos ! On n'a que la liberté (qu'on nous octroie encore) qu'on mérite !

    La liberté est trop belle pour qu'on fasse n'importe quoi avec !

     

    ... Cela dit, dans les pays où "il ne fait pas bon" de critiquer et ou de s'opposer à la politique du gouvernement, de s'exprimer contre une ligne, une orientation officielle (du parti en place et majoritaire et dominant)... Je pense à la Chine, à la Russie, à la Turquie entre autres... Là, il n'est plus question de choix, de possibilité de s'exprimer librement, et donc, le "bâton" cogne sur tous les dos récalcitrants y compris les dos qui, dans des pays démocratiques, seraient "pas lavés de 15 jours" et couverts de tatouages indécents ou agressifs (Il n'y a alors plus de "liberté qu'on mérite" puisqu'il n'y a plus de liberté du tout !)

    Aussi, la conséquence de cette absence de liberté dans les pays totalitaires, est que les gens sont obligés par la force des choses, d'agir, de s'exprimer avec le plus d'intelligence possible, par le biais de réflexions imagées, avec un certain humour et des formulations adéquates, sans nommer ni désigner clairement, de manière à ce qu'il soit difficile pour l'autorité en place de réagir et de punir... (La liberté qu'on "mériterait" alors, elle se gagne, elle se conquiert dans la difficulté, et elle a un sens)... Mais bon... De là à dire qu'il faudrait qu'en France ou dans d'autres pays d'Europe, ça soit comme en Chine, en Russie, en Turquie... Pour en arriver à devoir "mériter" notre liberté...

    On peut pas se démerder un peu mieux pour la mériter, la liberté, sans dictature, en démocratie même "un peu pourrie sur les bords" ?

     

     

  • Louise Michel, Elysée Reclus

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    Elysee reclus

    ... Purs, intègres, sans compromission, libres et d'une violence n'ayant rien à voir avec la et les violences du monde...

    Elysée Reclus, Louise Michel...

    Ces anarchistes.

    Le géographe des paysages et des Hommes, et le fils d'un pasteur calviniste, Elysée Reclus...

    La fille de la colère, Louise Michel...

     

    ... "Simple, forte, aimant l'Art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée" ( Louise Michel )

     

    "Grâce aux révolutions, grâce aux violences de la pensée libre, nous pouvons le crier sur les toits ou sur les places publiques : le monde se meut et continuera de se mouvoir" ( Elysée Reclus )

     

     

     

  • Souvenir d'une journée de travail à la poste de Seignosse plage

    ... Lors de la dernière semaine du mois de juillet en 2002, je fus affecté par la direction du groupement postal Landes Océanes siégeant à Dax, à la tenue du guichet du bureau de poste de Seignosse plage, bureau rattaché à celui de Seignosse-bourg...

    Le bureau ouvrait à 9h 30 et fermait à 15h 30, avec une pause d'une demi-heure à prendre à tour de rôle entre 12h et 13h, avec l'auxiliaire, une femme, employée en CDD n'ayant pas le statut de fonctionnaire ni de postière en titre d'ailleurs...

    A ce moment de l'été au plus fort de la saison touristique et vacancière, sur la côte Landaise, je ne vous dis pas l'affluence, le nombre de "clients", le trafic en volume de courrier, cartes postales notamment, vente de timbres, opérations diverses...

    Je n'ai jamais, durant toute ma carrière à la Poste, autant souffert, sué et soufflé et détesté la position de travail où je me trouvais, qu'à ce bureau annexe de Seignosse plage... Aux prises sans cesse à des gens désagréables, au comportement impatient et égoïste, et qui demandaient des choses et des services "impossibles" tels qu'un timbre rare que je n'avais pas dans mes stocks en avance, un mandat télégraphique urgent international, un problème sur un compte CCP ou livret, un courrier non parvenu etc...

    Les gens se bousculaient, la file d'attente s'allongeait, j'en voyais "de toutes les couleurs" de tenues vestimentaires et de coiffures ahurissantes, de petits toutous hargneux, de gosses capricieux, de comportements agressifs, sans compter les injonctions du Chef (le Receveur de la poste de Seignosse-bourg) qui n'arrêtait pas de m'"asticoter" pour un oui pour un non, de me "chercher des poux" pour un inventaire (à réaliser après la fermeture du bureau) où j'étais toujours faux, pour une erreur de caisse, tout cela ponctué de son discours "c'est toi le titulaire, ta collègue c'est pas elle la postière"...

    A la pause de midi, une "petite demi-heure", j'achetais pour 2 euro 20, un pain bagnat (soit dit en passant le "cours" du pain bagnat dans les stations balnéaires de la côte aquitaine, entre 2002 et aujourd'hui, a "singulièrement augmenté" passant de 2,20 euro en 2002 à plus de 5 euro quelques années plus tard)...

    Le bureau fermant à 15h 30, il fallait pousser les gens dehors et en même temps empêcher d'entrer ceux qui se pressaient contre la porte... Quelle épreuve !

    Puis, la compta, la caisse, l'inventaire, tout cela jusqu'à des 4h et demi 5h du soir : j'avais la tête comme un compteur à gaz, le stress, les problèmes à n'en plus finir d'ajuster, de rechercher... Et le Chef qui s'impatientait parce que les chiffres n'arrivaient pas assez vite (c'était toujours faux ou incomplet)...

    Une horreur, cette semaine à la poste de Seignosse plage! Et dire que selon le directeur du Groupement, je devais rester dans ce bureau jusqu'à la fin de l'été... Le Chef en a eu tellement marre de moi que le directeur du groupement a fini par accepter de m'envoyer ailleurs dans un autre bureau "plus calme"... Mais il a fallu tout de même que je me "farcisse" une deuxième semaine cette fois au bureau de Seignosse-bourg sous la coupe de ce chef "impossible" autoritaire, exigeant, fanatique de carrière et du système... Et ce fut encore une semaine de calvaire, question "clientèle" ça valait pas mieux qu'à Seignosse plage! (En plus des vacanciers, y'avait toute la bourgeoisie aisée du coin, des gens aussi pointilleux, arrogants et aux comportements agressifs, minimum de politesse et maximum de condescendance ! Et qui de surcroît, prétendaient savoir comment faire dans les opérations, mieux que toi !)...

     

     

  • Ces jeunes enfants dans un environnement de société consumériste

    ... Dans quelle mesure un enfant âgé de 5 à 10 ans, "baignant" dans un environnement de société consumériste ( console de jeux, tablette, bonbons/confiseries de toutes sortes, télé, fringues, gâteaux, ses aliments préférés au petit dejeûner, ses jouets "à la tonne", tous les gadgets pour enfants, ce qui fait joli, qui est à la mode, avec ses copains comme lui "baignant" dans cet univers consumériste, avec ses parents de 30/40 ans relativement aisés, grande maison tout le confort plein d'objets connectés, 2/3 douches par jour, la piscine, la petite moto ou le mini quad des fois, la croisière en méditerranée avec papa maman et ou papy/mamy...

     

    Dans quelle mesure, je me le demande, cet enfant "lambda moyen" assez représentatif de ce que sont dans une grande majorité les enfants d'aujourd'hui ; peut-il acquérir une "capacité de réflexion" sur le monde qui l'entoure, une "culture personnelle" faite de sensibilité, d'interrogations, d'observations, d'imaginaire créatif autre que celui qu'il exprime avec des crayons de couleurs, des cubes de lego, reproduire un modèle...

     

    A l'école il entend parler de dinosaures, de l'homme de Cromagnon, des diligences, du Moyen âge avec des châteaux et des seigneurs, des locomotives à charbon, des guerres de Napoléon... Mais se sent-il cet enfant, pour autant, comme "relié" à un passé (d'ailleurs pas forcément abordé et expliqué chronologiquement), un passé qui n'a pour lui aucune réalité, immergé qu'il est dans ce monde d'immédiateté qui n'a que du présent, que du "tout de suite tangible" et comme si ce présent là existait depuis toujours, "coulant de source" et ne devant être que celui-là pour toujours -mais "toujours" pour lui ça veut rien dire tellement c'est intemporel d'ailleurs l'intemporalité il a aucune idée de ce que ça peut être...

     

    Bon, c'est vrai un peu plus tard, le gosse, quand il devient adolescent et jeune adulte qu'il va à la "Grande école" -collège, lycée, le Bac, la fac- s'il rencontre des gens (quelque enseignant, un ami de la famille, un parent, qui le motive, l'éveille à la réflexion, lui transmet un ou des savoirs dans tel ou tel domaine)... Alors peut-être le verra-t-on ce jeune de 16/18 ans, dans quelque "manif" pour l'urgence de la transition écologique, contre la société consumériste, pour que cette société fasse quelque chose pour son avenir, autre que faire de lui un chômeur, un assisté, un consommateur... Peut-être... Après tout il y a plus de jeunes qu'on ne le croit, qui réfléchissent, pensent et agissent... Mais c'est loin d'être la majorité qui demeure ce qu'elle est, faite de ces enfants ayant baigné dans un environnement consumériste auprès de parents relativement aisés, et qui, jeunes adultes et plus tard entrant dans le monde du travail, seront aussi consuméristes que leurs parents devenus plus vieux et vivant dans un univers technologique, domotique, robotique, belle maison, croisières et voyages beau jardin etc...

     

    Je m'interroge aussi sur la nature, sur l'évolution, sur la réalité visible du rapport de relation entre les générations : par exemple, quelle sorte de regard aujourd'hui, un enfant de 5/10 ans, porte-t-il sur le papy/la mamy voire la très vielle mémé/le très vieux pépé, et que devient ce regard tel qu'il a été porté à 8/10 ans, pour un jeune de 16/18 ans, pour un jeune adulte qui, il y a des chances, s'en foutra complètement du papy, de la mamy !

    Et réciproquement, le papy ou la mamy, que peut-il attendre, espérer, d'un enfant de 5/10 ans qui écoute les histoires que raconte papy ou mamy mais qui deviendra, cet enfant, un jeune adulte indifférent fort peu préoccupé de ce que fait papy ou mamy, notamment si ce papy ou cette mamy a une activité d'ordre culturel, créatif...

     

    ... Je ne pense pas qu'un environnement de société consumériste avec plein de technologies nouvelles, faite d'aisance et de confort qui "coule de source" dans une normalité acquise et enracinée et au sujet de laquelle on ne se pose jamais la moindre question sur la nécessité ou non de son existence... Puisse être un environnement propice au développement de la capacité de réflexion, de la sensibilisation culture pensée personnelle, et encore moins propice à se sentir "relié" au passé, à nos racines, nos origines...

     

    ... L'absence de réflexion et de lien avec le passé, l'immédiateté d'un présent avec tout ce qu'il contient de perceptible ; du veau, du porc, du poisson, du poulet, qui n'est qu'en barquette, dans l'assiette, sans la conscience de l'être vivant qu'est l'animal avant qu'il soit débité en denrée alimentaire conditionnée, sans l'idée du lien qu'il y a entre l'escalope, le bifetck, la tranche de jambon et l'animal vivant ; des fruits et des légumes produits industriellement, sans aucun goût, ou avec un goût artificiel, cultivés hors sol ; des télés, des ordinateurs, des smartphones et toutes sortes d'équipements et objets technologiques tout cela jetable renouvelable et d'une accessibilité généralisée ; autant pour les fringues, l'ameublement, les matériaux utilisés pour la construction des maisons... Rien de ce qui se fait, se bouffe, aujourd'hui n'incite dans son mode de vie au quotidien au moindre changement d'habitudes de consommation, au développement d'une capacité de réflexion, d'une culture de la relation qu'il y a entre les êtres et les choses...

    C'est triste et tragique...

    Et en plus, si les parents ont peur que leur enfant devienne anorexique parce mamy recommande de pas trop bouffer de bonbons et de gâteaux qui font grossir... ça arrange pas les choses !

    ... Ah, l'éducation des jeunes à contre sens ! ... Soit disant pour le développement de leur personnalité (de leur égo, en fait, et dans le culte des modes et des apparences, de la compétition, de la performance, d'une "normalité formatée compatible avec de l'unique en soi") !

     

  • G7 Biarritz

    ... Le G7 réuni à Biarritz du samedi 24 au lundi 26 août 2019 et transformé en bockhaus interdit aux citoyens ordinaires, pue le mépris des "gens" et l'arrogance des (faux) puissants"

    ( Jean Claude Guillebaud, chronique "Paris Province" dimanche 25 août 2019)...

    Pour illuster la situation de la planète et notamment à propos de l'incendie en Amazonie, sur la même page du journal Sud Ouest, un dessin d'Iturria montre une énorme vague de feu sur laquelle se porte un surfeur...

    C'est bien cela, comme je disais (écrivais) : "les faux sceptiques" en pourparlers sur l'urgence du changement climatique et ses conséquences, en un sommet entre puissants et dominants alors que les "vrais sceptiques", eux, ne sont pas invités...

    Et la civilisation consumériste ne cesse de s'épapoubelnouir, symbolisée par le surfeur sur la vague produisant force figures de style et prouesses sportives ostentatoires devant des foules de plagistes vidéo-smartphonant... Sauf que la vague est de feu et qu'au delà des dunes la forêt brûle ou est remplacée par de grands immeubles résidences de vacances...

     

  • Manaus brûle-t-il ?

    ... Comme j'arrive pas à me foutre son nom dans ma tête, au président actuel du Brésil -et que j'en ai rien à cirer de l'orthographier correctement son nom- je l'appelle "Borsalino"...

    Borsalino et toute sa clique des lobbies du bois et du soja, et toute la moyenne bourgeoisie brésilienne surtout celle des grandes villes Rio de Janeiro et Sao Paulo qui l'ont élu, ce Borsalino, ces gens aisés qui crèchent dans de belles résidences et se foutent complètement que l'amazonie crame ! Bon, c'est vrai y'a eu aussi quelques pauvres qui, pour une télé, pour un portable, pour des gadgets de la société de consommation et peut-être un petit boulot un peu mieux payé si possible, qui l'ont élu, le Borsalino ! ...

    Et merde, v'là la forêt amazonienne qu'était déjà bien entamée, qui brûle de toutes parts !

    Et le G7 à Biarritz qui mobilise 13500 policiers gardes mobiles CRS gendarmes et corps d'armée pour assurer la sécurité de quelques dominants de la Planète, dissuader les casseurs "éventuaux"... Alors comment il va faire, le vacancier qui rentre chez lui après avoir passé huit ou quinze jours dans la partie de l'Espagne située entre Irun et Bilbao ? En effet bonjour la circulation ce prochain week-end du 24/25 août sur l'A63 et les routes de la côte basque maritime ! Avec tous ces barrages de contrôle... ça va être pompom ! Et les retours des campings du côté de Biarritz/St jean de Luz ! Hors de question pour moi d'envisager ces jours ci une virée sur la côte basque !

    Borsalino il en a rien à foutre du G7, dont d'ailleurs il ne craint guère le coup de semonce des grands participants de ce sommet de la civilisation consumériste, tous en réalité des "faux sceptiques" du fait qu'il faut de la croissance et du développement durable ou non pour que le pognon arrive et que les affaires se fassent !

    Et merde, combien d'hectares, de kilomètres carrés de forêts, de tonnes de bois, en Amazonie et ailleurs, faudra-t-il encore brûler pour soit disant nourrir avec des céréales, du poulet et de la vache ogéméïsés pesticisés sept milliards d'habitants sur Terre bientôt neuf ? ...

    C'est pas pour demain, le renversement des Borsalino et de leurs cliques ! Pas'que personne veut ni surtout ne peut vivre comme la situation de la planète le demande ! Comment pourrait-on faire en effet, avec déjà, même si on arrêtait le nucléaire, toute la merde quasi éternelle déposée dans le fond des mers et dans les décharges de pays ou régions poubelle ?

     

     

  • Où, qui et quand ?

    ... Sur très/très beaucoup/beaucoup qu'en ont rien à foutre, y'en a un, une que ça intéresse vraiment/vraiment...

    Pour c'ui là/celle là, continue...

    C'est comme ça que ça marche, transmettre quelque chose, exprimer...

    Dans les très/très beaucoup/beaucoup qui s'en foutent, y'en a quelques uns qui font semblant de pas s'en foutre...

    Tant pis, tant pis...

    Et tu sais pas si c'ui/celle là que ça intéresse vraiment, le plus souvent, il est où ni c'est qui et quand...

     

    "La seule fierté de notre boutique, c'était le guéridon du milieu, un Louis XV, le seul vraiment qu'on était sûr"... ( Mort à crédit, Louis Ferdinand Céline, alias Destouches ; page 86)...

     

    ... C'est comme ça que ça marche... Un petit chouia de quelque chose de toi, qui ressemble à rien d'autre...

    Et qui rejoint le quelque chose le petit chouia de c'ui là/celle là, qui lui aussi ressemble à rien d'autre...

    ... C'est fou, au fond, tout ce qui se ressemble en étant très différent... C'est comme toutes les formes de vie que le vaste univers maëstrome dans les spirales de ses galaxies en un ballet perpétuel...

    C'est beau comme un âne pelé qui regarde un crapaud qui passe au dessus de son sabot, plus beau que le feu tout en couleurs du bleu du rouge du jaune du vert de dix supernovas en éclatement, par l'oeil en bandaison de l'astronome collé à un carreau de sa lunette télescopique...

     

  • La réforme des retraites

    ... Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'une femme de 59 ans qui a mal au dos, aujourd'hui ou dans dix ou vingt ans, doive jusqu'à 63 ou 65 ans, continuer à prendre tous les matins à 5h un bus pour aller nettoyer des bureaux avant 9h et revenir le soir nettoyer d'autres bureaux ou locaux de 18h à 21h...

    Pas plus de me faire à l'idée qu'une caissière de super marché au même poste de caisse depuis plus de vingt ans (ou dix ce qui n'est déjà pas mal), doive continuer à scanner six heures par jour des code-barre de produits jusqu'à l'âge de 63 ou 65 ans...

    Et que dire d'un professeur de gymnastique éducation physique sports, en collège ou lycée, devant exercer jusqu'à 63 ou 65 ans, encadrer, motiver, entraîner des jeunes de 15 ans ?

     

    ... Dans les métiers dont on dit qu'ils sont "à valeur ajoutée" (je pense par exemple à des métiers de communication, d'innovation, de recherche, de relation, de création, de conseil, où l'on apporte beaucoup aux gens, où l'on s'épanouit ), dans ces métiers là, à "valeur ajoutée" où formation évolutive et compétences sont nécessaires, où l'on trouve de l'intérêt, où l'on est même passionné au point de trouver un sens à son existence... Là, en revanche, s'arrêter à "tel âge défini" 63 ou 65 ans... Ce n'est pas évident !

    Dans ces métiers là, on a plutôt envie d'arrêter le plus tard possible vu que ça change du jour au lendemain le quotidien de vie, le jour où l'on cesse son activité... D'ailleurs les artistes, les écrivains, les comédiens, les créateurs -de mode ou d'autre chose- demeurent actifs, créateurs et passionnés qu'ils sont, jusqu'à la fin de leur vie, il leur est hors de question de s'arrêter tant qu'ils ont la capacité physique et intellectuelle même à un âge très avancé...

     

    ... Quand j'entends par exemple dans des émissions politique ou d'actualités avec débats entre journalistes et invités, de "grosses pointures médiatiques" (patrons ou directeurs de magasines, politologues, intellectuels bien connus), des dirigeants de sociétés, des personalités des milieux de la politique et de l'économie... Parler comme ils le font, de la nécessité du recul de l'âge de la retraite -sous entendu évident pour tous jusqu'à 65 ans ou même davantage ; alors que ces gens là gagnent 10, 20 fois le SMIC ou plus, et vivent dans un monde entre eux qui est très éloigné du monde du commun des mortels... Avec la prétention qu'ils ont à décider "au nom des Français" (Les Français ceci, les Français cela dans leur ensemble...) - je ne peux plus supporter ce genre de discours- ... Je me dis que la caissière de supermarché, que la femme de 59 ans qui a mal au dos, et que tant de gens qui exercent "par la force des choses" des boulots contraignants, inintéressants, répétitifs, épuisants moralement et physiquement, et de surcroît payés au minimum moins de 1200 euro par mois... Sont et seront les grands perdants de cette réforme des retraites, et qu'ils sont les oubliés des décideurs et des politiques...

     

    ... L'idée d'une retraite à points avec une valeur du point la même pour tous, retraite assortie d'une garantie sur la base du principe de répartition, et cela en un seul régime général, donc simplifié afin qu'il n'y ait plus comme aujourd'hui toutes ces disparités et particularités, différents régimes... N'est pas une mauvaise idée dans la mesure où un revenu de base serait assuré pour tous... Mais il est évident que ce revenu de base sera jugé insuffisant pour des gens qui souhaitent le compléter par capitalisation et qui peuvent souscrire à une formule de placement en ce sens avec des versements mensuels... Comme cela déjà se fait aujourd'hui depuis que les pensions de retraite par répartition existent.

    La femme de 59 ans qui a mal au dos, la caissière du supermarché qui scanne des code-barre, le prof de gym âgé de 60 ans, enfin toute personne exerçant un "boulot" contraignant, épuisant et répétitif... Devrait avoir la possibilité de cesser son activité avant 60 ans, avec la garantie d'un minimum équivalent à un SMIC, sans pénalité, sans décote... Et les autres, ceux qui s'épanouissent et sont heureux dans l'activité qu'ils exercent, les créateurs, les passionnés, les motivés... Devraient pouvoir eux aussi, cesser leur activité quand ils le souhaitent -pour autant qu'ils le souhaitent...

    ... C'est triste une femme de 59 ans qui a mal au dos et qui doit continuer à nettoyer des locaux jusqu'à 63/65 ans... Et c'est triste aussi, de constater autour de soi, que beaucoup de gens (qui soit dit en passant, exercent aussi,comme cette femme de 59 ans "agent de surface", des "boulots" contraignants/épuisants)... Trouvent "normal" cet état de choses, ce "système" de fonctionnement de la société, trouvent "normal" de devoir subir, supporter... Et avec "presque une sorte de conviction mêlée de résignation" ! Triste, vraiment très triste ... Et révoltant !

     

    ... Au fond de moi cependant, je me rallie à cette idée (à cette maxime populaire) "il n'y a pas de sot métier" -en ce sens que, par exemple une activité ou un travail qui ne nécessite guère de compétences particulière, de spécialisation, et qui donc est un travail d'exécution et ou de manutention ne demandant pas de faire appel à une initiative créatrice, peut permettre à des gens de se sentir "bien dans leur peau", utiles à la société, et finalement de trouver le travail qu'ils font, dans "une droite ligne de vie de leur quotidien" et même pour certains en bon nombre, pour ainsi dire heureux, d'autant plus s'ils travaillent en bonne relation avec leurs employeurs, leurs collègues...

    Mais je pense aussi que cette idée de métier ou d'activité exercé avec "bonheur" (pour justement ce que ce métier ou cette activité peut apporter sur le plan de la relation avec les autres, sur le plan d'une dignité ressentie en soi, d'une "morale")... Est une idée qui "arrange bien les affaires" des décideurs, des dominants de l'économie de marché qui ainsi, puisent dans les ressources humaines renouvelables de générations en générations, ressources exploitées au maximum et au profit des décideurs dominants en encourageant la compétition, l'émulation, autant d'ailleurs qu'en gérant les disparités, les différences, les divisions conflictuelles, en jouant sur les espérances et sur les ambitions si modestes soient-elles des gens...

    Au fond, la nature humaine étant ce qu'elle est dans son réalisme et en ses multiples facettes, c'est "du velours" pour les décideurs, les dominants et les gouvernants !

     

  • Datation de ce qui est très ancien, fossiles organismes, végétaux, minéraux

    ... Pour les fossiles d'organismes vivants retrouvés et analysés, dont l'ancienneté n'excède pas environ 50 000 ans, ce qui est un maximum en fiabilité de datation car à partir de déjà 35 000 ans on peut considérer une marge d'erreur importante de l'ordre de quelques centaines d'années voire 1 ou 2 millénaires ; la méthode de datation au carbone 14 permet de situer à quelle époque dans le passé a vécu cet organisme, cet être vivant... Par exemple des restes à l'état d'ossements d'un homme ou d'une femme du néolithique il y a 8 ou 9 mille ans au moyen orient, avec une faible marge d'erreur de l'ordre de quelques années ou dizaines d'années... Méthode assez fiable jusqu'à -6000 ans...

    Cependant, si l'on remonte plus loin, à l'époque des Solutréens -20 000, ou à l'époque des Magdaléniens -14 000 ; la marge d'erreur est plus importante, de l'ordre de quelques centaines d'années...

    L'activité radiologique du carbone 14 contenu dans la matière organique, diminue de moitié tous les 5730 ans. (L'on appelle "demi-vie" le temps mis par une substance, une molécule, un élément chimique pour perdre la moitié de son activité)...

    ... Pour les minéraux, pour la géologie, donc les roches, les laves, les sols, les sédiments ; ainsi que pour les fossiles d'organismes vivants dont l'ancienneté est au delà de 50 000 ans, on utilise entre autres méthodes de datation, celle de l'uranium 238, de l'uranium-plomb, dont la "demi-vie" est de 4,46 milliards d'années (le temps qu'il faut à l'uranium pour perdre la moitié de son activité)... Mais la méthode de calcul est très complexe et nécessite des connaissances approfondies en mathématiques (mise en équations très complexes), afin de déterminer le plus précisément possible l'ancienneté de l'objet étudié (fossile, roche, sédiment)...

    Soit dit en passant, si l'uranium perd la moitié de son activité en 4,46 milliards d'années, je vous laisse imaginer le temps qu'il lui faudra pour perdre la totalité de son activité, sachant qu'en matière de nucléaire civil ou militaire c'est l'uranium la base... (rien à voir avec la "demi-vie" du carbone 14, de 5730 ans !)... Bonjour nos déchets nucléaires, même enfouis à 2000 mètres sous de la roche primaire ! ...

     

  • Zones de subduction et points chauds de l'écorce terrestre, menace pour l'activité humaine

    Sudduction points chauds

    ... Sur cette carte on distingue en pointillé bleu, les contours des plaques de l'écorce terrestre (lignes de fracture soumises aux pressions et mouvements – tectonique des plaques)...

    Les volcans actifs les plus dangereux sont ceux situés le long des lignes de fracture (appelées zones de subduction), indiqués par des points rouge... Par exemple le Vésuve, sur la ligne de fracture entre la plaque africaine et la plaque eurasienne...

    Les volcans actifs situés en deçà ou entre les lignes de fracture (les plus nombreux) sont des points chauds, c'est à dire des foyers volcaniques situés à des endroits fragiles de l'écorce terrestre, souvent sur des fonds océaniques (par exemple le Piton de la Fournaise à La Réunion).

     

    Le Vésuve ainsi que les autres volcans actifs situés sur les lignes de fracture, outre les coulées de lave plus ou moins importantes et les retombées de cendres lors des éruptions périodiques depuis des milliers d'années, peuvent produire des nuées ardentes. C'est ce qui a eu lieu le 24 août 79 avec l'éruption du Vésuve détruisant les villes d'Herculanum et de Pompéï (environ 3000 victimes sur une population de 20 000 habitants à l'époque)... La précédente éruption de même nature -avec nuées ardentes- du Vésuve, avait eu lieu en 1660 AV-JC (plus exactement entre -1617 et -1703 -datation au carbone 14)...

    Donc environ 1740 ans séparent ces deux éruptions de même nature, avec nuées ardentes...

    Nous sommes en 2019 et 1940 ans se sont écoulés depuis l'éruption de 79... Naples a aujourd'hui avec son centre ville et sa périphérie urbaine, quatre millions et demi d'habitants (rien à voir avec les villes de Pompéï et d'Herculanum du temps de Pline Le Jeune)...

     

    Le Piton de la Fournaise de La Réunion ainsi que tous les autres volcans actifs de la planète situés sur des points chauds ( donc pas sur les lignes de fracture) au pire, ne produisent que les coulées de lave les plus importantes et des quantités énormes de retombées de cendres, mais jamais de nuées ardentes -en principe- (sauf dans le cas de l'éruption de la Montagne Pelée à La Martinique le 8 mai 1902, alors que ce volcan est situé à environ 1500 km au nord de la ligne de fracture séparant la plaque Est Pacifique de la plaque Sud Américaine)...

     

    Mais il existe un autre danger potentiel et réel, celui là lié à la nature, à la morphologie, aux caractéristiques spécifiques d'une ligne de fracture en une zone précise en distance et position... Par exemple la faille de Méditerranée occidentale, considérée comme étant l'une des failles majeures de l'écorce terrestre, quoi qu'en fait, le prolongement de cette faille en Méditerranée orientale, soit à peu près de même nature...

    En effet, entre l'embouchure de l'Ebre et le golfe de Gênes, par plus de 2500 mètres de profondeur, et plus particulièrement le long du talus abrupt de la plateforme de Corse occidentale, se trouvent de longs canyons de 2600 mètres de profondeur... Ce qui induit forcément une activité sismique potentiellement et périodiquement d'importance susceptible de se produire, avec notamment un raz-de-marée de l'ordre de 10 ou 20 mètres de hauteur de vague déferlante pouvant atteindre et submerger tout le littoral Est de la péninsule ibérique, le pourtour méditérranéen du Languedoc à l'Italie, zone d'activité et d'habitat humains de l'ordre de dizaines de millions de gens...

     

     

  • Vos vies ...

    ... Vos vies qui ne sont autour de moi que ces visages, que ces silhouettes, que ces regards que je rencontre , m'atteignent dans le regard que sur elles je porte...

    C'est tout ce dont je ne sais rien d'elles qui afflue dans l'imaginaire dont je suis habité, et qui ressemble aux vagues de l'océan déferlant sur la grève en un grand murmure s'apparentant à des voix, à un langage...