Articles de yugcib

  • La raison du plus fort

    ... La raison du plus fort n'est acceptable -et meilleure peut-être, quoique cela ne soit point certain- que si le fort insuffle de la force qu'il a en lui, autour de lui... Et qu'il participe au développement en l'autre de ce qu'il y a de fort en cet autre...

    Il y a ainsi par cette raison du plus fort, un principe de relation qui s'établit, différent de celui de la domination par la force et par l'autorité...

    La raison du plus fort, cependant, aussi acceptable et meilleure soit-elle, finit le plus souvent par devenir contestable et à susciter opposition et résistance, ou à se révéler incertaine...

    Parce que la raison du plus fort, si acceptable et meilleure soit-elle, flirte souvent avec de la générosité opportuniste, de la certitude ostentatoire et partisane d'un bien-fondé... Sous couvert d'une bonhomie ou d'une humilité de façade...


     

  • L'anarchie réduite au désordre et à la violence, suite...

    ... J'ai pensé à une société humaine qui, en gros, fonctionnerait -mais en tant que société humaine bien sûr- comme certaines sociétés animales (fourmis, abeilles, loups, chats... par exemple...)

    Ou encore j'ai pensé à ces sociétés humaines du temps du Paléolitique Supérieur (Néandertaliens, Sapiens tels que les Solutréens et les Magdaléniens) qui vivaient en tribus, en groupes, sur des territoires de chasse, de cueillette, et qui se déplaçaient selon ce qu'ils trouvaient de ressources naturelles dont ils avaient besoin pour vivre au quotidien...

    Les animaux pour la plupart des espèces dont les insectes, les oiseaux, les mammifères ; ainsi que les humains de la préhistoire, l'ensemble des êtres vivants en fait, communiquent entre eux, échangent, ont une relation entre eux selon un ordre naturel... Avec bien sûr le rapport dominant dominé, ou un rapport de symbiose...

    J'ai donc pensé à une société humaine qui fonctionnerait sur le principe de la relation (échange, transmission de savoir, (de savoir faire), de connaissances, d'informations utiles, partage des ressources selon des besoins et des capacités à gérer ces ressources et cela sans loi écrite, sans gouvernement, sans états, frontières, dans un espace commun à tous, dans une liberté liée à la responsabilité de chacun, à une intelligence de la relation, à une capacité à gérer les conflits...

    C'est la vision que j'ai, en gros, d'une société anarchiste (fondée sur le principe de la relation , de l'échange)...

    Pour "expliquer tout ça" (comme j'ai essayé de le faire) je donne pour référence : Elysée Reclus (ses ouvrages, ses travaux, son approche et son étude de la géographie et des hommes)...

    Mais je dis aussi, que l'humain, depuis les premières civilisations (à partir en gros, de la fin du Néolithique) jusqu'à nos jours, ne prend pas le chemin de cette société anarchiste "idéale"... Et que les visions anarchistes actuelles sont quasiment toutes des visions dénaturées de l'anarchie, où l'on ne voit que désordre et violence... Et liberté sans responsabilité...


     

    ... Et j'ajoute que, par la volonté -pour l'essentiel- des décideurs, la société humaine dans son ensemble échappera à son destin qui est celui de devenir une société anarchiste dans un futur éloigné de mode de vie, de relation, de technologies évolutives... (Un futur qui serait celui d'un "retour aux origines", d'un retour au fonctionnement des sociétés humaines d'avant le Néolitique -mais dans un environnement de technologies, de savoirs, de mode de vie ; un environnement différent donc...

    Les décideurs n'en veulent pas, de cette société anarchiste.

    Et les sociétés telles qu'elles fonctionnent aujourd'hui avec leurs gouvernements, leurs cultures, leurs cultes, leurs modes de vie, leurs clivages, leurs crispations, leurs codes et leurs lois... Pour la plupart d'entre elles soumises sinon même alliées aux décideurs, n'en veulent pas non plus, de cette société anarchiste que personne ne croit possible, ou que l'on associe au désordre et à la violence, et que l'on craint plus que tout ce que l'on peut déplorer, en particulier l'injustice, la pauvreté, l'autoritarisme, la domination d'une minorité possédante, tout cela dans un environnement de violence...


     

  • Le tableau

    ... Au milieu du siècle précédent, jusque dans les années 1980, le monde était comme un tableau, un paysage avec des personnages. Et le tableau semblait immobile, comme figé dans le temps, un temps relié au temps qui précédait... Mais le tableau cependant était bien vivant, et les personnages animés, et c'était comme si l'on se trouvait, acteur ou spectateur ou témoin, à l'intérieur du tableau, un tableau dans lequel on respirait, on vivait...

    Les scènes, les personnages, tout ce qui constituait le tableau dans le détail et dans son ensemble, tout cela était de couleurs aussi criardes et violentes que dans le tableau d'aujourd'hui, celui des années présentes de ce début de 21ème siècle... Autant dire que le "monde d'avant" était aussi inique, aussi empli d'hypocrisies, et les gens aussi préoccupés de gagner toujours plus d'argent, d'accroître ou de conforter leurs possessions matérielles...

    Mais il y avait, dans le tableau d'avant, comme un fond, un arrière plan dans lequel on discernait des tons, des couleurs qui ne changeaient pas et qui, si lointaines que ces couleurs nous eussent parues, si peu visibles ; n'en étaient pas moins présentes et immuables... Des couleurs et des tons somme toute, dans le fond du tableau, qui étaient pour nos yeux comme le ciel du jour ou de la nuit au dessus de nos têtes...

    Dans le tableau d'aujourd'hui, celui de ce début de 21ème siècle, les couleurs de l'arrière plan du tableau sont craquelées, si craquelées qu'elles partent en éclats, des éclats de plus en plus dispersés, de plus en plus petits ; autant dire que le fond ou l'arrière plan disparaît peu à peu, et qu'il ne demeure dans le tableau devenu aussi mouvant que la rosace tournoyante dans un kaléidoscope, que les couleurs criardes et violentes du nouveau paysage avec des personnages dont la vie court comme un train sur des rails de gare en gare, et les gares sont des lieux de marchés et de consommation...

    ... Il sera plus difficile pour l'artiste, d'extraire du tableau, de l'immaculé... Difficile, mais nécessaire...

    Par exemple, ce n'est point parce que tant de gens (et pas forcément les plus jeunes), en bus, en tramway, avant que le film au cinéma ne commence, à table en famille... Ont les yeux rivés sur l'écran de leur smartphone, qu'il n'y a plus de relation, plus de regard vers les autres, plus de solitude, moins de liens, etc. ...

    C'est le regard porté sur le tableau, qui ne se fige pas sur les craquelures éclatées ; qui entre dans les couleurs mouvantes, qui suit les personnages de la vie qui court ; ce regard de témoin bienveillant mais lucide, indépendant, insoumis aux jugements, aux modes et aux complaisances... Qui appréhende le tableau dans sa dimension réelle et dans ce qu'il y a d'intemporel dans le tableau mouvant et changeant...


     


     

  • La scène

    C'est la scène, qui est importante pour le comédien, l'artiste, l'écrivain, le poète, le musicien, qui a besoin de s'exprimer sans pour autant s'afficher…

    Pas la loge tout en face de la scène pour les invités de marque, ni quelque strapontin au fond de la salle...

    La place dans la loge, la place sur le strapontin... sont des places où le comédien, l'artiste, l'écrivain, le poète, le musicien, se sent en exil, s'il aspire davantage à être existé plutôt qu'à s'exister…

    À la limite – et dans une certaine mesure cela peut valoir la scène – une place debout entre les portes battantes, une place d'observateur et de témoin de ce qui se joue ou se trame sur la scène... C'est une place intéressante…

    ... La scène donc !… Ou la place d'observateur et de témoin… Ou même si possible les deux, la scène et la place d'observateur témoin…

     

  • Un vent de puanteur, de fricaille et d'injustice, devenu insupportable...

    Il y a un réel problème avec cette majorité élue avec à peine la moitié des inscrits sur les listes électorales en 2017…

    J'avais senti dès l'été 2017 « comme un mauvais vent venir », à dire vrai un vent de puanteur de fricaille, d'insolence des « ultra riches » et de toute cette clique de personnages de“ni droite ni gauche“  » s'affichant devant le peuple Français ébahi, incrédule ou « docile » selon le cas – dans un premier temps – mais « révolté » en partie, par la suite...

    Sommes nous en cette année 2019, au début d'un mouvement social important en France, dont personne à l'heure actuelle ne peut dire quelle en sera l'issue ? Le mouvement des gilets jaunes, les manifestations, les violences, tout cela n'est-il pas lié à la réalité de l'argent roi et de l'appétit féroce de toute cette caste de puissants, de possédants, de financiers et de banquiers et de leurs états majors derrière laquelle s'empiffrent de fric les actionnaires…Dont la violence s'exerce avec plus d'ampleur et de constance que la violence de ceux qui s'opposent ?…

    Une sorte de « sirocco » se lève et brûle contre un vent de puanteur de fricaille et d'injustice devenu insupportable... Mais un „sirocco“ qui grippe de grains de sable les rouages de la machine, une machine qui tourne, actionnée par des manutentionnaires n'ayant entre eux que quelques liens fragiles et ne détenant que des outils inadaptés…

    Et il vient dans le „sirocco“, ce souffle d'un „Grand Sud“ plus attendu parce soit-disant „purificateur“, qui rend le souffle d'un „Grand Est“ moins séduisant ou moins prometteur parce que soit-disant portant trop dans ses courants d'indésirables volatiles ?…

     

    Le pouvoir d'un peuple tout entier contre le pouvoir d'une caste dominante et prédatrice, ne se fera pas sans la liberté reconquise liée à la responsabilité de chacun…

     

  • L'anarchie réduite au désordre et à la violence n'est pas un destin...

    La liberté sans la responsabilité, ce sont toutes ces formes d'anarchie qui sont toutes d' exécrables copies défigurées de l'anarchie… Et qui réduisent la relation en un rapport de force par lequel l'un domine, et l'autre subit ; l'un possède et l'autre n' a rien ou peu…

    Et l'anarchie réduite au désordre et à une violence qui change de camp de temps à autre, n'est en aucune façon, un destin, un avenir pour l'humain… Elle remet en course les chiens de guerre et de sac dont les colliers dorés se remettent à briller…

    L'humain est inapte à l'anarchie… Son destin c'est de devenir apte à l'anarchie mais il n'en prend guère le chemin…

     

  • Canards galopant le cou dressé et agité, sans tête

    Les tenants de la pensée unique et qui sont les décideurs, ceux qui ont l'argent et le pouvoir et qui donnent des leçons de morale à ceux qui à leurs yeux, ne savent pas penser ou pensent ce qu'il ne faut pas ; sont eux aussi de religion intégriste, autant que les fanatiques et les tueurs invoquant Dieu, que les polices et les armées poursuivent… Et se font les alliés d'une barbarie relookée d'une civilité qui est comme un beau vêtement à la mode recouvrant un corps dont on ne voit la crasse qu'une fois ôté le vêtement.. D'ailleurs, ils ne cessent de crier "sus aux barbares", de filmer et de montrer la barbarie, faisant ainsi la publicité des barbares... Mais ce ne sont pas eux qui meurent sous le couteau des assassins…

    Avec les fanatiques et les tueurs qui invoquent Dieu, les cadavres n'ont plus de tête…

    Mais avec les tenants de la pensée unique et les décideurs qui détiennent l'argent et le pouvoir, les vivants galopent tels des canards sans tête, le cou dressé et s'agitant…

    Et aucune révolution ne se profile à l'horizon, autre que celle de „c'est moi-c'est nous-qui détient-la vérité/ôte-toi-de là-que-j'y mette“ …

     

     

  • Les eaux mêlées

    Les touropérators, sans doute pour beaucoup d'entre eux regroupés entre 2 ou 3 grands lobbies internationaux du tourisme de loisir... A Tokyo, à Pékin, à Sidney, à New York, Los Angelès, Johannesbourg, Moscou, Qatar, Arabie Saoudite, Londres, Amsterdam... Enfin, de partout dans le monde... Doivent tous hésiter à proposer le traditionnel séjour d'une semaine à Paris avec visite en autocar sur les Champs Elysées entre autres lieux de visite... Du fait des „événements“ depuis décembre 2018 en France (Gilets Jaunes, casseurs, dégradations, violences, grèves, manifestations)...

    Pour la plupart des étrangers aisés (ou „relativement aisés) il est certain qu'un voyage en France et particulièrement un séjour à Paris, n'est pas ce qu'il faut espérer de mieux pour passer une semaine de vacances, et que le regard que portent ces étrangers (Anglosaxons, Chinois, Japonais, Australiens, Russes, etc.)... N'est pas un regard bienveillant mais plutôt inquiet, et surtout critique...

    Mais le „manque à gagner“ pour les grands touropérators, avec des voyages en France et à Paris qui ne remplissent plus (ou beaucoup moins) leurs tiroirs-caisse ; est assez largement compensé par d'autres voyages de loisir, d'autres destinations ayant d'autant mieux le vent en poupe, notamment dans des capitales ou grandes villes telles que Moscou, Saint Petersburg, Pékin, New York, les îles paradisiaques sous les tropiques, etc....

    Et, ce qui est vrai pour le tourisme, pour la consommation de masse en matière de loisir et de vacances ; l'est aussi, vrai, bien réel, pour quasiment tous les autres grands secteurs de l'économie et des marchés, des entreprises, du commerce... Car ce qui en France, est en partie perdu par les grands lobbies (je pense en particulier aux commerces et aux marchés du luxe, du vêtement, de la bijouterie, de l'automobile haut de gamme, de la chaussure, des grandes marques en boutiques), est forcément regagné ailleurs, en Chine, USA, Russie...

    C'est pourquoi je disais que la France depuis décembre 2018, faisait l'objet d'une attaque concertée, organisée... Par „infiltration d'eaux troubles“... Des „eaux troubles“ certes mêlées à des eaux bouillonnantes et vives, ce qui fait un mélange dont personne ne sait ce que ce mélange produira au moment où les eaux mêlées surgiront et recouvriront le paysage tout entier, de la France...

    En revanche, après le raz de marée des eaux mêlées, et quand sous le soleil revenu sèchera la boue, alors c'est là que l'on verra émerger des fortins et des redoutes que plus aucune foule de gens assemblés ne pourra désormais investir et abattre...

    Pour „bien faire“ il faudrait que seules, vraiment seules, les eaux bouillonnantes et vives surgissent et défassent par la base les fortins et les redoutes actuels... Autant dire qu'elles soient plus fortes que les eaux troubles, qu'elles empêchent les infiltrations de ces eaux troubles là où elles sapent les édifices, et qu'elles empêchent aussi l'érection de nouveaux fortins, de nouvelles redoutes une fois le soleil revenu et la boue séchée...

     

     

  • Le croissant ou la chocolatine de la pause du matin

    ... A propos de chocolatines et de croissants...

    Si mes souvenirs sont exacts, en 1997/1998/1999 dans la France des Francs, un croissant ou une chocolatine acheté en boulangerie du coin, coûtait 95 centimes de franc... Mais nous gagnions (du moins une partie des  salariés de bon nombre de secteurs tant publics que privés) dans les 10 000 francs par mois...

    Aujourd'hui, depuis quelques années disons depuis si l'on remonte à 2002 première année de l'euro ; le même croissant, la même chocolatine vaut en boulangerie du coin, 95 centimes d'EURO voire des fois 1 euro ou un peu plus (rappel : 1 euro égale 6,57 franc).. Mais nous gagnons -non pas 10 000 euro par mois comme 10 000 francs - mais 1500 euro (en moyenne pour bon nombre de travailleurs secteurs privé et public)...

    Aussi, au petit déjeûner casse-croûte de 9h du matin en pause dans la salle de repos du centre de distribution postale, ou en pause à l'usine, atelier, bureau... L'on ne se fend plus à tour de rôle entre collègues, d'une tournée de croissants ou de chocolatines comme jadis du temps de la "Gauche plurielle" de Lionel Jospin... Et des lobbies marchands et industriels "un peu moins mafieux" qu'aujourd'hui (si l'on peut dire!)... Et de ce qu'il demeurait encore d' 'humanisme" (si l'on peut dire aussi) dans le monde des années 1990/2000...

    Pour „être plus près de la réalité“ il faut dire que la pause petit-déjeûner de nos jours, en „boîte“, à La Poste, en atelier, bureau, entreprise... Est un „pieux souvenir“ ! …

     

  • La situation sociale de la France, suite...

    Mon analyse doit encore faire l'objet je pense, d'une réflexion plus approfondie à laquelle je ne manquerai pas de me livrer par la suite... Car la réalité est encore plus complexe que celle que j'ai en partie discernée... Ce qu'il y a de sûr, aussi, c'est que la violence des casseurs (de certains que j'aurais -à tort ou à raison- tendance à qualifier de "vrais casseurs") est l'expression de gens qui souffrent vraiment et qui n'ont d'autre perspective que celle d'en découdre avec les Autorités, forces de l'ordre, pouvoir, gouvernement, puissances d'argent et à ce qui représente ces puissances d'argent (banques, boutiques de luxe, "temples" de la société de consommation)... Oui, il y a de cela aussi... Mais pas seulement, c'est pourquoi je dis que la réalité est plus complexe qu'elle n'apparaît...

     

  • La situation sociale de la France

    La situation sociale de la France quand on la compare avec les autres pays européens, n'est pas la plus inégalitaire, ni la plus mauvaise...

    Il y a en France, 143000 sans abri mais 800 000 en Allemagne, et 300 000 en Angleterre... Bien sûr l'Allemagne a plus d'habitants que la France, mais proportionnellement au nombre d'habitants, il y a 6,8% de très pauvres en France contre 15% en Allemagne...

    L'écart entre les plus riches (1% de la population) et les plus pauvres est moins important en France (un peu moins)... Dans les autres pays européens, les riches „vraiment très riches“ sont encore plus riches qu'en France...

    Mais pour autant, peut-on parler de république et de démocratie en France, quand on sait que des lois importantes ne sont votées que par 50 députés présents sur 577 que compte l'assemblée nationale élue par le peuple? …

    Et qu'est-ce qu'une démocratie, une république, qui ne voit venir aux urnes qu'à peine la moitié des inscrits sur les listes électorales?

    Qu'est qu'une démocratie qui voit lors de manifestations de rue, d'une part à peine 1% de sa population mais d'autre part dans ces 1% de manifestants, quelque 300 à 1500 casseurs que les forces de l'ordre pourtant bien équipées et dotées de matériels dissuasifs, n'arrivent pas à neutraliser?

    La France d'aujourd'hui, telle qu'elle l'est encore c'est à dire avec finalement seulement 6,8% de très pauvres contre 15% en Allemagne, et avec un „resserrement“ des inégalités par rapport aux autres pays européens... Fait l'objet de la part des lobbies marchands et industriels et agro-alimentaires, du grand patronat international, de l'Europe de Bruxelles des décideurs, des lobbies américains et chinois... D'une attaque en règle concertée et organisée... Parce qu'elle n'est pas assez inégalitaire à leurs yeux, parce qu'elle a trop de gens jugés par eux, „trop favorisés“...

    Dans ce que l'on pourrait appeler selon une terminologie des années 30, la „cinquième colonne“, l'on y trouve une bonne partie de ces casseurs que les forces de l'ordre n'arrivent pas à neutraliser... Entre autres infiltrés, taupes, rats d'égout, prédateurs en tout genre et minorités violentes de prétendus ultra droite ou ultra gauche du moins pour un certain nombre d'entre eux venus d'on ne sait où, infiltrés dans les manifestants par les puissances obscures que sont les mafias plus ou moins associées aux lobbies...

    Depuis deux ans environ, en France, les inégalités tendent à s'accroître et les très pauvres, les sans abri, deviennent plus nombreux... Autant dire que la France rejoint peu à peu l'Allemagne et l'Angleterre en matière d'inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, ce qui convient aux lobbies et aux mafias dans la mesure où s'établit un équilibre par lequel la masse de millions de citoyens pouvant quand même consommer en dépit de revenus qui diminuent, contribue à enrichir ceux qui profitent (les dirigeants, décideurs et nervis des lobbies et des mafias, ayant partie liée avec les gouvernements)...

    Plus il y a de désordre, et plus les lobbies et les mafias profitent et imposent leur loi et ont pour alliés les gouvernements en place...

     

     

  • A propos de la Shoah...

    Dans la dernière partie (les 200 dernières pages) de son livre Le lièvre de Patagonie, Claude Lanzmann nous fait part de son travail de réalisation de son film documentaire la Shoah, d’une durée de 9h 30, qui l’a occupé pendant douze ans, de 1973 à 1985 année de sa sortie... Et des difficultés qui furent les siennes durant les années de ce travail de réalisation, recherchant des témoins...

    Combien de fois dans la recherche de témoins y compris de Nazis sortis de prison, d’images et de séquences filmées, dans ses démarches auprès de divers gouvernements (Pologne, Allemagne d’après guerre, notamment) ; a-t-il risqué sa vie, été attaqué ou empêché? …

    Nul autre que Claude Lanzmann n' aurait pu réaliser un tel document film de mémoire, de témoignages, quand bien même existent des réalisations, des oeuvres de littérature, de peinture, de photographies, d’autres films sur ce que fut l’holocauste de six millions de Juifs...

    Cette page d’histoire qui fut celle, de 1942 à 1945, de l’extermination de six millions d’êtres humains dans des conditions d'horreur absolue, de cruauté, de barbarie et de gigantisme avec des chambres à gaz pouvant contenir jusqu’à 3000 personnes, des fosses où l’on enfouissait et brûlait les cadavres, cette puanteur permanente autour des lieux d’incinération dans les villages proches des camps...

    Cette page d’Histoire est une horreur sans nom, et il n’y a pas d’ailleurs dans toute l’histoire de l’humanité, de génocide et d’extermination d’une telle dimension d’horreur, même lorsqu’on pense à la guerre de 30 ans 1618-1648, même au génocide des Arméniens en 1915 et à celui du Rwanda en 1994 ou encore à celui des amérindiens en Amérique pendant 4 siècles et qui lui a pourtant fait beaucoup plus que six millions de victimes... Auquel on peut ajouter les millions de morts de l’esclavage des Noirs d’Afrique dans les plantations de coton d’Amérique du Nord et partout dans les empires coloniaux du 15ème au 19 ème siècles... Sans oublier non plus les millions de morts dans les goulags en Russie du temps des soviets...

    Une horreur sans nom qui n’a en égale horreur que l’antisémitisme... L’antisémitisme bien sûr, celui des années 1930-1945 mais aussi celui des années présentes d’aujourd’hui, au 21 ème siècle...

    L’antisémitisme que l’on peut -soit disant- “différencier” de l’antisionisme à cause des colonies implantées en territoire palestinien)...

    L'antisionisme est une face cachée (ou soft) de l'antisémitisme... Parce que, par ricochet, quand on déclare être antisioniste à cause des colons qui occupent des territoires palestiniens (ce sur quoi beaucoup sont d'accord), on verse insidieusement dans l'antisémitisme...

    Ce film documentaire La Shoah, de Claude Lanzmann, par ce qu'il a de vrai, de tragiquement et surtout d'horriblement vrai, et qui se fonde sur les témoignages bouleversants de survivants et de gens qui ont vu de près ce qui se passait dans les camps, l'arrivée des trains, le tri en deux colonnes dont l'une de gens destinés à être exterminés par asphyxie dans les chambres à gaz... Et aussi sur les témoignages d'anciens nazis, gardiens, fossoyeurs, trieurs et récupérateurs... Ce film, donc, est „tellement vrai“ que l'on en arrive -du moins certains- à „remettre en cause ce qui s'est passé et dont les traces cependant, ne peuvent être effacées en dépit de tout ce qui a été fait pour les effacer...

    Plus jamais ça“ que l'on dit... On voudrait bien le croire... Mais il faut une constance dans la détermination à ce que cela ne soit plus jamais... Un travail d'éducation et d'information...

     

     

     

  • De quel côté se situe la plus grande violence ?

    ... La violence qui est celle, réelle, effective et de la plus grande brutalité, et de surcroît, qui s'exerce avec un mépris souverain à l'égard des gens du peuple, avec une arrogance de plus en plus ostentatoire... Et qui fait le plus grand nombre de morts, de victimes, par la misère engendrant les maladies dont les gens meurent, par la faim, le dénuement, l'absence d'abri, l'exclusion, l'enfermement, la pression fiscale par des taxes sur les produits de consommation courante (et souvent de nécessité), la guettoïsation ou regroupement de certaines populations dites "à problèmes"... Toute cette violence là c'est bien davantage celle des 1% les plus riches de la planète qui détiennent le pouvoir, avec leurs lobbies et leurs banquiers tout-puissants, leurs "aficionados" et les gouvernements qui les soutiennent ; plutôt que celle de ceux qui se révoltent, qui cassent, qui se mettent en grève, manifestent...

    C'est "curieux" de constater à quel point il est fait état de la violence de ceux qui se révoltent, manifestent et cassent , à quel point cette violence est condamnée, à quel point elle est celle montrée du doigt et jugée inadmissible, improductive et tout ce que l'on veut de qualificatifs négatifs... Alors même que la violence des détenteurs du pouvoir et de l'argent fait l'objet d'un assourdissant silence, sinon d'une entente tacite de millions de gens dont certains ne sont pas forcément du "mauvais côté de la barrière" !

    ... La violence est toujours justifiée par ceux qui l'exercent, surtout en particulier par ceux qui en subissent les effets et qui donc, l'exercent contre ceux qu'ils veulent abattre et qui sont les détenteurs du pouvoir et de l'argent...

    La violence est "un passage quasi obligé"... Juste et seulement un passage... Mais pas un "destin" ni un avenir ni un mode de vie ni une "relation" ayant vocation à durer...

    Si elle n'est qu'un changement alternatif de son exercice entre les uns et les autres qui tour à tour s'y livrent à cette violence, alors le paysage sera toujours celui d'un même palier historique dont jamais à l'horizon ne surgira le bord du palier suivant "un peu plus proche du ciel"...

     

     

  • 194 pays ou nations, à la surface de la Terre...

    ... Simone Weil disait qu'il était de mode avant 1940, de parler de la "France éternelle"... Et que ces mots de "France éternelle" étaient une sorte de blasphème...

    Le mythe de la "France éternelle" est toujours présent.

    Mais la France est temporelle et terrestre, dixit Simone Weil...

    Il y a selon le critère de reconnaissance par l'ONU, 194 pays ou nations à la surface de la Terre...

    Notre nation, ou pays, la France, déjà par son histoire, certes, est unique... Mais chacune des 194 nations est tout aussi unique, considérée en elle-même dans son histoire...

    Toute nation, ou pays, est un ensemble de territoires géographiques mais aussi de territoires délimités par des lignes ou des tracés appelés frontières qui dépendent d'accords, de traités, de suites de conflits et de guerres et qui d'ailleurs ont souvent changé au gré d'événements historiques. Et dans ces territoires, géographiques ou délimités par des tracés, coexistent des populations assemblées dont les origines sont diverses et qui même, souvent ne parlent pas le même langage... Autant dire que la part d'immigration est importante et constitue une réalité... Un mélange on peut dire, pour "simplifier", de bien et de mal...

    La "nation" de tous les humains, n'est-elle pas, La Terre, notre planète ? Quoique parler de "nation" pour la Terre et sa mosaïque non pas de 194 pays mais de bien davantage de peuples, ne peut que faire penser plutôt à l'espèce humaine dont nous sommes chacun de nous les représentants...

    Si la patrie, qui est un autre nom de la nation, est considérée comme étant "une valeur éternelle" (de tradition, de culture, de fondement idéologique) et qu'il faut donc défendre contre le mal qui la pourrait affecter... Alors la patrie qui est celle des humains, la Terre tout entière, doit aussi être défendue contre un mal qui lui, contient le mal qu'il y a dans chacun des 194 pays de l'ONU...

     

     

  • Le Fouquet's attaqué par les casseurs et en partie détruit...

    ... Je viens d'apprendre que lors de l'acte XVIII des Gilets Jaunes, à la mi journée du samedi 16 mars, le célèbre restaurant de luxe le Fouquet's a été la cible des manifestants, des casseurs, et a été en partie détruit, incendié...

    C'est une "nouvelle" qui est loin de me désoler (épidermiquement parlant)... Quoi que... Un peu de réflexion s'impose...

    Je ferai juste trois remarques sur cet "incident" :

     

    -Tout d'abord, je vois mal cette fois, comme cela s'est passé l'an dernier sur le boulevard qui longe la gare d'Austerlitz, toute une troupe de casseurs genre "fils à papa" chaussés de godaces à 300 euros, vandaliser et détruire ce lieu "mythique" du luxe et de la Jet Set, comme ce fut le cas pour les boutiques du boulevard de la gare d'Austerlitz en mai dernier si mes souvenirs sont exacts... Parce que, ces "casseurs" là, d'extrême droite ou d'extrême gauche fils et filles de privilégiés et non pas issus de milieux sociaux défavorisés ; que je n'assimile pas à ce que j'appellerais des "vrais casseurs", quel "intérêt" pourraient-il avoir de s'en prendre au Fouquet's qui est un lieu où ils pourraient eux-mêmes se rendre, fils et filles d'industriels, de grands patrons, d'élites, enfin de parents très riches, qu'ils sont ? (A moins d'être noyautés et infiltrés par les puissances lobby-iques et mafieuses ?)...

     

    -Ensuite je n'arrive pas à me faire à l'idée selon laquelle le Gouvernement serait impuissant en face de ces casseurs et manifestants violents qui s'en prennent à ce qui représente la société capitaliste et marchande, la haute finance en ses lieux que sont ceux des grandes avenues et boulevards et centre ville à Paris et autres villes de France... Quand on sait à quel point en d'autres situations de violences, les forces de l'ordre se révèlent efficaces et surtout réactives ; ou encore contre des gens qui manifestent "paisiblement" ! (en effet les forces de l'ordre contre des gens qui expriment juste leur colère sans rien casser, ne "font pas dans la dentelle")... N'y a-t-il pas derrière ces "casses" de boutiques de luxe et ces investissements dévastateurs de lieux du capitalisme et de la finance, comme un "bras armé" des lobbies en collusion avec les grandes mafias internationales? ... Ou bien le "bras tout aussi armé" de quelques groupes révolutionnaires dont l' "idéologie" n'est autre que celle de "ôte-toi-de-là-que-j'my mette" ? N'importe quel gouvernement à vrai dire, en dépit de l'arsenal répressif dont il peut disposer, ne peut que difficilement lutter contre des forces qui le dépassent et qui sont celles des puissances lobby-iques et mafieuses internationales pour une grande part, et de toutes les obédiences "ôte-toi-de-là-que-j'my mette" d'autre part... A moins qu'il n'y ait, qu'il ne s'instaure une véritable volonté politique de lutte avec les moyens qu'il faut contre ces forces et puissances lobby-iques et mafieuses et bandits et prédateurs de toutes sortes...

     

    -Enfin, je pense à tous ces riches étrangers qui sont scandalisés par ce qui se passe en France, à Paris notamment, avec ces destructions de boutiques sur les Champs Elysées...

    Ce ne sont pas eux, ces riches étrangers, qui vont contribuer à créer de l'emploi, de l'activité, à mettre "du beurre dans les épinards" de l'économie de la France... Puisque tout ce qu'ils achètent, de produits, services et objets de luxe, vêtements, chaussures, sacs, parfums, bijoux etc., dans ces boutiques du luxe ; est fabriqué dans des pays où les gens travaillent pour 30 euros par mois et dans des conditions de quasi esclavage, et que ce sont en fait les grands lobbies marchands et leurs directeurs, leurs actionnaires qui empochent la mise... Donc pas, en aucune façon, le travailleur ou le chômeur Français qui à la limite, sera employé au mieux quelques heures par semaine pour un salaire dérisoire (un demi ou un quart de SMIG)...

     

    Le Fouquet's bousillé brûlé vandalisé ? Non, je ne pleure pas !... Mais je n' "applaudis" -si je puis dire- qu'avec une modération empreinte de réflexion et d'interrogation...

     

    ... Si le désordre entraîne des dommages matériels, financiers et sociaux ; il n'en demeure pas moins -c'est une réalité- qu'il profite, à terme, aux puissances qui détiennent le vrai et écrasant pouvoir, le pouvoir de domination, le pouvoir sur les peuples... Car l'argent d'une manière ou d'une autre revient toujours avec les affaires qui reprennent et tout ce qui se reconstitue contribuant à encore plus de pouvoir, de domination, de richesses accumulées aux mains d'une minorité...