Articles de yugcib
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Patate ...
- Par guy sembic
- Le 30/07/2019
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... Pourquoi on dit "patate" et pas pomme de terre ? ...
Même quand je jacte "pas poétique du tout", je dis -et j'écris- "pomme de terre" ...
J'aime pas "patate" !
... Et encore moins les discu-filo/l'air du temps/la politicaille genre "patates-salades" qui durent des "trois heures" chacun debout l'un d'un côté de la clôture et l'autre de l'autre côté...
...J'suis archi nul en jactance patates salades et donc muet comme une carpe les carreaux dans les nuages... Et tout aussi nul en culture people/qui a gagné quoi/le nouveau modèle de bagnole sorti au dernier salon d'l'auto/s'qu'y-s'passe au fort brégançon/un si grand soleil/ Koh Lanta/Ford Boyard/la foutebalistique/les tweets de Donald Trump...
NOTE : en parler populaire Vosgien ou Lorrain ou encore peut-être région nord de la France ou ailleurs... On dit à propos de ces "conversations de voisinage à bâtons rompus genre comme je dis patates salades" : "tailler le bout de gras" ...
Il faut reconnaître que certaines formulations populaires ou "patoisantes", sans que l'on puisse les qualifier de "monuments littéraires" sont "très imagées"...
... Autre "vocable" celui là, "bien Vosgien des Hauts" (partie montagneuse du département des Vosges) : "feugner" (qui signifier "chercher la petite bête", le détail, farfouiller, inspecter d'un oeil curieux -parfois sans trop savoir quoi à vrai dire)...
... Donc, en ce qui me concerne je "feugne" mais je "jacte pas patates salades" (rire)...
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Moralité de l'histoire...
- Par guy sembic
- Le 30/07/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... "Moralité" me fait penser à "morte alitée" (ou "mort alité")... Il est difficile d'imaginer une morte ou un mort, non plus alité mais debout... Debout et bandant de surcroît...
La vie est une tombe sur la quelle on consomme -et bande- tant que l'on s'y tient debout et se tortille davantage le derrière que la tête...
Une tombe où l'on croit s'immortaliser mais où l'on se mortalise mourant sa vie en bandant debout attendant le coeur battant qui ou quique vient te toquer ou seulement te gratter le menton...
C'est ça finalement, la moralité – ou la mortalité- de l'histoire...
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Ces groupes... De quoi et dans quel but ?
- Par guy sembic
- Le 29/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Je m'interroge sur l'opportunité qu'il y a, à faire partie d'un groupe (un groupe par exemple, sur Facebook ou sur Google )...
Tous ces groupes ne sont-ils pas des sortes de "chapelles" ? A quoi bon s'inscrire dans tel ou tel groupe si ce n'est que pour y lire ou y voir les mêmes "leaders" ou personnages plus ou moins connus d'un public d' "aficionados"... "Tiens, encore une nouvelle notification pour te signaler qu'un tel de ces habituels "leaders" posteur d'un "nouvel article" vient de se manifester"... Participer, réagir comment? Si ce n'est que pour applaudir, dire qu'on est d'accord ou "apporter son grain de sel" ?
Les groupes ne sont que des "entités de communication" et faire partie de l'un d'entre eux voire de plusieurs, c'est "pisser dans un violon" quelque soit la manière de se mouvoir la queue -de traviole/en biais/en haut/en bas/à l'horizontale/en spirale/en arc de cercle- (rire)...
Le seul groupe à mon sens qui soit "vraiment un groupe" c'est celui qui a pour réalité d'existence ce que l'on exprime soi-même à sa manière et qui n'est affilié à rien, qui n'a pas d'obédience et dont l'audience se fait ou ne se fait pas (et si l'audience se fait, elle ne se constitue pas groupe)...
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Tout ce qui se dit et s'écrit
- Par guy sembic
- Le 29/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Dans un état démocratique... ou “pseudo démocratique”, mais où cependant les autorités en place ont tendance à suivre – de près ou de loin – tout ce qui se dit et s'écrit... C'est la “normalité du monde” qui fait ou permet la liberté d'expression... Ou la pervertit, ou la dénature...
Et dans un tel monde si “normal” et donc, inféodé à une “pensée commune”, les autorités en place ne s'intéréssent que très peu voire pas du tout, à tout ce qui d'une manière ou d'une autre contrevient à un ordre de pensée dominant (et qui demeure dominant)... A moins que ce qui contrevient à l'ordre devienne dangereux pour la sécurité des personnes ou mette en cause les institutions...
Ainsi laisse-t-on s'exprimer des artistes ou des écrivains “contestataires” parfois même considérés “amuseurs publics” et dont les représentations en salle ou dans la rue sont perçues telles des “pauses -récréations” entre ces interminables et difficiles “cours de la vie réelle” (que par ailleurs un très large public soumis de gré ou de force se plaît à fustiger constamment)...
Si les plateaux de télévision, les scènes et les tribunes de l'espace médiatique, les pages des grands quotidiens d'information et des magazines sont plutôt le “domaine réservé” des plus lus, des plus écoutés et des plus vus... Si ces mêmes plateaux de télévision ou tribunes d'espace médiatique donnent parfois la parole à des personnages moins remarqués (mais choisis à dessein)... Le Web par contre, est le domaine “non réservé” et donc totalement libre, à toute forme d'expression (populaire, artistique ou littéraire)...
Il est évident qu'un tel domaine, celui du Web, aussi vaste, aussi divers, aussi infini... Ne peut en aucun cas faire l'objet d'une surveillance dans le détail, constante et approfondie... Quoiqu'avec Big Data Google tout soit enregistré répertorié fiché en une somme infinie de données...
À moins de “couper le robinet à la source” ( comme l'on ferait par exemple en fermant quelques vannes d'alimentation à la sortie d'un bassin principal pour que l'eau ne vienne plus dans certains réseaux de distribution)... Mais là, c'est ce que l'on fait dans les pays non démocratiques, totalitaires ou de dictature... Où la “normalité du monde” n'y a là plus aucun sens, plus aucune réalité puisque dans ces pays totalitaires, c'est le peuple tout entier qui est “muselé”, la liberté d'expression inexistante, l'internet seulement accessible pour le pragmatique et l'utilitaire de base (ou la diffusion de la pensée dominante)...
Certes la tendance à suivre de près ou de loin tout ce qui se dit et s'écrit – dans les pays démocratiques ou pseudo démocratiques – s'alourdit, se renforce, s'organise, se structure... Mais il n' en demeure pas moins réel aussi (et incontournable), que tout ce qui se dit et s'écrit, du fait de son immensité et de sa diversité, ne peut être suivi dans le détail et dans sa totalité... À moins de faire l'objet sur quelque requête d'une autorité, d'une recherche particulière ou d'un ciblage...
Quelle résistance, quel combat mener, contre un ordre établi, contre une pensée dominante, afin de faire "perdre du terrain" à cet ordre des choses dominant... Autre que d'exercer sa liberté -certes sous l'oeil aux milliards de facettes de Google Big Data- et au vu et au su de tout le monde- mais, en "citoyen de son pays et du monde" responsable (et "modérateur" si l'on veut) de tout ce qu'il produit au jour le jour, d'écrits, d'images ? ...
Plus la liberté – la liberté que l'on se donne- s'exerce dans la responsabilité et dans le choix et la manière dont on l'exprime, et plus elle devient "incorruptible" -autant dire "de moins en moins attaquable"... Mais c'est peut-être bien là, le véritable danger, pour le pouvoir établi et dominant, qui, à l'extrême limite alors, peut "sortir l'artillerie lourde" (dans ce cas, c'est l'Histoire qui témoignera par le regard que porteront sur ce qui a été, les chroniqueurs, les observateurs, les auteurs d'ouvrages)...
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Drôles de questions... Ou de divagations
- Par guy sembic
- Le 28/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... J'écrasai de mon pied deux guêpes enroulées ensemble, par terre, en train de baiser... Une trop belle mort pour un être vivant, la guêpe en l'occurrence, dont le dard est rétractile alors que le dard de l'abeille, de l'abeille qui fait le miel et qui est si nécessaire à l'équilibre naturel et écologique (contrairement à la guêpe qui ne l'est pas)... En effet, l'abeille meurt quand pour se défendre, elle doit se servir de son dard qui ne se rétracte pas et qui, sorti, lui déchire l'abdomen... J'appelle cela "une erreur de la nature"...
Si la guêpe disparaissait de la surface du globe -comme tant d'espèces animales qui disparaissent et dont on déplore la disparition (ou comme tant d'espèces vivantes menacées)... Est-ce que cela créerait un déséquilibre ? Quel animal, quel prédateur, quel insecte, quel oiseau, quel autre être vivant se nourrit de guêpes ? S'il en est, cet animal bouffe aussi certainement, autre chose que la guêpe...
... Pourquoi les vaches (je pense aux vaches mais je pourrais aussi penser aux chevaux, aux ânes...) ont elles la queue au dessus de leur trou de bale au lieu de l'avoir plutôt sur la nuque car ainsi, avec la queue sur la nuque, elles pourraient chasser plus facilement les mouches qui bourdonnent autour de leur tête, autour de leurs yeux ?
... Pourquoi l'être humain, n'aurait-il pas derrière la tête, une deuxième paire d'yeux ? (Bon, bien sûr, il faudrait alors que les cheveux soient coupés autour de ces deux yeux- rire-)... En effet, ne pas voir derrière soi peut être un handicap, notamment lorsque tu marches sur un chemin étroit et que survient derrière un type en rollers... Combien de fois cela m'est arrivé de dire à quelqu'un qui m'a pas vu et que j'ai gêné dans sa marche en avant (dans ce cas jamais au grand jamais je ne m'excuse), de dire avec une certaine insolence "le bon dieu ne nous a pas fait des yeux derrière la tête" (conscient que je suis de la bêtise de cette réflexion, mais que de manière délibérée je fais -comme un bras ou un doigt d'honneur)...
... Pourquoi voiture, bagnole, c'est féminin (LA voiture, LA bagnole) et ne pourrait-on point écrire et dire "un voiteur", "un bagnol" ? Qu'est ce que ça a de féminin "voiture", "bagnole" ? (Bon bien sûr, c'est ma conception et c'est le regard que je porte sur la femme, sur la féminité, qui sont en quelque sorte "contrariés" par l'emploi du féminin à voiture, à bagnole... D'ailleurs soit dit en passant, pour moi, une voiture c'est d'abord une bagnole (le terme de "bagnole" est plus "explicite" (dans ma culture), plus imagé, plus "juste" on va dire, que "voiture" pour désigner la chose... Donc, sur le plan purement littéraire, voire poétique -et aussi respectueux et partisan que je sois de la langue française dans sa pratique- j'écris "bagnole" plutôt que voiture... (eh, oui, que voulez-vous, une bagnole c'est qu'une bagnole -c'est pas sa femme, son gosse, son chien, son cheval, et que sais-je encore qu'on "vénère" -quoique les mecs sont hélas à mon sens trop nombreux à ne point vénérer leur femme-)...
... Pour terminer -sinon demain matin j'y suis encore- (rire)... "Pantalon" ça me fait penser à "au Panthéon" (on te met au Panthéon comme on t'affuble d'un beau pantalon)... Et j'aime pas l'expression "beau pantalon" (en revanche "belle robe" pour une femme, ça me "sied mieux")...
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Conscience limitée, de l'existence de l'Autre
- Par guy sembic
- Le 28/07/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Cette conscience que je qualifie d' "aiguë" de l'existence de l'Autre (l' Autre n'étant pas nécessairement un être humain) , nous ne l'avons pas vraiment, nous n'en avons qu'une partie, celle immédiate, apparente et assez souvent fugace, toujours incomplète par rapport à ce qu'elle devrait être (et qui en fait ne peut être).. C'est comme l'enveloppe d'une bulle vue au travers de l'intérieur de la bulle qu'on est soi-même, une bulle dont on ne peut jamais s'échapper ou se libérer (quoique la question se pose de la nécessité et du sens qu'il y a à "s'en libérer")...
Cette "conscience aiguë" de l'existence de l'Autre est une sorte de "graal" à atteindre (si cependant elle se manifeste en nous et si nous la sentons nécessaire)... Et son incomplétude peut être en quelque sorte une "frustration"...
Nous vivons donc avec une conscience limitée, de l'existence de l'Autre... Encore qu'à la conscience se substituent bien souvent, l'imaginaire, le supposé et tout ce qu'apportent les apparences ... (alors que "vaut" ce qui demeure de conscience?)...
La conscience aiguë de l'existence de l'Autre en tant que "graal" à atteindre, implique nécéssairement un "travail" à accomplir afin de parvenir à l'acquérir... Avec l'acceptation de ce qu'il y a d'aléatoire dans la réalisation du travail notamment lorsque le résultat n'est pas "probant"...
Il y a d'ailleurs "quelque chose de cosmique" (une sorte de vérité intemporelle et naturelle) dans le fait de la rareté de ce qui est probant, et dans le caractère aléatoire de tout ce qui se fait ( ce qui se fait en réalité est très disproportionné-en moins- par rapport à ce qui ne se fait pas et ne se fera jamais)...
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Petite note humoristique du jour
- Par guy sembic
- Le 27/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Avis à la population... Tambour battant -mais tambour battant bien yugcibien ou "bibique" si l'on veut...
Voici :
... Un hacker s'avise de pirater ma page Facebook...
Il poste une photo de moi, un "selfie", sur laquelle on me voit "poser" à bord d'un hélicoptère au dessus du Piton de la fournaise à La Réunion ; l'un de ces hélicoptères transportant -à 500 euro de l'heure- des touristes amateurs de "sensations fortes"...
J'imagine la stupéfaction, la sidération, des lecteurs de ma page facebook, de mes visiteurs, amis, abonnés à ma page... Me connaissant tel qu'ils me connaissent dont certains "de longue date" et lisant ce qu'ils lisent de moi habituellement, à "cent lieues" de toutes ces élucubrations cocoricohantes illustrées imagées vidéotés de "scoops du jour" foisonnant sur les réseaux sociaux dont Twitter-La Touite-qui-pète et Face-de-bouc/de boucque en particulier...
De surcroît ce "génial hacker" parvient à "concocter" un texte d'accompagnement à cette photo, presque de "dimension littéraire poétique réflexionnelle" (rire)... Comme s'il s'avérait possible en l'occurrence d'un tel "scoop", de donner un sens, une dimension littéraire et poétique à une telle production exhibitionniste à sensation...
... Bon, du coup, ayant pensé à cette éventualité d'un hacker investissant ma page, j'ai changé mon mot de passe (j'en ai choisi un d"assez balaise") ... Est-ce que ce sera suffisant pour autant ?
NOTE terminale : je déteste les selfies... Le seul selfie que j'ai posté sur le Web c'est un où on me voit les deux yeux pochés (au beurre noir), un visage pas possible complètement déformé bleui gonflé sous les paupières, à la suite d'un choc violent sur le front, ayant heurté un panneau de signalisation routière en me relevant d'avoir cueilli un coquelicot, à l'entrée de Collonges-la-Rouge... (C'est la photo dont j'ai imagé l'un de mes textes audio sur Youtube) ...
... Bon, je reconnais qu'il y a "quelquechose de peu charitable" dans ce que je viens de dire, notamment à l'égard de tous mes concitoyens amateurs de voyages touristiques et croisières, et qui sans penser le moins du monde à quelque caractère exhibitionniste que ce soit de ce qu'ils postent sur les réseaux sociaux... Sont des gens "tout ce qu'il y a de plus normal", et qui peuvent être (qui sont, d'ailleurs) des amis, des connaissances, dans mon entourage... Dont je consulte ce qu'ils publient sur leur page facebook ou dans des forums...
Après tout quel "mal" y-a-t-il à se "selfier" dans la "soirée du commandant" à bord du Symphony-of-the-seas, ou à bord d'un hélicoptère pour touristes au dessus du Piton de la Fournaise à La Réunion ?
Le "propre du Mal" n'est-il pas de "n'être point évident" et d'être "odorantes et jolies fleurettes poussant dans un champ dont on ne voit pas et ne sent pas le purin sous la terre labourée ? ... Le purin qui fertilise à vrai dire...
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Très mauvais, le CETA, pour la bouffe en maison de retraite !
- Par guy sembic
- Le 27/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Le CETA c'est très mauvais pour la bouffe en maison de retraite, dans les hôpitaux et les restaurants collectifs d'administrations, d'entreprises, et aussi pour les restaurants "bon-marché" (menus de 11 à 13 euro)...
Il sera servi du boeuf canadien, du poulet brésilien, et d'autres denrées d'outre atlantique, en gros de la bouffe à des prix très compétitifs (et donc le plus bas possible), une bouffe qui contiendra des pesticides, des conservateurs, des exhausteurs de goût, des colorants et ainsi de suite, enfin tout ce que les nouvelles normes rapport à ces traités commerciaux autoriseront et mettront sur le marché de la consommation de masse de produits alimentaires viande, poisson, céréales, fruits, légumes, condiments, sauces...
Comment voulez vous qu'un papy ou qu'une mamy en maison de retraite médicalisée à 2000 euro par mois en partie subventionné par le Conseil Régional, qui a un mal fou à soulever la carafe d'eau archi pleine sur la table, et qui est bien obligé de "bouffer" ce qu'on lui sert, puisse "exercer quelque choix citoyen éco responsable que ce soit" ? Et idem pour un malade en hôpital ou clinique ?
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Ce qui différencie la vie, de la mort ...
- Par guy sembic
- Le 26/07/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Pour vous, qu'est-ce qui différencie le plus, la vie, de la mort ?
Pour moi, c'est tout ce que durant ma vie je cherche à savoir, mais que je ne saurai jamais. Ce sont donc toutes ces interrogations qui me viennent et auxquelles je ne trouve que des réponses que j'imagine pour telle ou telle raison... Les interrogations et leurs réponses supposées apparaissant dans l'écriture, dans la parole, ou dans d'autres formes d'expression que l'écriture et la parole, entre autres le regard... C'est cela, la vie : le questionnement qui vient tout au long de ce temps situé entre le jour où l'on naît et le jour où l'on meurt ; un questionnement sans autre réponse que supposée ou imaginaire... Et exprimée... Exprimée parce que pour ma part, l'expression est une nécessité...
Et la mort, c'est l'arrêt du questionnement, la porte qui se ferme définitivement sur tout ce qui n'a jamais été su, et sans doute sur des réponses qui peut-être viendront mais dont on ne saura jamais rien...
En somme la vie et la mort ont en commun tout ce dont on ne saura jamais rien, avec durant la vie, la conscience et le ressenti de ne pas savoir, et, à la mort, la disparition définitive de la conscience et du ressenti de ne pas savoir...
Ce que j'appelle -en ce qui me concerne puisque j'en fais usage- "oeuvre d'écriture", s'articule en grande partie sur une somme de questions, les unes pour moi essentielles et les autres moins essentielles mais d'une relative importance tout de même, ainsi que sur la somme des réponses supposées ou imaginées, à ces questions essentielles ou moins essentielles...
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Le CETA, un traité écocide ; suite au texte ci dessous ...
- Par guy sembic
- Le 25/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... L'argument le plus souvent avancé, pour les tenants de la "transition écologique de développement durable" que sont déjà en premier lieu les gouvernants, les puissances du lobbying marchand et les grands acteurs décideurs du consumérisme de masse, prétendant "s'adapter" ou tenir compte des "données environnementales" imposées par le réchauffement climatique... Argument, d'ailleurs, auquel se rallient bon nombre d'intellectuels, certains scientifiques et d'une manière générale les classes sociales privilégiées d'une part, et les populations moins favorisées d'autre part... Tient en deux "principes" qui sont :
-le fait -établi et probant- (et considéré comme "heureux") du développement de l'emploi notamment dans les pays dits "pauvres", auquel est associé un "accroissement de meilleur niveau de vie" avec des salaires qui, de 30 à 100 euro par mois qu'ils étaient avant, passent à 300, 500 euro mensuels, permettant donc à tous ces gens de pays pauvres jadis complètement démunis, d'accéder à des biens de consommation au même titre que les gens des sociétés de pays développés.
-le fait "moral" si l'on peut dire, et qui "fait écho" au développement del'emploi et à l'accroissement d'un meilleur niveau de vie... En effet il est "de bon ton" de considérer que tous ces gens de pays pauvres, ont eux aussi, comme nous dans les pays plus riches, le droit d'accéder aux biens de consommation alimentaire et autre tous produits... Autrement dit si tu "ergotes" sur ce sujet là, en disant que "ça ne fait pas de bien à la planète", ça passe mal dans une opinion publique relayée par les médias, les réseaux sociaux, l'entourage (voisins, amis, connaissances, famille)...
Est-ce que c'est vraiment "rendre service" à ces gens des pays accédants, que de concevoir tout ce que les gouvernants, les dominants, les lobbies font pour qu'ils "consomment mieux et plus", tous ces gens ?
"Bon, oui, c'est vrai, nous, on a bien commencé, notamment après la seconde guerre mondiale et avec les "trente glorieuses" (de 1960 à 1990)... Alors pourquoi pas eux?
Résultat, avec ce "Système", "on va tous, riches et pauvres, droit dans le mur" ... Sauf que les riches auront au moins quant à eux, un "naufrage heureux" en ce sens que la fin de la civilisation et de tout ce dont on profite encore résultant du progrès technologique, sera pour eux comme un "Luna Park tournant plein pot avant qu'un terrible orage ne vienne tout dévaster" !
... J'en ai ma claque d'entendre toujours autour de moi, de voir à la télé, sur internet et dans les journaux, tous ces discours de pensée unique s'articulant sur l'opportunité d'un développement durable qui "profite aux pauvres et crée de l'emploi, et avec le "fait moral" qui lui est associé ! Parce que, quand notre planète sera devenu un désert inhospitalier , de l'emploi, du développement durable, il n'y en aura plus du tout, pour personne parmi les survivants !
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Le CETA, un traité écocide !
- Par guy sembic
- Le 25/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Le 15 mars 2019, un million quatre cent mille étudiants dans cent douze pays du monde entier se sont joints à l'appel de Greta Thunberg militante Suédoise pour le climat, âgée de 15 ans, et invitant à une grève dans les écoles, contre l'inaction, l'indifférence, l'hypocrisie, en face du changement climatique et de l'urgence écologique...
Le 23 juillet de cette même année 2019, l'Assemblée Nationale en France, après avoir reçu Greta Thunberg et l'avoir laissé parler devant les députés, a néanmoins voté majoritairement le CETA, traité d'accord commercial avec le Canada...
D'ailleurs, des traités commerciaux similaires existent déjà ou sont en voie de ratification, avec les USA, le Brésil...
Honte à tous ces élus -mais pas seulement les élus mais aussi tous ces millions de citoyens lambda Français et d'autres pays- qui, en gros sont âgés de plus de 30 ans voire 40 ou 50 (ceux qui "font le monde d'aujourd'hui") qui déconsidèrent l'engagement de cette jeune fille de 15 ans, Greta Thunberg -jugée "une fanatique" pour certains -et qu'ils décrédibilisent- et qui, pour rien au monde ne veulent changer quoique ce soit dans leur mode de vie consumériste, continuent de s'accrocher à tout ce dont ils jouissent sans souci du monde qu'ils vont laisser aux jeunes de 15/20 ans d'aujourd'hui...
J'appelle tout citoyen responsable, conscient, consommateur qu'il est de produits alimentaires entre autres produits, à refuser d'acheter de la viande venue de l'autre côté de l'Atlantique, ainsi que toute denrée fruits, légumes, céréales , importations diverses, du Canada, des USA, du Brésil, de l'Argentine et du Chili... Boycott total de tous ces produits d'outre atlantique !
... Dans le monde qui sera celui de 2080/2090, où les nés en 2010/2020 seront alors âgés de plus de 60 ans ; les gens et à plus forte raison ceux qui vont naître après 2030, maudiront ces anciennes générations de l'époque 1950/2020 qui auront "pourri la planète" de leurs modes de vie consumériste, et donc transmis à leurs descendants, un "héritage" désastreux, et, contrairement à ce qu'ils ont cru, au lieu de préparer et de construire pour leurs enfants un "avenir meilleur", auront contribué à leur laisser, à leurs enfants, une planète dévastée, polluée dans l'air, dans les eaux, dans les sols, avec déchets nucléaires, pesticides, où 90% des espèces vivantes auront disparu, où la vie quotidienne sera devenu difficile, inconfortable et précaire (un véritable "parcours du combattant" pour des millions de gens)...
Par avance si je puis dire, je "confronte" ce que je viens d'écrire là, et qui je le souhaite, demeurera dans "les annales du Web", à la réalité qui sera celle du monde de 2080/2090 : que je sois alors considéré, en 2090, par ceux qui liront ce texte, comme un inconséquent pessimiste invétéré qui a vu tout en noir... Si d'aventure le monde de 2090 était "ce monde ayant bien négocié la transition écologique dans un développement durable" (et donc était un monde ayant évolué selon les prospectives des technocrates d'aujourd'hui) !
... S'il est bien un "acte de résistance" réalisable et à la portée de tout un chacun, à accomplir partout dans notre pays, c'est celui déjà, unanimement, universellement dis-je, de refuser d'acheter dans les grandes surfaces alimentaires et commerces, boucheries, épiceries... toute viande (boeuf, porc, veau, agneau, poulet...) importée du Canada, des USA, du Brésil, d'Argentine, du Chili... En somme, de tout pays d'Amérique... Ainsi que d'autres produits alimentaires d'importation outre atlantique tels que céréales, légumineuses, fruits etc. ... Et d'ailleurs, ce refus de consommation de produits alimentaires et viandes importées, devrait être étendu à tout ce qui arrive en Europe par navires usines, containers frigorifiques, avions cargos, ayant parcouru des distances jusqu'à l'équivalent de la moitié de la circonférence de la Terre, et qu'il faut en plus, parvenu en Europe, transporter sur des centaines de kilomètres par camions sur des voies de circulation saturées...
Ce CETA, traité écocide, l'on peut le rendre caduc, en faisant une "grève générale illimitée de la consommation de masse mondialisée" !
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Bêtise comportementale et -ou- bêtise par défaut de culture et d'éducation ?
- Par guy sembic
- Le 24/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... La bêtise au sens où je l'entends c'est celle de ces gens (dont je ne sais à vrai dire le nombre dans notre pays et ailleurs, dont j'avoue ne percevoir le niveau d'existence de bêtise qu'avec imprécision, dont je ne sais non plus quels "acteurs" de la grande scène publique, formellement nommer, désigner ou "stigmatiser" précisément -sinon d'une manière indéterminée ou ciblée sans nommer personne en particulier) qui comme on dit "apportent de l'eau au moulin" c'est à dire par leur comportement imbécile, vulgaire, péremptoire, irresponsable, de parti pris, tout cela plus que par leur manque de culture ou d'éducation... (soit dit en passant, l'éducation et la culture ne garantissent pas pour autant l'absence de bêtise comportementale)... Font dire aux intellectuels, autant à des gouvernants en place qu'aux opposants à ces gouvernants, à des gens de "catégories sociales jugées favorisées" ou appartenant à une certaine élite -sinon même à bon nombre des citoyens lambda que nous sommes- que ces gens là, imbéciles, vulgaires et péremptoires dans leurs comportements, leurs gestes et leurs propos, sont bêtes et qu'en conséquence ils méritent d'être méprisés, dédaignés...
La question que je me pose c'est de savoir pour quelles raisons , lorsque le choix existe entre l'offre qui est faite aux gens (offre culturelle, offre d'acquisition de savoirs, de développement personnel, et à partir du moment où l'offre est accessible au plus grand nombre par gratuité ou prix peu élevé) il y a des gens qui refusent l'offre, soit qu'ils s'éloignent délibérément de l'offre, soit qu'ils la considèrent inutile ou superflue, ne leur apportant rien de plus dans leur vie...
La seule réponse qui me vient à l'esprit au sujet des raisons qui sont la cause d'un éloignement "choisi" de l'offre culturelle, réside sans doute dans la paresse, dans le refus de l'effort à accomplir -d'une part- ; et dans un fait de société d'autre part, entretenu délibérément par une puissance dominante...
Il y a également l'habitude ressentie comme étant "confortable" de jouir de ce qui est immédiatement et facilement accessible, consommable à peu de frais, qui fait que l'on n'a point à "se prendre la tête", qui distrait, qui amuse, qui occupe... Et éloigne ou isole des "grands problèmes du monde et de la société", fait peur ou inquiète... A cela s'ajoute la volonté délibérée et planifiée, de la puissance dominante qui entretient un état général de la société ne favorisant pas la réflexion, la contestation, la révolte, mais plutôt une acceptation tacite d'un "ordre des choses" passant pour "normal"...
Il y a aussi, de la part des dominants, des gouvernants, des élites, des médias ; une ambiguïté entre d'une part la volonté manifeste d'avoir une clientèle privilégiée, et d'autre part la volonté tout aussi manifeste d'avoir une "clientèle élargie au plus grand nombre de gens"... Et c'est bien cette ambiguïté qui constitue à mon avis, le "socle du Système"... Puisqu'il n'est plus possible de dire que les productions de culture et que les savoirs désormais "démocratisés" ne sont pas accessibles à "certaines catégories sociales".
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/08/14/lettre-ouverte-betise/ -
Un critère de considération des gens ...
- Par guy sembic
- Le 22/07/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... S'il est en ce qui me concerne, un critère de considération des gens -et ce critère là existe bel et bien chez moi manifestement et sans détour- c'est celui de la manière dont on traite les personnes qui ont, disons, perdu certaines des facultés -plus "intellectuelles" si l'on veut, que "physiques"- du fait d'une maladie invalidante, d'un vieillissement avancé... Ou même encore, qui, sans être atteintes de quelque handicap réel, sont des personnes que l'on dit "simples", sans défense, d'une bonté sur laquelle on "marche dessus", jeunes ou plus âgées et qui donc, sont les oubliées, ces "pauvres personnes" toujours comme on dit, des grands événements familiaux, fêtes, réceptions, anniversaires... Ces personnes auxquelles nul autour d'elles n'adresse la parole ou tout juste deux ou trois mots...
J'ai souvent observé que les proches même, de ces "pauvres personnes" -et à plus forte raison l'entourage des connaissances, voisins, etc. , notamment lorsqu'elles ont perdu -ou commencé à perdre- ces personnes, certaines des facultés qu'elles avaient auparavant, du fait de leur viellissement, d'une "fragilité", d'une incapacité qu'elles peuvent avoir à se débrouiller seules ou à se gérer au quotidien... J'ai souvent observé que proches et connaissances par les limitations et restrictions imposées, par une attitude "infantilisante", par leurs interventions de plus en plus fréquentes et autoritaires ; contribuent à une accélération d'un processus maladif ou invalidant qui dans son évolution normale "suivrait son chemin peu à peu" (et peut-être de façon peu visible)...
... Cette manière de traiter les personnes "fragilisées" par la maladie, par le vieillissement, par quelque handicap d'ordre "mental" ... Et d'une manière générale, cette manière de traiter les personnes "simples", humbles, sans défense, d'une bonté sur laquelle on marche dessus sans retenue sans complexe et avec suffisance et mépris... Me révolte... Et je le dis, et l'exprime tout net, d'un "bras d'honneur à m'en bleuir le creux du coude" à l'égard de tous ces gens qui pètent de santé physique et mentale, de certitudes de leurs pouvoirs, de leur charisme de merde, de leur orgueil, de leurs belles baraques et de leurs bagnoles, de leurs équipements high tech, de leur culture, de leurs relations, de leurs fringues, de leur apparence dans le monde, de leurs préjugés, des modes qu'ils suivent, de leur compte bancaire, de leurs croisières, voyages, de leurs réussites etc. ... Et je me fous et contrefous de tout ça, qui fait l'essentiel et le superflu de leurs existences, vautrés qu'ils sont dans le consumérisme, la pensée consensuelle et dans l'hypocrisie ! Je ne me sens aucunement solidaire de tous ces gens là, qui traitent les simples, les humbles, les vieux, les handicapés notamment mentaux -ou "Alzeimer" pour appeler un chat un chat- avec autant de déconsidération !
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La parka disparue
- Par guy sembic
- Le 21/07/2019
- Dans Anecdotes et divers
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... Inès ne retrouvait pas la parka de sa fille Émilie...
La veille dans l'après midi étaient venus Isabelle et Yves les amis d'Inès et Alain, avec leur fille Célestine...
Et Célestine quelques semaines plus tard, avait écrit à Inès pour lui dire la joie de ces retrouvailles par cette magnifique journée de fin Août. Isabelle et Yves, Inès et Alain, ne s'étaient pas revus depuis le déménagement d' Inès et Alain en février de l'année d'avant...
La lettre de Célestine était demeurée sans réponse...
Lorsqu' Isabelle et Yves étaient revenus de vacances début septembre, Isabelle eut un appel au téléphone, d'Inès : “Dis-moi, ta fille, n'aurait-elle pas pris la parka d'Émilie pour s'en faire un doudou avant de s'endormir? Tu m'avais dit que ta fille se faisait un doudou de tout ce qui lui semblait pelucheux et doux? C'est curieux, après votre départ j'ai voulu faire un peu de rangement dans la maison et je ne retrouve plus la parka d'Émilie!”
Et Isabelle avait répondu : “ Non, ce soir là, je m'en souviens, Célestine s'est mise au lit en tenant entre ses mains la ceinture du peignoir de bain d'Yves”...
Et Isabelle s'était dit qu' une parka tout de même, dans un sac de voyage ou dans un coffre de voiture... Cela ne serait pas passé inaperçu, et qu'il était invraisemblable que Célestine, une petite fille bien élevée, dans les valeurs d'honnêteté et d'intégrité qui sont celles de ses parents, ait pu d'elle même mettre cette parka dans le coffre de la voiture !
Il n'était venu personne durant les deux semaines précédant le séjour d'Isabelle et Yves, chez Alain et Inès...
Alors?
Alors quoi?
Amis, ils avaient été si proches, du temps où ils demeuraient, Isabelle et Yves, Inès et Alain, à Saint Georges du Vairon, Isabelle et Yves au "Pré de la motte", et Inès et Alain "square des acacias" dans deux cités HLM de Saint Georges du Vairon...
Ah, cette parka disparue si "mystérieusement" (ou si inexplicablement), qui mit un terme à une relation d'amitié!
Et les années passèrent...
... Cette histoire de parka disparue, est à rapprocher de celle de la carte postale équivoque (écrite récemment, le 30 juin dernier) ; les deux histoires évoquant ce que j'appelle "fracture relationnelle", et ce qu'il y a d'absurde ou de surréaliste parfois, qui peut ainsi, pour une cause ou une autre, infondée, supposée... Mettre un terme à une relation d'amitié...
... Reste l'écriture... L'écriture de ces deux histoires réelles en lesquelles les lieux et les noms de personnes sont fictifs... Histoires jetées sur la Toile dont les protagonistes ont aujourd'hui comme on dit "pris un coup de vieux" (parce que bien des années ont passé)...
Mais l'interrogation demeure... Du moins pour l'un des protagonistes, celui qui a écrit l'histoire...
... Inès et Alain, et leur fille Emilie, de la parka disparue ; et Gisèle et Antoine et leur petit garçon Corentin, de la carte postale équivoque... à des années-lumière comme la galaxie d'Andromède de la Voie Lactée notre galaxie... Ou bien tout juste de l'autre côté du film transparent et donc invisible qui partage la "bulle" en deux "hémisphères" l'un celui du monde connu et l'autre celui du monde inconnu (en fait le même monde) ?
... Je pense à ce qu' écrivait Frantz Kafka : "Ce paradis dont nous n'avons jamais été chassés mais dont nous nous sommes en réalité, exclus par nous-mêmes... un jour tout ce qui a été perdu sera retrouvé et apparaitra à la lumière" (la lumière, en fait une clarté ou une vérité si l'on veut, intemporelle)...
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Errances littératoques, suite ...
- Par guy sembic
- Le 20/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... De petits anchois sucrés dans le panier des poux dragueurs de mantes religieuses, entourent de grosses olives violettes enduites d'huile de palme.
De gros bérets jaunes piqués de plumes de geai dans la baignoire bleue de la reine des pissenlits homologués, flottent avant de sombrer, emplis de billes cassées, au fond de la baignoire...
Ciseaux, couteaux, bobos, caca pot, yaourts à la noix de cajou, fanfreluches féminines soldées et coccyx cassés...
Pété dans le seau à champagne, roté dans le bidet et bu toute la bouteille de white spirit.
A bas les anchois sucrés sacralisés et les barbarismes préfacés !
Une vieille rombière aux mille sortilèges, un canard gigotant entre ses cuisses, sirote lentement son jus de trique, secoue silencieusement ses fesses molles.
Il pleut des frites sans moutarde ni ketchup, et plouf, le veau à l’eau, et, vloff, cent kilos de fraises pourries dans le plumard, et splasch, une caille écrasée dans un chausson de singe savant, et, fichtre -mais ça on s'y attendait- quarante mégots sous une couche de suppositoires à moitié fondus, de gélules molles et de pilules roses...
Et trois enfoirés sourd-muets dans un champ de queues de boucs, mille pastèques éclatées sur le tapis bleu des culs-de-jatte en caleçon long le dos appuyé contre des rebords de banquette dans la salle d'attente de Médiapart...
Le beau p’tit orgue électrique arrosé de sirop d’orgeat, les quatre fers en l’air....
Eh, coccyx cassé, T’as pas vu passer un buffle devant le tas de tuiles émiettées du grand basané ?
Eh, hardie coccinelle, est-ce que les ploucs aux chapeaux pointus ont ramé les petits pois et flytoxé les doryphores ?
Eh, rombière en tutu, si l'homme descend du singe, pourquoi la vache ne descendrait-elle pas de Pythagore ?
Il n’y avait rien d’essentiel à ajouter après les discours véreux des fossiles pensants et les discus philorasoir…
Et la Conne rit, et la Nonne hennit, et le baudet s’accroupit.
Pipi de mal en pis assis sur un tabouret dans l'étable pour pas aller jusqu'à la rigole dehors, le robinet miro visant le pis de la vache, tant pis mouillant l’épi tombé du pantalon...
Saugrenu, le grand basané offre nu aux incongrues son ventre mou, ses loques à terre et son béret posé entre deux tags géants tracés sur le trottoir.
Sot mont de piété culturelle, intelligent trou -de bale plutôt que de Vittel, frais minet/sec toutou, bébé grenouille dans un bocal de cervelles d’agnelles Chiliennes, pépé grenaille et sa pétoire en trompette…
Bikini sur la plage oui, bique dans le salon nenni.
Veni vidi vici, pénis vidéo whisky rateau vélo business man rat de feu vêle veau buse inepte manpower horrible cul vérolé hors cible cuvée rollerball papier pape hier papy-y est (sur le pot) hôtel terminus terminal en panne bip be bop kaho kapout… Tout est faussé, court circuité, TILT, merde, adieu la valise !