Articles de yugcib

  • La chauve souris

    ... La chauve souris, au pays des souris, montre ses dents pour  prouver  qu'elle est une souris…

    Mais au pays des souris, la chauve souris volerait bien comme un oiseau lorsque les souris dorment...

    Au pays des oiseaux, la chauve souris montre ses ailes pour  prouver  qu'elle est un oiseau…

    Mais au pays des oiseaux, la nuit venue pendant que dorment les oiseaux dans les arbres, la chauve souris grignoterait bien des croûtes de fromage à terre près des poubelles du camping de la Vacherie...

    Au pays des souris où dansent tout le jour (et même la nuit) les souris au bas des poubelles du camping, la chauve souris s' ennuie d’attendre que les souris s’endorment, pour pouvoir voler comme un oiseau, d’autant plus que les souris ne s’endorment jamais toutes en même temps, de jour ou de nuit…

    Au pays des souris où la chauve souris veut quand même pouvoir voler comme un oiseau, la chauve souris peut laisser entendre à des souris peu futées, qu'elle est une souris volante… Mais il faudrait que les souris peu futées, ayant aperçu la chauve souris déployant ses ailes, ne disent jamais aux souris rusées qu'elles ont vu une drôle de souris qui vole...

    Et, au pays des oiseaux, comment y vivre une vie de chauve souris, qui n’est ni une vie de souris, ni une vie d’oiseau ?

    Ils ont des becs, les oiseaux. Certes, avec un bec on peut aussi piqueter du fromage. Mais la chauve souris ne peut tout de même laisser entendre à l’oiseau qui becte le fromage, qu'elle est un drôle d’oiseau avec des ailes et pas de bec…

    Si l’oiseau est peu futé, il croira peut-être la chauve souris. Et s’il est rusé, il dira à la chauve souris : « ébouriffe ton plumage" !

    Le pays de la chauve souris en définitive, ne peut être que celui où l'on dort la tête en bas pendant le jour dans les greniers, et les ailes déployées les soirs d'été au dessus des jardins et autour des arbres.

    Et, au pays des souris comme au pays des oiseaux, l’on n’y peut vivre, chauve souris, ni en souris ni en oiseau…

     

     

  • Les fouilleurs de poubelles font la Loi et la Une de l'actualité

    ... Ce sont les "fouilleurs de merde" avec leurs "sensationnelles révélations preuves à l'appui (documents, séquences vidéos, enregistrements, photos, etc.)"... Qui "font la pluie et le beau temps" de l'actualité politique et sociale, n'ayant de cesse de dénoncer toutes sortes d'abus, d'irrégularités, de détournements d'argent, de privilèges exorbitants dont jouissent des élus de la Nation, des personnages influents ou de notoriété...

    Il y a dans la médiatisation, dans le "roman feuilleton" de chaque affaire en laquelle est impliquée un personnage politique ou en vue, quelque chose de malsain, de puant à vrai dire, et cela est d'une hypocrisie d'autant plus écoeurante que les "tireurs de ficelle" ou meneurs et principaux acteurs de ces fracassantes dénonciations, qui s'investissent et font leur marché de ce "fouillage de merde", sous couvert de "moralisation" et d'information au "bon citoyen irréprochable qui trime et gagne peu", sont loin, dans leur vie, d'être eux-mêmes irréprochables, "mettant eux aussi, mine de rien, la main dans le sac" !

    Il faut croire que les séries télévisées américaines et autres, à effet d'émotion et à intrigues amoureuses, que les toro-piscines des fêtes locales d'été, que les soirées festives en croisières, que tout ce qui pète/qui clique/qui rutile/qui fait du bruit/qui attire du monde... ça suffit pas, il faut encore une "affaire bien pourrie", une révélation nauséabonde concernant un personnage soit disant "propre" ou "normal", devenant jour après jour feuilleton de la saison avec rebondissements, nouvelles trouvailles encore plus scandaleuses... Plus ça pue et plus ça attire du monde !

    Bon c'est vrai, quand y'a le Tour de France ou le mundial de foot, les feuilletons d'affaires pourries et de personnages véreux ont alors un peu moins de portée...

    Pauvre France, pauvre monde, pauvre civilisation ! C'est les jeux des Romains, ces affaires là ! Du cirque avec d'indécents numéros de clowns grossièrement grimés et tarte à la crème en main prête à jeter !

    Et durant tout le temps d'un spectacle dont les producteurs jouent les prolongations, sévissent la misère des gens les plus démunis, la pauvreté, les difficultés de vivre au quotidien, les injustices, et tout ce qui dégrade la condition humaine, tout cela dont tant d'entre nous s'accordent "par la force des choses", et qui ne fait aucunement ou seulement par sursaut occasionnel, la Une de la l'actualité, et que même assez souvent il faut dire, l'on recouvre de morale, de résolutions de principe qui demeurent sans effet réel, de pudibonderie, de larmoiements...

    "La croisière s'amuse, se goinfre, se pavane, potine et tape des mains et des pieds" !

    Dénoncer, témoigner, informer... Oui... Mais sans que cela devienne du spectacle, du jeu de cirque... Ou que cela prenne forme de "nouvelle gouvernance" au nom d'une "justice tambour battant", une "justice" d'ailleurs, bafouée...

     

    ... Comment se fait-il – parceque c'est patent- que tant de gens (autour de soi, entourage, connaissances, famille) lorsqu'on évoque cette médiatisation au sujet d'affaires scandaleuses, avec eux de vive voix dans un échange, une conversation ; comment se fait-il que tous ces gens qui, apparemment selon ce qu'ils répondent en déplorant le caractère "spectacle" de ces affaires, et font montre de quelque réflexion (en "petit comité")... N'en demeurent pas moins pour autant que ce qu'ils laissent croire, tout comme ces autres qu'ils critiquent, des lecteurs avides du délayage de ces affaires, des téléspectateurs "gourmands" de ces affaires, et n'en "redemandent-ils pas" eux aussi ? Il y a là quelque chose d'absurde qui me déconcerte et qui me fait – sur le moment- désespérer de la nature humaine !

    Après tout, si les "fouilleurs de merde" font tant d'audience, c'est assurément que la demande est bien là, omni présente, omni potente, en face de l' "offre" qui est faite !

    Il me semble qu'éteindre la télé ou la radio, et passer la page du journal, juste après avoir pris connaissance de l'information (la seule information point barre c'est à dire les faits -réels autant que possible) ; c'est "faire acte de résistance" à cette violence, à ces vociférations, à tout ce qui dégrade la condition humaine, qui ne fait pas "avancer le schmilblic d'un iota", et qui, en aucune façon n'est un facteur de progrès de civilisation !

     

  • La liberté

    ... La liberté est trop belle pour que l'on fasse n'importe quoi avec...

    Passe encore notamment sur la Toile tous ces déversements d'états d'âme, d'amours ratés, de toutes sortes d'événements de sa vie mis en images et en séquences vidéo, d'intimités divulguées, avec des participes passés en "er" et des formulations SMS...

    Mais de grâce, assez de violences, d'injures, de vociférations brutales, de haine, de propos réducteurs...

    Assez de cette violence exercée sur une personne en particulier, ou sur telle sorte de gens pour telle ou telle raison...

    La liberté est trop belle pour que l'on fasse n'importe quoi avec...

    Elle doit être avant tout, la liberté, un soutien, un mode de pensée et d'expression qui, dans sa manière d'être et de dire, fait de l'homme ou de la femme révolté, aussi déchiré qu'il -elle-soit, un être responsable.

    Mais ce sont les êtres responsables, témoins de leur temps, graves, réfléchis, agissants, qui, bien souvent, sont traqués jusque dans leurs derniers retranchements, à cause de cette révolte en eux qui ne s'exprime pas de la même façon que celle de leurs semblables autour d'eux, et ne prend pas non plus, les mêmes chemins...

    ... C'est, en somme, l'homme révolté, d'Albert Camus... L'homme dont la révolte n'a pas de sens politique, mais est un refus de la condition humaine dégradée. Et contrairement à la révolution par l'expression et par la manifestation de la violence, la révolte (celle dont parle Albert Camus) n'a pas de plan, pas de doctrine, pas de meneurs, pas d'étendard, pas de rangs de suiveurs, pas de partisans fanatisés, pas de "cible" particulière désignée ou stigmatisée... Elle agit, tout simplement, à sa manière et dans la liberté qu'elle se donne... Et si elle a pour ainsi dire un ennemi à abattre, cette révolte là, c'est bien celui de la condition humaine dégradée...

     

  • Le Nautilus ressuscité avec à son bord un nouveau capitaine Nemo

    ... J'ai imaginé -pour rire- naviguant par exemple en méditerranée, le Nautilus, de vingt mille lieues sous les mers, de Jules Verne, ressuscité (ou reproduit technologie 21ème siècle) avec à son bord un nouveau capitaine Nemo... Surgissant brusquement au large de la Crète, envoyant une torpille explosive sur le Harmony of the Seas, à l'heure de l'apéritif où des centaines de touristes croisiéristes boivent des cocktails servis par des robots, ou encore au moment où ces mêmes gens consommateurs de séjours de croisières , des retraités occidentaux et asiatiques pour la plupart d'entre eux, en tenues vestimentaires de soirée de réveillon ou de carnaval ; applaudissent le célèbre crooner du spectacle de variétés offert par les organisateurs... Soit dit en passant en 2019 on va dire que la "soirée du commandant" est "passée de mode" (rire) mais qu'en revanche, les jeux, distractions High Tech, ainsi que les activités nautiques en piscine géante sur le Pont supérieur, ont plus de succès que la soirée de variétés avec le crooner nostalgique des années de jeunesse des seniors et des senioresses se tortillant le derrière au rythme d'une musique battement coeur de pieuvre...

    En quelques minutes, ce géant des mers qu'est le Harmony of the Seas, atteint de la torpille explosive du Nautilus 21ème siècle, s'enfonce dans les flots avec tout ce qu'il contient de vivant à l'intérieur, milliers de passagers, équipage, petits toutous exotiques des mamies relookées liftées, et homards encore vivants des buffets à volonté, réfrigérés, des salles de restaurant...

    Ce Nautilus, il devient la "terreur des mers", on le voit trois jours plus tard dans le Golfe Persique, il coule un autre géant des mers, puis un autre encore en mer de Chine et ainsi de suite un peu partout au large des côtes sous les tropiques, en mer de Norvège, au delà du cercle polaire boréal sous le soleil de minuit...

    https://www.sudouest.fr/2019/07/15/le-developpement-des-croisieres-devient-un-probleme-environnemental-mondial-6338559-706.php?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=MaNewsletter&utm_term=20190716

     

  • Le mur de Facebook

    ... Qu'est -ce que le "mur" de Facebook ?

    Je pose cette question parce que, lorsque l'on ouvre sa page "Machin-chouette.facebook.com" effectivement une PAGE apparaît sur la quelle on voit écrit "exprimez vous" (avec la petite icône photo à côté -image de soi ou avatar)...

     

    Une PAGE peut-elle en même temps être un MUR ?

     

    Il me semble qu'une PAGE ne peut être que comme un blog c'est à dire un espace d'écriture et d'images et de productions dont on est l'auteur, le créateur, le diffuseur... ET aussi sur laquelle -selon le choix que l'on a fait : seulement les "amis" ou bien "public" (tout le monde)- les autres personnes qui consultent peuvent répondre, commenter, participer à la suite de l'un ou de l'autre message ou post ou publication de l'auteur de la PAGE...

    Et en ce sens, l'on devrait pouvoir différencier la PAGE du MUR...

    Soit la PAGE qui est comme un blog, d'une part... Et le MUR en tant qu'espace en lequel les autres écrivent quelque chose ou mettent une image, d'autre part...

    Sur un blog par exemple (le blog d'un tel/d'une telle) on n'écrit pas directement comme si l'on était l'auteur du blog, on écrit en tant que répondant, commentateur...

    C'est la raison pour laquelle, personnellement, jamais je ne poste quelque chose dont je suis l'auteur ou le créateur, directement sur la PAGE d'un tel/d'une telle (mais toujours en tant que répondant ou commentateur à la suite d'un écrit ou d'une production image ou vidéo d'un tel/d'une telle)...

    Je ne conçois donc pas de voir affiché sur ma PAGE, directement, quelque chose posté par un tel une telle (comme si c'était moi-même qui avait posté à "exprimez vous" ...

    Il y a le bouton "répondez" ou "commentaire...

    Il devrait y avoir, sur Facebook, un bouton "MUR" qui ouvrirait effectivement sur un MUR c'est à dire un espace différencié de la PAGE... (avec un bouton "écrivez sur le mur")...

    Le MUR comme le terme de MUR l'indique, désigne un espace public où tout le monde s'exprime librement, le MUR étant celui de tout le monde, ne doit pas être confondu avec sa PAGE... ("exprimez vous" c'est pour les productions de soi-même)...

    ... Quoi qu'il en soit, ce n'est pas clair ! En fait la page se confond avec le mur...

     

    D'autre part, le fait de publier un message, un texte, sur sa page, et comme, en somme il n'y a qu'une page, une page qui peut être très longue et qui contient jour après jour si n'est pas un seul texte mais deux ou trois voire quatre dans la journée, il en résulte que les personnes qui consultent ou lisent la page, ne voient que ce qui a été tout dernièrement posté, et que pour atteindre un texte ou un message datant d'un mois ou plus, il faut faire défiler la page, ce qui implique de devoir faire défiler la page pour lire ceci ou cela qui a été posté il y a plusieurs semaines, plusieurs mois...

    Une page Facebook ce n'est donc pas comme un blog où il y a des rubriques (même si sur un blog n'apparaissent que les derniers billets publiés journellement)... Et encore moins comme sur un site où là, on voit les catégories, un menu, et où l'on choisit ce que l'on veut lire...

     

  • Bateau pirate

    Bateau pirate

    Sur les océans, dans les détroits, d'un cercle polaire à l'autre...

    Sans boussole et sans sextant et avec seulement les étoiles la nuit pour repères et le soleil et le vent d'où il vient le jour...

    L'immensité de l'océan à étreindre comme une silhouette de femme...

    Tant pis pour les tempêtes, les glaces polaires, les déserts de mer, les brouillards des hautes latitudes, les brûlures de l'équateur et des tropiques, les îles peuplées de cannibales...

     

    Bateau pirate

    Sans drapeau noir et sans port d'attache

    Sans route définie

    Mais dans tous les ports atteints

    Un même regard jeté

    Sous la visière d'une mèche rebelle de cheveux

    Et jamais sous la visière d'une casquette

     

    Bateau pirate

    Et pas bateau de croisière où en salle de jeux se font des parties de pêche virtuelle au requin

     

  • "Fake New" made bibi

    ... Au festival d' Avignon, un soir de juillet 2019 en "off" cette pièce de théâtre jouée par "les comédiens du peuple" :

     

    "Les petits dîners de François de Rugy chez les lobbystes de l'éco-consommation"

     

    Le décor choisi pour ce spectacle est celui de la terrasse du grand restaurant avec vue sur la piscine d'un bateau de croisière , un décor reconstitué pour la pièce par des intermittants du spectacle recrutés "au noir"... L'on y voit d'élégantes silhouettes allongées sur des transats, des serveurs en livrée et des plateaux de fruits de mer arrangés sur les tables décorées... Et bien sûr, le personnage principal, premier rôle, incarné par le comédien jouant François de Rugy...

     

    Dans un dialogue avec le capitaine du bateau de croisière, en pleine dégustation de homard et le verre de champagne à la main, cette répartie du ministre de la transition écologique :

    "Peste soit de ces pèquenots, de ces édentés, de ces retraités à mille euro par mois, de ces gilets jaunes qui demandent la lune, de cette jeunesse des banlieues et des campagnes, qui se gavent tous autant qu'ils sont, de jeux vidéos, qui fument ou vapotent ou se shootent au canabis, bouffent des hamburgers et mettent du Nutella sur leurs tartines ; peste soit de cette france-d'en-bas et des bas-fonds qui s'agite et qui pollue !"

     

    Réflexion d'un spectateur qui a vu la pièce mais sans être convaincu et trouvant cette farce d'une médiocrité consternante et grossière :

    "ça, c'est pour les bobos gochos, les France insoumise, les Le Pen-istes, les gilets jaunes en mal de reconnaissance, ça pue l'ordure médiatique et ça fait pas avancer le schmilblic d'un iota" !

     

    Réflexion d'un autre spectateur en compagnie de celui qui a vu la pièce, anarchiste inclassable, ayant "atterri" par hasard à Avignon :

    "Ouais mais ces bobos comme tu dis, au moins eux, ils ont pas la haine, ils ont pas la violence, ils ont juste pour certains d'entre eux, la culture un peu qui pète au dessus de la France-d'en-bas et qui surtout ont une vie quotidienne dans leur consommation et leurs loisirs et voyages, à cent lieues des retraités à mille euros par mois, des banlieusards des villes et des ruraux pas riches en maisons de lotissements, et ce "juste là" on peut le leur pardonner, c'est pas eux qui vocifèrent sur les réseaux sociaux, qui sont pour la peine de mort et pour les immigrés dans les charters ou à la mer au grand large ! Ils sont pas d'accord avec moi, mon genre de vie ma dégaine mon vocabulaire, ils peuvent me trouver chiant, mais au moins eux, ils restent des interlocuteurs... Et idem pour les oubliés du système, les humbles, les simples, ceux qui bossent et qui souffrent, les exclus, les anonymes, ceux qui disent jamais rien mais qui ont un coeur et une âme, dont la culture fait peut-être défaut mais qui pensent, réfléchissent, sont honnêtes , ceux là aussi, comme les bobos, ils ont pas la haine ni la violence!

    Eh tiens, on devrait bannir du vocabulaire le terme de "France d'en bas" -pour commencer à "faire avancer le schmilblic" "...

    Et puis tu sais, y'a pas que François de Rugy dans les dîners et les encaissements de royalties, y a aussi et surtout et partout sur cette planète, tous ces décideurs, ces privilégiés de haute volée, ces quadrillas d'actionnaires, de lobbystes, d'un côté, le très bon le meilleur côté... Et de l'autre côté tous ceux qui s'empiffrent, jettent leurs papiers sales sur les trottoirs, se pavanent dans la soirée du commandant sur le bateau de croisière, crèvent des ânes en promenade touristique dans les montagnes crétoises... Et j'oubliais les casseurs en godaces à 300 euro, et les accros d'équipements technologiques dernière mode, et encore les klaxomerdeurs dans les ronds points !... (Tout ça c'est pas de la Fake New) ...

     

     

  • L'effet de mirage ou la force du courant ?

    ... A l'écart des marchés du spectacle et des manifestations culturelles qui attirent les foules et emplissent les salles et les lieux publics en place ou en rue, s' élèvent des voix, se diffusent des écrits, se font entendre des musiques, se découvrent des expressions artistiques de poésie, de littérature, de théâtre de rue, tout cela de facture informelle et avec peu de retombées économiques locales ou régionales du fait que les puissances médiatiques ne sont guère présentes et ne soutiennent pas de leur logistique ces manifestations, spectacles, expressions artistiques, et ne tiennent ces voix, ces écrits, ces musiques, que pour "quantité négligeable"...

    Mais dans ce qu'il y a d'informel et néanmoins empli d'imaginaire, de rêve, de talent, de créativité, des uns et des autres qui s'expriment et se produisent, oubliés ou méconnus qu'ils sont des médias, que l'on ne voit jamais sur les plateaux de télévision ni dans les salles polyvalentes... Il y a bien là, aussi, une réalité vraie, authentique, intemporelle, de cette expression artistique informelle, qui, en dépit du mépris dont elle fait l'objet de la part des puissances médiatiques, des décideurs et des officiels, existe bel et bien, quoi qu'elle en soit réduite à devoir "s'exister"...

    Le courant qui porte une expression artistique informelle et seulement de ci de là passante, par la voix, par l'écriture, par la musique, par la gestuelle et par tout ce qui caractérise ce courant dans son mouvement ininterrompu, a une force que les puissances médiatiques n'ont pas dans la mécanique de leur noria, sinon celle de l'effet du mirage de ce qu'elles mettent en valeur et en scène...

     

    ... Le drame, je crois, de notre époque, plus encore que par le passé, c'est que la banalité, la pauvreté de l'expression, la médiocrité, la faconde, l'effet d'émotion... Dans une diversité qui "n'arrange rien", règne autant sur la scène publique, mis et porté en avant, médiatisé, "télétisé", suivi et applaudi... Qu' en dehors de la scène, dans les coulisses, ou qui se produit envers et contre tout au vu et au su de tout le monde ,véhiculé bruyamment et répétitivement...

    Et Internet depuis le haut débit ainsi que les appareils (smartphones, tablettes) de communication/diffusion instantanée d'image, son, messagerie vocale ou écrite ; amplifie ce phénomène qui est celui de la banalité, de la médiocrité, de la pauvreté de l'expression...

    ... Il est difficile de s'y reconnaître dans un tel environnement d'expression aussi hétéroclite qu'un vide grenier brocante où voisinent les uns à côté des autres toutes sortes d'objets dont on ne peut en définitive, déterminer vraiment la valeur, l'origine ou l'authenticité de certains de ces objets... A moins comme on dit "d'avoir l'oeil" ! ...

     

  • L'obscurantisme

    Terre creuse

    ... Je vois l'obscurantisme comme une bulle de même dimension que la Terre notre planète, une sorte de Terre creuse avec tout autour et en dessous de sa surface interne, un ciel dans lequel tournerait tout au long de la moitié de la circonférence de la bulle, un soleil éclatant ; et tout au long de l'autre moitié, des points lumineux ; ainsi tour à tour le ciel serait bleu puis couleur d'encre...

    La bulle n'aurait pas de surface extérieure du fait que l'espace tout entier autour de la bulle, serait une masse rocheuse infinie.

    ... L'obscurantisme : une bulle prise dans la masse rocheuse infinie... Lorsque tout l'air qu'elle contient aura été absorbé par tout ce qui vit dans la bulle, et en particulier par le plus "intelligent" ("intelligent" si l'on peut dire) des êtres vivants, alors l'obscurantisme disparaîtra, la masse rocheuse sera redevenue l'espace qu'elle était avant, et la bulle sera redevenue la planète Terre qu'elle était avant, tournant autour de son étoile le soleil...

     

     

  • L'âge de la retraite

    ... Dirigeants, gouvernants, personnages politiques et, il faut le dire, bon nombre de gens en France (en règle générale ceux qui pensent que 60, 62 ans et même 63 voire 65, ça serait pas encore l'âge de s'arrêter de travailler) avancent l'argument de l'allongement de la durée de vie, ainsi que l'argument du nombre des actifs qui ne sont pas assez nombreux à cotiser pour assurer la retraite par répartition...

     

    Tous ces dirigeants, gouvernants, personnages politiques et bon nombre de gens dans l'ordre de pensée se fondant sur les arguments de la durée de vie et des actifs moins nombreux, ne font jamais état de ce qu'est aujourd'hui le travail, le travail salarié aussi bien dans le public que le privé (entreprise, commerce, agriculture, industrie, services)... Ils oublient sciemment qu'il y a "travail et travail" c'est à dire d'une part le travail que l'on définit "de valeur ajoutée" qui est une activité orientée vers la relation, l'épanouissement de la personnalité, les compétences reconnues, le "plus" apporté dans la vie des gens par ce que l'on réalise, par le service rendu... Et il y a aussi le côté passion et engagement, intérêt réel que l'on trouve dans l'activité exercée, qui fait, qui donne du sens à la vie qu'on vit... Et dans ce cas, oui, s'arrêter à tel âge (60, 62, 63, ou plus) c'est sans doute pas ce qu'il y a de mieux... Mais ce "travail à valeur ajoutée" ou cette activité qui donne du sens à la vie qu'on vit, ce n'est jamais que 20 à 30% de l'ensemble des activités et des emplois tant dans le public que le privé... Car il y a d'autre part pour 70/80%, le travail boulot (pour ne pas dire boulot de merde), le travail boulot pour gagner de quoi se nourrir, se loger et un peu consommer... Et dans le travail boulot, t'as tout le temps un manager, un dirigeant derrière toi pour te presser, avec des objectifs impossibles, des horaires à rallonge, la fatigue, le stress, sans compter que les tâches sont répétitives, astreignantes, inintéressantes, et cela dans un environnement de violence et le sentiment de n'être qu'une "variable d'ajustement" autrement dit rien...

     

    Et c'est ce "travail boulot" -pour ne pas dire "boulot de merde"- sous payé, sans aucune qualification, sans avenir de "carrière", sans épanouissement de quoi que ce soit, épuisant, qui fait que tous les jours vécus se ressemblent, avec le petit chef aux fesses, le harcèlement sexuel -direct ou d'apparence soft- subi par les femmes... C'est ce "travail boulot" que nos dirigeants, que nos gouvernants, que tant de gens bien pensants, souhaitent, envisagent, légifèrent, de prolonger jusqu'à 63, 65 ans... Révoltant! Absurde! Dément! Inhumain !

     

    Demandez à une caissière d'intermarché 20/30 ans de grande surface, âgée de 55 ans, si elle a envie de bosser jusqu'à 65 ans, se taper 6 ou 7 h par jour des code-barre de produits.

    Demandez à une femme de 59 ans qui a mal au dos, si elle a envie de prendre un bus à 5h du matin pour aller balayer des locaux jusqu'à 9h et revenir le soir après 18h jusqu'à 21h, faire le ménage dans d'autres locaux, et cela tous les jours sauf le samedi et le dimanche jusqu'à 65 ans !

    Demandez à un prof de gym s'il pense "avoir encore la super forme" à 63 ans pour occuper des jeunes à des grimpers de corde, à des courses de 1500 mètres !

    Demandez à un "senior"de 58 ans qui n'a pas passé de bac à 18 ans et qui n'a pas fait d'études, qui est au chômage parce que son usine a fermé, s'il a envie qu'on lui propose un boulot de vigile de nuit ou de distributeur de journaux et de prospectus, jusqu'à 65 ans !

    Ah, le maintien au travail des seniors, parlons en ! Quel travail ou plutôt quel travail boulot (de merde) ? Déjà les seniors hyper compétents activité "à valeur ajoutée" on les fout dehors, alors pensez, des seniors sans qualification qui ont été des salariés de boîtes fermées !...

     

    ... Par extension en ce qui concerne les activités (le travail) à "valeur ajoutée", l'on peut inclure au delà des 20/30%, disons jusqu'à 40/50%, toutes les activités professionnelles salariées ou indépendantes dans lesquelles priment et sont effectives, l'imagination, la création, la relation, tous les métiers d'artisanat, de services rendus aux gens, de création artistique, où règne une certaine liberté et indépendance, sans manager ou dirigeant aux fesses qui te stresse avec des objectifs impossibles et des contraintes de rendement, où l'on peut s'épanouir et qui donne du sens à la vie qu'on vit...

    Ne resterait alors que les "boulots/boulots", répétitifs, inintéressants, contraignants, aux horaires à rallonge, mal payés, stressants, épuisants, pour environ 50% de tous les emplois et activités salariés... Où, soit dit en passant, l'on n'est salarié que très souvent à temps partiel ou "temps complet réduit" pour une rémunération sur la base du SMIC, de l'ordre de 600 à 800 euro par mois... (Ce qui a pour conséquence de réduire la part de cotisation pour la retraite répartition, ainsi que l'assurance maladie/chômage)...

     

    Donc, ce qui me paraîtrait juste, c'est une retraite reportée à un âge indéterminé voire même inexistante pour certaines activités notamment dans l'art, la création artistique ; une retraite n'étant vraiment effective pour les activités à "valeur ajoutée", à épanouissement, qu'à un âge où l'on est diminué physiquement et moralement, où l'on n'a plus la capacité d'exercer... plus de 80 ans, voire 90 ans...

    En revanche pour les "boulots/boulots" représentant 50% de toutes les activités et emplois salariés, l'on devrait fixer un "âge légal" de 55 ans...

     

     

     

  • Piqûre de rappel ...

    ... Pardon pour cette "piqûre de rappel"... Personne, je sais bien, n'aime les piqûres : elles font très momo aux fesses, elles sont emmerdantes, d'autant plus que l'infirmière (ou l'infirmier) est souvent "un peu leste" dans sa manière d'administrer la piqûre... Il y a même aussi, des "sorciers" qui font des piqûres...

     

    Alors la voici, la "piqûre de rappel" :

     

    En gros, le monde fonctionne selon trois univers :

     

    -Tout en haut, mettons une cinquantaine de millions de gens sur toute la planète, sont, soit multimilliardaires pour quelques milliers d'entre eux, soit très riches, "riches-à-crever" on va dire. Ce sont les plus gros consommateurs de ce qu'il y a de meilleur et de plus cher sur "un marché de classe et de chic" , en général quasi inaccessible aux autres qui ne font pas partie de ces cinquante millions.

     

    -Au milieu, mettons un bon milliard de gens dont le revenu annuel atteint au minimum 40 000 euros (ou dollars ou équivalent dans une autre monnaie) et jusqu'à un maximum indéterminé proche de ce que gagnent ceux qui sont tout en haut. Ce sont eux aussi (mais un "tout petit peu moins") les plus gros consommateurs de ce qu'il y a de meilleur, de plus cher, "ramené" si l'on peut dire, à des prix "relativement accessibles" pour des gens qui n'ont "à se priver de rien".

     

    -En bas, je vais dire que "sans se compliquer beaucoup", ça se divise en deux parties :

     

    ... La première étant celle où il y a toi, moi, "un peu tout le monde" sur cette planète, environ trois milliards de gens dont les revenus (pays dits "développés" plus pays dits "en voie de développement") sont compris entre 300 et 3000 euros (ou dollars) par mois. Là dedans, je compte les salariés, les retraités, les "bien assistés" selon les différents régimes de protection sociale, enfin les gens qui peuvent compter, régulièrement ou non, sur des revenus compris entre 300 et 3000 par mois... Ceux là, ces trois milliards de gens, peuvent -bien sûr dans une moindre mesure- s'ajouter aux "gros consommateurs" (c'est à dire qu'ils ont accès à une consommation de masse standardisée mondialisée tous produits confondus)... Bon, bien sûr, avec 300, 400, 500 euros ou dollars par mois, par exemple dans certains pays Européens (Hongrie, Pologne, Slovaquie, Bulgarie, Roumanie) "c'est pas le Pérou" mais au dire des salariés des travailleurs de ces pays, c'est mieux qu'avant sous les Soviets et sans l'Europe du marché libéral on n'aurait pas autant, et il faut dire aussi qu'on peut aller bosser en Allemagne ou en France et dans une certaine mesure en Angleterre ou en Italie, pour 1000 euro ou un peu plus... (qu'ils disent, ceux de l'Europe de l'Est qui, avant, courbaient l'échine et surtout se taisaient, sous les Soviets)...

     

    ... Reste -cette fois "sur le carreau"- dans cet "en bas", la deuxième partie étant celle de deux milliards de gens (dont un tiers soit dit en passant vit dans des pays dits "développés") qui eux, ont des revenus compris entre 1 et 2 euro ou dollar par jour et qui, peut-être à part le fait d'avoir un téléphone portable, n'ont pas accès à la consommation de masse (en particulier à la consommation de produits alimentaires)... Ceux là constituent le "cheptel" (pardon, quel mot affreux pour désigner des êtres humains) du travail bon marché/sous payé/esclavagisé... autant dire que tout ce que nous consommons, tout ce dont nous jouissons tous produits confondus sur cette planète y compris même des "produits de luxe", est fabriqué à la base (ce que j'appelle "travail-travail") par ces deux milliards de gens à revenu d'1 ou 2 euro par jour !

    Mais cela, tout ce que je dis là, tu le sais, tout le monde le sait... Voilà pour la "piqûre de rappel" ! Ah, ça vous fait mal aux fesses, vous en avez marre du plantage d'aiguille un peu leste de l'infirmière !

     

    ... Un hélicoptère chargé de boules puantes au dessus de toutes les universités d'été des partis politiques et des intellectuels en vogue ; des G8 et des G20, des grands salons de rentrée littéraire, de tous les économistes et politologues en congrès... Et que tombent sur les doctes assemblées toutes tendances en vue, bien pétantes de cocktails, de repas gastronomiques dans des hôtels Mercure, de costards cravate et de belles toilettes féminines... des caisses entières de boules puantes avec fracas et pestilences ! Et qu'empuantis tous autant qu'ils sont, tous ces cadors, tous ces guignols qu'on voit sur les télés, ils ne puissent plus respirer pour prononcer leurs "petites phrases" !

     

    ... A noter que le monde "non économique" (du Marché, des Affaires, du Travail) c'est à dire le monde de la pensée, de la création artistique et littéraire, de la scène, du spectacle (qui soit dit en passant est "poreux" dans la mesure ou il entre plus au moins dans le monde économique et du marché)... Fonctionne lui aussi en trois univers : l'en haut, le milieu, l'en bas... Et que dans "l'en bas" on y trouve les milliards d'anonymes en dépit de leurs kilomètres d'élucubrations sur internet ... En haut, bien sûr, les gros cadors, les vedettes, dont on voit les portraits 4 mètres sur 4 sur des panneaux publicitaires pour de grandes marques !

     

    ... Tout cela cependant est faussé parce qu'il existe une "économie prédatrice off shore" c'est à dire sans règles, sans aucune "éthique" ni morale, incontrôlable, et dont la porosité est manifeste entre cette économie "offshore" et l'économie de marché "normale".

    L'économie "offshore" est celle du trafic des armes, des stupéfiants, du marché clandestin des organes, de la prostitution, de tout ce qui se vole et se revend, de tous ces réseaux mafieux... Et cette économie là, en fait, pèse pour plus de 50 % de la masse monétaire toutes devises confondues. L'économie "normale" est gangrenée par l'économie "offshore", de telle sorte qu'en haut comme au milieu comme en bas, c'est la société humaine dans toutes ses composantes et dans sa totalité qui est impliquée, directement ou non, dans une économie prédatrice confondue et liée à une économie "normale" ("normale" avec soit disant des règles, une "éthique", une "morale", des contrôles, des dispositions de principe)...

    Tous les gouvernements, tous les états, les plus puissants et les plus développés comme ceux qui sont "en voie de développement", et les pays "sous perfusion d'assistance financière" ; toutes les sociétés, toutes les économies, avec tout en haut leurs milliardaires, leurs actionnaires, leurs décideurs, sont mouillés, impliqués, le museau en plein dans la soupe, dans l'économie prédatrice dont ils tirent quasiment l'essentiel de leurs revenus et de leurs fortunes bien à l'abri dans les "paradis fiscaux"...

    Cette planète pue l'ordure, le sang et la merde !

     

     

    ... Et que ce soit au nom de Dieu ou d'Allah ou encore au cri de "vive je sais-pas-quoi entre autres cris vive l'anarchie"... Au nom de n'importe quelle idéologie religieuse ou autre avec de grands slogans en avant et des drapeaux, des fanions, des étendards... Tous ces révolutionnaires et ces religieux qui se réclament de ceci de cela, se financent en grande partie avec l'économie "offshore" de prédation !

    Cette planète pue l'ordure, le sang et la merde... Et la MORT, l'odeur de la souffrance, de la misère, de la sueur du travail forcé... Et l'on jette par dessus le fumier, un voile qui sent la rose, la mayonnaise, la crevette, l'encens et toutes sortes de senteurs qui font bander les consommateurs que nous sommes et qui peuvent encore consommer !

     

  • La planète brûle et l'on ne veut plus entendre chanter les coqs le matin ?

    ... Le journal Sud Ouest ce vendredi 5 juillet 2019 titrait "Faut-il faire taire nos campagnes" ?

    Je pense aux chants des coqs et des oiseaux le matin, aux concerts de grenouilles le soir et en début de nuit, du point d'eau stagnante ou étang ou mare tout proche, aux aboiements de chiens, aux tracteurs et engins agricoles dans les champs, à la pluie qui crépite sur les auvents, enfin à tous les bruits de la nature, de jour ou de nuit... souvent des cris d'oiseaux, d'animaux...

    Il faudrait donc que pour les touristes, les vacanciers en camping, en chambres d'hôtes ou en gites ruraux, tous ces bruits s'arrêtent car au dire de ces gens venus la plupart du temps des villes, ces bruits troublent le repos et ne sont "pas supportables" ! Et ils le font savoir ! Jusqu'à "porter plainte" !

    C'est dire de l'évolution d'une société dans un consumérisme exacerbé et dans des exigences de confort, d'aisance, de plus en plus marquées et ostentatoires... Avec tout ce que cela implique de comportements agressifs, déraisonnables, brutaux, égoïstes (l'on ne supporte plus rien)...

    ... Mais qui grogne et tempête -et surtout à sa manière comme il le peut selon ses moyens, selon l'impact de son expression publique, de ses choix et de ses actes au quotidien- AGIT, agit vraiment et concrètement et en le faisant savoir... Contre les dirigeants des pays capitalistes, contre les lobbies de l'agro-alimentaire, de l'industrie et de l'énergie qui regardent brûler la planète en se gavant de pognon, de dividendes, de profits?

    ...Trois exemples parmi d'autres :

    -Des départs d'incendie en Californie, sont imputables au mauvais entretien des lignes électriques par un distributeur privé Pacific Gas and Electric Company. (C'est ce qui nous attend en France bientôt avec la privatisation d'EDF et la mise en concurrence)...

    -Au Chili, l'exportation massive d'avocats avec la multiplication de plantations illégales, a accéléré la déforestation et asseché des cours d'eau du fait de la demande énorme en eau pour produire des avocats charnus. 3000 habitants de la ville de Petorca au Chili, n'ont plus d'eau pour répondre à leurs besoins quotidiens.

    -En Australie début 2019, on a constaté un taux de mortalité effrayant chez les poissons de rivière, notamment dans le fleuve Darling et dans son bassin (niveau des eaux trop bas) car une agriculture irriguée surconsomme l'eau des rivières sur des espaces de millions de kilomètres carrés, cela afin d'exporter de la viande en Europe, et qu'il pleut de moins en moins en Australie...

    Merde, la planète brûle et on veut plus entendre tôt le matin chanter les coqs?

     

     

  • J'irai jamais...

    ... De même que je n'irai jamais au Cameroun, à Hong Kong, à Singapour...

    J'irai jamais au Festival d'Avignon...

    Je déteste tous ces grands festiveaux, tous ces grands rassemblements culturo-festifs qui font la Une des événements estivaux vacanciers où le plus gros pour ne pas dire l'essentiel de la clientèle "followante" est celle de "bobos huppés" en tenues vestimentaires dernière mode parfois ahurissantes avec chapeaux, casquettes, chemises bariolées, chaussures de marque, tee-shorts pétants de logos originaux, etc. ... Pull sur les épaules les soirées un peu fraîches, lunettes de soleil dans les cheveux et j'en passe de toutes les façons, de toutes les extravagances, de toutes les modes, de tout ce qui en jette d'apparence, d'ostentatoire, de "pas comme les autres"... Avec les coiffures couleurs fluo coupes de cheveux excentriques, piercings, bijouterie au cou aux chevilles...

    Nô -no-nôn... J'irai jamais dans ces carnavaux de festivals culturels, dans ces grandes manifestations de foules estivales au beau milieu de tous ces gens dont certains d'entre eux se piquent d'éclectisme, ne vont là que pour se montrer, pour dire après "j'y étais", pour mitrailler de petits messages, de photos et de vidéos sur Facebook ou Instagram à l'intention de mille "amis" connaissances famille, le "scoop du jour", la "petite phrase", etc...

    Les chambres d'hôtes et les hôtels, pris d'assaut, les campings bondés, les locations hors de prix et de toute façon retenues six mois à l'avance... La queue aux toilettes publiques (d'ailleurs dans tout l'espace festif en ville y'a-t-il beaucoup de toilettes -parfois les autorités mettent des WC algéco qui, soit dit en passant, se bouchent vu le nombre d'utilisateurs)...

    Les stationnements impossibles, parkings saturés, circulation automobile difficile avec bouchons permanents ; les restaurants dont les terrasses envahissent la moitié de la rue, archi pleins de midi jusqu'au milieu de l'après midi et encore plus pleins le soir jusqu'à des 2h du matin, avec toutes ces odeurs ou plutôt relents de boustiffaille exotique fruits de mer crustacés spécialités locales et du monde entier, tous ces gens qui s'empiffrent, qui crient plus qu'ils ne parlent, et leurs petits ou gros toutous à leurs pieds, les mômes capricieux, des pépés et des mémés jouant au "jeune premier", des couples "impossibles" de toutes les façons de toutes les modes... Et j'oubliais encore, les relents de dopes, canabis et autres stupéfiants, "joints"...

    Nô-no-nôn, tout ça, je vous le dis tout net j'en fais un rejet total et absolu ! C'est pas dans ces endroits qu'on me verra "bailler et mes rêves et mes fesses"... Ecrire par exemple dans le "livre d'or" du QG du festival, quelque historiette de ma facture, de fourmis géantes à grosse tête phéromonant de la poésie surréaliste corrosive ! (rire)...

     

  • Un "fait de société" inquiétant ...

    ... Entreprendre un long trajet en voiture sur plusieurs centaines de kilomètres sur des autoroutes et des axes routiers à quatre voies, cela devient de plus en plus dangereux et de surcroît, assez stressant... Surtout aux moments des grands départs en congé ou vacances, week-ends prolongés, grands flux estivaux... Et de toute manière quasiment toute l'année en toutes saisons et par tous les temps avec notamment ces flux ininterrompus de camions de fort tonnage et semi-remorque qui soit dit en passant roulent les uns derrière les autres au maximum de la vitesse que leur permet leur véhicule, dont certains mettent un temps fou à dépasser celui qui les précède ou d'autres encore qui roulent sur plusieurs kilomètres en partie sur la bande d'arrêt d'urgence... Ces véhicules, véritables mastodontes, ne respectent pas la distance de sécurité entre eux, et si un conducteur de voiture devant eux ne roule qu'à 110/120, ils "talonnent" -quand ils ne klaxonnent pas...

    L'on ne compte plus les dépassements très nombreux et de plus en plus, de vitesse au delà des 130 autorisés sur autoroute -et 110 par temps de pluie ou de brouillard- (une moyenne de 150/160 y compris sur chaussée mouillée et par brouillard) notamment avec les utilisateurs d'appareils tels que "coyote" et autres GPS qui peuvent avertir de la présence de radars ou points de contrôle...

    L'on ne compte plus toutes sortes d'infractions, de comportements, de pratiques, qui rendent la circulation de moins en moins sûre voire parfois périlleuse... Entre ceux qui roulent sur la voie de gauche ou centrale à 110/120 et ne se rabattent pas, les distances de sécurité non respectées ; ceux qui téléphonent en conduisant ou même envoient des mails et des SMS ou encore des chauffeurs routiers qui regardent une télé installée dans leur cabine ; ceux qui dépassent par la droite, ceux qui talonnent le véhicule qui les précède durant plusieurs kilomètres (quand ils ne font pas d'appels de phare), les arrêts suite à des incidents mécaniques ou autres sur la bande d'arrêt d'urgence, devenus très risqués et très accidentogènes... Et à tout cela s'ajoute l'alcoolisme, la prise de drogues, de médicaments, tout cela encore sur fond de stress, de fatigue, d'impatience, de crispations, d'obsession d'arriver à l'heure, d'énervements, de violence, d'absence de modération, d'irresponsabilité, de fanfaronnade aussi parfois, ou de soumission au dictat d'un proche qui pour un oui pour un non te reproche de lambiner ou de ne pas être assez réactif, etc. ...

    J'y vois là, dans cette effrayante réalité de la circulation sur les axes routiers dans un tel contexte et environnement de violence, un fait de société, le signe le plus flagrant, le plus net, d'une évolution de la société qui ne va pas du tout dans le sens d'un progrès, d'une amélioration, au contraire... Aussi, le "prix à payer" de tout cela, de toute cette violence, de cette dureté, sera celui qui viendra des conséquences de cette violence... Et dans ce "prix à payer" nombreux seront ceux qui y laisseront beaucoup de plumes, ça "fera pas de quartiers"!

     

  • Compassions exprimées publiquement quand survient un malheur ...

    ... Dans ces manifestations de compassion exprimées publiquement notamment sur les réseaux sociaux, chaque fois qu'un malheur survient (un accident spectaculaire et dramatique de la route, un attentat, une tornade dévastatrice, un incendie, une inondation, le crash d'un avion, tout évènement catastrophique où l'on déplore plusieurs victimes, des morts et des blessés)... Dans ces manifestations de compassion qui, soit dit en passant, ne prouvent en aucune façon qu'un mouvement de solidarité s'ensuivra autrement que sur place et de toute manière limité... Il y a "quelque chose qui me gêne" et qui fait que, personnellement et en général, je ne "m'étend guère" en messages, commentaires, réflexions, sur internet (facebook, forum, blog)... Sinon parfois lors de certains drames ou catastrophes, où une pensée peut me venir, résultant de l'évènement dans un contexte "environnemental" d'évolution de la société, de la civilisation, du monde...

    Toute la part, en vérité, de ce qui me gêne, vient du fait avéré, constant et en progression, de la violence même de la société, cette violence au quotidien, celle de tant de personnes dans leurs comportements, leurs propos... Incivilités, agressions, irrespect, attitudes d'égoïsme et d'irresponsabilité, notamment sur la route, sur les axes de circulation au moment des grands flux estivaux, précipitation obsessionnelle ; violence ostentatoire, absence de retenue ou de modération, crispations, vulgarité...

    Certes me dis-je "il ne faut pas pour autant mettre tout le monde dans le même sac"... Mais en même temps je pense -en le déplorant cependant- que toutes ces catastrophes, ces accidents, ces drames de la route et des eaux et du vent et des airs pour les avions, et jusqu'à même des attentats... Surviennent comme une sorte de "réponse" (le mot est mal chosi mais peut-être que conséquence, ou lien, ou relation conviendrait mieux ?) à cette violence en progression de tant de gens, cette violence qui -je le redis- est surtout patente (bien observable) sur les routes, les axes de circulation... Violence comportementale, d'attitudes, d'irrespect, d'égoïsmes, de brutalité, de précipitation obsessionnelle...

    ... Comment -et de quelle manière- alors, lorsque survient un accident, un drame, et qu'il y a des victimes... "compatir" ?... Compatir à ce qui arrive de malheureux et de dramatique par des accidents, des calamités climatiques, des crahs d'avion, à des gens que l'on ne connaît pas, et qui pour certains d'entre eux sont des gens dont on peut déplorer les comportements agressifs, égoïstes, brutaux, irresponsables qui sont les leurs assez souvent dans la vie quotidienne? ...

    Je reconnais là, en disant cela, que mon propos n'est pas -loin s'en faut- de "charité chrétienne" ! Mais bon... J'ose l'exprimer... Ne serait-ce que pour "contrevenir" à ma manière à ce qui participe à "une pensée consensuelle de bon aloi" faite de "principes moraux qui ne coûtent pas un radis" ( et qui d'ailleurs sont bafoués ) !...

    N'y-a-t-il pas quelque hypocrisie manifeste dans les compassions qui sont publiquement exprimées dans les émissions de radios, sur les réseaux sociaux, sur internet ?