Articles de yugcib

  • La plaine des Cafres, La Réunion

    Plaine des cafres cartePlaine des cafres photo

    ... C'est un haut plateau situé sur les Hauts entre le massif du Piton des Neiges et le Piton de la Fournaise ; l'on y accède par la Nationale 3 reliant Saint Pierre à Saint Benoît par l'intérieur de l'île... (Le Tampon, puis les bourgades du Quatorzième jusqu'au Vingt-troisième) jusqu'avant Plaine des Palmistes où à partir de là la route redescend vers Saint Benoît...

    Ce lieu doit son nom aux Cafres, qui furent aux 18ème et 19 ème siècles jusqu'en 1848, des esclaves en fuite (marrons) qui partaient se réfugier dans l'intérieur de l'île où il y avait des bois, une nature sauvage, et où il était difficile aux colons de les poursuivre... En effet les conditions de travail forcé dans les plantations des colons, étaient très difficiles, auxquelles s'ajoutaient de mauvais traitements infligés aux esclaves...

    Ces plantations se sont à l'origine dès la première moitié du 18 ème siècle, avec l'arrivée des colons, établies sur les plaines côtières ainsi que tout au long des pentes avoisinantes ; des villages et des villes se sont constitués...

    Toute une population d'esclaves importés en grande partie de Madagascar, est venue "soutenir" une économie de colonisation et cette main d'oeuvre servile d'esclaves africains, Malgaches, a contribué à l'enrichissement des "grandes familles" possédantes, ainsi qu'au développement des grandes compagnies du marché de l'époque (avec la marine à voile, l'exploration de nouveaux territoires, la connaissance du monde jusque dans les contrées les plus lointaines de l'Europe... C'est on peut dire, au 18 ème siècle "Blanc et Chrétien" pour l'essentiel, une véritable "économie de marché mondialisé" (et de consommation) qui voit le jour sur la planète, d'autant plus que le 18ème siècle "Blanc et Chrétien" est aussi celui des grandes puissances européennes, militaires, technologiques, industrielles...

    ... Soit dit en passant -réflexion personnelle- "Lou Boun' Diou, il a été plutôt du côté des riches, des puissants, des colons... Que du côté des pauvres, des non possédants,  et des populations indigènes proches de la Nature! ... Et de nos jours au 21 ème siècle, en dépit de l'abolition "officielle" (et "déclarée") de l'esclavage, en dépit du fait qu'on ne meurt plus autant de faim, de maladies, comme au 18 ème siècle... Il n'en demeure pas moins, que Lou Boun' Diou – et surtout la Pensée et l'Oeil dominants des GAFA et puissances numériques informatiques robotiques nanotechnologiques, il est, Lou Boun'Diou, plus que jamais encore du côté des dominants... Et que de surcroît il "prétend moraliser" le monde en donnant aux pauvres des "leçons" -et jetant à ces mêmes pauvres, des gadgets comme des os à des chiens  ...

     

  • Le parc des palmiers, Trois Mares, La Réunion

    ... Le parc des palmiers est une réalisation dont le projet avait été lancé en 1998 par la municipalité du Tampon, afin de créer et d'aménager un vaste parc dédié à toute la grande et nombreuse famille des palmiers, de tous les palmiers que l'on peut voir pousser sur la planète dans les pays tropicaux principalement.

    L'on n'imagine pas -à priori- (si l'on ne le sait pas) à quel point il existe une telle diversité de ces palmiers...

    L'aménagement de ce vaste parc ouvert au public toute l'année, est à ce jour, en 2019, encore inachevé...

    Ce parc est situé sur le territoire de la commune des Trois Mares, près du Tampon.

     

     

    http://yugcib.forumactif.org/t972-le-parc-des-palmiers-trois-mares-la-reunion

     

     

  • Ravine, monument aux morts, La Réunion

    ... Une ravine parmi de nombreuses, que l'on peut apercevoir le long de la côte... Celle ci se trouve à Manapany les Bains, au bout d'un chemin de promenade aménagé avec accès à une petite plage et à un rivage rocheux... Des gens y viennent en famille passer un moment...

    ... 

    ... Un monument aux morts guerre 1914 – 1918 à Plaine des Palmistes :

     

    La Troisième République française lors de la première guerre mondiale est allée chercher des Réunionnais jusque dans les villages des hauts. Beaucoup de ces Réunionnais malheureusement, n'ont vu la Métropole que pour y mourir sur les champs de bataille...

     


    http://yugcib.forumactif.org/t971-ravine-monument-aux-morts

  • Platanes à La Réunion

    ... A la Plaine des Palmistes entre Le Tampon et Saint Benoît à quelque 1200 mètres d'altitude, l'on peut voir sur la place publique ainsi que le long de la route, des platanes tout comme dans le midi de la France, avec en ce temps de solstice d'été austral en décembre, de belles feuilles d'un vert profond... 

    Au mois de juillet en hiver austral les platanes n'ont plus beaucoup de feuilles : comme la sève arrive à monter un peu et que la lumière diurne est présente durant 10h 30, on voit ces platanes avec encore des feuilles dessechées, jaunies... 

     

    http://yugcib.forumactif.org/t969-des-platanes-a-la-reunion

  • Maisons créoles à La Réunion

    ... L'on en trouve encore de ces maisons, à La Réunion, mais elles se font de plus en plus rares, disséminées de ci de là ; et certaines sont abandonnées... 

    http://yugcib.forumactif.org/t970-maisons-creoles-a-la-reunion

     

  • Le chemin de fer à La Réunion

    ... Une ligne de chemin de fer reliait à la fin du 19 ème siècle jusqu'en 1976 en une voie unique Saint Benoît à Saint Pierre en passant (littoral) par Saint Denis, Le Port, La Possession, Saint Louis ; sur une distance équivalente donc, aux 2/3 du pourtour de l'île...

    Il fallait environ 6 heures, avec les arrêts dans chaque ville, pour parcourir cette distance entre Saint Benoît et Saint Pierre...

    Et ce lien pour lire ce qu'il faut savoir sur cette ligne de chemin de fer à La Réunion :

     

    http://www.mi-aime-a-ou.com/histoire_chemin_de_fer.php

     

    ... Les travaux de construction de cette voie ferrée avec ponts, gares, viaducs, ont débuté à partir de fin février 1878, et c'est à partir de juillet 1882, que Saint Pierre fut reliée à Saint Benoît...

    A compter du milieu des années 1950 avec le développement du transport routier, de l'aménagement des routes, et des voitures circulant, la voie ferrée a perdu en grande partie son utilité, de telle sorte qu'en 1957, la liaison Le Port – Saint Pierre fut fermée ; suivi en 1963 par l'arrêt de la liaison Saint Denis – Saint Benoît et enfin le dernier tronçon de Saint Denis à La Possession en 1976...

     

     

    ... La Gare de Saint Pierre, sur le front de mer, devenue aujourd'hui un lieu de mémoire et de patrimoine, et un café 

    ... Images, voir ici : 

     

    http://yugcib.forumactif.org/t968-le-chemin-de-fer-a-la-reunion

  • Voyagisme touropérator loisirs, et monde de grandes inégalités

    ... L'état dans lequel nos générations actuelles sont en train de mettre notre planète, avec les pollutions, la consommation de masse excessive, les déchets produits...

    Ainsi que cette inégalité manifeste et croissante entre des privilégiés de plus en plus aisés et des populations vivant dans la misère partout dans le monde...

    Ne m'incite guère au "voyagisme de loisir touropérator", et me détermine à opérer des choix dans mon mode de vie et de consommation... Pour autant que s'offre encore la possibilité d'effectuer ces choix...

    Avec les pouvoirs de décision accrus et généralisés, omni présents au quotidien, des lobbies, des financiers, des actionnaires et donc des GAFA, Google, Amazon, des puissances numériques et robotiques, le "commun des mortels" peut-il encore (et comment) se défendre? A moins de tenter de ci de là, quelques expériences marginales ou informelles pouvant être reliées ensemble afin de former un mouvement de résistance ?

     


    http://yugcib.forumactif.org/t967-le-voyagisme-tourisme-de-masse-croisieres-loisirs-et-un-monde-de-grandes-inegalites

  • Le regard des autres

    Le regard des autres

    ... "Le regard des autres"... qui ne savent rien de ce qui n'est pas exprimé -et qui sans doute ne le sera jamais- et qui imaginent, ces autres, ce "bazar" là (ou un autre) ... ou se fient à ce qu'ils entendent dire, à ce qu'ils ont pu observer, croire eux-mêmes en fonction de leur vision personnelle, de leur culture, de leur sensibilité, de leur vécu...

     

    Quand on sera mort, il ne restera rien de tout cela... Ou... peut-être ou sans doute... Ce qui aura été découvert... pour autant que les fils auront été tirés jusqu'au plus près de leur commencement...

     

     

    NOTE : image extraite de mes productions de dessins

     

  • Le piton de la fournaise à La Réunion

    Eruption piton fournaise

    ... Il est surprenant de savoir que près de 900 000 personnes vivent en 2019 sur un territoire de quelque 2275 kilomètres carrés au milieu de l'océan Indien, un territoire où demeure en activité permanente l'un des volcans les plus "éveillés" et les plus importants de la planète...

    Ainsi en 2018 à deux reprises, en mai et en septembre, le piton de la fournaise ( 2600 mètres altitude environ) a-t-il été en éruption et les coulées de lave se sont-elles déversées le long des pentes jusqu'à l'océan, dans ce que l'on appelle ici à La Réunion sur la côte sud au pied du volcan, "l'enclos" (l'espace de déversement naturel)...

    En 1977 cependant, une coulée de lave plus importante s'est déversée "hors enclos", dévastant et coupant en deux, un village, Piton Sainte Rose...

    Sur la route des laves entre Saint Joseph et Sainte Rose, la "nationale 2" qui longe en grande partie le littoral, la côte orientale de l'île jusqu'à Saint Denis par Saint Benoît et Saint André ; l'on y rencontre toutes les traces des coulées précédantes (celles des dernières années depuis 2001)... L'on peut imaginer l'énorme travail de déblaiement qui a dû, à chaque fois, être effectué sur des centaines de mètres avec de gros engins, afin de rendre la route à nouveau praticable...

    Sans doute est-il prévisible qu'un jour ou l'autre dans un avenir indéterminé, ce qui s'est produit en 1977 se reproduise encore, une ou plusieurs coulées de lave en dehors de l'enclos naturel...

    Il faut dire que sur les 2275 kilomètres carrés de l'île, 80% de la population se répartit dans les villes le long du littoral, des villes qui ont chacune plusieurs dizaines de milliers d'habitants, et que tout autour de ces villes s'étendent à perte de vue le long des pentes, des zones urbanisées, constituées de lotissements résidentiels, de surfaces commerciales, et sillonnées par des voies de circulation dont certaines à 4 voies... Et je vous laisse imaginer les flots ininterrompus de voitures, véhicules, en constants embouteillages impressionnants aux heures matinales et le soir !

    Bien sûr un paysage tropical, avec des champs de canne à sucre, toutes sortes d'arbres, une végétation luxuriante d'un vert profond, domine au beau milieu -et s'inclue- dans ces zones d'habitations jusque dans les recoins...

    Très vite, dès lors que l'on s'éloigne d'une dizaine de kilomètres du littoral (un littoral coupé de nombreuses ravines) toutes les routes s'élèvent, passant les 600, les 1000, les 1500 mètres d'altitude jusqu'aux cirques (cirques de Cilaos), aux hautes plaines étroites (plaine des Palmistes, plaine des Grègues)... Les routes de montagne sont en lacets, étroites, et bordées de profonds fossés... Il faut bien une heure ou plus pour parcourir des 40 ou 50 km dans la montagne...

    Un pays, vraiment, pour les passionnés de randonnée en montagne ! (mais attention aux changements de temps, aux différences de température, aux conditions météo imprévisibles et brusques)...

    De nombreuses lignes de bus relient, déjà toutes les villes du littoral entre elles, puis les villes et villages en montagne notamment avec la nationale 3 de Saint Pierre à Saint Benoît... Et dans chaque ville il y a aussi un réseau de bus "Alernéo" (liaisons en ville du centre aux périphéries)...

    En dépit du climat tropical (chaleur et humidité 25/30 et jusqu'à 35 de température en été (un peu moins en hiver), le travail, je veux dire par là la journée de travail toutes activités -bâtiment, champs, cultures, élevage, artisanat, industries, commerce, entreprises, administrations, bureaux... Tout cela s'accomplit à mon sens (selon ce que j'ai pu observer) "le plus normalement du monde"... Ce qui veut bien dire qu'à La Réunion, pays tropical, de "bien vivre ensemble", musique, danse, fêtes, "prendre son temps/passer de bons moments ensemble en famille amis"... Eh bien l'on y travaille, à La Réunion ! (Sinon, rien de tout ce que l'on voit s'accomplir chaque jour ne se ferait!... Bien sûr, il y a le chomâge, de grandes inégalités de revenus, des pauvres comme partout – 35% environ de gens vivent de revenus d'assistance divers surtout des jeunes)...

    Le problème pour les prochaines années à mon sens, c'est la circulation automobile sur un réseau routier pratiquement au maximum de son extension/aménagement ; l'aménagement sans cesse urbanisé de davantage de zones autour des villes du littoral, la croissance démographique, la pression de l'activité humaine sur un territoire somme toute assez limité...

    ... Et tout cela, avec la présence de ce volcan -l'un des plus actifs de la planète- le piton de la fournaise qui n'arrête pas de déverser ses coulées de lave et de projeter dans l'atmosphère des colonnes de feu !

     

  • En droite ligne à travers l'océan Indien depuis St Pierre de La Réunion

    Ocean indien sud

    ... Depuis le Front de Mer, une vaste promenade le long de l'océan Indien à Saint Pierre, ainsi que depuis Grand' Anse, près de Saint Joseph, donc depuis la côte sud de La Réunion lorsque l'on marche tout le long d'un rivage de plages, de criques, de roches volcaniques... A perte de vue s'étend l'océan au sud et l'idée vient que, au delà de ce rivage, sur une distance de plusieurs milliers de kilomètres d'océan l'on ne rencontre aucune terre avant les glaces et la côte du continent Antarctique...

    L'on éprouve alors une sensation d'immensité, d'infini (c'est ce que j'ai ressenti) en pensant à ces milliers de kilomètres d'océan entre le tropique du Capricorne (Saint Pierre 21,5 degrés de latitude australe) et le cercle polaire Antarctique...

    Je pensais à ces navigateurs du 18 ème et du 19 ème siècle, du temps de la marine à voile, qui se sont aventurés dans cette partie de l'océan Indien, franchissant les 40 ème et les 50 ème et rencontrant les premières glaces flottantes, subissant les assauts, les vents violents de la "convergence antarctique"...

    Avant le percement du canal de Suez, la route maritime depuis la France (Le Havre ou Marseille entre autres ports) passait par l'Atlantique, contournait l'Afrique du Sud par le cap de Bonne Espérance afin d'atteindre le port en eau profonde de Saint Pierre au sud de l'île...

    Le voyage durait alors entre un mois et demi et deux mois selon les conditions météo, les vents...

    Et depuis le percement du canal de Suez, la route maritime, moins longue (seulement 21 jours de navigation) passait par la mer rouge avant de s'engager dans l'océan indien ; et un autre port en eau profonde cette fois, fut aménagé au nord de l'île (Le Port) proche de Saint Denis devenu la nouvelle ville principale...

    Avec le transport aérien au début des années 1950 il fallait 30 heures de vol pour rejoindre avec Air France l'aéroport Roland Garros de Saint Denis, et aujourd'hui seulement 10 h (ou 11) avec les compagnies aériennes assurant quotidiennement la liaison entre La Réunion et la métropole...

    En général (plan de vol des diverses compagnies aériennes Air Austral, Air Caraïbes, Air France, Corsair) depuis Paris on survole successivement : la Bourgogne, les Alpes, l'Italie, la Sicile, puis on passe au large de l'île de Crète, au dessus du delta du Nil, au dessus de la mer rouge (ou autre trajectoire, survol de la Lybie, du Soudan, de l'Ethiopie, du Kenya, de la Tanzanie) et entrée dans l'océan indien à la sortie de la mer rouge (ou par delà le rivage de la Tanzanie)...

     

     

     

     

     

    ... A noter sur cette image, entre La Réunion et la côte Antarctique, les îles Crozet, Kerguelen, Amsterdam, en latitude moyenne australe...

     

     

     

     

     

     

  • Sur la route des laves à La Réunion

    … Côté sud de l’île, entre Saint Pierre et Piton Sainte Rose, en bas des pentes abruptes du piton de la fournaise, s’étendent en longs et larges rubans jusqu’à l’océan,  les coulées de 1977, de 2002, 2004, 2007...  

    La coulée de 1977 en se déversant “hors enclos” (la zone, en principe, qui avait été délimitée “naturellement”) a coupé le village de Piton Sainte Rose en deux, épargnant “miraculeusement” l’église qui ne fut alors qu’entourée, la lave n’ayant pas pénétré à l’intérieur de l’église...  

    … Voici 3 petites vidéos, de ces paysages de lave, près de l’océan...  

    Des paysages en quelque sorte “sortis des entrailles de notre planète” !  

    Dscn7001

    ... Et voici trois petites vidéos :

     

    https://vimeo.com/307857120

  • Le 20 décembre jour anniversaire de l'abolition de l'esclavage à La Réunion

    20 decembre esclavage liberation 1Abolition esclavage la reunion 1

    ... Dans Le Quotidien de La Réunion, le vendredi 21 décembre 2018, en page "Fait du Jour", François Benito dans son article nous parle de cette identité réunionnaise qui s'est condensée dans un défilé, à Saint Denis, de représentants de toutes les communautés unies, mélangées et collaborant ensemble pour célébrer une liberté de tous... Une liberté qui en quelque sorte constitue un "modèle de vie sociale", le "modèle Réunionnais" à nul autre pareil...

    En effet sur ce territoire situé dans l'océan Indien, dont les autres terres les plus proches se trouvent l'une, Madagascar, à 800 km à l'ouest ; l'autre l'Ile Maurice à 230 km à l'est.. Alors que l'île de la Réunion est à plusieurs milliers de kilomètres de l'Inde, de l'Australie et de l'Asie et de l'Indonésie... Vivent ensemble depuis trois siècles des peuples venus d'une grande partie de la planète : des Européens dont des Français, des Indous, des Malgaches, des Comoriens, des Indonésiens, des peuples de divers pays africains, des Chinois...

    Cependant, ce "modèle réunionnais" à nul autre pareil dans le monde, est "plus complexe" que les apparences le laissent supposer "à priori" (selon une image du "bien vivre ensemble rire s'amuser faire la fête sur le front de mer dans la douceur des tropiques"... Certes réelle en grande partie cette image)...

    Il subsiste il faut dire "quelques tensions et revendications mémorielles"...

    Tout était réuni (défilés, mobilisation des associations, musique percussion en bambou, costumes et danses traditionnelles), pour donner surtout à cette célébration du 170 ème anniversaire du 20 décembre 1848 de l'abolition de l'esclavage, un côté humain, social, de partage, de convivialité, de joie de vivre ensemble entre amis et famille...

    C'est en quelque sorte dans ces défilés et manifestations, un regard vers l'histoire commune de l'île, de tout un peuple de diverses et lointaines origines, qui se porte et se projette aussi dans l'avenir...

    "Il faut mèt la main ensanm si on veut avancer" (parole créole entendue)...

    Cédric Boulland, dans son article sur la même page de ce journal Le Quotidien du 21 décembre, écrit "Reconnecter les habitants avec leur histoire", et "l'ambition n'est pas de ressasser le passé mais de faire comprendre à tous les Français que les grandes pages de notre histoire ont été construites aux Antilles et dans l'océan Indien".

    ... Cela dit, la "question de l'esclavage", 170 ans après son abolition, demeure toujours -mais d'une autre manière- actuelle et réelle, du fait des nouvelles dominations qui sont celles des lobbies de la finance et des marchés, d'autant plus que ces nouvelles dominations se construisent, se développent, gèrent le quotidien des gens et formatent les pensées, conditionnent les besoins, avec la technologie, le numérique, la robotique, la domotique ; avec les GAFA ( les entreprises les plus puissantes du monde de l'internet que sont Google, Apple, Amazon...)

     

  • Lever du jour à onze mille mètres d'altitude au dessus d'une mer de nuages

    ... C'est ainsi que commence le lever du jour, à onze mille mètres d'altitude, au dessus d'une mer de nuages de tailles et de formes diverses, du blanc le plus éclatant au gris le plus foncé...

    Cathédrales effondrées, chrysalides géantes déchirées, nappes ondulées, rouleaux étirés et brisés, rubans enroulés, longues écharpes froissées...

    Et de loin en loin, comme une main levée, un grand doigt dressé, un navire debout dont on ne voit plus que la proue...

    C'est ainsi que commence le lever du jour, à onze mille mètres d'altitude, au dessus d'une mer de nuages, durant le survol en avion, de l'océan Indien entre l'équateur et le tropique austral...

    Un arc orangé surgit et devient de plus en plus lumineux, dans un ciel encore d'encre se teintant peu à peu de mauve et de bleu...

    Et l'arc orangé, et le bleu du ciel au dessus, s'illuminent rapidement, tel un vitrail d'église...

    Et au dessus de la mer de nuages qu'éclairait une lune déclinante avant que n'apparaisse l'arc orangé ; d'un seul coup, le disque incandescent du soleil surgit au milieu de l'arc flamboyant...

     

    ... Je ne savais alors que penser, qu'exprimer... De tout ce qui, au dessous de toutes les mers de nuages surplombant les océans et les continents de la planète, pouvait se passer dans le monde des Hommes... Durant le temps -une vingtaine de minutes- de ce lever du jour à onze mille mètres d'altitude...

     

     

  • La vanité du Verbe

    ... Paul émit que...

    Et chacun émit que...

    Et le Verbe fut

    Mais le Verbe ne fit rien de ce qu'il tant se propagea et promit...

     

  • Oui au rêve et à l'évasion mais non aux emmerdes !...

    ... Lorsque l'on dit d'une personne qu'elle est "casanière" je crois que l'on se méprend sur le sens que l'on prête à ce terme de "casanier (e)"...

    En effet, dans la définition exacte, au sens propre, une personne "casanière" est une personne qui apprécie de rester chez elle dans sa maison, dans son logement, dans son environnement quotidien, et qui privilégie un mode de vie sédentaire... Et cela peut être le cas...

    En fait, bon nombre de ces personnes que l'on dit casanières ne le sont pas réellement... Ce qui les gêne en réalité, c'est lorsqu'elles se trouvent confrontées à des situations difficiles dans des environnements hostiles où elles ne se sentent pas à l'aise, notamment quand il faut , par exemple, parlementer au téléphone pour avoir une réservation sur un lieu de destination, pour accomplir certaines démarches compliquées, se déplacer dans une grande ville, en somme avoir à se débrouiller pour obtenir ce que l'on cherche et cela dans un endroit étranger, inconnu ; le fait de devoir rencontrer des gens désagréables, parfois agressifs... C'est vrai que le monde dans lequel on vit, dès que l'on quitte un environnement qui nous est familier, est de plus en plus difficile, incite peu à la rêverie, à l'enthousiasme... Sans compter tous les aléas survenant genre le train qui ce jour là ne roule pas, l'avion pour telle destination "chancelled", une grève que l'on soutient mais qui ne nous arrange pas il a fallu que ça tombe ce jour là, et tant et tant de ces "petites choses" qui nous "pourrissent la vie" (et qui tombent mal)...

    Alors bien sûr, quand on est chez soi, rien de prévu, aucun rendez-vous, qu'on n'a point à se rendre à un travail, aucun train, aucun avion à prendre, il peut tout se passer, on voit ça en tant qu'observateur, c'est on va dire "confortable"...

    Il me paraît évident que, dans un environnement qui ne nous est pas du tout familier, inconnu, pouvant nous paraître hostile et complexe, si un ami, un parent, nous "prend par la main" (façon de parler), et s'occupe de résoudre les "petits problèmes" se présentant, de telle sorte que grâce à cet ami, ce parent, on va déjà savoir où on dormira ce soir, en somme si le terrain est bien aplani, pratiquement aucune démarche ennuyeuse, épuisante à faire ; pas à se prendre la tête pour ceci cela que ça serait un problème de devoir se démerder soi-même... Alors/alors on n'est plus du tout "si casanier que ça" ! On est même "partant" dans ce cas!

     

    ... Autrement dit oui au rêve, oui à l'évasion, oui au dépaysement... Mais sans les emmerdes , sans devoir se prendre la tête, et avec quelqu'un de gentil qui t'accompagne, fait pour toi ce que t'as pas envie de faire parce que ça te crève et te gonfle...