Articles de yugcib

  • Des larmes qui ne sont pas de même nature ...

    ... Si la violence, la brutalité, l'orgueil, l'ignominie et l'hypocrisie peuvent me faire pleurer de rage avec tout ce qu'elles ont de mesquineries, de vulgarité, de faconde et de déguisements... Et si elles me font porter le fer par les mots et par mon regard quand elles me tapent dans le dos et pire, quand elles cinglent ou écrasent de leur hargne ou de leur suffisance les personnes qui me sont chères ainsi que les êtres humbles et sans défense... Ce ne sont point là, pour autant, les vraies larmes qui me viennent... C'est juste du fiel qui me coule des yeux...

    Les vraies/vraies larmes, elles me viennent de la bonté des gens lorsque cette bonté surprend , se fait engagement, qu'elle résiste à la dureté des temps, et qu'une âme forte soutient cette bonté encore renforcée dans sa détermination à ne pas céder et à agir...

     

     

  • Le premier homme, d'Albert Camus

    Le premier homme

     

    " Mais il s'était évadé, il respirait, sur le grand dos de la mer, il respirait par vagues, sous le grand balancier du soleil, il pouvait enfin dormir et revenir à l'enfance dont il n'avait jamais guéri, à ce secret de lumière, de pauvreté chaleureuse qui l'avait aidé à vivre et à tout vaincre."

     

    [ Albert Camus, dans "Le premier homme", page 53 collection Folio ]

     

    ... Il y a chez les pauvres qui ne trépignent pas et n'enragent pas, dans le regard qu'ils portent autour d'eux et dans tout ce qui émane d'eux au quotidien, une dignité et une sobriété dans l'expression qui sont bien là une vraie résistance à la violence, au mépris et à l'indifférence des possédants ... C'est sans doute cela, le "secret de lumière"... Et, la pauvreté qui ne trépigne pas et n'enrage pas est chaleureuse parce qu'elle rapproche des êtres qui souffrent, dans le peu qu'il y a à partager... Ce que ne fait jamais la pauvreté qui trépigne et enrage...

    Il y a aussi chez les pauvres qui ne trépignent pas et n'enragent pas, ce qui reste de leur enfance : cette sorte de connaissance des êtres et des choses qu'ils avaient, autant intuitive que dans un imaginaire à eux, et qu'ils ont gardée...

     

    ... Ces pauvres qui trépignent et enragent, s'ils devenaient riches ils seraient sans doute plus vaches que les riches qui nous volent, nous bousculent et nous oppressent... Déjà, dès que ces pauvres là, qui trépignent et enragent, et auxquels tu donnais deux sous ou sortais de l'ornière, le jour où tu n'as plus deux sous à leur donner et que tu ne peux sortir de l'ornière où tu es toi-même... Ils te piétinent, quand ils ne t'enfoncent pas la tête dans l'ornière où tu te débats...

     

    ... Et à la page 163, dans "Le premier homme" d'Albert Camus, ce passage :

     

    "Seule l'école donnait à Jacques et à Pierre ces joies. Et sans doute ce qu'ils aimaient si passionnément en elle, c'est ce qu'ils ne trouvaient pas chez eux, où la pauvreté et l'ignorance rendaient la vie plus dure, plus morne, comme refermée sur elle-même ; la misère est une forteresse sans pont-levis."

     

    ... C'est ce livre "Le premier homme" le dernier ouvrage d'Albert Camus, écrit avant sa mort le 4 janvier 1960, dont le texte était encore en feuillets dans la sacoche qui se trouvait dans la voiture accidentée, à côté de lui... Il avait cessé de vivre, il avait 47 ans...

     

    En 1960 en France tout comme à Belcourt un quartier d'Alger en 1922, à l'école, du moins à l'école primaire, l'on franchissait une sorte de "pont-levis" qui menait à l'intérieur d'une "forteresse" du savoir élémentaire où la pauvreté avait droit de cité, alors qu'au dehors dans la ville et dans le monde, la pauvreté n'avait que le droit de "fermer sa gueule", de "courber l'échine" et de demeurer plus encore que dans l'ignorance, dans un obscurantisme organisé par ceux qui détenaient le pouvoir et l'argent...

     

    En 2018 le "pont levis" est une étroite passerelle branlante... Quand il n'existe parfois plus du tout... Et dans la forteresse du savoir élémentaire, la pauvreté y a un droit de cité plus affiché que réel ; l'ignorance au dehors s'est coiffée de toutes sortes de casquettes aux marques imprimées au dessus de leur visière ; l'obscurantisme organisé par ceux qui détiennent le pouvoir et l'argent s'est revêtu de culture consommable pour tous et de jeux, et d'internet où l'on peut tout être et tout faire au vu et au su de tout le monde comme sur un mur infini où chacun tague sa vie et ses coliques...

     

    ... En 4ème de couverture à la fin :

     

    "Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée."

     

     

  • la pauvreté chaleureuse qui aide à vivre et à vaincre

    " Mais il s'était évadé, il respirait, sur le grand dos de la mer, il respirait par vagues, sous le grand balancier du soleil, il pouvait enfin dormir et revenir à l'enfance dont il n'avait jamais guéri, à ce secret de lumière, de pauvreté chaleureuse qui l'avait aidé à vivre et à tout vaincre."

     

    [ Albert Camus, dans "Le premier homme", page 53 collection Folio ]

     

    ... Il y a chez les pauvres qui ne trépignent pas et n'enragent pas, dans le regard qu'ils portent autour d'eux et dans tout ce qui émane d'eux au quotidien, une dignité et une sobriété dans l'expression qui sont bien là une vraie résistance à la violence, au mépris et à l'indifférence des possédants ... C'est sans doute cela, le "secret de lumière"... Et, la pauvreté qui ne trépigne pas et n'enrage pas est chaleureuse parce qu'elle rapproche des êtres qui souffrent, dans le peu qu'il y a à partager... Ce que ne fait jamais la pauvreté qui trépigne et enrage...

    Il y a aussi chez les pauvres qui ne trépignent pas et n'enragent pas, ce qui reste de leur enfance : cette sorte de connaissance des êtres et des choses qu'ils avaient, autant intuitive que dans un imaginaire à eux, et qu'ils ont gardée...

     

  • Au delà de tous ces doigts qui remuent la terre

    De la parka disparue aux silences qui hurlent et au lézard lumineux

     

    De Jules Mopète qui se moque de tout ce qui loufe par le nombril à Rodolphe le SDF qui ne laisse à son notaire que la peau de son trou de bale et à mon copain le coléoptère que je retourne sur ses pattes au bord d'un chemin

     

    De la révolte des Plouques à l'innocence blessée et aux bagages abandonnés sur un quai de gare

     

    Loin au delà de tous ces doigts qui remuent la terre pour mettre à la lumière de leurs yeux des graines à la volée semées dans les champs immenses

     

    Un jour je m'envolerai

     

    Et dans le ciel où je déchirerai les nuages

     

    J'écrirai encore à quelque chose qui ressemble à Dieu

     

     

  • Crispations autour de valeurs considérées "sacrées"

    ... Je déplore toutes ces crispations d'un bon nombre de gens -en France et ailleurs dans nos sociétés policées- autour de "valeurs" qui sont certes des valeurs, mais dont on fait montre avec une ostentation plus proche de l'invective que d'une conviction personnelle d'adhésion à ces valeurs .. Et que l'on "met en avant" sous couvert de citoyenneté de bon aloi afin d'être "dans le ton qui convient" (le bon)...

    Si tu contreviens tant soit peu par quelque propos pouvant déranger ou choquer, fût-ce avec une argumentation qui "vaut ce qu'elle vaut", à l'esprit même de l'une ou l'autre de ces valeurs "sacrées", tu te vois très vite interpellé , vilipendé... Quand ce n'est pas autour de toi, une "levée de boucliers" qui se met en place dans les réseaux sociaux notamment, ou parmi tes voisins, tes connaissances, et même tes amis ou ta famille...

    "Il ne fait pas bon" dans l'environnement de relation qui est celui que nous connaissons au quotidien autour de nous, un environnement de crispations, de violences verbales, d'agressivité réelle ou latente, de préjugés ou de parti-pris... De dire ou d'écrire "ce qu'on a sur la patate", de "franc-parler"...

    Devoir en conséquence "tourner sept fois sa langue dans sa bouche" avant de s'exprimer, pour finalement à la huitième fois, se taire ou s'efforcer de demeurer dans le bon ton en en pensant pas moins... C'est rageant, c'est frustrant et surtout "ça fait pas avancer un schmilblic" qui ne peut en vérité avancer que dans un dialogue aussi vivant qu'animé entre les interlocuteurs concernés...

     

  • Le regard que je porte sur le monde actuel ?

    ... C'est un regard interrogatif, un regard étonné, un regard désespéré par moments, mais parfois aussi un regard optimiste quand je vois certains jeunes ou même très jeunes, du moins quelques uns d'entre eux qui ont des réflexions que beaucoup d'"anciens" (de ma génération -je suis né en 1948) n'avaient pas du temps de leur jeunesse... Non seulement des réflexions intéressantes mais des comportements...

    C'est aussi le regard du témoin de mon temps que je porte sur tout ce que j'observe de ci de là, des gens, des événements...

    Et un regard qui se projette dans l'avenir, un avenir que je ne verrai pas mais dont je me soucie et que j'essaye d'imaginer...

     

  • Une brèche dans le mur tagué à l'infini

    ... Dire les choses nettement, appeler un chat un chat... Et sans pour autant qu'untel une telle ici ou ailleurs se sente personnellement visé voire agressé ; sans pour autant aussi, susciter l'adhésion de tous autour de soi, à ce que l'on exprime... Et cela dans un débat, un dialogue, un échange aussi vivant qu'animé entre interlocuteurs ; c'est peut-être le passage qui s'ouvre par une brèche faite dans un mur tagué à l'infini, sur un paysage de l'autre côté du mur, un paysage que l'on avait imaginé sans croire qu'il pouvait exister...

    Cette brèche, faut-il nécessairement quoique parfois cependant, l'ouvrir à coups de masse ?

    C'est bien là, tout un travail à effectuer, un travail difficile, que celui d'ouvrir la brèche dans le mur...

     

  • Quel avenir pour nos écrits de souvenirs ?

    ... Qui lira et trouvera quelque intérêt à lire en 2118 -et à plus forte raison au 23 ème, 24 ème siècle... Ce que nous avons écrit d'anecdotes nous concernant, de moments de notre vie, de nos souvenirs relatés dans un blog ou sur Facebook ou dans un forum du Net... Ou encore même dans un livre, un roman, un récit autobiographique ou d'autofiction?

     

    Robert Tartempierre par exemple, à Sainte Tarte de la Midoue dans les années 2010/2020 dans le midi de la France de cette époque de la première moitié du 21 ème siècle ; qui racontait sa jeunesse, ses débuts difficiles dans un collège en tant que maître auxiliaire, puis son voyage périple en mobylette jusqu'en Grèce, et cela dans un style qui lui était propre, assez truculent et humoristique... Comment ce qu'il a écrit pourra-t-il impacter un jeune Chinois âgé de 30 ans à Shangaï en 2118 ? Ou un retraité Australien demeurant dans un quartier résidentiel en banlieue de Sydney ?

     

    Nous avions bien eu au 20 ème siècle-et qui aujourd'hui encore sont lus- entre autres écrivains connus d'un public plus ou moins large - André Gide, François Mauriac et Albert Camus qui dans une partie de leur oeuvre ont parlé de leur enfance, de leur jeunesse... Ainsi que d'autres auteurs dont quelques uns se virent attribuer des prix littéraires et ayant eu un impact auprès d'un public plus ou moins large en leur temps... Et ont rejoint la famille des "Immortels"...

    Mais... soit dit en passant, certains "Immortels" qui étaient en leur époque célèbres et lus et commentés dans la presse et dans les milieux de la littérature, ne sont plus tout à fait on va dire, cinquante ans plus tard, d'actualité ou "en odeur de sainteté", leurs livres n'étant plus lus ou peu lus )...

     

    Le jeune Chinois de Shangaï ou le retraité Australien de Sydney, en 2118, aura forcément eu un parcours de vie et une enfance sans aucun rapport avec le parcours de vie et l'enfance d'un Robert Tartempierre de la première moitié du 21 ème siècle à Sainte Tarte de la Midoue ... Et de surcroît la culture, les aspirations, les besoins, les loisirs, les activités, en 2118, du jeune Chinois ou du retraité Australien, seront différents ou plus exactement non comparables avec la culture, les aspirations, l'imaginaire, la sensibilité d'un Robert Tartempierre qui avait dans les années 2010/2020 écrit dans un livre ses souvenirs d'enfance, parlé de ses débuts difficiles en tant que maître auxiliaire dans un collège, décrit son périple en mobylette jusqu'en Grèce...

     

    Quel sera alors, le sens, la portée, l'utilité de tous ces écrits personnels qui n'auront plus de lisibilité pour personne un ou deux siècles plus tard, et qui seront comme aujourd'hui au fond d'un carton dans un vide grenier, des photos anciennes de femmes, d'hommes et d'enfants dont tous ont depuis longtemps disparu ?

     

    ... Que d'intensément vécu n' a-t-il pris autant d'importance, n' a-t-il eu un environnement de relation aussi dense et cela dans le temps que cette relation a duré et de ce que cet intensément vécu a généré de partage, de lien... Et a semblé être un temps arrêté, une même heure, un même jour sans fin... Qui, cinquante ans, cent ans plus tard, n'ait point sombré dans un abîme d'oubli et d'illisibilité ?

     

    Il n'y a rien de plus aléatoire, et de plus souvent sans aucun avenir, même ce qu'il y a de plus beau et de plus émouvant, dans une oeuvre littéraire, que l'écriture de sa vie, de ses souvenirs, dans un contexte d'époque et d'environnement de relation particulier, qui n'aura plus de réalité pour des gens qui vivront dans un, deux, trois siècles...

    A moins que ne surgisse dans l'imaginaire et dans la sensibilité du lecteur (en l'occurrence le jeune Chinois de Shangaï ou le retraité Australien de 2118) "quelque chose d'indéfinissable ou d'indicible" qui le reliera à ce qu'a vécu le narrateur que fut en 2010/2020, Robert Tartempierre...

    C'est peut-être d'ailleurs ce qui se passe en nous lecteurs actuels d'un écrivain de jadis qui a raconté son enfance... Parfois et... seulement dans la mesure où l'auteur s'était attaché à donner de la consistance au lien qu'il tentait de projeter au delà de sa vie...

     

    ... Ce n'est que, très probablement et au plus sûr, dans l'environnement familial (proches et descendants) que pourra exister un avenir à nos écrits de souvenirs... Quoique... par exemple le petit Xavier ou la petite Lélia, petits-enfants du cousin Honoré, de Robert Tartempierre, lorsqu'ils seront âgés d'une trentaine d'années... Ne rechercheront pas forcément loin s'en faudra, si le "vieux/vieux" tonton Robert mort en 2035, avait une page Facebook ou un blog... ou avait écrit un livre sur son enfance... (rire)...

     

     

  • Le dégel du permafrost libère des virus

    ... Le permafrost sur une superficie équivalente à celle du canada, et qui désigne les sols gelés (dont le pergélisol où le gel est permanent), en gros autour du cercle polaire de l'hémisphère Nord (les terres émergées du nord Canadien, du Groenland et du nord de la Sibérie), en maints endroits pour cause de réchauffement climatique en accélération et en étendue, est en situation de dégel...

    Ces sols en situation de dégel laissent remonter en surface des cadavres d'animaux sauvages tels par exemple des rennes morts il y a des milliers d'années, d'anthrax et d'autres maladies d'origine bactérienne ou virale... Certains virus dont le patrimoine génétique n' a rien à voir avec celui des virus aujourd'hui connus, "dormaient" dans le permafrost depuis trente mille ans et peuvent se réactiver (ou être réactivés)...

    Et il y a aussi du permafrost en Suisse et pour 4% de nos sols en France (dans les Alpes notamment)...

    Au début de l'été 2016, dans la péninsule de Yamal, à 2500 km au nord est de Moscou, une épidémie d'anthrax a causé la mort d'un enfant et affecté 23 personnes.

    Gelé depuis des millénaires, le permafrost abrite des virus hautement pathogènes qui sont libérés dans l'air avec le dégel...

     

  • L'autocensure

    ... L'autocensure au sens où je l'entends, pour autant que quelques uns d'entre nous la pratiquent (mais reste à savoir si elle est sincère) est un "travail"... Un travail difficile... Elle n'est pas, l'autocensure, un "principe moral", elle n'en est à vrai dire pas du tout un, de "principe moral"...

     

  • Plan Pauvreté et revenu universel d'activité

    ... Ce "Plan pauvreté" annoncé par Emmanuel Macron dans un "Grand Discours" de plus d'une heure ; qui va le payer sinon pour l'essentiel, les millions de Français qui, sans être pauvres parfois loin s'en faut, ne sont pas moins "un peu riches sans être vraiment riches" ? Ne nous y trompons pas : les "ultra riches" ceux dont le patrimoine mobilier et immobilier est celui de 1% des Français (je pense aux grands patrons, PDG, dirigeants et décideurs des grandes entreprises cotées au CAC 40 et des lobbys, aux gros actionnaires et à tous ces traders dont les places boursières sont l'environnement quotidien... Tout ce monde là, d'ultra riches qui vivent et profitent de dividendes et de primes pharaoniques, ainsi que leurs lieutenants et servants associés... Eux, ne vont pas mettre le moindre euro de leur poche dans le Plan Pauvreté d'Emmanuel Macron !

     

    Et même, ce Plan va plutôt contribuer à les enrichir davantage ! Car, avec ce fameux "revenu universel d'activité" (et donc avec la certitude que les gens sans emploi ou en emploi précaire auront un revenu garanti, je ne pense pas que les patrons des grandes entreprises seront disposés à verser à leurs salariés une paye sur la base du SMIG actuel, mais plutôt un salaire "revu à la baisse" du fait de l'existence d'un revenu garanti)... Il est même possible qu'avec ce système, les gens qui gagnent aujourd'hui au moins 1300 euro par mois en CDI à temps complet, ne gagnent plus que 1100 ou 1200 euro dans le meilleur des cas ! (salaire de 700 euro plus revenu d'activité de 400 euro)... Donc les très riches, les lobbys et les actionnaires peuvent se "frotter les mains" !

     

    Cela dit, le "Grand Discours" d'Emmanuel Macron était bien celui d'un Intellectuel issu de grande école et de formation universitaire supérieure -quoique " relativement intelligible" cependant, pour les millions de Français que nous sommes (le peuple)... Mais est-ce que pour autant notre Président de la République est "un grand orateur" ? J'en doute... Car "rien à voir" avec les discours en public d'un Jean Jaurès ou d'un Georges Marchais !

     

     

  • La Marseillaise

    ... Si, "biologiquement parlant" un sang n'est pas "impur" -mais est "du sang" tout naturellement- ... La Marseillaise dit clairement et explicitement que le sang de nos ennemis, de ceux qui nous veulent du mal et ont juré notre perte... Est du sang "impur" !

    ... La Marseillaise est peut-être un chant "guerrier" -au dire de certains- mais c'est un chant qui a du caractère et de l'âme ! N'oublions pas que ce chant a été écrit dans un contexte particulièrement difficile pour la France qui, en 1792, avait toute l'Europe liguée contre elle et massée à ses frontières prête à fondre de toutes ses armées sur nos villes et nos campagnes... Et il en fallait, en 1792, du "coeur au ventre" et de l'âme, en face d'un ennemi qui prétendait nous "mettre à genoux" !

    Il faut dire aussi que la France en 1792 était le pays le plus peuplé d'Europe (donc, capable d'aligner devant les armées étrangères, davantage de combattants et que de surcroît, l'armée française avait de bons généraux et maréchaux, et une puissante artillerie, un armement souvent supérieur en efficacité, que du côté de l'ennemi...

    Aussi la question a-t-elle été vite réglée, il y a eu Valmy... Les armées étrangères ne sont finalement revenues sur le sol Français qu'en 1814...

    Le "sang impur" du chant de la Marseillaise, est au sens figuré -différent du sens propre- tout à fait explicite et parlant ! Il n'y a donc pas à s'en offusquer comme certains s'y emploient au nom d'une morale dénonçant la violence...

     

     

  • Les morts de toutes les guerres et de tous les temps

    ... Il y a les morts des guerres menées par les conquérants, tombés dans les rangs des assaillants, des envahisseurs sous la conduite de leurs généraux, maréchaux et capitaines, au nom du roi, de l'empereur, du président et de Dieu... Pour la gloire du pays... Ou au nom de quelque "mission civilisatrice"...

    ... Et il y a les morts dans les rangs de ceux qui se défendent, des guerres de libération de peuples pour repousser les envahisseurs, les attaquants, les conquérants...

    Et les monuments aux morts à édifier sont ceux pour les seuls morts au combat pour la défense d'un pays et contre des assaillants... Car les assaillants ont toujours tort et jamais raison.

    Je n'ai et n'aurai jamais une larme ni ne rendrai le moindre hommage aux morts dans les rangs des attaquants...

    Je ne rendrai hommage qu'aux morts dans les rangs de ceux qui se défendent et résistent...

    Ainsi, pour prendre un exemple parmi tant d'autres et de tous les temps : je rends hommage aux morts pour la défense de la place forte de La Mothe aux confins de la Lorraine à la suite des sièges de 1634, 1642 et pour finir 1645, sièges menés par les armées de Richelieu puis de Mazarin...

    La rivière Mouzon lors de ces trois sièges meurtriers a été davantage rougie du sang des reîtres et des soudards (et de leurs capitaines) des armées de Richelieu, puis de Mazarin, avec quelques Ecossais et Suédois alliés de la France de Richelieu et de Mazarin... Que du sang des défenseurs de la place forte de La Mothe...

     

    ... A noter cependant -et c'est bien là une réalité non négligeable- que les morts Français, dans les guerres d'Indochine et d'Algérie -entre autres guerres de "maintien de l'ordre et d'occupations de territoires en Afrique et Asie" ainsi d'ailleurs que les morts dans les rangs de conquérants et d'assaillants de tel ou tel pays aspirant à une hégémonie... Sont -ou furent- en majorité d'entre eux, des "tombés au combat" envoyés -en gros- par la puissance colonisatrice ou attaquante, pour défendre les intérêts des possédants, pour le maintien d'un ordre économique ne profitant en vérité qu'aux colons, grands propriétaires et aux privilégiés... Tout cela sous couvert de quelque "mission civilisatrice"... Et que ces morts là, morts pour la France -c'est indéniable- (ou pour un autre pays) sont des "morts malheureux", des morts pour une cause qu'on leur a demandé de défendre, qu'on leur a imposé de défendre... Aussi les monuments et les cérémonies à la mémoire de ces morts là, sont-ils justifiés, autant que les monuments et les cérémonies de souvenir à la mémoire des tombés au combat pour défendre leur pays attaqué et envahi...

     

  • La chienlit dont sont responsables nos élus et personnages politiques

    Richard ferrandRichard ferrand pourri

    ... Et ce serait "civil", et "de responsabilité citoyenne", de ne pas conspuer, et de devoir "respecter" ce personnage qui va présider l'Assemblée Nationale ? ...

    Ainsi d'ailleurs que d'autres Elus de la République... qui ont "les mains sales", ayant "trempé dans des affaires louches", qui se moquent du peuple Français, que les polices et les Autorités en place protègeraient si des manifestants "turbulents" s'en prennaient à leur personne ?

    ... Je suis "tout le contraire d'être choqué" lorsque des personnages "haut et bien placés" qui ne sont "pas propres" d'agissements, de comportements, de fourberies et de tromperies , ou dont on peut douter de leur intégrité... Sont conspués, caricaturés, vilipendés voire injuriés sur les réseaux sociaux... Et la "responsabilité citoyenne" alors je m'y "assoie dessus" sans aucun état d'âme !

    En revanche, le "côté civil et de responsabilité citoyenne" invoqué par des "donneurs de leçons de morale" genre "premiers de cordée" ou "lèche-cul des premiers bancs" ou "citoyen sage et soumis" ou même encore "gent de réflexion posée/mesurée dans le "penser correct" m'exaspère !

    Je ne m'insurge donc pas contre ce que les "bien/correctement pensants" et autres fustigeurs de liberté d'expression ne cessent à cor et à cri de dénoncer comme étant un "mauvais air du temps envahissant l'espace public" !

    De toute manière, cette "chienlit" dont sont responsables bien davantage certains de nos élus et personnages politiques, que nous les citoyens les plus turbulents d'entre nous y compris les plus "fauteurs de troubles" genre bloqueurs de routes... "ça finira très mal" un jour ou l'autre !

     

  • La Terre ramenée à la dimension d'une sphère d'un mètre de rayon

    ... Imaginons une sphère de bois, de plâtre ou de toute autre matière, qui aurait un mètre de rayon : c'est déjà une boule de belle taille!

    Et parcourons de nos doigts la surface de cette sphère... Une surface qui, à dix mètres de distance paraît uniformément lisse.

    Mais en réalité, sous la pression des doigts de la main, l'on découvre quelques très légères aspérités, et aussi quelques creux à peine perceptibles...

    Ainsi le point le plus élevé à la surface atteint 1,4 millimètre et le point le plus profond 1, 8 millimètre.

    Imaginons aussi que l'on recouvre toute la surface de cette sphère d'un film plastique très souple et très léger de 1,5 millimètre d'épaisseur...

    Ayez en pensée ce que représente 1 millimètre par rapport à 1 mètre...

    Le film plastique qui représente la troposphère est vraiment une bien mince pellicule.Et le mont Everest est tout juste sensible au bout du doigt.

    Et si de l'eau pouvait tenir sur la surface de la sphère, la fosse des Mariannes, à 1,8 millimètre de profondeur, donnerait une idée de la hauteur moyenne de la pellicule d'eau recouvrant les 2/3 de la surface de la sphère... C'est à peine si le bout du doigt serait un peu mouillé!

    A noter qu'autour des 2 pôles, au dessus de la surface délimitée par le cercle polaire, la troposphère a environ 7000 mètres d'épaisseur (à l'échelle de la sphère d'un mètre de rayon : 0,8 millimètre) ; qu'au dessus de la zone comprise entre les 2 tropiques et au maximum au dessus de l'équateur, la troposphère a entre 17 et 18 mille mètres d'épaisseur ( 2 millimètres à l'échelle de la sphère de bois d'un mètre de rayon) et que dans les 2 zones de latitude moyenne en gros de 40 à 60 degrés nord ou sud, la troposphère a une épaisseur de 12 à 13 mille mètres ( 1,5 millimètre à l'échelle de la sphère d'un mètre de rayon)...

     

    ... Par quoi et comment pourrait-on comparer la pression actuelle de l'activité humaine, à l'échelle de la Terre qui aurait la taille d'une sphère de bois d'un mètre de rayon et serait recouverte d'une pellicule de 1,5 millimètre d'épaisseur à sa surface ?