Articles de yugcib

  • Autour du Mort

    ... Autour du Mort, au funérarium, dans sa bière non encore recouverte, avec le crucifix au dessus, le bout de buis sur la petite table à côté et l'encensoir... Visage "reposé" les mains jointes sur la poitrine... ça "cocote" de "il était ceci/il était cela" et de toutes sortes de congratulations, et de propos sur "ce qu'il y avait de bon en lui"... On se repasse quelques séquences du "film de sa vie/les moments les plus marquants"... En somme le Mort c'est le "héros du jour" qu'il n'a sans doute pas été ces jours où il avait mérité de l'être...

    Il a devant lui, le Mort, ce temps "d'éternité provisoire" qui est comme une sorte de "paradis" car bien sûr cela ne peut être que là, dans ce "paradis" que ses proches, ses amis, ses connaissances, le placent et le vénèrent...

    Bon, peut-être -en fait un beau jour pas si lointain que ça- "ça fera pas un pli il passera quand même à la casserole de deux trois médisances"...

    Autour du Mort, il est toujours "trop tard"...

    ... Il eût fallu... Le temps qu'il vécut, le Mort... Le mieux connaître, et... autant que possible, l'aimer... L' "exister"...

     

  • La flèche Saint Michel à Bordeaux

    ... Je n'irai pas voir, comme nous y invite Cap Sud Ouest, la Flèche Saint Michel, le plus haut monument de Bordeaux, le 2ème plus grand clocher de France...

    Je me contenterai donc de la vidéo de Youtube avec la musique de Ibrahim Maalouf, de cette "ascension inoubliable" garantissant frissons et émotions, sur l'écran de mon ordinateur... Au lieu de devoir "galérer" en bagnole dans Bordeaux pour finir par trouver une place dans l'un des parkings souterrains à 19 euro la journée...

    Bordeaux "culturel" spectacles musées salon du livre festivals de ceci/cela, visite des monuments et autres curiosités beautés locales... C'est pas pour les budgets modestes des gens des départements voisins en effet ça fait cher la journée à Bordeaux aller retour le train ou la voiture le péage sur l'A 63 la place de parking... Sans compter qu'en plus de dépenser des sous, si tu galères en bagnole dans Bordeaux, tu te fais "klaxomerder" par les Bordelais pour un oui pour un non (mais bon, c'est vrai y'a le tram, mais les parkings du tram en bout de ligne sont "plein comme un oeuf" dès 7 h du matin)...

    Donc "Bordeaux culturel" ça me fait pas rêver, ni les quais de la Garonne ni rien de rien dans cette ville et sa périphérie de plus d'un million d'habitants en croissance démographique continue, et complètement saturée rocade et toutes voies de circulation... Rien que le seul nom de Bordeaux, ça me fait mal à la tête!...

     

  • D'une oeuvre écrite, qu'est le plus important ?

    ... D'une oeuvre écrite, qu'est le plus important :

    -Sa beauté littéraire dans la forme ?

    -Sa portée par la pensée qu'elle contient et véhicule ?

    -Ses effets de langage et de formulations ?

    ... Je serais tenté de dire que c'est sa portée par la pensée qu'elle contient et véhicule...

    Mais avec pour "habillement", comme pour une jolie femme de commerce agréable et de belle âme, la beauté littéraire dans sa forme... Et pourquoi pas, alors, avec les effets de langage et de formulations ?

    ... Axés sur les seuls effets de langage et de formulations qui appellent le commentaire et font sensation, l'écrit et le publié aujourd'hui, sont comme les vitrines décorées, arrangées, dans une galerie marchande...

    On en reparlera dans quelques dizaines d'années... De tout ce qui sort, en particulier au moment des rentrées littéraires, de "premier roman" et autres productions d'ouvrages...

     

  • La vie est vache et belle

    ... La vie je la dessine en vache et beau, un paysage constellé de visages...

    La vie est vache et belle.

    Elle est traversée galerie marchande ou la main tendue en indigent ou en voleur de grand chemin...

    Elle est un désert assourdissant d'éclats de voix, de bruits jour et nuit, de panneaux, d'enseignes et de petits drapeaux ...

    Elle est solitudes branlées chocolat-glacetées trou-de-bale-olivées quand elles ne sont pas ces solitudes, piétinées ou ignorées...

    Mais constellée de visages, la vie est belle comme un tableau d'artiste pour la dire, un tableau qui déborde sur le mur et n'en finit pas de raconter dans un langage d'images, de signes, de couleurs, de formes... Et avec le rire, le cri, le regard du dessinateur témoin...


     

  • L'Art est un coup de pied dans la fourmilière

    ... Lu dans un cahier de dessin à Aigues Mortes, le 5 mai 2008, ce mot de Cézanne : « L'art est une religion. Son but est l'élévation de la pensée ».

    L'art n'est pas, dans mon idée, une religion. Car la religion n'élève pas la pensée : elle la fige, plutôt...

    Je me refuse à considérer l'art comme une religion. Ce serait dire que la littérature, la peinture, la sculpture, le cinéma, le théâtre entre autres... De même que la religion, ont aussi leurs élus, leurs messes... Or il se trouve à mon sens que l'art s'élève au dessus des cultes, des visions du monde, de ce que j'appelle « la voie royale »...

    L'art est un coup de pied dans la « fourmilière royale » qui a libéré les fourmis.


     

  • Le bonheur mis en scène

    ... Mettre son bonheur en scène et être sur la scène l'acteur principal qui le joue, ce bonheur, est-ce vraiment lui donner à ce bonheur scénarisé et donc exposé en public... La même portée que celle qu'il aurait, ce bonheur, s'il était, bien plus que celui de l'acteur, celui des autres jouant sur la scène le bonheur ?

    Il me semble que son propre bonheur mis en scène et joué, ainsi d'ailleurs que tout ce qui fait le film de notre vie, d'heureux ou de malheureux, tout aussi scénarisé et joué devant un public... N'est peut-être pas la meilleure "pièce" ni l'oeuvre la plus marquante dans la mesure où cette "pièce" ou cette oeuvre, n'est que peu jouée par les personnages de la pièce autres que l'acteur principal...

     

  • Quand et comment est-on vulnérable ?

    ... On ne se fragilise pas lorsqu'on exprime en public sa nullité en culture people ou footbalistique... Surtout si l'on le fait avec insolence et que l'on en tire une sorte de fierté personnelle, ainsi d'ailleurs que lorsque l'on expose sa méconnaissance, son indifférence, son mépris ou son silence à propos de tout ce qui pète, qui fait du bruit, qui est de mode, qui "bling-blingue" et fait la Une des réseaux sociaux par annonce d'effet, de "scoop"...

    Cette nullité de tout cela, que l'on affiche ainsi, dont on se déclare, en public... C'est une sorte de culture j'ose dire...

    En revanche, on se fragilise lorsqu'on expose en public sa vie privée, son intimité, ses proches, et que de surcroît on porte en image, en photo, sur les réseaux sociaux, sur un blog...

    La dureté du monde c'est une réalité. Tu crois toucher, émouvoir, intéresser... Mais il y a tout ce que dissimulent les convenances, les règles, les bienséances, les politesses, les amabilités apparentes, les paroles confortantes, et jusqu'à même des amitiés de plus ou moins longue date... Jusqu'au jour où des pierres sont jetées dans ton jardin, où des indifférences, des trahisons, des infidélités, des mesquineries, des duperies, des propos ambigus, des manières un peu lestes d'agir, de ces autres dont l'estime te semblait acquise, viennent te surprendre sans que tu saches parfois d'où et de qui ça vient !

    Aussi le meilleur moyen d'éviter toute cette merde, c'est de ne pas se fragiliser en exposant sa vie privé, son intimité... Sans pour autant s'isoler, se retrancher du monde ou se barricader...

     

     

  • Le regard et le silence

    ... Le regard que l'on porte au devant de soi et qui rencontre les autres en un lieu public, ou que l'on porte sur un événement, une situation, un fait d'actualité, un comportement d'une telle personne, ... De même que le silence que l'on manifeste et qui ne s'apparente pas à de l'indifférence ; c'est ce qui demande pour être au mieux et au plus vrai traduit, et compris... le plus difficile, le plus long travail de parole et d'écriture...

    Lorsque ce travail de parole et d'écriture est au mieux accompli, le regard porté et le silence exprimé, ont alors autant de portée que ce qui est dit ou écrit...

     

  • Est-ce une bonne chose de choquer ?

    "Je ne sais pas si c'est une bonne chose de choquer... En tout cas, c'est une source d'emmerdement" [ Michel Houellebecq ]

     

    ... Une source d'emmerdement, oui, le plus souvent... Mais parfois -et heureusement- c'est une porte étroite qui s'ouvre, derrière laquelle apparait un visage accueillant qui a lu dans ton regard ce qui d'ordinaire est illisible ou pris pour une tache sur le beau papier blanc...

    Si c'est une bonne chose de choquer ? Je crois que c'est avant tout un risque, que l'on prend ou non... Pour autant que l'on soit conscient du risque...

    Mais la source d'emmerdement n'est pas vraiment à mon sens, celle qui porte en son mouvement et dans le bruit qu'elle fait, l'emmerdement lui-même... Mais plutôt, tout ce qui retient la source de se mouvoir et de bruire, tout ce qui empêche l'eau de la source de devenir torrent dévalant la pente...

    En somme, les "emmerdeurs" sont les "donneurs de leçon"... ou de coups de règle sur les doigts... Qu'il convient alors de choquer...

    ... Peut-être, en fait, de davantage déranger que choquer... 

     

  • Le sens commun et policé du monde et de la société

    ... Les règles et les conventions qui prévalent dans la société, en un mot ce "sens commun et policé du monde" par ce qui doit se faire, se savoir, se dire, se montrer... Tout cela ne sert qu'à dissimuler ce qu'il y a de brutal, d'égoïste, d'injuste, de vulgaire, d'appétit féroce, d'intêret personnel, sous une apparence de respectabilité, de convenabilité... Et qui règle l'existence non avouée, parfois secrète et intime, mais oh combien réelle des gens...

    Mais -soit dit en passant- cette apparence de respectabilité et de convenabilité, ne fait en général illusion qu'un temps, juste le temps de l'éclat de ses feux de scène et, au mieux, le temps que cette apparence met à faire illusion...

    Un sourire, une promesse, une poignée de main, une parole aimable et confortante... que d'apparences trompeuses dans un univers quotidien de relation qui est une jungle transformée en jardin de paysagiste, un jardin dans lequel il faut trouver son allée, celle qui conduit à l'endroit où l'on aspire à arriver...

    Transgresser ces règles, ces conventions ; avancer dans la jungle transformée en jardin paysagé avec un coupe-coupe à la main mais aussi et surtout avec un regard qui ne ment jamais, aussi droit et pur qu'il peut l'être, avec une parole et un comportement aussi juste et en accord qu'ils soient, une générosité sans faiblesse et une conscience de l'existence de l'autre aussi vraies qu'elles soient... Cela a toujours été difficile, par les conséquences que la transgression ou que la non adhésion au commun entraîne, en particulier dans la relation que l'on a avec les autres... Cela a toujours été "un peu anarchiste sur les bords" on va dire... "vais-je dire"...

     

  • Lettre ouverte aux automobilistes adeptes du coup de klaxon rageur

    ... Ce n'est pas un préjugé de penser -et de dire- que dans notre pays, la France, en toutes régions et en ville comme à la campagne, une très grande majotité d'automobilistes dont beaucoup sont des hommes et quelques uns des femmes, en général plutôt seuls dans leur voiture qu'en famille et âgés on va dire de 30 à 70 ans... Sont des adeptes répétitifs du coup de klaxon rageur pour un oui pour un non, chaque fois fois qu'ils s'estiment gênés par la manoeuvre hésitante, incertaine d'un autre automobiliste, dans un rond point, dans une voie de présélection, devant un panneau directionnel, dans une rue en ville...

    Ils voient bien, ces "klaxomerdeurs" que le véhicule devant eux, par son immatriculation (le numéro du département à droite de la plaque) n'est pas "du coin"... Ils ne se rendent pas compte que celui ou celle qui hésite, qui "faute" tant soit peu, est peut-être quelqu'un qui n'est pas à l'aise dans la circulation en environnement urbain et péri urbain, qui n'a peut-être pas un GPS (ou qui en a un qui "rame"), qui ne trouve pas la bonne direction, la bonne voie pour se rendre là où il doit aller...

    D'ordinaire cependant, ces gens là, qui "klaxomerdent" pour un oui pour un non, lorsqu'ils ne sont plus au volant de leur voiture, c'est à dire "dans la vie au quotidien", à la boulangerie pour acheter leur pain, entre voisins, collègues de travail, dans une queue pour une séance de cinéma... Ils se montrent très civils, déférents, soucieux par habitude des règles et des conventions qui ont cours dans une société "policée"... (tout cela bien sûr n'étant qu'apparence et de "bon aloi")...

    Mais dès lors qu'ils se trouvent au volant de leur voiture, c'est la brutalité, l'impatience rageuse, l'égoïsme qui "reprend le dessus" et donc, se manifeste par le coup de klaxon, l'appel de phare...

    Non, ce n'est pas un préjugé de penser -et de dire- que beaucoup, vraiment beaucoup de gens dans notre pays, ont le coup de klaxon rageur facile et répétitif pour un oui pour un non... C'est une réalité ! C'est un fait patent et généralisé !

    Qu'ils le sachent, tous les "klaxomerdeurs" : cela me rend furieux et me donne l'envie de "faire le coup de poing"... Et je leur dis "ça vous portera pas chance d'agir ainsi, brutaux, épidermiques et primaires que vous êtes, égoïstes, incapables de vous mettre à la place des autres, ces autres que vous méprisez en les prenant pour des veaux ou des blaireaux" !

    C'est bien là, cette propension de tant d'automobilistes au coup de klaxon rageur – en négatif je le précise- l'un des traits les plus caractéristiques de l'état de la société et de la relation... Ce qui est déplorable et d'une lâcheté révoltante, en l'occurence, c'est le fait que ces gens qui "klaxomerdent" pour un oui pour un non, savent bien que l'on ne pourra réagir, se défendre, répondre directement, puisque le plus souvent on ne voit pas leur visage, on ne sait pas qui ils sont, et qu'ils nous échappent, filant au devant dans leur voiture...

    Cet anonymat derrière lequel ils se retranchent pour agresser en toute impunité leur prochain!

     

  • La vie : des milliards d'une seule et unique fois dans le passé, le présent et le futur

    Bacterie

    Tout être vivant, en taille ou en dimension comparée à la taille ou à la dimension d'un humain ; plus il est petit, et même microscopique, par exemple une bactérie... Lorsqu'on le voit parmi d'autres de la même taille ou de la même dimension -je pense déjà à des fourmis en procession au bord d'un chemin, à des hannetons voletant autour d'un arbre un soir de début d'été, ou à des lézards sur le dessus d'une murette- qui sont bien plus grands qu'une bactérie- nous semble peu différent de ses congénères, autant dire qu'il est, pour nous, humains, en apparence, cet être vivant, identique à ses congénères...

    Il n'en demeure pas moins que, de même qu'un visage humain ne ressemble à aucun autre visage, de même qu'un chat ou un chien a une expression bien à lui, à aucune autre pareille, unique... De même un être vivant si petit soit-il, de n'importe quelle espèce, même seulement visible au microscope, est un être d'une seule fois dans l'éternité du temps, un être qui ne ressemble en vérité à aucun autre de son espèce -à moins qu'il ne soit un clone...

    Et c'est la permanence de la vie sous toutes ses formes, la permanence de toutes ces "seulement une fois" toutes aussi uniques et différentes les unes des autres, depuis 3,7 milliards d'années sur la Terre... quand bien même ont disparu de nombreuses espèces... C'est la permanence de la vie -sur la Terre et sans doute ailleurs dans l'univers- qui fait que la vie est éternelle... C'est ainsi que se fonde ma croyance en la vie éternelle, par tout ce qui a existé, qui existera, qui se renouvellera, qui naîtra et évoluera... Et à quoi je me sens relié par une pensée qui ne peut ni se dire ni s'écrire...

  • Une pesanteur comme un ciel gris et bas

    Ciel gris et bas

    La bêtise, la méchanceté, la mesquinerie et la médiocrité relationnelle ou même l'indifférence ou la violence sont bien davantage une pesanteur qu'une fatalité ou un "ordre des choses" même si nous vivons dans la permanence de cette pesanteur...

    Une pesanteur comme un ciel gris, bas et plombé qui n'en finit pas de voiler le bleu au dessus des nuages...

  • Le revenu annuel par habitant, dans les pays d'Europe ...

    Et les questions que l'on peut se poser, sachant que les chiffres (de 2016-2017) indiqués sont des chiffres de valeurs moyennes… Que le pouvoir d'achat en rapport avec le revenu n'est pas le même d'un pays à l'autre, ni la fiscalité directe ni les taux de taxes TVA et autres ni la part correspondant par habitant, au financement de la protection sociale (par prélèvement ou cotisation sur le salaire ou par paiement mensualisé à un organisme privé (mutuelle ou autre)…

    Et quel est, aussi, l'importance de la disparité des revenus, dans chaque pays Européen, entre les « plus riches », les « plus pauvres », et « la classe moyenne » ? Par exemple le 1 % des plus riches est-il dans tel pays, de l'ordre de 1,5-2-3 % ou plus ; ou de moins de 1 % dans tel autre pays ? Et quel est le pourcentage de la « classe moyenne » dans tel ou tel pays ?

    Il faudrait -pour être juste-  entrer directement et au plus près de la vie quotidienne des gens, voir l'intérieur de leurs habitations, comment et avec quel véhicule ils se déplacent, comment ils se nourrissent, ce qu'ils consomment, achètent, tous produits confondus, pour leurs besoins, leurs loisirs, etc. … Il faudrait pouvoir les entendre parler de leur vie, de ce qu'ils envisagent pour leurs enfants, de leurs projets… Tout cela bien sûr nous n'avons pas idée vraiment, parce nous fondons nos jugements sur des « on dit que », sur « j'ai vu ceci cela » (soit dit en passant il y a beaucoup de choses qu'on ne voit pas, qu'on ne sait pas), sur des préjugés, sur des idées reçues (plus souvent négatifs que positifs d'ailleurs)…

    Autrement dit, avec « ce revenu là » par personne, comment vit un Luxembourgeois, un Belge, un Hongrois, un Croate, un Polonais, un Allemand, un Grec, un Espagnol… ?

    Dans quelle mesure un tel (par exemple un Luxembourgeois avec 60725 euro par an de revenu) est-il « vraiment beaucoup plus riche » (certes il doit quand même l'être, plus riche) qu'un Espagnol ou qu'un Italien ?

    C'est avec la fiscalité (directe ou avec la TVA et les taxes) que l'on finance tout ce qui fonctionne et dont tout le monde se sert… Et c'est notamment dans les pays où le revenu par habitant est le plus élevé, avec ce que les gens payent pour leur couverture médicale à des organismes privés et des mutuelles, que sont financés les soins de santé…

    Il est certain qu'un « bon -ou meilleur niveau » de protection sociale (santé, chômage,aléas de la vie) ne peut dépendre que de la volonté du plus grand nombre… Et que tout ce dont on se sert, qu'on utilise en ville, tous équipements collectifs confondus, moyens de transports publics etc. … Ne peut qu'être financé par le plus grand nombre en fonction de ses ressources notamment les ressources des plus aisés jusqu'à ces 1 % les plus riches…

     

    Luxembourg : 60725

    Autriche : 29084

    Suisse : 28335

    Belgique : 27181

    Allemagne : 26603

    Royaume Uni : 26478

    France : 25392

    Italie : 24823

    Espagne : 22898

    Grèce : 19480

    Croatie : 10721

    Bulgarie : 6120

    Hongrie : 7212

    Tchéquie : 10800

    Pologne : 11304

     

    En Euro et en 2016/2017… Et en moyenne située entre les plus bas et les plus hauts revenus par habitant dans tel ou tel pays…

    Je pense pour ma part, que, au dessus de 25 000 euro de moyenne, c'est -en grande partie- la proportion -peut-être de 30 à 40 %- de la « classe moyenne » et les plus de 1 % les plus riches ( 2 à 3%) qui font ces plus de 25 000.

    Quoi qu'il en soit, dans chaque pays, des « plus riches » aux « moins riches » par habitant, il existe une proportion assez significative et réelle de gens « vraiment pauvres » (par exemple en France 9 millions de gens en dessous du seuil de pauvreté de 800 euro par mois)…

     

    Une observation que je fais, à propos des migrants venus d'Afrique ou du Moyen Orient et Afghanistan… Il se trouve que ce sont les pays européens où le revenu par habitant est le moins élevé (Bulgarie, Hongrie, Tchéquie, Pologne) que l'on a le plus de réticence à accueillir… Non pas, à mon sens parce que les gens dans ces pays seraient « moins hospitaliers qu'ailleurs » (ou  plus durs, moins généreux) loin s'en faut certainement… Mais surtout parce que leur vie quotidienne chez eux est plus difficile, plus sujette à des aléas, au chômage, à l'insécurité, à la pauvreté… Et qu'en conséquence le peu qu'on a c'est vraiment difficile de le partager avec des venus d'ailleurs, il faut déjà que les gens du coin, du pays, puissent s'en sortir…

    Cela c'est une réalité « humaine » on va dire !

    Mais cela ne veut pas dire pour autant que dans les pays où le revenu annuel par habitant est supérieur à 25 000 euro, que l'on soit « plus accueillant » (ou plus généreux) !

     

     

  • Ponts et viaducs devant faire l'objet de travaux de rénovation

    Un bon tiers des ponts et des viaducs routiers et autoroutiers, en France, construits pour la plupart d'entre eux dans les années 1950, 1960 et 1970, ainsi d'ailleurs que certaines infrastructures autoroutières par endroits, conçus pour répondre à la circulation des véhicules (voitures, camions, autobus) qui était celle de ces années que l'on appelle « les trente glorieuses », et qui étaient encore fiables, donc assez solides, assez sûrs pour pouvoir supporter la pression accrue de la circulation d'après 1990 et jusqu'à aujourd'hui… Ne le sont plus vraiment, aussi sûrs, aujourd'hui en 2018 et à plus forte raison dans les prochaines années 2020, 2030…

    Je pense qu'en dépit de restrictions budgétaires évidentes, surtout depuis 2 ans (région, collectivités, état, sociétés d'autoroute, financements divers ) un effort -certes discutable- est réalisé en matière d'entretien, de maintenance, de réparations, de rénovations… Notamment pour les ponts et les viaducs de grand passage (les viaducs de Millau, de Tancarville entre autres nouveaux ouvrages, mais aussi des viaducs importants plus anciens)…

    Mais il est un fait qui se situe bien au-delà de toute problématique d'entretien, de maintenance, de question de budget, de responsabilité de l’État et des gestionnaires de sociétés… Une réalité en face de laquelle il n'y a pas d'autre « solution » que celle de devoir changer complètement de société, de politique économique question croissance, de mode de transport et de circulation/déplacement, de manière de consommer… Une réalité assez dérangeante pour l'ensemble des citoyens que nous sommes à vrai dire… Et que l'on ne peut qu'envisager sans franchir le pas pour l'accepter…

    Cette réalité tient -c'est évident et cela le sera de plus en plus dans les années à venir- au gigantisme et à la pression associée à ce gigantisme, de la circulation des véhicules (surtout des très gros véhicules de transport de plus de 30 tonnes, dont le nombre ne cesse d'augmenter d'année en année)…

    Un viaduc tel que celui, sur l'A31, d'Autreville, de 200 mètres de long, au dessus de la Moselle entre Autreville et Belleville, construit vers 1955/1960 ; voit chaque jour passer des centaines de camions de 38 tonnes, des milliers de voitures…

    Et le viaduc de Gênes dont une partie s'est effondrée le 14 Août 2018, voyait passer entre 2000 et 3000 camions chaque jour.

    Refaire, oui, tout ce qu'il y a à refaire (en l'occurrence 1 pont et un viaduc sur 3), consolider, entretenir, maintenir, vérifier toutes les infrastructures routières et autoroutières, oui… Tout cela par des travaux aussi titanesques que nécessaires… A quel prix ? Avec quels budgets ?

    Le gigantisme et la pression aussi croissants l'un que l'autre, de la circulation des véhicules en flux ininterrompus (je pense aux vibrations) battra toujours à la course l'avancée ou la marche des travaux successifs à réaliser…

    Et se pose cette question, celle de dévier ces flux de circulation durant le temps de réalisation des travaux… Par exemple par où faire passer (détours, déviations sur des axes secondaires) ces flux, tels celui d'Italie du sud vers la France, l'Espagne, l'Allemagne etc. qui passe par Gênes ; ou celui encore, de l'A31 par Nancy vers Strasbourg, l'Allemagne… Une gigantesque problématique oui !

    Quelque travaux de rénovation, de nouveaux ouvrages, de maintenance, que l'on envisage, forcément dans les temps qui viennent, des ponts et des viaducs cèderont sous la pression et par le gigantisme de la circulation… Le viaduc de Gênes en est le premier exemple « frappant » (même s'il y a déjà eu d'autres effondrements, par le passé, de ponts et de viaducs)…

    Soit dit en passant le viaduc de Millau, qui est vraiment une œuvre d'art architectural, une prouesse de la technologie humaine… a été conçu « pour durer dans les meilleures conditions de sécurité… jusqu'en 2050 »…

    Cela dit, que penser du projet en matière d'urbanisation, de construction de la tour d'Occitanie à Toulouse (un permis de construire a été déposé et approuvé), une tour de 150 mètres qui sera située tout près de la gare Matabiau, du tunnel de la ligne A du métro et d'un autre tunnel prévu pour la 3ème ligne du métro de Toulouse ?