Articles de yugcib

  • Le viaduc de Gênes

    ... J'imagine (ce qui est peut-être hélas le cas) dans l'effondrement du viaduc de Gênes, l'automobile fracassée d'une famille Italienne ou Française (ou d'un autre pays) ensevelie sous des blocs de béton, avec à l'intérieur, deux enfants et leur parents, toutou, et tout le chargement valises sacs affaires de vacances, les vélos derrière... Les familles de ces pauvres gens tout juste prévenues du drame (elles attendaient des nouvelles mais les téléphones portables demeuraient muets -et pour cause-)... La résidence de vacances (camping ou chalet de location) désormais redevenue libre du fait que les pauvres gens n'arriveront pas... Les jours, les semaines, les mois d'interminables et complexes démarches auprès des assurances, les deuils à assumer... Une maison en France ou en Italie ou ailleurs, quelque part, qui ne reverra jamais ses occupants ; peut-être Minou ou Cui-Cui en pension chez la voisine, qui ne seront jamais récupérés par leurs maîtres.. Ainsi va la vie, dans l'embrouillamini de ses complications, et dans ses drames...

    Ils étaient une trentaine de véhicules précipités dans le vide, et deux ou trois gros transporteurs dont les remorques de 35 tonnes ne livreront jamais leur contenu aux magasins destinataires... Un tas de produits "chancelled" dont certains étaient sans doute attendus après avoir été payés "en ligne"...

    Comme si les guerres, les bombardements, les massacres, les exodes de populations ; comme si les tremblements de terre, les glissements de terrain, les incendies, les inondations... ça suffisait pas, il faut encore que des trains déraillent ou se télescopent, que des avions s'abîment dans les océans ou contre des montagnes, que des ponts et des viaducs s'effondrent... Et que des fadas assassinent des gens quelque part !

    ... A noter que les jets privés des milliardaires ne capotent jamais, que les îles paradisiaques de ces mêmes milliardaires ne prennent jamais feu, et que les tours de vingt étages des Cities de la finance résistent à un séisme de magnitude 10…

    A moins qu'un astéroïde ne vienne percuter le jet privé du milliardaire ou la tour centrale de la City de la finance… plutôt qu'un marché populaire en plein centre d'une ville touristique ou qu'un quartier HLM ou un camping un 15 août…

     

  • Les compteurs de visites Google AFS Analytics, Xiti et autres ...

    La dure, l'amère réalité, pour l'auteur d'un blog ou d'un site, avec des compteurs de visites tels que Google Analytics ou AFS Analytics, Xiti, etc. … qui indiquent les lieux (villes) d'origine des visiteurs, c'est de voir que des gens que l'on connaît, habitant cette ville là, ou même que des gens de la ville où l'on habite… Ne visitent, ne voient, ne lisent jamais aucune page, aucun écrit de son blog, de son site…

    En effet, la ville en question, celle où habitent des gens que l'on connaît, celle où l'on habite… Ne figure jamais dans la liste des visites du jour…

    Certes, ce sont toujours d'autres lieux, d'autres villes, dont on voit le nom, de partout en France ou dans le monde… Tous des lieux, des villes, où les gens qui voient et lisent une page du blog sont des personnes inconnues que l'on ne rencontrera sans doute jamais… Mais qui -peut-être- occasionnellement, seront des interlocuteurs d'une fois, de deux ou trois fois…

    Il vaut sans doute mieux, pour l'auteur d'un blog ou d'un site, n'avoir point de compteur de visites, afin de conserver l'espérance d'être vu, d'être lu… Plutôt que de constater de visu qu'à Sainte Tarte de la Midoue ou à Saint Germain les Bruyères, on n'est jamais vu…

    D'autre part, il faut copier/coller un code de suivi à chaque page de son blog ou de son site… en page HTLM je crois, et entre deux balises… Ce qui est peu aisé pour un auteur de blog ou de site n'étant guère trop expert en la matière… Et comment faire alors, si le blog ou le site a plus de vingt ou trente pages ou rubriques, et si de temps à autre on rajoute une page ?

     

  • Stigmatisation et mise à l'index des fumeurs...

    La problématique de la cigarette c'est, pour résumer l'essentiel de ce que l'on peut en dire dans un sens ou dans l'autre…

    C'est d'une part les gens qui empestent le tabac autant sur eux qu'autour d'eux…

    Et d'autre part les gens qui vous empêchent de fumer.

    Mais il y a aussi la problématique de tout ce que l'on respire dont l'air est imprégné de substances nocives affectant autant les fumeurs que les non fumeurs… Et de tout ce que l'on boit et mange et qui contient toutes sortes de produits additifs, colorants, conservateurs, chimiques…

    Aussi la stigmatisation et la mise à l'index des fumeurs au point d'envisager l'interdiction de la cigarette dans les lieux publics non fermés (parcs, jardins, rue, espaces de circulation) sont elles l'une des manifestations les plus marquantes de discrimination -et d'hypocrisie- d'autant plus que les gouvernants, les autorités en place et en puissance, ne prennent pour ainsi dire aucune mesure significative contre les politiques de développement économique, industriel des géants, des multinationales et des lobbies de l'agro-alimentaire, de la pharmacie et des produits de grande consommation…

     

     

  • L'avenir

    Tout le monde pense à l'avenir, du moins beaucoup y pensent à certains moments de leur vie et en fonction de ce qu'ils observent ; d'autres qui y pensent, le prévoient ou l'imaginent… Et il ne manque pas de spécialistes, de prévisionnistes, de prospectives, d'études, d'ouvrages traitant de l'avenir…

    Mais qui d'entre nous, en tant que citoyen ordinaire du monde, par le genre de vie qu'il mène au quotidien, dans le présent et dans l'environnement qui est le sien, contribue à rendre l'avenir possible ?

     

  • Une pensée "prête à porter" laissant peu de place à la pensée personnelle

    Dire -ou écrire- ce que l'on pense vraiment au fond de soi, de telle ou telle chose, d'un fait, d'un événement, d'une personne, de gens ; paraît souvent singulier, sans doute parce que ce que l'on exprime ainsi, et de surcroît dans une formulation qui nous est propre, n'entre pas dans le cadre commun d'une pensée « prête à porter »…

    Et il y a, de plus en plus de nos jours, avec les smartphones, l'internet, les réseaux sociaux notamment Twitter… L'instanténéïté et la brièveté de l'information diffusée, l'effet d'annonce, l'image, la séquence filmée, le commentaire lapidaire et réducteur, le partage par un simple clic… Tout cela rendant suspectes, inopportunes, dérangeantes, mais le plus souvent illisibles, « noyées dans la masse », ces pensées et ces réflexions exprimées qui trouveraient place -peut-être- dans une œuvre écrite et publiée (livre, essai, roman, récit, nouvelle)…

    Si la relation se résume à cela : l'instantanéïté, l'effet d'annonce, le partage par un simple clic, la brièveté, le lapidaire, l'image ou la petite séquence filmée du jour… Et avec cette impatience manifeste à lire jusqu'au bout ne serait-ce que 10 lignes ou 3 phrases… Alors nous sommes bien là dans le plus mauvais temps du monde pour les poètes, pour les penseurs, pour les écrivains, qui ne « trouvent preneur » ni dans la cacophonie du Web ni dans le monde de l'édition d'ouvrages ou d'écrits, de livres… Sachant que ce monde là, celui de l'édition d'ouvrages, est devenu un univers clos d'intellectuels, de pontifes, de personnages politiques, de célébrités du roman… Ou de nouvelles révélations de saison…

     

     

  • L'enfance, territoire de lumière et de clarté

    « Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent ». ( Antoine de Saint Exupéry )…

     

    A vrai dire -c'est ce que je crois et qui m'empêche de sombrer dans le désespoir et m'incite à témoigner en déroulant le fil et en essayant de défaire un à un les nœuds du moins le plus loin possible vers une extrémité indéfinie du fil que je n'atteindrai jamais… C'est que l'enfance est ce territoire d'origine qui n'était un terrain de jeux qu'en apparence, dont le paysage et le ciel tout entier, étaient emplis de lumière et de clarté…

    Et que si nous ne nous souvenons pas de ce territoire qui était celui de notre enfance, c'est parce que les feux de la scène, les feux de la Cité, les feux du monde en somme, se sont substitués à la lumière et à la clarté d'origine… qui n'ont pas pour autant disparues, enfouies qu'elles sont et prêtes à s'élever…

    Il faut juste cette étincelle qui ne vient pas du frottement des allumettes des marchands d'allumettes…

     

    Cela dit, l'innocence blessée dans le fracas des guerres, l'innocence broyée par la misère, le territoire d'enfance saccagé et violenté par des hommes de par le monde… Tout cela ne témoigne pas en faveur de la civilisation et des sociétés humaines…

     

     

  • La santé en France

    ... Nous avons bien en France "en théorie" (je précise) l'un des meilleurs (sinon le meilleur) systèmes de protection sociale en matière de prise en charge de soins médicaux, que tous les pays du monde nous envient...

    Mais en réalité en France, nous sommes l'un des pays du monde dans lequel on est le moins bien soigné en ce sens que bon nombre de nos régions en zone rurale notamment ainsi que dans les zones "socialement difficiles" (banlieues de grandes villes) sont des "déserts médicaux", où un médecin ne se déplace jamais la nuit, où il faut attendre plus de trois mois pour avoir un rendez-vous avec un médecin spécialiste, cardiologue, ophtalmologue, etc... Et autant de temps d'attente pour subir un examen (échographie, scanner, etc.)...

    Je précise aussi cependant, que, en matière de prise en charge de pose de prothèses dentaires, auditives, de lunettes ; nous ne sommes plus là, du tout, dans le meilleur système de protection sociale en matière de prise en charge, dans la mesure où juste ce qu'il y a de plus "basique" en prothèses dentaires et auditives, est "en principe" pris en charge (autant dire que pour une prothèse "correcte" au sens basique du terme de "correct") la prise en charge n'excède jamais plus de 30%...

    Soit dit en passant nos députés "En Marche" s'apprêtent à voter bientôt la prise en charge à 100% de la PMA "pour toutes" quelque soit la "situation personnelle reconnue par la société"... (Il me semble qu'il aurait été "plus judicieux" -et plus "logique"- si je puis dire- d'envisager en priorité, donc avant la prise en charge de la PMA, la prise en charge à 100% des prothèses dentaires et auditives, et des lunettes... ce qui aurait été "la moindre des choses")...

    Vu le temps qu'il faut pour diagnostiquer un cancer en formation du fait de trois mois d'attente pour un examen (ou pour une autre maladie invalidante)... Vu le temps qu'il faut aussi (plus d'une demi heure voire une heure ou deux) pour qu'arrive à domicile le véhicule équipé médicalement, pour un malaise cardiaque... Vu l'encombrement au service des urgences dans les hôpitaux (le temps aussi pour s'y rendre)... Tu risques bien, de fait, de mourir avant que les secours arrivent...

    Entre un accident cardiaque lors d'une promenade sur un GR en plein plateau d'Aubrac (donc en France) et le même accident cardiaque sur une route de Madagascar proche de Tananarive, les chances de secours rapide et de survie sont tout aussi nulles sur le plateau d'Aubrac que sur sur une route de Madagascar... Sauf pour un journaliste grand reporter, ou pour un chercheur, géographe ou scientifique qui lui, dispose d'une sorte de "petite valise" de communication internet radio, avec une antenne reliée au satellite, et qui peut voir arriver en un quart d'heure l'hélico de secours du grand hôpital le plus proche (idem pour l'invité de "voyage en Terre Inconnue" de Frédéric Lopez)...

     

     

     

  • Les âmes sans vergogne...

    ... Les âmes sans vergogne, les plus viles, sans bonté ; me font lever le poing et me font prendre les armes avec les mots contre leur dureté, leurs traîtrises, leur orgueil ou leur fausse humilité, leur adhésion à la loi du plus fort, leur sectarisme, leur mépris des faibles, leurs crispations, leurs outrecuidances, leurs arrogances, leurs condescendances, les leçons de morale qu'elles donnent – ou ce qui s'apparente à des leçons de morale- quand elles se rangent sous les bannières officielles de la Cité ou qu'elles vocifèrent avec les offusqués...

    Les âmes qui ont vu et entendu mais ne disent mot et pour cause, et qui affichent avec ostentation leur indifférence et leur silence ; je les interpelle, je les provoque...

    Et les coups de genou sous la table, les regards obstructifs, les tapes sur les doigts des "bonnes âmes gendarmantes" je leur oppose mes résistances...

     

  • Par la magie d'un certain nombre de visages...

    Les questions de mes six ans se sont un peu déshabillées de leur réalité dramatique, ont un peu cédé de leur violence, de leur crudité, de leur inconfort, de leur insécurité…

     

    A six ans je n'avais pas dans mon esprit d'idées déterminées, de repères, d'images ou de modèles qui eussent pu constituer pour moi des éléments de réponse à certaines interrogations. Je ne savais rien du monde dans lequel je vivais, je n'avais que des étonnements, de vagues pressentiments que je ne pouvais pas analyser, je n'avais alors que des questions… Mais vraiment, oui, beaucoup de questions... Si l'on me surprenait tout seul, immobile, bien sage et le regard ouvert comme une fenêtre devant un paysage immense, si l'on me " voyait penser ", on croyait en fait que je rêvais et que j'étais " dans la lune ". En vérité, je réfléchissais. Des images étonnantes se formaient dans mon esprit, je ne croyais pas vraiment à tout ce que je voyais de mes yeux ni à ce que j'entendais de mes oreilles. Tout commençait par le mot " pourquoi ", avec un grand point d'interrogation. Ce n'était pas la connaissance dite "cognitive" que je recherchais, parce que la connaissance et tout ce que racontaient les grandes personnes me paraissait abstrait, ne me convainquait pas ni ne me rassurait. C'étaient des réponses que je cherchais mais je me doutais bien cependant, que les " grandes personnes " les sortaient, ces réponses, de tous les tiroirs qu'elles pouvaient avoir dans leur tête. Et dans les tiroirs on croit parfois qu'il y a de la magie mais ces tiroirs ne contiennent que ce que l'on a trouvé ou ramassé... ou acheté, ou volé... Il m'arrivait de penser, peut être pour me rassurer, que lorsque je serais grand, les réponses, alors, commenceraient à prendre forme, et que même si elles ne me convainquaient pas tout à fait, elles finiraient par effacer un certain nombre de " pourquoi ".

    Bien des années ont passé depuis l'automne de mes six ans où j'entrais à l'école et les " pourquoi " en réalité, se sont mis à pousser comme des champignons, se sont perdus au-delà de la ligne de l'horizon...

    Et, s'ils se sont quelque peu déshabillés de leur réalité dramatique par la grâce de certains visages ... et aussi de ce qu'ils avaient d'apparence... Leur gravité s'est accrue...

     

  • Structures rocheuses et blocs erratiques

    Il m'est arrivé assez souvent dans ma vie, et cela depuis ma plus lointaine enfance, de ressentir, de percevoir le monde comme un désert sans limites ; un désert qui s'étendrait encore au delà de l'horizon. Un désert non pas de sable ou de dunes mais essentiellement constitué de structures rocheuses, de forêts pétrifiées, de ravins, d'entailles profondes dans la terre, de blocs erratiques, de cailloux géants tombés du ciel ; des statues de sel sculptées par le vent évoquant parfois des formes humaines, des mirages, des pierres de toutes tailles, isolées ou rassemblées… Un désert brut, sans féminité, sans humanité non plus, sans regard et sans visage.

    Les structures rocheuses, les forêts pétrifiées, les blocs erratiques, le labyrinthe de crevasses ; tout cela ce sont les Systèmes, imbriqués les uns dans les autres, participant au mouvement général du monde et dans lesquels les gens se débattent dans des situations inextricables, finissant par ne plus exister, ne plus rien représenter. Les statues de sel, les pierres, les cailloux, ce sont les gens parfois, tels qu'ils nous apparaissent dans le " Sens du Monde " au contact de la réalité brute. Toutes les pierres ont besoin d'être chauffées par le soleil et en même temps elles ont soif.

    En fait le désert n'est peut-être pas dans le monde tel qu'il est aujourd'hui, tel qu'il fut hier, ni tel qu'il sera demain. Peut-être que le désert, le vrai, l'absolu, c'est... Ce sont les gens que l’on n'a pas rencontrés. Le gouffre insondable, le " Trou Noir " de tous les visages jamais aperçus, de toutes les paroles jamais entendues, de tous ces regards qu'on n'a jamais vus, de tous ces êtres que la vie que nous avons vécue n'a pas mis sur notre chemin un seul instant, un seul jour... Des êtres que nous avons peut-être attendus, espérés, aimés sans les avoir vus. C'est cela, oui, je crois, le vrai désert.

     

  • Tout dire

    « Il faut tout dire. La première des libertés est la liberté de tout dire. » (Maurice Blanchot).

     

    Parce que tout dire n'est pas tout faire…

    Et que dire c'est peut-être « exorciser » ce faire qui se fait et qui est parfois le pire…

    Cependant tout dire n'est pas dire n'importe comment, n'importe où et à n'importe qui… Et tout dire c'est aussi dire par le silence ou par le regard…

    Il faut dire aussi que tout dire s'appuyant sur le rire est la porte la mieux ouverte pour faire passer le tout dire…

    Et que le tout dire le plus tout dire c'est celui qui parvient à être le tout dire qu'aucune censure autre que celle qu'on s'impose soi-même ne peut empêcher de dire…

    Et il y a aussi le tout dire qui dit tout sans jamais laisser seulement entrevoir ce qui, « au coeur du coeur du réacteur » demeure tel le journal de bord du cosmonaute perdu dans l'espace dans sa capsule de survie, qu'aucun être vivant ne lira jamais…

     

  • B'lana ici ! ...

    Toutou feroce

    Aux tous nouveaux acquéreurs de maisons en lotissements (après installation de la clôture et du portail ), qui désirent prendre un chien (du genre « je monte la garde » assez gros et « dissuasif ») … Je suggère comme nom pour le chien : « Belana » ! … ou « pour faire plus court », voire plus « incisif » : « B'lana ! »

    « B'lana ici ! » … « B'lana mords -le ! »

     

  • Triste cirque

    La liberté que des peuples n'ont pas, parce qu'elle leur a été refusée par un pouvoir qui la combat, rend ces peuples plus motivés à l'acquérir, et en ce sens, ces peuples ont dans leurs rangs ou derrière des barreaux de prison, des poètes, des écrivains, des penseurs, des artistes qui ont davantage de portée que celle qu'ils auraient sur un plateau de télévision dans un pays « libre »…

    La liberté que des peuples ont, par ce qu'ils en font, leur sera peut-être enlevée...

    Les composantes fondamentales de la liberté sont la créativité, l'imagination, l'initiative... Et surtout la responsabilité.

    Par ce que nous en faisons, de la liberté, elle a un sens ou n'en a pas...

    Triste cirque , indécent, voyeuriste, outrancier, de clowns empanachés devant un parterre de spectateurs seau de pop corn et smartphone en main ; triste cirque celui de cette liberté dévoyée dont les projections sont des tessons de bouteilles… ou qui met des muselières à des chiens qu'on veut pas voir s'approcher…

     

     

  • La parole et l'écriture

    ... J'avais dit que la parole devrait se faire écriture et que l'écriture devrait se faire parole...

    Mais j'ajoute et précise que la parole se faisant écriture doit tout de même demeurer parole, et que l'écriture se faisant parole doit tout de même demeurer écriture...

    Et que la parole comme l'écriture, que la parole se faisant écriture en demeurant parole, que l'écriture se faisant parole en demeurant écriture... Devrait -ce qui est loin d'être le cas- "coller au plus près" de ce que l'on exprime par les actes et par le comportement...

     

  • Il est bon de rappeler certaines banalités, entre autres celle-ci :

    ... Ce sont les dérives, les crises, tout ce qu'il y a de dévoyé, tout ce qu'il y a de misère, d'injustice, d'arrogance des possédants, de culte des apparences, de gabegie de consommation, dans le monde, dans les sociétés humaines... Et tout ce qu'il y a de crispations autour de valeurs et de principes n'étant que des apparences trompeuses ou mensongères .. Qui produisent les extrémismes, les fanatismes religieux, les radicalismes, les terrorismes...

    Dans un jardin au mieux entretenu, et donc "plus propre", ne s'étendent pas et ne prolifèrent pas les herbes les plus mauvaises...

    Le jardin des hommes du 21ème siècle est tellement pourri, que même avec du "pipi atomique" (désherbant), les mauvaises herbes, en quelque endroit jaunies et disparaissant, repoussent toujours ailleurs et jamais très loin de là où elles ont été traitées...