Articles de yugcib

  • Manifestation contre la venue de Netanyahou en France

    ... J'approuve haut et fort ces manifestations dans bon nombre de villes de France (dont Saint Dié des Vosges) contre la venue de Netanyahou... Ainsi que la demande d'annulation de la saison croisée France Israël qu'inaugure ce mardi 5 juin 2018, Emmanuel Macron...

    Ce qui se passe en effet depuis le durcissement de la politique de Netanyahou au sujet des colonies implantées en territoire Palestinien, depuis ces massacres de civils femmes et enfants Palestiniens récemment, est révoltant, abject, et cela d'autant plus que Netanyahou est soutenu par Donald Trump, interventionniste musclé et agressif et en véritable croisade commerciale, économique, politique contre plus de la moitié de la planète, et de surcroît niant la pression de l'activité industrielle et polluante sur la nature, les êtres vivants...

    Quand je pense à Netanyahou, ma langue fourche et je prononce "L'étang yaourt" ! Et j'imagine Dieu le Père condamnant du haut du Ciel, Netanyahou, à une vie éternelle à passer toutes ses journées assis sur un pliant au bord d'un étang, et devant se contenter chaque jour d'un yaourt pour se nourrir...


     

  • Souris au fond de la lessiveuse

    Ce sont des souris au fond d'une lessiveuse

    Des souris rousses, le poil bien brillant, les yeux bleu-acier, avec de drôles de petits crânes pointus

    Elles couinent une zizique dont leurs congénères grises au poil hérissé entendent mal les notes

    Elles tournicotent au fond de la lessiveuse, se foutant que l'on puisse un beau jour naître souris à museau carré d'un papa écureuil ou d'une maman dauphin, d'être fécondé de sperme d'hypocampe et d'ovule de poule naine

    Bonjour la généalogie de la souris à museau carré !

    Un ciel s'ouvre au dessus de leurs museaux, comme une crêpe bleue ondulant et se gonflant de bulles noires

    Et les bulles crèvent en pluie d'orage sur leur beau pelage roux

    Oh mais si, mais si, elles se sont imposées messies des temps nouveaux, les souris rousses au fond de la lessiveuse, souris pas grises comme leur congénères et couinant changelemondesophique !

    Elles y schmuctent le museau en l'air, du fond de la lessiveuse, toutes les pètes des culs qui viennent se poser sur le bord de la lessiveuse

    Et au vent ou contre le vent de toutes ces pètes c'est selon, on y changelemondesophique avec la certitude haut et fort clamée jusqu'en haut de la lessiveuse, qu'on finira par devenir souris arc-en-ciel pirouettant dans la crêpe bleue ondulant et se gonflant de bulles lumineuses

    Mais c'est la goutte de feu d'une géante gazeuse venu du fin fond des étoiles qui tombera dans la lessiveuse

    Demain ou dans cent ou mille ou cent millions ou un milliard d'années


     

  • Une banalisation de l'événement culturel, littéraire, artistique ?

    ... Y-a-t-il aujourd'hui, à Paris ou ailleurs, de ces lieux (salons, cafés, entre autres) où les artistes, les écrivains, les gens de scène... Entre eux et autour d'un public fréquentant ces lieux, se rencontrent, échangent... Tout comme cela se faisait par exemple au début du 20 ème siècle à Montmartre et à Montparnasse ; ou encore du temps des salons et des cafés littéraires au 18 ème siècle ? ...

    Où trouver à ce sujet, une documentation, des articles de journaux ? ... Google ne m'a pas vraiment fourni de réponse précise à cette question que j'ai formulée de différentes façons...

    Je m'en réfère à ce que je sais ou crois savoir :

    Les artistes, les écrivains, les personnages qui "font l'actualité" dans le monde d'aujourd'hui, ont quasiment tous leur réseau, leurs pages facebook et twitter avec les centaines voire leurs milliers d' "amis", de fans, de "followers" ; certains d'entre eux parmi les plus connus ont leur chaîne You Tube de diffusion...

    Mais... Est-ce que tout cela, accessible, lisible, écoutable, à tout moment par des milliers ou des millions de gens partout en France et dans le monde... crée vraiment du lien, de la relation ?

    La technologie de la communication, de l'information, de la diffusion de tout ce qui se produit en matière d'oeuvres de cinéma, de musique, de littérature, de théâtre... Ne contribue-t-elle pas à banaliser l'événement artistique, littéraire ?

    N'assiste-t-on pas à une explosion, à une expansion de "mondes clos" ou -pour employer cette image- de "bulles" de toutes sortes de dimensions et de reflets irisés, dont l'enveloppe transparente formant horizon ne se fait pour ainsi dire jamais ou presque, "fenêtre ouverte" sur des sortes de "jardins" (ou constellations) d'autres bulles autour ?

    ... Dans un article du Figaro Littéraire qui date de 2007 ( je vous laisse augurer de l'évolution de la tendance puisque nous sommes en 2018 )... "Les vrais écrivains d'aujourd'hui se comptent sur les doigts de la main" ; Richard Millet dit que ce qui fait un écrivain, c'est l'invention d'une langue, un rythme singulier, et une puissance... et que ni sa sensibilité politique ni le genre littéraire à travers lequel il s'exprime ne font rien à l'affaire.

    Après la vogue du Nouveau Roman qui a en gros traversé les années 1950 à 1980/1990, l'on assiste au développement de l'autofiction, et la question commence à se poser au sujet d'un retour à une "littérature engagée"...

    Jean Marc Roberts se disait optimiste pour l'avenir du roman, mais pessimiste pour notre époque selon lui "antilittéraire". Le pire, disait-il, ce sont les blogs : les gens ne lisent plus et ne vivent plus... J'ajoute pour ma part : les blogs et les réseaux sociaux que sont facebook et surtout twitter...

    ... Quant à penser ou à envisager (ou à espérer) que la littérature (romans, nouvelles, poésie, récits, témoignages, anecdotes, enfin "la chose écrite" dans son ensemble et dans sa diversité)... Puisse se répandre, se développer, s'organiser (exister, en somme) par le biais, désormais, du Web, des blogs, de facebook et de twitter et des réseaux sociaux... Cela, je n'y crois pas beaucoup ! (du moins dans les années qui viennent)...

    Je n'y crois trop guère du fait que chacun aujourd'hui dans son quotidien de vie (travail, transport, en particulier) passe une partie de son temps les yeux devant son ordinateur, son smartphone et en quelque sorte, n'a pour tout "univers" que son monde à lui, sa liste d'amis (ou plus exactement de "pseudo amis"), une "bulle", une communauté, un "monde clos" en somme... Et que dans ce monde là, le lien véritable ou la relation ne s'établit pas autrement que virtuellement...

    ... Pour se convaincre du fait que les gens ne lisent plus comme ils lisaient jadis c'est à dire autre chose que seulement des romans policiers, d'aventure, de thrillers, etc. , il suffit de parcourir déjà, ces réseaux du Net que sont facebook et twitter, ainsi que de regarder ce que contiennent la plupart des blogs... Quant aux forums qui ont eu leur "temps de gloire" dans les années 2005 à 2010 en gros, ils sont depuis 2010/2011/2012 "en perte de vitesse" voire pour beaucoup d'entre eux, pratiquement muets, sans activité, sans présence de leurs membres encore inscrits (à l'exception peut-être de quelques rares d'entre eux, qui ont des administrateurs motivés et créatifs)...

    En règle générale, sur les réseaux du Net, surtout depuis que Twitter existe, dans les blogs et dans les forums encore relativement fréquentés, l'on n'y lit que des billets assez brefs, que des réponses "oui j'aime/je suis d'accord"... Autrement dit jamais de développement, de réflexion consistante, d'argumentation soutenue par des exemples ou des faits...

    Dans ces conditions il est évident que le Net ne peut en aucune façon être ou devenir un vecteur ou un relais de la production littéraire sous quelque forme que ce soit ou genre... Car écrire, s'exprimer, cela ne se limite pas à deux ou trois phrases lapidaires sur tel ou tel sujet (ni d'ailleurs réagir ou participer à une discussion)...

    Le lapidaire, on ne fait que ça, sur le Net... Et si d'aventure tu te lances dans un développement, si tu "littératuriques" ou poétises et si tu en mets plus de 15 lignes... T'es ou un rabat-joie, ou un abscons, ou un emmerdeur, ou un illisible, ou un obtus, un confus, et t'es vite fait bien fait ringardisé, zappé...

    ... Parmi les auteurs les plus contemporains, ceux qui sont nés après 1950, les mieux connus et les plus lus sont :

    Guillaume Musso né en 1974, Michel Bussi né en 1965, Marc Lévy né en 1961, Françoise Bourdin née en 1952, Laurent Gounelle né en 1966, Gilles Legardinier né en 1965, Franck Thilliez né en 1973, Agnès Martin-Lugand née en 1979, Maxime Chattam né en 1976, David Foenkinos né en 1974...

    Ces 10 là en effet, sont ceux dont on voit souvent les nouveaux livres sur les étals des maisons de la presse, des librairies et dans les rayons des espaces culturels grande surface...

    Dans une certaine mesure on peut dire que ces livres, de ces 10 auteurs, sont dans l'ensemble "assez représentatifs" d'une littérature d'aujourd'hui, d'autofictions, de thrillers et de romans policiers...

    L'on peut aussi citer, parmi d'autres, qui ont la faveur de certains publics, Marie N'Diaye, Michel Houellebecq, Frédéric Beigbeder, Muriel Barbery, Pascal Quignard...


     

  • Non à l'Amérique de la brutalité, de l'interventionnisme et de la croisade commerciale !

    ... Les seuls américains d'aujourd'hui auxquels nous sommes, nous, français, encore redevables (et que nous pouvons remercier) ce sont ceux, âgés de plus de 90 ans, qui ont foulé le sol de la France lors du débarquement de juin 1944 et ont contribué en tant que soldats des armées alliées à nous libérer de l'Allemagne Hitlérienne...

    Les autres américains, tous ceux qui sont aujourd'hui âgés de 15/20 ans jusqu' à plus de 70 ans, nous ne leur devons absolument rien, rien de rien ! ... En particulier les américains qui ont voté pour Donald Trump le 8 novembre 2016... dont le "gros des troupes" parmi les jeunes et les moins jeunes, et d'une manière générale toute une population de racistes, de possédants d'armes à feu, de partisans d'une politique isolationiste, d'obèses à casquette et d'incultes aussi insolents que vulgaires et bourrés de préjugés et d'alcool... Sont quasiment "infoutus" de situer la France, Israël ou l'Iran ou la Russie sur une carte de géographie, et croient que la Terre est plate...

    Ces américains là ne sont en aucune façon, politique, économique, sociale, culturelle, nos alliés... Ni non plus les pires, les plus malfaisants d'entre eux à savoir les grands capitaines de trusts de l'industrie, de l'agro alimentaire et de la finance avec leurs troupes de nervis autour d'eux, tous sortis de ces grandes écoles Harvard, Princeton, Yale, Colombia et autres, qui forment ses élites dans la pétaudière de la branchitude, de la coolitude, de la servitude sexuelle, du prestige individuel, d'un monde clos aux règles impitoyables...

    Non à cette Amérique de la brutalité, des armes à feu pour tous, des grands capitaines de l'industrie, de la finance et de l'agro alimentaire, de la biotechnologie génétique, de l'Intelligence Artificielle, de l'interventionnisme en politique internationnale et en leçons de morale avec des missiles balistiques pointés sur les soit-disant méchants ou désobéissants ou concurrents !


     

    ... Cela dit, je pense à tous les américains qui ne sont pas pour Donald Trump et n'approuvent pas sa politique... Et je rends hommage à Tom Wolfe disparu à 88 ans tout récemment, cet écrivain et journaliste témoin de son temps, dont j'ai lu 2 livres : "le bûcher des vanités" et "Moi Charlotte Simmons" ...

    Je pense aussi à tous les poètes, écrivains, artistes, intellectuels, romanciers, femmes et hommes de bonne volonté, de ce pays les Etats Unis d'Amérique... Qui ne cesse de me faire rêver pour ses paysages grandioses de l'Ouest, du Montana et du Wyoming, pour ce meilleur de lui-même et de, au fond, pas mal de ses gens, ce "meilleur", oui, aussi grand que son "pire"...


     

  • L' "Histoire"

    ... Il y a ce qui n'a jamais été exprimé, ni par l'écriture ni par la parole... Et qui demeurera toujours inconnu de tous... l' "histoire" en somme... que l'on aurait bien voulu savoir, du moins certains... et au sujet de laquelle on se perdra en conjectures...

    Ce que je n'ai point écrit ni dit (à plus vrai dire confié) tiendrait plus de pages, bien plus... que tout ce qu'au long de ma vie j'ai pu écrire et dire... et tient sans doute plus de place aussi dans ma vie, que tout ce que chaque jour depuis tant d'années, j'écris...

    "One day I'fly away"... (Un jour je m'envolerai)... Je volerai au dessus de tous ces regards qui me verront voler... et les conjectures s'étireront, petits nuages que le vent entraînera et fera disparaître...


     

  • Jules Ferry, ce "Grand Vosgien" qui a sa statue à Saint Dié Vosges

    Jules ferry

    ... Je n'ai pas -loin s'en faut- "une grande vénération/admiration/considération/un culte" pour Jules Ferry... (bien sûr je le reconnais, il est "le fondateur de l'école laïque obligatoire et républicaine")... Ce "Grand Homme/ce Grand Vosgien" qui a sa statue à Saint Dié, et dont la moitié -peut-être- de toutes les écoles primaires de France et de Navarre portent son nom "école Jules Ferry"...

    Il fut en son temps, à la fin du 19 ème siècle, bien que "contre l'Empire/contre Napoléon III" et républicain convaincu... Partisan actif de l'expansion coloniale française, et d'ailleurs il faut dire qu'à cette époque, de 1875 à 1914, que l'on appelle "la Belle Epoque", la très grande majorité des Intellectuels étaient favorables à la colonisation...

    Soit dit en passant "La Belle Epoque"... oui... mais POUR QUI, pour quelles gens sinon ceux de la moyenne et de la grande bourgeoisie française, autrement dit les privilégiés, ceux qui avaient des biens et de l'argent... Mais sûrement pas pour la grande majorité des citoyens français sous la 3ème république... et encore moins pour les "colonisés"...

    La pensée de Jules Ferry s'articulait, dans l'idée de "l'expansion française", sur ce qu'il y avait -selon lui- "d'humanitaire et de civilisationnel" dans la colonisation.

    "Les races supérieures (donc les Blancs, les Européens et les Français en particulier) ont le devoir d'apporter la culture, la civilisation, aux races inférieures" dixit Jules Ferry... Mais c'était, cette façon de dire" (ou formulation), la "pensée de l'époque" car l'on croyait "dur comme fer" que l'espèce humaine était faite de "races" (comme par exemple chez les chiens l'épagneul, le basset, le berger allemand)... Et "cerise sur le gâteau" ou en plus et très ancré dans les moeurs/la pensée de l'époque, l'idée qui "allait avec" comme quoi il y avait "des races supérieures et des races inférieures"...

    Cependant, un autre "Grand Homme d'Etat et politicien" Georges Clémenceau, s'était indigné du fait que ces "théories" sur les "bienfaits de la civilisation" servaient de prétexte à justifier une politique coloniale propice au pillage et donc contraire aux Droits de l'Homme...

    Jules Ferry a "marqué de son empreinte" la Tunisie et Madagascar devenues, l'une la Tunisie un protectorat français sous le ministère de Jules Ferry, et l'autre Madagascar une colonie française... Une colonie qui subit sous le coup de la force armée en 1947/1948, une repression d'une grande férocité qui fit cent mille morts environ...

    Dans mon esprit je "débaptise" les écoles Jules Ferry (à la limite je leur préfère "école Robespierre" -je dis bien "à la limite")... Et "dans la foulée" je "débaptise" aussi les "rues Thiers" (Thiers le pourfendeur des communards de 1871)...

    Cela dit, rapport à l'idée des "races" et de "la supériorité des uns (des Blancs) et de l'infériorité des autres (les Noirs, les métis, les tout-ce qu'on voudra)... Je "subodore" qu'au 21 ème siècle, en dépit des "évolutions de pensée et de culture"... On n'est pas si "éloigné que ça" de ce qu'on pensait à la fin du 19 ème siècle... Du moins pour un certain nombre de gens de par le monde qui, "mine de rien", sous couvert de "bienpensance consensuelle", se croient, se pensent "différents pour ne pas dire supérieurs"!

    A noter aussi ce qui est une réalité dans le monde d'aujourd'hui, en France et ailleurs, en Afrique notamment... Le "racisme anti blanc", véritable terreau de violence, de rejet de l'Autre, de fanatisme... prenant pour prétexte un passé de colonisation qui "a bon dos" !

    Merde au racisme, qu'il soit celui du 19 ème siècle ou celui d'aujourd'hui, anti l'autre c'est à dire anti noir anti basané anti venu d'ailleurs anti blanc anti tout ce qu'on voudra !

    On va le payer très cher ce monde sans bonté, ce monde où on fout la Terre en l'air !

     

     

     

  • Un monde sans bonté... Ou "mon coup de gueule du jour"

    ... A tous ceux et celles d'entre vous tous, d'où que vous soyez, quoique vous faites et (ou) êtes dans la vie, si vous êtes un "grand personnage" ou un quidam quelconque... Et même (et surtout) si vous êtes quelqu'un que je connais bien voire un proche...

    Et si c'est dans vos habitudes de comportement, dans votre manière de voir les autres ; de "snober" les humbles, les fragiles, les "qui savent pas se défendre", les "effacés", les "qui se dévouent/s'abnégatent" sans recevoir jamais le moindre remerciement et comme si "ça coulait de source qu'ils se dévouent/c'est toujours bon à prendre"; de les déconsidérer, de les mépriser, de les inférioriser, de les gérer, de s'occuper d'eux comme si ils étaient des incapables ou des irresponsables ou des "un peu perdus"... Et cela du haut de vos certitudes, de votre aisance, de votre "consensualisme culturel de la relation", de vos leçons de morale, de vos préjugés, de votre jugement, de votre logique, de toute la pétance de votre santé autant physique qu'intellectuelle, avec vos façades de maison qui "en jettent", vos placements en bourse, vos voyages en croisières/touropérator, vos enfants qui ont réussi dans la vie, vos bagnoles, vos équipements de loisirs et de technologie, vos pages de facebook, vos scoops de photos et de vidéos, votre "m'as-tuvuisme", votre orgueil ou votre fausse humilité...

    Si vous êtes pas foutus autant que vous êtes, de cinq six fils et filles d'âge mûr ayant chacun leur train de vie bien installé, un dimanche de fête des mères, de vous fendre d'une petite attention, d'un bouquet de fleurs, d' une invitation chez vous, pour une vieille maman ou grand mère...

    ... Je vous le dis les yeux dans les yeux, de toute la violence, de toute l'insolence, de toute la colère que j'ai dans mon regard, en "bon anarchiste inclassable et iconoclaste" que je suis :

    "Non seulement vous n'êtes pas mes amis et ne le serez jamais, mais je me désintéresse de tout ce qui peut vous arriver de bon ou de mauvais dans votre vie ; je me fous de votre considération à mon égard, je me fous de savoir que j'irai jamais dans votre panthéon ou dans votre paradis, je vous veux pas à mon enterrement... (auquel d'ailleurs la plupart d'entre vous qui me connaissez plus ou moins, ne viendront pas... Quant à ceux qui viendraient "ah il était ceci/il était cela" eh bien je leur tire à l'avance la langue)... "

     

    Un monde sans bonté, c'est un trou de bale dont on se gave de l'odeur de crevette qui régale le museau !

    Un monde sans bonté c'est sec comme un coup de trique, c'est que de la baise sans un pèt d'amour !

     

  • J'ai rêvé que ...

    ... L'on cessait de se nourrir trois ou quatre fois par jour de toutes sortes de plats, de denrées venues du monde entier...

    L'on mangeait désormais des bouillies de céréales, des légumes simples, des fruits de la région, du pain « gris ». L'on n'achetait presque plus de beurre, de fromages, de sauces toutes prêtes en pots de verre, de charcuterie, de cervelles d'agneau de Nouvelle Zélande, de fruits exotiques venus de l'autre bout de la planète. L'on cessait d'élever des porcs, des vaches, des veaux, des moutons... Mais l'on continuait cependant à élever par an vingt cinq milliards de poulets... (Donc, on ne bouffait presque plus de boeuf, de vache, de cochon, d'agneau... mais du poulet, du canard, du lapin, oui)...

    L'on cessait de partir en voyage organisé dans des pays de tourisme de masse ; les croisiéristes MSN et autres, mettaient la clef sous la porte les uns après les autres...

    L'on n'achetait plus de bijoux, en particulier des bijoux fantaisie, ni tous ces gadgets de plage, de station estivale ou de montagne qu'on vend dans les boutiques à touristes...

    Les téléphones portables ne servaient plus qu'à se donner entre amis, parents, connaissances; des nouvelles ou des informations précises, en général pour se rencontrer, se réunir...

    L'on n'utilisait Internet que pour les besoins pratiques de la vie, la culture, l'art, l'expression littéraire et artistique...

    L'on construisait des maisons plus simples, moins spacieuses, voire même des « cubes à habiter » en bois généralement. L'on n'installait plus de piscine dans son jardin.

    L'on se livrait à une « Saint Barthélémy » des télés : on cassait les télés à coup de masse dans son jardin ou au pied de son immeuble...

    Dans les kiosques à journaux et les « maison de la presse » d'innombrables revues people, sport, auto, sexe, magazines de mode, sudoku et autres, tant d'autres, disparaissaient des rayons.

    La Bourse fermait...

    Les gens se réunissaient le soir sur les places publiques, pour lire des livres à voix haute, réciter des poèmes, jouer des scènes, produire des blogs oraux...

    Il n'y avait plus de salon du livre, de la Bagnole, de l'agriculture, de l'aéronautique, du chat de race ou du toutou de luxe...

    Tous les WC publics étaient gratuits...

    L'on ne mettait plus 2 euro dans ces dadas qui branlent 2 minutes...

    Mais tous ces changements de modes de consommation, d'un "vivre autrement" cela venait trop tard...

    Quand on se promenait dans les bois, les champs, les prés, on ne voyait plus beaucoup de petites bêtes, la campagne devenait silencieuse, on ne voyait plus voler ni se poser ni sautiller au sol autant d'oiseaux...

    On n'entendait plus le "tut-tut" des crapauds les soirs d'été...

    Et beaucoup de bébés venaient au monde avec un QI (quotient intellectuel) réduit de 30 à 50% par rapport à la normale, ce qui faisait qu'on se demandait s'il n'y aurait pas une pénurie, dans 20/30 ans, d'ingénieurs, de chercheurs, de gens suffisamment intelligents pour que "la baraque puisse tourner normalement" (imaginez beaucoup moins de spécialistes de ceci de cela, de toubibs, d'enseignants, etc. )... Sans compter que de tous ces bébés pas très intelligents, y'en avait dont à la place des cheveux poussait comme une crête de poulet...

    Et qu'on se disait, tragiquement rigolards "oh, ils ont de ces crêtes hein, maintenant les p'tits mômes"!

     

  • Lune rousse et autobus fracassés

    ... Une grosse lune rousse voilée de nuées rouge sang, se lève au dessus des carcasses calcinées ou écrasées d’autobus dont on aperçoit les formes déchiquetées, alignées sur l’autoroute à arches de métal.

    Le cadavre tout gonflé d’un homme… ou d’une femme, flotte à la surface d’un étang situé près d’un village, non loin de l'autoroute à arches. Une forêt s’étend, bruissante de feuillage de l'autre côté de l'autoroute jusqu'à l'horizon, et craquante de branches mortes vers le village, depuis les arches de l'autoroute …

    Les vieillards les plus valides de la maison de retraite du village, sont venus en excursion jusque sous les arches de l’autoroute et regardent pisser les bus, n’osant allumer leur pipe ou leur cigarette. Les bus écrasés pissent parce que la chaussée est criblée de cratères, que les réservoirs d’essence sont percés et que les cadavres se décomposant sur les sièges suent de pus noirâtre.

    Oscar, l'un des vieillards, en déboutonnant sa braguette, s’époumone en direction d’Ursuline :

    « eh, Pipine, quand tu auras fini de te tripoter la figue, tu m’expliqueras pourquoi y’a plus de tourterelles autour de la maison de retraite ! »

    « C’est les Bonnes Sœurs qui les ont piégées pour leur bouffer le foie ! »glapit Ursuline...

    « On les entendra plus roucouler à l’heure de la sieste, ces saloperies de volatiles. Mais j’aurais bien aimé sucer les carcasses de ces bestioles ! Tu viens avec moi dans la forêt, Pipine ? »

    « De quel côté, Oscar ? Celui tout vert, ou celui tout sec ? »

    « N’importe ! J’ai une vie intérieure aussi riche dans le vert que dans le rachitique ! »

    Arrivée au bord de l'étang, la vieille Ursuline ôte sa petite culotte et la jette sur la tête du cadavre . Et en même temps, elle rote et expulse un bec de tourterelle et laisse fuser en pétant, trois noyaux d'olives ...

    "Eh, t'as vu, Pipine, ce qui est en train de nous tomber du ciel ?" s'exclame, effrayé, Oscar...

    Un grand astronef flamboyant, au ventre d'araignée et aux pattes d'éléphant, emplit tout le haut du ciel...

    Une aspiration gigantesque se produit, un tourbillon se forme, et dans le cône du tourbillon, le paysage environnant disparaît...

    Il ne reste plus qu'une boursouflure sur une flaque de boue noire, tout juste là où flottait le cadavre...

    Après le tourbillon, l’astronef explose et des visages s'éparpillent...

     

  • Pipi dans un violon

    Pipi dans un violon

    ... Je pisse dans un violon mais je pisse gras et crème brûlée...

    Surtout et pour l'essentiel dans les violons du CON SERVATOIRE ...

    Dans ces violons qui accompagnent la lénifiante rengaine du vent en poupe...

     

  • Comment imaginait-on le futur au Moyen Age ?

    Le pâtre ou le paysan de l'an mille, ne sachant ni lire ni écrire et n'ayant jamais quitté son village, pour l'essentiel préoccupé de sa survivance, de trouver chaque jour de quoi se nourrir ; dans l'adversité des intempéries, du passage d'une troupe de mercenaires ou de pillards, des maladies et de la mort omni présente autour de lui et emportant sa femme et ses enfants…

    Et même l'étudiant ou l'érudit d'une université du Moyen Age…

    N'a imaginé le monde de l'an 2018…

    Et si d'aventure il s'y est essayé, avec ce qu'il lui pouvait venir en tête dans ses rêves, peut-être a-t-il “vu” une sorte de boîte tenant dans la main, permettant de parler à des gens au loin et d'apercevoir le visage de ces gens…

    Le troubadour, le poète des rues, le raconteur d'histoires, dont le quotidien de vie était fait de rencontres et d'itinérances, lui, a peut-être imaginé le futur…

    Comment les gens vivant sous le règne de Louis XVI, sous la Révolution ou sous Napoléon, pouvaient bien imaginer le futur… si toutefois ils l'imaginaient dans la dureté, dans le souci, dans la violence, dans la précarité du présent ?

    Aujourd'hui en 2018 l'on se parle et l'on se voit, l'un assis à la terrasse d'un café parisien, sa “boîte” à la main, et l'autre dans sa chambre assis sur son lit, sa “boîte” à la main également, au 34 ème étage d'un grand immeuble à Shangaï… Et cela grâce à une colonne-tour métallique de 30 mètres de hauteur, relais local de l'internet mondial…

    Mais en vérité, le monde de 2240 ou de 3125, n'aura rien à voir avec tout ce que l'on peut imaginer en 2018…

     

  • Les ailleurs et les autrement

    Aux Alouettes, sur les quinze pavillons du lotissement, neuf étaient à vendre…

    Ils rêvaient tous, aux Alouettes, de Bac plus 2 à la soixantaine dévastée, de quelque ailleurs et de quelque autrement…

    Aux Alouettes, aux Tulipes, aux Hortensias… l’on ne compte plus ces ailleurs et ces autrement, dont ne sait bien souvent, de quoi ils sont faits…

    De Bac plus 2 à la soixantaine dévastée en passant par la trentaine endettée, l'on rêve de ces étés que l'on ne verra jamais, de ces visages que l'on rencontrera peut-être, de ces mots que l'on dirait bien mais que personne probablement n'écouterait…

    Les ailleurs et les autrement volent en éclats parce que le moindre petit arrêt de chienne jaune efflanquée devant la porte , le moindre petit bout de jardin dévasté par un coup de vent furieux, est tout de suite ressenti comme un coup de bâton dans le dos … Et qu'il faut alors, la chienne jaune efflanquée, chasser à coups de balai, et le petit bout de jardin dévasté, de nouveau arranger… Et d'autres coups, de l'adversité, recevoir…

    Les ailleurs et les autrement par la grandeur de leur taille et par tout ce qu'ils contiennent, sont sans rapport avec la dimension réduite et la pesanteur oppressante de la réalité de l'ici et du maintenant…

    De ces rêves qui viennent, de tous ces ailleurs et de tous ces autrement qui sont dans nos pensées, l'on finit par leur claquer la porte par laquelle on ne les voit jamais entrer, et la quête d'un meilleur ailleurs et d'un meilleur autrement s'épuise…

    Dans les quinze pavillons des Alouettes, l’on vivait étrangers les uns des autres mais parfois et occasionnellement reliés entre voisins, un soir d'apéritif ou de barbecue…

    Les neuf pavillons à vendre, aux Alouettes, étaient ceux des partis pour cause de travail, de divorce, de décès, d'endettement…

     

  • Voies royales

    Voies royales partout sur la Terre et dans le cosmos…

    Voies royales tracées par les hommes ou par les dieux…

    Il n'y a pas de voies royales…

    Rien que, vu du ciel de notre planète, la nuit sous les étoiles, des points et des traits de lumière sur les terres et les mers…

    Ou, vus en imagination à bord d'un astronef à deux millions d'années lumière de la Terre, de longs couloirs lumineux parcourus d'ondes magnétiques menant à des dômes métalliques sur Bêta 2 d'Epsilon d'Andromède…

     

  • L'univers et la vie

    L'UNIVERS :

     

    Zéro---- “t” ------------------------------------------10MA-------------13,7MA-----------

     

    - Zéro, ou point zéro “Big-Bang” : ce point est inatteignable, l'on s'en approche indéfiniment sans pouvoir l'atteindre”… Mathématématiquement, cela se traduit par “tendant vers zéro”

     

    -De Zéro à “t” : L'on appelle cette période de temps indéfinie, non mesurable et ne pouvant donc être ni perçue ni quantifiée : l'ère de Planck.

     

    t” : c'est l'instant “t” que l'on situe à 10 puissance moins 43 seconde après le point Zéro, soit à un temps qui est celui de 0, 000 000… (43 zéros) seconde après l'origine big bang zéro…

    Au delà de “t” vers zéro, le temps et l'espace ne sont plus mesurables.

    A l'instant “t”, l'univers a un diamètre de 1,62.10 puissance moins 35 mètre. (1,62 multiplié par 0, 000 000… 35 zéros) C'est la dimension la plus petite mesurable (appelée “longueur de Planck”).

     

    -De “t” jusqu'à 10MA (dix milliards d'années environ) :

    C'est le temps durant lequel il n'existe dans tout l'univers dans son évolution formation expansion, aucune forme de vie.

    Lorsque l'univers était âgé de 2,5MA, il était déjà d'une dimension proche de 20% de ce qu'il est aujourd'hui.

     

    -A partir de 10MA (soit pour la Terre et partout dans l'univers il y a 3,7MA) : naissance de la vie dans ses formes les plus simples d'origine.

     

    -13,7 MA : c'est l'âge actuel de l'univers. Le diamètre de l'univers actuel est estimé à 1,3.10 puissance 26 mètre (1,3.10 suivi de 26 zéros). Et son volume, à 4.10 puissance 80 mètres cubes (4.10 suivi de 80 zéros).

     

     

     

     

    LA VIE :

     

    De -4,6MA naissance de la Terre à 3,8MA : Hadéen

    De -3,8MA à -2,5MA : Archéen

    De -2,5MA à 0,540 MA : Protérozoïque

     

    Adéen, Archéen et Protérozoïque sont les 3 périodes du Précambrien (avant le début de l'ère primaire le Paléozoïque, qui commence il y a 0,540 MA soit il y a 540 millions d'années).

     

    A la fin de l'Hadéen entre -3,8 et -3,7 MA, l'on trouve des traces dans des dépôts de cristaux de zircon (constituants de roche sous forme de sédiments), de produits organiques et donc d'une activité biologique ou prébiotique. Ce sont des composés organiques carbonés indiquant une vie fondée sur la photosynthèse (processus permettant aux plantes, aux algues et à certaines bactéries qui vont apparaître au paléoarchéen vers -3,2MA, de constituer de la matière organique en utilisant la lumière du soleil).

     

     

    A l'éoarchéen (période la plus ancienne de l'Archéen) entre -3,8 et -3,7 MA :

    Les procaryotes : organismes unicellulaires sans noyau, contenant un ADN circulaire et unique dans un nucléoïde non séparé de la cellule et contenant le matériel génétique.

     

    Au paléoarchéen faisant suite à l'éoarchéen, vers -3,2MA, l'on trouve la plus ancienne forme de vie connue : une bactérie (être vivant).

     

    Au néoarchéen, dernière période de l'archéen avant le protérozoïque, vers -2,5MA, en milieu aquatique peu profond, se développent les stromatolithes, structures laminaires calcaires formées de feuillets superposés de 0,1 à 5 millimètres d'épaisseur, constitués de une couche de bactéries et de une couche sédimentaire.

     

    Au Protérozoïque entre -1,7 et -1,6 MA : constitution des plus anciens eucaryotes connus : ce sont des organismes vivants comportant le matériel génétique enfermé dans le noyau cellulaire, des brins linéaires se condensant lors de divisions cellulaires (chromosomes), c'est là le point de départ de la formation évolution diversification des espèces et êtres vivants.

     

    De “t” à -10MA environ, l'univers était ainsi fait (en évolution, formation, expansion, en tout ce qui le composait gaz, matière etc.) que la vie ne pouvait naître, les conditions n'étant nulle part encore favorables.

    Ce qui s'est passé pour la Terre à partir de -3,8/-3,7 MA, s'est à mon avis passé plus ou moins de la même manière (même processus) ailleurs sur d'autres planètes partout dans l'univers… à plus ou moins de quelques dizaines ou centaines de millions d'années près autour de -4 et -3,5MA.

    Je considère donc que la vie existe dans l'univers depuis à peu près -4 ou -3,8 MA, que ce soit dans notre galaxie (la voie lactée) ou dans celle d'Andromède ou d'une autre dans le cosmos…

    Cependant, il est possible que la vie dans ses toutes premières manifestations (et cela dans des conditions environnementales quasiment impropres à son développement et notamment sans eau) ait pu apparaître avant -3,8 ou -4MA, donc avant la formation de la Terre et d'autres planètes et systèmes … Du fait que, dès -2,5 MA lorsque l'univers n'était que d'une dimension de 20% de ce qu'il est aujourd'hui, l'on a récemment trouvé qu'il existait 1, ou plusieurs planètes très anciennes, dans un système d'étoile double (l'un des premiers systèmes stellaires formés, il y a 11,2MA…

     

     

  • Lunettes de soleil

    Derrière des lunettes de soleil, on peut regarder qui on veut, en particulier un joli visage… Jusqu'à ce que le rêve qui nous a brûlé les yeux, s'envole… Ou s'invite dans le souvenir…

    Mais les lunettes de soleil voilent, à qui l'on regarde, le regard que l'on porte…