Articles de yugcib

  • Des éclats de lumière dans la sombritude de l'immense tableau raté

    ... Dénoncer la médiocrité ambiante, culturelle, de comportements et de relation ; parler de tout ce qui va mal et de ce qui heurte... La "politicaille", ce qui se délite, le temps qui se détraque, "untel ceci/untel cela qui fout la merde (ou qui a couché avec ... ) ; commenter des faits d'actualité qui font "lever des boucliers" suscitant indignation et colère... Dans la rue, au bistrot du coin, de part et d'autre de la clôture entre voisins debout une demi-heure "parlotementant", sur le Net en tweetant/forommant/ résossociomant, ou même en tant qu'auteur dans des livres ou en tant qu'abonné au journal de sa région en courrier-des-lecteurisant...

    Tout cela oui, on peut le faire -d'ailleurs on s'y exerce/on s'y acharne, sans mesure et épidermiquement...

    Mais tout cela, la médiocrité, ce qui va mal et qui heurte ou choque, la violence, la "politicaille"... S'il en faut parler/s'il faut le dénoncer... Est-ce que pour autant il est nécessaire de s'y étendre chaque jour dans l'espace public, et de manière répétitive ? Car tout cela c'est de la banalité, du commun, de l'ordinaire, quand ce n'est pas du fumier dans lequel on se roule et cabriole... Ou comme un plat quotidien de lentilles au lard dont on avale les petits cailloux dans la sauce...

    ... L'on ne parle que trop peu souvent, de ce qui "va bien", de ce qui émerveille, de ce qui suscite réflexion, éveille et élève l'esprit ; de ce qui, de telle ou telle personne que l'on connaît et fréquente, de tel ou tel proche de soi ou ami, fait de cette personne là, un être à "mettre en valeur" pour ce qu'il y a d'unique, de bon en lui...

    Est-ce que c'est de la "morale" ça, de parler de la nécessité qu'il y a, à extraire de la beauté, de l'immaculé, d'un immense tableau raté ? Ne serait-ce pas... De la littérature vivante ? ...

     

    ... Dans l'extraction que je pourrais faire de l'immense tableau raté, de la beauté et de l'immaculé, l'on ne verra jamais les lobbys et les multimilliardaires du marché mondialisé, ni les "people's and Cie" (rire)... Dont je ne ferai jamais l'apologie...

     

     

  • Les yeux et les mains qui parlent

    ... Si l'on regarde quelqu'un dans les yeux pour savoir s'il est sincère, on peut aussi regarder ses mains, la manière dont ses mains se meuvent en tel ou tel geste, pour savoir s'il est naturel ou s'il joue une comédie...

    C'est fou, par exemple – un exemple parmi tant d'autres en fait- le nombre de femmes -en général jeunes ou "moins jeunes"- qui, d'un léger et rapide mouvement de l'index, arrangent une mèche de cheveux sur leur front ou autour de l'oreille...

    C'est fou, aussi, ce que les hommes en général -peut-être un peu moins les très jeunes ou les très vieux- peuvent croiser leurs bras sur leur poitrine, ou hausser les épaules, ou présenter leurs mains paume ouverte... entre autres gestes...

     

  • Une transition culturelle en cours, dans quel sens et avec quel avenir ?

    ... Il y a -je trouve- une certaine indécence à se raconter, n'épargnant à ses interlocuteurs, qu'ils soient de nos proches ou de nos connaissances, ni ses peines de coeur ni ses digestions difficiles...

     

    Au temps des machines à écrire, des manuscrits rédigés à la plume ou au crayon et envoyés par la poste à des maisons d'édition ; au temps des salons et des clubs et des réunions d'artistes ou d'écrivains, se raconter était encore "dans une normalité relativement acceptable" et n'avait d'effet qu'auprès d'un public restreint de proches et d'amis ou au plus large, auprès d'un lectorat de quelques centaines ou milliers de personnes ayant acheté le livre.

     

    Mais de nos jours avec internet, les blogs et les réseaux sociaux où tout se dit, se voit, se diffuse, cela devient une normalité qui ressemble à un vide grenier géant regorgeant de toutes sortes d'objets de ménage étalés avec des souvenirs et photos de famille, vêtements ayant été portés, bibelots, vaisselle, tout cela empilé, étalé à la vue de tout le monde...

     

    Bien sûr on ne fait pas un vide grenier avec juste trois livres, une cafetière encore utilisable et un ordinateur qui date un peu... Mais on "fait oeuvre" sur cette immense place publique qu'est la Toile (internet) avec des peines de coeur et des digestions difficiles, et toutes sortes d'incongruités, de banalités...

     

    Il est beaucoup question dans l'actualité de ces derniers temps, de "transition écologique" ... Et cela m'incite à penser-ou à imaginer ou à rêver- à une "transition culturelle" (mais quelle transition, dans quel sens et avec quel avenir?) ...

    Je mise sur ces générations nouvelles de jeunes qui, pour la plupart, sont encore dans les écoles et "feront le monde de demain"... dont on ne cesse de dire -en fait, de déplorer- "qu'ils sont partout le smartphone à la main"(pas forcément pour "raconter leur vie") ... Mais dont beaucoup plus d'entre eux qu'on ne le pense, ont des réflexions aussi étonnantes que profondes, que bien de "vieux" d'aujourd'hui n'avaient pas dans leur jeunesse...

     

    Ainsi, je crois que tout ce qui se dit et qui n'est pas "se raconter", et qui peut se lire sur la Toile, constitue un espace de culture et de langages sans comparaison aucune avec tout ce que l'on peut lire dans des livres (livres imprimés ou livres numériques)... La Toile étant une fenêtre sans cadre et sans dimension ouverte sur le monde et sur tout ce qui peut se voir, et avec "côté intérieur" on va dire, les personnages que nous sommes chacun, en communicants et en intervenants ; les livres étant les supports d'une culture intemporelle mais néanmoins en évolution.

     

     

  • La transition écologique, suite ...

    ... Pour le parisien relativement aisé, qui se rend à son travail en vélo électrique (un modèle si possible à 1800 euro avec moteur au pédalier et batterie ayant une autonomie de 70 km), qui achète tout ce dont il a besoin pour se nourrir en épicerie bio, et qui ramasse les crottes que fait son chien sur un trottoir ou dans un jardin public... La transition écologique est pour lui un modèle de vie prioritaire et qu'il considère tout à fait réalisable dans la gestion de son quotidien.

    Mais pour le salarié de Bricorama à Epinal dans les Vosges ou à Mont de Marsan dans les Landes, qui habite dans un lotissement pavillonaire à 30 km en "zone rurale urbanisée", qui est payé au SMIG, qui se rend à son travail ainsi qu'en "Grande Surface" pour ses courses, avec une voiture qui risque d'être "recalée" au prochain contrôle technique, qui achète tout ce dont il a besoin pour se nourrir, s'habiller, s'équiper, à des prix "promo" ; et dont le chien est alimenté par des croquettes en sacs de 25 kg... La transition écologique est pour lui une "vision intellectuelle" du monde de demain en théorie et en projets.

    Soit dit en passant, le parisien relativement aisé qui consomme des produits alimentaires bio... Mais applaudit à la perspective des JO de 2024 à Paris, ne pense pas -ou y pense à sa façon- que ces JO en 2024 à Paris vont coûter beaucoup d'argent en organisation et en infrastructures à mettre en place, et cela pour des "retombées économiques" aléatoires et de toute évidence dans le sens du Marché au profit des lobbys et dans un modèle de vie et de consommation incompatible avec la transition écologique... Car ces JO du 21 ème siècle n'ont rien à voir avec les JO du temps de la civilisation hellénistique du 5ème siècle avant JC...

     

  • La transition écologique

    ... La transition écologique par le projet qui la porte et par les essais de réalisation en cours , en France ainsi que dans de nombreux pays industrialisés du monde ; est incompatible avec le modèle de société économique, de consommation, de développement et de croissance qui est celui de l'ensemble des pays de la planète actuellement...

    Il faut dire aussi que ce modèle de société est lié à la problématique posée par la croissance démographique. En effet pour nourrir plus de sept milliards d'humains et bientôt en 2050 en nourrir neuf voire dix milliards, il devient nécessaire de "forcer la nature", une nature dont la capacité en production de céréales, de cultures vivrières, est limitée si l'on ne la "force pas"...

    La transition écologique aurait peut-être été du domaine du possible et du réalisable lorsque la planète n'avait encore "que" trois milliards d'humains à sa surface...

    Dans la version théorique 21 ème siècle et donc "dans les cartons" de ses concepteurs et de ses penseurs, de ses "ingénieurs" on va dire... Et dans les soit-disantes "bonnes volontés" de quelques gouvernants ou hommes d'états ("bonnes volontés" d'ailleurs dont il est permis de douter) et avec le soutien -celui là sincère- de quelques intellectuels engagés pour "sauver la planète"... Cela implique -on en est conscient mais nous est trop coûteux et l'on ne s'y résoud pas- "un changement radical de modèle de société, de mode de vie, de consommation, de nous nourrir, de nous déplacer"...

    Un tel changement qui est celui d'une transition écologique, comme le terme de "transition" l'indique, implique qu'il se réalise dans le temps d'au moins deux voire trois générations d'humains... Etant en effet totalement impossible et d'ailleurs inenvisageable dans l'immédiat c'est à dire pratiquement du jour au lendemain -à moins d'y être contraint par quelque catastrophe naturelle ou provoquée par les hommes, et subite...

    Nous sommes dans la même situation actuellement, que celle d'une forêt de cent kilomètres carrés dans laquelle un incendie s'est déclaré et avec pour arrêter l'incendie, une "pompierrerie" insuffisante en moyens et en matériels.

    Le pire, plus encore que la croissance démographique et la pression exercée par l'activité humaine sur l'environnement naturel, c'est ce qui s'y ajoute en plus de la pression "naturelle" (si l'on peut dire) de l'activité humaine ; à savoir la pression, le pouvoir, la domination des lobbys industriels et agro-économiques auxquels tous les pouvoirs politiques se soumettent et même encouragent dans leurs objectifs de profit, de rentabilité...

     

     

  • Bolgs et Gîtes Cathédraux

    ... Les Tourongues, par millions et de tous les Sousthèmes de l'univers connu... Se rendent en processions de tankercroiseurs sur les Bolgs et sur les Gîtes Cathédraux suspendus en sphères de métal et de lumière dans l'espace...

    Plus vastes que des planètes, Bolgs et Gîtes Cathédraux ouvrent leurs fahoromes et leurs immenses rampes d'accès aux Tourongues de tous visages...

    Rag et Uli, et tant d'autres Peuheuleys, ouvrent des Bolgs et des Gîtes Soupiraux au ras des Mondes Invisibles...

    Les Mondes Invisibles ont eux aussi leurs Tourongues. Mais des Tourongues à voile et en solitaire sur des coquenoicroiseurs.

    Et, des Bolgs et des Gîtes Soupiraux au ras des Mondes Invisibles, partent des missilcroiseurs diffuseurs de rayons foudroyants en direction des tankercroiseurs processionnant vers les bolgs et les gîtes cathédraux.

    Les processions de missilcroiseurs venant des bolgs et des gîtes soupiraux, traversent alors les réseaux de rayons bloquants que les tankercroiseurs ont formé en une ceinture de protection, et ne peuvent atteindre les Bolgs et les Gîtes Cathédraux.

    Il est hors de propos que les tankercroiseurs habités de passagers fervents de messes stellaires, se détournent vers les Bolgs et les Gîtes Soupiraux des Peuheuleys.

    D'ailleurs, les Peuheuleys se demandent bien si ces passagers là , fervents de messes, sont “récupérables”...

    Faut-il cependant par missilcroiseurs pointés diffusant rayons foudroyants , finir par désanctifier Bolgs et Gîtes Cathédraux?

    L'on négocia...

    De Cathédraux, Bolgs et Gîtes passèrent Humalculaux ; et de Soupiraux, Bolgs et Gîtes passèrent Caf'scèn'stellaires ...

     

  • Et si un jour nous étions aussi, nous Européens, des migrants ?

    ... J'imaginai l'Europe champ de bataille d'un grand conflit mondial, théâtre d'opérations militaires de grande envergure, nos villes, nos maisons, nos infrastructures, nos centrales nucléaires, centres de production industrielle, raffineries, usines chimiques... Tout cela détruit par des bombardements incessants ; une insécurité alimentaire, une précarité de vie généralisées...

    J'imaginai les propriétaires en bord de mer, d'embarcations de plaisance de toutes sortes et susceptibles de tenir le large au loin dans l'océan... Se faire passeurs pour faire traverser l'Atlantique à des gens en grand nombre fuyant les zones dévastées et ayant tout perdu, à dix, quinze, vingt, trente personnes hommes femmes et enfants sur ces embarquations qui l'année d'avant encore étaient des bateaux de plaisance... Tenter ainsi la traversée de l'Atlantique pour aller en Amérique, USA, Canada...

    C'est, tout de même, l'Atlantique, "autre chose" que la Méditérranée !...

     

    ... Et j'imaginai aussi, le long des côtes de l'Amérique de Donald Trump, des vedettes de police maritime équipées de lance roquettes et de torpilles, chargées de détruire les quelques embarcations de migrants européens ayant réussi à traverser l'Atlantique...

     

     

  • L'Afrique, un gros gâteau pour les lobbys !

    ... Trois siècles de civilisation Européenne, Chrétienne, conquérante et occupante... Et esclavagiste durant une bonne partie de ces trois siècles, ont fait de l'Afrique un continent dont les richesses et les ressources ont été pillées, dont les populations ont été déportées principalement en Amérique...

    A partir de la seconde moitié du 20 ème siècle, tout un "modèle de vie" ( capitaliste, mondialisé, téléphone-portalisé, consommationisé) a fait de l'Afrique un continent libéré des puissances coloniales mais désormais dominé par les puissances lobbyistes américaines, européennes et chinoises ; un continent qui a vu croître considérablement sa population dans les pays les plus liés et les plus ouverts au modèle de vie occidentalisé lobbyisé (par exemple le Nigéria)...

    Mais ce "modèle de vie" a mis en évidence une disparité entre richesse et pauvreté, telle qu'il n'en existe peut-être pas une aussi grande ailleurs dans le monde... Une disparité aussi importante entre des gens dans un même pays, qu'entre pays de ce continent l'Afrique... Et en conséquence de cette disproportion entre richesse d'une minorité et pauvreté d'une très grande majorité, et cela lié à une croissance exponentielle de la population ; la pression des flux migratoires de l'Afrique vers l'Europe devient d'année en année plus importante... L'Europe étant le territoire géographique -et en même temps économique de marché et de travail- le plus proche et donc le plus accessible pour des populations venant d'Afrique... (L'on imagine mal en effet ces populations migrant "par delà l'océan Atlantique" vers l'Amérique, ou "par delà les steppes et montagnes d'Asie centrale" vers la Chine ou le Japon)...

    Pour les dominants, les possédants, les lobbys, soutenus et encouragés par les gouvernants et les politiques ; les flux migratoires "ne sont pas un problème" puisqu'à leur vue, même si les rangs d'une "classe moyenne" s'éclaircissent quelque peu, même si le nombre de pauvres augmente... Il restera toujours des millions de consommateurs qui continueront à "mettre cent balles dans le Dada pour que ça branle cinq minutes on remet une pièce pour encore cinq minutes" ! ... Et ces millions là, de consommateurs qui font la galette des lobbys et qui ne craignent pas trop pour leur avenir, ce ne sont pas en général eux, qui trouvent que les flux migratoires sont un problème !

     

    ... En fait, le problème est "tout ce qu'il y a de plus naturel" (et intemporel, puisqu'il s'est toujours posé depuis l'origine de l'humanité)...

    Le problème c'est que lorsque des "venus d'ailleurs" arrivent en nombre dans un endroit où l'on avait l'habitude de s'arranger tant bien que mal entre "gens du coin", il faut bien alors envisager de "vivre autrement" -peut-être moins bien...

    Bien sûr, ces "venus d'ailleurs" on peut les repousser, les empêcher d'arriver, ou encore se rendre au devant d'eux avant qu'ils ne se décident à partir et les aider à pouvoir rester dans leur coin... On peut faire tout cela oui... Mais le flux par lui-même, par la force qu'il prend, comme l'eau d'une rivière en crue, on ne peut pas l'arrêter... Surtout si en plus de la misère et de la pauvreté ou même sans la misère et la pauvreté, c'est la nature qui se fâche avec des vents, des pluies, du soleil brûlant, obligeant les populations à se déplacer... Et plus encore pour "arranger les choses" les saloperies que Monsanto, Bayer et autres lobbys agro-alimentaires mettent dans le sol et dans l'air...

     

     

  • Dans le paysage de nos vies se dressent des totems à la place des arbres

    ... Les routines et les préjugés paralysent nos actes et dans le paysage de nos vies, mettent des totems à la place des arbres...

    L' obsession du faux et de ce qui trompe, dans une âcreté et dans une crispation d'humeur, nous engage dans des polémiques sans issues, dans d'incessantes querelles d'opinion...

    Le regret de ce qui jadis fut et aujourd'hui n'est plus, fait de nos jours aussi "mauvaise école" que ce que le siècle "nouveau" nous impose avec ses intellectuels dominants, ses modes, sa pensée soit-disant de "progrès" et toutes ses marques partout affichées...

    Un rat est toujours un rat, la morale est toujours la morale ; et les poubelles sentent toujours aussi mauvais...

    Et il y a toujours les "lèche-cul" du Premier Rang, et au fond, les chenapans des derniers bancs... Et au milieu, tous ceux qui "balancent" entre les "lèche-cul" et les chenapans selon la morale qui les arrange ou leur convient au mieux...

     

  • Pensée du jour, vendredi 31 août 2018

    ... C'est peut-être la manière de formuler ce que l'on exprime, à nulle autre pareille ou pour le moins semblable à tant d'autres mais en même temps différente... Qui fait la nouveauté...

    Je me demande parfois si tout n'a pas été dit, écrit, pensé... Depuis plus de deux mille ans...

    Et nous sommes à présent plus de sept milliards d'humains, et les disparus sont encore plus nombreux...

    Si je devais mourir aujourd'hui ou demain...

    Au moins j'aurais dit -écrit en fait- "à peu près tout ce que j'avais sur la patate" !...

    D'une certaine façon, ça me fait rire...

     

  • Dix millions de gens

    Dix millions de gens n'a pas de visage(s)...

     

    Dix millions de gens c'est comme la fin turbulente et fracassée d'un océan sur une côte un jour d'été ou d'hiver...

     

    Dix millions de gens ce sont ces meutes blanches hurlantes de visages mêlés, dans les vagues qui se jettent sur la plage un jour d'orage...

     

    Dix millions de gens a-t-il une âme s'il n'a pas de visage(s)?

     

    Dix millions de gens dans un esprit en déroute, dans un coeur en colère ou crispé, c'est dix millions de mouches en chevelures entremêlées, noires et bourdonnantes...

     

    Dix millions de gens n'a pas de visage(s) mais dix millions de gens ça peut-être un paysage...

     

     

  • La droiture et la bonté ne se mettent pas en loi et en morale

    ... La droiture ne se "moralise" pas et ne se légifère pas...

    La bonté non plus...

    Les êtres -humains- que j'aime le plus au monde sont ceux qui ont la droiture et la bonté pour qualités principales.

    Un être -humain- "droit et bon" est un être qui se laisse pas "coloniser" c'est à dire exploiter, influencer, corrompre, subjuguer... dont la bonté ne se laisse jamais piétiner, dont la droiture est faite d'absence d'hypocrisie...

    Un être -humain- "droit et bon" est un être libre...

    Libre et digne.

    Je ne crois pas en l'anarchie sans la droiture et sans la bonté qui ne se "moralisent" pas et ne se légifèrent pas et avec de surcroît un drapeau noir ou quelque étendard que ce soit en avant marche...

     

  • Autour du Mort

    ... Autour du Mort, au funérarium, dans sa bière non encore recouverte, avec le crucifix au dessus, le bout de buis sur la petite table à côté et l'encensoir... Visage "reposé" les mains jointes sur la poitrine... ça "cocote" de "il était ceci/il était cela" et de toutes sortes de congratulations, et de propos sur "ce qu'il y avait de bon en lui"... On se repasse quelques séquences du "film de sa vie/les moments les plus marquants"... En somme le Mort c'est le "héros du jour" qu'il n'a sans doute pas été ces jours où il avait mérité de l'être...

    Il a devant lui, le Mort, ce temps "d'éternité provisoire" qui est comme une sorte de "paradis" car bien sûr cela ne peut être que là, dans ce "paradis" que ses proches, ses amis, ses connaissances, le placent et le vénèrent...

    Bon, peut-être -en fait un beau jour pas si lointain que ça- "ça fera pas un pli il passera quand même à la casserole de deux trois médisances"...

    Autour du Mort, il est toujours "trop tard"...

    ... Il eût fallu... Le temps qu'il vécut, le Mort... Le mieux connaître, et... autant que possible, l'aimer... L' "exister"...

     

  • La flèche Saint Michel à Bordeaux

    ... Je n'irai pas voir, comme nous y invite Cap Sud Ouest, la Flèche Saint Michel, le plus haut monument de Bordeaux, le 2ème plus grand clocher de France...

    Je me contenterai donc de la vidéo de Youtube avec la musique de Ibrahim Maalouf, de cette "ascension inoubliable" garantissant frissons et émotions, sur l'écran de mon ordinateur... Au lieu de devoir "galérer" en bagnole dans Bordeaux pour finir par trouver une place dans l'un des parkings souterrains à 19 euro la journée...

    Bordeaux "culturel" spectacles musées salon du livre festivals de ceci/cela, visite des monuments et autres curiosités beautés locales... C'est pas pour les budgets modestes des gens des départements voisins en effet ça fait cher la journée à Bordeaux aller retour le train ou la voiture le péage sur l'A 63 la place de parking... Sans compter qu'en plus de dépenser des sous, si tu galères en bagnole dans Bordeaux, tu te fais "klaxomerder" par les Bordelais pour un oui pour un non (mais bon, c'est vrai y'a le tram, mais les parkings du tram en bout de ligne sont "plein comme un oeuf" dès 7 h du matin)...

    Donc "Bordeaux culturel" ça me fait pas rêver, ni les quais de la Garonne ni rien de rien dans cette ville et sa périphérie de plus d'un million d'habitants en croissance démographique continue, et complètement saturée rocade et toutes voies de circulation... Rien que le seul nom de Bordeaux, ça me fait mal à la tête!...

     

  • D'une oeuvre écrite, qu'est le plus important ?

    ... D'une oeuvre écrite, qu'est le plus important :

    -Sa beauté littéraire dans la forme ?

    -Sa portée par la pensée qu'elle contient et véhicule ?

    -Ses effets de langage et de formulations ?

    ... Je serais tenté de dire que c'est sa portée par la pensée qu'elle contient et véhicule...

    Mais avec pour "habillement", comme pour une jolie femme de commerce agréable et de belle âme, la beauté littéraire dans sa forme... Et pourquoi pas, alors, avec les effets de langage et de formulations ?

    ... Axés sur les seuls effets de langage et de formulations qui appellent le commentaire et font sensation, l'écrit et le publié aujourd'hui, sont comme les vitrines décorées, arrangées, dans une galerie marchande...

    On en reparlera dans quelques dizaines d'années... De tout ce qui sort, en particulier au moment des rentrées littéraires, de "premier roman" et autres productions d'ouvrages...