Articles de yugcib

  • La littérature et la poésie, l'art et la culture, au dessus des conflits politiques

    ... Ou en tant que réponse aux conflits de toute nature...

     

    ... "On peut supprimer les classes de latin et de grec mais pas les siècles durant lesquels Socrate et Virgile ont irrigué nos intelligences"...

     

    [Jean d'Ormesson, extrait de l'interview du Figaro du 21 juillet 2017]

     

    ... Et de même, on peut passer sans s'arrêter devant le stand de la Russie au salon du livre 2018 en raison de l'affaire récente de conflit avec Moscou au sujet de l'empoisonnement d'un ex espion russe au royaume uni... Et de quelques différends en matière de politique internationale (guerre de Syrie entre autre)...

    MAIS l'on ne peut en matière de littérature, de culture, de pensée ; de l'existence séculaire de la nation russe, faire comme si Dostoievski, Tolstoi, Gogol, Gorki, Pouchkine, Tourgueniev, Lermontov, Nabokov, Tchekov... et tant d'autres écrivains et poètes russes... n'avaient jamais existé et dont les oeuvres sont aussi immortelles, aussi intemporelles, aussi immenses que les oeuvres de nos grands écrivains et poètes de la littérature française...

    Boycotter le stand de la Russie au salon du livre de 2018, c'est comme si l'on mettait sous boisseau la lumière de plusieurs siècles de littérature, siècles durant lesquels certes, des conflits ont ensanglanté l'Europe et le monde mais qui à chaque fois dans les grandes tragédies de l'Histoire ont été par la littérature, une réponse claire et ferme, aux épées, aux canons, aux bombes et aux fusils... Et aux religions et aux idéologies...

     

     

  • L'impact de l'activité humaine

    https://www.goodnesstv.org/fr/videos/voir/57027/

     

    ... Ce sont 10 "bonnes nouvelles" pour notre planète en 2017...

     

    Cependant je suis et demeure sceptique... Car le poids (ou la pression) de l'activité humaine, de plus de sept milliards d'habitants, en dépit de ce tout ce que l'on peut réaliser, changer, modifier dans le sens d'une "vision écologique" à travers des initiatives, des expériences tentées ou mises en place... Ne me semble pas être en capacité de rééquilibrer l'ordre naturel des choses...

    L'impact de l'activité humaine s'est accru de 9% en 16 ans (depuis 2002)...

    Le travail d'une douzaine de scientifiques de huit universités canadiennes, américaines, australiennes et européennes, démontre que l'indice de l'empreinte humaine leur servant de référence, est passé de 5,67 en 1993 à 6,16 en 2019. Cet indice se base sur les mesures de huit variables : artificialisation des sols, terres agricoles, pâturages, démographie, éclairage nocturne, chemins de fer, routes principales et voies navigables.

    Ce qui fait la force et le maintien de la vie sur Terre c'est avant tout la diversité liée au nombre, à l'évolution, au renouvellement, des espèces vivantes tant sur les terres que dans les eaux et dans l'air. Or, la disparition accélérée de nombreuses espèces vivantes (animales et végétales), conséquence directe de l'activité humaine, est bien là un signe visible d'épuisement, de telle sorte qu'à terme, l'espèce humaine est elle même menacée d'autant plus qu'augmentent disproportionnellement aux ressources, les besoins alimentaires totalement dépendants de l'existence des espèces végétales et animales, en dépit d'une technologie rendant plus performante l'exploitation des terres de culture et de l'élevage des animaux "de bouche"... Les productions s'intensifient et augmentent en fonction des besoins de consommation liés au nombre croissant d'habitants sur la Terre, mais la technologie utilisée épuise les sols...

    Ce qui est pour moi le plus visible, au quotidien, de l'activité humaine, tient à l'aspect, à la configuration et l'organisation (tout cela "standardisé") des centres ville, des espaces urbanisés, et de ces immenses zones d'activités industrielles et commerciales autour des villes, avec les structures de voies de circulation...

    Par exemple, l'une des places principales d'une ville, n'importe où en France ou ailleurs, entourée de boutiques aux mêmes enseignes, de terrasses de café et de restaurants, où à toute heure du jour et d'une partie de la nuit, l'on voit des centaines de personnes circuler ou assises aux terrasses des cafés... Je me dis alors que nous sommes bien là dans un monde, dans un environnement conçu et organisé avant tout pour la consommation, pour le profit, pour le loisir... Soit dit en passant il y a aussi ce qu'on ne voit pas en ces lieux d'activité et de consommation, ce sont les milliers d'autres personnes qui elles, ne "sortent" guère de chez elles, trop pauvres pour acheter, pour "profiter"...

     

     

  • Le langage en soi, traduit par la parole ou par l'écriture

    ... L'on porte en soi un langage qui, transcrit par la parole ou par l'écriture, n'est jamais la traduction exacte de ce langage...

    De telle sorte que ce qui est entendu ou lu, ne peut être perçu dans le sens de ce langage, et donc paraît obscur...

    De surcroît, la traduction par la parole ou par l'écriture, du langage que l'on porte en soi, est d'autant plus difficile, d'autant plus aléatoire, et se révèle d'autant plus absconse, qu'elle apparaît ainsi transcrite par soi, à telle ou telle autre personne qui porte aussi en elle son langage...

    Les langages qui se rejoignent ne sont pas cependant aussi proches que l'on peut le croire...

    Les langages qui ne se ressemblent pas ne sont pas cependant aussi éloignés que l'on peut le croire...

    Autant dire que la traduction du langage que l'on porte en soi, se fonde pour l'essentiel sur ce que l'on croit, de cet autre que l'on voudrait atteindre...

     

     

  • La pesanteur d'un ciel gris et bas

    ... La bêtise, la méchanceté, la mesquinerie, la médiocrité relationnelle, l'indifférence, la violence, l'ignorance, l'égoïsme... ; sont la pesanteur d'un ciel gris, bas et plombé qui n'en finit pas de voiler le bleu au dessus, le bleu qui existe depuis toujours...

    Et il y a aussi, sous le ciel gris, bas et plombé, que de vives et éclatantes lumières traversent tels des éclairs d'orage, ce paysage aride, avec à perte de vue, toutes ces fleurs de sable et d'éclats de roche qui, agglomérées, forment des tertres-abris...

     

  • Une indécente manipulation médiatique

    ... En France, une femme meurt tous les 2 jours, tuée par son compagnon ou ex compagnon ou mari...

    225 000 femmes en un an sont victimes de violences au sein de leur couple ou de leur famille...

    Si l'on se rappelle dans quelles conditions effroyables est morte Marie Trintignant, assassinée par son compagnon Bertrand Cantat (rouée de coups avant d'être tuée)... Et si l'on se remémore le temps du procès du dit Bertrand Cantat, et du verdict qui lui fut signifié (8 ans de prison) et le fait qu'il soit sorti de prison au bout de 4 ans... Ce qui, soit dit en passant, pour un meurtre de cette nature (avec violences, coups) est "peu cher payé" -vous en conviendrez tous, citoyens de ce pays la France... Il y a bien là une indécente manipulation médiatique, une tout aussi indécente publicité, faite autour de cette "affaire"...

    Plus que les "leçons de morale" des uns et des autres, toutes aussi indécentes les unes que les autres... Ce qui "compte" c'est ce que ressentent déjà d'une part, les personnes de la famille (et leurs ami(e)s), de Marie Trintignant ... Et ce que ressentent d'autre part, toutes les femmes qui chaque jour, subissent des violences (et mourront peut-être demain de ces violences)...

    "La justice doit être respectée, au nom de la démocratie"... "Il a payé, il doit pouvoir continuer à exercer son métier d'artiste"... C'est ce qu'on entend et que l'on lit...

    Ou bien "Non à Bertrand Cantat au festival Papillons de nuit" (ainsi que dans d'autres manifestations de musique, concerts)...

    Je suis, personnellement, pour "non à Bertrand Cantat"...

    Mais j'observe que toutes ces crispations des uns et des autres, au rythme et à la connaissance de ce qui se passe dans l'actualité du monde, contribuent à faire "monter une mayonnaise" de plus en plus indigeste...

    Du coup, les "leçons de morale" dans un sens ou dans un autre, deviennent indigestes puisqu'elles relèvent pour l'essentiel, de toutes ces crispations...

    A ainsi se crisper, à prendre parti pour ceci pour cela, l'on oublie ce que ressentent les gens dans les situations dramatiques subies...

    Je ne sais pas comment "trancher" sur cette question (quoique je sois tenté de "trancher" selon mon sentiment), entre :

    -225 000 femmes en un an subissant des violences au sein de leur couple ou dans leur famille...

    -Et la reconnaissance d'un artiste (et de sa production), qui a assassiné une femme dans d'effroyables conditions.

    Tout ce que je peux dire c'est que je suis tenté de trancher de la manière suivante : la cause des 225 000 femmes qui subissent et souffrent, me semble plus importante à défendre, que celle d'un artiste et de sa production.

    De toute manière... à bien réfléchir... que n'a-t-on perdu, déjà, depuis des milliers d'années, en ce monde, en matière de productions artistiques, soit qu'elles n'aient pas été reconnues, soit qu'elles n'aient pas été découvertes, soit qu'elles aient été effacées ou détruites ?

    ... Alors, si l'avenir de Bertrand Cantat en tant qu'artiste, chanteur, musicien, devait être compromis... C'est comme si dans le ciel immense, une étoile de plus parmi tant d'autres ne diffuserait pas sa lumière...

    L'on pourrait me dire qu'il n'y a jamais assez d'étoiles dans le ciel, mais dans le ciel de la nuit tel qu'on le voit, qu'est-ce que ça change une étoile de plus ou de moins ?

     

     

  • Fatalité

    Y-a-t-il

    Une fatalité de l'immuable?

    Une fatalité de l'inéluctable?

    Une fatalité de l'impossible?

    Une fatalité des questions sans réponse?

    Une fatalité de l'indifférence?

    Une fatalité de l'ignorance?

    Une fatalité du Bien et du Mal?

    Une fatalité de l'Histoire?

    Une fatalité de l'Histoire de tout?

     

    L'Histoire ne serait-elle pas en gestation dans le ventre de l'univers?

     

    Et si elle est en gestation

    Alors quand elle sera née

    L'Histoire sera-t-elle une nouvelle fatalité ?

     

     

  • Sur le pont promenade du Grand Titanic

    Les damnés les pestiférés de la Terre entière

    N'ont jamais eu le vent en poupe

    Mais ils sont toujours debout sur le pont promenade du grand Titanic

    Avec ou sans kalachnikov

    Poètes ou écrivains ou écrivaillons

    Curés ou guerilleros

    Peigne-culs ou même grands trublions de l'art de la poésie de la littérature

    Y'en a en effet de ces pestiférés de tous les coins de terre

    De tous les sud de tous les nord

    De toutes les écoles ou d'aucune école

    De tous les déserts de toutes les plaines de toutes les montagnes

    Qui ont pas droit de cité

    Ou qui parfois ont le droit de battre les planches de leurs semelles

    Un temps autorisés par quelques Grands Muphtis de la Culture et du Loisir

    Pour cause de retombées économiques locales

    Autant dire de monnaie dans le tiroir caisse

    Debout les damnés les pestiférés les inclassables les purs les inachetables

    Avec ou sans kalachnikov

    Sur le pont promenade du grand Titanic

    Du Grand Titanic qui a déjà de l'eau dans ses soutes

    Et pas assez de canots de sauvetage

    Pour l'heure où l'eau sera sur le pont

    Ne vous en déplaise braves gentes devisant gentiment ou vociférant ou caftant

    Et vous préparant pour la sauterie de ce soir

    La même que celle d'hier et d'avant hier

    Des Grands Muphtis de la Culture et du Loisir

    Avec dans la tribune d'honneur

    Monsieur le Résident de la Paix Publique

    Et tout en haut du Pue-haut-des-Gugnols Grus

    L'ascenseur en panne porte ouverte

     

    C'est le grand océan cosmique

    Avec tout au loin à des millions d'années lumière

    Des planètes titaniques

    Le destin de quelques uns des sauvés sur les canots

     

     

  • Le "Grand Air du Temps"

    ... La pensée consensuelle, de bon aloi ou de bon ton, et qui s'appuie, se fonde sur des "valeurs civilisationnelles", sur l'éthique, sur la morale, sur ce qu'il convient de dire, de ne pas dire, de faire , de ne pas faire.. Et dont la société tout entière, du "commun des mortels" à l'Elite se barde... avec le son de trompette des Médias bien martelant bien retentissant comme du tam tam de brousse... En un mot la "grande Idole" ou le "grand air du Temps"...

    C'est ce à quoi l' on ne saurait s'en prendre sans se mettre hors la Loi aux yeux de tous...

     

    Mais il faut dire aussi que, de tout ce qui s'en prend au "grand air du temps", il se manifeste et s'exprime dans l'espace public, assez souvent hélas, autant de violence, autant de crispation, autant d'inhospitalité, que de la part du plus grand nombre qui marche au rythme du tam tam de brousse...

     

  • La touite qui claque

    ... To Twitter en Anglais, ne signifie pas seulement : tenir toutes sortes de propos de tout et de rien, mais aussi : gazouiller comme un oiseau ...

    Or, il se trouve que 99% des touitt's de la Toile, ne sont guère à mon sens, du gazouillis d'oiseau... Mais de la touite qui bat comme du tam tam de brousse pour annoncer que le sorcier du coin a mis une nouvelle plume à son cul...

     

  • Jeux amoureux

    Jeux amoureux du matin

    Dans les odeurs de la nuit

    Mauvaise haleine cheveux en bataille

    Vêtement de nuit froissé

    Petit déjeûner au lit les doigts encore humides et gras

    De toutes les grattes...

    Mais que dire des sueurs rances à cinq heures de l'après-midi

    Sous les chemisiers ou sous les pulls ?

     

  • Droits des femmes (et autres droits en général)

    ... Dans mon esprit (dans ma tête) j'en étais encore à "la journée de la femme" (c'était l'ancien vocable en effet, que l'on utilisait : "la journée de la femme" )... Je n'avais pas "topé" que l'on dit désormais "la journée internationale des DROITS de la femme" ...

    J'aimais mieux "la journée de la femme" ...

    En matière de "droits" je me méfie de ce qu'on entend et qu'on définit en tant que "droits" (droits de l'Homme et donc "droits de l'humain" )...

    Le droit de faire n'importe quoi au nom de... ? Le droit de revendiquer n'importe quoi au nom de... ? Si c'est cela, le droit, eh bien je n'y souscrit point, à ce "droit" !

    Nous sommes dans une civilisation dévoyée qui se crispe sur des droits, sur des principes,

    lesquels droits d'ailleurs, sont bafoués par cette civilisation dévoyée : le fait le plus patent étant l'inégalité des salaires entre les femmes et les hommes dans bon nombre d'emplois en entreprise...

    Je déplore aussi cette tolérance érigée en "grand principe moral" se fondant sur un soit-disant "respect de l'autre" et sur des "arrangements de convenance et de compatibilité " dont on constate le résultat désastreux : des fanatiques de toutes espèces de "minorités arrogantes et agressives" auxquels on laisse la liberté de manifester, la liberté de se constituer en associations, la liberté de "coloniser" des quartiers ou des zones urbaines... Le pire étant cette culture de la mixité sociale qui, en pratique ne donne que le résultat contraire à celui attendu ou espéré !

    A bas les sectaires, à bas les fous de dieu, à bas les défilés des fêlés et des fêlées toutes griffes sorties, à bas les donneurs de leçons de morale, à bas les crispés, à bas ce plus grand ennemour du monde qui n'est autre que l'apparence de l'amour pire encore que l'indifférence !

     

  • Santé publique

    ... Nous avons bien -en théorie- (je dis bien "en théorie") le meilleur "système" du monde, de couverture médicale en matière de santé publique ("système" étant en fait le mot qui convient le mieux)... A tel point que beaucoup de pays de par le monde envient ce "système" qui est le nôtre...

    MAIS en pratique, en réalité, au quotidien de vie pour les millions de Français que nous sommes ; pour ce qui relève de la gestion, du financement, des moyens, du personnel médical, de l'organisation, des infrastructures territoriales (centres hospitaliers, services urgence et autres)... Nous sommes loin, très loin, d'être les meilleurs...

    Il y a bien une "inadéquation" manifeste, entre la théorie et les principes d'une part, et la pratique et la réalité d'autre part...

    Et ce qu'il y a de plus inquiétant pour les années qui viennent, donc chez nous en France, c'est la "casse" envisagée par les pouvoirs politiques et économiques du "système" tel qu'il est en théorie et en dispositions (encore) ; sans pour autant que s'améliorent la gestion, le financement, les moyens, bien au contraire...

    Rendez-vous en 2040 pour les statistiques portant sur la longévité des citoyens, le nombre de centenaires, le nombre de personnes de plus de 70 ans en "bonne santé relative" ...

     

    ... Ce qui m'interpelle le plus dans les services d'urgence où j'ai du me rendre, c'est le regard des gens allongés sur des "lits chariots" en attente d'être transportés dans quelque service de chirurgie ou de soins...

     

    A chaque fois je perçois dans le regard des gens, par exemple celui d'une dame de 85 ans, celui d'un homme de 45 ans, celui d'un enfant de 10 ans... Toute la fragilité sinon même aussi la détresse de l'être "tout seul dans sa peau dans ce qu'il ressent" dans cet univers médicalisé aseptisé entouré d'appareils complexes, un univers si différent de celui de son quotidien de vie habituel et familier, un univers dans lequel on se sent étranger, perdu, sans autres repères que des murs blancs ou de couleurs claires, des silhouettes de docteurs, d'infirmières et d'aides soignantes en tenues médicales...

     

    Et cet être "tout seul dans sa peau/dans ce qu'il ressent" dont je ne sais ce qu'il est/ce qu'il fait dans la vie, s'il est tel ou tel personnage dans son environnement familial et social... Est ici, dans ce couloir d'hôpital, allongé sur un chariot, et n'est plus qu'un être anonyme, un visage, un regard , une forme sous un drap...

     

    Et je n'ai alors que mon regard, ce regard qui est le mien, pour "parler" à ce regard de cette dame de 85 ans, de cet homme de 45 ans, de cet enfant de 10 ans...

     

    Ce regard essayant de rejoindre ce qu'il y a de "tout seul dans sa peau", de cet inconnu, de cette forme humaine sous un drap, de ce visage...

     

    C'est bien là une communication aussi poignante que grave (et toute chargée d'interrogation) qui se fait par le regard entre une personne allongée sur un chariot dans un couloir d'hôpital, et le regard d'une autre personne...

     

    C'est le même regard -il faut le dire- ce regard d'un être humain, "tout seul dans sa peau/dans sa fragilité/dans sa détresse"... que le regard d'un animal de compagnie, chien ou chat, sur la table de soins d'un cabinet de vétérinaire...

     

     

  • Journée "internationale" de la femme...

    C'est aujourd'hui 8 mars la journée internationale de la femme... Mais est-ce que le monde actuel est vraiment meilleur pour la femme ?

    Pour moi, la journée de la femme c'est tous les jours...

    Je déplore que l'on ne puisse plus comme il n'y a pas si longtemps encore, retenir de sa main la porte vitrée de l'entrée de la boulangerie afin de permettre à une femme de passer : en effet toutes les entrées maintenant, ont des portes vitrées qui s'ouvrent et se ferment automatiquement...

     

  • Les prix abusifs des livres numériques à lire sur liseuse

    ... C'est un véritable scandale! De l'abus !

    Jugez-en :

    Voici les quelques prix que j'ai pu relever, par exemple sur KOBO, et sans doute sur FNAC ou autres :

     

    En romans historiques :

     

    Vengeance Tome 1 et tome 2, de Hervé Gagnon, 17,99 le tome

    Les folles années, de Jean Pierre Charland, 32,99

    Un laboureur à Versailles, d'Hélène Vergonjeanne, 21,38

    Dites leur que je suis mort, de Jean Pierre Echterbille, 14,99

     

    Des Simenon (dont des Maigret) à 7,99 (tous)

     

    Des livres proposés "à la Une" (donc des romans nouveaux) dont je cite les prix : 12,99

    15,99 - 6,99 – 11,99 – 16,99 ...

     

    Je n'ai pas regardé sur AMAZON (ni sur KINDLE) où je ne suis pas client pour la bonne raison que AMAZON s'impose comme le géant de la société de consommation de masse loisirs culture livres et emploie ses salariés dans des conditions de quasi esclavage pour des salaires de misère ("ils" pensent même à utiliser des drones pour effectuer leurs livraisons à domicile!)...

     

    A ces prix là, pour un livre numérique, juste la possibilité de pouvoir lire un texte sur son smartphone, son ordinateur ou sa liseuse... J'aime autant mieux acheter un "vrai livre" chez un libraire (soit 22 euro un roman, soit 8 euro pour un livre de poche)...

    Qui, en effet, va accepter de payer des 20 ou des 30 euro, ou même des 12 ou des 15 euro, pour acheter un ouvrage qui n'est QU'UN TEXTE à lire sur une liseuse ?

     

    Quant aux "gratuits", oui, certes on en trouve...

    Mais, ce sont surtout (pour une bonne moitié d'entre eux) des "Grands Classiques" versés dans le domaine public, et d'autres ouvrages souvent sans grand intérêt, d'auteurs inconnus ou obscurs, et de temps révolus... Dont le texte d'une présentation assez sommaire ou de qualité défectueuse n'est pas aisé à lire...

     

     

  • Exister sans vivre

    ... "Le plus lourd fardeau c'est d'exister sans vivre" ( Victor Hugo )...

     

    ... Mais il y a pire, à mon sens, que d'exister sans vivre :

     

    C'est de "s'exister" envers et contre tout, parfois même à n'importe quel prix, et de supporter le fardeau de ce que cela représente de "s'exister", en étant persuadé que si l'on ne "s'existe" pas, personne ne nous existera...

     

    "S'exister", c'est "monter en le poussant hardiment et de manière à ce que tout le monde le voit, le rocher tout le long de la pente, avec l'idée qu'à force de pousser et d'avancer, l'on parviendra enfin au sommet de la montagne où l'on croit être attendu et fêté comme il se doit...

     

    Mais chaque fois que l'on a gagné un mètre de terrain sur la pente, le rocher recule d'à peu près un mètre... Et l'on n'en finit jamais de suer sang et eau, le regard tout occupé de tous ces autres regards autour de soi, qui ne regardent en fait que ce qu'ils poussent devant eux, aussi hardiment et aussi ostensiblement.

     

    Il ne vient que rarement à l'idée, autant de soi même que des autres, de mettre un bâton derrière le rocher pour qu'il ne recule plus, et de se joindre à l'effort que fait l'autre à côté, pour pousser et faire avancer son rocher.