Articles de yugcib
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Petite réflexion du jour assez banale
- Par guy sembic
- Le 28/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Il est parfois bon de rappeler de temps à autre, quelques banalités dans le genre de celles que l'on peut entendre au café du coin, sur les réseaux sociaux et entre voisins de part et d'autre de la clôture.
En voici une de ces banalités – je me cite commettant celle ci :
"Autant j'ai du respect, de la considération (mais pas cependant de l'adoration car ne sachant qu'aimer je n'adore personne) pour des gens "bien" -par exemple des personnages célèbres, connus, lus et écoutés bardés de références, de diplômes, de culture, pétris de droiture, de morale, d'idéaux collant à leur vie tant privée que publique, et qui ont réussi dans la vie, scénarisés sur les plateaux télé, dans les festivals et dans les manifestations culturelles, et qui ont écrit des livres d'une grande portée... Autant j'ai en revanche du mépris, de l'irrespect, pour des gens d'une culture douteuse, voire sans culture, dont on se demande de quelle école ils sortent, ou même pour certains "sortis de grandes écoles", des gens sans scrupules, brutaux, arrogants, mis en avant et scénarisés par les médias, qui ont réussi dans la vie mais en bousculant les autres autour d'eux, dont le Pouvoir et les Autorités s'entourent, privilégiés et surpayés qu'ils sont... Ces gens là je conteste et conspue leur réussite, je ne lis jamais les bouquins qu'ils pondent et qu'on voit partout sur les étals des maisons de la presse, ces gens là je ne les respecte pas, et je voudrais les voir disparaître purement et simplement de toutes des scènes publiques", je veux que sur les réseaux sociaux ces gens là on les enterre, qu'on se ligue tous pour demander qu'ils soient balayés au cri de A bas les belle'zannas... Et "qu'on donne la parole aux petits renards des sables" !
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Oh ma belle Anna ! ...
- Par guy sembic
- Le 27/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Oh ma belle Anna vient boire un chaud café en mon cabinet privé ! Oh ma belle Anna par qui le scandale arrive, aujourd'hui huée sous les levées de bouclier, sache que les râteliers dans mon écurie, emplis de la meilleure avoine, t'attendent dès demain car de retour de pénitence, tu piafferas de nouveau d'aise !...
Et toi, jeune trouduk sans boulot trublion de manouf, lève-toi le matin, mets un costard et fait le taxi UBER ça te redonneras une dignité !
Circulez y'a rien à voir! Ma raie publique entre mes fesses, je l'ai réputée sans fromage, juste habitée d'animalcules prêts à vous sauter sous le poil décaper vos vieilles croûtes !
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L'évolution des connexions internet
- Par guy sembic
- Le 26/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Partout dans le monde, à commencer par chez nous en France, les connexions internet se font de plus en plus à partir de smartphones et d'i-phones, plutôt qu'à partir d'ordinateurs fixes ou portables...
L'on peut prévoir d'ici quelques années 80% de connexions internet à partir d'appareils mobiles donc de téléphones smartphones i-phones et tablettes... Et qui plus est, toutes ces connexions se font à partir d'applications de plus en plus nombreuses et diversifiées en fonction de ce qui est recherché, notamment pour gérer un quotidien de vie de consommation loisirs, spectacles, achat de produits alimentaires et autres, sports, actualités, voyages, déplacements en voiture train avion...
Cependant je pense à une application qui n'existe pas (et qui me semblerait nécessaire) c'est celle qui permettrait de prendre des rendez-vous médicaux, sur la base d'un formulaire à servir : nom prénom adresse numéro de sécurité sociale adresse mail, principales coordonnées historique de soins traitements médicaments, indication médecin traitant, ordonnance prescriptive en pièce jointe PDF ou Doc, indication du service à joindre, du médecin spécialisé à consulter...
Une fois servi ce formulaire viendrait une page comportant un tableau indiquant des jours et heures disponibles pour le rendez vous demandé, puis au final confirmer et valider...
En effet, puisqu'on gère notre quotidien à partir d'un téléphone mobile relié à internet, par exemple pour acheter un poulet, un tube de dentiffice, un billet d'avion ou de train,... Pourquoi ne pourrait-on pas prendre via une application ou un site dédié, par internet, un rendez-vous pour une consultation de médecin spécialisé ?
... Cela dit... Avec toutes ces connexions internet de plus en plus appelées à se faire à partir d'appareils mobiles en tout lieu où l'on se trouve grâce au réseau hertzien 4G... "ça va être de plus en plus dur pour le petit renard des sables" ...
Le "petit renard des sables" c'est le voyageur poète, penseur, conteur, prosateur, à sa façon magicien des mots, qui envoie sur la Toile tout ce qu'il exprime, tout ce dont il témoigne de l'actualité, de son environnement, de ce qu'il vit et souhaite partager...
Contrairement au renard de cirque, au renard de laboratoire, au renard visiteur de basse cour, au renard apprivoisé du Petit Prince, au renard des villes et des poubelles, au renard de parc animalier... Le "petit renard des sables" n'est guère trop visible si l'on ne cherche pas à le rencontrer alors même qu'il ne demeure pas forcément dans son coin de désert...
Les bonds et les sauts qu'il fait en se déplaçant sont toujours trop longs à regarder même quand ils ne sont que de trois pas... Surtout sur un écran de la taille d'un paquet de cigarettes ...
Le plus et le mieux en vue, c'est le renard de cirque parce qu'il amuse et qu'on lui a mis sur le dos un manteau de ballerin et qu'on lui a appris à mimiquer...
Le pire c'est le renard de palais entouré de ses putois sortis de dépotoirs fumerollants de toxines, nourris des meilleures pâtées...
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Les nouvelles dominations
- Par guy sembic
- Le 25/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... "Chaque génération se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse." [Albert Camus, dans son discours de décembre 1957 à Stockholm, pour le Prix Nobel de littérature ]
... Albert Camus fut, en tant qu'écrivain et journaliste... Tout comme d'ailleurs François Mauriac écrivain et journaliste qui se vit attribuer le Prix Nobel de littérature en 1952 ; un témoin de son temps.
Et quel témoin de son temps, à toute époque, à un moment ou un autre de sa vie -pour ne pas dire quasiment chaque jour de sa vie- et tout au long de son oeuvre, de toute sa pensée et de tous ses agissements et engagements... Ne s'est pas interrogé sur l'état du monde, de la société, sur les événements dont il a été l'observateur ; ne s'est pas demandé ce que deviendrait le monde au delà de la vie qu'il aura vécue, pensant à ces années qu'il ne verrait pas et en lesquelles il ne pourra plus témoigner ?
Le monde, à dire vrai, ne s'est jamais "refait" et personne, aucun homme, aucune femme ici ou ailleurs, ait-il été cet homme, ait-elle été, cette femme, un grand personnage (politique, écrivain) n'a jamais "refait le monde"...
Le monde ne se "refait" pas, il se fait...
Il se fait et c'est nous qui le faisons, qui en sommes, chacun de nous, d'une manière ou d'une autre, les acteurs ; dans le présent même qui est le nôtre et qui fera le monde de demain... Avec -en partie- ce que nous savons de ce qui nous a précédé...
Mais le demain est un demain qui n'est et ne sera jamais que celui des deux ou trois, voire au mieux quatre générations suivantes... Car au delà, ce qu'aujourd'hui nous faisons de "bien ou de mal" ou d'utile ou de nuisible pour nos semblables et pour le monde, ce qu'aujourd'hui quelques uns d'entre nous de deux ou trois générations coexistantes font pour empêcher que le monde ne se défasse... Subira de nouvelles dominations qui s'ajouteront aux dominations existantes les plus récentes comme les plus anciennes...
Il y a toujours eu des transformations en cours dans l'Histoire... La première ayant sans doute été le passage de la civilisation de la pierre taillée à celle du fer , puis le passage d'une économie fourragère et nomade à une économie d'agriculture et de sédentarisation...
Depuis la fin du 20ème siècle de l'ère que nous appellons "ère chrétienne" (en référence à l'époque où était né et avait vécu Jésus de Nazareth au temps de Tibère empereur Romain), la transformation en cours est celle du Néolibéralisme (une forme dérivée du libéralisme d'origine), de la révolution numérique, de l'intelligence artificielle, des nanotechnologies, du posthumanisme... Et c'est dans cette transformation là, actuelle, que se font, que s'amplifient et que semblent se pérenniser (se "bétonner") -mais pour combien de temps ?- les nouvelles dominations qui s'ajoutent aux dominations existantes et dont certaines de ces dominations sont aussi anciennes que le monde...
Ces nouvelles dominations se fondent sur une logique de dématérialisation de notre rapport au monde, en ce sens que la vie ( le monde du Vivant dans son ensemble, de la bactérie, du plus petit insecte , des plantes, jusqu'à l'être humain ) n'est plus acceptée dans son principe naturel d'évolution, jusqu'à être considérée comme une sorte d'infirmité à laquelle il faut remédier (je pense là au mythe de Prométhée, ou à l'Homme voulant faire mieux que Dieu)...
La réflexion d'Albert Camus sur la tâche qui attendait déjà la génération d'Albert Camus (celle en gros des années 1930 à 1980, en fait deux ou trois générations coexistantes), la tâche consistant à empêcher que le monde ne se défasse... Est d'autant plus actuelle (et sensible) aujourd'hui en cette première moitié du 21ème siècle. Elle est aussi, je le crois, plus difficile, plus incertaine...
Témoigner, dénoncer, s'opposer, sans pour autant s'enfermer ou se barricader à l'intérieur d'une forteresse assiégée où l'on continuerait à sacrifier à des dieux anciens tout autant "ogres" que les dieux nouveaux ; sans pour autant au contraire se rallier sans réserve et sans discernement et seulement pour ce que l'on peut en tirer de confortable dans l'immédiat, à la nouvelle "citadelle Prométhéenne" du monde...
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La France du sud en 2090
- Par guy sembic
- Le 23/07/2018
- Dans Articles
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... De nombreux scientifiques du climat, dans leurs prévisions et dans leurs prospectives, par exemple de ce que sera la partie Sud de la France dans les années 2080/2090... Nous présentent la France du Sud, des côtes de l'Atlantique jusqu'à la Provence et la côte méditéranéenne, ressemblant à ce qu'est aujourd'hui le Sud de l'Espagne avec des paysages arides, une végétation rabougrie d'arbustes, d'épineux...
Je pense pour ma part que la France du Sud et même jusqu'aux régions centrales, proches de la Loire, l'Ile de France et une grande partie des régions du nord et de l'est, ne seront, en 2080/2090, non pas des contrées arides mais plutôt voire certainement je le crois, des zones de végétation luxuriante de type tropical chaud et humide voire de végétation équatoriale, de véritables jungles par endroits impénétrables (dans les espaces peu urbanisés)...
Ce qui me fait dire cela c'est ce que j'observe de l'évolution du climat dans les régions du sud de la France, depuis quelques années, sauf exception lors de l'année 2016 par exemple où il y eut un été torride, peu pluvieux, très chaud avec des températures supérieures à 35 degrés, un été sec et long, de mai à octobre cette année là en 2016... En effet, depuis 2010, les printemps et les étés sont chauds et pluvieux, avec des orages fréquents et violents (l'été de 2011 entre autres) et cette année 2018 "on bat tous les records" de pluviosité intense et en même temps de chaleur humide... Ce type de climat qui est celui des régions du globe tropicales et humides, que l'on connait durant les étés en France, à mon avis est appelé à se reproduire ces prochaines années, ce qui contribuera à une modification, à un changement de végétation...
S'il doit y avoir en 2080/2090 des régions arides (comme celles du sud de l'Espagne) en Europe Occidentale, ce ne pourra être je pense, que dans les pays proches du cercle polaire et de l'Europe du Nord, où des masses d'air venues d'Afrique saharienne Lybie Egypte, dans un couloir de circulation passant par la Grèce et les Balkans puis l'Ukraine et la Biélorussie, remonteront davantage vers le nord en cellules anticycloniques se positionnant sur la Scandinavie. C'est ce qu'on a vu en 2018 en mai et en juin en Norvège, Suède, Danemark : un temps sec et chaud avec plus de 30 degrés à Oslo par exemple...
Je pense que les régions du globe qui subissent depuis quelques années davantage d'intempéries (pluviosité intense, tempêtes, ouragans), en gros les régions tempérées de moyenne latitude proches des océans -Europe Occidentale, partie Est des USA- sont appelées à être plus exposées aux intempéries occasionnant de gros dégâts... Et que les régions qui, traditionnellement, sont arides, non seulement le resteront mais s'étendront en superficie et deviendront encore plus arides...
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Le dialogue : ce qu'il est, ce qu'il n'est pas ...
- Par guy sembic
- Le 23/07/2018
- Dans Articles
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... "Le dialogue est rare, et ne croyons pas qu'il soit facile, ni heureux. Ecoutons les deux simples voix du Square : elles ne cherchent pas l'accord, à la manière des paroles discutantes qui vont de preuve en preuve pour se rencontrer par le simple jeu de la cohérence. Cherchent-elles même la compréhension définitive qui, par la reconnaissance mutuelle, les apaiserait ?But trop lointain. .../.../...
.../.../... si la limite est franchie, nous trouvons cette parole de la solitude et de l'exil, parole de l'extrémité, privée de centre et donc sans vis-à-vis, impersonnelle à nouveau, par perte de la personne, que la littérature moderne a réussi à capter et à faire entendre : parole de la profondeur sans profondeur."
[ Maurice Blanchot, dans "Le livre à venir"]
... Le dialogue tel que nous le pratiquons, notamment sur les réseaux sociaux du Net, n'est en général que propos, que paroles qui claquent dans le vent sous lequel on se place...
Aussi porteuses, aussi chargées de sens et de contenu que soient parfois ces paroles, elles n'ont jamais, ces paroles, cette profondeur et dans la profondeur cette clarté, cette lumière dont la force desserre l'étau de la solitude, de l'exil...
Car la parole se faisant extrême, passionnée, autant qu'elle peut l'être de l'un ou de l'autre (ou de l'un plus que de l'autre), le dialogue alors qui s'instaure est celui de deux exilés qui se rencontrent en un lieu ne pouvant être ni pour l'un ni pour l'autre une sorte de "terre promise" ou un refuge, un lieu de vie en commun, mais un lieu étranger avec deux exilés de plus dans son espace restreint...
... Le dialogue tel que nous le pratiquons, est aussi, le plus souvent en fait, une sorte de confrontation de silences... L'exilé, l'esseulé se met à hurler dans un paysage qu'il perçoit désertique, aride...
Mais il y a peut-être dans la confrontation des silences... "Un dialogue qui s'ignore"... Le dialogue qui devrait être... et qui n'est jamais...
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L'affaire Alexandre Bellana
- Par guy sembic
- Le 23/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... L'affaire Alexandre Bellana par son impact sur l'opinion publique qui s'exprime librement et massivement sur les réseaux sociaux ainsi que dans la presse, dans l'audiovisuel dans les partis politiques d'opposition, dans toute la France et ses corps sociaux... Met en évidence une réalité indéniable :
Nous sommes -encore- dans un pays où l'on peut s'exprimer et réagir au vu et au su de tout le monde et bien sûr, au vu et au su du Pouvoir lui-même (le pouvoir des élus de la République dont le président en place)...
Et qui plus est, les policiers, les gendarmes, peuvent également s'exprimer et d'ailleurs ils le font au vu et au su du Pouvoir politique en place.
L'on ne peut en dire autant de la Russie, de la Chine, de la Turquie, et de bien d'autres pays dans le monde...
Est-ce qu'en Russie, en Chine, en Turquie, par exemple, une affaire similaire de maltraitance caractérisée de manifestants sur la voie publique peut avoir quelque impact dans la presse et dans l'audiovisuel?
Et comment les médias Russes, Chinois et Turcs réagissent-ils à l'affaire Bellana ? Est-ce qu'ils en parlent? Je ne pense pas ! (en recherche Google et autres moteurs sur le Net, si l'on inscrit dans la barre de recherche " Les médias Russes et Chinois réagissent-ils à l'affaire Bellana", l'on est forcé de constater "silence radio" ou rien de précis sur la question posée)...
Cela dit, une question se pose au sujet de cette affaire Alexandre Bellana : les faits se sont produits le 1er mai 2018, ils étaient déjà connus du Pouvoir en haut lieu (par le ministre de l'Intérieur et par le président), des vidéos avaient été prises par des manifestants et sans doute ont circulé aussitôt sur les réseaux sociaux... MAIS... la "bombe" n'a finalement éclaté et l'opinion publique, les médias, la presse, l'audiovisuel ne se sont emparé de l'affaire à grande diffusion et grand bruit, que passé la mi juillet 2018 (après la victoire des Bleus en finale)... Pourquoi ce retard dans la réaction, dans l'ampleur de la réaction ?
Sans doute parce que tout avait été fait en "très haut lieu" pour que les "ondes de choc", que les "vagues" soient le plus possible "lissées" et donc ne s'étendent pas trop loin...
Etrange, et surtout inquiétant quant à l'avenir de la liberté de diffusion, de la liberté d'expression des opinions... Et quant à la volonté devenant manifeste pour le Pouvoir en place, de dissimuler des faits, de mentir, de "faire croire que..." Tout cela sous couvert de discours lénifiants, de leçons de morale, de références à de grands auteurs de la littérature, de principes, de droits de l'Homme, de justice ; discours tout droit sortis de cours et de tribunes de grandes écoles...
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Ce qui vit en soi : existence réelle ou apparence ? ...
- Par guy sembic
- Le 22/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Le monde est plein de gens qui, faisant intérieurement et par habitude la comparaison d’eux-mêmes avec les autres, décident toujours en faveur de leur propre mérite, et agissent conséquemment. ( La Bruyère )
... Il y a aussi des gens qui, par une réflexion intérieure sur eux-mêmes, et par une sorte de nécessité, se posent la question essentielle de l’ existence, de la pertinence et du sens de ce qu’ils expriment… Ceux là ne se comparent pas aux autres et ne décident pas en faveur d’un « mérite » (ou d'une adhésion) qui, de toute manière, leur paraîtrait aléatoire si l’idée de ce « mérite » leur venait… Ceux là agissent toujours selon ce qui vit au « cœur de leur réacteur », que cela soit apprécié, contesté ou ignoré… Toute la question est de savoir si ce qui vit dans le "coeur du réacteur" a une réelle existence, une réelle pertinence, un sens… ou n’est qu’une idée, un leurre, une supercherie, une mystification… Auquel cas l'idée n'a qu'une portée en soi limitée au moment où elle surgit... Ou elle est, cette idée, une mystification déguisée et donc une apparence trompeuse...
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Un feu brûlait en elles, de Jean-Guy Soumy
- Par guy sembic
- Le 21/07/2018
- Dans Livres et littérature
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... Ce livre est un très bel hommage rendu à la Femme, à la Féminité...
C'est l'histoire, dans un contexte historique, de 1709 à aujourd'hui, de onze femmes qui se transmettent de génération en génération, la flamme que Marie Vergne, la première, durant le terrible hiver de 1709 sous le règne de Louis XIV,a cueilli au feu perpétuel qui brûlait sur la place d'un village de la Creuse.
La dernière de ces femmes est Marie Beaulieu née en 1968. Mais l'histoire en fait, s'arrête à Sara puis à sa fille Gilberte, qui dans le récit sont les neuvième et dixième de ces femmes dont chacune eut un destin hors du commun en ce sens qu'elles furent chacune d'elles témoin et actrice lors d' événements tels que ceux qui se sont déroulés durant la Révolution Française, les batailles de la grande armée de 1805 à 1813, la retraite de Russie sous Napoléon en 1812, les barricades de 1832 sous Louis Philippe à Paris ; lors des années 1860 en Algérie sous le Second Empire, pendant la Grande Guerre de 1914-1918, et pour finir avec Sara dans la Résistance en 1943/1944...
Accidents, tragédies, histoires d'amour, révoltes, se succèdent dans les générations, avec Marie, Jeanne, Louise, Judith, Constance, Marianne, Luce, Marguerite, Sara, Gilberte et Marie la dernière née en 1968...
Ces femmes ont toutes en elles quelque chose qui les distingue des autres : la fierté, le courage, la grâce, et cette fidélité qui les fait chacune d'elles revenir à la ferme du Puy Marseau qui avait accueilli Marie Vergne en 1709...
Rarement si bel hommage dans la littérature, a été rendu aux femmes. L'auteur Jean-Guy Soumy est un professeur de Mathématiques ayant exercé à Limoges, né le 1er juin 1952 à Guéret. Il est l'auteur de plusieurs livres : Le soldat fantôme, Le Congrès, La Promesse, Les moissons délaissées...
Quelques lignes, de ci de là, dans le texte :
Page 25 : La jeune fille, à l'aide d'une badine, taquinait les tisons. Vergne regardait l'incandescence se rebiffer, tenter de mordre le bâton, menacer en rougissant. Et puis ses yeux remontaient au poignet qui agitait la baguette, à ses os fins, à cette main que le travail n'avait pas encore nouée.
Page 508 : Luce Cassagnac, née Rivière, Meçaouda comme l'appelaient à présent ses compagnons caravaniers, avait le pas des arpenteurs d'infini.../.../... Son visage, sculpté par le vent et le soleil, avait pris le tranchant des aventuriers de haute lignée. Le désert avait dissous l'Européenne pour faire éclore la Saharienne. Plus femme.
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Ces pays où l'on a rêvé d'aller, alors que l'on "prend de l'âge"
- Par guy sembic
- Le 20/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Plus on devient vieux, et plus les pays où l'on a rêvé d'aller et où on n'a jamais encore été, seront des pays où l'on n'ira jamais, surtout si dans ces pays là (je pense en particulier à l'amazonie centrale, à Madagascar, à Bornéo ou Java, ou au fin fond du désert Australien) où l'assistance médicale en cas de "gros pépin" est quasi inexistante (assistance ou couverture médicale de toute évidence de plus en plus nécessaire passé 70 ans)...
D'ailleurs les éventuels "candidats" à des voyages non organisés, d'aventure, par leurs propres moyens, en vélo, voiture, camping car, à pied, en auto stop... âgés de plus de 70 ans, "on peut les compter sur les doigts"...
Et même il faut dire aussi, que pour des gens de 25, 30, 40 ans à l'âme voyagesque et aventureuse, dans le monde tel qu'il est devenu aujourd'hui, formaté, compliqué, nécessitant davantage de se conformer à des contraintes administratives, procédurières, à des contrôles de police, des obtentions de visas parfois problématiques et de courte durée... Cela devient de plus en plus difficilement réalisable... L'argent ou les moyens de paiement qu'il faut avoir sur soi, l'hébergement (savoir où l'on va dormir le soir au jour le jour), comment on va se déplacer d'un lieu à un autre, la sécurité (mauvaises rencontres, risque d'agression etc.) ... Dans ce monde du 21 ème siècle, qui n' a plus rien à voir avec de qu'il était encore avant la fin du 20ème siècle... Je vois mal comment on peut encore traverser, envisager de traverser en y séjournant, "par ses propres moyens", certains pays notamment l'Afghanistan, le Moyen Orient, la Lybie, le Soudan, les pays du Sahel Africain, entre autres...
Je ne dis pas cependant que... Du temps de Marco Polo, ou au 19 ème siècle ou même durant tout le 20ème, c'était "plus facile" car il y avait l'imprévu, le danger, les maladies, l'insécurité... Mais c'était différent, totalement différent d'aujourd'hui...
... Passé 70 ans, il y a aussi ces pays dans lesquels on n'a jamais rêvé d'aller et qu'on n'aura jamais le moindre problème de savoir qu'on mourra sans les avoir vus, et que pour rien au monde on envisagerait de s'y rendre, même en voyage organisé touropérator...
Et il y a cette vision qu'on se fait de tel ou tel pays, de telle société, de telle culture, mode de vie de ce pays... Vision évidemment déformée, conditionnée, de pure sensibilité personnelle, ou fondée sur des préjugés, de ce que l'on a entendu dire autour de soi...
Quoiqu'il en soit une réalité s'impose : celle des contraintes administratives, procédurières, de police, de contrôles... Et la langue du pays qu'en général on ne comprend pas d'autant plus que "c'est pas écrit pareil" (autrement dit, en Russie, en Chine, en Iran, t'es un illettré total, toi, Français, Allemand ou Belge ou Italien ou Espagnol qui éventuellement comprend l'Anglais ou une autre langue beaucoup parlée dans le monde)...
Reste le voyage organisé ou semi organisé ( l'agence de voyage te propose un vol aller retour avec accueil à l'arrivée plus séjour en hôtel petit déjeuner un repas, et l'affichage dans le hall d'entrée de l'hôtel au jour le jour, des excursions, visites, que tu choisis librement)...
Mais... traverser la Russie, circuler dans Moscou ; déambuler dans Pékin (Beijing), traverser les USA ou l'Australie "par ses propres moyens" à l'aventure... Dans le monde d'aujourd'hui devenu si compliqué, si formaté, si procédurier, si conditionné... quelle galère !
... Quel Européen moyen aujourd'hui en 2018, habitué et ne pouvant se passer d'un minimum de "standing" de vie, même un Européen "pas très riche", à revenu modeste voire pauvre... Prenant sa douche tous les jours, dormant dans un lit, demeurant dans un pavillon en lotissement doté d'équipements élémentaires de confort, prenant 2 repas un le midi un le soir et le petit déjeûner le matin, ayant à proximité de chez lui une "grande surface" de produits alimentaires ; consultant régulièrement un médecin... Peut-il concevoir et à plus forte raison accepter de devoir se laver avec l'eau d'un seau, d'un ruisseau ; de devoir dormir sur une couverture dehors quelque part dans la nature, de boire de l'eau d'une fontaine en risquant de contracter une gastro-entérite, d'être assailli le soir en bordure d'un chemin de campagne sous le couvert des arbres par une nuée de moustiques ... Tout cela dans un environnement sans aucun confort, un lieu désolé, un haut plateau cévenol, une bourgade en Inde ou au Pérou, sans réseau de téléphonie mobile sans internet sans électricité... ?
... Pour résumer la différence qu'il y a entre voyager en 1958 et voyager en 2018, cela tient (c'est ce qu'il y a de plus "symptomatique") à ceci :
Quand on buvait de l'eau du robinet à Tunis en 1958, ou à une fontaine dans un village Bulgare, ou l'eau d'un ruisseau en Franche Comté, on n'était jamais malade... Tandis qu'en 2018, quand on boit de l'eau du robinet à Tunis ou à Casteldelfells sur la Costa Brava en Espagne, on "chope une vacherie" (gastro-entérite ou autre chose)...
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Une manière de chercher le bâton pour se faire battre
- Par guy sembic
- Le 19/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Je déteste ce vocable de "Jupiter" ou de "Jupitérien" pour qualifier Emmanuel Macron et sa politique, je considère que l'emploi de ce vocable par les médias, les journalistes, les partis de l'opposition comme les partis affiliés, n'est pas digne de notre nation républicaine !
Nous sommes dans une République avec écrit sur le fronton des mairies "Liberté Egalité Fraternité", la 5ème république, certes une république dont la constitution accorde beaucoup de pouvoirs au président élu... Mais une République de nom, de principe (sinon de fait) et cela depuis le 4 septembre 1792 (bon, c'est vrai, avec quelques interruptions)...
Nous ne sommes donc pas comme au 1er siècle de l'Empire Romain avec des Césars élevés au rang du Dieu Jupiter tout puissant...
Qualifier, de la part des médias, des journalistes, des intellectuels, de Droite et de Gauche (ou de se qui se délite de la Droite et de la Gauche) mais aussi de la part de bon nombre de nos concitoyens de quelque sensibilité politique qu'ils soient ; Emmanuel Macron, de Jupiter, et de sa politique dire qu'elle est Jupitérienne... C'est ni plus ni moins, donner du crédit (directement ou indirectement) au fait qu'il exerce un pouvoir "Jupitérien" et donc, accepter un "état de fait" ( un "état de fait" en vérité, auquel n'adhère pas la majorité des Français )... En somme c'est "chercher le bâton pour se faire battre"...
Ne pas, ne plus user de ce vocable "Jupiter" ou "Jupitérien", c'est -ce serait- à mon sens, une façon d'exprimer sa non adhésion justement, à une politique "Jupitérienne" (bon sang on est en République, et en république il n'y a ni César ni Jupiter, seulement un président de la république )...
C'est comme quand Jean Pierre Raffarin avait usé de la formule (reprise en choeur par les médias et par bon nombre de nos concitoyens) "la France d'en haut, la France d'en bas" ... Comme pour accréditer, faire entrer dans les têtes, qu'il y a des Français "d'en bas" à l'égard desquels on aurait du mépris ou de la condescendance ou dont on s'apitoyrait sur leur sort (bon sang, y'a pas de "France d'en haut, de France d'en bas", il n'y a que des citoyens... D'une République !)...
... A force de lui donner du "Jupiter" à Emmanuel Macron, et du fait même qu'il a plutôt tendance à "jupitérer", on va donc finir par ne plus avoir un président de la République...
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La nouvelle culture que nous impose une intelligentsia au pouvoir...
- Par guy sembic
- Le 18/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Je n'adhère pas à cette "nov' culture/nov' langue" que nous impose une intelligentsia au pouvoir faite de gens bardés de formation universitaire et technocratique, sortis pour certains de grandes écoles... Et qui trouve écho auprès d'un bon tiers de nos concitoyens, le "tiers" bien sûr, le plus favorisé, le plus aisé, en gros de ces générations de trentenaires, quadragénaires... (Ceux qui ont "réussi dans la vie" du fait d'un environnement familial et social favorable)...
Un exemple :
"Vélodyssée" pour piste cyclable... C'est ce que j'ai vu écrit sur l'un de ces petits panneaux indicateurs blancs avec des lettres vertes, à l'attention des cyclistes, des promeneurs... A la sortie de Léon dans les Landes...
Un autre exemple :
"InOui" pour TGV train à grande vitesse, depuis le 1er juillet 2017...
Je n'ai pas lu L'Iliade et l'Odyssée d'Homère, chef d'oeuvre de la littérature grecque... Je n'en connais que ce que j'en ai pu apprendre et je vois mal le rapport entre cette grande oeuvre de la littérature grecque et une "vélodyssée" pour une piste cyclable...
Et qui parmi nos concitoyens, à l'heure actuelle, appelle "InOui" un TGV ?
Bon sang, si on ne peut plus appeler un chat un chat, dire les choses tout simplement, tout naturellement !...
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Lundi 16 juillet 2018, suite...
- Par guy sembic
- Le 17/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Lorsque, en 2017 l'équipe française masculine de Handball a été championne du monde et que la même année 2017 le 17 décembre l'équipe française féminine de Handball a aussi été championne du monde en finale contre la Norvège par 23/21...
Est-ce que pour ces deux équipes de Handball l'on a fait voler la patrouille de France au dessus des Champs Elysées? A-t-on accueilli par dizaines de milliers de Français sur la plus belle avenue du monde chacune de ces deux équipes et a-t-on toute la nuit fait la fête dans la France entière jusque dans les villages ? ...
Il y a assurément plus d'engouement, plus de vénération, plus de culte, pour le foot que pour les autres sports (il n'y a derrière le foot, que le Tour de France cycliste, et le tournoi des six nations de rugby)...
Le foot en quelque sorte, c'est le "Veau d'Or", sans doute pour les milliards qui se baladent en laissant sous le nez du commun des mortels l'odeur de ces milliards, quelques fétiches, quelques "retombées économiques"...
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Lundi 16 juillet 2018
- Par guy sembic
- Le 17/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Les noires invectives et imprécations contre le "foot Veau d'Or", exprimées par quelques uns et unes d'entre nous -dont je fais partie- déjà assiégées à mesure que la performance des Bleus gagnait le coeur des Français, se sont tues lorsque le beau car bleu des champions s'est engagé sur la plus avenue du monde les Champs Elysées...
C'est bien là, en ce jour du lundi 16 juillet 2018 au moment où la patrouille de France survolait la plus belle avenue du monde, déployant ses longues traînes bleu blanc rouge, au dessus de dizaines de milliers de Français et du car triomphant... Que le "malheur à ne pas aimer" d'Albert Camus, a pris tout son sens...
Et que "l'anti footisme" n' a plus retrouvé ces mots d'avant la "grande envolée" d'un mois durant, ces mots qui fusaient sur les réseaux sociaux, certes minoritaires en voix dans le choeur célébrant la messe footbalistique mais bien présents et "bras-d'honneurisant"...
Ce que je retiens, du battement de coeur de dizaines de millions de Français en ce jour du lundi 16 juillet 2018 et à la vue de cette foule immense de gens rassemblés sur la plus belle avenue du monde, c'est l'essentiel, c'est ce qu'il y a de plus vrai dans le battement de coeur des Français : cette capacité d'aimer et d'admirer lorsque aimer et admirer ne font qu'un...
En somme, même si ce n'est pas tout à fait comparable, je pense au 21 juillet 1969 lorsque des dizaines de milliers de Français s'étaient massés autour du Palais de la Découverte pour suivre l'arrivée sur la lune des premiers hommes...
Cependant, il est regrettable que des violences et des agressions se soient produites de ci de là, dans quelques villes (Reims, Chalons-en-Champagne, Strasbourg entre autres) notamment dans la nuit du 15 au 16 juillet... La presse étrangère fait état de ces débordements de violences -sans doute "un peu trop"- mais la presse française n'évoque que "quelques incidents"...
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Un été 2018 en France
- Par guy sembic
- Le 16/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Dans sa chronique Paris Province de Sud Ouest Dimanche, Jean Claude Guillebaud nous dit :
"Les intellectuels sont dans le Lubéron où l'île de Ré, les politiques sur leur bateau ou à Brégançon, et les Français sur le sable ou la paille. La vie culturelle elle-même semble quitter Paris .../.../... Elle court s'enchanter au festival d'Avignon, se griser de Monteverdi à Saintes, s'envoyer en l'air aux francofolies de la Rochelle..."
... L'été de 1952, l'année d'avant les grandes grèves notamment de la SNCF d'août 1953, alors que des dizaines de milliers de Français de l'époque investissaient les campings et les plages, que des embouteillages se formaient dans la traversée des villes sur la Nationale 7, que des trains bondés de vacanciers partaient des Gares d'Austerlitz et de Lyon... Et qu'il n'y avait ni smartphones ni internet ni facebook mais des cabines téléphoniques en bureau de poste, des télégrammes pour dire qu'on arrive et des lettres avec un timbre qu'on envoyait pour une réservation de chambre...
Albert Camus dans son livre "L'été", publié en 1952, disait :
"Les deux soifs qu'on ne peut tromper longtemps sans que l'être se dessèche, je veux dire aimer et admirer. Car il y a de la malchance à n'être pas aimé, il y a du malheur à ne pas aimer"...
... Certes, 1952 et 2018 sont deux époques différentes (environnement, mode de vie, habillement, équipements technologiques, transports, etc. ...)
Mais le Français de 1952 et le Français de 2018 ont en commun un même coeur, une même âme... Un même coeur et une même âme qui sont faits de capacité d'aimer et d'admirer...
L'on aime et l'on admire autant en 2018 qu'en 1952...
En France et ailleurs.
En France en cet été 2018 où tout un peuple s'enthousiasme et se passionne pour son équipe de football et souhaite voir gagner ses champions... Oubliant -ou laissant de côté- que les "champions" sont milliardaires et qu'ils peuvent être achetés par tel ou tel grand club d'un autre pays...
Il ne reste en effet qu'aimer et admirer... Exit la violence, la brutalité du monde, l'arrogance des riches, les milliards qui se baladent au nez et à la barbe des budgets de fonctionnement de ceci de cela... Exit les injustices, les trains et les avions "chanceleds", les grèves et les manifs, "le monde qui va mal/la politicaille/le temps qui se détraque"...
... Bon, au festival d'Avignon, aux francofolies, à Musicalarue de Luxey dans les Landes, pourvu qu'on arrive à caser sa tente dans le champ qu'a aménagé la municipalité, qu'on puisse voir debout le spectacle en naviguant de la tête entre deux dos deux épaules deux masses de cheveux...
Que la fête se poursuivre, s'intensifie et enchante les coeurs et les âmes d'un bout à l'autre de la France !
Il y a vraiment du malheur à ne pas aimer, comme dit Albert Camus... Parce que ne pas aimer c'est se retrancher, c'est s'isoler...
... Mais je dis aussi que ne pas aimer (pour telle ou telle raison dans laquelle entre une culture, une sensibilité, une vue personnelle ou intime) ce n'est pas forcément se retrancher ou s'isoler. Et c'est là qu'intervient l'échange ou la relation, et s'il se révèle, oui ou non, une possibilité de partage ou de convergence de vues. Et que, sans partage possible, l'autre ne soit point forcément perçu comme un ennemi irréductible...