Articles de yugcib

  • C'est la lambada des zautototos (suite)

    ... Bon, cela dit (ce que j'ai dit dans mon billet d'il y a 2 jours), bien sûr que je compatis, en ces jours de neige et de verglas à Paris, autour de Paris et en Ile de France notamment, à la mère de famille qui doit mener ses enfants à l'école et se rendre à son travail (et à d'autres personnes qui sont bien obligées de prendre leur voiture, dans des situations particulières de vie quotidienne où il est "difficile de faire autrement" (rester à la maison, bénéficier d'une autorisation d'absence de son patron, etc.)...

    Dans cette "lambada des zautototos" (je maintiens le terme qui exprime bien à ma manière ce que je pense de cette affaire de difficultés de circulation) je "cible" (à vrai dire je fustige d'un oeil autant "rigolard" qu'insolent) tous ces "connards" (le plus souvent des hommes plutôt que des femmes) qui, pour un oui pour un non, te "klaxomerdent" dans les ronds points, te font des appels de phare-coups-de-bâton, quand tu hésites ou "merdoie" quelque peu à prendre telle direction... Ceux là, en effet, je ne les plains pas et je rigole de les voir empêtrés dans la neige, immobilisés et obligés de continuer à pied...

    ... Soit dit en passant -comme c'est curieux mais "dans l'air du temps"- tous ces "connards" klaxomerdeurs-appels-de-phare-coups-de-bâton... Tu les vois "polis corrects" dans la queue à la boulangerie le dimanche matin, mais dès qu'ils sont seuls dans leur bagnole, impatients et pressés d'arriver là où ils vont, ils deviennent des toutous féroces qui aboient furieusement (c'est à dire qui "klaxomerdent") ...

     

  • Le cours d'eau qui traverse les paysages

    ... Quels paysages situés déjà à quelques lieues de là où dévale le torrent encore tout proche de sa source, et ensuite plus loin, à cent lieues dans les plaines ; le torrent puis la rivière va-t-il traverser ?

    Ainsi en est-il de ce que tu exprimes et s'écoule en ces premiers lieux où se fait connaître ton cours, et ensuite plus loin en d'autres lieux où l'on voit passer ton cours élargi...

    Ainsi en est-il de la portée, de la force, de la clarté de ce que tu exprimes et s'écoule ; et dont la réalité a pu ou non apparaître...

    Il y a cette liberté dans le mouvement de l'écoulement, qui devra s'exercer afin que le cours élargi dans les paysages traversés, ne se perde point en rigoles sans issue dans les champs, les prés et les bois...

    Il y a aussi tous ces paysages arides, immobiles, sans aucun souffle de vent autre qu'une brise venue d'un même petit bout d'horizon, ou silencieux ; traversés jusqu'à la mer où se jette et disparaît la rivière...

     

  • Une accélération de l'actualité qui ne va pas dans le bon sens

    ... La lecture que j'ai faite de la dernière chronique de Jean Claude Guillebaud : "Des citoyens découragés" en page Opinions de Sud Ouest Dimanche du 4 février 2018... M'inspire la réflexion suivante :

    En rapport avec ce que j'observe tout autour de moi (actualité, politique, vie quotidienne, relation humaine... En gros, de tout ce qui se voit, se ressent, s'exprime... Il me semble que depuis environ un an ( depuis en fait, le dernier trimestre de 2016) l'on assiste à une accélération de l'actualité du monde tous pays confondus (en particulier dans les pays développés ou en voie de développement) et qui "ne va pas dans le bon sens" et qui de surcroît semble durablement s'installer en s'accélérant encore davantage... Et cela depuis fin 2016...

    J'avais déjà dit que depuis 2008 nous étions entrés "de plein pied" dans le 21 ème siècle et que, de 1990 à 2008 nous avions traversé une période de transition entre "l'ancien et le nouveau monde"...

    Comme l'écrit Jean Claude Guillebaud dans sa dernière chronique du 4 février : "tout change autour de nous, les repères s'effacent, les frontières bougent, les idées font naufrage"... Le plus grave étant, plus encore que les "bruits de bottes", que la violence sociale, que la perte des "repères"... Le "laxisme bioéthique affiché" et la question environnementale liée au dérèglement climatique et à la pression sans cesse croissante d'une activité humaine qui épuise les ressources des terres et des océans de la planète, et de surcroît, pollue l'air que l'on respire...

    Mais ce qui semble changer "dans le bon sens" – il faut le dire- dans l'esprit, dans ce que pensent, dans les manières de comportement et de consommation... De plus en plus de jeunes de moins de 26 ans (et de "citoyens en résistance" ) ... Parviendra-t-il à "ralentir" cette accélération brutale de l'actualité du monde, et comment et avec quels moyens d'agir en face des "rouleaux compresseurs", des "machines à broyer", des "blindés" que sont les lobbies de l'agro alimentaire et de l'industrie et de la grande finance mondiale ?

     

  • La postérité, une sorte de vie éternelle ? (suite)

    ... Néanmoins, l'oeuvre littéraire ou artistique d'un "salaud", ou d'un personnage difficile à comprendre, que l'on ne peut aimer en tant qu'humain de par ses actes et de par son comportement qui ont dérangé, scandalisé... Si elle n'est pas, cependant, cette oeuvre, celle d'un imposteur, d'un plagiaire ou d'un imitateur... Demeure une oeuvre "éternelle" ("provisoirement éternelle")...

    Les imposteurs, les obscurantistes, en matière de Culture, ce sont ceux qui récusent, au nom de la morale, au nom de la bienséance, l'oeuvre d'un personnage qui a été désagréable voire a été un salaud, en tant qu'humain...

    Reste cependant à considérer l'oeuvre d'un écrivain dont l'essentiel du contenu est un ensemble de textes et de productions d'articles, de notes, de développements de pensée, de réflexion, tout cela sur des sujets d'actualité, de philosophie (je pense là, en particulier, à des journalistes littéraires, à des chroniqueurs, à des commentateurs, des personnages du monde de la politique, à des intellectuels auteurs d'essais, d'ouvrages qui ne sont pas des romans)...

    Là, en l'occurrence il me semble "essentiel" que ces auteurs là, que ces personnages là, du monde de la pensée, de la culture, en tant que témoins, observateurs, chroniqueurs et commentateurs de leur époque... Soient des personnages, des écrivains qui accordent leur pensée à leurs actes et à leur comportement dans la vie quotidienne et dans la relation qu'ils ont avec les gens autour d'eux...

     

  • L'effort de lecture

    ... Tout effort de lecture auquel on s'attelle et que l'on poursuit jusqu'au bout... D'un texte écrit, d'un livre qui demande précisément un effort de lecture... N'est envisageable que dans la mesure où cet effort accompli, peut nous être bénéfique... Et suscite également en nous, une réflexion, ouvre une "perspective", et peut par la suite, changer quelque chose en nous, non pas forcément vers un "meilleur", mais vers un comportement différent dans notre vie quotidienne avec les gens autour de nous, dans la relation que l'on a avec les autres... Et éveille par ailleurs, de l'imaginaire, rejoint des souvenirs, corrige ou complète ce que l'on sait, venant autant de nous-mêmes que des autres ou de ce que l'on a appris...

    Sinon, quel est le sens (y-en-a-t-il un d'ailleurs), à un effort de lecture d'un texte difficile, d'une écriture déroutante, et de surcroît, de telle ou telle personne peu ou mal connue ?

    Il y a bien de nos jours, accentué et généralisé par la communication immédiate et par la consommation de masse en matière de produits de culture et de loisirs... D'une part (importante) ce qui ne demande pratiquement aucun effort de lecture, et d'autre part ce qui demande un effort de lecture, que l'esprit et que la culture du temps n'incitent guère à accomplir ou à susciter...

     

  • La lambada des zautototos...

    ... C'est la lambada des zautototos sur les voies de circulation des régions urbanisées jusqu'en plein Paris toute d'Ile de France le Nord et l'Est de la Frangue qui s'gèle les miches dans les embouteillages...

    Mais la société des cons qu'sont en Sion (Sion la Nouvelle Jérusalem de la société de consommation de masse) faut qu'elle avance, qu'elle avance à tout prix... Faut qu'les affaires elles tournent, que le pognon y rentre... Et tant pis tant pis si la société des cons qu'sont en Sion, elle se plante de ci de là la margoulette en slalommant sur les zotoroutes à péage, ça fait travailler les garagistes et surtout les carrossiers quant aux zassurances n'en parlons pas...

    Et bonjour bonjour les parkings des stations de ski enneigés verglacés avec des bourrelets iceberguiques de trois mètres de haut la prise de tête pour s'garer...

     

  • Céline, un auteur qui fâche

    ... De son vrai nom Louis Ferdinand Destouches, né à Courbevoie le 27 mai 1894, et décédé le 1er juillet 1961 à Meudon.

    Soit dit en passant, ce même 1er juillet 1961, Ernest Hemingway se tirait dans la tête une décharge de chevrotines...

     

    Céline, un auteur qui fâche... L'on sait pourquoi...

     

    Mais de surcroît, et peut-être plus encore qu'il ne fâche, Céline est un auteur "difficile" en ce sens que lire un livre de Céline impose un effort de lecture...

     

    Quel professeur de Lettres Modernes (prof de français pour appeler un chat un chat) aujourd'hui dans un lycée en classe de seconde ou de première littéraire, envisagerait sereinement de proposer à des jeunes de 15/16 ans de sa classe, de lire (le livre à lire dans la semaine) "D'un château l'autre" ou "Guignol's Band" ?... "Voyage au bout de la nuit" est sans doute "plus buvable" (c'est incontestablement, "Voyage..." le livre le plus lu, de Céline)...

     

    ... De toute manière, en matière de lecture, toutes cultures et sensibilités confondues je crois bien dans le monde d'aujourd'hui... Où l'on passe une partie de la journée sur Internet et sur les réseaux sociaux notamment Twitter ( tout ce que l'on peut dire et lire faisant 140 caractères maximum) ; tout livre étant "un peu plus qu'un produit de consommation", ainsi que toute "chose écrite" de plus de 15 lignes sur le Net... Demande assurément "un effort de lecture"...

     

    ... Pour ma part, m'étant cependant intéressé et m'étant senti motivé à lire Céline, j'avoue que pour "Guignol's Band" j'ai "déclaré forfait" au bout de 50 pages... (Et pourtant je suis sensible à ce style ou type d'écriture qui est celui de Céline, et dans lequel "je me reconnais plus ou moins en partie" ...

    Soit dit en passant, quand "on se reconnaît dans l'écriture d'un auteur"... En fait, "on s'y reconnaît mais avec quelque chose de soi-même, de tout à fait différent"...

     

    ... "D'un château l'autre"... J'essaye, j'essaye... J'avance...J'avance... Page après page...

     

  • Les âmes d'acier, les âmes de papier

    ... Si les âmes fortes, en général s'en sortent, même et surtout dans les situations de relation et d'environnement les plus difficiles et les plus incertaines... Et si de telles âmes, aussi trempées que l'acier le plus résistant et en même temps aussi belles que des visages dont on se souvient toujours, ont toute ma faveur et sont pour moi les repères les plus fiables sans pour autant être des modèles... J'exècre en revanche, que l'on piétine, que l'on humilie et que l'on exploite les âmes "moins bien trempées", fussent-elles ces âmes là, des âmes aussi fragiles que du papier crépon...

    "Tout le monde n'est pas fait dans le même moule" mais dans ce monde de dureté, de violence, de traîtrise, de m'as-tu-vu-isme, d'esbrouffe et de satisfaction de soi bardé de certitudes rassurantes et confortables ; ce sont toujours des mêmes moules, de la fonte la mieux côtée sur le marché, dont on se sert pour y "alchimiser" dedans, ce qui ressemble à de l'or (mais n'en est point)...

     

  • La vie est dure, cruelle... Mais belle...

    ... C'est la raison pour laquelle j'ai lu Bernard Clavel "de fond en comble" : en général, les romans de Bernard Clavel finissent assez mal, parfois même très mal... Le personnage principal meurt en effet (par exemple dans "Le silence des armes")...

    Bernard Clavel "ne fait jamais dans la dentelle" en ce sens qu'il dénonce dans ce qu'il raconte dans ses livres, toute l'hypocrisie, toute la violence, tout l'orgueil, toute l'injustice du monde... Les personnages qu'il met en scène et tiennent le rôle principal sont des êtres humbles, pauvres, écrasés par la vie, mais tous, d'une grande dignité et d'une grande ténacité ... Ce sont donc des êtres d'une grande beauté intérieure.

    Et Bernard Clavel "ne fait pas de cadeau" aux riches, à ceux qui sont du bon côté de la barrière et profitent, aux imposteurs et aux arrogants...

    La vie n'est pas un conte de fées loin s'en faut! Chaque livre de Bernard Clavel nous le rappelle...

    Mais tout ce que l'on nous fait avaler en nous gavant, tout ce qu'on nous met comme "olive dans le fondement" -bien huilée et qui chatouille et qu'on en redemande- c'est une "école d'obscurantisme"...

    La vie est dure, cruelle, mais belle... Et les âmes fortes s'en sortent toujours sans les "toubibs de la tête et du bide", sans les curés, les imans, les gourous, les trompetteurs... Et les femmes belles autant du dedans (sinon plus) que du dehors, sont belles même avec un sac de patates sur le cul !

     

  • Les déserts relationnels

    Les déserts relationnels que les humains ont étendu sur la planète en dépit des technologies de communication dont ils se sont dotés, et cela même depuis la fin du 20ème siècle surtout... Sont bien plus inhospitaliers que les déserts géographiques d'Amérique, d'Asie, d'Afrique ou d'Australie...

    Dans les déserts relationnels il y a toujours quelque part sur un banc dans une gare, marchant sur un trottoir de ville, assis ou debout dans le métro ou dans le bus, avançant dans les allées d'un grand magasin ; un enfant, un homme ou une femme qui rêve, regarde, tend son visage ou sourit... Mais que personne ne regarde jamais...

     

  • La postérité, une sorte de vie éternelle ?

    ... Si la postérité peut être une sorte de vie éternelle pour tous les humains qui y entrent, les traîtres, les assassins et les salauds dans les livres d' Histoire qui seront écrits dans l'avenir, auront la postérité qu'ils méritent... C'est à dire le jugement que porteront sur eux les générations d'humains à venir...

    Pour même si peu que l'on puisse croire en une vie "dans l'au delà" ou en une "vie éternelle" ou en une postérité (le souvenir ou la trace de ce que l'on a réalisé de son vivant),

    est-il possible d'être indifférent à ce que penseront les gens des générations à venir, en particulier les jeunes ; à moins de se moquer complètement de ce que penseront les gens des générations à venir ?...

    Les traîtres, les assassins et les salauds, se moquant complètement de ce que l'on pensera d'eux, n'ont devant eux que les jours qui leur sont comptés, que la satisfaction arrogante, orgueilleuse et prédatrice de leurs actes... Et, sans doute faut-il hélas dire, que dans l'avenir, ils seront imités par de futurs salauds qui s'inspireront de leurs actes criminels...

     

  • Les marques d'estime

    ... Sans doute davantage à mon sens que dans la relation de vive voix avec un proche, un ami ou même l'une ou l'autre parmi nos connaissances autour de nous ; dans les réseaux sociaux et sur la Toile en général, les marques d'estime, de considération, les commentaires élogieux qui nous sont adressés... Ne sont-ils, en vérité, que le "son de cloche" qu'il nous sied d'entendre parce que la résonance en nous de ce "son de cloche" nous conforte dans l'idée que l'on se fait au fond de nous, d'un "plus vrai ou d'un meilleur de soi-même"...

    Mais que dire, que penser, de tout ce que l'on n'entend pas, de tout ce que l'on ne voit pas écrit, et même de ce qui ne se dit pas, ne s'écrit pas, ne se voit pas... Que dire, que penser à la connaissance le plus souvent par hasard ou par "ouie-dire", d'un "tout autre son de cloche" que celui qu'il nous sied d'entendre ? Que dire, que penser de cet interminable silence dont on ne sait ce qu'il porte et dont on ne fait jamais la traduction qu'il conviendrait de faire ?

    ... Un jour, tout cela, tout ce que l'on a été, tout ce que l'on a fait ou pas fait, dit ou pas dit, écrit ou pas écrit, et qui aura retenu ou non les regards, ces regards là plutôt que d'autres... Tout cela sera le journal de bord inachevé d'un cosmonaute naufragé devenu silhouette de poussière dans une capsule-canot en errance dans l'espace...

     

  • La révolte des humbles

    ... La révolte des humbles et des bons commence dans un silence qui résiste au bruit que font les orgueilleux, les arrogants et les meneurs... Et se poursuit jusqu'à ce que les humbles et les bons demeurés debout et le regard droit devant alors que tant des leurs ont vu leurs yeux incendiés et sont tombés ; fassent de leur silence résistant une colère rendant inaudibles enfin les bruits faits par les orgueilleux, les arrogants et les meneurs...

     

  • Le privé et l'intime, et la place publique

    ... La vie privée (dans l'environnement familial et proche) ne me semble pas être un univers que l'on "exporte" sur la place publique... (Je veux dire par là, que la vie privée n'est partageable en partie – et encore cela reste à voir et dans quelle mesure- qu'avec des “très proches” c'est à dire des personnes “choisies” )... Cependant, je pense qu'un écrivain ou un auteur, mais aussi une personne qui s'exprime publiquement sur la Toile, peut “dans une certaine limite”, transcrire ou évoquer une histoire, un environnement, une situation en rapport avec ce qu'il a vécu... A travers des récits, des anecdotes, des romans où les personnages sont fictifs et ressemblent à des personnages existant réellement... Encore faut-il que cela ait un intérêt pour le lecteur (ou l'interlocuteur)...

     

    J'ai toujours été étonné, de voir sur le Net, exposé publiquement (donc en dehors de la sphère privée et accessible au premier venu), des photos d'enfants, d'adolescents, de jeunes femmes et hommes, qui à mon sens ne devraient figurer que dans des albums de famille)... Ainsi que des relations écrites d'événements de vie quotidienne ayant un caractère tout à fait personnel voire intime, de l'ordre de ce que l'on peut raconter par exemple dans un "journal de sa vie", ou encore de la même veine -j'appelle cela "de la parlote"- que ces conversations "à bâtons rompus" entre voisins l'un et l'autre debout une heure durant derrière la clôture, "parlote" du genre "patates salades le temps qu'il fait le monde va mal la politicaille"...

    ... Bon, “sa pomme” (sa propre pomme) exposée à tout venant en long en large et en travers... pourquoi pas après tout ?... Mais “la pomme” d'un proche, de son gosse, de son ami(e), autrement que dans la “sphère uniquement privée” des personnes choisies, au vu et au su de tout un chacun et visible en simple recherche... ça, non...

     

    ... Pardon, mais je fatigue vite quand je lis des trucs pareils sur le Net (ce que j'appelle de la parlote) , ou quand j'entends ces mêmes trucs entre voisins et connaissances du coin... Et j'"hallucine" à la vue de tout ce qu'on produit à tout va, au vu et au su de tout le monde, de photos et de vidéos qui ne devraient être visibles que dans un groupe d'amis et de proches... Mais bon, cela dit, je comprends que l'on dise aussi que ça fatigue, de voir apparaître sur le Net, un peu trop souvent d'interminables développements sur des sujets de réflexion...

     

  • D'un côté une tape amicale dans le dos, et d'un autre côté un coup de bâton...

    ... J'ai toujours été sidéré, ulcéré, révolté... Par l'hypocrisie (autant dans le propos que dans le comportement), de bon nombre de gens autour de moi (toutes générations confondues, de toute culture, de toute sensibilité, de tout "milieu social")...

    D'un côté "une grand tape dans le dos" (avec des louanges, des mots d'encouragement et d'amitié qui te sont adressés dans une apparence de sincérité, de loyauté, de considération...) mais d'un autre côté, tout se qui se dit, s'écrit, dans ton dos, quand t'es pas là pour le voir et l'entendre... et que tu découvres un jour ou l'autre, en tel lieu d'expression notamment sur la Toile, exprimé précisément par l'une de ces personnes de ton entourage ou de tes connaissances...

    Je préfère, et de loin, cent fois, mille fois mieux "qu'on me vole direct dans les plumes", "qu'on m'en mettte plein la figure"... Mais en face, sans fioritures...

    Au moins, quand "t'en prends plein la patate", direct, même si ça fait très mal, pour peu que que tu te fendes de deux sous de réflexion, tu te dis que, après tout, il y a quand même une part de vérité dans ce qu'on te balance à la figure... Bon, c'est vrai parfois, la "part de vérité" elle est minime... mais elle n'en demeure pas moins, "une part de vérité" tout de même...

    Et quand bien même n'y aurait-il aucune part de vérité dans ce que l'on te reproche et que par hasard tu découvres, exprimé ainsi à ton sujet et qui te dessert, te juge et contribue à éloigner les autres de toi... Il y a cette interrogation qui te vient sur ce que tu t'efforces d'être et de paraître "au mieux", cette interrogation qui te vient sur le sens, sur la portée, sur l'authenticité, sur la sincérité mêmes, de tout ce que tu produis, de toi, et que tu exposes...

    Et cette interrogation qui te vient, qui suscite en toi de la réflexion, a toujours un impact en toi, de plus ou moins longue durée par la suite...