Articles de yugcib

  • L'origine de "Travail Famille Patrie"

    ... C'est au colonel François De La Roque, né le 6 octobre 1885 à Lorient et mort le 28 avril 1946 à Paris, militaire, homme politique et résistant français ; que l'on doit cette devise demeurée si célèbre "Travail Famille Patrie", qui figurait dans "Le Petit Journal", un organe de presse ayant été l'un des 3 principaux quotidiens français, dans les années 1930...

    Cette devise lui sera empruntée sans son autorisation, par "les crapules de la culture qui vont entourer, de 1940 à 1944, le vieux maréchal, chef de l'Etat Français" ( Dixit Eugène Saccomano dans son livre "Céline coupé en deux", roman )...

     

    ... Toute époque, en fait, et donc tout particulièrement la nôtre en ces années présentes depuis 2010, a ses "crapules de la culture", ses pourvoyeurs d'une pensée qui s'articule sur ce qui doit se croire et se savoir, et devant être consommé par le plus grand nombre... Mais avec, de temps à autre, quelques "marginalités" portées en avant, pour cause de "retombées économiques et financières" (il faut bien "caresser dans le sens du poil", c'est toujours bon à prendre)...

     

  • La vie est un héritage

    ... "La vie est un héritage, elle se transmet" ( Adolphe d'Houdetot, "Dix épines pour une fleur- 1853 ).

     

    ... En effet la vie (celle du monde tout entier d'une part, et la nôtre en particulier d'autre part), la vie d'aujourd'hui telle qu'elle est, est faite de tout ce qui nous a précédé (du monde, de nos parents, grands parents, de tous nos ancêtres depuis des siècles, des millénaires)...

    Nous sommes, chacun de nous, le petit morceau nouveau d'un immense puzzle qui n' a cessé depuis des milliers d'années de s'étendre et de contenir de plus en plus de pièces ; et dans ce petit morceau il y entre une part de tout ce qui est acquis, et une autre part de "quelque chose de nouveau et qui nous est propre"... Et c'est aussi ce "quelque chose de chacun de nous qui nous est propre", que l'on va transmettre... (mais qui n'aurait pu être sans ce qui nous a été transmis)...

     

  • L'Art ne change pas la vie

    ... "L'Art ne peut pas changer la vie" ( Michel Houellebecq, dans Plateforme )...


     

    ... L'Art sous toutes ses formes, mais aussi le meilleur de soi-même que l'on peut donner ou offrir aux autres... Ne peut changer la vie, ne peut changer la vie des autres... dis-je...

    Mais à mon sens, cela n'est pas aussi désespérant que l'on pourrait le penser et le croire... Parce que si vraiment le meilleur de soi-même donné aux autres, et l'Art, pouvaient effectivement changer la vie (en mieux)... L'Art et le meilleur de soi-même n'auraient alors pour seule et unique raison d'être, que la certitude d'un résultat heureux et fini, et donc limité à la vue de la ligne circulaire de l'horizon...

    J'imagine le fameux "rocher de Sisiphe" enfin parvenu au sommet de la montagne, désormais immobile, en équilibre sur la ligne de la crête de la montagne... L'effort enfin "récompensé" mais être là, debout au sommet, les bras ballants, avec tout autour un paysage figé... et un ciel en somme, toujours aussi haut, toujours aussi inaccessible... Et au loin mais en fait tout proche, la ligne de l'horizon...

    La raison d'être de l'Art et du meilleur de soi-même à donner aux autres, n'est autre que celle de ce mouvement sans fin d'avance et de recul du fameux "rocher de Sisiphe" tout au long de la pente de la montagne...


     


     

  • C'est le regard de l'autre, qui "t'existe"

    ... "La possibilité de vivre commence dans le regard de l'autre" ( Michel Houellebecq, dans Les particules élémentaires )...


     

    ... Ce que dit là Michel Houellebecq me fait penser à tous ces visages que je vois passer non loin de moi dans les lieux publics, dans la rue, dans des galeries marchandes de Carrefour et de Leclerc géant ou de grands intermarchés, Décathlon et autres grandes surfaces commerciales, mais aussi dans les fêtes de village, dans les marchés, dans les manifestations culturelles en salle ou en extérieur, dans les foires, à la plage en été, dans les restaurants... Et encore il faut dire, dans les réunions familiales ou entre amis et connaissances où là en ces lieux "en principe plus intimes" l'on se regarde, étant proches autour d'une table...

    Tous ces visages auxquels à vrai -à hélas dire- l'on ne prête aucune attention, sinon lorsque pour une raison ou une autre ils sont ceux de personnes qui malencontreusement nous bousculent, ou nous interpellent sur un ton plus ou moins agressif ou "quémandeur"...

    La violence, la dureté, le manque de considération ou de bonté naturelle, dans le rapport de communication, nous incite à penser que le regard que l'on peut porter à l'autre dans un espace public, risque d'être perçu intrusif, dérangeant, ou déroutant, voire agressif parfois... Alors même que ce regard tout au contraire, n'est autre que celui que l'on porte vers l'autre afin de lui exprimer toute la considération que l'on a de lui, l'attention que l'on lui porte... Une manière en quelque sorte, de "l'exister" cet autre...

    C'est en effet par le regard que l'autre porte sur toi, par ce que contient et exprime ce regard,

    que te vient la conscience de ton existence...

    Et c'est aussi, par le regard que tu portes à l'autre, par ce que contient et exprime ton regard, que vient à l'autre la conscience de son existence...

    Devoir "s'exister" soi-même est une désespérante nécessité, et de surcroît, il entre toujours dans le fait de devoir "s'exister", une bonne part d'aléatoire...

    Mais "être existé" (déjà, rien que par un regard, avant que ne commence tout autre chose) c'est cela "être aimé" en vérité...

    Celui ou celle qui "existe" l'autre, l'aime, en fait, cet autre, sans peut-être avoir conscience qu'il l'aime, cet autre...

     

  • Toujours davantage de bio, oui, mais ...

    ... Afin de répondre à une demande de plus en plus pressante, d'un plus grand nombre de consommateurs, le "bio" s'industrialise et emprunte les mêmes voies que celles de l'économie de marché, autrement dit les "autoroutes" (forcément à péage) gérées par des lobbies de l'agro alimentaire en partie reconvertis dans le "bio" et donc dans la diffusion en Grandes Surfaces (classiques telles que Leclerc, Carrefour, Intermarché ; ou dédiées telles que des grandes enseignes spécialisées dans les produits "bio")...

    Mais jusqu'à quel point est-il possible de concilier qualité et quantité, sachant bien que pour "faire de la quantité" (et donc pouvoir nourrir de plus en plus de gens sur la planète) il faut forcément agir par la chimie, par la technologie, par des méthodes et par des procédés de culture permettant de produire toujours plus, et cela en éliminant tout ce qui empêche ou réduit le rendement (des céréales, des fruits, des légumes, de la viande d'animaux d'élevage)?

    "Faire du bio", oui mais... Certes sans herbicides, sans pesticides... mais avec quoi pour les remplacer, ces herbicides et ces pesticides ? Car il faut bien produire afin de répondre à la demande !

    J'y vois là, dans cette affaire du "bio" à grande échelle, une vaste hypocrisie... Un moyen à coup sûr, pour les lobbies de l'agro alimentaire qui investissent dans le Bio, de réaliser des profits plus conséquents...

    De toute manière, la pluie qui tombe (ou la neige ou le grésil) n'est pas "bio" ! Ni l'air que l'on respire, ni l'eau que nous buvons fût-elle cette eau, minérale ou passée par des stations d'épuration !

    ... Plus de 3 milliards d'humains sur cette planète, dont la plupart vivent en Amérique du Nord, en Europe, en partie en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud (et même jusqu'au fin fond des terres situées en Arctique) en fonction de leur revenu annuel variant dans une proportion de 1 à 10 ; sont des "consommateurs réels et potentiels", déjà pour le "pas bio" avant le "bio"...

    Mais... "bio" ou "pas bio"... le Haïtien ou le Malgache, lui, avec bon nombre d'autres gens de pays "hors développement économique"... il faut d'abord qu'il survive...

    Quelle "futilité" que cette sorte de nouveau cosmétique parmi tant d'autres, en vente chez "Biomonde"... Et que toutes ces marques de yaourts aux nouvelles saveurs, à perte de vue dans les grandes surfaces ! Et tous ces nouveaux modèles de fringues homme/femme/enfant, et ces gadgets de téléphonie, d'informatique, d'internet... de jouets, de bonbons, de gâteaux, de bouffe, de films de cinéma, de séries télé !... Quelle gabegie tout ça ! Et les accros du "bio" qui voudraient "bio-iser" tout ça !... Et les lobbies qui ne demandent pas mieux que de "bio-iser" tout ça ! ...

    Ridicule, indécent, impie, barbare, anti-civilisationnel, anti humain, anti nature tout ça ! Et pour notre plus grand malheur à tous, un de ces jours, sous la forme d'un truc vache qui va nous tomber sur la tête venu du ciel, ou qui va nous foutre le feu dans le buffet et dans le bide !

     

  • Fleurs fanées

    Fleurs fanées

    Avant la fin de janvier

    Tous ces voeux pieux

     

    Et, étrangement silencieux

    Ou parfois sentencieux

    Ces personnages

    Dans notre entourage

    Tout au long de l’année

     

    Et comme par le trou d’un évier

    S’écoulent les silences

    Et les sentences


     

  • Une pensée exprimée, est-elle une affirmation ?

    ... Toute pensée, en quelques mots ou une ou deux phrases exprimée ; qu'elle soit celle d'un grand écrivain, d'un auteur connu, d'un homme politique, ou même qu'elle soit celle de tout un chacun d'entre nous, est souvent considérée, autant par celui ou celle qui l'exprime, que par tous ceux et celles qui la partagent ou ne la partagent pas, comme étant une affirmation, une "vérité" en somme, pour qui l'exprime et la partage (mais une "contre vérité" pour qui ne la partage point)...

    Plutôt que vue comme étant une affirmation, autant par celui ou celle qui l'exprime que par ceux et celles qui la partagent ou ne la partagent pas ; elle devrait être vue comme suscitant de la réflexion, c'est à dire que l'on devrait tout naturellement, s'efforcer de considérer ce que cette pensée vaut, ce qu'elle implique, ce qu'elle excepte, ainsi que les questions qu'elle soulève...

    Autrement dit, une pensée exprimée n'est pas un étendard derrière lequel il faut tous en choeur marcher, ni le drapeau d'en face qu'il faut mettre à terre et déchirer...

    Ce qui relie les humains entre eux tient peut-être davantage de ce sur quoi on s'interroge plutôt que de ce que l'on partage seulement entre quelques uns...


     

  • Prendre le large, film de Gaël Morel

    ... Avec Sandrine Bonnaire dans le rôle d'Edith, une ouvrière dans une usine textile, dont la vie est bouleversée par un plan social et qui se voit proposer de rejoindre l'usine délocalisée au Maroc, à Tanger dans la "zone franche"...

    Vivant seule et sans attache autre qu'un grand fils, plutôt que le chômage, elle préfère s'éloigner de son fils, et elle est la seule de toute son usine à accepter d'aller travailler au Maroc...

    ... Un film d'un réalisme poignant, où l'on voit vivre dans un quotidien difficile et parfois hostile, cette femme âgée de 45 ans, Edith, qui d'ailleurs va perdre son emploi dans cette usine textile délocalisée et devra pour survivre, un matin, monter dans une camionnette pour aller cueillir des fraises et être payée à la journée en espèces...

    Ce que l'on voit dans ce film, les conditions de travail en usine et dans les cultures fruits et légumes ; les conditions d'hébergement, d'hygiène, de nourriture, plus que sommaires pour tous ces gens amenés sur les lieux de travail en fourgonnette (le soir ils dorment dans des granges ou des étables ou des bâtiments désaffectés)... Tout ce que l'on voit, oui, c'est la vraie réalité ! Et dans le confort (relatif) qui est le nôtre en France même quand on est très pauvre, l'on peine à imaginer que dans tous les pays du monde hors Europe, tous ces pays "en voie de développement" l'on puisse vivre et travailler dans des conditions aussi précaires, aussi dures, proche de l'esclavage, sans aucune protection en matière de droits, de santé, de retraite ! Et dans des pays tels que Haïti et Madagascar c'est encore pire que par exemple au Maroc !

    En fait -pour dire la vérité- c'est même pas qu'on imagine, non on n'imagine pas du tout! Pris que nous sommes nous européens et en particulier français, dans un environnement quotidien de consommation de masse alimentation loisirs vêtements équipements confort relatif hygiène logement vacances etc.... Seuls encore, les SDF, les gens qui travaillent mais dorment dans des voitures, les exclus de la consommation; enfin tous ces gens aux ressources si limitées, eux ne sont dans aucun "imaginaire" que ce soit, parce qu'il faut d'abord survivre au jour le jour !

    Ces fourgonnettes dans lesquelles on charge très tôt le matin, des gens en attente durant des heures que l'on vienne les chercher et dont une bonne partie devra revenir le lendemain, oui, ces fourgonnettes qui amènent des gens travailler sur des chantiers ou dans des champs de culture... Et qui sont payés à la journée ou à la semaine, en espèces et sans aucun contrat de travail... Il faut savoir qu'en France ça existe ! En dépit des règlements, des lois européennes sur le travail ! Oui ça existe en toute illégalité, parvenant à échapper aux contrôles !

    L'on en parle très peu ou à "mots couverts" mais c'est la réalité ! Une sorte d'"omerta" organisée et en toute hypocrisie, plane sur le monde du travail, avec la complicité ou l'indifférence des gouvernants, des politiques, des élus... Parce que ce sont, partout dans le monde, partout dans cette économie de marché mondialisée, les lobbies, les grands groupes, les financiers, les actionnaires qui font la loi, leur loi !

    L'on ne pourra sortir de ce système que par une internationalisation de la résistance et des luttes et dans une coordination de toutes les associations, organismes humanitaires, avec le concours des réseaux sociaux, la parole libérée, les actions menées et reliées entre elles...


     

  • Ces innombrables points de lumière dans la chevelure d'une comète

    ... J'aime bien cette métaphore des Mormons en rapport avec la généalogie : "nous traînons derrière nous des nuées..." (d'ancêtres).

    J'en ai une autre, c'est l'image de la chevelure d'une comète, évoquant toutes les personnes qui nous ont précédé, depuis bien sûr nos parents jusqu'à nos grands et arrière grands parents et au delà, jusque très loin dans le temps, aussi loin que l'on puisse aller quand on fait des recherches généalogiques...

    Et dans la "chevelure de la comète" non seulement tous les personnages de notre lignée mais aussi ceux de la lignée conjointe, et ceux encore, de la lignée des conjoints de nos enfants...

    Tout cela "fait beaucoup de monde"... Effectivement comme une immense chevelure d'une comète, faite d'innombrables points de lumière...

    Par ce que l'on parvient à savoir dans les documents d'état civil numérisés (actes de naissance, de mariage, de décès entre autres)... Notamment l'activité, le métier exercé par tel ou tel arrière arrière arrière grand père ou mère, ou autre proche de cet arrière arrière arrière grand père ou mère... Par ce que l'on parvient à savoir on peut donc imaginer ce que fut la vie de telle ou telle personne en 1793, en 1805, en 1876, en 1905...

    Mais ce que l'on imagine ne peut l'être que selon la vision que l'on se fait en soi et qui dépend de notre sensibilité, de notre culture intérieure... Puisque nous ne disposons pas de données autres que celles fournies par les actes.... Sauf en ce qui concerne des grands parents, des personnes disparues récemment ou dans les trente ou quarante dernières années et au sujet desquelles des témoins encore vivants peuvent nous donner des renseignements, nous raconter des anecdotes, nous évoquer ce que fut leur vie... (D'où l'importance de la transmission )...

    Par tout ce que j'ai pu recueillir dans mes recherches (les actes d'état civil depuis 1793 sont numérisés et accessibles sur internet, pour bon nombre de communes dans les départements – mais il faut savoir tout de même qu'à partir de 1943 soit 2018 moins 75, là, il faut se rendre au centre d'archives départementales – et que avant 1793, on peut aléatoirement compter sur des numérisations d'actes de baptêmes)... Par tout ce que j'ai pu trouver dans mes recherches, c'est "drôle à dire" mais c'est ainsi que je le ressens : c'est comme si j'étais né en 1759 ! (et toujours vivant en 2018 bien sûr) : je suis âgé de... 259 ans !

    En effet en 1759 naquit à Geloux dans les Landes un Jean Sembic qui eut un fils en 1783, un fils qu'il appela aussi Jean... Et ce Jean eut des frères et des soeurs, et chacun de ces frères et soeurs se maria et eut des enfants, d'où l'immense tableau que j'ai pu établir du côté paternel. J'en ai fait autant du côté maternel mais là je ne suis pas parvenu en dessous de 1842...

    ... Bon, ce Jean Sembic né en 1759, il vient bien d'un père et d'une mère mais là, j'ai pas pu aller plus loin dans le temps... En fait je suis "bien plus âgé que de 259 ans" ! (rire)...

    ... Après tout ce que je viens de dire là, vous pensez bien que je ne peux pas loin s'en faut, être "POUR" la PMA (et encore moins pour la GPA) !


     

  • Ce qu'il reste d'un poète mort...

    … “Un poète mort n’écrit plus. D’où l’importance de rester vivant” ( Michel Houellebecq)


     

    A la lecture de cette pensée de Michel Houellebecq, je pense en particulier à des artistes, à des poètes, à des humoristes, à des écrivains  qui furent de leur vivant, des “témoins de leur temps”... Par exemple Coluche dans l’environnement économique, politique, social, qui était le sien avant sa disparition le 19 juin 1986…

    Que n’eût-il pu demeurer vivant, Coluche, s’exprimant en 2018 sur tant et tant de sujets d’actualités, lui qui aujourd’hui serait âgé de 74 ans !

    Il reste déjà -au moins- d’un poète, d’un artiste, d’un écrivain, d’un humoriste mort… Tout ce dont il a témoigné du temps qu’il vivait et s’exprimait…

    Mais il s’ébauche et comme s’écrit, se dessine (et s’actualise) dans l’esprit des vivants de 2018, tout ce dont le poète, l’artiste, l’écrivain, l’humoriste mort, aurait témoigné à sa manière s’il vivait encore…

    Rester vivant” au fond (l’on peut penser cela afin de se “rassurer”), c’est peut-être “un peu moins important” dans la mesure où ce dont on témoigne aujourd’hui dans son temps, se projette dans un avenir où l’on ne sera plus et où tout ce que l’on a exprimé sera actualisé…

    Ainsi y-a-t-il dans tout ce que Coluche a exprimé avant le 19 juin 1986, “quelquechose de tout à fait actuel” ( c’est comme si l’on l’entendait dire avec sa voix et avec les mots dont il se servirait, témoignant de ce qu’il verrait aujourd’hui)...


     

  • Les trois étapes que franchissent toutes les vérités

    ... "Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence."

     

    [ Arthur Schopenhauer ]

     

    ... Plus longtemps, à mon sens, où la vérité est ridiculisée, plus elle a de chances d'être considérée un jour, comme étant une évidence... Mais la question cependant se pose, tant qu'elle est ridiculisée, tant qu'elle suscite de l'indifférence ou surtout, tant qu'elle ne s'impose qu'à une minorité, la question se pose donc, de son existence, de sa crédibilité, de sa possible évidence un jour...

    Puis la vérité lorsqu'elle n'est plus ridiculisée et qu'elle commence à apparaître, subit en général une forte opposition parce qu'elle dérange dans son évidence...

    Et lorsque la vérité enfin reconnue est considérée comme ayant toujours été une évidence, et que sont levées les ambiguités... Elle devient comme une "cosmogonie en cours" qui invalide les cosmogonies précédentes...

    Et qu'est-ce qu'une cosmogonie sinon un modèle ou une orthodoxie de la pensée que l'on se fait de l'univers ?

     

  • Le principal problème posé par les enfants d'immigrés

    ... La question humanitaire, aussi essentielle que la question sociale, culturelle et économique, posée par l'immigration ; implique dans le cas où les migrants ne remplissent pas les conditions pour pouvoir s'établir dans le pays d'accueil, que ces migrants soient traités dans les meilleures conditions possibles (hébergement, soins, nourriture), avant d'être reconduits hors du territoire vers leur pays d'origine (ou un autre pays)...

    Durant le temps de leur séjour en France, le problème le plus difficile à résoudre est celui posé par les enfants en âge de scolarité : en effet où et en quelle école, classe, placer un enfant de 6, 8 ou 10 ans qui ne connait pas un mot de Français ? Est-ce que l'on place cet enfant dans une classe de cours préparatoire avec des enfants français plus petits que lui? Imaginez un peu la situation, cet enfant ne parlant pas un mot de Français, dans une classe de "petits", et qui de surcroît, dans un mois, dans trois mois, au plus dans un an, sera reparti de France vers son pays d'origine ou un autre pays ?

    Si cet enfant de 6, 8 ou 10 ans, venu de Syrie ou d'Afghanistan ou d'ailleurs, parle couramment le Français (il y en a) et si dans son pays d'origine il allait régulièrement à l'école, alors il est possible de placer cet enfant dans une classe d'école en France, d'un niveau proche de celui de la classe où il se trouvait dans son pays d'origine.

    Comment accueillir, dans une telle situation de réalité, dans une école (et quelle école d'ailleurs?) un enfant ne parlant pas un mot de Français ?

    Sans doute dans les grandes centres urbains, existe-t-il des établissements spécialisés pour accueillir ces enfants (avec apprentissage du Français au départ)... Mais encore faudrait-il alors que ces enfants et leurs parents "aient vocation à demeurer, à s'établir sur le territoire Français"... Mais si ce n'est pas le cas et si la durée du séjour n'excède pas quelques mois ou un an, alors que faire ? Comment est-il possible (envisageable) du fait de la loi d'obligation de scolarité pour tous les enfants, de scolariser ainsi des enfants en France pour une durée limitée dans le temps ?

    Que l'on m'explique ce qu'il convient de faire et si il y a des dispositions prises en ce sens, s'il y a des solutions et des réponses adaptées !

     

  • A cru et à coeur et... sans fioritures

    C’est par ce qu’il y a de bonté naturelle en une femme, en un homme, que je considère, aime et vénère cette femme, cet homme, et que je m’en sens proche, d’autant plus proche que plus grande est sa bonté naturelle…

    Ce que porte en elle une femme, ce que porte en lui un homme, de bonté naturelle depuis son enfance, et qui jamais n’a failli… Est si essentiel, si nécessaire à mes yeux, et dirais-je “d’une vérité intemporelle”, d’une vérité si profonde, si émouvante et si sujette à réflexion et si empreinte de gravité ; que tout, je dis bien tout (c’est à dire tout ce qui est “qualité” ou”défaut” et qui est “autre”-autre que la bonté) … Ne peut être situé sur le même plan, sur le même “devant de scène” que la bonté…

    C’est la raison pour laquelle les gens que je vois et connais autour de moi, lorsque je les sens ou que je les perçois “bien dans leurs baskets” dans leur culture, dans leur confort de vie quotidienne, dans leur vision du monde et de la société, dans leurs repères, dans leurs habitudes de vie, dans leurs comportements, dans leurs préférences, dans leur sensibilité, dans  leurs goûts, dans leurs certitudes, dans leurs croyances… Si je sens qu’ils ont en eux, de la bonté naturelle, une grande part de bonté… Alors tout le reste, la culture, les repères, le fait d’aimer ou de ne pas aimer ceci ou cela ; me paraît moins essentiel, ainsi que leurs défauts d’ailleurs…

    Et s’ils n’ont pas en eux la bonté naturelle, alors leur culture, leurs repères, leurs croyances, leurs certitudes, le fait qu’ils aiment ou n’aiment pas ceci ou cela… M’indiffère ou ne fait pas référence à mes yeux… Et en l’absence quasi totale de bonté, alors là je “m’assois carrément” sur leur culture, sur leurs repères, sur leurs certitudes…

    De nos jours, dans le monde où l’on vit présentement, tel qu’il est, avec ce qu’il a de pire autant que de meilleur (mais en réalité il en a toujours été ainsi, bien que différemment selon les époques)... La bonté naturelle est comme une fleur délicate parmi d’autres fleurs tout aussi délicates, que l’on peut apercevoir dans un immense champ où ne poussent à perte de vue  que des plantes urticantes, des chardons et des épineux… Et aussi il faut bien dire, de fort belles autres plantes très prisées pour leurs qualités…

    Qui n’a point -ou a très peu- en elle, en lui, ce fond de bonté naturelle ; pourra toujours être pour moi un interlocuteur, une “connaissance”, et même un proche ou un “presque ami”... Mais jamais un vrai ami, une vraie amie.

    Cette bonté naturelle en un être, qui est davantage une force qu’une faiblesse (à bien réfléchir)... Je ne puis supporter de la voir piétinée, de la voir méprisée, de la savoir exploitée…


    Je dis aussi d’un être qui a en lui cette bonté naturelle depuis son enfance , qu’il n’est jamais  -et ne peut être- une femme ou un homme qui “donne des leçons de morale”aux autres ou à telle ou telle personne en particulier (de sa famille, de son entourage) en quelle situation que ce soit...  Mais cependant il est un être qui ressent, et en même temps que ce qu’il ressent, lui vient une réflexion empreinte de gravité… Et ce qu’il dira, ce qu’il exprimera, ce qu’il fera, cet être là, dans la relation qu’il a avec les personnes concernées vivant une situation difficile, ne pourra que se fonder -pour autant qu’elle se puisse fonder- sur la réflexion qui lui vient, sur sa capacité à donner le meilleur possible de lui-même, autrement dit une part de la bonté qu’il a en lui…

    La bonté vaut bien, et de loin je le crois, toutes les “leçons de morale”, toutes les raisons, toutes les cultures de ceci de celà, tous les jugements, tous les partis que l’on prend dans un sens ou dans un autre… Et en même temps, la bonté ne se prosterne pas, ne s’abaisse pas, ne se compromet pas, ne verse jamais dans l’angélisme,  ne se s’achète ni se vend…



     

  • La robotisation et l'intelligence artificielle

    ... Depuis quelques années -et cela va s'accélérer dans les années qui viennent- l'on assiste à une robotisation des emplois de service, dans les domaines de la science, de la recherche, de la communication, de la gestion, de la comptabilité, de l'organisation, de la médecine, de la chirurgie, du traitement des colis dans les centres de triage et d'acheminement... Autrement dit, de la robotique et de l'intelligence artificielle qui, à terme remplaceront les humains et donc les emplois salariés...

    Ainsi dans le monde depuis déjà une dizaine d'années, des dizaines voire des centaines de milliers d'emplois de servive, de gestion, d'organisation, de communication, de comptabilité ont disparu, désormés assurés, tous ces emplois, par des machines, des robots, des entités, des cerveaux artificiels...

    Ce qui me vient en premier lieu à l'esprit avec le développement de la robotique et de l'intelligence artificielle, c'est le devenir de l'enseignement dans les écoles supérieures, écoles d'ingénieurs, écoles de formation des chercheurs et toutes grandes écoles préparant à des emplois hautement qualifiés...

    En effet puisque ce seront les robots et les intelligences artificielles qui gèreront, organiseront et répareront (maintenance et entretien) et même créeront, fabriqueront... L'on n'aura plus besoin (dans un premier temps de moins en moins) d'ingénieurs, de chercheurs, de techniciens hautement qualifiés, de spécialistes dans tel ou tel domaine scientifique, technologique, et même dans la médecine et dans la chirurgie.

    Quel sera le destin de toutes ces grandes écoles sinon celui de disparaître peu à peu, afin que ne demeurent que des écoles qui prépareront des futurs chercheurs inventeurs de nouveaux robots ?

    L'on peut se poser cette question -encore aujourd'hui "impensable"- : à quoi prépareront les écoles de demain ? Ira-t-on vers une instruction "de base" (lire écrire compter, acquisition d'un socle de savoirs élémentaire) et, au delà de cette instruction de base, quelle autre instruction ?

    Et si dans le domaine de la culture et des arts, et de la création, de la littérature, du roman... l'on voyait apparaître des ouvrages, des romans, des oeuvres réalisées par des intelligences artificielles et non plus par des auteurs, des écrivains, c'est à dire par des humains ? Lesquels auteurs et écrivains et romanciers d'ailleurs, auraient désormais recours à des robots ?

    Et si sur les réseaux sociaux que sont Facebook et Twitter entre autres, sur les forums du Net, les blogs, dans le domaine de l'expression publique diffusée sur internet, l'on aurait alors pour interlocuteurs, pour "followers" non plus de "vraies personnes" (virtuellement) avec leur vrai nom prénom ou avec un pseudo (mais identifiables)... Mais des entités c'est à dire des personnages artificiels qui, en fonction de ta sensibilité, de tes idées, de tout ce que tu publies, te commenteront, te répondront, réagiront ? (j'imagine un dialogue, une correspondance, un échange de vues, en somme une "amitié" totalement artificielle!)

    Cela le monde de demain?

    Quelle sorte de société ? Où plus de 90% des gens n'exerceront plus d'activité professionnelle et où tous les domaines culturels seront des domaines où règnera l'intelligence artificielle et donc dans lesquels l'acquit humain n'aura plus que très peu de place!

    Une société uniforme, pour l'essentiel composée de gens qui percevront une sorte de revenu de substitution minimum (juste pour assurer les besoins élémentaires) et d'une petite minorité de privilégiés "ultra riches" et possédants, décideurs ? Car toute cette robotique généralisée, aux innombrables fonctions, gérant et organisant tout, se substituant aux emplois salariés, ne coûtera plus aux entreprises multinationales, aux grands groupes et lobbies, que le prix à payer pour se fournir en équipements de robotique et d'intelligence artificielle ; donc plus aucune charge sociale, plus de salaires mensuels à verser... Et de surcroît, tous ces robots ultra performants et répondant à tout, "travailleront" sans interruption nuit et jour (plus de "pause pipi – clope- repas")...

    Nous lirons des livres qui seront écrits par des robots, par des entités d'intelligence artificielle, les loisirs seront programmés automatisés, nous verrons même dans des salles de spectacles, des artistes robots humoristes, poètes, chanteurs, danseurs, magiciens... Nos voitures seront sans conducteur, les entreprises de transport feront rouler des camions sans chauffeur, les compagnies aériennes feront voler des avions sans pilote, sans aucun personnel naviguant !

    ... C'est pour cela que... Je veux aller au Paradis des Minous et des Toutous - et de mes copains les coléoptères... Plutôt qu'au Paradis des Humains où je "m'emmerdrerais" ... (rire, mais rire avec une certaine gravité)...

     

  • Le taux de fécondité dans le monde, diminue...

    ... Depuis 1950 -mais en fait depuis déjà le début du 19ème siècle- la croissance importante (plus importante qu'elle ne l'était avant le 19 ème siècle) de la population mondiale tous pays et continents confondus... N'est due au fait, au seul fait, de l'améloration très nette des conditions d'hygiène, de santé, de progrès de la médecine... A tel point qu'aujourd'hui encore au début du 21 ème siècle, la population mondiale continue encore de croître... Et compense donc -encore- la diminution de la fécondité...

    En 1950 le taux moyen de natalité dans le monde s'établissait autour de 38,5 naissances par 1000 habitants.

    Mais en 1980, trente ans plus tard, ce taux avait déjà diminué d'un peu plus de 10/1000, passant à 28 pour 1000.

    Et voici l'évolution depuis 1980 :

    24/1000 en 1995, 20/1000 en 2010, et 18,5/1000 en 2018...

    Mais dans cette évolution il faut noter qu'en 2018 il y a déjà trois grandes zones géographiques de la planète, dont le taux est inférieur à 12/1000 : Canada pays de l'Arctique Groendland Danemark ; Europe centrale et orientale et méditerranéenne et pénisule Ibérique ; Chine, mongolie, birmanie et Japon...

    Les projections jusqu'à 2100 sont les suivantes pour l'ensemble du monde :

    17/1000 en 2025, 16/1000 en 2040, 15/1000 en 2055, 13,5/1000 en 2070, 13/1000 en 2085 et enfin 12/1000 en 2100...

    Cependant, dans cette évolution il faut voir sur des cartes et sur des documents accessibles sur le Net, que, entre 2000 et 2040 en gros, l'Afrique toute entière est le seul des continents où la fécondité (les naissances) ne diminuent pas (et même continuent encore de croître -mais inégalement selon les pays)...

    C'est donc l'Afrique qui, jusqu'en 2040, compense quelque peu la rapidité de la diminution générale de la fécondité... Mais il n'en sera plus de même après 2040...

    ... Les principales causes de la diminution de la fécondité dans le monde, et donc, des naissances par 1000 habitants, sont d'origine culturelle et économique mais "en partie" seulement... Mais il y a une cause qui elle, est bien plus inquiétante que toutes les autres d'ordre culturel et économique : la semence (le sperme) de l'homme. En effet, en l'espace de 40 ans, depuis 1980, la semence de l'homme contient 60% de spermatozoïdes en moins, principalement en Amérique du Nord, en Europe et en Australie (et d'une manière générale dans les pays développés et en voie de développement quoiqu'un peu moins encore)...

    Ce sont les pesticides (à grande échelle partout dans les cultures) et les perturbateurs endocriniens (et toutes les "vacheries" qu'on nous fait bouffer et respirer, sans compter les effets secondaires de nombreux médicaments) qui sont responsables de cette diminution de la qualité du sperme, avec pour conséquence moins de fécondité, moins de naissances...

    ... J'imagine -avec bien plus que de la tristesse -à vrai dire une certaine désespérance- le monde d'après 2100 : plus assez de jeunes pour le renouvellement de la population, de plus en plus de "vieux" jusqu'à la disparition de tous ces "vieux", et pour finir -horreur- plus d'humains sur Terre...

    Pour moi qui fonde ma "sorte de croyance en une vie au delà de ma mort" (cette "vie au delà de ma mort étant la certitude de la continuation de l'espèce humaine, les nouvelles générations de mes proches ; le fait de savoir qu'après moi c'est comme si je me survivais dans ceux qui viendront après moi)... Si tout ça s'arrête un jour, pour le coup c'est la "vraie/vraie mort, l'inconcevable mort, le néant, l'absurdité absolus!

    ... A moins de voir "au delà de la Terre des Humains" et de se "projeter" dans un futur "dans le cosmos" ( existence et perpétuation de formes de vie )...

    C'est comme ça que je la vois, la "vie éternelle" : par delà l'être que je suis, d'une seule fois dans toute l'éternité -l'avant et l'après-, la perpétuation de la vie dans le prolongement, la suite, dans la diversité aussi, de tout ce qui vit et se renouvelle... Comme si je me fondais dans tout cela, une fois poussière devenue, ou particules se recomposant pour former quelque chose de vivant...