Articles de yugcib
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Les maisons de retraite, lieux de maltraitance ?
- Par guy sembic
- Le 15/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Titrait le journal La Croix fin janvier 2018...
C'est un sujet, celui de la maltraitance en maison de retraite, qui, depuis quelque temps, semble sinon "faire la Une" des médias d'information journalistique et autre, du moins être "assez sensible" ces temps ci et retenir l'attention d'un certain nombre de nos concitoyens...
Bon, c'est vrai, pas autant que le Mundial de foot 2018 et que la performance des Bleus... Mais tout de même assez pour qu'on en entende parler autour de soi...
Je ne sais pas (j'ai pas vérifié) ce qu'il en est à ce sujet dans les réseaux sociaux, cependant...
Je voudrais juste "me permettre" -si j'ose dire- une "petite remarque" (qui "vaut ce qu'elle vaut") -mais qui à vrai dire, correspond à une "certaine réalité" n'en déplaise aux scandalisés, aux donneurs de leçons de morale, aux "bien pensants" (souvent d'ailleurs hypocrites)...
L'on invoque -à juste titre c'est vrai- le manque de personnel, des structures inadaptées, des questions de budget etc. ...
Mais ce dont on ne parle jamais -donc j'en parle au risque de choquer certains- c'est que "y'a des vieux et des vieilles qui leur vie durant, ont été de vraies pestes, des êtres "impossibles" qui ont fait avaler des ronds d'chapeau à leur entourage, leurs proches et n'ont pas arrêté d'emmerder les autres, de les critiquer, ou de les snober, ou de les traiter comme le dernier des cons, des incapables etc. ... Et de surcroît ces gens là, qui avant d'être ces vieux "difficiles" ont été des pestes, n'ont jamais cessé de "chercher des poux" aux autres pour un oui pour un non, d'être exigeants, capricieux, excécrables dans leurs comportements...
Sans compter ceux qui ont foutu leurs enfants à la porte à 18 ans ou après, qui ont exercé des violences dans leur famille, etc. J'en passe y'en aurait de quoi faire des romans de drame et d'horreur...
Moi je vous dis -j'ose dire- "ces vieux là" s'ils sont "un peu bousculés" (parcequ'on connaît leur vie, on sait ce qu'ils ont fait, ce ne sont pas des inconnus ) y'a pas de quoi en faire un fromage médiatique ! Y'a pas trop à s'offusquer !
Bon je vais quand même pas dire qu'il faut exprès les maltraiter, je dis qu'il faut seulement les traiter ces "vieux là" comme on doit le faire humainement à la base c'est à dire les nourrir, les soigner quand ils sont malades, mais sans leur faire des guilis-guilis des mamours des causeries... Oui, juste ce qu'il faut sans plus...
Oui, c'est vrai : si t'es "une bonne personne" quand tu seras vieux et dépendant, on n'aura peut-être hélas pas trop le temps de s'occuper sans arrêt de toi, de te chouchouter, de te mamouriser, de te faire des causeries... Mais c'est vrai aussi que si on peut le faire tant mieux ! (y'en a d'ailleurs, des soignants dans les maisons de retraite et les EHPAD qui trouvent le temps et sont vraiment attentionnés et dévoués... faut pas croire y'a plus de gens gentils au fond, que de salauds)...
Mais de grâce, qu'on arrête de "culpabiliser" à propos de quelques pestes dont on est sûr qu'elles furent des pestes ; qu'on "bouscule un peu", qu'on traite pas aussi bien que les autres ...
Le problème de la maltraitance en maison de retraite (ou dans les hôpitaux) c'est comme bien d'autres problèmes dits "sensibles" et dont on parle avec force "leçons de morale", principes et valeurs humanitaires, etc. ... Et sur lesquels on se crispe, on se fige, on "en fait des fromages" (mais aussi au sujet desquels règne la plus grande hypocrisie)... "il faut"- comme on dit si bien-"remettre les pendules à l'heure" !
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La "donald-trumpisation" du monde
- Par guy sembic
- Le 14/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Donald Trump a été odieux envers Teresa May...
Mais n'oublions pas -c'est une réalité- que Donald Trump a reçu les voix d'un peu plus de 62 millions d'Américains... ( USA : 328 millions d'habitants)...
L'on peut -en gros je précise- "définir" le portrait de l'Américain qui a voté Trump :
C'est le citoyen américain "lambda" qui en règle générale, du moins pour certains d'entre eux, ne sait pas situer la France ou Israël ou l'Iran sur une carte de géographie (globe terrestre, planisfère)... Mais aussi de quelques "sortis de grandes écoles", de milliardaires et grands capitaines de l'économie de marché, d'actionnaires et titulaires de confortables fonds de pension, de banquiers, de gens d'affaires et de quelques intellectuels de la pensée dominante dans le monde, ce monde marchand...
Ce qui m'amène à penser -parcequ'il n'y a pas sur cette planète- QUE des citoyens américains followers de Trump... Mais aussi partout dans le monde ( notamment dans les pays dits développés économiquement ), dans tous les pays (dont la France) des centaines de millions de citoyens tous pays confondus qui sont dirais-je, "de la civilisation de la brutalité, du paraître, de l'argent qui achète tout et rend puissant et dominateur, de la médiocrité de culture et de relation... Et cette civilisation là (celle du "donald-trumpisme et consorts") contre celle de l'intelligence et des valeurs humaines intemporelles, de la réflexion, de la responsabilité, de la pensée, de la culture, de l'accueil de l'autre, du bien vivre ensemble, du respect de la nature et des animaux, est en train hélas -pour le moment du moins- de "gagner chaque jour davantage de terrain", "boostée" par les "Donald Trump et consorts" et leurs followers...
Si l'on parle de "guerre de civilisation" c'est bien de cette guerre là qu'il s'agit : celle de la brutalité, du paraître, de la dominance par l'argent, contre celle de l'intelligence de la relation et des valeurs humaines et naturelles... Plus encore que de guerre de religions ou de guerre politique économique...
Avec Donald Trump président des USA en face des 2 ou 3 autres dirigeants de grandes puissances et vu l'instabilité qu'il y a actuellement dans le monde -d'un côté... Et le problème écologique, climatique, environnemental-d'un autre côté... Je ne sais pas si on va arriver à passer (ni comment d'ailleurs) les dix années à venir...
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Courte chronique de l'actualité présidentielle
- Par guy sembic
- Le 13/07/2018
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... Au Fort Brégançon, le fort beau garçon dort en caleçon.
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Déambuling' ...
- Par guy sembic
- Le 11/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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To déambul' to déambul' to déambul'
Su la Toil'
Marseille Coublevie Douala Lyon Paris Reims Redmond Amsterdam Chicago Bayonne Hull Dijon Saint Michel-des-Saints Accra Boydton Montmagny La Louvière Youssoufia Puylaurens Meudon Issy-les-Moulineaux Hesdin
ça te dit où qu'on t'a vu
Déambuling
Su la Toil'
Mais Neunoeil'lytic y te dit jamais
Sainte Tarte de la Midoue
Hortensières sur Jalogne
Où to déambul'
Su le bitume
Ol'a pas vu pas un mot rien que dalle su c'que tout le monde vénérapplaudit
Le "témoin d'son temps"
La référence ojoudui
C'est mil followers un platotélé un bouquin d'la sizon en gal'rimarchande
Alors à Sainte Tarte de la Midoue à Hortensières sur Jalogne
O ayeur ayeur
Le "témoin d'son temps" qué déambul' qué déambul' su la Toil'
Sans jamais jamais dire un mot su là o tou'l'monde va
Pa'd'followers pa'd'chaland
A Sainte Tarte de la Midoue à Hortensières sur Jalogne
Su l'bitume le "témoin d'son temps"
Il a pa la tchatche il a pa le louk il a pas la faconde y s'en tape su le haricot
De c'qui fait un tabac ici et partout
Su l'bitume y dit rien il a pas la gueul' pour
Et c'qui pourrait dire ça n'aurait qu'un écho qu'à Yamoussoko
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Les grands courants des 20ème et 21ème siècles
- Par guy sembic
- Le 10/07/2018
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... A ces grands courants -entre autres- que furent au siècle dernier, le 20ème, le naturalisme, le populisme, le marxisme, la psychanalyse, le surréalisme, le nationalisme, le catholiscisme, le militantisme... Succèdent au 21 ème siècle le facebookisme, le tweetisme, le bloggisme... et six cents et quelques romans à chaque rentrée littéraire dont quasiment tous n'ont pour postérité que la saison en cours et pour auteurs des invités (pour quelques uns) de Laurent Ruquier à "On n'est pas couché" ... Avec à l'entrée sur le plateau, un gros plan panoramique sur les godaces et sur la démarche de l'invité(e)... (Autrement dit la "règle du jeu" des apparences, des signaux -de comportement, de gestes, d'habillement- la "règle du jeu" donc, omni présente/omni potentante d'une société "formatée")...
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Religion sans foi
- Par guy sembic
- Le 10/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... La religion (LES religions)... ça va pas avec Dieu...
Mais Dieu comprend qu'on puisse être de telle ou telle religion...
En revanche ce que Dieu ne comprend pas c'est la religion sans foi...
Le monde est fait de religion(s) sans foi...
Même l'athéisme est sans foi...
Mais le monde sans foi est bardé de croyances...
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La vie, une drôle d'expérience
- Par guy sembic
- Le 08/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... J'ai passé ma vie entière depuis mon enfance où j'observais, où je regardais ; et plus tard à partir de mon adolescence à écrire (ou plus exactement à essayer de traduire) ce que je voyais, ce que je ressentais... et à témoigner...
Par l'écriture, oui, mais aussi parfois, par le dessin, par des modelages de drôles de petits personnages...
J'ai lu des livres et des journaux, j'ai vu des films...
L'année des mes 21 ans, en 1969, j'ai parcouru toute la France, chaque région, département, en vélo, un circuit la France de l'ouest, un circuit la France de l'est et des montagnes... A cette époque, je ne rencontrais pas beaucoup d'autres jeunes en vélo sur les routes, ils étaient tous, dans les auberges de jeunesse où je faisais halte le soir, en 2 CV, en volkswagen, en dauphine... Ou se déplaçaient en auto stop...
... L'on entend parler autour de soi, tous les jours, où que ce soit... On lit dans les journaux, on voit à la Télé, enfin c'est mon impression, c'est ce que j'observe... L'on n'entend parler du mal, du laid, de l'horreur ; on dénonce l'hypocrisie, la violence, l'injustice... tout ce qui va mal et fait peur... On exclue, on rejette, on condamne, on déplore, on se replie, on se barricade, on se crispe... Et aussi (et heureusement) parfois on parle du beau, du vrai, de ce qui fait du bien...
A l'âge de 6 ans, je ne savais que penser de tout ça, alors même que je ne faisais que regarder, que de me poser des questions... Et à 70 ans aujourd'hui, je ne suis guère plus avancé...
"La vie est une drôle d'expérience" ai -je dit...
Mon regard, celui que je porte sur les événements, sur les choses, sur les gens, sur tout ce que je vois autour de moi, sur tout ce que j'entends, j'apprends... et aussi sur ce que j'imagine... Je ne sais comment le définir...
J'ai essayé, oui, par l'écriture surtout... comme j'ai pu, à ma façon (et c'était pas toujours très heureux dans la formulation ni trop convaincant non plus)... J'ai essayé, j'y suis pas vraiment arrivé...
Parce que, au fond, c'est ce regard du chien attaché à un poteau de trottoir à côté de la porte d'entrée de la boulangerie, attendant son maître, qui voit ce qui se passe dans la rue... qui me vient...
Je pense, oui, au fond... Que -peut-être- le "meilleur" -si je puis dire- de la littérature, de la poésie... C'est dans la "pré-existence" des mots, dans ce que je dis être "comme en amont de la source le murmure de l'eau claire sous la roche" et qui représente le vécu, le ressenti, dans le temps même de sa durée et de son passage : en effet, à ce moment là, les mots ne nous viennent pas pour dire ou pour écrire...
Ces mots de la littérature, de la poésie... Ce qui va faire le récit, le texte, le livre... et qui sera une traduction de l'original (du murmure de l'eau claire en amont de la source)...
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Claude Lanzmann, écrivain, journaliste, réalisateur scénariste acteur...
- Par guy sembic
- Le 06/07/2018
- Dans Livres et littérature
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... Vient de nous quitter, ce jeudi 5 juillet 2018...
Il était né le 27 novembre 1925 à Bois Colombes, et c'est donc à l'âge de 93 ans qu'il nous quitte...
Il est l'auteur, entre autres ouvrages dont "le dernier des injustes", de "Le lièvre de Patagonie", un livre de mémoires (de 1940 à 1965)...
... "Vivants, nous ne reconnaissons plus les lieux de nos vies et éprouvons que nous ne sommes plus les contemporains de notre propre présent"... Lit-on, page 170 dans Le lièvre de Patagonie...
Il est le réalisateur de SHOAH... Et d'autres films.
Claude Lanzmann nous raconte dans Le lièvre de Patagonie, sa relation avec Gilles Deleuze, Jean Paul Sartre, sa soeur Evelyne... Et avec tous les écrivains et artistes de cette époque de 1940 à 1965, qu'il a rencontrés et fréquentés.
Nombreuses sont les petites anecdotes dans tous leurs détails ; les pensées et les réflexions des uns et des autres de tous ces personnages dont il parle dans son livre...
Une autobiographie dans le plein et authentique sens du terme...
... Encore un Grand, un Géant... du monde de la littérature, du cinéma et du journalisme, qui vient de disparaître...
Un témoin de son temps... Le temps de sa vie, de la fin des années 1920 jusqu'en 2018... quasiment un siècle...
http://parolesetvisages.blogs.sudouest.fr/archive/2010/02/17/lieux-et-visages-de-nos-vies.html -
Jours heureux de réunion entre amis et connaissances...
- Par guy sembic
- Le 05/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Quand il nous arrive d'être réunis entre amis et connaissances à l'occasion d'un repas avec animation de musique et de danse, heureux de se retrouver ensemble et de partager un moment de joie, de fête... Les mots qui nous pourraient venir pour dire ou écrire ce que l'on voit, ce que l'on sent, ce dont on aimerait témoigner... ne sont pas encore nés... Mais ils "pré-existent"...
Et c'est-peut-être- dans la pré-existence des mots... Comme en amont de la source le murmure de l'eau claire sous la roche que le soleil n'éclaire pas encore... Qu'est l'essentiel de la littérature, de la poésie...
A ce moment là, dans ce qui n'est pas encore des mots pour en parler ou pour l'écrire, et donc dans ce qui est vécu, ressenti, partagé entre amis et connaissances ; le temps -comme le dit Jean d'Ormesson- a deux propriétés qui se confondent et s'opposent : il dure et il passe...
Il dure et il passe en même temps...
Et c'est quand le temps a passé, que les mots viennent... Et que la littérature et la poésie, alors, se substituent au murmure devenu souvenir, de l'eau claire en amont de la source...
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Que serait la littérature sans le style ?
- Par guy sembic
- Le 05/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... "Le style n'est pas, comme la pensée, cosmopolite : il a une terre natale, un ciel, un soleil à lui." [ François-René de Chateaubriand ] dans Mémoires d'outre tombe.
... Je dis aussi que le style, d'un écrivain, d'un auteur, et plus généralement d'une personne qui s'exprime par écrit -ou même oralement- a une sorte de grammaire personnelle (une grammaire qui, cependant, s'harmonise avec la grammaire de sa langue maternelle, et donc, ne dénature pas, n'escamote pas la grammaire de sa langue maternelle dans ses règles élémentaires)...
Une grammaire donc, personnelle, mais aussi un vocabulaire, des mots que l'on ne trouve pas forcément dans le Larousse ou dans le Petit Robert -mais que soit-dit en passant l'on comprend aisément dans le contexte en lequel ces mots sont utilisés...
Ce qui fait aussi le style, l'écriture... C'est le ton -presque la voix même- que l'on perçoit de l'auteur, de la personne "faisant oeuvre d'écriture"... Et, avec le ton, le rythme, les sonorités (un peu comme la batterie d'un orchestre)...
Que serait la littérature dans son ensemble, tous genres confondus, sans le style ? Même dans une grammaire parfaite et avec la clarté, la précision et la cohérence ?
Je pense à certains ouvrages, textes, de l'Antiquité grecque ou romaine, intemporels et donc toujours d'actualité 2500 ans après la disparition de leurs auteurs... Nous n'aurons jamais, nous, Français, Anglais, Allemands, Arabes, Chinois, Américains de 2018... l'oreille d'un Grec de l'époque de Plutarque ou d'Aristote pour entendre ces textes écrits il y a 2500 ans... si tant est que par l'oreille on puisse lire comme avec les yeux...
Je pense aux traducteurs -les meilleurs autant que possible- d'un écrivain Polonais, Croate, Syrien, ou même Anglais ou Français... Essayant au mieux de transcrire la terre natale, le ciel, le soleil de l'auteur... et son style, sa grammaire personnelle, ses mots qu'on ne trouve pas dans les dictionnaires, son ton, son rythme...
... Il y a, je pense, une analogie entre le style et l'écriture manuscrite : le style est comme l'écriture manuscrite, il est personnel, il n'est pas "copicollable"...
De l'absence de style se dégage un texte neutre, si grammaticalement parfait qu'il soit, et aussi riche que soit son contenu : c'est comme un texte écrit à la main, mais en caractères d'imprimerie, certes parfaitement lisible mais impersonnel et "copicollable"...
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La règle du jeu
- Par guy sembic
- Le 05/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Les règles du jeu dans le monde du spectacle, en fait dans le monde où nous vivons au quotidien, c'est à dire ce qu'il convient consensuellement de faire, ou de ne pas faire, d'être, de paraître, et auxquelles il est "de bon ton" de se conformer... Ainsi que les signaux, de comportement, de gestes, de manière de s'habiller, d'être chaussé, coiffé... signaux envoyés pouvant avoir quelque importance au regard du spectateur désirant tout connaître sur la personnalité et sur le message ainsi délivré... ( Je pense là, à ces invité(e)s de Laurent Ruquier à "On n'est pas couché", que l'on voit s'avancer sur le plateau avant de s'asseoir dans le fauteuil, dans un gros plan panoramique sur leur chaussures et sur leur démarche)...
Ces règles du jeu et ces signaux ne sont-ils pas ceux dont se servent les médias, les acteurs de la vie, de la scène, de la pensée publique, des "faiseurs d'opinion" en fait... Afin de justifier le bien fondé de ce qu'il convient de faire, d'être, de paraître ?
Où est-il vraiment, le "bien fondé" ? Y-t-il d'ailleurs un "bien fondé" ? En quoi, par exemple, porter une casquette de rappeur bien pétante de marque, se présenter coiffé tout vert, tout bleu, tout en épis torsadés, tout en falbalas, tout en cerceaux aux oreilles en bagues aux doigts et bracelets aux chevilles, enfin dans une tenue vestimentaire qui "en jette" et surprend... En quoi tout cela est-il une "règle du jeu", un "bien fondé", cela a-t-il un sens?
Et même, sans rien, rien de rien, absolument rien de tout cela, rien qui "en jette", et qui est neutre, sans aucun style particulier, sobre, sans aucune marque, sans couleur éclatante mais avec ostentation manifeste quasiment provoquante... Est-ce que cela peut être aussi une autre "règle du jeu" (une règle contre la règle en somme) ?
A chacun d'entre nous, anonyme dans la foule, ou en vue sur quelque scène fût-ce la seule scène de la rue, sa "marque de fabrique", ses propres "signaux" envoyés...
Le langage (la pensée, la culture, l'esprit, l'âme, la personnalité, ce que l'on est en vrai de vrai au fond de soi), que l'on véhicule en soi et que l'on traduit par le regard que l'on porte sur les gens que l'on croise dans la rue... Ce n'est pas sa "marque de fabrique" ni les signaux que l'on envoie qui le font, ce langage véhiculé en soi...
La "marque de fabrique" est tellement devenue la règle du jeu, qu'elle finit par tout nous dire sauf l'essentiel...
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Les citoyens du monde contre l'invasion de la laideur
- Par guy sembic
- Le 04/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Dans "Saveur du temps", chroniques du temps qui passe ; de Jean d'Ormesson, l'on lit à la page 94 (livre de poche collection Pocket) à propos de Henry de Montherlant né le 20 avril 1895 à Paris et décédé le 21 septembre 1972 à Paris... Qu'il fut au premier rang de ceux qui forment un dernier rempart contre l'éternelle invasion de la laideur, de la bassesse, de l'imbécillité, de l'ennui et de l'esclavage...
Et Jean d'Ormesson cite ces merveilleuses répliques de "La Reine Morte" :
-Ah! Il y a une étoile qui s'est éteinte.
-Elle se rallumera ailleurs.
... Ce rempart contre l'éternelle invasion de la laideur, de la bassesse, de l'imbécillité, de l'ennui et de l'esclavage, qui a effectivement toujours existé, est -et a été et sera toujours multiple, c'est à dire qu'il n'y a pas qu'un seul rempart édifié par des combattants mais plusieurs, concentriques et séparés par des aires autant dire d'arènes... ou lieux de communautés cloisonnées d'humains...
... Le "dernier rempart" est celui qui, à chaque époque de l'Histoire, parvient à tenir alors que tous les autres les uns après les autres se sont effondrés (mais les communautés cloisonnées d'humains demeurent ou se renouvellent)...
Et c'est parce qu'il y a toujours eu un dernier rempart, édifié par un groupe de combattants déterminés, que l'aire sans cesse dévastée par les invasions a pu être réaménagée, même si les matériaux utilisés, si les terrassiers, si les maçons, si les charpentiers ont été différents ainsi que les méthodes d'aménagement...
Le "dernier rempart" aujourd'hui, à notre époque en cette première moitié du 21ème siècle, c'est celui qu'édifient, plus déterminés que jamais, des combattants venus des quatre coins du monde qui savent que des étoiles nouvelles vont s'allumer, que des étoiles éteintes vont se rallumer avec un éclat nouveau...
Ces combattants là ne sont pas des "messies" ni des conquérants ni des usurpateurs ni des magiciens ni des docteurs... Ce sont de simples citoyens du monde qui les yeux levés vers le ciel quand le soleil se trouve sous leurs pieds aux antipodes, savent que des étoiles vont venir ou revenir et témoignent autour d'eux de ce qu'ils savent sans forcément l'avoir appris dans les écoles ou sur les murs de la Cité où se superposent les affiches...
De simples citoyens du monde, mais aussi il faut le reconnaître, quelques grands esprits et âmes fortes, écrivains, artistes, intellectuels, scientifiques, chercheurs...
De simples citoyens du monde et quelques grands esprits mais qui souvent dérangent, sont incompris, laissent indifférents, ne sont pas de leur temps ni d'aucun temps d'ailleurs... Que l'on ne va jamais chercher si proches de nous qu'ils soient, mais qui ne sont à vrai dire jamais vraiment seuls...
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Des enjeux économiques qui priment sur l'intérêt d'une majorité de gens
- Par guy sembic
- Le 04/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Plus les enjeux économiques d'une minorité de décideurs et de possédants, priment -et cela de fait, de réalité- sur les intérêts d'une majorité d'êtres humains sur cette planète... Et plus alors, l'hypocrisie qu'il y a à dénoncer la destruction des valeurs, le chaos, la violence, l'ignominie, l'injustice, la médiocrité... non seulement à dénoncer tout cela mais encore à "refaire le monde" à tous les coins de rue, de réseaux sociaux et de blogs... Plus l'hypocrisie prendra de l'ampleur et plus en conséquence, la minorité des décideurs et des possédants prendra du pouvoir et justifiera ses actes et ses choix par des images et par des discours "pour le bien de tous" mais à plus vrai dire pour le bien de ceux qui acceptent, se soumettent, consomment, profitent... dans l'immédiat et au mieux pour une durée limitée dans le temps...
L'exemple le plus patent de cette immense, de cette colossale hypocrisie ; nous est fourni par tous ces sommets, tous ces colloques, G8/G20 et autres, sur l'avenir de la planète... Alors même que de fait avéré, ce sont les lobbies de l'industrie, de l'agro-alimentaire et de la consommation de masse tous produits services loisirs équipements, qui, soutenus par tous les gouvernements et par toutes les politiques, font tout ce qu'ils veulent, tout ce qui est dans leurs intérêts, pour le seul profit d'une minorité prédatrice qui dans une large mesure, de gré ou de force fait de nous, aussi, milliards de citoyens du monde, des prédateurs...
La responsabilité des gouvernants et des politiques, des assemblées d'élus et des ministères est d'autant plus importante et d'une hypocrisie manifeste, que les budgets pour "préserver ceci ou cela" ne cessent d'être réduits voire parfois inexistants, de telle sorte qu'il ne reste que l'intention, que des discours, que des principes... Alors qu'en revanche les dividendes servis aux actionnaires, les profits réalisés par les lobbies ne cessent eux, d'augmenter dans des proportions scandaleuses, et qu'à cela s'ajoutent les privilèges fiscaux...
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En sortant d'un stationnement dans un parking...
- Par guy sembic
- Le 03/07/2018
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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... Ce que je raconte là (ce qui s'est passé ce jour là le samedi 23 septembre 2017 sur un parking situé derrière une pharmacie et à côté d'une boulangerie, à l'entrée de Bruyères dans les Vosges juste après le rond point de Leclerc) ; je n'en ai eu connaissance que deux mois plus tard...
Vers la fin du mois de novembre 2017 à mon retour dans les Landes à Tartas, je vois dans ma boîte aux lettres un avis m'invitant à me rendre à la Poste pour retirer une lettre recommandée.
Cette lettre venait d'une société d'assurance, Alliantz, et me disait que le 23 septembre 2017 j'avais percuté un véhicule en stationnement, que je m'étais enfui, que des témoins s'étaient manifestés et qu'une plainte avait été déposée à la gendarmerie de Bruyères pour "délit de fuite"...
Je n'avais aucun souvenir de cet accrochage, et bien sûr je me suis rendu chez mon assureur, la Maif, qui a contacté Alliantz et j'ai eu alors connaissance des détails concernant cet incident, notamment la date où cela s'est produit ainsi que le lieu, et la nature du dommage dont j'étais responsable.
Cela a donc eu lieu ce samedi 23 septembre 2017 à 10h du matin, dans un parking derrière une pharmacie et à côté d'une boulangerie. J'ai heurté lors d'une manoeuvre de recul en quittant l'emplacement où je m'étais garé, un véhicule en stationnement (une voiture sans permis Aixam Super Luxe) de telle sorte que ce véhicule a eu un feu rouge arrière écrasé, un enfoncement de la carrosserie en dessous du feu, et l'extrémité du pare choc tordue...
Effectivement, quand j'ai su que c'était ce jour là et sur ce parking que j'avais eu cet accrochage, je me suis souvenu alors que ce jour là, comme d'ailleurs lors d'autres jours, j'étais venu acheter du pain à la boulangerie. Et que j'avais trouvé difficile ce samedi matin, de sortir de la place où je m'étais garé (il faut dire que ce parking est petit, et que l'espace entre les rangées de places au milieu, est "calculé au plus juste")...
Toujours est-il – et cela je le conçois, peut paraître incroyable, difficilement crédible- que lors de cette manoeuvre de recul je ne me suis rendu compte de rien : d'aucun choc, d'aucun bruit, d'absolument rien d'anormal (peut-être à ce moment là, il y avait un environnement bruyant, plusieurs voitures allant et venant, des bruits de portières qu'on ouvre ou ferme, etc.)... N'empêche que la voiture Aixam Super Luxe a bel et bien été percutée et que des témoins (sans doute des gens sortant de la boulangerie et ayant noté mon numéro d'immatriculation) m'ont vu partir, et que le propriétaire de l'Aixam Super Luxe a demandé à ces gens de venir témoigner en gendarmerie... Car pour eux c'était un délit de fuite manifeste...
Il est tout à fait évident pour moi je tiens à le préciser, que si je m'étais rendu compte du choc produit, je ne serai pas parti, je serai descendu de ma voiture et j'aurai tout de suite cherché à contacter le propriétaire de l'Aixam...
Mais je le redis, aussi incroyable, aussi peu crédible que cela puisse paraître (surtout au constat des dégâts occasionnés, un feu rouge écrasé, un enfoncement de la carrosserie de 20 cm de large, l'extrémité du parce choc tordue)... Je ne me suis vraiment et sincèrement rendu compte de rien, je n'ai rien ressenti... Donc je suis parti le plus naturellement du monde...
Je sais on me dira "c'est incroyable, comment est-ce possible que je n'ai rien ressenti" ? C'est pourtant la vérité... la vérité incroyable !
La lettre recommandée d'Alliantz, dont j'ai eu connaissance fin novembre 2017, deux mois après l'incident, ne me précisait pas le lieu de l'incident, ni la nature du dommage... Et c'est seulement après que mon assureur la Maif, a traité le dossier et contacté Alliantz, que j'ai su pour le lieu exact, les circonstances, la nature des dommages...
Pour finir, en mars 2018, le propriétaire de l'Aixam a été indemnisé par l'assurance, pour un montant couvrant les frais de réparation, remise en état et remplacement de pièces (il y en avait en tout, tout compris pour 700 euro)...
Mais le dossier concernant le délit de fuite n'était pas clos... La gendarmerie de Bruyères a fait suivre le dossier à la gendarmerie de Tartas où j'ai été convoqué dernièrement, invité à produire un justificatif fourni par l'assureur comme quoi l'affaire était traitée et le propriétaire du véhicule indemnisé. J'ai signé une déposition au sujet de cette affaire (en gros une partie de tout ce que je dis ci dessus -dont le fait que je n'ai pas ressenti de choc au moment de ma manoeuvre de sortie d'une place de stationnement)...
Je précise aussi enfin, que lorsque j'ai eu connaissance de cet incident, donc deux mois après, j'ai regardé sur mon véhicule à l'endroit où j'ai heurté l'Aixam, et je n'ai pas vu ni éraflure, ni enfoncement ni détérioration de carrosserie, juste un tout petit peu de peinture de la taille d'une virgule, partie ; et que mes feux fonctionnaient normalement...
... Dans les parkings de super marchés, grandes surfaces et autres, en général, j'essaye de me garer toujours l'avant de ma voiture en avant, donc sans personne devant moi, de façon à ne pas avoir à reculer...
En effet, en reculant, si jamais y'a un p'tit gosse de 2/3 ans qui lâche ne serait-ce qu'un instant la main de sa maman, que je vois pas, et que je heurte, même tant soit peu sans que ce soit grave (si c'est grave alors, bonjour les complications à n'en plus finir ça te suit toute ta vie)... T'es emmerdé pour un bon bout de temps, avec les constats toubib, assurance, tout qui s'ensuit, c'est la galère...
ça me traumatise tellement ce genre de truc qui peut arriver, que j'essaye à tout prix de me garer capot en avant sans personne devant moi pour pas avoir à reculer !
Et à noter aussi que les systèmes avertisseurs de recul (feux, signal sonore) sur pas mal de voitures, ils t'indiquent seulement que t'es en train de reculer sans forcément te préciser si l'obstacle est tout proche (c'est le cas sur ma bagnole une C3, mais ça l'était pas sur la bagnole que j'avais avant, une Fiat Idea qui elle, m'indiquait la proximité réelle de l'obstacle au moment du recul)...
Dans bon nombre de municipalités, les pouvoirs publics qui mettent en place des parkings, ne se rendent pas toujours compte que ces parkings sont en dimensions et en allées entre les rangées de places, "calculées au plus juste" autant dire trop étriqués. Aussi, quelle galère parfois, pour quitter un stationnement!
... Quand j'ai su pour la grosse tempête qui a sévi sur Bruyères et environs, dans les Vosges début janvier 2018, je me suis dit (j'ai pensé) à ce propriétaire de la voiturette Aixam Super Luxe qui aurait peut-être pu avoir sa jolie petite voiturette, écrabouillée par un arbre déraciné par la tempête... Dans ce cas, ç'aurait été un dommage bien plus que de 700 euro !
Du coup j'ai regardé sur internet à quoi ça ressemble, une Aixam Super Luxe !
N'empêche... à cause de ça, du délit de fuite (involontaire je précise) voilà-t-il pas que désormais pour le restant de mes jours, âgé en 2018 de 70 ans, je me trouve faire l'objet d'une fiche de police en bonne et due forme avec tout archi tout photo de face et profil empreintes digitales chaque doigt et la main entière la droite et la gauche...
Et chaque fois désormais, aussi, que je vois dans les parages une de ces voiturettes genre Aixam ou autre, garée quelque part, que ce soit dans les Landes, dans les Vosges ou ailleurs... automatiquement je pense à cette histoire qui m'est arrivée et je fais comme une fixation (une sorte de tilt dans ma tête) ... Rire...
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Au Panthéon
- Par guy sembic
- Le 02/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Au Panthéon ça me fait penser à "au pantalon"...
"Au pantalon" c'est le souvenir de toi qu'on met en écusson sur le pantalon...
Le pantalon il est debout en vitrine dans un fessier-guiboles en plastoc, fesses tournées à la vue des shoppinggeurs/shoppingguingues...
Reste à savoir comment est placé l'écusson sur le pantalon : sur le fessier, sur le genou, sur la jambe, en haut, en bas ou même sur la braguette...
Quand y'a beaucoup d'écussons sur le pantalon et qu'on peut plus en rajouter à moins de les faire se chevaucher, on met à côté du pantalon dans la vitrine, des pantacourts mieux faits pour la saison d'été ou pour les pays tropicaux...
Et quand tous les pantacourts à leur tour sont couverts d'écussons, on met à côté, des pantas auxquels suffisent de simples fessiers tenant sur des bâtons de trekking... Mais il faut alors agrandir la vitrine afin que pantacourts et pantas voire boxers puissent trouver place à la vue des shoppinggeurs/shoppingguingues les uns en casquette New York/tee-shorts Fly Emirates et les autres en futals moulants...