Articles de yugcib

  • Ce que je dis, de la plupart des films nouveaux...

    .... Dans les salles de cinéma, souvent les films d'aujourd'hui (les nouveaux qui sortent), ont des dialogues ou trop rapides de débit, ou incompréhensibles sauf un ou deux bouts de phrase par ci par là, de telle sorte qu'il n'y a jamais assez de bouts de phrases qui ressortent en clair pour saisir le sens général...

    Pour entendre, oui, tu entends, mais pour comprendre c'est autre chose ! Et en plus, ce que je déplore, c'est lorsque les personnages se chuchotent à l'oreille ou parlent à voix très basse... Et les gens dans la salle qui se mettent à rire (ou à "riroter") en entendant ces réparties rapides à voix basse et se marrent alors que je suis sûr qu'ils n'ont rien compris et qu'ils font semblant de comprendre !... Je ne ris pas et pour cause! (et je m'en moque que l' on me prenne pour un bêta parce que je n'ai pas compris)!

    C'est la raison pour laquelle (mauvaise qualité des dialogues, sonorisation de la salle trop limite) j'ai une nette préférence pour les films en VO sous titrés en français...

    Je me souviens d'un film qui m'avait déçu parce que je ne comprenais rien, c'était "Primaire" (un film sur l'école primaire)... L'actrice avait été invitée sur le plateau de "On n'est pas couché" et j'entends encore les commentaires de Yann Moix et de Léa Salamé à l'époque, qui analysaient dans le détail le film... Je me demandais comment ils avaient fait pour comprendre quelque chose dans les dialogues !

    Cela m'horripile de voir des gens se marrer alors qu'ils ne font que faire semblant d'avoir compris ! (réaction de groupe, de foule, de public)...

    ... Dans les films des années 1960/1970 et à plus forte raison dans ceux des années 1950, l'on comprenait bien les dialogues... Alors que dans ces films nouveaux, d'aujourd'hui, qui sortent en salle, l'on a souvent du mal à suivre, à comprendre ce qui se dit...

    Et ces films s'enchaînent de semaine en semaine par dizaines et au bout de trois mois tu ne t'en souviens plus, il n'en reste rien (comme pour beaucoup de choses de nos jours avec cette société de consommation de masse)... Et tu vois défiler des prix, des oscars ou des étoiles ; les télés, les médias, les intellectuels branchés, les critiques de tous bords en parlent et puis trois mois après il en reste plus rien, rien d'autre que tel ou tel prix obtenu... Et l'on y va de son commentaire sur la Toile et sur les réseaux sociaux, le temps d'une saison ou de quelque mouvement de mode, de foule... Je trouve cela sans consistance, sans avenir ; je n'appelle pas cela de la culture et encore moins du patrimoine culturel, une telle gabegie de productions avec effets spéciaux et dernières technologies, où c'est l'émotion suscitée qui domine, le côté visuel ou sensationnel... Sans compter toutes ces critiques et commentaires de journalistes où chacun y va de son violon, de sa larme, de sa superbe, de son m'as-tu-vu-isme, de son arrogance d' intellectuel dans le vent, de ses certitudes...

     

  • Générations nouvelles...

    ... Lors de la dernière diffusion sur France 2, le mardi 5 décembre 2017, de "Retour de terre inconnue" ( Key Adams chez les Suris d'Ethiopie), j'ai été interpellé en particulier, par cette réflexion de Key Adams, portant sur le sentiment partagé (en général, et selon lui) par les "moins de 26 ans"... (en gros : espérance, optimisme, réflexion, relation)...

    Il se trouve qu'en fonction de ce que j'observe, de ce que je perçois autour de moi, et cela, en fait, depuis le début des années 2000 surtout... Je rejoins et partage la pensée, ou plus exactement cette conviction intime de Key Adams, en ce qui concerne ces générations que l'on dit "nouvelles"... à savoir, déjà, la première génération dans ce que j'appelle "le monde nouveau" dont je situe l'origine en 1990 (les né(e)s entre 1990-2000 ; puis la génération suivante, celle des nés entre 2001 et 2010 ; et enfin la toute dernière (ce sont encore des enfants), à partir de 2011/2012...

    ... Les petites réflexions spontanées, réparties, propos... que j'entends de ci de là, que ce soit dans le coin où j'habite ou ailleurs ; ce que je peux lire sur la Toile (notamment sur Facebook)... Tout cela venant de quelque jeune, adolescent, jeune adulte, garçon, fille, jeune femme... Si j'y ajoute aussi certains comportements, certains choix, que j'observe... Tout m'incline à penser comme Key Adams... Et je dis, je déclare même avec une certaine émotion en laquelle entre de la réflexion... "Que c'est de bon augure" pour l'avenir, pour les années qui viennent, pour le genre de monde dans lequel nous vivrons en 2030, 2040, 2050 et plus loin encore...

    Certes -comme on dit "il ne faut pas généraliser" (sans doute d'ailleurs certains de mes concitoyens ne partagent pas trop mon sentiment, en fonction de leur vécu, de leur "vision du monde")... Bien sûr, et c'est ce que je pense aussi, que "le monde dans lequel on vivra demain ne sera pas forcément meilleur que celui dans lequel on vit"... Je dis en fait "que le monde sera différent" et que "le pire comme le meilleur coexisteront" (peut-être autant le pire que le meilleur en plus accentué cependant)...

     

     

  • Des circonstances d'un accident, qui ne sont peut-être "pas si obscures que l'on le dit"...

    ... Je conteste vivement la déclaration de la direction de la SNCF selon laquelle les deux barrières du passage à niveau de Millas auraient été baissées au moment du passage du train...

    Qui parmi nous tous, peut imaginer un seul instant, qu'un conducteur de car scolaire homme ou femme, ait pu délibérément, en toute conscience, ayant derrière lui des enfants, s'engager entre les deux demi barrières abaissées, comme aurait pu par exemple le faire, le conducteur d'une voiture ?

    C'est absolument inimaginable !

    D'autant plus qu'un car, de par sa longueur, ne peut, comme une voiture, "slalommer" entre deux demi barrières, de part et d'autre qui plus est, d'une seule voie de chemin de fer, et donc, en un espace réduit d'une largeur forcément inférieure à la longueur d'un car !

    Si l'on s'en tient à la déclaration de la direction de la SNCF, n'irait-on pas, même, jusqu'à "envisager" que la conductrice du car, ait pu carrément (pourquoi pas, alors) défoncer la barrière !

    Je trouve absurde, indécent même, que l'on puisse remettre en cause la déclaration de la conductrice, elle même blessée, selon laquelle les barrières étaient levées, et le passage donc, libre...

    Normalement, quelques instants avant le passage d'un train, un feu rouge indique que les barrières vont s'abaisser, et le feu rouge ne s'éteint qu'après que les barrières soient baissées.

    Peut-on imaginer un seul instant, qu'un conducteur de car scolaire, homme ou femme, décide de s'engager, voyant le feu rouge, avant que les barrières ne s'abaissent ?

    Pour moi (c'est mon idée), le feu rouge n'a pas fonctionné et les barrières ne se sont pas abaissées... (dysfonctionnement dans les programmes électroniques et informatiques gérant à distance le fonctionnement des feux et des barrières)...

    Je ne comprends donc pas – à vrai dire je considère que c'est un scandale- que l'on puisse, quatre jours après encore, hésiter, tergiverser sur cette question des demi barrières ouvertes ou fermées! Et que la direction de la SNCF puisse contester la déclaration formelle de la conductrice, qui elle, a bien vu que les barrières étaient levées...

    Soit dit en passant, outre ces tergiversations et ces polémiques au sujet des barrières, je trouve "indécent" ces reportages pour les télés, où l'on filme en gros plan la douleur, la peine des gens, des familles, des mères et des pères, et cela durant quatre jours à chaque 13h, 20h... Il me semble qu'en de tels moments si dramatiques, un peu plus de discrétion (moins de voyance) devrait s'imposer naturellement... L'on aimerait sans doute en savoir un peu plus sur les circonstances mêmes de l'accident -qui à mon avis- ne sont peut-être "pas si obscures que cela" (notamment au sujet des barrières et des équipements de sécurisation des passages à niveau, ainsi que des dysfonctionnements et pannes liés à une politique de rentabilité au détriment de la sécurité)... Plutôt que de voir pendant cinq minutes ou plus 2 fois par jour pendant 4 jours, la douleur des gens en gros plan...

     

     

  • Vide-greniers et brocantes...

    ... Je pensais à tous ces vide greniers, à toutes ces brocantes, que l'on voit un peu partout dans toute la France, dans le moindre village, tout au long de l'année, saison après saison, mois après mois...

    De nos jours, les débarras, les greniers, les combes même, les caves, et jusqu'au cabanon au fond du jardin... Quand ce ne sont pas, en plus, dans les pièces où l'on vit en quelque recoin, sur telle ou telle étagère, dans un placard... Tous ces objets, de décoration ou autres, que l'on a un jour acheté ou que l'on nous a offert, ces vieux appareils qui ne fonctionnent plus (ou qui sont obsolètes), ces tas de revues, de journaux, de catalogues, de livres... Tous ces objets qui encombrent, dont on finit un jour par se décider à s'en débarrasser, et que donc, l'on essaye de revendre pour 1, 2 ou 3 euro, le jour du grand vide grenier du village où l'on habite (ou dans les autres vide grenier de la région)... Chaque fois, l'on se pointe à 5h du matin pour se rendre à l'emplacement prévu ( tant le mètre linéaire) après une galère d'embouteillage et d'attente pour arriver sur place... Toute la journée debout ou assis sur un pliant, un "casse dalle" à midi, une thermos de café ou de thé... et puis le soir, dès cinq heures il faut tout remballer, on n'a vendu que 2 ou 3 bricoles...

    J'ai trouvé, en vide grenier, il n'y a pas longtemps, pour 0,50 euro, un Jean d'Ormesson en bon état dans une collection autre que de poche "voyez comme on danse"... Et je pensais qu'un jour, après ma mort, dans ma maison de Tartas dans les Landes en grand débarras général total, l'on pourrait retrouver un carton à chaussures recouvert de poussière, contenant une quinzaine de carnets de 100/200 pages, des carnets de "pensées" et de "vieux écrits" datant des années 1980 (en ce temps là il n'y avait ni internet ni aucun moyen de diffuser à l'instant même ce que l'on exprimait par écrit, et donc, c'était comme si j'écrivais "dans le vide")... Un carton que de mon vivant je n'ouvre jamais plus, parce que ces "vieux écrits" me semblent trop naïfs, trop mièvres, sans aucun intérêt littéraire... J'ai d'ailleurs déjà brûlé, il y a quelques années, un cahier de 192 pages que j'avais écrit l'année de mes 17 ans, en 1965 "les sentiers de l'espoir"... En revanche je ne détruirai point mes cartons de dessins, ni mes modelages, ni mes écrits depuis 2001... (tout cela, dessins, modelages, écrits depuis 2001, est visible sur mon forum "yugcib forumactif com" )...

    Ce carton à chaussures contenant ces "vieux carnets", je vais prochainement le "foutre au feu"... J'avais bien essayé encore en 2014 ou 2015, d'exhumer afin de les arranger, deux ou trois textes par ci par là, dans ces carnets, mais après lecture ou survol rapide, je réalisais que ces textes étaient vraiment inexploitables...

    Il vaut mieux en effet, que l'on ne retrouve point après ma mort, ces "vieux écrits" si naïfs, si mièvres, si peu "littéraires"...

    Je ne comprends pas qu'à l'âge de 30/35 ans, durant ces années 80, j'ai pu écrire de telles mièvreries, des choses si peu consistantes sur le plan de la forme littéraire, parfois très banales... Alors que du temps où j'étais au lycée de Mont de Marsan (1963-1966) en classes de 3 ème, seconde et première, j'obtenais des 14, 15/20 en composition française... J'aurais dû conserver mes brouillons de ces devoirs de Français !

     

     

  • L'ancien et le nouveau monde, et, entre les deux, une période de transition

    ... Que je m'imagine historien au 22 ème siècle, ou que je sois tout simplement un témoin de mon temps né en 1948 et m'exprimant sur des sujets d'actualité du monde en 2017... Voici comment je "découpe" l'Histoire depuis la fin du Paléolithique Supérieur jusqu' au début du 21 ème siècle :

    Je discerne une "première époque" très longue, avec toutes ses évolutions (société, civilisation, progrès technologique, scientifique, culturel, mode de vie, moeurs), qui en gros se situe de la fin du Paléolithique Supérieur jusqu'à la fin du 20 ème siècle ; se terminant en 1990. J'appelle cette époque "L'ancien monde" (tel qu'il avait toujours été, dans une progression d'évolution, d'abord assez lente jusqu'au 18 ème siècle puis beaucoup plus rapide au 19 ème et surtout au 20 ème siècle...

     

    ... Ensuite à partir de 1990 et jusqu'en 2008, je discerne une "période de transition" (transition vers un "monde nouveau")... Laquelle "période de transition" se subdivise en deux périodes distinctes : de 1990 à 2001 et de 2001 à 2008... (2001 étant l'année de l'attentat du 11 septembre, et donc à partir du 11 septembre 2001, le monde devient plus dangereux avec le terrorisme principalement islamique, les guerres d'Afghanistan et d'Irak)...

     

    ... Puis je situe l'entrée dans le "nouveau monde" en 2008 avec la crise financière (plus ou moins comparable à celle de 1929) qui a affecté l'économie de marché et en même temps avec l'accélération des nouvelles technologies internet haut débit, "3G plus -puis 4G" , avec la domotique, les tablettes et smartphones nouveaux modèles... Pour moi, selon ce que j'observe ou dont je suis témoin, il me semble que le monde dans lequel on vit depuis 2008 est radicalement différent de ce qu'il avait été durant des siècles, des millénaires, avant 1990...

     

    ... Bien sûr dans ce que j'appelle "l'ancien monde" (jusqu'en 1990) il y a eu des changements importants, déjà le passage du Paléolithique Supérieur au Néolithique (mais qui s'est déroulé sur une période de plusieurs millénaires), puis le déclin de l'Empire Romain avec les grandes invasions migrations de peuples (5ème et 6ème siècles), l'arrivée de l'imprimerie à la fin du 15 ème siècle, une première "mondialisation" au 18 ème siècle avec les océans traversés par des navires à voile et contribuant au développement du commerce et des échanges... De grands conflits et guerres, des révolutions (du 16 ème au 20 ème siècles) qui à chaque fois qu'elles se sont produites, ces grandes guerres et révolutions, ont profondément modifié la vie quotidienne des gens, la société, les relations entre les nations et peuples... Mais tout cela, à mon sens, s'inscrivait dans un ordre fondé sur un enchaînement somme toute assez logique de toutes sortes d'événements les uns à la suite des autres ou liés ensemble, et cela dans la mesure où la nature même de l'être humain (ce qu'est, fondamentalement un être humain dans son identité physique, biologique) n'avait jamais été remis en question...

     

    ... Or depuis 2008 et à plus forte raison à mesure que l'on avance dans le temps, avec la génétique, la robotique, l'intelligence artificielle ; avec les bio sciences, le numérique, les nanotechnologies... Tend à s'installer ce qu'il peut être convenu d'appeler "l'ère du post humain" (ou l'ère de la post humanité)... Nous n'en sommes qu'au début, au stade d'étude et d'expérimentations ou d'essai...

     

    ... Cependant, ce "nouveau monde" qui commence à partir de 2008, l'année où tout s'accèlère désormais avec plus de rapidité qu'auparavant, notamment dans la généralisation de la société de consommation de masse (extension accrue des zones de Grandes Surfaces toutes activités et commerces, galeries, boutiques, enseignes), modification des réseaux de circulation (autoroutes, grands axes et leurs connexions), urbanisation croissante, uniformité des paysages et environnements urbains avec les mêmes aménagements partout... Ce "nouveau monde" donc, a eu de 2008 à 2011 sa "période de gestation" (prémices d'un grand bouleversement)... Et le grand bouleversement s'est produit en 2011 avec ce que l'on appelle "les révolutions du monde arabe" en Tunisie pour commencer puis en Egypte, en Lybie, en Syrie... Et l'on a vu ce que cela a donné en Lybie puis en Syrie, et en 2014 avec l'établissement de l'Etat Islamique... Le monde étant devenu encore plus dangereux et plus conflictuel qu'il ne l'était déjà entre 2001 et 2014...

     

    ... Et c'est dans ce contexte de dangerosité accrue (risque nucléaire, risque de guerre généralisée, risque environnemental (climatique), risque sanitaire (pesticides, pollution), risque lié à une exploitation croissante des ressources du sol, du sous sol et des océans... Que commence ce "monde nouveau" ou cette "nouvelle humanité" dont nul ne peut prévoir ce qu'il sera ce monde, dans une centaine d'années seulement. Ce ne sont pas les prospectives, les projets de société, les "plans qui sont dans les cartons", tout cela mis en statistitiques, en études, en équations, en paramètres, en conjectures (avec tous les bouquins qui vont avec) qui vont faire ce que le monde sera en 2100 ou en 2200...

     

    ... J'en reviens à la période de transition (1990-2008) pour dire que 1990 (en fait très précisément le 9 novembre 1989 avec la chute du mur de Berlin) voit se produire trois événements majeurs : la disparition de l'URSS et des "deux blocs" Est/Ouest", l'arrivée du téléphone portable, et le début de la mondialisation de l'économie de marché avec les grands groupes, les lobbies, la financiarisation, puis au bout de tout ça la "bulle internet" fin des années 90... Ce qui était déjà à l'époque (début des années 1990) un monde différent de ce qu'il avait été jusqu'alors.

    Dans mon esprit (selon la réflexion qui est la mienne) il y a "avant le 9 novembre 1989" et "après le 9 novembre 1989"... L' "après" ayant eu une période de transition comprise entre 1990 et 2008, et ne commençant vraiment qu'à partir de 2008...

     

    ... Le début des années 1990 marque bien à mon avis, l'entrée dans un "monde nouveau", dans la mesure où la communication entre les êtres humains, qui, de tous temps a été une aussi essentielle nécessité que le besoin de se nourrir ; est pour ainsi dire en l'espace de seulement 2 ou 3 ans, devenue quasi instantanée, avec les premiers téléphones portables (ondes hertziennes et réseaux), et cela partout sur la planète... Et cette communication devenue instantanée, s'est encore davantage "instantanéïsée" avec l'arrivée d'internet au milieu des années 1990 (internet bas débit, Windows 95 et autres premiers systèmes d'exploitation, ordinateurs, disquettes, CD multimédia, tout cela apparaissant dans bon nombre de foyers, dans les années 1995-2000)...

    Il n'y a de "comparable" à cette révolution technologique des années 1990 (téléphonie mobile et internet)... Que l'arrivée de l'imprimerie en Europe à la fin du 15 ème siècle avec la diffusion de livres en grand nombre d'exemplaires, la production de journaux, de feuilles imprimées... (Quoique l'imprimerie, en fait, avait déjà été inventée bien plus tôt, en Chine)...

     

     

  • "Conseil de famille" sur ARTE, le 13 décembre 2017

    ... Sur Arte, hier soir mercredi 13 décembre, était initialement programmé "Que la fête commence" avec Philippe Noiret dans le rôle du Régent (ça se passe en 1719)...

    Mais en fait, changement de programme en hommage à Johnny Halliday, avec un film "Conseil de famille" avec Fanny Ardant et bien sûr Johnny Halliday dans le rôle principal (où l'on le voit en action dans des casse de coffre fort)...

    Les dialogues étaient très mauvais, débits rapides, incompréhensibles même en tendant l'oreille au maximum... Il n'y avait pas de sous-titre (fonction sous titre en sélectionnant "oui" inopérante, le film étant sans cette option), résultat je n'ai absolument rien compris à l'histoire, je n'entendais que les voix des acteurs sans comprendre quoi que ce soit sauf deux ou trois bouts de phrases par ci par là... Et en plus je ne saisissais pas non plus, rien qu'avec les images, les scènes, le sens de l'histoire...

    Quelle galère que c'est, une heure quarante ou plus, avec un film dont tu ne comprends rien ; finalement, j'ai éteint la télé au bout de une heure dix, renoncé à aller jusqu'au bout...

     

  • L' indépendantiste de ma région, que je pourrais être...

    ... Si une région, d'un pays, d'un état, d'une nation... aspire à devenir, cette région, une nation ou un état ou un pays indépendant, avec son gouvernement, ses lois, son drapeau... En tant qu'habitant de cette région, même farouchement attaché à son histoire, à sa culture, à son parler, à son identité... et donc envisageant la possibilité de son indépendance, la souhaitant, l'appelant même... La toute première question qui me viendrait à l'esprit et qui s'imposerait, serait celle ci :

    "Cette région si elle devenait un pays indépendant, aurait-elle financièrement "les reins assez solides" pour assurer à sa population une protection sociale en matière de santé publique? Autrement dit, une couverture médicale qui, du "petit rhume à 50 euros" (consultation et médicaments) au "cancer grave à 400 000 euros" (soins et traitements assez longs) prendrait tout, archi tout en compte avec ALD (affections longue durée) et remboursements tous frais à 100% liés à l'ALD ?"...

    En effet, approchant les 70 ans, je me dirais que le risque de maladie grave ou de handicap invalidant est plus important qu'il ne l'était, pour moi, lorsque je n'étais âgé que de 30 ans... Et donc, cette question de la protection sociale en matière de santé publique, serait cruciale... et revêtrait une importance bien plus grande que n'importe quelle autre question que je pourrais me poser (sur le plan purement politique, économique, relation avec les autres pays, etc.)...

    Il est évident pour moi, que le jour du vote pour l'indépendance de ma région, en dépit du fait que je la souhaiterais cette indépendance, en dépit de mon farouche attachement à la culture, à l'histoire, à l'identité de ma région... Je mette finalement dans l'urne un bulletin "non" plutôt qu'un bulletin "oui"... Rien qu'à cause de cette question sur la capacité de mon futur pays à assurer une protection sociale en matière de santé, de couverture médicale, de prise en charge du possible "cancer grave" dont je pourrais un jour être atteint...

    Bien sûr je me pose cette question en tant que Français d'une France à sécurité sociale et à ALD, lequel Français serait un corse, un basque ou un breton... Parce que, en tant que Malgache ou citoyen des Etats Unis d'Amérique (par exemple), je n'aurai point à me poser cette question en tant que Texan ou Californien aux USA, ou en tant que tel habitant d'une contrée de Madagascar...

    J'imagine quelque grand leader hyper charismatique avec des arguments "en béton", du mouvement indépendantiste de ma région, en train de me dire " t'en fais pas, on va instaurer un Grand Téléthon Général qui couvrira tout/tout archi tout et qui sera encore plus efficace que la sécurité sociale et les mutuelles complémentaires, et que l'ALD", mais pour le petit rhume à 50 euro, on fera peut-être que dalle"...

    Bon, alors dans ce cas... Pourvu que je ne sois pas, atteint d'un cancer grave, obligé de vendre ma baraque (dont le prix de la vente de toute manière sera insuffisant par rapport aux 400 000 euros nécessaires)... dans ce cas peut-être que je voterais "oui"...

    C'est vrai qu'à Madagascar ou aux USA, si t'as un cancer grave et que t'es pauvre (ou même pas suffisamment riche) eh bien tu crèves ! (à moins de tomber sur un sorcier du coin doté d'un pouvoir de guérison exceptionnel)... Et que nulle part au monde, on n'a mis en place un "Grand Téléthon Général" pour remplacer avec autant sinon plus d'efficacité, tout ce qui existe plus ou moins en matière de couverture médicale...

    Bon c'est vrai, hélas et douloureusement et malheureusement vrai aussi, autant pour le malade lui-même que pour ses proches, que la meilleure et la plus efficace couverture médicale mise en place, parfois (trop souvent encore) ainsi que les traitements les plus au top de la science médicale, ne font pas forcément guérir d'un cancer grave... Et que Johnny Halliday, et tant d'autres sont morts de leur cancer du poumon, du foie, de l'intestin, du cerveau... Mais au moins sont-ils morts dans des conditions moins difficiles en souffrance physique avec des traitements adaptés entièrement pris en charge... Autrement dit, à Madagascar ou aux USA, si t'es pauvre ou pas assez riche, non seulement tu meurs mais tu meurs en souffrant, de ton cancer...

    La région, cette région que l'on voudrait voir indépendante, aurait-elle son centre Bergonié, son centre de Villejuif, au top du top en équipements et traitements, et avec ses sociétés de véhicules médicalisés et taxis amenant les malades aller et retour pour les séances de tomothérapie et de chimiothérapie, tout cela entièrement financé, pris en charge par la région devenue nation?

    ... Allez, en contre partie, s'il fallait ne plus rembourser du tout le p'tit rhume à 50 euros, sachant le prix total de cent mille ou d'un million de p'tits rhumes à 50 euros... pourquoi pas? ... quoique... parfois, mine de rien, si le "ptit rhume il tourne mal parce qu'on n'a pas mis 50 euro de sa poche"...

     

     

  • Sécurité des centrales nucléaires, suite...

    ... Face au risque d'attentat terroriste il y en a au moins deux qui sont les plus probables et les plus réalisables :

    -Dans la région Nord Pas de Calais, la centrale nucléaire de Gravelines (la plus importante de toute l'Europe de l'Ouest) est située à 12 minutes en avion gros porteur, de l'aéroport de Liège, l'un des plus grands aéroports d'Europe en traffic (fret) de marchandises... (un attentat avec détournement d'avion est plus "aisé" -si l'on peut dire- à réaliser, avec un avion de fret plutôt qu'avec un avion de passagers)... Une omerta de la part des autorités subsiste en ce qui concerne la résistance des parois (tours, bâtiments) en béton, en cas d'impact d'un avion...

    -Sur les principaux axes routiers et autoroutiers de France, sur des trajets de plusieurs centaines de kilomètres circulent des convois exceptionnels transportant du plutonium accompagnés de véhicules de gendarmerie, en général deux gros camions l'un derrière l'autre avec une voiture de police au milieu, et deux autres voitures l'une devant l'autre derrière... Mais tout au long du trajet, il est difficile de sécuriser chaque point de passage notamment les ponts enjambant les axes routiers, à partir desquels des terroristes peuvent surgir d'un véhicule banalisé et utiliser des armes de guerre genre lance roquette ou armes qui servent à détruire des blindés transportant des fonds (soit dit en passant, ces armes là sont les plus faciles à se procurer sur les marchés illicites)... Imaginez les conséquences d'un attentat contre l'un de ces convois transportant du plutonium, en pleine zone urbanisée (Lyon, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Grenoble et les périphéries de ces villes)...

    -Et il y a un autre danger, c'est celui d'une cyber-attaque à partir d'un simple ordinateur ou d'un smartphone, ayant un impact sur le fonctionnement et sur les circuits de refroidissement d'une centrale nucléaire, par une panne provoquée à distance...

     

    ... Faut-il en parler, ne pas en parler, de cela, de ce danger potentiel existant, de cette "épée de damoclès" suspendue au dessus de nos têtes ?

    Toujours est-il que ce document diffusé sur Arte le 5 décembre 2017 "sécurité des centrales nucléaires, le grand mensonge" d'une durée de 1h 44 et d'une si effrayante précision en images et en reportages... Est visible par tous, déjà en replay durant 7 jours, et ensuite, sur You Tube ainsi que d'autres documentaires sur le même sujet, visibles aussi sur You Tube...

    Certes, en parler entre nous d'une part, et du fait même de l'accessibilité à l'information par tous, d'autre part... Représente déjà une menace, contribue à mettre en évidence le risque et à potentialiser davantage le risque...

    Toute sécurisation, de lieux et de passages fréquentés par un grand nombre de gens, et surtout la sécurisation, en particulier, des centrales nucléaires, implique un coût de réalisation en matériel, équipements et hommes, d'autant plus élevé selon le risque encouru. Et quand on sait à quel point les budgets sont surtout étudiés et conçus en fonction de la rentabilité, du profit réalisable, et cela à court terme (n'oublions pas que derrière tout cela, il y a les lobbies et les actionnaires, les grands intérêts privés notamment en matière d'énergie et de communications et de services liés à la communication téléphonie internet multimédia)... L'on ne peut que penser à toutes ces failles, à toutes ces déficiences que peuvent exploiter les organisations terroristes au pire de leurs desseins...

     

  • Sécurité nucléaire

    ... Ayant regardé en replay l'émission documentaire "sécurité nucléaire, le grand mensonge" diffusé récemment sur Arte ; je comprends encore mieux après avoir vu ce documentaire, pourquoi le mardi 5 décembre dernier, jour de la diffusion du documentaire sur Arte, à la même heure que Retour de terre inconnue, des millions de Français ont préféré voir Retour de terre inconnue... Je présuppose en effet, que la différence d'audimat entre Retour de terre inconnue et Sécurité nucléaire le grand mensonge, fut très nette, et que peu d'entre nous ont regardé Sécurité nucléaire le grand mensonge. Je me demande d'ailleurs si la programmation des deux émissions, l'une sur France 2 et l'autre sur Arte, à la même heure, n'avait pas été "prévue à dessein" par les autorités télévisuelles sur les instances des autorités étatiques, afin que les millions de téléspectateurs se portent "comme un seul homme" et par préférence naturelle obligée, sur Retour de terre inconnue...

    Tout un chacun se doutait bien, souvent inconsciemment et comme par automatisme de pensée, que ce documentaire d'une heure quarante quatre sur la sécurité des centrales nucléaires, ne pouvait être que "d'une actualité très noire, très inquiétante et à faire très peur"...

    Retour de terre inconnue, de Frédéric Lopez avec son invité (à chaque fois une vedette du cinéma ou un comédien ou un grand écrivain bien connu, de préférence assez jeune -moins de trente ans)... Et son énorme charge émotive... Et son message -toujours le même- sur l'espérance d'une humanité meilleure par l'exemple d'un peuple isolé et exceptionnel dans son mode de vie et de relation... En somme, ce serait comme si on montait dans un train avec dans la tête une gare d'arrivée où l'on serait accueilli et fêté et invité à un séjour sans fin dans un pays de rêve et d'amour... (et, quand même, pour "faire plus vrai" -ou pour "corser"- "quelques petites difficultés d'adaptation et de relafif inconfort)...

    ... Seulement voilà, tu prends le train, et tu t'aperçois que les ZAC et les ZI n'en finissent plus, et que bien avant l'horizon, se profilent d'étranges tours de béton surmontées de panaches et de colonnes de fumées, denses et mouvantes comme de gros cumulonimbus d'orage à étages... Et ton voisin assis à côté de toi, qui te dit "pourvu qu'y ait pas un truc vache qui tombe du ciel sur ces tours là" !

     

     

  • La grande nuit du Téléthon à la Télé

    ... J'ai loupé, loupé/loupé la grande grande nuit du Téléthon à la Télé ! Tout comme je loupe/loupe/loupe la grande grande soirée de l'élection de Miss France à la Télé, le grand grand Show de Patrick Sébastien la nuit de la Saint Sylvestre, le Grand Bétisier de l'année écoulée, les The Voice, les Danse avec les Stars, les On n'est pas couché ... et autres grandes grandes soirées avec défilé de vedettes, grands moments d'émotion couleurs et lumières de plateaux et de scènes...

    Nous les cons sommes en Sion, la Nouvelle Jérusalem des Temps Modernes et des grands Temples et Galeries marchandes et des Grands Espaces Décathlo-Leroymerlino-Carrefouroniques ; tous orphelins que nous sommes pour notre plus grande chance, de toutes ces maladies que l'on dit orphelines, nos deux pieds nos deux jambes nos jolies têtes nos belles fringues notre carte Visa nos smartphones tout ça à mille lieues du cancer qu'on n'a pas – pour notre plus grande chance- et à tout autant mille lieues du SDF qui dort dans sa voiture quelque part derrière le grand garage Volvo du bout de la ZAC...

    Nous les cons sommes en Sion, la Nouvelle Jérusalem des Espaces Marchands, consomo/com'sommant...

    Cependant, dans les rayons de bouffe et de gadgets (des allées entières) pour toutou/minou/cui-cui/poisson rouge/tortue aquatique/hamster/lapinou... Je n'ai pas encore vu à Carrefour Géant ou à Leclerc Géant, dans les rayons de bouffe et gadgets pour animaux, même en Ile de France... par exemple des agnelets fumés conditionnés tels des foetus ratatinés ficelés, pour boa-constrictor...

    C'est fou, fou/fou archi fou, ce que même en "période normale" (c'est à dire hors Avent/Noël/Nouvel An), le nombre de gens de tous âges et de toutes vestimentations, que l'on voit agglutinés, attendant leur tour d'être servis ou conseillés, dans les boutiques Orange, SFR et Bouygues Télécom... Alors même que de nos jours, l'on compte au moins déjà deux appareils de téléphonie et d'internet par tête...

    Nous les cons sommes en Sion, la Nouvelle Jérusalem de la Bouffe/de la Fringue/du Loisir/de la Télé/de l'internet 4G/des applis... Où sur les marchés com'somo-festifs, tournent/tournent des manèges de chevaux de bois à l'ancienne, lesquels manèges soit dit en passant par les "temps multiconfessionnels qui courent"... ont de moins en moins de cochon à bascule pour dandiner les bambins...

    Ce ne sont point les arguments qui manquent, pour "sermonsurlamontagner" ces grandes actions humanitaires telles que le Téléthon, et déclarer "impie" celui ou celle qui n'y participe point ou s'en tape le haricot ou s'en moque... Et, si tu loupes/loupes à chaque fois The Voice, Danse avec les Stars et les grands shows de Patrick Sébastien ; si tu persistes et signes dans une ignorance crasse de culture people et de derniers gadgets sophistiqués d'internet téléphonie mobile... Tu passes pour "mauvais coucheur" et l'on te prend pour un "demeuré" (du moins certains autour de toi)...

    Et merde, nous les cons sommes en Sion et gare au boa constrictor dont les circumvolutions dans la tuyauterie vont faire des lézardes par lesquelles passera toute la flotte sale...

    ... Allez, entre nous... Dites moi... "Avez vous samedi soir 9 décembre, à la Télé, religieusement regardé jusqu'au bout la Grande/Grande Nuit du Téléthon, sans vous assoupir (piquer un bec) un seul instant, durant ce marathon de plusieurs heures d'affilée -avec peut-être toutes les demi heures dix minutes de pubs dont cinq sur des marques de bagnole) " ?

    ... Je suis prêt à considérer d'un oeil bienveillant votre argumentation dans le "bon sens du bon sens"... à cause de ce "quelque chose en vous de Tennessee" qui au fond, est peut-être la plus grande et plus intemporelle vérité...

     

     

  • Quelque chose de Tennessee

    https://www.youtube.com/watch?v=8Sc4Pb7d1Nk

     

     

    "On a tous en nous quelque chose de Tennessee"...

    De toutes les chansons de Johnny Halliday, bien que je les aime toutes, "Quelque chose de Tennessee" est celle que je préfère... Parce que cette chanson (écrite par Michel Berger pour Johnny Halliday) m'a toujours fait penser à ce quelque chose en soi, en nous, en chacun de nous, à nul autre pareil, et qui fait que, dans ce que nous avons tous en commun en tant qu'êtres humains... il y a ce qui nous est propre, qui ne ressemble à personne et donc nous différencie, nous identifie... En effet, nous sommes à la fois, tous semblables, de la même espèce vivante, avec un visage, des mains, des jambes, de la voix, des yeux, des sentiments, des besoins (dont déjà le besoin de manger et de boire) et "à peu près" les mêmes aspirations fondamentales... Tous semblables donc, mais en même temps, nous sommes chacun un être, un être humain unique, unique d'une seule fois dans toute l'histoire de l'humanité... en telle ou telle époque... Il y a 35 000 ans, il y a cent ans, hier, aujourd'hui, demain, dans mille ans, dans dix mille ans... Un être qui n'est qu'une fois tel qu'il est...

    Et il en est de même pour chacun de tous les êtres vivants...

     

  • 5 et 6 décembre 2017, une actualité très chargée...

    ... Avec la disparition de Jean d'Ormesson, grande figure de la littérature française ; la disparition de Johnny Halliday, géant français du rock, de la chanson et de la musique ; mais aussi avec ce nouveau pas franchi dans l'escalade et dans la menace d'un conflit mondial impliquant plusieurs puissances militaires et états... Comme si la Corée du Nord ça suffisait pas déjà, voilà-t-il pas que le président Américain Donald Trump veut faire de Jérusalem la nouvelle capitale d'Israël, ce qui "change la donne" (dans le mauvais sens) en ce qui concerne la tension entre Israël et la Palestine, en fait dans tout le moyen orient (et avec la Russie, l'Iran, derrière)...

    Il n'en demeure pas moins qu'au soir du 5 décembre 2017 à la télévision sur France 2, l'émission préférée des Français "retour de terre inconnue" mobilisait plusieurs millions de téléspectateurs dans un record d'audimat et dans un grand moment d'émotion, d'espérance d'une humanité meilleure... Autant dire qu'il ne devait sans doute pas y avoir autant de monde, ce soir du 5 décembre 2017, pour voir sur Arte, l'émission documentaire sur la sécurité des centrales nucléaires...

    Bon, il est vrai que cette émission documentaire sur Arte, demeure visible en entier, en "replay" pendant une semaine... Mais quels sont ceux et celles, à vrai dire, qui, à un moment quelconque de la journée, dans la semaine qui vient, pris dans le "maëlstrom" de leurs activités quotidiennes, travail, loisirs, courses et affaires urgentes (et soucis)... Vont regarder cette émission en entier ?...

    Ce grand moment d'émotion et d'espérance en une humanité meilleure, en un optimisme partagé par les "moins de 26 ans" (selon ce qu'affirmait l'invité de Fréderic Lopez), procède à mon sens, autant de la réalité que du rêve, autant de la réalité du meilleur que de la réalité tragique, désespérante, du monde... Car jamais sans doute dans toute l'histoire de l'humanité et des civilisations, le meilleur n'a autant été une réalité que le pire, en ce début de 21ème siècle où la pression de l'activité humaine sur la planète devient si forte et si lourde de conséquences...

    Le documentaire sur la sécurité nucléaire en France notamment, aux USA, en Belgique et ailleurs dans le monde, met en évidence la vulnérabilité des centrales nucléaires, non seulement au risque naturel (séisme, inondation, tempête, incident technique) mais aussi et surtout au risque terroriste qui s'ajoute aux autres risques...

    Après les catastrophes de Tchernobyl en 1986 et de Fukushima en 2011, les mesures de sécurité prises par les états ont certes été renforcées, mais elles demeurent floues et surtout, classées "secret défense"... Que l'on imagine ce qu'il adviendrait de ces centrales nucléaires réparties dans le monde (dont la plupart sont situées aux USA, en Europe, en Russie et en Chine et au Japon) en cas de conflit mondial et d'utilisation d'engins guerriers à grande capacité de destruction...

    Les grands industriels privés, et les lobbies du nucléaire et des ressources énergétiques, privilégient -c'est évident, tragiquement évident- la rentabilité sur la sécurité. Est-ce que ces grands pontes, grands dirigeants, grands actionnaires, grands décideurs, personnages politiques les plus importants et les plus influents de la planète, et grands acteurs économiques, ont été eux aussi, des téléspectateurs de "retour de terre inconnue" ? Et que représente à leurs yeux, un Jean d'Ormesson ? Et un Johnny Halliday autrement qu'un "produit de marché" ? Et toute la littérature avec tous les livres produits, tout l'art, toute la musique, toute la chanson, autrement qu'une culture de la consommation ?

    Si l'espérance en une humanité meilleure est une réalité -et peut être le théâtre d'une révolution différente de toutes les révolutions précédentes... Elle ne peut être que, et seulement la réalité de centaines de millions voire de milliards d'humains "du commun des mortels" que nous sommes tous sur cette planète, tous modes de vie, de quelque condition sociale, de quelque culture ou religion ou croyance que ce soit, confondus... Et non pas le fait des grands industriels privés et des lobbies de l'économie de marché, ni de quelques conglomérats d'intellectuels affiliés aux grands décideurs et possédants uniquement préoccupés de ce dont ils peuvent profiter au maximum et à court terme...

     

     

  • La femme dans l'économie de marché

    ... Est l'égale de l'homme.

    Et c'est le seul domaine, l'économie de marché, dans lequel l'Islam, et les autres religions... Et la société en général, a autant impacté les femmes que les hommes.

    Mais l'on ne peut en dire autant du statut de la femme en matière d'égalité de droits, de parité, de salaires payés, de représentation dans la société...

    L'Islam n'a guère évolué depuis son origine, sur la question du statut de la femme dans la société, dans la famille...

    Bien sûr, quand je vois une femme voilée je pense que sous le voile il y a une femme... Mais dans mon esprit cette femme dont on ne voit que le visage – pour autant que le visage soit entièrement visible- est plus une silhouette qu'une femme...

    Cette question du statut de la femme dans la société, est pour moi, "primordiale" et "sensible"... Et si les chrétiens et les juifs, certes moins que les musulmans ont -à mon sens- "quelques progrès encore à faire", notamment en ce qui concerne l'égalité des salaires, l'accès à certaines activités et la représentation de la femme dans la société... Les non croyants, les athées, et d'une manière générale la société toute entière, doivent encore évoluer, tous autant qu'ils sont !...

    Mais il faut dire -et c'est patent- que l'économie de marché, quant à elle, pratique bien l'égalité entre les hommes et les femmes puisque l'économie de marché a pour fondement l'incitation à la consommation et qu'en ce sens, elle ne fait aucune différence entre un acheteur et une acheteuse, un consommateur et une consommatrice... L'argent en effet, n'a pas de sexe... Pourvu qu'il remplisse les tiroirs caisse, qu'il rétribue des actionnaires, qu'il génère du profit...

    D'ailleurs, à La Mecque, à Lourdes, et en tant de lieux de pélerinages et rassemblements religieux, il faut voir toutes ces galeries, boutiques et espaces marchands à perte de vue en enfilade de chaque côté des rues et autour des places...

     

  • La disparition de Jean d'Ormesson

    ... Jean d'Ormesson, né le 16 juin 1925, décédé le 5 décembre 2017 (1925 c'est aussi l'année de naissance de mon père Paul Jean Sembic)... Jean d'Ormesson, pour "l'homme de gauche" que je suis (et aussi l'homme d'écriture, amoureux de la littérature française et de la poésie), est incontestablement "un Géant de la Littérature Française"...

    Je savais qu'il avait dépassé l'âge de 90 ans, et que donc, "il ne serait pas éternel" (éternel physiquement, c'est à dire un homme avec un visage, une allure, une voix)... et qu'il disparaitrait un jour, un jour que j'espérais "le plus tard possible"...

    Aussi suis-je très affecté par sa disparition, dans la nuit du 4 au 5 décembre 2017...

    ... "La classe, l'intelligence, la dimension humaine, l'élégance, le style... La profondeur de pensée... Le "total contraire" de la médiocrité, de la vulgarité, de la banalité, du "tape à l'oeil"... Et un homme d'une grande simplicité, d'une grande clarté, d'une grande pureté, d'une grande intégrité... Le genre d'homme que l'on "n'achète pas" et qui ne se compromet pas...

    Il incarne à mes yeux et dans mon esprit, Jean d'Ormesson, pour l'homme de gauche que je suis, alors que je savais qu'il était de droite... La littérature française dans toute sa dimension et dans toute sa portée de langage, de pureté, de profondeur, de nuance... Dans tout ce que porte en elle la littérature, de plus beau, de plus noble dans la pensée et dans la manière d'exprimer , de plus indépendant -et de loin- par rapport à la politique, aux affaires de ce monde...

    D'ailleurs, Jean d'Ormesson a été un admirateur de Louis Aragon, homme de gauche.

    La littérature dans sa dimension et dans la portée de son langage, se situe -pour autant qu'il soit possible de la situer- très au delà (ou en deçà)- de tout parti, de toute politique, de toute religion (ou de "non religion")...

     

  • Petite histoire en rapport avec l'humour

    ... C'est Hilary Astrix, un grand comique, et en même temps un géographe explorateur participant à une expédition dans l'espace vers une planète lointaine...

    Sur la planète Betah 2 où Hilary Astrix betahit avec ses compagnons d'expédition, les Betahiens n'entendant point le langage des Terriens, perçurent et comprirent cependant, l'humour dont Hilary Astrix se départit en face de l'une de leurs assemblées...

    Les compagnons d'expédition de Hilary Astrix, quant à eux, ne réagirent point car cet humour là, si "Hilary-Astrixien" dans son genre, leur était totalement étranger...

    Avait-il donc inventé, Hilary Astrix, une nouvelle forme d'humour, étrangère à la société des Humains (mais audible aux Bétahiens) ? ...

    Il lui fallut désormais trouver le moyen de sortir de cette sorte de quarantaine dans laquelle ses compagnons d'expédition l'avaient consigné parce qu'ils n'avaient rien compris à son humour... En optant pour une forme d'humour censée être aussi bien perçue par ses semblables que par les Betahiens...

    Mais l'exercice s'avérant difficile, Hilary Astrix ne put se départir d'un humour qui eût pu être aussi bien perçu et compris autant chez les Humains que chez les Betahiens... Et tous ces Betahiens qui avaient accueilli Hilary Astrix avec tant de battements d'oreilles, se détournèrent et s'enfuirent...

    Hilary Astrix découvrit alors qu'il n'était pas un grand comique, parce que ses semblables à peine souriaient, parce que les Betahiens s'étaient enfuis... qui pourtant lors de l'arrivée d'Hilary Astrix avaient ri...

    ... L'humour, mais aussi la culture, la musique, le langage... Là où ils s'affirment, se définissent "universalistes"... ou tout au moins, ici et là, pareillement audibles... c'est de l'imposture...

    Très belle -et "noble"- idée, que celle de l'universalisme, du "plaire autant ici que là"... Mais quelle imposture de vouloir faire de cette idée, la "possibilité d'une île enchantée"... Quelle imposture, oui, dont on voit ce qu'elle produit, cette imposture, de haines et de violences, et de clivages et de radicalismes...

    Quand un chien et un chat ne peuvent s'entendre ils se menacent un moment l'un en face de l'autre puis ils s'éloignent l'un de l'autre... Mais ils ne se font pas, comme les humains, des pantomines entre eux, qui finalement cristalisent les désaccords...