Articles de yugcib

  • Non à l'Amérique de la brutalité, de l'interventionnisme et de la croisade commerciale !

    ... Les seuls américains d'aujourd'hui auxquels nous sommes, nous, français, encore redevables (et que nous pouvons remercier) ce sont ceux, âgés de plus de 90 ans, qui ont foulé le sol de la France lors du débarquement de juin 1944 et ont contribué en tant que soldats des armées alliées à nous libérer de l'Allemagne Hitlérienne...

    Les autres américains, tous ceux qui sont aujourd'hui âgés de 15/20 ans jusqu' à plus de 70 ans, nous ne leur devons absolument rien, rien de rien ! ... En particulier les américains qui ont voté pour Donald Trump le 8 novembre 2016... dont le "gros des troupes" parmi les jeunes et les moins jeunes, et d'une manière générale toute une population de racistes, de possédants d'armes à feu, de partisans d'une politique isolationiste, d'obèses à casquette et d'incultes aussi insolents que vulgaires et bourrés de préjugés et d'alcool... Sont quasiment "infoutus" de situer la France, Israël ou l'Iran ou la Russie sur une carte de géographie, et croient que la Terre est plate...

    Ces américains là ne sont en aucune façon, politique, économique, sociale, culturelle, nos alliés... Ni non plus les pires, les plus malfaisants d'entre eux à savoir les grands capitaines de trusts de l'industrie, de l'agro alimentaire et de la finance avec leurs troupes de nervis autour d'eux, tous sortis de ces grandes écoles Harvard, Princeton, Yale, Colombia et autres, qui forment ses élites dans la pétaudière de la branchitude, de la coolitude, de la servitude sexuelle, du prestige individuel, d'un monde clos aux règles impitoyables...

    Non à cette Amérique de la brutalité, des armes à feu pour tous, des grands capitaines de l'industrie, de la finance et de l'agro alimentaire, de la biotechnologie génétique, de l'Intelligence Artificielle, de l'interventionnisme en politique internationnale et en leçons de morale avec des missiles balistiques pointés sur les soit-disant méchants ou désobéissants ou concurrents !


     

    ... Cela dit, je pense à tous les américains qui ne sont pas pour Donald Trump et n'approuvent pas sa politique... Et je rends hommage à Tom Wolfe disparu à 88 ans tout récemment, cet écrivain et journaliste témoin de son temps, dont j'ai lu 2 livres : "le bûcher des vanités" et "Moi Charlotte Simmons" ...

    Je pense aussi à tous les poètes, écrivains, artistes, intellectuels, romanciers, femmes et hommes de bonne volonté, de ce pays les Etats Unis d'Amérique... Qui ne cesse de me faire rêver pour ses paysages grandioses de l'Ouest, du Montana et du Wyoming, pour ce meilleur de lui-même et de, au fond, pas mal de ses gens, ce "meilleur", oui, aussi grand que son "pire"...


     

  • L' "Histoire"

    ... Il y a ce qui n'a jamais été exprimé, ni par l'écriture ni par la parole... Et qui demeurera toujours inconnu de tous... l' "histoire" en somme... que l'on aurait bien voulu savoir, du moins certains... et au sujet de laquelle on se perdra en conjectures...

    Ce que je n'ai point écrit ni dit (à plus vrai dire confié) tiendrait plus de pages, bien plus... que tout ce qu'au long de ma vie j'ai pu écrire et dire... et tient sans doute plus de place aussi dans ma vie, que tout ce que chaque jour depuis tant d'années, j'écris...

    "One day I'fly away"... (Un jour je m'envolerai)... Je volerai au dessus de tous ces regards qui me verront voler... et les conjectures s'étireront, petits nuages que le vent entraînera et fera disparaître...


     

  • Jules Ferry, ce "Grand Vosgien" qui a sa statue à Saint Dié Vosges

    Jules ferry

    ... Je n'ai pas -loin s'en faut- "une grande vénération/admiration/considération/un culte" pour Jules Ferry... (bien sûr je le reconnais, il est "le fondateur de l'école laïque obligatoire et républicaine")... Ce "Grand Homme/ce Grand Vosgien" qui a sa statue à Saint Dié, et dont la moitié -peut-être- de toutes les écoles primaires de France et de Navarre portent son nom "école Jules Ferry"...

    Il fut en son temps, à la fin du 19 ème siècle, bien que "contre l'Empire/contre Napoléon III" et républicain convaincu... Partisan actif de l'expansion coloniale française, et d'ailleurs il faut dire qu'à cette époque, de 1875 à 1914, que l'on appelle "la Belle Epoque", la très grande majorité des Intellectuels étaient favorables à la colonisation...

    Soit dit en passant "La Belle Epoque"... oui... mais POUR QUI, pour quelles gens sinon ceux de la moyenne et de la grande bourgeoisie française, autrement dit les privilégiés, ceux qui avaient des biens et de l'argent... Mais sûrement pas pour la grande majorité des citoyens français sous la 3ème république... et encore moins pour les "colonisés"...

    La pensée de Jules Ferry s'articulait, dans l'idée de "l'expansion française", sur ce qu'il y avait -selon lui- "d'humanitaire et de civilisationnel" dans la colonisation.

    "Les races supérieures (donc les Blancs, les Européens et les Français en particulier) ont le devoir d'apporter la culture, la civilisation, aux races inférieures" dixit Jules Ferry... Mais c'était, cette façon de dire" (ou formulation), la "pensée de l'époque" car l'on croyait "dur comme fer" que l'espèce humaine était faite de "races" (comme par exemple chez les chiens l'épagneul, le basset, le berger allemand)... Et "cerise sur le gâteau" ou en plus et très ancré dans les moeurs/la pensée de l'époque, l'idée qui "allait avec" comme quoi il y avait "des races supérieures et des races inférieures"...

    Cependant, un autre "Grand Homme d'Etat et politicien" Georges Clémenceau, s'était indigné du fait que ces "théories" sur les "bienfaits de la civilisation" servaient de prétexte à justifier une politique coloniale propice au pillage et donc contraire aux Droits de l'Homme...

    Jules Ferry a "marqué de son empreinte" la Tunisie et Madagascar devenues, l'une la Tunisie un protectorat français sous le ministère de Jules Ferry, et l'autre Madagascar une colonie française... Une colonie qui subit sous le coup de la force armée en 1947/1948, une repression d'une grande férocité qui fit cent mille morts environ...

    Dans mon esprit je "débaptise" les écoles Jules Ferry (à la limite je leur préfère "école Robespierre" -je dis bien "à la limite")... Et "dans la foulée" je "débaptise" aussi les "rues Thiers" (Thiers le pourfendeur des communards de 1871)...

    Cela dit, rapport à l'idée des "races" et de "la supériorité des uns (des Blancs) et de l'infériorité des autres (les Noirs, les métis, les tout-ce qu'on voudra)... Je "subodore" qu'au 21 ème siècle, en dépit des "évolutions de pensée et de culture"... On n'est pas si "éloigné que ça" de ce qu'on pensait à la fin du 19 ème siècle... Du moins pour un certain nombre de gens de par le monde qui, "mine de rien", sous couvert de "bienpensance consensuelle", se croient, se pensent "différents pour ne pas dire supérieurs"!

    A noter aussi ce qui est une réalité dans le monde d'aujourd'hui, en France et ailleurs, en Afrique notamment... Le "racisme anti blanc", véritable terreau de violence, de rejet de l'Autre, de fanatisme... prenant pour prétexte un passé de colonisation qui "a bon dos" !

    Merde au racisme, qu'il soit celui du 19 ème siècle ou celui d'aujourd'hui, anti l'autre c'est à dire anti noir anti basané anti venu d'ailleurs anti blanc anti tout ce qu'on voudra !

    On va le payer très cher ce monde sans bonté, ce monde où on fout la Terre en l'air !

     

     

     

  • Un monde sans bonté... Ou "mon coup de gueule du jour"

    ... A tous ceux et celles d'entre vous tous, d'où que vous soyez, quoique vous faites et (ou) êtes dans la vie, si vous êtes un "grand personnage" ou un quidam quelconque... Et même (et surtout) si vous êtes quelqu'un que je connais bien voire un proche...

    Et si c'est dans vos habitudes de comportement, dans votre manière de voir les autres ; de "snober" les humbles, les fragiles, les "qui savent pas se défendre", les "effacés", les "qui se dévouent/s'abnégatent" sans recevoir jamais le moindre remerciement et comme si "ça coulait de source qu'ils se dévouent/c'est toujours bon à prendre"; de les déconsidérer, de les mépriser, de les inférioriser, de les gérer, de s'occuper d'eux comme si ils étaient des incapables ou des irresponsables ou des "un peu perdus"... Et cela du haut de vos certitudes, de votre aisance, de votre "consensualisme culturel de la relation", de vos leçons de morale, de vos préjugés, de votre jugement, de votre logique, de toute la pétance de votre santé autant physique qu'intellectuelle, avec vos façades de maison qui "en jettent", vos placements en bourse, vos voyages en croisières/touropérator, vos enfants qui ont réussi dans la vie, vos bagnoles, vos équipements de loisirs et de technologie, vos pages de facebook, vos scoops de photos et de vidéos, votre "m'as-tuvuisme", votre orgueil ou votre fausse humilité...

    Si vous êtes pas foutus autant que vous êtes, de cinq six fils et filles d'âge mûr ayant chacun leur train de vie bien installé, un dimanche de fête des mères, de vous fendre d'une petite attention, d'un bouquet de fleurs, d' une invitation chez vous, pour une vieille maman ou grand mère...

    ... Je vous le dis les yeux dans les yeux, de toute la violence, de toute l'insolence, de toute la colère que j'ai dans mon regard, en "bon anarchiste inclassable et iconoclaste" que je suis :

    "Non seulement vous n'êtes pas mes amis et ne le serez jamais, mais je me désintéresse de tout ce qui peut vous arriver de bon ou de mauvais dans votre vie ; je me fous de votre considération à mon égard, je me fous de savoir que j'irai jamais dans votre panthéon ou dans votre paradis, je vous veux pas à mon enterrement... (auquel d'ailleurs la plupart d'entre vous qui me connaissez plus ou moins, ne viendront pas... Quant à ceux qui viendraient "ah il était ceci/il était cela" eh bien je leur tire à l'avance la langue)... "

     

    Un monde sans bonté, c'est un trou de bale dont on se gave de l'odeur de crevette qui régale le museau !

    Un monde sans bonté c'est sec comme un coup de trique, c'est que de la baise sans un pèt d'amour !

     

  • J'ai rêvé que ...

    ... L'on cessait de se nourrir trois ou quatre fois par jour de toutes sortes de plats, de denrées venues du monde entier...

    L'on mangeait désormais des bouillies de céréales, des légumes simples, des fruits de la région, du pain « gris ». L'on n'achetait presque plus de beurre, de fromages, de sauces toutes prêtes en pots de verre, de charcuterie, de cervelles d'agneau de Nouvelle Zélande, de fruits exotiques venus de l'autre bout de la planète. L'on cessait d'élever des porcs, des vaches, des veaux, des moutons... Mais l'on continuait cependant à élever par an vingt cinq milliards de poulets... (Donc, on ne bouffait presque plus de boeuf, de vache, de cochon, d'agneau... mais du poulet, du canard, du lapin, oui)...

    L'on cessait de partir en voyage organisé dans des pays de tourisme de masse ; les croisiéristes MSN et autres, mettaient la clef sous la porte les uns après les autres...

    L'on n'achetait plus de bijoux, en particulier des bijoux fantaisie, ni tous ces gadgets de plage, de station estivale ou de montagne qu'on vend dans les boutiques à touristes...

    Les téléphones portables ne servaient plus qu'à se donner entre amis, parents, connaissances; des nouvelles ou des informations précises, en général pour se rencontrer, se réunir...

    L'on n'utilisait Internet que pour les besoins pratiques de la vie, la culture, l'art, l'expression littéraire et artistique...

    L'on construisait des maisons plus simples, moins spacieuses, voire même des « cubes à habiter » en bois généralement. L'on n'installait plus de piscine dans son jardin.

    L'on se livrait à une « Saint Barthélémy » des télés : on cassait les télés à coup de masse dans son jardin ou au pied de son immeuble...

    Dans les kiosques à journaux et les « maison de la presse » d'innombrables revues people, sport, auto, sexe, magazines de mode, sudoku et autres, tant d'autres, disparaissaient des rayons.

    La Bourse fermait...

    Les gens se réunissaient le soir sur les places publiques, pour lire des livres à voix haute, réciter des poèmes, jouer des scènes, produire des blogs oraux...

    Il n'y avait plus de salon du livre, de la Bagnole, de l'agriculture, de l'aéronautique, du chat de race ou du toutou de luxe...

    Tous les WC publics étaient gratuits...

    L'on ne mettait plus 2 euro dans ces dadas qui branlent 2 minutes...

    Mais tous ces changements de modes de consommation, d'un "vivre autrement" cela venait trop tard...

    Quand on se promenait dans les bois, les champs, les prés, on ne voyait plus beaucoup de petites bêtes, la campagne devenait silencieuse, on ne voyait plus voler ni se poser ni sautiller au sol autant d'oiseaux...

    On n'entendait plus le "tut-tut" des crapauds les soirs d'été...

    Et beaucoup de bébés venaient au monde avec un QI (quotient intellectuel) réduit de 30 à 50% par rapport à la normale, ce qui faisait qu'on se demandait s'il n'y aurait pas une pénurie, dans 20/30 ans, d'ingénieurs, de chercheurs, de gens suffisamment intelligents pour que "la baraque puisse tourner normalement" (imaginez beaucoup moins de spécialistes de ceci de cela, de toubibs, d'enseignants, etc. )... Sans compter que de tous ces bébés pas très intelligents, y'en avait dont à la place des cheveux poussait comme une crête de poulet...

    Et qu'on se disait, tragiquement rigolards "oh, ils ont de ces crêtes hein, maintenant les p'tits mômes"!

     

  • Lune rousse et autobus fracassés

    ... Une grosse lune rousse voilée de nuées rouge sang, se lève au dessus des carcasses calcinées ou écrasées d’autobus dont on aperçoit les formes déchiquetées, alignées sur l’autoroute à arches de métal.

    Le cadavre tout gonflé d’un homme… ou d’une femme, flotte à la surface d’un étang situé près d’un village, non loin de l'autoroute à arches. Une forêt s’étend, bruissante de feuillage de l'autre côté de l'autoroute jusqu'à l'horizon, et craquante de branches mortes vers le village, depuis les arches de l'autoroute …

    Les vieillards les plus valides de la maison de retraite du village, sont venus en excursion jusque sous les arches de l’autoroute et regardent pisser les bus, n’osant allumer leur pipe ou leur cigarette. Les bus écrasés pissent parce que la chaussée est criblée de cratères, que les réservoirs d’essence sont percés et que les cadavres se décomposant sur les sièges suent de pus noirâtre.

    Oscar, l'un des vieillards, en déboutonnant sa braguette, s’époumone en direction d’Ursuline :

    « eh, Pipine, quand tu auras fini de te tripoter la figue, tu m’expliqueras pourquoi y’a plus de tourterelles autour de la maison de retraite ! »

    « C’est les Bonnes Sœurs qui les ont piégées pour leur bouffer le foie ! »glapit Ursuline...

    « On les entendra plus roucouler à l’heure de la sieste, ces saloperies de volatiles. Mais j’aurais bien aimé sucer les carcasses de ces bestioles ! Tu viens avec moi dans la forêt, Pipine ? »

    « De quel côté, Oscar ? Celui tout vert, ou celui tout sec ? »

    « N’importe ! J’ai une vie intérieure aussi riche dans le vert que dans le rachitique ! »

    Arrivée au bord de l'étang, la vieille Ursuline ôte sa petite culotte et la jette sur la tête du cadavre . Et en même temps, elle rote et expulse un bec de tourterelle et laisse fuser en pétant, trois noyaux d'olives ...

    "Eh, t'as vu, Pipine, ce qui est en train de nous tomber du ciel ?" s'exclame, effrayé, Oscar...

    Un grand astronef flamboyant, au ventre d'araignée et aux pattes d'éléphant, emplit tout le haut du ciel...

    Une aspiration gigantesque se produit, un tourbillon se forme, et dans le cône du tourbillon, le paysage environnant disparaît...

    Il ne reste plus qu'une boursouflure sur une flaque de boue noire, tout juste là où flottait le cadavre...

    Après le tourbillon, l’astronef explose et des visages s'éparpillent...

     

  • Pipi dans un violon

    Pipi dans un violon

    ... Je pisse dans un violon mais je pisse gras et crème brûlée...

    Surtout et pour l'essentiel dans les violons du CON SERVATOIRE ...

    Dans ces violons qui accompagnent la lénifiante rengaine du vent en poupe...

     

  • Comment imaginait-on le futur au Moyen Age ?

    Le pâtre ou le paysan de l'an mille, ne sachant ni lire ni écrire et n'ayant jamais quitté son village, pour l'essentiel préoccupé de sa survivance, de trouver chaque jour de quoi se nourrir ; dans l'adversité des intempéries, du passage d'une troupe de mercenaires ou de pillards, des maladies et de la mort omni présente autour de lui et emportant sa femme et ses enfants…

    Et même l'étudiant ou l'érudit d'une université du Moyen Age…

    N'a imaginé le monde de l'an 2018…

    Et si d'aventure il s'y est essayé, avec ce qu'il lui pouvait venir en tête dans ses rêves, peut-être a-t-il “vu” une sorte de boîte tenant dans la main, permettant de parler à des gens au loin et d'apercevoir le visage de ces gens…

    Le troubadour, le poète des rues, le raconteur d'histoires, dont le quotidien de vie était fait de rencontres et d'itinérances, lui, a peut-être imaginé le futur…

    Comment les gens vivant sous le règne de Louis XVI, sous la Révolution ou sous Napoléon, pouvaient bien imaginer le futur… si toutefois ils l'imaginaient dans la dureté, dans le souci, dans la violence, dans la précarité du présent ?

    Aujourd'hui en 2018 l'on se parle et l'on se voit, l'un assis à la terrasse d'un café parisien, sa “boîte” à la main, et l'autre dans sa chambre assis sur son lit, sa “boîte” à la main également, au 34 ème étage d'un grand immeuble à Shangaï… Et cela grâce à une colonne-tour métallique de 30 mètres de hauteur, relais local de l'internet mondial…

    Mais en vérité, le monde de 2240 ou de 3125, n'aura rien à voir avec tout ce que l'on peut imaginer en 2018…

     

  • Les ailleurs et les autrement

    Aux Alouettes, sur les quinze pavillons du lotissement, neuf étaient à vendre…

    Ils rêvaient tous, aux Alouettes, de Bac plus 2 à la soixantaine dévastée, de quelque ailleurs et de quelque autrement…

    Aux Alouettes, aux Tulipes, aux Hortensias… l’on ne compte plus ces ailleurs et ces autrement, dont ne sait bien souvent, de quoi ils sont faits…

    De Bac plus 2 à la soixantaine dévastée en passant par la trentaine endettée, l'on rêve de ces étés que l'on ne verra jamais, de ces visages que l'on rencontrera peut-être, de ces mots que l'on dirait bien mais que personne probablement n'écouterait…

    Les ailleurs et les autrement volent en éclats parce que le moindre petit arrêt de chienne jaune efflanquée devant la porte , le moindre petit bout de jardin dévasté par un coup de vent furieux, est tout de suite ressenti comme un coup de bâton dans le dos … Et qu'il faut alors, la chienne jaune efflanquée, chasser à coups de balai, et le petit bout de jardin dévasté, de nouveau arranger… Et d'autres coups, de l'adversité, recevoir…

    Les ailleurs et les autrement par la grandeur de leur taille et par tout ce qu'ils contiennent, sont sans rapport avec la dimension réduite et la pesanteur oppressante de la réalité de l'ici et du maintenant…

    De ces rêves qui viennent, de tous ces ailleurs et de tous ces autrement qui sont dans nos pensées, l'on finit par leur claquer la porte par laquelle on ne les voit jamais entrer, et la quête d'un meilleur ailleurs et d'un meilleur autrement s'épuise…

    Dans les quinze pavillons des Alouettes, l’on vivait étrangers les uns des autres mais parfois et occasionnellement reliés entre voisins, un soir d'apéritif ou de barbecue…

    Les neuf pavillons à vendre, aux Alouettes, étaient ceux des partis pour cause de travail, de divorce, de décès, d'endettement…

     

  • Voies royales

    Voies royales partout sur la Terre et dans le cosmos…

    Voies royales tracées par les hommes ou par les dieux…

    Il n'y a pas de voies royales…

    Rien que, vu du ciel de notre planète, la nuit sous les étoiles, des points et des traits de lumière sur les terres et les mers…

    Ou, vus en imagination à bord d'un astronef à deux millions d'années lumière de la Terre, de longs couloirs lumineux parcourus d'ondes magnétiques menant à des dômes métalliques sur Bêta 2 d'Epsilon d'Andromède…

     

  • L'univers et la vie

    L'UNIVERS :

     

    Zéro---- “t” ------------------------------------------10MA-------------13,7MA-----------

     

    - Zéro, ou point zéro “Big-Bang” : ce point est inatteignable, l'on s'en approche indéfiniment sans pouvoir l'atteindre”… Mathématématiquement, cela se traduit par “tendant vers zéro”

     

    -De Zéro à “t” : L'on appelle cette période de temps indéfinie, non mesurable et ne pouvant donc être ni perçue ni quantifiée : l'ère de Planck.

     

    t” : c'est l'instant “t” que l'on situe à 10 puissance moins 43 seconde après le point Zéro, soit à un temps qui est celui de 0, 000 000… (43 zéros) seconde après l'origine big bang zéro…

    Au delà de “t” vers zéro, le temps et l'espace ne sont plus mesurables.

    A l'instant “t”, l'univers a un diamètre de 1,62.10 puissance moins 35 mètre. (1,62 multiplié par 0, 000 000… 35 zéros) C'est la dimension la plus petite mesurable (appelée “longueur de Planck”).

     

    -De “t” jusqu'à 10MA (dix milliards d'années environ) :

    C'est le temps durant lequel il n'existe dans tout l'univers dans son évolution formation expansion, aucune forme de vie.

    Lorsque l'univers était âgé de 2,5MA, il était déjà d'une dimension proche de 20% de ce qu'il est aujourd'hui.

     

    -A partir de 10MA (soit pour la Terre et partout dans l'univers il y a 3,7MA) : naissance de la vie dans ses formes les plus simples d'origine.

     

    -13,7 MA : c'est l'âge actuel de l'univers. Le diamètre de l'univers actuel est estimé à 1,3.10 puissance 26 mètre (1,3.10 suivi de 26 zéros). Et son volume, à 4.10 puissance 80 mètres cubes (4.10 suivi de 80 zéros).

     

     

     

     

    LA VIE :

     

    De -4,6MA naissance de la Terre à 3,8MA : Hadéen

    De -3,8MA à -2,5MA : Archéen

    De -2,5MA à 0,540 MA : Protérozoïque

     

    Adéen, Archéen et Protérozoïque sont les 3 périodes du Précambrien (avant le début de l'ère primaire le Paléozoïque, qui commence il y a 0,540 MA soit il y a 540 millions d'années).

     

    A la fin de l'Hadéen entre -3,8 et -3,7 MA, l'on trouve des traces dans des dépôts de cristaux de zircon (constituants de roche sous forme de sédiments), de produits organiques et donc d'une activité biologique ou prébiotique. Ce sont des composés organiques carbonés indiquant une vie fondée sur la photosynthèse (processus permettant aux plantes, aux algues et à certaines bactéries qui vont apparaître au paléoarchéen vers -3,2MA, de constituer de la matière organique en utilisant la lumière du soleil).

     

     

    A l'éoarchéen (période la plus ancienne de l'Archéen) entre -3,8 et -3,7 MA :

    Les procaryotes : organismes unicellulaires sans noyau, contenant un ADN circulaire et unique dans un nucléoïde non séparé de la cellule et contenant le matériel génétique.

     

    Au paléoarchéen faisant suite à l'éoarchéen, vers -3,2MA, l'on trouve la plus ancienne forme de vie connue : une bactérie (être vivant).

     

    Au néoarchéen, dernière période de l'archéen avant le protérozoïque, vers -2,5MA, en milieu aquatique peu profond, se développent les stromatolithes, structures laminaires calcaires formées de feuillets superposés de 0,1 à 5 millimètres d'épaisseur, constitués de une couche de bactéries et de une couche sédimentaire.

     

    Au Protérozoïque entre -1,7 et -1,6 MA : constitution des plus anciens eucaryotes connus : ce sont des organismes vivants comportant le matériel génétique enfermé dans le noyau cellulaire, des brins linéaires se condensant lors de divisions cellulaires (chromosomes), c'est là le point de départ de la formation évolution diversification des espèces et êtres vivants.

     

    De “t” à -10MA environ, l'univers était ainsi fait (en évolution, formation, expansion, en tout ce qui le composait gaz, matière etc.) que la vie ne pouvait naître, les conditions n'étant nulle part encore favorables.

    Ce qui s'est passé pour la Terre à partir de -3,8/-3,7 MA, s'est à mon avis passé plus ou moins de la même manière (même processus) ailleurs sur d'autres planètes partout dans l'univers… à plus ou moins de quelques dizaines ou centaines de millions d'années près autour de -4 et -3,5MA.

    Je considère donc que la vie existe dans l'univers depuis à peu près -4 ou -3,8 MA, que ce soit dans notre galaxie (la voie lactée) ou dans celle d'Andromède ou d'une autre dans le cosmos…

    Cependant, il est possible que la vie dans ses toutes premières manifestations (et cela dans des conditions environnementales quasiment impropres à son développement et notamment sans eau) ait pu apparaître avant -3,8 ou -4MA, donc avant la formation de la Terre et d'autres planètes et systèmes … Du fait que, dès -2,5 MA lorsque l'univers n'était que d'une dimension de 20% de ce qu'il est aujourd'hui, l'on a récemment trouvé qu'il existait 1, ou plusieurs planètes très anciennes, dans un système d'étoile double (l'un des premiers systèmes stellaires formés, il y a 11,2MA…

     

     

  • Lunettes de soleil

    Derrière des lunettes de soleil, on peut regarder qui on veut, en particulier un joli visage… Jusqu'à ce que le rêve qui nous a brûlé les yeux, s'envole… Ou s'invite dans le souvenir…

    Mais les lunettes de soleil voilent, à qui l'on regarde, le regard que l'on porte…

     

  • Tom Wolfe

    Tom wolfe

    Lundi 14 mai 2018, Tom Wolfe nous quitte…

    Nous laissant son oeuvre immortelle tant qu'il y aura des Hommes sur la Terre…

    Une douzaine de romans publiés, dont le plus connu “Le bûcher des vanités” adapté au cinéma en 1990 par Brian de Palma… “Un homme, un vrai” en 1999, et “Moi Charlotte Simmons” en 2006, son troisième roman…

    Tom Wolfe est né à Richmond en Virginie en 1931.

    Dans les années 1970 il se fait connaître dans un genre nouveau, du “journalisme à l'américaine”, après avoir débuté au Washington Post, puis au New York Herald Tribune.

    Il est un observateur éclairé de la société de son temps, et en même temps, un témoin… Le “greffier du siècle” selon son expression…

    Avec son troisième roman “MOI CHARLOTTE SIMMONS”, mille pages, il nous parle du monde clos aux règles impitoyables des grandes écoles, d'une Amérique qui forme ses élites dans la pétaudière de la branchitude, de la coolitude, de la paresse et de la servitude sexuelle…

    Dans un “look de dandy au chic démodé”, Tom Wolfe incarne à mon sens, une vision du monde et de la société, en réaction contre ce qu'il y a d'impitoyable, de vulgaire et de “bienpensance nauséabonde” dans cette société “policée” mais aussi clanique, sélective et gangstérisée, voyoucratisée et -dis-je- pourrie comme un melon par la queue…

    Un peu de chic et de classe, dans cette société voyeuriste et vulgaire, notamment parmi les élites mais aussi jusqu'en bas de l'échelle sociale… Un peu de chic et de classe et avec une âme bien trempée, belle et forte… ça fait du bien, de temps à autre…

    C'est un géant qui nous a quitté… Non seulement de la littérature américaine, mais de la littérature toute entière…

     

  • Le festival de Can(n)es

    Festival de canes

    C'est la vision que j'ai, du festival de Cannes…

     

    De leurs pattes palmées, les canes ne poussent pas les gobelets en plastique éparpillés au sol, dans les pelles de ramassage des employés municipaux…

     

    Autant dire que pour moi, et comme pour d'ailleurs des millions de mes concitoyens ; tout ce qui se passe, se dit, s'affiche entre gens de scène et d'autour de la scène lors de ces grands rendez-vous annuels que sont le Printemps de Bourges, le festival de Cannes, le Festival d'Avignon, les Francofolies de la Rochelle… Et les universités d'été…

    Est un monde situé à mille lieues du monde dans lequel je vis, ainsi que la plupart de mes concitoyens, au quotidien…

    Il y a ce goût du rêve comme celui des fraises poussées hors sol sous serre et en abondance sur les marchés…

    Il y a cet attrait de la scène qui s'invite en bordure des rues et sur les places, tout comme l'attrait de ces grands restaurants qui étendent leurs tables en terrasses…

    Le goût du rêve, l'attrait de la scène… Pour ceux qui vivent à mille lieues du monde des gens de scène… et qui eux, ces gens de scène, ne font jamais la vaisselle…

     

  • Le terrier

    Si, par ce “meilleur de nous mêmes” que nous portons en chacun de nous, nous n'arrivons pas à changer notre vie ni celle des autres autour de nous, en particulier la vie de nos proches…

    C'est, parce que ces deux mondes que sont l'un, l'intérieur de nous-mêmes et l'autre celui des autres, ne sont parcourus et explorés, que dans la partie accessible, visible ou imaginée, de l'un ou de l'autre de ces deux mondes…

    Et, que ce qui est accessible, visible ou imaginé ; exerce une attraction dont on ne peut se libérer.

    Mais je crois que l'attraction dominante est celle qui s'exerce sur notre marche et sur notre vue, dans les galeries du terrier que nous creusons afin de nous abriter…

    Le meilleur de nous mêmes c'est peut-être cette capacité d'amour que l'on peut porter en soi, et qui nous fait aimer sans comprendre, et sans que ce meilleur de nous mêmes soit reconnu ou tout juste entrevu… S'il peut être entrevu…