Articles de yugcib

  • Féminité, Féminisme

    L'on parle de Féminité ou de Féminisme... Mais pas d' Hominité ni de Masculinité...

     

    ... Je me demande si ce que l'on appelle le Féminisme, dont les hommes (certains d'entre eux) se font les porte parole, dont les femmes (certaines d'entre elles) se font les ferventes revendicatrices engagées et militantes... N'est pas une "vaste supercherie", ou un "trompe l'oeil" et ne masquerait pas cette déplorable réalité qu'il y a depuis le fin fond de l'Antiquité Grecque et Romaine imposant l'idée que la femme est différente de l'homme... Il est curieux -je me dis- que l'on ait conçu le terme de féminité pour la femme (avec tout ce qu'implique ce concept de féminité.. Mais que l'on n'ait jamais pu trouver un terme équivalent (par exemple "masculinité") pour l'homme... (en effet on ne dit pas, on n'écrit pas "masculinité" (ou "hominité")...

    C'est la raison pour laquelle, aussi adhérant et soutien que je suis à "balancetonporc", et aussi aimant les femmes que je le suis, je ne suis pas "féministe" ...

     

     

    La femme, dans le monde de Cro Magnon, et dans le monde d' Homo Numericus...

     

    ... Du fin fond de l'Antiquité, en passant par les grandes religions monothéistes dont bien sûr la religion catholique, les religions de la chrétienté, la religion de l'islam (qui elle, est la plus infirmante pour la femme du fait du statut d'inégalité et de soumission à l'homme qu'il donne à la femme dans la société) ; en passant aussi par les grands philosophes et grands sages de l'antiquité grecque et romaine (je pense à Homère entre autres)... du fin fond de l'antiquité historique, classique et culturelle... à travers tous les âges depuis (et cela continue en dépit de quelques progrès (progrès tout à fait relatifs en réalité)... La femme ne jouit pas du même statut social que l'homme, en ce sens qu'elle est femme et pas homme, et qu'en tant que femme, elle aurait des prérogatives, des affects et des fonctions -et activités définies, tout cela par les hommes, les hommes qui eux, détiendraient l'autorité naturelle par la force physique notamment (et en conséquence certaines activités seraient dévolues, les unes aux femmes et les autres aux hommes)...

    Si l'on remonte dans le temps, beaucoup plus loin que l'antiquité classique, vers par exemple la dernière période glacière (paléolithique supérieur), du temps de Sapiens et de Néandertal (quand Néandertal existait encore jusque vers -20 mille)... Et si l'on étudie sérieusement la sociologie des peuples d'alors, de leurs moeurs, de leurs cultures ; on s'aperçoit qu'il n'y avait guère de différence de statut entre l'homme et la femme. (Peut-être en plus marqué, l'absence de différence, chez les Néandertaliens)...

    C'est la raison pour laquelle je pense que Cro Magnon notre ancêtre, était bien plus évolué (dans le statut de la femme) que ne l'est aujourd'hui "Homo Numéricus" avec son immense intelligence cognitive...

     

  • Balancetonporc

    ... J'applaudis à l'initiative de la journaliste Sandra Muller d'avoir lancé "Balancetonporc" sur la Toile : plus qu'un "mouvement" c'est un véritable réseau social qui ainsi s'établit et qui je l'espère "aura une longue vie sur la Toile" ...

    Au départ "balancetonporc" a été lancé pour permettre aux femmes maltraitées, et agressées sexuellement, de témoigner, en tant que victimes de brutalités et de viols... ou même agressées verbalement par des propos obscènes et d'une révoltante vulgarité, dans le genre de ces plaisanteries de très mauvais goût que des hommes balancent à une femme autour de la machine à café au moment de la pause matinale...

    Je vois aussi, "par extension" à ce "fléau de société" qui est celui de la brutalité, du sexisme, du "machisme", dont tant de femmes sont victimes de la part des hommes ; à travers ce mouvement "balancetonporc", une manière, un moyen pour les femmes, de "casser le vase sacré d'un patriarcat dominateur", dans une contestation "iconoclaste" (et humoristique si possible) où "tous les coups" expressionnels sont permis, dans la moquerie, dans la dérision, dans toute forme de "mise au pilori" devenant un "scoop" sur les réseaux sociaux, repris en choeur par des milliers de gens...

    "Balancetonporc" certes, ce n'est point, loin s'en faut une "oeuvre littéraire ou une grande oeuvre humanitaire" (ou un "grand événement culturel et historique) -rire de ma part-... MAIS je soutiens ce mouvement et j'applaudis très fort, et dans un certain sens, quand je pense à ce que cela inspirera à des femmes "qui n'ont pas leur langue dans leur poche ni leurs yeux dans leurs chaussures", j'en ris à l'avance !

    Tiens... Je me demande par exemple (entre autres réflexions que je me fais) : "comment dans le monde musulman on va réagir à "balancetonporc" ! Quand on sait quel est le "statut" de la Femme dans le monde musulman !

    Femmes maltraitées, femmes déconsidérées, femmes bafouées, femmes moquées, femmes soumises mais soumises par force, femmes "désexistées", femmes moins payées que les hommes pour un même travail, femmes "carpettes" pour un mari ou un compagnon qui d'ailleurs se vautre sur d'autres "carpettes" ou femmes seulement vues par leur mari leur compagnon comme "bobonnes", femmes snobées par leur mec... Balancez le votre porc ! Et investissez la Toile avec votre parole, votre écriture !

     

    ... Cependant, il me vient l'idée de lancer #jeloujadormogentimatou afin que les femmes bien traitées, vénérées, choyées, amourisées, puissent témoigner du bonheur de toute une vie qu'elles ont, de vivre avec un homme "bien" ! ... Car, de ces hommes là, de ces hommes "bien", il en existe plus qu'on ne le croit et l'on n'en parle guère trop (il est vrai que ces hommes là ne sont pas forcément des hommes qui "se mettent en avant" en public!)...

     

    Cela dit... "pauvre homme bien Musulman! (il doit, pour se conformer à la religion, au coran, à la tradition, montrer à Allah et aux autres musulmans de sa famille qu'il est le "seigneur et maître, le grand décideur, pour sa femme qui doit être voilée en public, et à la maison, demeurer à l'arrière quand les invités hommes viennent manger le couscous ou boire le thé à la menthe)...

    Vous en connaissez beaucoup, de ces "hommes bien Musulmans" qui dérogent au coran, à la loi d'Allah, en ce qui concerne le statut de la Femme dans la société ?

     

    ... Certaines femmes, peut-être parce qu'elles sont de grandes artistes du cinéma ou de la littérature, ou des femmes qui bénéficient d'un statut social assez privilégié... Ne semblent pas se sentir concernées en tant que femmes, par le "machisme" (ou le "sexisme") des hommes à leur égard... du fait de leur statut privilégié, du fait de leur notoriété reconnue (notoriété, d'ailleurs, qui "ne date pas d'hier" mais traverse 2 ou 3 générations) ; et donc, n'adhèrent pas à "balancetonporc" qu'elles ne soutiennent pas non plus, se "démarquant" ainsi du sentiment commun partagé par un grand nombre de femmes... Elles disent, ces femmes qui n'adhèrent pas à "balancetonporc", que ce n'est point en lançant un tel mouvement de libération de la parole, un tel "défouloir", que l'on fera avancer la cause des femmes...

    Soit... Mais de là à, comme Catherine Deneuve, en arriver à s'offusquer que l'on demande le retrait de la présidence des Césars à Roman Polanski condamné pour le viol d'une mineure, je trouve cela, avec une réhabilitation de Roman Polanski, "proprement scandaleux" ! Comment? Un type, sous prétexte qu'il est un artiste de grand talent (un grand et célèbre producteur de films), alors qu'il a violé une mineure et qu'il a été condamné, quand bien même 20 ans se seraient écoulés depuis les faits qui lui sont reprochés... Pourrait-il être "blanchi", pardonné, réhabilité ?

    Cela "me gonfle" toute cette "clique" de personnages célèbres, d'intellectuels, de penseurs, dont certains de ces personnages sont des femmes... Qui ont tous plus ou moins un discours ambigu lorsqu'ils critiquent ou déconsidèrent telle ou telle action menée pour défendre, soutenir une cause "sensible" (en l'occurrence avec "balancetonporc" la cause des femmes maltraitées) en s'organisant en "collectifs" ou en groupes d'action militante et justifiée)...

    L' argument qui est celui, avancé par certains de ces personnages bénéficiant d'un statut privilégié dans le monde du spectacle, de l'audiovisuel, de la culture, de la politique, à savoir que "balancetonporc" ne fait pas avancer la cause des femmes... Est un argument FALLACIEUX !

    La rue, le monde de la rue des gens "ordinaires" que nous sommes (et dont je fais partie), le peuple, les dizaines de milliers de ces gens "ordinaires" qui s'expriment -à leur manière certes- sur les réseaux sociaux, le peuple de France dans son immense majorité de gens qui se lèvent le matin pour aller travailler, qui se rendent dans les grandes surfaces commerciales pour leurs achats, qui vont voir des matches de foot ou de rugby, qui regardent des émissions "grand public" de télévision, qui élèvent des enfants, habitent dans des lotissements pavillonaires ou dans des HLM, qui paient des impôts, des contraventions, qui vont en vacances l'été en camping ou en mobilhome... C'est cela, tout cela, oui, la voix de la France, la voix dont il importe qu'elle soit écoutée (et non "snobée" ou infirmée par une clique de "privilégiés bunkérisés" qui se sont tous "donné le mot" pour dire, chaque fois que les gens descendent dans la rue ou se mobilisent pour une cause juste, "qu'il n'y a pas de quoi en faire un fromage"!)...

    Si "il n'y a pas de quoi en faire un fromage" de "balancetonporc"... ça fera pas non plus avancer la cause des femmes !

    Bon sang, est-ce que tous ces privilégiés, tous ces intellectuels au discours ambigu, est-ce que tous ces politiques, est-ce que tous ces "grands penseurs médiatisés", est-ce que toute cette nomenklatura de vedettes du cinéma, de la télé, du théâtre, de la littérature... Ils la font avancer tant que ça, la cause des femmes ? (Il faut déjà voir comment ils vivent entre eux, ce qu'ils se font, ce dans quoi ils tripotent... et les entendre causer en coulisse... et si la femme, chez eux, finalement est mieux traitée-du moins certaines des leurs)...

     

  • Silence livide

    ... Un silence profond et livide, en réponse à tout ce qui, venant des autres, te heurte ou te contrarie ; c'est, cette réponse, une violence qui lamine, qui pétrifie, qui vitrifie... Plus sûrement que de passer ta vie entière à échanger des propos, des regards et des gestes de colère et de résistance opiniâtre avec ces autres qui te heurtent, te contrarient, te mettent pour un oui pour un non, des bâtons dans les roues...

    Mais le même silence tout aussi profond et livide, en réponse à une indifférence ou à une déconsidération de l'autre à ton égard, dont tu n'es pas sûr, n'étant que supposée... et qui est une pensée que tu te fais... C'est, par ce silence, une réponse bien malheureuse... autant pour toi que pour l'autre...

     

  • Jours heureux

    ... L'ivresse des jours heureux disparaît comme s'enfuit l'eau du bain tourbillonnante et encore toute chaude, par le trou de la baignoire...

    Il reste alors autour du trou, une écume qui se cristallise et que seul, un regard ivre de souvenir, aperçoit...

     

  • Pensée marxiste et pensée confucéenne...

    ... Le président Chinois Xi Jinping déclare demeurer très attaché à la pensée marxiste mais en même temps à la pensée Confucéenne...

    Associer dans une même culture, un même dessein ou un même ordre d'idée, à la fois Karl Marx et Confucius, me semble "intéressant" et m'interpelle disons, "favorablement" (quoique sans susciter de ma part une adhésion "inconditionnelle")...

    Confucius est en effet l'un des plus grands penseurs (philosophes) qui aient existé sur Terre depuis la haute antiquité, depuis le début des civilisations... Et la vision de Karl Marx dans ce qu'elle porte en elle de plus fondamental, de plus originel, et qui n'était pas alors en son origine, ni dénaturée ni pervertie, me semble être (tout comme d'ailleurs le Libéralisme -le vrai- en ses origines)... l'organisation la plus juste, la mieux équilibrée, de la société... Selon la pensée de Confucius "Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte ; sous un mauvais gouvernement, la richesse est aussi une honte"...

    Le Confucianisme considère que la morale est la 1ère priorité en politique, alors que selon le Marxisme, la politique étrangère ne devrait être dictée que par les seuls intérêts économiques : pour le président Chinois XI JINPING, il y a donc compatibilité entre la morale (selon le Confucianisme) et l'intérêt économique de son pays, la Chine...

    Voilà donc un interlocuteur, XI JINPING, avec lequel le monde occidental (en gros USA - Europe) devra compter ! (devra se résoudre à compter)...

    C'est - il faut bien le dire- "qu'on ne gère pas un pays qui fait dix-sept fois et demi la France en surface et en ressources... et dont le nombre d'habitants voisine le milliard et demi... Comme on gère un pays comme la Suisse ou la Belgique !

    Dans la pensée (le concept ou l'idéologie) "occidentale" (Europe – Etats Unis), la morale se fonde essentiellement sur les valeurs ayant pour fondement les droits de l'homme, la liberté, la démocratie... Mais en fait, et de fait, ces droits sont davantage des préceptes ou des dispositions édictées et légiférées tendant à s'apparenter à des modes (modes de pensée du temps, que l'on définit "de bon aloi" et devant être la "pensée de tout le monde" et donc susciter de l'adhésion au risque de passer pour un "mauvais citoyen" si l'on ne s'y conforme pas ou si l'on en discute le "bien fondé"...

    Ce qui, personnellement me "gêne" dans la pensée "occidentale" actuelle, c'est cette "crispation de caractère quasi fondamentaliste" sur des valeurs devenues des dogmes ; des valeurs qui soit dit en passant sont bafouées par intérêt (l'intérêt des dominants et des lobbies, et plus généralement à vrai dire, par pas mal de "communs des mortels")...

    Ce qui me gêne également dans la pensée occidentale actuelle, c'est de constater que le principe naturel (et intemporel, universel) de la relation humaine (les gens entre eux), de la relation entre les êtres (tous les êtres vivants) et les choses de la vie (l'environnement naturel en tout endroit de notre planète)... Soit devenu aussi dénaturé, perverti, formaté au seul intérêt d'une minorité dominante...

    La nature "ne fait certes pas dans la dentelle" question relation entre les êtres vivants et caractère aléatoire -et difficile- de l'existence... Mais ce que les civilisations des humains ont instauré avec leurs lois, leurs religions, leurs morales, leurs gouvernements... "Ne fait guère mieux dans le genre" ! (en étant persuadés, toutes ces civilisations, toutes ces sociétés, tous ces gouvernements, tous ces dominants et possédants, tous ces grands penseurs de tous les temps... qu'ils vont rendre l'homme (et la vie) meilleurs et plus heureux"...

     

  • Le maëlstrom ...

    ... Dans le gigantesque maëlstrom de toute l'actualité du monde entre le 9 janvier 1948 et le ? - ? - 20?? ... Et dont les limites sans cesse mouvantes et indéfinies ne sont jamais au bout du grand nuage elliptique, des sillons de lumière ; je suis poussiéré vivant, dans le tourbillon de ce maëlstrom ...

    Et je vois passer, de près comme de loin autour de moi, tous ces nuages de particules incandescentes dont je ne suis pas, de mon regard, le sillage...

     

  • Le monde des livres, le monde de la musique

    ... Lorsque je lisais la rubrique du Monde des Livres, du vendredi, dans le début des années 2000, j’arpentais d’un œil peu convaincu ces critiques élogieuses d’ouvrages parus, d’auteurs reconnus et adulés, sortis du Seuil, de Gallimard et autres grands éditeurs parisiens, je lisais des extraits de ces « pontes de l’écriture » ; je m’amusais de ces pugilats entre éditeurs pour la parution du dernier « best seller » de la saison littéraire, de ces empoignades aussi perfides que médiatiques pour l’attribution d’un Goncourt ou d’un Renaudot, et je me disais que dans deux ou trois siècles si la Terre existait encore avec des humains et des civilisations dessus, on lirait encore du Zola, de l’Hugo ou du Prévert... Et peut-être de l'Houellebecq... Et ce que le commun des mortels au 24ème siècle ou au 25ème siècle penserait (s'il y pense), des "best seller" du premier quart du 21ème siècle...

    Et que dans ces mêmes deux ou trois siècles, en un monde de la musique et de la chanson qui sera celui du 24ème ou du 25ème, si des gens auront l'idée qu'ait pu se produire sur scène dans le premier quart du 21ème siècle, le groupe Les Inrockuptibles avec un Bertrand Cantat en vedette...

     

  • La seule fois de ma vie où j'ai bousculé une femme

    ... C'était un dimanche matin à Tartas dans les Landes. J'avais pris mon vélo afin de me rendre à la boulangerie où d'ordinaire j'achète mon pain et mon journal. Je gare mon vélo contre un lampadaire, non loin de la boulangerie, en face d'un magasin d'habillement. Je place l'antivol... On ne sait jamais, comme on dit "il suffit d'une fois que tu laisses ton vélo cinq minutes sans antivol pour qu'il disparaisse"...

    Je reviens de la boulangerie, je place mon pain et mon journal sur le porte bagage du vélo, avec un tendeur...

    Le temps que j'enlève l'antivol (la clef se trouvait dans la poche de mon pantalon) voilà-t-il pas que se radine vite fait une jeune femme de type Gitan (ou Roumain ou Bulgare), habillée en bohémienne, au visage aigu et au regard noir, qui me tend un petit drapeau rouge et une feuille couverte de petits coeurs rouges autocollants, et me dit "C'est pour une association d'aide aux sans abri, donnez ce que vous voulez"...

    La jeune femme avait, attachée autour de sa taille, une boîte en fer avec sur le couvercle une fente, et la boîte tintait, des pièces qu'elle contenait... D'un geste ferme et décidé de l'une de ses mains, la jeune femme me plaque un petit coeur rouge autocollant sur la selle de mon vélo.

    Je donne cinq euros...

    "C'est tout ce que vous donnez? Vous pouvez pas donner 20 euros?" qu'elle me dit !

    Et elle me saisit au poignet, fermement, me tire vers elle... Je lui réponds "allez voir des gens plus riches que moi, qui sortent d'une grosse bagnole, moi je travaille et j'ai du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois, je peux pas faire plus!"...

    Elle me presse encore davantage, me me lâche plus et elle tire, elle tire... Et en même temps je vois son regard noir, son visage dur, aigu...

    Je me fâche, et d'un geste violent, de mon bras libre, je la repousse brutalement, elle est déséquilibrée, elle tombe par terre... Le temps qu'elle se relève, je monte sur mon vélo et m'enfuis...

    Ce putain de petit queucoeur rourouge, collé comme il l'était sur la selle de mon vélo, j'ai eu un mal fou pour l'enlever, il a fallu que je gratte au couteau après avoir versé sur la selle un produit dissolvant!...

    Depuis, faut plus me parler de "petits queucoeurs rourouges" au nom ou dans le but de ceci cela, fût-ce pour la plus "noble cause" du monde... Ou encore pour fêter ou célébrer quelque chose, un anniversaire, la fête d'un ami, un événement... Comme par exemple on le fait en choisissant sur internet une "jolie carte"...

     

     

    ... Je suis -on va dire (vais-je dire)... "généreux" par nature... En ce sens que, par exemple, du temps où je voyais un SDF (toujours le même, fidèle au "poste") devant l'entrée de l'Intermarché de Tartas dans les Landes...

    En début de mois quand j'avais à ce moment là mon porte monnaie "suffisamment garni d'au moins quelques pièces de 1, 2 euro... " je lui donnais une pièce... d'un euro ou de cinquante centimes d'euro...

    Un jour je vis sortir de l'intermarché, ce SDF, avec un bouteille de magnum de vin blanc d'un litre et demi (bouteille en plastique, donc un vin "bon marché" très bas de gamme)...

    Je me suis dit alors (dans une "grande et profonde réflexion") -rire- ... Que cet homme avait tout à fait le droit, la liberté, de faire de l'argent qu'on lui donnait, ce qu'il voulait.... Et trois jours après je le revois, je lui donne une pièce, cette fois, de 2 euro!...

    Cela dit, en ce qui concerne mon anecdote au sujet de la jeune femme "accrocheuse" qui m'accosta et me gratifia d'un "petit quecoeur rourouge", et que j'ai "un peu bousculée"... Par la suite j'ai tout de même regretté mon geste... (Quand on sait la considération pour ne pas dire parfois l'émerveillement que j'ai, de la Féminité, de la Femme -en général-... Mon geste peut quand même surprendre... Il m' a en quelque sorte "confondu" -et "interpelé" dans mes "idéaux" ! (rire)...

     

  • Le discours de Macron à la télé ...

    ... Le discours de Macron : une vision intellectuelle... Il croit que les riches vont jouer le jeu parce qu'on sera à leur égard plus conciliant (A l'exception cependant, de quelques uns d'entre eux qui dépensent une partie de leur argent pour investir, inover et créer ainsi de l'emploi -mais pas forcément pour des raisons uniquement humanitaires)... Et il croit que les barbares vont se civiliser parce qu'on va leur faire une école qui les rendra moins barbares... (A l'exception cependant, de quelques uns d'entre eux qui seront -plus ou moins- "touchés par la grâce")...

    La réalité n'est autre (et n'a jamais été autre) que :

    Plus on est conciliant avec les riches, et plus ils en profitent pour devenir encore plus riches...

    Et quand on fait une école pour rendre les barbares moins barbares, ils se déchaînent encore plus et finissent par foutre le feu à l'école...

    Ce qu'il faut c'est combattre les barbares jusqu'à ce qu'ils disparaissent, et combattre les riches pour leur faire rendre gorge de tout ce qu'ils ont pris d'autorité et de droit à un qu'ils sont contre mille...

    Et dans ce double combat, de la plus grande vigueur, contre les barbares, et contre les riches il ne faut pas "faire dans la dentelle" !

    Les gouvernements, de droite et de gauche, qui se réclament de la démocratie et de la liberté, "font dans la dentelle"...

    Nos sociétés qui se définissent par la voix de leurs penseurs et de leurs intellectuels, développées économiquement et de progrès social, "font dans la dentelle"...

    Les dictatures "pures et dures" et les dictatures "avec un semblant de démocratie", "font moins dans la dentelle" mais elles le font, moins dans la dentelle, seulement au profit d'une minorité qui elle, possède tous les pouvoirs et toutes les richesses en s'arrogeant tous les droits...

    Et globalement, dans les démocraties (ou ce qui y ressemble) et dans les dictatures ; dans les sociétés définies développées et de progrès social ou dans les sociétés définies "en voie de développement" où le commun des mortels gagne au mieux (un sur dix d'entre eux) 300 euro par mois... La loi, le droit, le pouvoir, la propriété, les richesses, tout cela c'est pour une même minorité de un contre mille... Et les intellectuels et les penseurs disent presque tous qu'il y aurait moins de barbares qui foutent le feu à l'école et des coups de couteau aux gens, s'il y avait moins de pauvreté, moins d'exclusion, moins d'injustice (et en ce sens, ils incitent les barbares à demeurer des barbares – mais des barbares définis comme étant des victimes soit dit en passant plus victimes encore que les vraies victimes !... Et il y en a très peu d'entre eux, de ces intellectuels et de ces penseurs et de ces politiques (dont Emmanuel Macron fait partie), qui disent que sept milliards d'humains sur terre exercent une pression d'activité trop forte sur la planète (Ils croient tous à une croissance qui va continuer avec un peu plus de préoccupation écologique, et ont déjà dans leurs cartons en fonction des avancées technologiques et des nouvelles innovations notamment dans la science du vivant, les plans, les projets, les prospectives de ce que sera le monde de 2090, 2100)...

    En vérité, ce monde de 2090/2100, ne sera pas, ne ressemblera pas du tout, à tout ce qui a été prévu, anticipé, imaginé, rêvé, et dont les plans des "architectes" sont dans les cartons...

     

     

  • Le pouvoir des mots

    ... J'attends des mots qu'ils acquièrent le pouvoir de guérir, d'effacer les cicatrices et de se poser tels des doigts de jeune femme sur des attentes maltraitées...

    Ces mots existent bien mais leur pouvoir n'est que potentiel, et, trop rarement, réel...

     

  • Une définition que je me fais, de l'enfer ...

    ... Certains Chrétiens définissent l’enfer par la perte de la présence de Dieu…

    Je dirais de l’enfer qu’il est assurément celui des fractures relationnelles.

    Quand tu as été bien avec quelqu’un, que tu as bu avec lui au même verre, que tu as partagé avec lui des émotions, traversé avec lui des espaces d’existence… Et que, suite à un énorme malentendu tu ne l'as plus jamais revu... Il y a bien là une fracture relationnelle. Et c’est ce qu’il y a de pire, je crois...

    Pire que toutes ces injustices, que toutes ces hypocrisies et que toutes ces violences dont nous subissons les effets...

    Dans cette si drôle d’expérience qu’est la traversée de la vie, s'en remet-on vraiment, de ce genre de fracture ?

    Telle est donc ma définition de l’enfer sur Terre.

    Mais si j’ai une définition de l’enfer, j’en ai une aussi du paradis ...

    La vibration de bien être qui me vient entre les plis de toutes les féminités comme celle des ailes de la mouche lovée entre les plis d'un rideau dans l'instant de la chaleur d'un trait de lumière...

     

  • Le noyau dur ...

    ... C'est un "noyau dur" que celui de ces intellectuels, de ces journalistes littéraires, de ces romanciers, de ces écrivains essayistes chroniqueurs médiatisés, autour duquel gravitent les électrons que sont tous ces personnages se produisant dans les salons officiels, sur la scène publique, à la télévision et sur le Web... Tous ces personnages qui, soit dit en passant, ne vivent pas loin s'en faut avec 1200 euros par mois, et qui, pour leurs loisirs, leurs lieux de vacances, leur alimentation, leur vestiaire et leurs voitures, ne "consomment" pas du tout comme le "commun des mortels" en ce sens qu'ils sont par leur mode de vie au quotidien, dans un environnement social et culturel totalement différent de celui, justement, du "commun des mortels" dont ils sont à cent lieues des soucis, des préoccupations, entre autres le souci de trouver un travail et ou de "joindre les deux bouts" à la fin du mois comme on dit !...

    Un immense espace d'audimat s’ouvre à tous ces personnages à la Une de l'actualité médiatisée, chaque jour, à chaque instant même, par ces millions de petites fenêtres sur l'actualité du monde que sont les écrans des téléphones portables, des tablettes, des appareils de télévision et des ordinateurs ; fenêtres par laquelle les seigneurs de la pensée, du propos et du discours, bardés de formation universitaire, de titres et de références, entrent dans nos univers quotidiens sans jamais le modifier en rien cet univers, autrement que par du rêve, de l'illusion...

    Polluent-ils les esprits et les cœurs par des discours inaccessibles au commun des mortels ou interprétés selon des sensibilités qui s’affrontent, et voilà que les faiseurs de modes et de tendances, soutenus par la presse et par l’audiovisuel, s’empressent de les béatifier, tous ces "A-la-Une" du "noyau dur" !

    Cependant s'ouvrent de ci de là, de ces petites fenêtres par lesquelles peuvent passer s'ils y parviennent, quelques "accédants" ou "postulants" que les « élus », condescendants et pourvoyeurs de marginalités récréatives, ont laissé passer, selon l'idée que "la société doit évoluer dans une diversité de plus en plus complexe et dans une reconnaissance élargie"...

    Mais le manège ne prend jamais en marche les enfants pirates et ne fait jamais monter sur ses chevaux de bois les loubards de l’écriture ou de la pensée, ni les "enfants du marais" qui se balancent aux branches des arbres et font de la musique dans des bouts de roseaux percés à la pointe d'un canif...

    Sans doute sont-ils légions, tous ces enfants pirates plus ou moins poètes ou philosophes dont les propos sont jugés trop simplets, trop fumeux... Et parfois vilains culs, comme ces babouins criards dont on se moque au zoo.

    Eh bien tous ces pirates, ne vous en déplaise, "A-la-Une" pourvoyeurs de pensée universelle et consensuelle, bénis par les médias... tous ces pirates poussent et repoussent sur tous les terreaux du monde. Et aussi longtemps qu’il le faudra, demain, après demain ou dans mille ans, ils entreront aussi à leur manière, dans l'espace public, informels et désobéïssants dans un monde formaté...

     

    ... A Monsieur Macron et à sa clique En Marche, aux Elites de tous les Partis -de la droite la plus à droite à la gauche la plus à gauche- , à tous les arrogants même ceux qui se réclament du Peuple ; à tout ce qui, sur toutes les scènes publiques de la Tu-es-laid, du Vèbe et des parkexpos, vrombit de son verbe et clinquebrille de son esprit... A toutes les hypocrisies autant de langage que de comportements, du grand bal masqué général et du tour de table où l'on joue du coude et du genou pour accéder aux petits fours...

     

     

  • Dans la définition du terrorisme, l'article 421-2 du code pénal

    L'on y peut lire ceci :

     

    ... "Le fait d'introduire dans l'atmosphère, dans le sol, dans le sous sol, dans l'alimentation ou les composants alimentaires ou dans les eaux y compris celles de la mer territoriale, une substance de nature à mettre en péril la santé de l'homme ou des animaux ou le milieu naturel" (article 421-2 du code pénal)

     

    En vertu de cet article l'on peut affirmer que les lobbies mondialisés de l'alimentation, de l'agriculture, des semences, du médicament... Pour ne citer que quelques uns à savoir Monsanto, Bayer, Sanofi... Sont des organisations terroristes... Mais qui, non seulement bénéficient de la complaisance et du soutien des gouvernements -et des centaines de millions de gens partout dans le monde qui consomment en maugréant quelque peu de temps à autre- ; mais encore -ce qui est le plus révoltant- gagnent tous les procès que l'on leur fait -quand procès il y a- !

     

    ... Et, il faut bien le dire : sans aller jusqu'à être considéré comme un terroriste (quoique...) le fumeur qui s'en fait une petite (une roulée ou une toute faite) dehors devant l'entrée de l'hôpital, ou dans son jardin, ou à la terrasse d'un café... C'est un "pestiféré" autant que l'était, pestiféré, en 1955, un habitué du Ricard ou du ballon de rouge au bistrot du coin...

     

    Quand on sait ce qu'introduisent ou incluent dans le tabac, dans le vin, dans les apéritifs, les lobbies de la consommation de ces produits que sont le tabac et les alcools... Des substances qui elles sont pour 70% responsables de cancers et de maladies graves... Il est permis de se demander "où est vraiment le mal" ou plus exactement "le plus du mal" ?

     

    En 1955, le "paquet de gris" (Scaferlati) de 40 grs, n'avait pas d'agents de saveur et de texture, ni la "Gauloise"...

     

     

  • Les bagages resteront sur le quai

    ... Merci à tous ces visages, à tous ces esprits généreux, parfois il faut dire "quelque peu critiques" ; qui accueillent depuis tant d'années déjà, le personnage d'écriture, de poésie et de pensée que je suis... Mes tags ou mes "placards", mes révoltes, mes "salasseries", mes bras d'honneur, mes différents "registres" d'écriture ; le tout comme un torrent qui dévale des kilomètres de pentes rocailleuses...

    ... Merci à tous ces silences que j'ai parfois pris pour de l'indifférence mais qui étaient en fait -et de fait- les réponses les plus crédibles, les plus explicites et peut-être les plus amies, les plus fidèles...

    De toute manière, à la fin, je serai comme le voyageur laissant sur le quai de la gare tous ses bagages, et, monté en marche dans un train venant de ralentir -mais pas de s'arrêter- je m'en irai au loin ; le train disparaîtra du paysage et, dans un grand ciel je m'envolerai...

    Je volerai alors pour des yeux, tous ces yeux qui me verront voler et dont le regard n'est pas encore né...

    Mais... Que puis-je dire de tous ces yeux qui me voyaient, dont je n'ai jamais rencontré le regard, quand, à chaque fois que je me trouvais sur le quai d'une gare avec mes bagages, je n'attendais que de voir passer des profils de visages derrière les fenêtres des trains qui passaient sans s'arrêter ?

     

    ... Cette question des bagages sur le quai à la fin (car la fin concerne bien chacun d'entre nous un jour ou l'autre – soit dit en passant le plus tard possible-)... Je l'avais déja évoquée, et j'y pense de temps à autre, en particulier lorsque me viennent doute et interrogation sur le sens de ce que l'on réalise tout au long de notre vie...

    Certains jours, je range mes crayons, c'est à dire que je ne poste rien, mais les crayons cependant, demeurent à portée de ma main (ou plutôt du clavier de mon ordinateur)...

    Qu'y -a-t-il à vrai dire, de vraiment plus important, de vraiment plus essentiel dans la vie, dans cette vie de chacun de nous, que ce lien, que cette relation privilégiée à savoir le lien ou la relation que nous avons avec les personnes qui sont le plus proches de nous-mêmes ? Un mari, une femme, des enfants, une famille ? Et, par extension si l'on peut dire, les amis, les connaissances... de longue date ou qui viennent d'entrer dans notre vie...

    Lorsque cette relation privilégiée ou ce lien fait défaut, ou est rompu ou devient affrontement ; ce vers quoi l'on se tourne alors, prend tout son sens dès lors que ce vers quoi l'on se tourne et nous fait agir, réaliser, entreprendre... fait venir du lien, de la relation...

     

  • ça existe, je le sais, je l'ai vu ...

    ... S'il devait exister une vérité -ou une valeur- au dessus de toutes les autres ; et d'une indépendance, d'une liberté d'esprit où toute morale, où toute mode, où toute tendance, n'auraient plus le sens que le monde leur prête mais une intelligence, une énergie, en somme le principe naturel et intemporel qui fonde une relation heureuse et durable entre les êtres ; alors cette vérité -ou cette valeur- dans le monde humain, serait faite de bonté, d'accueil, d'humilité, de gentillesse...

    Dans le monde humain, ça existe, je le sais, je l'ai vu, on m'a même laissé toucher... C'était tellement beau que je me suis demandé si c'était bien humain... Parce que j'avais déjà vu ça, d'une chatte de 15 ans pelotonnée sur une plaque de cuisinière et que cette chatte et moi ne communiquions que par des regards...

     

    ... Mais c'est vrai -il faut bien le dire- il y a la violence, il y a l'orgueil, il y a le mépris, et... toute l'intelligence, toute la malignité qui va avec la violence, l'orgueil, le mépris...

    Mais il y a, dans la dureté du monde, comme une "gestation" qui n'en finit pas ; une "gestation" dont ne sait quel être un jour, en pourrait sortir, et auquel on prête toutes sortes de formes et de visages...