Articles de yugcib

  • La dette

    La dette 6

    ... C'est le dessin que j'ai réalisé en pensant aux 2220 milliards de dette, de la France...

    En effet je trouve que la dette, ça ressemble -si l'on peut dire- à une dentition à moitié sinon aux trois quarts pourrie... Et c'est avec ces dents gâtées, sans compter l'haleine pestilencielle exhalée, avec ces moignons brisés de dents en putréfaction, que l'on bouffe !

     

  • La prochaine crise financière

    http://pro.lettre-strategie-conseil.com/p/LSC03/PLSCT608/?h=true

    ... La crise financière (et économique) de 2008 avait surtout impacté les Etats Unis d'Amérique et d'une manière générale dans ce pays, les populations fragilisées par un endettement important (crédits immobiliers)... Bien que cette crise ait aussi impacté les pays européens, elle ne fut pas cependant, en Europe, aussi grave qu'aux USA...

    Depuis la "sortie" (sortie en fait, plus supposée que réelle) de cette crise, un "équilibre" si l'on peut dire, parvient à se maintenir entre deux "tendances" :

    -D'une part une tendance qui consiste à privilégier le risque, l'opportunité d'un profit rapide à court terme, et cela même sans s'embarrasser de règles trop contraignantes, de "morale", ou d'éthique... Et de privilégier également la rente, le dividende, la plus value... (Revenu du capital au détriment du revenu du travail, et donc, salariés considérés en tant que "variable d'ajustement")...

    -D'autre part une tendance qui consiste en une prise "relative" de conscience du danger qu'il y a à maintenir la première tendance. En ce sens, la crise de 2008 "porte en elle les leçons de ce qui l'a en partie provoquée"... Et donc, "donne à réfléchir"...

    Mais cet "équilibre" entre deux tendances est, et se révèle de plus en plus fragile, de plus en plus aléatoire, et menace de se rompre.

    Un fait "inquiétant" on va dire, pour en particulier en France la politique économique (investissement, liberté dans le marché du travail) envisagée par le Gouvernement Macron, c'est la remontée des taux longs (taux administrés, taux d'obligations) qui semble s'accélérer depuis avril 2017 et ne va donc pas favoriser les investissements par de l'emprunt, par du crédit à moyen long terme, et va automatiquement rendre le crédit plus cher alors que les budgets (des collectivités publiques et privées, des particuliers, des entreprises, demeurent la plupart du temps forts limités et sans marges exploitables)...

    Combien de temps encore va-t-il arriver à se maintenir, cet équilibre si fragile et si aléatoire?

    Le "scénario catastrophe" d'Henri Bonner qui a travaillé des années dans la finance, et qui a analysé dans ce document (lien ci dessus) les mécanismes, les causes, les conséquences et les différents contextes historiques, sociaux et économiques, de toutes les plus graves crises précédentes survenues en divers pays... Risque donc de se produire tel qu'il le décrit au début de son document...

    ... D'ici 2 à 3 mois, dans 1 an, dans 2 ans... Nul ne peut le prévoir, il n'y aura pas d'autres "signes avant coureurs" que ceux qui se manifestent dans un présent linéaire en lequel se confondent l'hier, l'avant hier, l'aujourd'hui et le demain et le surlendemain... Jusqu'au moment, au jour du choc, du "séisme"...

    Ce sera bien plus bouleversant et surtout bien moins confortable (si l'on peut dire) que ne l'a été la crise de 2008 pour le citoyen lambda européen qui, en 2008 en fait, "était comme au cinéma dans un film d'épouvante où il avait dû payer le billet un peu plus cher qu'en temps ordinaire" ... Là, ça sera carrément le plafond du cinéma qui va tomber, s'écrouler sur les spectateurs qui n'auront pas fini de sucer leur chocolat glacé ou de finir leur méga seau de pop corn au miel...

     

    ... Sur 100 milliards d'euros en circulation (dépenses) il n'y a que 2 milliards d'euros en réalité en argent réel, et donc 98 milliards d'euros en "argent purement virtuel", cet argent étant un "potentiel de liquidité" servant de monnaie d'échange. En effet chaque fois que tu retires 100 euros dans un distributeur de billets, il y a en fait 2 euros de réel en "espèces sonnantes et trébuchantes" et 98 euros de "liquidité potentielle"... Il en est de même pour tous les revenus que l'on perçoit sous forme de salaire, de pension de retraite, de toute forme de revenu versé sur un compte bancaire.

    Cette disproportion entre d'une part 2% d'argent réel et d'autre part 98% d'argent virtuel, c'est ce qui fait la gravité du danger d'une crise financière en état de latence : cette disproportion n'a encore jamais été aussi importante. De telle sorte que si la confiance (confiance en la valeur d'un argent qui n'existe pas réellement mais qui "en principe" doit rentrer prochainement (dans un an, dans cinq ans, dans dix ans) très rapidement disparaît ; alors le réflexe naturel (et logique) consiste pour les particuliers que nous sommes, pour les collectivités, les entreprises, l'état, enfin pour tout ce qui détient des avoirs (des avoirs à 98% virtuels), à réaliser dans l'immédiateté le retrait de ces avoirs. Mais comme les avoirs réels n'exèdent pas 2% de la totalité, très vite, les comptes courants, les comptes d'épargne, les avoirs en placements de trésorerie, d'assurance vie, de titres d'obligations ou d'actions, sont vides, vides comme des tiroirs dans lesquels il n'y a plus rien... (les premiers qui liquident ou retirent récupèrent les 2% réels, et puis plus rien, rien de rien pour les suivants)...

    En France (et partout ailleurs en Europe, et encore plus aux USA) chaque jour qui passe voit disparaître (parce qu'arrivant à échéance) une partie de la dette (par exemple 1% ou un peu plus selon les jours). Mais chaque jour aussi, chaque pays, chaque état, chaque emprunteur achète sur le marché de l'argent auprès des prêteurs que sont certains pays (la Chine qui détient des liquidités pour beaucoup plus de 2% entre autres pays disposant de liquidités d'ailleurs sous forme de dettes rachetées), auprès des autres prêteurs que sont les puissances bancaires disposant de gros, très gros avoirs (aussi sous forme en grande partie de dette rachetée)... achète tout ce que chacun de ces pays, chacun de ces états, chacun de ces emprunteurs a besoin au quotidien pour faire face à ses dépenses (payer les salaires, payer les pensions de retraite, réaliser les investissements nécessaires pour les infrastructures et pour que l'économie puisse tourner au quotidien en répondant à la demande des consommateurs et des clientèles)...

    Tout le système repose donc sur la confiance dans le fait "en principe avéré" (et d'une valeur sûre) d'un argent que personne n'a mais que tout le monde finira par rembourser peu à peu sur 1 an, 2 ans, 10 ans, 20 ou 30 ans. L'on "mise" sur de la rentrée qui viendra "forcément"...

    C'est la raison pour laquelle la dette acquiert de la valeur selon la potentialité, selon la capacité de tel ou tel pays, de tel ou tel emprunteur, à pouvoir rembourser... Et donc s'achète sur les marchés de l'argent...

    Le problème c'est que, en règle quasi générale vu les besoins sans cesse croissants, dans la plupart des pays du monde, en particulier les pays "développés" où la consommation de masse s'accroît et se diversifie, vu les dépenses forcément de plus en plus fortes (équipements, infrastructures, hôpitaux, écoles, protection sociale, salaires, retraites etc.), chaque jour qui passe voit davantage de nouveaux emprunts contractés, que d'échéances enfin libératrices d'emprunts arrivant à terme : pour 1% de libéré, on en reprend pour 2% et ainsi de suite chaque jour ! C'est pour cela que la dette ne cesse d'augmenter... Mais la pression exercée par la dette augmente tout autant et tend à devenir si forte qu'à un certain niveau de pression, c'est l'explosion (ou l'implosion) !

     

     

  • L'histoire de la Terre, de la vie et de l'homme

    ... 1er document :

     

    Les grands événements de l'histoire de la Terre depuis l'origine, au Précambrien jusqu'au début du Quaternaire.

     

    ... 2ème document :

     

    Le long voyage de l'Homme, depuis il y a 7 millions d'années jusqu'au Néolithique et le début des temps historiques.

     

    ... 3ème document :

     

    La Préhistoire, les civilisations du Paléolithique, les glaciations.

     

    L histoire de la terre de la vie et de l hommel-histoire-de-la-terre-de-la-vie-et-de-l-homme-.pdf (5.5 Mo)

    Le long voyage de l hommele-long-voyage-de-l-homme.pdf (86.39 Ko)

    La prehistoirela-prehistoire.pdf (162.78 Ko)

  • Etre aimé sans être existé, est-ce mieux que d'être existé sans être aimé?...

    ... Peut-on aimer l'Autre (un proche, un ami, une personne de sa connaissance) sans l'exister ?

    Et celui ou celle qui t'existe (un proche, un ami, une personne de ta connaissance) t'aime-t-il pour autant ?

    Etre aimé sans être existé, est-ce mieux que d'être existé sans être aimé ?

    Je me demande si, au fond, "exister l'Autre" n'est pas l'aimer sans savoir, sans n'avoir point conscience qu'on l'aime... pour autant qu'exister l'Autre peut-être le principe le plus actif de ce que l'on appelle aimer...

    Que demeure-t-il de l'amour que l'on a pour un proche, pour un ami, pour une personne de sa connaissance, sans le principe actif qui est celui de l'exister, ce proche, cet ami, cette personne... ?

    Le torrent dans la montagne, la rivière puis le fleuve dans la plaine ; les océans et l'atmosphère... Ne sont torrent, rivière, fleuve, océans, atmosphère... que par la mécanique des courants qui les porte... Sans la mécanique des courants, le torrent, la rivière, le fleuve, les océans, ne sont plus que des étendues d'eau immobiles... Et l'atmosphère une masse d'air tout aussi immobile...

    C'est cette question de l'existence de l'Autre ( si l'on l'existe ou non ), et quand on pense à ce qui est d'aimer l'Autre en l'entourant de mille attentions quotidiennes, de tant de bonté et de gentillesse... Une question à mon avis, tout à fait fondamentale... Et grave... à se poser...

     

  • Si VOLTAIRE voyait ce que l'on a fait de la tolérance au 21 ème siècle...

    ... Si l'on peut entrer en tant que non croyant ou athée dans une église sans se sentir "obligé" de faire le signe de croix après avoir mis un doigt dans le bénitier (pour autant soit dit en passant, qu'il y ait de l'eau dans le bénitier)... Pourquoi une femme non musulmane "devrait-elle" pour entrer dans une mosquée, se revêtir la tête d'un voile? Pourquoi un homme non juif, "devrait-il" porter une kippa sur sa tête pour entrer dans une synagogue?

    C'est avec une immense satisfaction que j'ai appris l'élimination dès le premier tour, d' Elisabeth Guigou, qui était venue en campagne électorale législatives, voilée, à la mosquée de Pantin.

    Je "n'ai pas digéré" en effet, que cette femme qui fut garde des sceaux en 1997-2002 , puisse par cette "bienséance consensuelle et convenue autour de certaines valeurs de reconnaissance de l'Autre et de la Religion" qui me hérisse/me met en rage ; entrer voilée (un voile noir) dans une mosquée...

    Je n'adhère pas à cette vision de la société "Intello-En Marche-ex hollandiste sociétal progressiste technocrate" qui se crispe, qui se fige, qui se radicalise dis-je, sur des valeurs qui ne sont pas des valeurs naturelles et intemporelles, mais des valeurs d'opportunisme, de "civilité convenue, de bienpensance, de bon aloi et qui "sentent un peu trop à mon sens le pantalon au bas des fesses"... ("pantalon en bas des fesses" en particulier en face de l'islamisme politico sociétal ; en face de pays tels que le Qatar et l'Arabie Saoudite, en face des lobbies de l'économie des marchés et de l'énergie)...

    Que ne se crispe-t-on pas en effet, sur ces valeurs "civilisationnelles et humanistes" s'articulant sur des droits, sur des libertés, sur des principes que l'on conçoit toujours plus étendus pour "certaines minorités"!... (minorités soit dit en passant, que je trouve un peu trop revendicatives sinon provocatrices et ostentatoires à la limite de l'indécence, de l'outrecuidance et de la violence)... Alors que, paradoxalement, l'on assiste à des restrictions de libertés d'expression pour "ne pas déplaire à certaines catégories sociales"...

    Je n'adhère pas à cette conception autant nouvelle que convenue et soit disant "moderniste/dans l'air du temps", de la tolérance... J'y vois là une immense hypocrisie, une "puerie" à vrai dire! Voltaire se retournerait dans sa tombe s'il voyait ce qu'on a fait de la tolérance en la pervertissant, en lui donnant cet air du temps à la fragrance de mayonnaise éventée !

    Tu grattes un peu le vernis de la civilité et de la correct-pensance, et en dessous apparaissent la saleté, le vulgaire, la brutalité, l'égoïsme, l'intérêt personnel, la prédation... Ou "au mieux" (ou au "moins pire") si l'on veut, l'indifférence, le consentement tacite, la soumission à un ordre de pensée et à une culture véhiculés par les pouvoirs en place et leurs organes que sont les médias de l'information, de la presse, de la télévision et de l'internet...

     

     

  • Un non sens, une absurdité ! ...

    ... Cette élection législative, du moins pour ce qui apparaît à l'issue du premier tour, est un non sens, une absurdité...

    Sept millions d'électeurs inscrits sur les listes, auxquels pourront s'ajouter au 2 ème tour, mettons 1 à 2 millions de "reports", vont amener à la prochaine assemblée législative, une "majorité" (notez les guillemets) de quelque 400 députés "En Marche"...

    Quel sera le sens, quelle sera la légitimité (légitimité de soutien ou d'adhésion) d'une assemblée législative élue par seulement moins de 10 millions de personnes dans ce pays la France ?

    En effet sur 45 millions d'inscrits sur les listes électorales, 23 millions n'ont pas voté, se sont abstenus : du jamais vu encore sous la 5 ème république...

    Sur les 22 millions de votants (suffrages exprimés), 7 millions ont choisi "En Marche", 4,6 millions ont choisi "Les Républicains" , 3 millions ont choisi le Front National, et 2,4 millions ont choisi La France Insoumise...

    Compte tenu des reports de voix (prévisibles) au 2 ème tour, par exemple pour un 2 ème tour opposant soit LR/En Marche, soit En Marche/France Insoumise, soit PS/En Marche, soit En Marche/FN... L'on peut dire en gros, que s'ajouteront aux 7 millions ayant choisi En Marche au premier tour, environ 1 à 2 millions d'électeurs de plus pour "En Marche"...

    Résultat : 10 millions de Français vont être les électeurs d'une assemblée législative constituée en majorité de quelque 400 députés En Marche... Un non sens, une absurdité ! J'y vois là, dans ce non sens, dans cette absurdité, la réalité d'une opposition de plus de la moitié des citoyens que nous sommes, mais d'une opposition en quelque sorte "muselée", invalidée, qui devra "par la force des choses fermer sa gueule", et n'aura de recours que la colère, que tout ce qu'elle pourra exprimer sur les réseaux sociaux, au café du coin, dans la rue, dans des manifestations... Mais -soit dit en passant- la rue, les manifestations, toutes formes d'actions menées en réunions de personnes en tel ou tel lieu... Tout cela, oui, avec "l'état d'urgence", sera interdit, rendu impossible ou difficilement possible...

    Disons le tout net, ce pouvoir d'une minorité constituée de lobbyistes et de décideurs et de quelque millions de personnes "du bon côté de la barrière", c'est de la dictature... De la dictature habillée de "quelques soit disant principes démocratiques"...

    Et, en arrière plan de tout cela... Les Qatari, les Saoudiens, les plus grands lobbies de l'économie, des marchés et de l'énergie, les banquiers, et l'islamo compatibilité...

    Et au quotidien du citoyen lambda qui n'a pas gagné le jack pot, les contrats UBER sur smartphone, la précarité, l'aléatoire... Et le mépris, la condescendance, l'indifférence de toute une caste d'intello-technocrates...

    ... Allez, monte ta Start'up... Ou cherche sur UBER un boulot en contrat sur smartphone !

     

     

  • Soumission

    "La soumission est sur Terre l'équivalent du purgatoire, une destination agréable en attendant l'enfer. Embarquement immédiat".

     

    ... L'embarquement est toujours immédiat, en fait... Car il ne supporte aucun délai, aucune hésitation, aucune réflexion au moment du franchissement de l'appontement très court au dessus de la tranchée profonde et étroite, entre la coque du navire et la bordure du quai... Le passager n'apercevant jamais l'eau noire et clapotante, et n'éprouvant pas la moindre sensation de vertige...

    Mais le purgatoire n'est pas cependant, du moins pas toujours, cette destination agréable, une destination il faut dire alors, qui n'est que la promesse d'un port d'arrivée sous conditions et contraintes...

    Lorsque la destination s'avère agréable, c'est parce que cette destination est vue, est pressentie comme étant à priori agréable... Et c'est là toute la perfidie, tout l'artifice, toute l'apparence de ce purgatoire qui est pour la durée du voyage, un espace prison à ciel ouvert...

    L'enfer c'est le naufrage de la vie, quelque part dans l'océan, avec l'image fixée sur la rétine, du port d'arrivée...

     

  • L'accord sur le climat sans les USA...

    ... Donald Trump annonce le retrait des USA, de l'accord sur le climat...

    Quand on sait (ce ne sont plus là des prévisions mais des réalités proches et certaines et cela avant 2100) les conséquences qui seront celles d'une élévation de 3,5 degrés de la température moyenne de la Terre actuellement de 15 degrés celsius -ce qui portera à plus de 18 degrés cette moyenne avant la fin du siècle présent... L'on peut imaginer ce que penseront les gens qui seront nés en 2020, 2030 et au delà, de ce président des USA dont l'image sera celle de l'un de ces plus puissants personnages de la planète, détesté, voire haï et tenu responsable des conditions de vie sur Terre dans les années 2070, 2080, 2100...

    Dans les écoles, par exemple, en Histoire contemporaine, les livres feront état de ce personnage qu'aura été Donald Trump, aussi détesté qu'un Hitler...

    Ce qui me fait dire que si l'enfer existe (par opposition au paradis) soit cet enfer ou ce paradis dont parlent les religions ; l'enfer je le vois comme étant le jugement de ce que j'appelle le "tribunal de l'Histoire", un jugement qui "voue aux gémonies", donc, qui condamne à perpétuité (perpétuité du souvenir, de la mémoire) ces êtres, ces personnages ayant eu une part importante de responsabilité dans le malheur de beaucoup de gens et dans leur destin...

    Et je me dis "comment est-ce possible qu'un personnage, puissant, influent, célèbre, l'un ou l'autre des grands de ce monde, intelligent, responsable, homme politique, intellectuel, scientifique, sommité, etc. ... et d'ailleurs n'importe quel commun des mortels que nous sommes chacun ; puisse se faire à l'idée qu' à cause de tout ce dont il est responsable de mauvais, de destructeur, qu'il demeurera dans la mémoire, dans le souvenir et éventuellement dans les livres d'Histoire, pour ses semblables des générations futures, détesté, honni, haï, décrié, jugé pour ses actes...

    En effet, savoir à l'avance pour ainsi dire, ce que sera le jugement très dur de l'Histoire pour nos actes les plus mauvais et les plus destructeurs, soit l'équivalent en quelque sorte de "l'entrée en enfer"... Ne cesse de m'étonner, de m'interroger, de me sidérer...

    Et si en plus, ce personnage, célèbre ou "du commun des mortels", qui a "vraiment fait quelque chose de mal" (à un grand nombre de ses semblables, à la nature, à la Terre) est un croyant (dans n'importe quelle religion) et s'affirme "croyant" au yeux de tous et du monde, alors là, ça me sidère et m'horrifie encore davantage, me laisse dans une interrogation encore plus preignante...

    Bon, c'est vrai, de la part d'un multi milliardaire prédateur sans scrupules et se foutant du destin de l'humanité et de la Terre après sa mort, dont la préoccupation principale et unique est de jouir le plus possible de son vivant au détriment de ses semblables... Je vais dire que "ça m'étonne un peu moins" (ces grands prédateurs se foutent, en fait, du "tribunal de l'Histoire")...

     

    ... Cela dit, cet accord sur le climat (à propos du réchauffement climatique et des gaz à effets de serre) celui de Paris COP 21, ceux qui précèdent, ceux qui suivent, de ces accords entre grandes puissances, grands pays de la planète... Avec ou sans les USA et ou avec "la patte qui traîne" de certains pays entre autres la Chine, l'Inde, la Russie... C'est tout de même une hypocrisie monumentale, du fait déjà des lobbies de la consommation de masse et des produits énergétiques (pétrole, charbon, gaz, énergies renouvelables, nucléaire)...

    Et, au delà même des lobbies, il y a les centaines de millions, les milliards de consommateurs que nous sommes, riches ou pauvres sans lesquels les lobbies n'auraient pas autant de pouvoirs.

    En clair, il faudrait changer radicalement de mode de vie et de consommation en l'espace d'une génération, et même si cela se faisait, dans les meilleures conditions possibles à savoir en organisant, en mettant en oeuvre un mode de vie et de consommation selon un modèle "écologique et de développement durable compatible avec le respect de la nature et l'activité humaine des temps modernes, technologie et progrès scientifiques avec les équipements dont on a besoin au quotidien"... Il demeure une réalité incontournable qui est celle de la pression, de l'importance de l'activité humaine, du fait même du nombre croissant d'habitants sur Terre ; du gigantisme des centres urbains, de la densité de population dans certaines régions du monde... La Terre est-elle capable de supporter une activité humaine aussi considérable et aussi demandeuse en ressources de toutes sortes, alimentaires et énergétiques entre autres ?

    Une Terre de 10, ou davantage encore, de milliards d'humains, est-ce concevable, est-ce gérable ?

     

  • Ah, ces désormais "Inoui"!...

    ... Cet "Inoui" qui va être la nouvelle dénomination pour le TGV (Train à Grande Vitesse ça voulait dire quelquechose alors que "Inoui" ça ressemble à rien)... Cet "Inoui" donc, c'est bien la "marque" (ou le signe") de l'absurdité, de la stupidité, du non sens, du "bling bling" de cette civilisation des concepts imbéciles, de tous ces vocables inventés par des intellotechnocrates pour désigner ce qui jusqu'à lors était compris par le "commun des mortels" -et faisait, avait sens !

    "Inoui" ça ne veut absolument rien dire, c'est d'une stupidité, d'une absurdité, d'un non sens et cela s'inscrit bien dans l'esprit, dans la culture dévoyée, dans ce qui est et participe de "l'air du temps", de ce temps qui est aujourd'hui celui de la fibrillation du coeur d'un grand corps humain n'en finissant plus de trépider, de mourir par à coups avec encore au fond des yeux ou plutôt de la rétine les images superposées et kaléidoscopiques du film ébloui-clignotant en accéléré du monde...

    Déjà dans les TGV, les derniers prototypes, ou dernières versions années post 2010, les emplacements à bagages lourds et encombrants, situés comme ils le sont à l'une des entrées de la voiture, s'avèrent difficiles d'accés (étagères métalliques en hauteur) pour les personnes âgées, les femmes, les "moins d'un mètre soixante dix", dont les bras ne sont jamais assez longs pour hisser la grosse et lourde valise tout en haut, du fait que tout le bas de l'espace est occupé par les bagages de ceux qui sont venus avant... Sans compter au moment de l'embarquement (marches étroites) les gens qui, collés les uns aux autres, se hissent tant bien que mal à l'intérieur et demeurent un moment bloqués avant de pouvoir enfin s'introduire dans le couloir central, lequel couloir est tout du long barré de genoux, de coudes, de pieds, de bras qui dépassent, voire de petits bagages... J'imagine que dans ces "Inouis" (les nouveaux prototypes standardisés pour la consommation de masse voyagesque -de même d'ailleurs que dans les avions "low coast" des grandes compagnies aériennes grand public élargi- "ça sera encore plus hard pour toute personne n'étant pas dans la tranche d'âge 20-40 mesurant en moyenne 1,80, en bonne santé et bien sûr sans gros bagages"...

    Et les tarifs, de ces "Inouis" ! Déjà dans le système actuel, il y a des centaines de différents tarifs sous je ne sais combien de conditions toutes aussi différentes et déterminées et ponctuelles limitées dans le temps les unes que les autres (quand tu recherches sur Internet, tu galères pendant trois heures pour trouver un billet à un prix "le plus intéressant possible"... Pour un billet d'avion c'est pas mieux c'est même pire)...

    J'imagine la pauvre vieille mamy de 85 ans pour laquelle internet c'est du javanais, et qui doit (elle le peut encore) aller voir son petit fils à l'autre bout de la France en "Inoui" !

    Bah, pour les pauvres, enfin plus généralement pour les gens qui ne peuvent être les clients des TGV et désormais des Inoui, il y a -moins confortable et surtout plus long... Les "cars Macron"! (Macron du temps où il était encore dans le gouvernement Hollande, avait préconisé que l'on développe des lignes et des sociétés d'autocars intervilles bon marché)...

    Je vous dis pas les toilettes du car, bouchées, lors d'un interminable voyage de plus de mille kilomètres en partie de nuit, avec soixante et quelque passagers... et l'absence d'aires aménagées le long des grands axes non autoroutiers...

     

    ... C'est -je viens tout juste de l'apprendre en me rendant sur un site de la SNCF- encore pire que ce que je pensais en orthographiant "en toute innocence" : "Inoui"...

    C'est pas "Inoui" mais... "inOui" !

    Débile!

     

     

  • Fête des mères à l'école

    Dès l'école maternelle et ensuite dans les écoles primaires, les activités artistiques et plastiques figurent aux programmes scolaires et sont encouragées et accompagnées... Ces activités sont pour les enfants, l'occasion de développer leurs talents, leurs goûts, leur imaginaire...

    Dans les formes d'expression artistiques les plus variées, l'on trouve bien sûr, pour l'essentiel, le dessin et les compositions plastiques.

    Mais il n'est pas à mon avis, dans le rôle de l'école, de "faire préparer aux enfants la fête des mères", de faire concevoir et fabriquer par les enfants (à la maternelle et dans les classes primaires) des cadeaux sous la forme de compositions plastiques, de dessins, d'objets, à l'intention de leurs mamans...

    Des écoles en plusieurs régions de France cette année, ont décidé de ne pas faire fabriquer de cadeaux aux élèves pour la fête des mères.

    J'approuve et soutiens cette décision, étant résolument CONTRE la préparation de la fête des mères à l'école.

    En raison de l'évolution (qui n'est pas, peut-on dire "dans le bon sens") de la structure familiale, des nouveaux "shémas" ou de formes de la famille ; en raison de situations particulières, délicates et souvent dramatiques (et de plus en plus nombreuses), il me parait -dis-je- "indécent", inapproprié, (et facteur de ressentiment, de "mal être" pour l'enfant)... De concevoir, de gérer, d'accompagner dans le cadre des activités artistiques et plastiques à l'école, la préparation de la fête des mères.

    Imaginons par exemple dans une classe d'une vingtaine de jeunes enfants de six à dix ans, une fillette, un jeune garçon, et même deux ou trois d'entre eux, dont la maman vient de quitter la maison... ou dont le papa divorcé ou séparé depuis 2 ans vit à la maison avec une femme qui ne manifeste pas une grande affection loin s'en faut pour les enfants de son compagnon...

    La fête des mères, c'est comme la religion : c'est une affaire "intime et privée" qui ne doit pas être "reprise" ou intégrée dans le cadre du "public", de la collectivité, ni faire l'objet de quelque "cultualisation" que ce soit... (Petit "rappel" : c'est le régime de Vichy, sous Pétain en 1940 dans l'idéologie "travail famille patrie", qui a instauré et popularisé la fête des mères... Et, après 1944 sous la quatrième république, et, toujours en vigueur et en pratique, l'"événement" que constitue la fête des mères, est "entré dans les moeurs"... Et d'ailleurs "profite bien" aux lobbies , au commerce, aux grandes enseignes de la consommation de masse)...


    http://www.ouest-france.fr/societe/faut-il-fabriquer-des-cadeaux-lecole-3434478

  • Le statut de la femme dans le monde musulman...

    ... Le regard que je porte personnellement sur l'Islam est essentiellement et uniquement déterminé, conditionné, par le statut de la femme dans le monde musulman.

    Indépendamment de ce fait qui est le statut de la femme dans le monde musulman, mon regard est le même pour l'Islam, que celui que je porte sur toutes les autres religions en particulier les religions de la chrétienté et du judaïsme... Quoique si je "plonge" dans le passé, un passé qui est celui d'avant -en gros- 1950- le statut de la femme dans la chrétienté et dans le judaïsme pour ne pas dire "encore de nos jours de ci de là dans un traditionalisme enraciné dans les moeurs", le statut de la femme est ou reste de ci de là, dans la chrétienté et dans le judaïsme, comparable au statut de la femme dans le monde musulman.

    Encore ne parlerais-je ici dans mon propos, au sujet du regard que je porte sur l'Islam, que du regard que je porte sur ce qu'il est convenu d'appeler "l'Islam modéré", c'est à dire l'Islam qui est pratiqué par une majorité de musulmans sincères et croyants et donc n'appartenant pas à des courants salafistes, radicaux ou intégristes...

    Comment -c'est la question que je me pose- dans la "vertu sacrée" toute nouvelle et autant mise en avant qui est celle de "l'islamo compatibilité" dans la société de "vision du monde" anciennement Hollandienne et à présent de "En marche" d'Emmanuel Macron... Peut-on "faire l'impasse" dis-je, sur le statut de la femme dans le monde musulman? Car il y a bien là, qu'on le veuille ou non, à mon sens, dans "l'islamo compatibilité", cette "impasse" qui est bel et bien faite, sur le statut de la femme dans le monde musulman. Il n'y a donc pas selon moi, à cause du statut de la femme dans le monde musulman, un statut contraire à l'égalité de droits et de représentation entre l'homme et la femme, d' "islamo compatibilité" possible et envisageable...

    Il y a là, dans cette question du regard porté sur l'Islam à cause du statut de la femme, un véritable sujet de débat, une véritable interrogation, "les yeux dans les yeux", à avoir avec les musulmans dits "modérés"...

    Un débat, une interrogation se situant au dessus des passions, au dessus des parti-pris, au dessus des rejets, des clivages et des haines, au dessus des violences et des "épidermismes"...

    Un débat argumenté...

    Il est certain -et au fond admis et ancré à juste titre- que la plupart d'entre nous les chrétiens (croyants ou seulement de tradition), les athées, et les "non musulmans", quasiment tous, de "droite ou de gauche", libéraux et progressistes ou traditionalistes... Ne peuvent que se situer au fond d'eux-mêmes, davantage du côté de l'inacceptation (de l'Islam) que de l'acceptation à cause justement et essentiellement du statut de la femme dans le monde musulman... (comme on dit "à cause de cette pierre d'achoppement qui est celle du statut de la femme dans le monde musulman)...

    Il y a cependant une réalité "hélas indéniable" -et contrariante et qui ne va pas dans le sens de l'évolution "en mieux" de la civilisation- cette réalité est celle de ces millions, centaines de millions de gens sur Terre qui "conçoivent" (c'est dans leurs moeurs, dans leurs habitudes ancrées depuis des siècles et des millénaires, dans leur vision patriarcale de la société) que la femme "n'est pas l'égale de l'homme ni en droits ni en représentation dans la société"... Il y a "de ces gens là" partout dans le monde, y compris en France, en Europe, en Amérique, dans le monde dit "développé" ; tout comme dans tous les pays du monde "non ou peu occidentalisé"... Le plus inquiétant vais-je dire (et je le dis) dans "cette affaire là" de réalité indéniable et contrariante, c'est que parmi "ces gens là" il y a des "sommités", des intellectuels, des gens qui ont des responsabilités dans les milieux de l'éducation, des écrivains, des philosophes, des personnages politiques pour ne pas dire même des chefs d'état, enfin des gens qui sont censés avoir une pensée... Et qui, tout comme le "commun des mortels" de "ces gens là", en font bel et bien et ostensiblement partie, de "ces gens là" qui font la différence entre l'homme et la femme... (Pour eux, évidemment, l'islamo compatibilité tout comme la "quoique ce soit de religion compatibilité", c'est une évidence!)...

    Pour clore mon propos, je dirais enfin que "le plus inquiétant du plus inquiétant" c'est encore tous ces gens qui se réclament de tolérance, de tolérance de système, de progressisme libéral sociétal, de soit disante "écoute et respect et acceptation de l'Autre" qui au fond d'eux sont pour le dialogue, pour la paix dans le monde, pour bien sûr l'égalité en droits de l'homme et de la femme... Mais au fond, par une sorte d' "angélisme culturel", une sorte de "pensée unique de bon aloi officialisée enseignée à l'école et tout ce qu'on voudra"... Entretiennent de fait le développement de ce qui contrevient à l'évolution en mieux de la civilisation, et même détruit la civilisation peu à peu...

     

     

  • PLAN D'URGENCE...

    Plan urgence

    ... Il en est un... Il en serait un, de "plan d'urgence"... qui lui, ne figure pas en tête des programmes de gouvernement, n'a pas l' aval des grands médias d'information, n'est pas "de la philosophie de la Bien Pensance" fondée sur ce que j'appelle "la tolérance de système" (système politique économique sociétal soit disant de liberté et de reconnaissance de l'Autre)... Et qui, ce "plan d'urgence là", lorsqu'il est évoqué sur les réseaux sociaux par quelque citoyen lambda, est tout aussi "fliqué", tout aussi "faisant l'objet d'un rappel à l'ordre" et parfois même "faisant l'objet outre d'une censure, de poursuites judiciaires...

    Alors que les Autorités en place soit dit en passant dotées de moyens technologiques hyper sophistiqués et de pouvoirs d'investigation/recherche étendus, laissent proliférer sur le Net toute une constellation de sites djihadistes, salafistes, d'islamisme radical, et autant de blogs d'une violence et d'un radicalisme extrême, tout cela à portée de consultation de tout un chacun... Et sachant que tout un chacun peut exprimer dans l'outrance, dans la violence, la brutalité, la vulgarité, tout ce qui lui vient à l'esprit, et sans que les propos tenus soient jamais modérés, ou filtrés et donc effacés!...

    Cette philosophie de la Bien Pensance fondée sur une tolérance de système et qui est celle de tous les gouvernements droite gauche centre, en Europe... Se "barde" d'une sorte de "ligne Maginot" sécuritaire, hérissée de vigiles, de militaires, de forces de police et de toutes sortes de dispositions et de contrôles censés empêcher des attentats... S'en barde tellement à vrai dire, de cette sorte de "ligne Maginot" qu'elle finit par passer aux yeux du Grand Public, comme une nécessité, en fait le prix à payer pour que chacun de nous citoyen lambda puisse "vivre normalement"...

    Le résultat -il n'y en a pas d'autre pour le moment- c'est qu'après chaque attentat faisant tant de victimes, de morts, de blessés, ou que ce soit à Paris, à Manchester, à Londres, à Berlin, à la sortie d'un stade, d'une salle de spectacle ou sur un marché... On pleure sur les réseaux sociaux, on fait des jardins de fleurs avec des bougies allumées et des nounours sur la voie publique aux abords du lieu de l'attentat, on fait des marches de cent mille personnes... Et l'on attend -presque résigné- l'attentat suivant...

    Je ne vous fais pas le détail de ce "plan d'urgence" auquel je pense, et auquel pensent en vérité des millions de gens comme moi...

    Je vous dis seulement ceci : quand il s'était agi de "vache folle" en 2001, quand il s'agit de "grippe du poulet ou du canard", là, en l'occurrence il y en a bien un, de "plan d'urgence"... qui "passe comme une lettre à la poste" !

     

    La vérité, la réalité -ce qui crève les yeux mais que tous les "bien placés du bon côté de la barrière" refusent de voir... C'est que derrière toutes ces mouvances de terrorisme et de combattants armés islamistes et autres... En "arrière plan" et dans l'ombre, il y a des états (tels que l'Arabie Saoudite, le Qatar) d'une part ; et les plus grands lobbies planétaires, tout un système mafieux ramifié et tentaculaire d'autre part, le tout "tirant les ficelles" et sous couvert d'idéologies et de religions et de l'idée selon laquelle les pauvres et les exclus peuvent en adhérant à des courants radicalistes violents, trouver là un exutoire, un sens à leur vie... jusqu'à se faire sauter au milieu d'une foule en actionnant une ceinture d'explosifs...

    Quel est le "plan d'urgence" contre cela ? Contre toute cette hypocrisie des uns et des autres?

    Contre tous ces mensonges, ces leurres, ces endoctrinements, ces "lavages de cerveau"?

    La haine en réponse à la haine? La violence en réponse à la violence? Tel "plan d'urgence radical" ? La culture? L'éducation? L'intelligence, la réflexion, la pensée, la poésie, l'amour, l'amitié, la famille, les valeurs intemporelles, l'Histoire? ... Que "valent" toutes ces questions, toutes ces interrogations, que vaut l'intelligence, que vaut la pensée, que vaut la culture... en face de la brutalité, de la violence du monde, du fanatisme religieux ou idéologique? En face des lobbies de la finance, de l'armement, et de la consommation de masse, en face des mafiosos ?

    Que pourraient faire -et qu'ont pu faire d'ailleurs- des Nelson Mandela, des Martin Luther King, des Jacky Kennedy, des Pape François, des mère-Thérésa... Putain, ça n'a pas bougé d'un poil !

    Mon chagrin, c'est ça, en lien avec le chagrin que j'ai en pensant aux morts et aux blessés de Manchester, de Londres, de Paris, de Bruxelles, de Berlin, de Nice... Moi aussi je ne sais que pleurer et écrire, exprimer tout ce que je viens de dire...

     

  • Une nouvelle vertu sacrée : l'islamo compatibilité ...

    ... Avec, au Secrétariat d'Etat à l'égalité Hommes Femmes, la nomination de Marlène Schiappa...

     

    Pour moi (c'est ainsi que je le comprends) la laïcité c'est l'absence totale de tout signe religieux dans la sphère publique (école, collège, lycée, administration) et aussi DANS LA RUE ET DANS L'ESPACE PUBLIC lorsque ces signes religieux de quelque religion qu'ils soient, sont manifestement des signes affichés ostensiblement avec revendication d'ordre politique ou d'appartenance religieuse dans la sphère publique.

    L'on me rétorquera qu'il n'est pas possible de faire la différence entre un croyant sincère se conformant à ce que lui demande sa religion, et un croyant lui, affichant et revendiquant avec ostentation un signe religieux (le port du voile en l'occurrence pour une femme)... Cette différence qu'il semble impossible à faire, n'en est pas moins réelle et décelable en fonction du comportement manifeste de la personne...

    Ainsi la jeune fille musulmane de 16 ans qui fait "tout un pataquès" de violence, de colère, de revendication, parce qu'elle se voit interdire le port du voile à l'entrée du collège, est une pertubatrice de l'ordre public et doit être interpelée, sanctionnée, en plus d'être interdite d'accès au collège...

    En revanche, la jeune femme musulmane sincèrement croyante qui porte le voile par tradition et qui n'est pas sous la domination de son mari musulman mais est l' épouse chérie et aimée et respectée, peut porter le voile dans la rue, au marché, se rendre dans un commissariat, dans une administration, dans un espace public : cette femme là ne porte pas atteinte à l'ordre public... ( Bon, c'est vrai, cette femme là ne représente pas loin s'en faut, la majorité des femmes musulmanes quand on sait que la plupart d'entre elles sont soumises à leurs maris, souvent absentes ou à l'écart des réunions publiques, et quand on sait le statut de la femme dans le monde musulman)...

     

    Il y avait déjà sous Hollande, et même avant sous Sarkozy, une tendance qui prévalait en ce sens "qu'il était de mise, de bon ton de bon aloi... De ne surtout pas déplaire aux "musulmans modérés" voire même à ces musulmans "plus engagés" (Salafistes et autres) lesquels musulmans "plus engagés" sont d'une religion "après tout" comme une autre sans pour autant troubler vraiment l'ordre public" : c'était en effet bien là la "philosophie" à la mode, érigée en Bien Pensance, en "vertu sacrée" à laquelle tout le monde, toute la société française des droits de l'homme devait se rallier...

    Il se trouve que cette "Vertu Sacrée" avec "En Marche" d'Emmanuel Macron et avec la nomination de Marlène Schiappa au Sécrétariat d'Etat à l'égalité Hommes Femmes, est encore plus sacralisée qu'elle ne l'était déjà sous Hollande et sous Sarkozy... Il faut être désormais entièrement conditionné, et soumis à l' "Islamo compatibilité" : toute "transgression" à cette vertu sacrée est LE PECHE contre le Saint Esprit !

     

    ... Je pense au dernier livre "Soumission" de Michel Houellebecq...

    La France comme d'ailleurs d'autres pays "occidentaux" est en train de basculer dans une "tolérance de système" ( tolérance affichée et prônée dans le système médiatique, par les lobbies de la Grande Consommation, par la pensée unique et sa culture dérivante, par les intérêts privés des décideurs et de leurs acolytes, etc.) ... Une "tolérance de système" qui, autant que le ferait un "climat de guerre civile" (ce qui n'est ou ne serait pas mieux), ne peut que faire se développer et s'implanter cet Islamisme radical que les gouvernements occidentaux prétendent combattre (qu'ils combattent bien sûr on le voit, avec toutes ces actions d'envergure menées, ces fichages, ces arrestations, etc.) ... Mais si l'on "creuse tant soit peu tout cela en profondeur" on s'aperçoit que finalement, "il y a quelque chose de faussé dans le combat"...

     

  • Le chick-litt, un genre littéraire ou... Un fait de décivilisation ?

    ... Le "Chick-litt" est un genre littéraire utilisé depuis 1996 pour désigner des romans écrits par des femmes et pour le marché féminin : ces romans sont en général des récits autobiographiques assez médiocres axés sur des banalités de la vie quotidienne et sur des sujets "bateau" de style "amour raté" ou "mélodramatique" pour des collections de poche ... et dont le lectorat populaire est en majorité composé d'un public féminin.

    Souvent ces femmes qui "versent" dans le "chick-litt" publient en ligne" et font une énorme tartine de leur dernière "œuvre", un pavé bien pétant sur Facebook, et les réponses en 2 lignes de leurs "amis" sont toutes les mêmes (un message passe-partout de félicitation d'une consternante banalité)... Mais il n'y a pas que des femmes qui versent dans le "chick-litt", puisqu'en réalité ce "genre littéraire" est tout aussi prisé par bon nombre d'hommes, de jeunes hommes souvent qui eux aussi, "squattent" les réseaux sociaux à grands "placards" de présentation de leurs "oeuvres" sur leurs pages facebook...

    Que le "commun des mortels" femme ou homme, fasse sa "petite Une quotidienne" de l'une ou l'autre de ses productions sous la forme d'un livre de quelque éditeur en ligne, ou sous la forme d'un blog, c'est un fait... Un "fait de société"... Mais lorsque des personnalités du monde politique, des élus, des membres de gouvernement, des présentateurs de télévision, des intellectuels en vue, et même certains auteurs et écrivains bien connus "versent" eux aussi dans ce genre de productions de récits axés sur des sujets "bateau"; le "fait de société" devient alors un "fait de décivilisation"...