Articles de yugcib
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Tout juste quelques "day-miles" après le solstice d'hiver
- Par guy sembic
- Le 03/01/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Du 29 décembre au 3 janvier ce sont les jours où le soleil le matin se lève le plus tard, à 8h 46 (7h 46 GMT) à la latitude de Paris (48,8 nord)...
Du 8 au 14 décembre ce sont les jours où le soleil le soir disparaît le plus tôt, à 16h 52 (15h 52 GMT) à la latitude de Paris (48,8 nord)...
Ainsi y-a-t-il un gain de 3 minutes de soleil le soir du 21 décembre, mais encore 2 minutes à perdre au matin du 22 décembre...
Cette particularité vient du fait que la Terre n'est pas exactement sphérique : le rayon terrestre à partir des pôles est de 6356 km, et de 6378 km à partir de l'équateur (différence 22 km)...
Cela dit, il y a une différence de 3 degrés (entre 22 et 25) en une période de 41 000 années, de l'inclinaison de l'axe terrestre. Au 1er janvier 2018, l'inclinaison est de 23 degrés 26 minutes 13 secondes d'angle... (au 1 er janvier 2017 cet angle était de 0, 46 seconde d'angle plus élevé)
... Avec 23.26.13 en 2018, on est à peu près à la moitié de la période. C'est donc dans 20 000 ans que l'inclinaison sera de 22 degrés, et c'était il y a 20 000 ans que l'inclinaison était de 25 degrés. Cela modifie la position du cercle polaire, entre 65 et 68 degrés de latitude. (aujourd'hui 66, 34)...
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Mes merdieurs voeux à toutes les Jet-Set !
- Par guy sembic
- Le 01/01/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... A défaut d'un petit vent de bolchevisme sur toutes les Jet-Set trente-et-un-décembre-premier-de-l'annique, une grêle de livres "Notre part des ténèbres" de Gérard Mordillat sur toutes ces assemblées festives trente-et-un-décembre-premier-de-l'annique de toutes les Jet-Set de cette planète !
https://www.babelio.com/livres/Mordillat-Notre-part-des-tenebres/53161
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Je me sens bien plus proche de Louise Michel et d'Elysée Reclus, que de Robespierre et de Lénine
- Par guy sembic
- Le 30/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Révolutionnaire que je suis, "homme de gauche" mais en réalité plus proche d'un "anarchisme inclassable"... Je déplore et davantage encore je souffre, de voir que les révolutions (je pense à celle de 1789 en France, et celle de 1917 en Russie) ont eu pour acteurs toutes ces cohortes d'envieux, de "ote-toi-de-là-que-je-m'y-mette", d' orgueilleux, de médiocres, d' âmes viles, de prédateurs, de tortionnaires, d'assassins, de voleurs, d'orthodoxes d'une pensée ne s'articulant que sur des slogans... Et que parmi ces acteurs là, il y eût des meneurs, des chefs, pour entraîner derrière eux des meutes humaines, des meutes que ces mêmes meneurs ont dit d'elles que c'étaient des "prolétaires"...
Dans la vision révolutionnaire qui me vient à l'esprit -et qui a toujours été la mienne et le demeurera jusqu'à mon dernier souffle- Il n'y a ni bourgeois ni prolétaires il n'y a que des êtres humains, des femmes, des hommes et des enfants... Il y a une immense communauté d'humains (aujourd'hui 7 milliards d'humains) entièrement constituée d'êtres uniques d'une seule fois chacun dans l'Histoire, d'êtres tous autant semblables que différents...
Dans cette vision révolutionnaire qui est la mienne, je me sens bien plus proche de Louise Michel et d'Elysée Reclus, que de Robespierre et de Lénine...
... Le pire -même s'il est affreux, même s'il est plein de sang et d'injustice, on le voit bien avec tous ces envieux, tous ces orgueilleux, tous ces voleurs, tous ces orthodoxes avec leurs slogans, tous ces médiocres, toutes ces âmes viles... Le pire, plus que les hommes eux-mêmes tels qu'ils sont ; ce sont les systèmes de société et de politique et de civilisation, qui se sont toujours fondés et pérennisés sur ce que la nature humaine porte en elle de plus commun, de plus vulgaire, de plus instinctif... de "moins noble" en somme...
Dans la vision révolutionnaire qui est la mienne, c'est l'intelligence naturelle et intemporelle de la relation humaine, l'intelligence de la relation également avec les êtres et les choses ; l'intelligence fondée sur la connaissance... Et non l'intelligence de la ruse, de la force et de l'apparence... Qui me semble "la plus intéressante à considérer et à mettre en valeur, à traduire en réalité au quotidien"... Mais qui demeure toujours étrangère aux systèmes de société, de politique et de civilisation qui tombent tous dans les mêmes travers, les mêmes excès, les mêmes injustices, les mêmes violences et exercent les mêmes pouvoirs, que ces pouvoirs soient d'un bord ou d'un autre...
... Il faut cependant bien reconnaître que dans l'ordre d'évolution de l'Histoire, un ordre dont la composante principale est celui de la nature humaine ; toutes les révolutions se sont faites avec, en grande partie, les masses populaires certes entraînées par des meneurs... Mais avec dans leurs rangs, les envieux, les médiocres, les âmes viles... Et que les "épurations" (celles de la Convention en 1793 et celles du Bolchevisme en 1918) n'ont pas été -c'est le moins que l'on puisse dire- "du meilleur discernement qui soit" ...
Néanmoins, "dans le tas" -comme on peut dire- il y a eu tout de même quelques "vrais salauds" qui ont été, les uns guillotinés sous la Convention, les autres passés par les armes sous le Bolchevisme... Ceux là, ces "vrais salauds", on ne peut déplorer qu'ils aient été éliminés... (c'est du moins, ce que je pense)...
Comme disait ma grand mère à propos des mauvaises herbes envahissant le jardin : "bon sang, j'ai beau mettre du pipi atomique, elles repoussent toujours les mauvaises herbes. Mais si elles ne poussaient pas, y'a pas grand chose de bon non plus qui pousserait"...
En effet, qu'attendre d'une terre complètement stérile ?
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Le tas de gravats jouxtant le jardin...
- Par guy sembic
- Le 29/12/2017
- Dans Articles
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... Un tas de gravats, découvert avant que l'on ait vu le jardin qui, un peu plus loin jouxte le tas de gravats ; un tas de gravats que l'on explore et dont on retire des ours en peluche borgnes et râpés et les oreilles en dentelle, des poupées chiffonnées, des cerceaux escagassés, des boules de noël décolorées et tant d'autres choses désuètes d'un temps révolu... Ne peut que rendre indifférent ou critique cet observateur venu de la rue ou du quartier proche et qui, ayant découvert le tas de gravats, et même vu un peu plus loin qu'il y avait un jardin entretenu ; jugera sans doute inutile l'exploration du jardin...
Ainsi les meilleures réalisations, les mieux abouties, les mieux réussies, en nos vies... Sont -elles souvent, pour ne pas dire quasiment toujours, invalidées par ce que l'on a produit jadis et qui nous a desservi... Il arrive aussi -ce qui de nos jours est patent- que ces "meilleures réalisations" soient en réalité des supercheries, des illusions, des tableaux d'effets et de mode... Ou encore deviennent des "produits de consommation"...
Il eût fallu dès le départ, qu'il n'y eût point ce fatras rêvé oeuvre...
Il est certain que tout ce qui "traverse les siècles -ou les millénaires" (oeuvres et réalisations humaines) n'a guère en général débuté par un fatras rêvé oeuvre... à moins que ce fatras originel ait été détruit par le réalisateur lui-même...
A l'origine d'une oeuvre ou d'une réalisation qui traverse les siècles ou tout au moins une époque, deux ou trois générations d'êtres humains... Il n'y a pas de "fatras rêvé oeuvre dont il sortira peut-être une oeuvre", il n'y a que l'oeuvre elle même non rêvée en tant qu'oeuvre et qui est ou sera reconnue...
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Angela Merkel
- Par guy sembic
- Le 28/12/2017
- Dans Articles
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... Ce qu'un historien du 22 ème siècle, indépendant d'esprit, c'est à dire non assujetti à une considération, une sensibilité, une opinion politique qui pourrait être la sienne en toute pertinence... Ce qu'un historien du 22 ème siècle "objectif et réaliste" retiendra d'Angela Merkel née le 17 juillet 1954 à Hambourg et chancelière fédérale Allemande depuis le 22 octobre 2005... C'est sa bienséance en toutes choses, en laquelle transparaissait ce qu'il y avait de plus vrai, de plus authentique, de plus naturel, de plus "sans façon", en elle... et qui, en quelque sorte "faisait autorité", et cela dans une apparence des plus simples, des plus neutres en matière d'habillement, de manière d'être, de propos et de geste... de sobriété en somme...
Ce même historien du 22 ème siècle, aussi indépendant d'esprit qu'il sera, ne pourra en dire autant des autres chefs d'état du début du 21 ème siècle, chefs d'états d'Amérique ou d'Europe, aient-ils été, ces chefs d'états, du moins certains d'entre eux, de "grands hommes de politique internationale" en leur temps, dans la durée du mandat que leurs peuples leur avaient donné...
C'est la raison pour laquelle, lorsque je fêterai mon centième anniversaire, le 9 janvier 2048 en compagnie de Nathalie Baye et de Louis Cheddid (tout comme moi nés en 1948), buvant un ricard à la terrasse d'un café parisien... Je lèverai mon verre à la santé d'Angela Merkel (il ne lui manquera que six ans pour être centenaire et j'ai dans l'idée que sa veste boutonnée toute droite ne sera point alors, le moins du monde, élimée... pas plus que son visage n'aura "d'un poil changé" (rire)...
... Bon, cela dit... L'Allemagne de 2017... Avec ses millions de pauvres, de travailleurs précaires à 3 euro de l'heure...
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Ah, ces mots pets ! ...
- Par guy sembic
- Le 28/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... C'est un tagueur sur la Toile qui "parle-chante-mélope-scande"...
Mais il ne lui vient jamais à l'idée de "splatcher" sur le forum de l'Association Culturelle de Sainte Tarte de la Midoue, ses mots pets...
Il n'a, Jules Mopète, ce tagueur sur la Toile depuis déjà des lustres ; aucune stratégie particulière, il se moque de tout ce qui pète par le nombril, il se moque des podiums et de ces lieux dits "branchés" où l'on applaudit et bisse et rebisse, et où les filles bisent mouillé les yeux en feu...
Il dit cependant, Jules Mopète, en petit comité : "avec mes mots pets, je jute dans le velouté aux cèpes qui fait le succès des dîners de famille".
Pour commencer, comme il dit s'il se confie tant soit peu "je tague, le crayon bien ferme entre mes doigts sans écorcher le tissu de la toile, autant que possible... Mais bon c'est vrai, après avoir commencé et crayonné un petit kilomètre... ... ... "
Il eut, maintes fois, ces mots pets qu'il tagua sur la Toile... Mais il ne les pétut point en Assemblée de l'Association Culturelle de Sainte Tarte de la Midoue... Pas plus qu'il ne les pétut, d'ailleurs, en ces lieux de relation où l'on ne fait qu'entr'apercevoir (ou bien tout bonnement, où l'on ne voit point) sur la Toile et hors la Toile, autant ses mots pets que ses mots pas pets...
... Nous partons tous un jour, avec ce "quelque chose en nous de Tennessee" dont les traces en partie demeurent dans tous les Oklaoma, dans tous les Iowa, dans toutes les Californie, dans tous les Texas d'Amérique et d'ailleurs... Ces traces qui en partie demeurent... mais ne retiennent de ci de là, que quelques regards dans une "provisoire éternité"...
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L'anarchie
- Par guy sembic
- Le 27/12/2017
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... L'anarchie, par toutes ces vues que l'on s'en fait, entre autres celle du "Grand Soir"... N'est rien d'autre, par chacune des multiples faces du prisme selon l'angle par lequel on considère l'anarchie... Qu'un désordre de contestation dans une illusion de liberté qui s'apparente très vite, une fois que ce désordre a tout renversé, tout aboli, tout laminé et qu'il a instauré dans son mouvement sa mécanique... A un "ordre" qui ne vaut pas mieux que l'ordre qu'il a défait...
Je ne vois pour ma part l'anarchie, que comme un "ordre" ne s'apparentant à aucun ordre... Sinon sans doute, le seul ordre naturel des choses de la vie, du cosmos, de la relation entre les êtres vivants dans l'environnement qui est le leur...
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Manèges à l'ancienne
- Par guy sembic
- Le 26/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... L'on voit au moment des fêtes de Noël et autres, en ville dans un marché, en des lieux fréquentés par des gens en famille, de ces manèges d'enfants "à l'ancienne" avec des chevaux de bois, des autos, des sièges balançoire, des carrosses citrouille, des lions à grande crinière, tous rutilants, de couleurs éclatantes, et montant descendant le long d'une barre...
Et j'observe que depuis quelque temps, ces manèges ont de moins en moins souvent le petit cochon à bascule qu'inévitablement l'on voyait entre le carrosse citrouille et le camion des pompiers...
Sur le marché de Dax dernièrement, le manège "à l'ancienne" avait un petit cochon, un joli petit cochon bien rose et bien rutilant...
Mais je doute fort, qu'à Cergy Pontoise, qu'à Saint Ouen, qu'à Sarcelles ou qu'à Saint Denis... Ou que d'ailleurs sur des marchés, en des lieux publics au moment des fêtes, en bien de villes de notre pays que ce soit dans le Nord, dans l'Est, en région parisienne ou dans le Midi Méditerranéen, l'on trouve encore de ces "manèges à l'ancienne" avec dans leurs "dadas", le "joli petit cochon rose et rutilant" !
J'imagine un manège à l'ancienne avec, entre l'âne Gédéon et l'hippopotame Célestin... bien rutilante et juchée sur un pieu qui monte qui descend... la buse Uhlémane...
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Le temps que l'on passe sur la Toile...
- Par guy sembic
- Le 25/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... L'on ne passe pas du temps sur le Web comme on passe du temps à lire un livre, un roman un ouvrage, un texte écrit, une nouvelle, un article dans un journal... En général le temps que l'on passe sur le Web, on le passe surtout -et pour l'essentiel- afin d'échanger des nouvelles, des informations, des émotions, de poster des photos ou des vidéos, de commenter tel ou tel événement en quelques phrases, sur des réseaux sociaux...
Si l'on passe effectivement du temps sur le Web c'est surtout lorsqu'on regarde des films, lorsque l'on participe à des jeux vidéos, ou encore lorsque l'on regarde des émissions de télévision en replay, ou encore dans le cas de diverses recherches (pour acheter un produit, pour un voyage, etc. )...
Il est certain qu'une personne ou une autre qui s'exprime sur la Toile comme elle s'exprimerait dans un livre édité et publié (et écrit par elle), ou dans un journal comme un chroniqueur connu (qu'elle pourrait être) , c'est à dire en développant, et donc en rédigeant des textes de plusieurs pages... et cela très souvent, quasiment chaque jour... Prend forcément (et logiquement) le risque de ne pas être lu (ou "à peine survolé" ou "zappé")...
En somme, il faut bien le reconnaître, le Web n'a pas vocation à se faire "salon de lecture" (comme dans une médiathèque), pas plus qu'il n'a vocation à être parcouru (à ce que l'on y entre dedans) comme en un ou des livres de quelque 300, 500 pages chacun, livre ou roman que l'on met plusieurs jours à lire...
Aussi la personne qui s'exprime sur la Toile comme elle s'exprimerait dans un livre édité/diffusé, et qui précisément n'est pas un auteur édité -et n'en sera vraisemblablement jamais un- (du fait que cette personne n'est, somme toute, qu'une personne "écrivant sur la Toile" et non pas un écrivain au sens où l'on l'entend)... ne peut que prendre le risque, en s'exprimant comme elle le fait sur le Web (en postant sur un blog ou sur un forum ou sur facebook, des textes d'une certaine longueur – plus d'une vingtaine de lignes)... Que prendre le risque donc, de ne pas être lu (ou à peine "survolé")...
D'ailleurs "écrivain sur la Toile" cela veut-il vraiment dire quelque chose ?
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Pourquoi l'immigration est-elle si difficile à gérer, et pose autant de problème ?
- Par guy sembic
- Le 23/12/2017
- Dans Articles
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... Le fait de l'immigration (l'immigration en provenance des pays d'Afrique et du moyen orient jusqu'à l'Afghanistan vers les pays européens - les causes principales de cette immigration étant la guerre et la pauvreté )... Le fait de l'immmigration pose aux pays européens, deux grandes questions aussi essentielles, aussi importantes l'une que l'autre, de telle sorte que l'on ne peut méconnaître et encore moins écarter l'une ou l'autre de ces deux grandes questions...
Il y a en effet, d'une part la question humanitaire, purement et véritablement humanitaire ; et d'autre part la question économique/sociale et culturelle...
Il y a dans la question humanitaire, déjà, "la force des choses" qui s'impose de par ce que la nature, de par ce que les événements climatiques et autres (de l'activité humaine) font survenir, et il y a aussi bien sûr, dans la question humanitaire, la capacité des gens, des peuples, des gouvernements, des organisations... à accueillir et à "comment accueillir", et à ce qu'implique "comment accueillir", dans la durée, dans le temps...
Et il y a, d'autre part, la question économique/sociale et culturelle, qui elle, s'articule sur ces deux problématiques que sont l'une, une plus grande précarité dans le monde du travail (salaires tirés vers le bas, et augmentation du chômage dans la mesure où l'on ne peut donner du travail à tout le monde), et l'autre qui est la pression croissante de l'islam dans la société en France et en Europe...
Ces deux questions fondamentales que sont d'une part la question humanitaire et d'autre part la question sociétale, sont aussi sensibles l'une que l'autre et suscitent en même temps des différences de vues selon l'environnement et les événements qui sont les nôtres au quotidien en tel ou tel lieu de vie...
Au sujet de la question sociétale, il me semble que la question religieuse représente à elle seule plus de la moitié de toute la problématique (l'autre moitié étant celle d'une précarité accrue dans le travail, dans les salaires, et dans l'emploi)...
Outre les différences de mode de vie liées à des prescriptions contraignantes, c'est surtout la question du statut de la femme dans le monde musulman (apparence et représentation de la femme dans la société, dans la famille) qui pose l'essentiel de la problématique de l'islam, et donc, de la venue et de l'extension de l'islam en Europe...
Pour ce qui est de la précarité accrue dans le travail, dans les salaires, dans l'emploi... L'essentiel de la problématique vient surtout de la pression démographique et de l'activité humaine sur l'ensemble de la planète, avec le fait d'une disproportion croissante entre la démographie des régions urbanisées et la démographie des régions plus ou moins désertifiées ou quittées...
... Il faut dire aussi -et c'est peut-être là le plus important, le plus originel de l'affaire- que ce sont bien là, au delà même des conflits, des politiques et des guerres récents (Afghansistan, Irak, Lybie, Syrie, Sahel, Soudan, Ethiopie, Somalie, Tchad, Centrafrique...) et remontant à la fin de la première guerre mondiale (dislocation de l'empire Ottoman) puis à la fin ensuite de la seconde guerre mondiale ( politique de l'Angleterre et de la France à l'époque des protectorats) et auparavant aux 19ème et 20ème siècle avec les empires coloniaux , et avec l'exploitation des ressources du sol et du sous sol en Afrique et au Moyen Orient par les grandes puissances industrielles et économiques, par les grands lobbyies des matières premières et ressources énergétiques (exploitation de plus en plus accrue)... Que s'explique la succession des flux migratoires, d'autant plus importants et par vagues, du fait de la politique désastreuse des puissances occidentales après 1945... Car sur toute la partie nord et centrale de l'Afrique, dans tout le moyen orient jusqu'à l'Asie centrale, depuis 1945, les peuples n'ont pratiquement connu pendant plus de 70 ans, que des situations de guerres, que de la violence, que de l'insécurité, que de la pauvreté, que de l'exploitation de leurs ressources... Et l'on ne voit plus comment aujourd'hui remédier à une telle situation aussi dramatique et surtout aussi installée dans la durée !
Et il faut encore compter avec les dictateurs, avec tous les potentats et leurs alliés et leurs nervis, avec une caste de privilégiés et de dominants (en Afrique et au moyen orient) qui tous, sur le dos des peuples, ont "partie liée" avec les dirigeants et décideurs des puissances occidentales.
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Quand la révolution triomphe, elle instaure une orthodoxie
- Par guy sembic
- Le 22/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... "Du moment que la révolution triomphe, et s'instaure, et s'établit, l'art court un terrible danger , un danger presque aussi grand que celui que lui font courir les pires oppressions des fascismes : celui d'une orthodoxie. L'art qui se soumet à une orthodoxie, fût-elle celle de la plus saine des doctrines, est perdu. Il sombre dans le conformisme. Ce que la révolution triomphante peut et doit offrir à l'artiste, c'est avant tout la liberté. Sans elle, l'art perd signification et valeur".
[ André Gide, Retour de l'URSS, novembre 1936 ]
... L'orthodoxie, c'est non point seulement ce que les révolutions triomphantes et les nouveaux régimes politiques plus "libéraux" ou "démocratiques" instaurent dans une manière de penser, dans une culture, dans un ordre, dans des valeurs, dans des normes... Mais c'est aussi et surtout ce mouvement d'adhésion à cette manière de penser, à cette culture, à cet ordre, à ces valeurs, à ces normes ; du plus grand nombre, de tout un chacun même, et qui fait à vrai dire l'orthodoxie, plus que l'orthodoxie elle même instaurée par une révolution ou par un régime politique ou par une autorité... Car l'orthodoxie n'est vraiment triomphante et ne s'impose, que dans la mesure où elle est acceptée par le plus grand nombre... Et en ce sens, l'orthodoxie produit une société de consommation, produit des modèles plutôt que des oeuvres d'art, produit des artisans ou des fabricants plutôt que des artistes...
Il n'y a jamais eu, véritablement, dans l'Histoire, de révolution, absolument aucune, qui ait pu offrir une réelle liberté à l'artiste... Parce que, à chaque fois que l'artiste a exercé sa liberté, une liberté qui ne pouvait ni être acceptée et encore moins reconnue (dérangeante ou impossible à comprendre) il s'est toujours heurté à une orthodoxie existante... Et le drame, le plus grand drame, c'est lorsque ce qui n'a pas été reconnu, le devient, et ainsi, entre dans l'orthodoxie...
Serait-ce à dire, ce que je dis là... que l'art est encore à venir ?... A moins qu'il ne soit déjà venu et que nous ne l'ayons jamais reconnu... ou oublié ?
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Accident de Millas
- Par guy sembic
- Le 21/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Ayant appris hier soir, à la radio (un bulletin d'information à 19h), que la conductrice du car scolaire (accident de Millas/passage à niveau) est "mise en examen pour homicide involontaire" (c'est bien là le terme employé)... Je suis indigné, révolté, outré, dans une colère noire, contre une telle décision qui montre à quel point la justice de notre pays est d'une absurdité, d'un illogisme et dirais-je même d'une barbarie inqualifiable !
Voilà une femme dont les instances judiciaires de notre pays ne se préoccupent en aucune façon, de la douleur qui est la sienne, du drame affreux que c'est pour elle, victime elle même, blessée, de cet accident ! Comme si la douleur, la souffrance morale de cette femme ne suffisait pas à elle seule, il faut que l'on y ajoute encore cette décision de la justice (dans le cadre de l'enquête) qui, aux yeux du "commun des mortels" (des citoyens, des gens que nous sommes) rend suspecte cette femme pour ne pas dire "coupable" ! Car, ne nous y trompons pas et "appelons un chat un chat", bien que dans une "mise en examen" l'on soit "présumé innocent" , le seul fait d'être "mis en examen" (et donc devoir s'expliquer devant des juges) implique forcément de la part de l'opinion publique (une partie de l'opinion publique) une possible ou probable culpabilité ! (L'on imagine alors des gens acceptant de croire que la conductrice du bus aurait pu délibérément percuter la barrière!)...
Et à côté de cela, l'on met en place des "cellules d'assistance et aide psychologique" pour les parents des victimes, les témoins choqués, les victimes elles même quand elles ne sont pas mortes c'est à dire blessées -et peut-être seront handicapées par la suite...
Cette "cellule d'assistance et aide psychologique" est-elle -si elle concerne aussi la conductrice du car- "compatible" avec le fait de sa "mise en examen"? Car dans une telle "compatibilité" (de principe) il y a là, il y aurait bien là une hypocrisie manifeste! (d'un côté l'on aide ou aiderait et d'un autre côté on enfonce ou enfoncerait)... Pour dire l'absurdité qu'il y a dans ce cas !
Combien de fois faudra-t-il le répéter, que cette femme a formellement déclaré que les barrières étaient levées et qu'en conséquence elle s'est engagée le plus normalement du monde en toute quiétude !
Il est permis de se demander ce que pèse finalement la déclaration d'un citoyen de notre pays, en face de ce que déclare la direction d'un groupe marchand, d'un puissant lobbie ou des gens de haute autorité !
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Ce que je dis, de la plupart des films nouveaux...
- Par guy sembic
- Le 20/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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.... Dans les salles de cinéma, souvent les films d'aujourd'hui (les nouveaux qui sortent), ont des dialogues ou trop rapides de débit, ou incompréhensibles sauf un ou deux bouts de phrase par ci par là, de telle sorte qu'il n'y a jamais assez de bouts de phrases qui ressortent en clair pour saisir le sens général...
Pour entendre, oui, tu entends, mais pour comprendre c'est autre chose ! Et en plus, ce que je déplore, c'est lorsque les personnages se chuchotent à l'oreille ou parlent à voix très basse... Et les gens dans la salle qui se mettent à rire (ou à "riroter") en entendant ces réparties rapides à voix basse et se marrent alors que je suis sûr qu'ils n'ont rien compris et qu'ils font semblant de comprendre !... Je ne ris pas et pour cause! (et je m'en moque que l' on me prenne pour un bêta parce que je n'ai pas compris)!
C'est la raison pour laquelle (mauvaise qualité des dialogues, sonorisation de la salle trop limite) j'ai une nette préférence pour les films en VO sous titrés en français...
Je me souviens d'un film qui m'avait déçu parce que je ne comprenais rien, c'était "Primaire" (un film sur l'école primaire)... L'actrice avait été invitée sur le plateau de "On n'est pas couché" et j'entends encore les commentaires de Yann Moix et de Léa Salamé à l'époque, qui analysaient dans le détail le film... Je me demandais comment ils avaient fait pour comprendre quelque chose dans les dialogues !
Cela m'horripile de voir des gens se marrer alors qu'ils ne font que faire semblant d'avoir compris ! (réaction de groupe, de foule, de public)...
... Dans les films des années 1960/1970 et à plus forte raison dans ceux des années 1950, l'on comprenait bien les dialogues... Alors que dans ces films nouveaux, d'aujourd'hui, qui sortent en salle, l'on a souvent du mal à suivre, à comprendre ce qui se dit...
Et ces films s'enchaînent de semaine en semaine par dizaines et au bout de trois mois tu ne t'en souviens plus, il n'en reste rien (comme pour beaucoup de choses de nos jours avec cette société de consommation de masse)... Et tu vois défiler des prix, des oscars ou des étoiles ; les télés, les médias, les intellectuels branchés, les critiques de tous bords en parlent et puis trois mois après il en reste plus rien, rien d'autre que tel ou tel prix obtenu... Et l'on y va de son commentaire sur la Toile et sur les réseaux sociaux, le temps d'une saison ou de quelque mouvement de mode, de foule... Je trouve cela sans consistance, sans avenir ; je n'appelle pas cela de la culture et encore moins du patrimoine culturel, une telle gabegie de productions avec effets spéciaux et dernières technologies, où c'est l'émotion suscitée qui domine, le côté visuel ou sensationnel... Sans compter toutes ces critiques et commentaires de journalistes où chacun y va de son violon, de sa larme, de sa superbe, de son m'as-tu-vu-isme, de son arrogance d' intellectuel dans le vent, de ses certitudes...
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Générations nouvelles...
- Par guy sembic
- Le 20/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Lors de la dernière diffusion sur France 2, le mardi 5 décembre 2017, de "Retour de terre inconnue" ( Key Adams chez les Suris d'Ethiopie), j'ai été interpellé en particulier, par cette réflexion de Key Adams, portant sur le sentiment partagé (en général, et selon lui) par les "moins de 26 ans"... (en gros : espérance, optimisme, réflexion, relation)...
Il se trouve qu'en fonction de ce que j'observe, de ce que je perçois autour de moi, et cela, en fait, depuis le début des années 2000 surtout... Je rejoins et partage la pensée, ou plus exactement cette conviction intime de Key Adams, en ce qui concerne ces générations que l'on dit "nouvelles"... à savoir, déjà, la première génération dans ce que j'appelle "le monde nouveau" dont je situe l'origine en 1990 (les né(e)s entre 1990-2000 ; puis la génération suivante, celle des nés entre 2001 et 2010 ; et enfin la toute dernière (ce sont encore des enfants), à partir de 2011/2012...
... Les petites réflexions spontanées, réparties, propos... que j'entends de ci de là, que ce soit dans le coin où j'habite ou ailleurs ; ce que je peux lire sur la Toile (notamment sur Facebook)... Tout cela venant de quelque jeune, adolescent, jeune adulte, garçon, fille, jeune femme... Si j'y ajoute aussi certains comportements, certains choix, que j'observe... Tout m'incline à penser comme Key Adams... Et je dis, je déclare même avec une certaine émotion en laquelle entre de la réflexion... "Que c'est de bon augure" pour l'avenir, pour les années qui viennent, pour le genre de monde dans lequel nous vivrons en 2030, 2040, 2050 et plus loin encore...
Certes -comme on dit "il ne faut pas généraliser" (sans doute d'ailleurs certains de mes concitoyens ne partagent pas trop mon sentiment, en fonction de leur vécu, de leur "vision du monde")... Bien sûr, et c'est ce que je pense aussi, que "le monde dans lequel on vivra demain ne sera pas forcément meilleur que celui dans lequel on vit"... Je dis en fait "que le monde sera différent" et que "le pire comme le meilleur coexisteront" (peut-être autant le pire que le meilleur en plus accentué cependant)...
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Des circonstances d'un accident, qui ne sont peut-être "pas si obscures que l'on le dit"...
- Par guy sembic
- Le 19/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Je conteste vivement la déclaration de la direction de la SNCF selon laquelle les deux barrières du passage à niveau de Millas auraient été baissées au moment du passage du train...
Qui parmi nous tous, peut imaginer un seul instant, qu'un conducteur de car scolaire homme ou femme, ait pu délibérément, en toute conscience, ayant derrière lui des enfants, s'engager entre les deux demi barrières abaissées, comme aurait pu par exemple le faire, le conducteur d'une voiture ?
C'est absolument inimaginable !
D'autant plus qu'un car, de par sa longueur, ne peut, comme une voiture, "slalommer" entre deux demi barrières, de part et d'autre qui plus est, d'une seule voie de chemin de fer, et donc, en un espace réduit d'une largeur forcément inférieure à la longueur d'un car !
Si l'on s'en tient à la déclaration de la direction de la SNCF, n'irait-on pas, même, jusqu'à "envisager" que la conductrice du car, ait pu carrément (pourquoi pas, alors) défoncer la barrière !
Je trouve absurde, indécent même, que l'on puisse remettre en cause la déclaration de la conductrice, elle même blessée, selon laquelle les barrières étaient levées, et le passage donc, libre...
Normalement, quelques instants avant le passage d'un train, un feu rouge indique que les barrières vont s'abaisser, et le feu rouge ne s'éteint qu'après que les barrières soient baissées.
Peut-on imaginer un seul instant, qu'un conducteur de car scolaire, homme ou femme, décide de s'engager, voyant le feu rouge, avant que les barrières ne s'abaissent ?
Pour moi (c'est mon idée), le feu rouge n'a pas fonctionné et les barrières ne se sont pas abaissées... (dysfonctionnement dans les programmes électroniques et informatiques gérant à distance le fonctionnement des feux et des barrières)...
Je ne comprends donc pas – à vrai dire je considère que c'est un scandale- que l'on puisse, quatre jours après encore, hésiter, tergiverser sur cette question des demi barrières ouvertes ou fermées! Et que la direction de la SNCF puisse contester la déclaration formelle de la conductrice, qui elle, a bien vu que les barrières étaient levées...
Soit dit en passant, outre ces tergiversations et ces polémiques au sujet des barrières, je trouve "indécent" ces reportages pour les télés, où l'on filme en gros plan la douleur, la peine des gens, des familles, des mères et des pères, et cela durant quatre jours à chaque 13h, 20h... Il me semble qu'en de tels moments si dramatiques, un peu plus de discrétion (moins de voyance) devrait s'imposer naturellement... L'on aimerait sans doute en savoir un peu plus sur les circonstances mêmes de l'accident -qui à mon avis- ne sont peut-être "pas si obscures que cela" (notamment au sujet des barrières et des équipements de sécurisation des passages à niveau, ainsi que des dysfonctionnements et pannes liés à une politique de rentabilité au détriment de la sécurité)... Plutôt que de voir pendant cinq minutes ou plus 2 fois par jour pendant 4 jours, la douleur des gens en gros plan...