Articles de yugcib

  • Le "coup d'état" ou le "hold up" du siècle, du 7 mai 2017

    ... Le Hollandisme et plus généralement le Socialisme "sociétal libéral" auquel on peut associer le Centrisme de droite et de gauche, tout cela pouvant être défini sous le vocable de "Pensée Unique" ("Pensée Unique" sur le plan non seulement politique mais culturel, doctrinal, économique, social, idéologique)... Avec le concours des Médias (Presse, audiovisuel, Internet et ses portails d'information et ses réseaux sociaux), de toute une "Nomenclatura" d'intellectuels, de penseurs, d'écrivains, d'essayistes, d'éditorialistes, de gens de télévision directeurs et présentateurs de grandes émissions quotidiennes ; avec le concours des puissances financières, des grands lobbies Européens et mondialistes, de tout ce qui soutient et développe la consommation de masse , de la haute magistrature (autrement dit de la Justice d'Etat)... Tout cela oui, tout cela ensemble tel un rouleau compresseur, tel une armée en marche avec toute la puissance de sa force de frappe et ses généraux félons... Vient de réaliser le "coup d'état" ou le "hold up" du siècle, en organisant et en favorisant l'arrivée de ce qui succède à présent, depuis le 7 mai 2017, au Hollandisme (Hollandisme précédé du Sarkozysme, du Chiraquisme, du Jospinisme, du Mitterandisme)...

    Je ne crois pas en l'indépendance ni en la neutralité de la haute instance juridique institutionnelle, je ne crois pas en toutes ces idéologies de valeurs morales et de justice qui instituent et proclament des vérités qui sont en fait des mensonges maquillés en vérités avec le concours des puissances médiatiques, lobby-iques et financières, des instituts de sondage d'opinions... Je ne crois pas non plus en la "moralité" de cette presse de dénonciation, satirique, iconoclaste, dont le travail consiste à rechercher et dévoiler "certaines vérités" afin de créer de l'émotion, de semer du doute, de "faire tomber" un personnage jugé gênant ou dérangeant (ou trop bien considéré, ou adulé)... Tout cela est d'une pourriture! D'une abjection! Tellement dans l'esprit de ces temps que nous vivons, tellement à vrai dire de tous les temps historiques depuis l'empire romain, mais de nos jours encore plus amplifié et sacralisé !

     

     

  • Sa tarte hop, bien en vue au dessus des éclairs et des meringues!...

    Start up

    ... Je déteste, je hais ce mot "start-up" ! Ce mot que des trentenaires ou des jeunes "branchés" emploient, comme si c'était là, la "superpanacée" d'un avenir radieux!

    Autrement dit "t'es sans le sou, t' en veux, t'as vingt cinq berges, tu veux devenir riche au bout d'un an? Monte ta start-up!"...

    Eh merde, comment tu fais si t'as pas très bien réussi à l'école alors que pourtant t'a pas mis de la mauvaise volonté seulement en math/physique tu plafonnais et puis en langues c'était pas le pied? Comment tu fais alors, avec une "sous formation/stage à la con", plus de six mois que t'es au chômage, que t'as pas 25 ans pour avoir au moins un RSA, que tu dors sur un canapé dans le deux pièces cuisine de l'HLM de chez tes vieux? Comment qu'tu fais? Macron, il te dit "trouve un job en CDD 20 h par semaine chez UBER, mets un costard une cravate, ça va déjà te donner une dignité"...

    Merde! Tu peux même plus te faire embaucher sur un chantier d'Eiffage ou de Vinci à Bobigny ou à Laon, parce que pour pousser des brouettes de gravats et casser du bitume, "ils" (Vinci et Eiffage) préfèrent faire venir des Ukrainiens et des Roumains!

     

  • Alors, aux fesses t'y vas ? (de cane en plongeon)...

    ... C'est l'image que je me fais, du festival de Cannes :

    Cul canardCannes sculpteesTroupe de canes

    ... J'imagine un festival (une sorte de foire ou de marché) de... cannes (à perte de vue dans les rues d'une ville qui fêterait une fois l'an, la "foire à la canne")... Ou encore, une foire à la cane avec des troupeaux de canes, leurs canetons, et quelques canards marins...

     

    Je me fous complètement du festival de Cannes, de toutes ces vedettes et surtout de tous ces gens pleins de fric venus pour une dizaine de jours à Cannes, assister à ce festival, dont la vie et dont le monde qui est le leur, est à des années lumière du monde au quotidien du commun des mortels...

    Ce monde là, de vedettes et de gens pleins aux as, ne me fait pas du tout rêver !

     

    ... Je me fous aussi de l'Eurovision : ce que je déteste en particulier, outre les "prestations" des chanteurs, en général d'une souveraine médiocrité-banalité genre amour raté ; ce sont tous ces effets lumineux électriques, ces flash, ces "arc-en-ciaux" qui sans cesse "ébloui-clignotent"!... Pour le dernier Eurovision 2017 j'ai juste (pour voir) "un peu regardé" : j'ai vu, en fait je n'ai su que le lendemain, que Alma, la chanson française, n'avait obtenu que la 12ème place sur 26... (du "cinéma"!)...

     

     

     

  • Les travailleurs détachés...

    ... Voit-on par exemple, des entreprises implantées dans un pays Européen ou même ailleurs qu'en Europe, employer des travailleurs Français non spécialisés (par exemple pour des travaux de manutention sur des chantiers publics, construction, infrastructures routières ; ou encore pour des travaux agricoles, sachant que tous ces travaux ne nécessitent pas un savoir faire ou une compétence particuliers) ?

    Ces entreprises là, implantées dans un pays étranger, n'emploient en vérité (de travailleurs étrangers) que des cadres, des ingénieurs, des chercheurs, des gens qui ont tous une compétence, un savoir faire, et qui ont reçu une formation appropriée dans tel ou tel domaine, corps de métier...

    Dans ce sens là, qui est celui des travailleurs détachés Français employés par une entreprise étrangère en Allemagne, Italie, Espagne, Royaume Uni, USA, Canada, Chine, Australie etc... , il va de soi que dans ce sens là, donc, c'est tout à fait normal, tout à fait logique, et que cela s'inscrit dans le "cours normal des choses", dans le cadre même du développement de l'entreprise concernée qui ainsi, bénéficie du savoir faire et de la compétence de jeunes Français ou de jeunes étrangers Allemands, Espagnols, Italiens etc., qui eux-mêmes d'ailleurs en s'expatriant et en répondant à la demande des entreprises étrangères, peuvent profiter d'avantages certains en matière de salaires et de perspectives d'avenir...

    En revanche, lorsque ce sont des entreprises implantées en France, des patrons Français, par exemple dans le secteur du bâtiment, de la construction, de l'agriculture, des infrastructures routières ; qui emploient des travailleurs étrangers non qualifiés, une main d'oeuvre donc, payée au minimum et donc "meilleur marché" du fait du faible coût des charges... Il y a bien là à mon sens une aberration, une injustice manifeste...

    On ne voit jamais, par exemple, une entreprise Allemande, Suédoise, Finlandaise, Anglaise ou autre en Europe, spécialisée dans les travaux publics, dans les métiers du bâtiment et de la construction, dans l'agriculture... Ni même des entreprises dans des pays tels que la Pologne, la Roumanie ou la Slovénie ; employer des travailleurs détachés Français non qualifiés pour des travaux de manutention ! Jamais! D'autant plus qu'il est absolument impensable que ces travailleurs Français sans qualification, accepteraient d'aller s'expatrier ne serait-ce que pour une saison ou pour un an, dans un pays Européen, surtout en Pologne, en Roumanie ou en Slovénie !

    Pour moi -à mon sens- le mouvement des travailleurs détachés n'est donc concevable, normal et juste, que lorsqu'il concerne des travailleurs qualifiés, spécialisés, des cadres, des chercheurs, des ingénieurs... Car dans ce cas là, en général les salaires que doivent payer les entreprises, que ces entreprises soient implantées dans des pays "riches" ou "moins riches", ou de tel ou tel régime de protection sociale existant... Ne peuvent être qu'en rapport avec la compétence et avec le savoir faire des gens concernés, c'est à dire d'un niveau comparable sinon supérieur à celui du pays quitté...

    Quel chômeur Français, quel jeune Français n'ayant pas réussi à l'école et sans avenir, accepterait d'aller casser du bitume ou de charrier des brouettes de gravats dans une banlieue de Budapest ou de Varsovie ? En revanche, et c'est là un scandale, une aberration, une injustice manifeste ; on voit des jeunes Roumains, des jeunes Ukrainiens ou Bulgares, eux, venir casser du bitume et charrier des brouettes de gravats sur un chantier d'Eiffage ou de Vinci à Bobigny ou à Laon...

    Quel jeune étudiant Français, formé, stage après stage, potentiellement futur cadre, ingénieur, chercheur, volontaire ; et déterminé, entreprenant et digne de confiance... Non employé, non recruté, enchaînant CV sur CV et "galérant" et sans le sou, "à la rue" pour ainsi dire ou à la charge de sa famille... N'est pas tenté par un emploi qualifié très bien payé à Los Angelès, à Sydney, à Pékin ou à Berlin , et avec des perspectives d'avenir?

    Ah, la France... son joli p'tit coin, sa famille toute proche, sa chère France tant aimée avec sa culture, ses paysages, son patrimoine, sa gastronomie, son esprit, son mode de vie, et tant de choses si belles si attachantes qu'on ne voudrait quitter pour rien au monde... Oui, oui... Mais pour au quotidien, vivre dans la misère parce que personne te prend en dépit de ton savoir faire de tes compétences de ton énergie de ta volonté de ta détermination... Eh bien autant foutre le camp et aller à Los Angelès ou à Pékin !... Parce que là bas, avec ce que tu gagnes, t'as plus de souci à te faire pour ta sécurité sociale, si t'as besoin de te faire refaire des dents ou autre chose... Et t'auras toujours pour trois fois rien de billet d'avion, la possibilité de revenir passer un mois dans ta chère France une fois par an ! Sans compter aussi si ça se trouve, que ton vieux papa, ta vieille maman ou même ta vieille mamy, tu pourras les faire venir là bas chez toi avec un visa de séjour...

     

     

  • Du chehoual, du horc et du feau...

    ... Les élections législatives qui s'annoncent ne me disent rien qui vaille...

    Prenons les partis -et dans le cadre de chaque parti, pour chacune des 577 circonscriptions électorales, les candidats qui vont se présenter- ce que ces partis sont devenus et ce qui les divisent, chacun d'eux, les problèmes auxquels ils doivent faire face :

     

    -Le Front National :

    La tendance Marion Maréchal Le Pen qui domine assez largement dans le Sud Est de la France, comment et par qui sera-t-elle "orchestrée" si Marion Maréchal Le Pen s'éloigne de la vie politique?

    La tendance Florian Philippot qui domine assez largement dans les Hauts de France, dans le Grand Est et dans le Centre et en règle générale dans les campagnes, dans la "ruralité désenclavée" ; comment et par qui sera-t-elle "dynamisée" si Florian Philippot (il l'envisage) quitte le FN ?

     

    -Les Républicains :

    Entre ceux de la ligne Fillon et ceux de la ligne Juppé (ou Xavier Bertrand) il y a là une fracture (deux "lignes" assez différentes).

    Ceux de la ligne Fillon me semblent être les seuls "vrais Républicains" que l'on a connus sous Sarkozy, sous cette droite "vraiment de droite" et qui, avant fin janvier 2017 était la droite qui "ne devait pas perdre l'élection présidentielle" et à laquelle bon gré mal gré se seraient ralliés 30% des électeurs au premier tour et sans doute entre 52 et 54% des électeurs au 2 ème tour "si Marine Le Pen n'avait pas été au 2 ème tour"...

    Or cette droite là, en mai 2017, cette droite de la ligne Fillon, ne représente

    plus que 20% des électeurs (ou 1 Français sur 5 si l'on veut)...

    Ceux de la ligne Juppé (ou Xavier Bertrand) je les considère comme des roses bleu-ciel qui ont pâli en se teintant de violet pâle délavé voire de jaune rosé... Autant dire que ce ne sont plus là des "purs Républicains" comme avant (même si dans ces "purs Républicains" il y avait quand même des sensibiltés différentes -celles de l'ancien UMP)...

    Ceux là, de la ligne Juppé (ou Xavier Bertrand) ne sont guère très éloignés de "En Marche" d'Emmanuel Macron.

     

    -Le Parti Socialiste :

    Tel qu'il fut défini sous Jospin et ensuite sous Hollande avec sa politique libérale sociétale progressiste inféodée à l'Europe de Bruxelles, à la mondilisation, il n'a plus de réalité ni de consistance ni d'électorat... Il ne lui reste que la ligne Hamon qui est une ligne on le sait, qui a rompu avec la ligne Hollande-Valls... et qui en partie, se "rapproche" si l'on veut, de "En Marche" d'Emmanuel Macron (mais seulement par le "libéralisme de société et de culture et non pas par le libéralisme économique)...

     

    -Le Front de Gauche :

    Qui, avant le mouvement La France Insoumise de Jean Luc Mélenchon ; était une sorte d'alliance si l'on veut entre des radicaux, des communistes et divers Gauche...

    Si, dans les circonscriptions électorales se présentent en juin 2017, par exemple 1 Divers Gauche, 1 communiste et 1 France Insoumise, je vois mal comment l'un ou l'autre peut arriver au second tour...

     

    -Le nouveau parti (si ç'en est un) "La France en Marche" d'Emmanuel Macron :

    C'est -à mon sens- une configuration disparate et indéfinie, qui "ne ressemble à rien" ou qui, si cette configuration devait "ressembler à quelque chose", serait le "produit dérivé" d'un "ex Hollandisme", ce "produit dérivé" s'étant mâtiné de droite libérale sociale... et qui va "absorber" -plus ou moins- des Républicains de la ligne Juppé ou Xavier Bertrand (qui soit dit en passant vont chercher à conserver leur étiquette d'origine) et des "ex de la ligne Hollande" plus une partie des "pro Hamon" (qui, toujours soit dit en passant, vont chercher eux aussi à conserver leur étiquette d'origine)...

    Et c'est "ça", cette France en Marche, qui va être la nouvelle majorité ! Cela me fait penser à toutes ces viandes de consommation qui sont des produits composites de synthèse (il y a du cheval, du cochon, du boeuf, de la crête de coq, de l'os broyé en pâte, des farines là dedans, et l'on donne à ces "viandes" un goût artificiel de veau, de porc, de boeuf...

     

    ... Le socialisme de la Rue Solférino à la Hollande/Valls, présente si j'ai bien compris, aux législatives de 2017, sous l'étiquette (encore) "socialiste", quelques caciques voire des "éléphanteaux" de ce parti, de cette "ligne hollandienne héritée de Jospin", qui a régi la France de 2012 à 2017 -et fut quelque peu bousculée par les "frondeurs" Benoît Hamon et Arnaud Montebourg...

    Ils vont être laminés, ces caciques et ces éléphanteaux, d'aucuns certainement éliminés au premier tour...

    Quant aux "pro Hamon", sous l'étiquette "socialiste", qui se présentent à ces élections, leur côté "sociétal libéral progressiste" les poussera au second tour à donner leur voix à "chehoual-horc-feau mêlé"...

    La France insoumise de Jean Luc Mélenchon qui a recueilli au premier tour de la présidentielle 19,5% de voix ; ainsi que le Front National de Marine Le Pen avec ses 21,6% de voix du premier tour, n'auront finalement -peut-être sinon sans doute- pas de groupe à l'assemblée législative (c'est à dire ni le Front National ni la France Insoumise au moins 20 députés sur les 577)...

    ... Il l'aura bel et bien -et sans l'adhésion de plus d'un tiers des Français- le nouveau "Résident de la Paix Publique", sa majorité de "chehoual-Horc-Feau mêlé" ...

     

  • Stances christiques d'un chant évangélique...

    ... Monsieur le Résident -pour cinq ans- de la Paix Publique... Et de la prospérité pour tous qui à vrai dire sera la prospérité pour les uns et la... Proche Périté pour les autres... Je vous conte cette anecdote :

    Quand j'étais au lycée Duveyrier en 6 ème A2 à Blida en Algérie en 1961, j'avais alors 13 ans, lors d'une heure de perm entre deux cours, assis au dernier rang du fond de la salle, mon copain Oudjaoudi me dit "veux tu que je te mette une olive", d'une voix sucrée et me gratifiant d'un regard de velours...

    Je pensais, en toute innocence, à une vraie olive dont je me demandais si elle était verte ou noire cette olive et si elle était dénoyautée...

    Comme je n'aimais pas les bonbons, je me disais qu'une olive, ça serait meilleur...

    Je sentis une main qui s'enfonçait dans mon pantalon par derrière, en dessous de ma ceinture et je compris alors ce que devait être cette olive...

    Je n'en voulais point, de cette olive et, offusqué que je l'étais, je me saisis de la pointe d'un ciseau que je tentai de planter dans l'autre main de mon copain Oudjaoudi...

    Le bruit que fit la pointe du ciseau sur le bois de la table, car je ratai la main d'Oudjaoudi, alerta le pion qui me dit "Sembic ça suffit ce bordel, vous me ferez deux heures"...

    Monsieur le Résident -pour cinq ans- de la Paix Publique... à l'écoute de votre évangile dont les stances christiques tiennent lieu d'olive glissant bien huilée le long de notre dos jusque dans notre pantalon, nous vous faisons entendre les voix mêlées de millions d'entre nous, insoumis, opposants et résistants, qu'une retenue de cinq ans n'empêchera point de s'élever car le bruit de toutes ces voix mêlées retentira comme le bruit du coup de pointe de ciseau sur le bois de la table...

     

     

    La réalité de cette élection

     

    11,9 millions d'abstentions

    3,8 millions de votes blancs et nuls

    20,9 millions de votes pour Emmanuel Macron

    11,1 millions de votes pour Marine Le Pen

     

    La moitié des 20,9 millions de votes pour Emmanuel Macron qui ne sont pas des votes d'adhésion.

     

    ... Hier soir sur le parvis (ou le forum ou la place comme on veut) de la pyramide du Louvre, faisaient la fête tous ces trentenaires bobo qui, lorsqu'ils avaient environ 10 ans à la fin des années 80, enfants gâtés qu'ils étaient, attendaient avec une impatience trépignante le dernier modèle de game-boy sorti de chez Nintendo...

    Ils ont quasiment tous, ces bobos trentenaires, des salaires de 2500 euro/mois sinon plus souvent davantage encore, et on les voyait, bénissant, applaudissant, émotion souveraine en auréole autour de leurs visages, à l'écoute des stances christiques de l'évangile de leur champion...

    Autant ils trépignèrent d'impatience attendant la venue du dernier modèle de game-boy, autant ils jouent des coudes et s'auto-congratulent, tout aussi frénétiques et impatients à la start'up qu'ils vont réussir à développer...

    On les voit, polis et "çuvulusus" le dimanche matin à la boulangerie du coin, attendant leur tour... Mais on les voit aussi "klaxomerdant" dans les rond points au pépère ou la mémère ou au "blaireau" qui "merdoie" hésitant et stressé dans sa Fiat Panda ou sa Clio d'occase...

    On les entend hurler ou plus exactement s'offusquer en chœur contre la haine et contre les discriminations, on les voit "consensual-moraliser" dans une bien pensance formatée, mettre en avant une relation de convivialité d'accueil de partage d'écoute de l'autre... Mais tout cela pue l'hypocrisie, le "quant à soi et à son univers son monde", pue la corniflarderie mayonnaïsée ou la crevette amoniaquée... Ils ont pour bon nombre d'entre eux autour de leur maison de lotissement pavillonnaire, un gros toutou dissuasif... Leurs mômes sont polis certes, mais ils seront eux aussi comme leurs parents, les jeunes adultes gâtés dans le monde de demain... Et ça sera encore plus dur pour les papy-mamies et  les blaireaux de 2040, encore plus dur pour les 10 sur 20 au bac bien avant 2040...

     

     

  • Dimanche 7 mai 2017

    ... Je ne sais plus quoi dire... C'est sans enthousiasme, presque avec indifférence, et comme "lessivé"... Que je vis cette journée du dimanche 7 mai 2017 en attendant -sans surprise et surtout sans motivation ni espérance- le résultat final de l'élection présidentielle...

    Question "motivation et espérance" si je puis dire, il n'y a en fait, que le chiffre (le taux) de l'abstention qui m'intéresse vraiment...

    "Ils" (les médias, les sondeurs, les experts -enfin tous ces gens rompus aux analyses, aux différentes et nombreuses techniques d'enquêtes, de prospection... Et que l'on voit sur les plateaux de télévision dans les émissions politiques, à "C dans l'air", "C politique" et autres)... Annoncent tous "24%" d'abstentions pour ce second tour...

    Je vais vous dire, moi, que je souhaite, que j'espère, que j'attends 28% (et au moins dans les 10 à 12% de bulletins blancs ou nuls)...

    Depuis plus de six mois, à vrai dire depuis plus d'un an... Toute cette agitation, ces dizaines de milliers de commentaires, d'attentes, de crispations, de violences sur les réseaux sociaux... Ces centaines d'émissions de télévision et de radio, de reportages, de débats... Tout ce qui a été disséqué, analysé, commenté, dans tous les sens possibles et imaginables... Et toutes ces campagnes des uns et des autres, candidats à l'élection ; précédé par les primaires de la droite puis de la gauche, tous ces meetings, ces rassemblements, toute cette logistique et cette organisation avec tout ce que cela représente en montage de tribunes, en équipements sonorisation etc. ... Et tout ce que tout cela a coûté (des centaines de milliers d'euro)...

    Tout cela, oui, depuis tant de mois... pour en arriver là où l'on en est aujourd'hui, où ce soir dès 20 h, tout sera comme enterré, balayé, devenu caduc, désormais précipité dans les "oubliettes de l'Histoire" tout ce fatras de tant de dizaines de milliers de commentaires et de billets sur les blogs et les réseaux sociaux... Tous ces "C dans l'air" et émissions politiques où l'on a supputé, disséqué entre toutes sortes d'experts, de journalistes, d'éditorialistes, de politologues etc. ...

    Tout cela pour en arriver là ! ...

    A 20h un visage qui s'affiche sur les écrans télé dans toute la France et dans le monde entier (le monde entier... enfin peut-être pas dans certains pays et non des moindres, qui ne relayeront l'information dans l'immédiat)...

    Je suis "sonné"! Je ne sais plus quoi dire!

    Que restera-t-il de tout cela, au regard de l'Histoire... J'imagine, je "vois en rêve" une route en travers d'un immense paysage, et juste avant la ligne d'horizon tout au loin, comme des caisses ou des cartons éventrés desquels s'échappent et sont emportés par le vent, des morceaux de tissus de toutes les couleurs, des bouts de vêtements déchirés... Et, au premier plan, de part et d'autre de cette route, des autobus, des camping-cars et des voitures arrêtés portes ouvertes, sans personne à l'intérieur, des paquets ficelés ou défaits, des valises fermées ou entrouvertes, deux ou trois chiens de ci de là qui errent et qui visiblement n'ont rien mangé depuis plusieurs jours... Et ce vent, ce vent sec et froid qui souffle sans arrêt dont ne sait pas de quel côté il vient, chargé de poussière, et ce ciel d'un bleu absolu, cette lumière froide et d'un éclat métallique, cette absence d'ombres comme si le soleil se trouvait au zénith... mais il n'y a pas de soleil dans le ciel...

     

     

  • Un débat sans grande surprise et décevant...

    ... Sans grande surprise parce que je me doutais bien que ce débat serait d'une grande violence, mais tout de même pas conduit avec autant de "coups de griffes de panthère", de Marine Le Pen et avec autant "d'olive bien huilée dans le fondement", de suffisance et d'aisance provocatrice, d'Emmanuel Macron.

    Ce que je retiens en premier lieu de ce débat quant à sa "philosophie" (notez les guillemets), c'est que le "volet social" argumenté dans ses propositions par Emmanuel Macron, ne pourra être que d'autant plus attaqué, mis à mal, à vrai dire "souverainement aplati" par les lobbies et la finance mondialisée ; qu'il ne l'a déjà été depuis une trentaine d'années sous les gouvernements précédents.

    Il y a bien toute une "symbolique" si je puis dire, avec chacun de ces deux personnages que sont Marine Le Pen et Emmanuel Macron, de deux France différentes, de deux cultures différentes, de deux sociologies différentes :

    L'une, Marine Le Pen, on l'a bien vu dans ce débat, incarne ces millions de Français en colère dont toutes les voix, dont tous les cris, retentissent en écho ; l'écho étant une "photographie tonale" de toutes ces voix, de tous ces cris...

    L'autre, Emmanuel Macron, on l'a bien vu dans ce débat, incarne ces autres millions de Français "bien dans leurs baskets" -mais pas toujours à la bonne pointure soit dit en passant- dont les voix sont rarement des cris ; dont la culture et la pensée se fondent sur un parcours scolaire puis universitaire de formation aux normes établies, un parcours en général "peu accidenté" et qui se poursuit jusqu'à son terme... Et nous avions bien là, dans le débat, avec Emmanuel Macron, l'écho, la "photographie tonale" de ces millions de Français "bien dans leurs baskets"...

    C'est connu : la colère en général propose peu, à vrai dire elle est "tellement colère, la colère", qu'elle ne laisse pas apparaître ce que le propos raisonné, ce que l'argumentation, ce que l'explication, une fois la colère déchirée, pourrait mettre en évidence...

    C'est connu également : la culture et la pensée qui se fondent sur un parcours d'éducation, qui font les "intellectuels", sont "tellement culture, tellement pensée" qu'elles laissent davantage apparaître de la fierté et de la suffisance, que ce qu'elles contiennent...

    Je regrette que Marine Le Pen se soit "cantonnée" dans un discours agressif du genre coup de griffe de panthère, cela durant quasiment tout le débat...

    Je regrette qu'Emmanuel Macron se soit "cantonné" dans un discours de "maître de conférence" et en même temps d'attaquant sûr de lui démolissant son adversaire et à, de cette manière conforter son avantage...

    Les lobbies et les financiers se moquent bien autant de la colère du peuple que des discours de maîtres de conférence ! Au final, dimanche 7 mai au soir, l'on verra que le taux d'abstention sera en fait le reflet ou l'écho d'une "prestation" d'Emmanuel Macron qui aura amené vers les urnes un peu plus de monde que prévu... Mais qui ne fera pas loin s'en faut l'unanimité...

     

     

  • Dans une giration qui s'accélère

    Le monde

    Celui des humains

    De la société des humains

    Des civilisations présentes des humains

    Est un tableau raté

    Mais "raté" n'est qu'un jugement

    "Raté" est davantage de l'émotion que de la réflexion

     

    En vérité le monde des humains

    Est un tableau représentant le paysage

    De toute son histoire

    Vu en mouvement et en couleurs par l'oeil d'un observateur

    Dans un kaléidoscope

    Au début le paysage est un mouvement de figures

    Un mouvement d'images

    Un mouvement de surfaces de diverses dimensions

    Qui dans la giration s'accélère

    Et alors les images se mêlent

    Et des images mêlées viennent de nouvelles images

    Le tableau en mouvement qui s'accélère

    En images de plus en plus nombreuses et diverses

    De plus en plus complexes

    De plus en plus violentes

    Entre dans l'oeil de l'observateur

     

    Il est de plus en plus difficile pour l'observateur qui veut peindre ce qu'il voit

    D'extraire de l'Immaculé

    D'extraire de la Beauté

    De toute cette violence de couleurs et de mouvement accéléré

    D'images qui percutent éblouissent et déchirent le regard

    Et font plus d'émotion que de réflexion

     

    De plus en plus difficile à extraire

    De ce tableau que peint l'observateur tel qu'il le voit

    L'immaculé dans sa beauté cependant

    Est une réalité intemporelle

     

     

  • Sur ces places de village...

    ... Sur ces places de village où depuis tant d'années je vis et suis le plus aimé, je ne joue pas ma musique...

    Du moins pas cette musique que par ailleurs je joue sur des places où je ne suis pas forcément attendu...

    Sur ces places de village où je vis et que depuis tant d'années j'aime, je n'écoute pas la musique qui y est jouée, du moins pas cette musique qui n'est point celle qu'il me sied d'entendre...

    C'est étrange, stupéfiant, et surtout dramatique, lorsque les personnes qui nous aiment le plus, sont celles qui ne nous rencontrent pas là où l'on aimerait être rencontré...

    C'est tout aussi étrange, tout aussi stupéfiant et surtout tout aussi dramatique, lorsque nous ne rencontrons pas les personnes que l'on aime le plus, là où elles aimeraient être rencontrées...

    J'imagine une sorte d' "au delà" où ce qui n'a pas été dit sera dit, où ce qui n'a pas été osé sera osé, où le silence sera rompu...

    Rompu mais pas déchiré...

    Mais dans cet "au delà" que j'imagine, je volerai peut-être sans que les personnes que j'ai le plus aimées me voient pour autant voler de ce vol que j'avais de mon vivant.

     

    ... Dans cette France soit-disant "nouvelle et le vent en poupe" à laquelle seize à dix-huit millions de citoyens vont "plus ou moins se rallier" le 7 mai 2017, il se pourrait bien que sur toutes ces places de village où je ne suis guère trop attendu, je choisisse le banc tout là bas, tout au fond, pour m'asseoir et ne parler que de mon regard...

     

  • Les deux formes de dictature...

    ... Il y a deux formes de dictature, aussi inacceptables l'une que l'autre : celle qui met des muselières et donne des coups de bâton ; et celle qui met une olive bien huilée dans le fondement...

    Dans l'une comme dans l'autre il y a des degrés, mais les degrés sont comme les barreaux d'une très courte échelle.

     

  • Whirpool...

    ... L'ouvrier Ukrainien qui va travailler chez Whirpool en Pologne, encore moins cher qu'un ouvrier Polonais ; ne serait-il pas plus "heureux" au fin fond de sa campagne Ukrainienne, avec 2 vaches, un cochon, 2 dindons et un âne... Un âne attelé à une charrette lui servant pour se déplacer, d'Audi ou de Duster ? ... Dans sa petite maison au toit à 2 pentes, une porte d'entrée et une fenêtre de chaque côté de la porte, des murs crépis à la chaux et des fleurs de son jardin sur la table de sa salle à manger cuisine ? ... Plutôt que de rêver d'un pouvoir d'achat comparable au pouvoir d'achat d'un ouvrier Français, Allemand ou Anglais ou même Polonais ; d'un "pouvoir d'achat" lui permettant tout juste d'avoir une télévision à crédit, un téléphone portable à carte, le dernier Marc Lévy traduit en Ukrainien, un caddie empli d'articles en promo en sortant d'un Discount, l'illusion d'une vie meilleure et les soucis et le stress qu'il n'avait pas au fin fond de sa campagne Ukrainienne ?

    Ce mode de vie, de développement, de consommation, qui est celui que nous connaissons en Europe, en Amérique du Nord, et en partie dans quelques pays d'Afrique et d'Asie ; est-il un "modèle" pour un Ukrainien, pour un Malgache, pour un Malien ?

    Est-il "veau d'or-durable" pour un Européen, un Nord Américain, un Chinois de Pékin appartenant tous les trois à ce que l'on appelle "la classe moyenne" ?

    Est-il " acceptable" et doit-il être maintenu, avec toujours plus de disproportion et d'écart entre les 1% les plus riches et les 99% que nous sommes, relativement aisés ou pauvres et cela même dans tous les pays du monde?

    S'il doit y avoir un "modèle de développement", ce ne peut-être à mon sens qu'un "modèle" qui s'appuie et se définit essentiellement et prioritairement sur l'accès aux soins de santé, à l'éducation, à l'eau, à l'électricité, à l'internet, à la nourriture, à l'énergie, au logement... Pour tous les peuples de la planète...

     

     

  • Le "bon chic bon genre" qui triomphe...

    ... Avec le "ralliement" (notez les guillemets) de François Fillon et d'une grande partie des LR à Emmanuel Macron, je comprends d'autant mieux à présent le peu de "porosité" qu'il y a entre les Républicains (ex UMP) et le FN...

    En effet, ce que l'ex UMP ne peut pas saquer, ce qui les dérange autant, c'est, du FN de Marine Le Pen et de Florian Philippot, le côté "anti système", le côté "gauche peuple", le côté anti Europe de Bruxelles et de la mondialisation, du libéralisme débridé, de la domination de la grande finance ; en somme oui, tout cela que l'ex-UMP exècre, combat... de ce côté FN "peuple", peuple qui subit, qui souffre, qui est méprisé et qui, notons le, en partie, s'il ne vote pas FN, vote Jean Luc Mélenchon chez lequel on "retrouve" ce côté "peuple" anti système, anti libéral sauvage, anti Europe de Bruxelles...

    Je ne vois pas comment Emmanuel Macron, ce faux Christ, cet illusionniste, ce libéral sociétal, cet intellectuel des Grandes Ecoles à mille lieues d'une jeunesse et d'un salariat qui souffre et subit, pourra parler à cette jeunesse sans diplômes et réduite à la précarité, des zones rurales et des périphéries des villes ; pourra parler à tous ces gens du peuple qui s'abstiennent de voter ou qui votent Marine Le Pen ou Jean Luc Mélenchon !

    Macron, il ne sait vraiment parler, en fait, qu'à toute cette caste élargie de "bobos", de gens situés "du bon côté de la barrière, accros de produits de consommation de loisirs et de culture et d'équipements technologiques, domotiques, derniers modèles de voiture, aménagement d'intérieur de leur maison et de leur jardin, leur disant à tous ces gens là, que l'Europe ne peut qu'avoir du bon, que la libération de l'économie et du travail va les rendre "plus riches"... Et, à la limite, pour les "moins bien lotis", qu'ils retrouveront une "dignité" dans un travail à 1200 euro/mois ou un CDD à 800 euro "30 heures-c'est mieux que rien ça te remet dans le circuit" !

    A cette jeunesse sur le carreau, à ces salariés modestes, à ces gens du peuple, Macron s'il parle c'est en tenant un discours plat, inconsistant, avec des mots creux!

    Le fait qu'il ait fêté sa victoire du 1er tour comme s'il avait été déjà élu au second, dans cette brasserie branchée de Montparnasse en compagnie de ses "followers" et de toute sa clique... En dit long sur la distance qui le sépare d'un peuple qui souffre et subit, d'une jeunesse sans avenir...

    Le "bon chic – bon genre" qui triomphe, avec de l'illusionnisme et de l'olive bien huilée dans le fondement, ça fait toujours des "lendemains qui déchantent"... et de la brûlure par où ça passe après une digestion difficile...

     

  • La France de Macron dans le sillage du libéralisme lobby-isé...

    ... J'ai sans cesse espéré depuis fin janvier durant toute cette campagne électorale, qu'enfin la France de deux visages, celle de Jean Luc Mélenchon et de Marine Le Pen ; allait réussir à gagner contre la France de deux autres visages, celle de François Fillon et d'Emmanuel Macron...

    Certes la France de Jean Luc Mélenchon et la France de Marine Le Pen n'ont pas la même sociologie, la même culture, la même vision, le même visage... Mais il y a bien cependant et c'est indéniable, du côté de Jean Luc Mélenchon comme du côté de Marine Le Pen, cette rupture très nette avec la France de François Fillon et la France d'Emmanuel Macron, autrement dit, la France du libéralisme économique sous la domination des marchés, de l'Europe de Bruxelles et de l'Allemagne, la France du développement durable et de la croissance ne profitant qu'à la partie la mieux lotie de la population...

    La France d'Emmanuel Macron, qui se veut "sociale et progressiste dans ses valeurs du temps présent" n'en est pas moins celle de toute une "caste élargie" de "bobos" des villes et des zones rurales urbanisées "bien dans ses baskets" et immergée dans le monde de la consommation de masse en équipements loisirs technologies produits culturels habillement sports alimentation vacances restauration spectacles... Une consommation de masse soit dit en passant, qui n'est vraiment accessible qu'à une partie de la population, qui a ses clientèles, qui lance des modes, suscite des engouements et des dépendances... C'est bien cela, oui, la France d'Emmanuel Macron, qui commençait déjà à avoir "le vent en poupe" dès le début de la campagne électorale... Et qui maintenant, depuis le 23 avril, gagne...

    Ainsi la rupture, cette rupture que j'appelai de tous mes voeux, cette rupture avec la France de François Fillon ou la France d'Emmanuel Macron ; ne s'est point faite...

    Ne nous y trompons pas : la France d'Emmanuel Macron est (sera) une résultante, une "déviation" de la France Hollandiste... Elle se présente "nouvelle", "innovante", "En marche" oui... Mais elle n'en demeure pas moins dans le sillage d'une économie libérale mondialisée dominée par les lobbies, elle va peut-être faire baisser le chômage mais au prix d'une pauvreté accrue en nombre, d'une pauvreté tant bien que mal "assistée"...

    Et c'est à cette France là, d'Emmanuel Macron, que se "rallient" François Fillon, Benoît Hamon... et peut-être aussi une partie de l'électorat de Jean Luc Mélenchon... Contre "l'épouvantail" du Front National! Autrement dit comme en 2002 le Front Républicain! (la même chanson)...

    "Je ne marche pas, cette fois, dans cette philosophie" : le 7 mai je voterai blanc !

    Dans les derniers quinze jours de la campagne électorale, quand j'ai vu Fillon "remonter" de 17 à 21, cela m'a énervé... Mais je ne voulais pas non plus voir Macron au second tour... D'ailleurs, j'avais dit ce que je pensais de Macron dès le mois de février...

    Je pète donc "un câble et demi" avec "Macron/Le Pen" plutôt qu'un seul câble que j'aurai pété avec Fillon/Le Pen...

    Sous Sarkozy, Fillon je pouvais pas l'encadrer... Mais quand il a eu son "affaire" fin janvier courant février, qui l'a plombé, j'ai trouvé "vache et indécent" cet acharnement des médias et d'une partie de la classe politique y compris de sa famille politique, à le perdre, l'enfoncer, le calomnier, le salir...

    ... J'exhorte les électeurs de François Fillon, de Jean Luc Mélenchon, de Benoît Hamon... A voter blanc massivement le 7 mai, afin que Macron ne soit élu que par défaut et sans l'adhésion de plus de la moitié des électeurs -s'il doit être élu...

    La réalité c'est que dans ce pays, la France, la majorité des électeurs, au premier tour, se répartit entre Marine Le Pen, Jean Luc Mélenchon et Nicolas Dupont-Aignan... Et donc ne veulent plus de la France du "système" droite classique- ni droite/ni gauche ex hollandiste- droite sociale libérale (c'est tout ça le système)...

    Donc, le seul choix qui reste à faire au second tour, c'est le choix du bulletin blanc qui exprimera le refus du système...

    ... Comme s'il était DEJA élu au second tour à coup sûr... Emmanuel Macron et ses amis ses proches ses followers s'en est allé fêter sa victoire en ce "lieu branché" qu'est cette brasserie du quartier Montparnasse, là où se réunissent les élites du show biz, du monde des artistes et des intellectuels en vue... Suivi par une nuée de journalistes et de photographes... Pour des "Une de grands magazines et de reportages télévisés dans le monde entier" ! Il y avait là une sorte d'"indécence", de "voyeurisme" !

    Quand Nicolas Sarkozy avait fêté sa victoire au Fouquet's en 2007, au moins il était, lui, Nicolas Sarkozy, élu !

    Une raison de plus, cette fête dans cette brasserie de Montparnasse, de Macron et de ses followers... pour voter blanc au second tour !

     

     

  • Réalisme économique, et immigration...

    ... En ce qui concerne le réalisme économique (résistance/opposition à l'Europe de Bruxelles) , je pense que Jean Luc Mélenchon et Marine Le Pen "pourraient s'accorder".

    Cependant, Jean Luc Mélenchon me semble "plus dur" (plus radical) que Marine Le Pen, dans la mesure où Jean Luc Mélenchon déclare tout à fait clairement qu'il ferait sortir la France de l'Union Européenne (et de l'Euro)... et cela avant même de proposer aux Français un référendum sur la sortie de l'Union Européenne. Son argument "tient la route" : la France avec ses 66 millions d'habitants, ses richesses, son potentiel réel, n'est pas la Grèce d'Alexis Xsipras! L'Europe ne peut se passer du partenaire, du voisin qu'est la France, et en face du "jusqu'au-boutisme" de Jean Luc Mélenchon, l'Europe de Bruxelles ne pourra que céder, plier!

    En ce qui concerne l'immigration, Marine Le Pen est plus "réaliste" si l'on veut, que Jean Luc Mélenchon... (Mais je dis "plus réaliste" avec "quelques réserves")...

    Il faudrait que le réalisme de Marine Le Pen en matière d'immigration, puisse "rejoindre" si l'on veut, ce qu'il y a de réaliste dans ce que pense Jean Luc Mélenchon en matière d'immigration.

    Le réalisme qu'il y a dans l'immigration, réside dans la faculté, dans le contexte économique et de société, qu'un pays qui la voit arriver, doit pouvoir la gérer au mieux de ses intérêts et des intérêts de ses citoyens...

    Là où cela pose problème et va contre le pays, contre les citoyens de ce pays ; il faut "modérer, filtrer"...

    Là où c'est bénéfique et ne pose aucun problème en matière de sécurité, et pour autant que l'on ait la capacité d'accueillir ; il faut laisser passer... (mais pas en grande quantité, ça on peut pas)...

    Nous ne sommes plus, il faut le reconnaître c'est une réalité : comme en 1920 aux USA où des milliers de migrants venus d'Irlande, d'Allemagne, de Pologne, d'Italie, pouvaient débarquer par bateaux pleins de gens, et s'installer, travailler, faire leur vie dans un pays (les USA) où il n'y avait que quelques dizaines de millions d'habitants sur un territoire grand comme l'Europe... Imaginons plusieurs millions de migrants venus d'Afrique, du Moyen Orient, enfin, d'un peu partout dans le monde, débarquer dans les ports et les aéroports de France, un pays de 66 millions d'habitants et de 550 000 km carrés ! ... Dans le contexte économique et social d'aujourd'hui !

    Ce qu'il faudrait, c'est que le monde "change" (en mieux), qu'il n'y ait plus toutes ces guerres, qu'il n'y ait plus autant de misère dans des tas de pays, autant de pauvres aussi pauvres, autant de populations qui ne cessent de croître... et pas des catastrophes climatiques à répétition par ci par là avec des territoires immenses envahis par les eaux ou battus par les vents des tempêtes...

    L'on pense, certains pensent (et ils ont raison) qu'il faudrait investir dans le développement humain, économique, dans des endroits comme le Sahel en Afrique, afin que les gens n'aient plus besoin de partir... Encore faudrait-il (et c'est bien là le gros problème) que dans ces pays qu'il faudrait aider afin qu'ils puissent se développer, qu'il y règne une certaine sécurité ! (allez donc, aujourd'hui, promouvoir une action humanitaire au Mali, par exemple)... Envoyer des médecins, des creuseurs de puits, des enseignants, des humanitaires, des concepteurs de projets de développement ... pour qu'ils soient assassinés ou pris en otage...