Articles de yugcib

  • Jours heureux

    ... L'ivresse des jours heureux disparaît comme s'enfuit l'eau du bain tourbillonnante et encore toute chaude, par le trou de la baignoire...

    Il reste alors autour du trou, une écume qui se cristallise et que seul, un regard ivre de souvenir, aperçoit...

     

  • Pensée marxiste et pensée confucéenne...

    ... Le président Chinois Xi Jinping déclare demeurer très attaché à la pensée marxiste mais en même temps à la pensée Confucéenne...

    Associer dans une même culture, un même dessein ou un même ordre d'idée, à la fois Karl Marx et Confucius, me semble "intéressant" et m'interpelle disons, "favorablement" (quoique sans susciter de ma part une adhésion "inconditionnelle")...

    Confucius est en effet l'un des plus grands penseurs (philosophes) qui aient existé sur Terre depuis la haute antiquité, depuis le début des civilisations... Et la vision de Karl Marx dans ce qu'elle porte en elle de plus fondamental, de plus originel, et qui n'était pas alors en son origine, ni dénaturée ni pervertie, me semble être (tout comme d'ailleurs le Libéralisme -le vrai- en ses origines)... l'organisation la plus juste, la mieux équilibrée, de la société... Selon la pensée de Confucius "Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte ; sous un mauvais gouvernement, la richesse est aussi une honte"...

    Le Confucianisme considère que la morale est la 1ère priorité en politique, alors que selon le Marxisme, la politique étrangère ne devrait être dictée que par les seuls intérêts économiques : pour le président Chinois XI JINPING, il y a donc compatibilité entre la morale (selon le Confucianisme) et l'intérêt économique de son pays, la Chine...

    Voilà donc un interlocuteur, XI JINPING, avec lequel le monde occidental (en gros USA - Europe) devra compter ! (devra se résoudre à compter)...

    C'est - il faut bien le dire- "qu'on ne gère pas un pays qui fait dix-sept fois et demi la France en surface et en ressources... et dont le nombre d'habitants voisine le milliard et demi... Comme on gère un pays comme la Suisse ou la Belgique !

    Dans la pensée (le concept ou l'idéologie) "occidentale" (Europe – Etats Unis), la morale se fonde essentiellement sur les valeurs ayant pour fondement les droits de l'homme, la liberté, la démocratie... Mais en fait, et de fait, ces droits sont davantage des préceptes ou des dispositions édictées et légiférées tendant à s'apparenter à des modes (modes de pensée du temps, que l'on définit "de bon aloi" et devant être la "pensée de tout le monde" et donc susciter de l'adhésion au risque de passer pour un "mauvais citoyen" si l'on ne s'y conforme pas ou si l'on en discute le "bien fondé"...

    Ce qui, personnellement me "gêne" dans la pensée "occidentale" actuelle, c'est cette "crispation de caractère quasi fondamentaliste" sur des valeurs devenues des dogmes ; des valeurs qui soit dit en passant sont bafouées par intérêt (l'intérêt des dominants et des lobbies, et plus généralement à vrai dire, par pas mal de "communs des mortels")...

    Ce qui me gêne également dans la pensée occidentale actuelle, c'est de constater que le principe naturel (et intemporel, universel) de la relation humaine (les gens entre eux), de la relation entre les êtres (tous les êtres vivants) et les choses de la vie (l'environnement naturel en tout endroit de notre planète)... Soit devenu aussi dénaturé, perverti, formaté au seul intérêt d'une minorité dominante...

    La nature "ne fait certes pas dans la dentelle" question relation entre les êtres vivants et caractère aléatoire -et difficile- de l'existence... Mais ce que les civilisations des humains ont instauré avec leurs lois, leurs religions, leurs morales, leurs gouvernements... "Ne fait guère mieux dans le genre" ! (en étant persuadés, toutes ces civilisations, toutes ces sociétés, tous ces gouvernements, tous ces dominants et possédants, tous ces grands penseurs de tous les temps... qu'ils vont rendre l'homme (et la vie) meilleurs et plus heureux"...

     

  • Le maëlstrom ...

    ... Dans le gigantesque maëlstrom de toute l'actualité du monde entre le 9 janvier 1948 et le ? - ? - 20?? ... Et dont les limites sans cesse mouvantes et indéfinies ne sont jamais au bout du grand nuage elliptique, des sillons de lumière ; je suis poussiéré vivant, dans le tourbillon de ce maëlstrom ...

    Et je vois passer, de près comme de loin autour de moi, tous ces nuages de particules incandescentes dont je ne suis pas, de mon regard, le sillage...

     

  • Le monde des livres, le monde de la musique

    ... Lorsque je lisais la rubrique du Monde des Livres, du vendredi, dans le début des années 2000, j’arpentais d’un œil peu convaincu ces critiques élogieuses d’ouvrages parus, d’auteurs reconnus et adulés, sortis du Seuil, de Gallimard et autres grands éditeurs parisiens, je lisais des extraits de ces « pontes de l’écriture » ; je m’amusais de ces pugilats entre éditeurs pour la parution du dernier « best seller » de la saison littéraire, de ces empoignades aussi perfides que médiatiques pour l’attribution d’un Goncourt ou d’un Renaudot, et je me disais que dans deux ou trois siècles si la Terre existait encore avec des humains et des civilisations dessus, on lirait encore du Zola, de l’Hugo ou du Prévert... Et peut-être de l'Houellebecq... Et ce que le commun des mortels au 24ème siècle ou au 25ème siècle penserait (s'il y pense), des "best seller" du premier quart du 21ème siècle...

    Et que dans ces mêmes deux ou trois siècles, en un monde de la musique et de la chanson qui sera celui du 24ème ou du 25ème, si des gens auront l'idée qu'ait pu se produire sur scène dans le premier quart du 21ème siècle, le groupe Les Inrockuptibles avec un Bertrand Cantat en vedette...

     

  • La seule fois de ma vie où j'ai bousculé une femme

    ... C'était un dimanche matin à Tartas dans les Landes. J'avais pris mon vélo afin de me rendre à la boulangerie où d'ordinaire j'achète mon pain et mon journal. Je gare mon vélo contre un lampadaire, non loin de la boulangerie, en face d'un magasin d'habillement. Je place l'antivol... On ne sait jamais, comme on dit "il suffit d'une fois que tu laisses ton vélo cinq minutes sans antivol pour qu'il disparaisse"...

    Je reviens de la boulangerie, je place mon pain et mon journal sur le porte bagage du vélo, avec un tendeur...

    Le temps que j'enlève l'antivol (la clef se trouvait dans la poche de mon pantalon) voilà-t-il pas que se radine vite fait une jeune femme de type Gitan (ou Roumain ou Bulgare), habillée en bohémienne, au visage aigu et au regard noir, qui me tend un petit drapeau rouge et une feuille couverte de petits coeurs rouges autocollants, et me dit "C'est pour une association d'aide aux sans abri, donnez ce que vous voulez"...

    La jeune femme avait, attachée autour de sa taille, une boîte en fer avec sur le couvercle une fente, et la boîte tintait, des pièces qu'elle contenait... D'un geste ferme et décidé de l'une de ses mains, la jeune femme me plaque un petit coeur rouge autocollant sur la selle de mon vélo.

    Je donne cinq euros...

    "C'est tout ce que vous donnez? Vous pouvez pas donner 20 euros?" qu'elle me dit !

    Et elle me saisit au poignet, fermement, me tire vers elle... Je lui réponds "allez voir des gens plus riches que moi, qui sortent d'une grosse bagnole, moi je travaille et j'ai du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois, je peux pas faire plus!"...

    Elle me presse encore davantage, me me lâche plus et elle tire, elle tire... Et en même temps je vois son regard noir, son visage dur, aigu...

    Je me fâche, et d'un geste violent, de mon bras libre, je la repousse brutalement, elle est déséquilibrée, elle tombe par terre... Le temps qu'elle se relève, je monte sur mon vélo et m'enfuis...

    Ce putain de petit queucoeur rourouge, collé comme il l'était sur la selle de mon vélo, j'ai eu un mal fou pour l'enlever, il a fallu que je gratte au couteau après avoir versé sur la selle un produit dissolvant!...

    Depuis, faut plus me parler de "petits queucoeurs rourouges" au nom ou dans le but de ceci cela, fût-ce pour la plus "noble cause" du monde... Ou encore pour fêter ou célébrer quelque chose, un anniversaire, la fête d'un ami, un événement... Comme par exemple on le fait en choisissant sur internet une "jolie carte"...

     

     

    ... Je suis -on va dire (vais-je dire)... "généreux" par nature... En ce sens que, par exemple, du temps où je voyais un SDF (toujours le même, fidèle au "poste") devant l'entrée de l'Intermarché de Tartas dans les Landes...

    En début de mois quand j'avais à ce moment là mon porte monnaie "suffisamment garni d'au moins quelques pièces de 1, 2 euro... " je lui donnais une pièce... d'un euro ou de cinquante centimes d'euro...

    Un jour je vis sortir de l'intermarché, ce SDF, avec un bouteille de magnum de vin blanc d'un litre et demi (bouteille en plastique, donc un vin "bon marché" très bas de gamme)...

    Je me suis dit alors (dans une "grande et profonde réflexion") -rire- ... Que cet homme avait tout à fait le droit, la liberté, de faire de l'argent qu'on lui donnait, ce qu'il voulait.... Et trois jours après je le revois, je lui donne une pièce, cette fois, de 2 euro!...

    Cela dit, en ce qui concerne mon anecdote au sujet de la jeune femme "accrocheuse" qui m'accosta et me gratifia d'un "petit quecoeur rourouge", et que j'ai "un peu bousculée"... Par la suite j'ai tout de même regretté mon geste... (Quand on sait la considération pour ne pas dire parfois l'émerveillement que j'ai, de la Féminité, de la Femme -en général-... Mon geste peut quand même surprendre... Il m' a en quelque sorte "confondu" -et "interpelé" dans mes "idéaux" ! (rire)...

     

  • Le discours de Macron à la télé ...

    ... Le discours de Macron : une vision intellectuelle... Il croit que les riches vont jouer le jeu parce qu'on sera à leur égard plus conciliant (A l'exception cependant, de quelques uns d'entre eux qui dépensent une partie de leur argent pour investir, inover et créer ainsi de l'emploi -mais pas forcément pour des raisons uniquement humanitaires)... Et il croit que les barbares vont se civiliser parce qu'on va leur faire une école qui les rendra moins barbares... (A l'exception cependant, de quelques uns d'entre eux qui seront -plus ou moins- "touchés par la grâce")...

    La réalité n'est autre (et n'a jamais été autre) que :

    Plus on est conciliant avec les riches, et plus ils en profitent pour devenir encore plus riches...

    Et quand on fait une école pour rendre les barbares moins barbares, ils se déchaînent encore plus et finissent par foutre le feu à l'école...

    Ce qu'il faut c'est combattre les barbares jusqu'à ce qu'ils disparaissent, et combattre les riches pour leur faire rendre gorge de tout ce qu'ils ont pris d'autorité et de droit à un qu'ils sont contre mille...

    Et dans ce double combat, de la plus grande vigueur, contre les barbares, et contre les riches il ne faut pas "faire dans la dentelle" !

    Les gouvernements, de droite et de gauche, qui se réclament de la démocratie et de la liberté, "font dans la dentelle"...

    Nos sociétés qui se définissent par la voix de leurs penseurs et de leurs intellectuels, développées économiquement et de progrès social, "font dans la dentelle"...

    Les dictatures "pures et dures" et les dictatures "avec un semblant de démocratie", "font moins dans la dentelle" mais elles le font, moins dans la dentelle, seulement au profit d'une minorité qui elle, possède tous les pouvoirs et toutes les richesses en s'arrogeant tous les droits...

    Et globalement, dans les démocraties (ou ce qui y ressemble) et dans les dictatures ; dans les sociétés définies développées et de progrès social ou dans les sociétés définies "en voie de développement" où le commun des mortels gagne au mieux (un sur dix d'entre eux) 300 euro par mois... La loi, le droit, le pouvoir, la propriété, les richesses, tout cela c'est pour une même minorité de un contre mille... Et les intellectuels et les penseurs disent presque tous qu'il y aurait moins de barbares qui foutent le feu à l'école et des coups de couteau aux gens, s'il y avait moins de pauvreté, moins d'exclusion, moins d'injustice (et en ce sens, ils incitent les barbares à demeurer des barbares – mais des barbares définis comme étant des victimes soit dit en passant plus victimes encore que les vraies victimes !... Et il y en a très peu d'entre eux, de ces intellectuels et de ces penseurs et de ces politiques (dont Emmanuel Macron fait partie), qui disent que sept milliards d'humains sur terre exercent une pression d'activité trop forte sur la planète (Ils croient tous à une croissance qui va continuer avec un peu plus de préoccupation écologique, et ont déjà dans leurs cartons en fonction des avancées technologiques et des nouvelles innovations notamment dans la science du vivant, les plans, les projets, les prospectives de ce que sera le monde de 2090, 2100)...

    En vérité, ce monde de 2090/2100, ne sera pas, ne ressemblera pas du tout, à tout ce qui a été prévu, anticipé, imaginé, rêvé, et dont les plans des "architectes" sont dans les cartons...

     

     

  • Le pouvoir des mots

    ... J'attends des mots qu'ils acquièrent le pouvoir de guérir, d'effacer les cicatrices et de se poser tels des doigts de jeune femme sur des attentes maltraitées...

    Ces mots existent bien mais leur pouvoir n'est que potentiel, et, trop rarement, réel...

     

  • Une définition que je me fais, de l'enfer ...

    ... Certains Chrétiens définissent l’enfer par la perte de la présence de Dieu…

    Je dirais de l’enfer qu’il est assurément celui des fractures relationnelles.

    Quand tu as été bien avec quelqu’un, que tu as bu avec lui au même verre, que tu as partagé avec lui des émotions, traversé avec lui des espaces d’existence… Et que, suite à un énorme malentendu tu ne l'as plus jamais revu... Il y a bien là une fracture relationnelle. Et c’est ce qu’il y a de pire, je crois...

    Pire que toutes ces injustices, que toutes ces hypocrisies et que toutes ces violences dont nous subissons les effets...

    Dans cette si drôle d’expérience qu’est la traversée de la vie, s'en remet-on vraiment, de ce genre de fracture ?

    Telle est donc ma définition de l’enfer sur Terre.

    Mais si j’ai une définition de l’enfer, j’en ai une aussi du paradis ...

    La vibration de bien être qui me vient entre les plis de toutes les féminités comme celle des ailes de la mouche lovée entre les plis d'un rideau dans l'instant de la chaleur d'un trait de lumière...

     

  • Le noyau dur ...

    ... C'est un "noyau dur" que celui de ces intellectuels, de ces journalistes littéraires, de ces romanciers, de ces écrivains essayistes chroniqueurs médiatisés, autour duquel gravitent les électrons que sont tous ces personnages se produisant dans les salons officiels, sur la scène publique, à la télévision et sur le Web... Tous ces personnages qui, soit dit en passant, ne vivent pas loin s'en faut avec 1200 euros par mois, et qui, pour leurs loisirs, leurs lieux de vacances, leur alimentation, leur vestiaire et leurs voitures, ne "consomment" pas du tout comme le "commun des mortels" en ce sens qu'ils sont par leur mode de vie au quotidien, dans un environnement social et culturel totalement différent de celui, justement, du "commun des mortels" dont ils sont à cent lieues des soucis, des préoccupations, entre autres le souci de trouver un travail et ou de "joindre les deux bouts" à la fin du mois comme on dit !...

    Un immense espace d'audimat s’ouvre à tous ces personnages à la Une de l'actualité médiatisée, chaque jour, à chaque instant même, par ces millions de petites fenêtres sur l'actualité du monde que sont les écrans des téléphones portables, des tablettes, des appareils de télévision et des ordinateurs ; fenêtres par laquelle les seigneurs de la pensée, du propos et du discours, bardés de formation universitaire, de titres et de références, entrent dans nos univers quotidiens sans jamais le modifier en rien cet univers, autrement que par du rêve, de l'illusion...

    Polluent-ils les esprits et les cœurs par des discours inaccessibles au commun des mortels ou interprétés selon des sensibilités qui s’affrontent, et voilà que les faiseurs de modes et de tendances, soutenus par la presse et par l’audiovisuel, s’empressent de les béatifier, tous ces "A-la-Une" du "noyau dur" !

    Cependant s'ouvrent de ci de là, de ces petites fenêtres par lesquelles peuvent passer s'ils y parviennent, quelques "accédants" ou "postulants" que les « élus », condescendants et pourvoyeurs de marginalités récréatives, ont laissé passer, selon l'idée que "la société doit évoluer dans une diversité de plus en plus complexe et dans une reconnaissance élargie"...

    Mais le manège ne prend jamais en marche les enfants pirates et ne fait jamais monter sur ses chevaux de bois les loubards de l’écriture ou de la pensée, ni les "enfants du marais" qui se balancent aux branches des arbres et font de la musique dans des bouts de roseaux percés à la pointe d'un canif...

    Sans doute sont-ils légions, tous ces enfants pirates plus ou moins poètes ou philosophes dont les propos sont jugés trop simplets, trop fumeux... Et parfois vilains culs, comme ces babouins criards dont on se moque au zoo.

    Eh bien tous ces pirates, ne vous en déplaise, "A-la-Une" pourvoyeurs de pensée universelle et consensuelle, bénis par les médias... tous ces pirates poussent et repoussent sur tous les terreaux du monde. Et aussi longtemps qu’il le faudra, demain, après demain ou dans mille ans, ils entreront aussi à leur manière, dans l'espace public, informels et désobéïssants dans un monde formaté...

     

    ... A Monsieur Macron et à sa clique En Marche, aux Elites de tous les Partis -de la droite la plus à droite à la gauche la plus à gauche- , à tous les arrogants même ceux qui se réclament du Peuple ; à tout ce qui, sur toutes les scènes publiques de la Tu-es-laid, du Vèbe et des parkexpos, vrombit de son verbe et clinquebrille de son esprit... A toutes les hypocrisies autant de langage que de comportements, du grand bal masqué général et du tour de table où l'on joue du coude et du genou pour accéder aux petits fours...

     

     

  • Dans la définition du terrorisme, l'article 421-2 du code pénal

    L'on y peut lire ceci :

     

    ... "Le fait d'introduire dans l'atmosphère, dans le sol, dans le sous sol, dans l'alimentation ou les composants alimentaires ou dans les eaux y compris celles de la mer territoriale, une substance de nature à mettre en péril la santé de l'homme ou des animaux ou le milieu naturel" (article 421-2 du code pénal)

     

    En vertu de cet article l'on peut affirmer que les lobbies mondialisés de l'alimentation, de l'agriculture, des semences, du médicament... Pour ne citer que quelques uns à savoir Monsanto, Bayer, Sanofi... Sont des organisations terroristes... Mais qui, non seulement bénéficient de la complaisance et du soutien des gouvernements -et des centaines de millions de gens partout dans le monde qui consomment en maugréant quelque peu de temps à autre- ; mais encore -ce qui est le plus révoltant- gagnent tous les procès que l'on leur fait -quand procès il y a- !

     

    ... Et, il faut bien le dire : sans aller jusqu'à être considéré comme un terroriste (quoique...) le fumeur qui s'en fait une petite (une roulée ou une toute faite) dehors devant l'entrée de l'hôpital, ou dans son jardin, ou à la terrasse d'un café... C'est un "pestiféré" autant que l'était, pestiféré, en 1955, un habitué du Ricard ou du ballon de rouge au bistrot du coin...

     

    Quand on sait ce qu'introduisent ou incluent dans le tabac, dans le vin, dans les apéritifs, les lobbies de la consommation de ces produits que sont le tabac et les alcools... Des substances qui elles sont pour 70% responsables de cancers et de maladies graves... Il est permis de se demander "où est vraiment le mal" ou plus exactement "le plus du mal" ?

     

    En 1955, le "paquet de gris" (Scaferlati) de 40 grs, n'avait pas d'agents de saveur et de texture, ni la "Gauloise"...

     

     

  • Les bagages resteront sur le quai

    ... Merci à tous ces visages, à tous ces esprits généreux, parfois il faut dire "quelque peu critiques" ; qui accueillent depuis tant d'années déjà, le personnage d'écriture, de poésie et de pensée que je suis... Mes tags ou mes "placards", mes révoltes, mes "salasseries", mes bras d'honneur, mes différents "registres" d'écriture ; le tout comme un torrent qui dévale des kilomètres de pentes rocailleuses...

    ... Merci à tous ces silences que j'ai parfois pris pour de l'indifférence mais qui étaient en fait -et de fait- les réponses les plus crédibles, les plus explicites et peut-être les plus amies, les plus fidèles...

    De toute manière, à la fin, je serai comme le voyageur laissant sur le quai de la gare tous ses bagages, et, monté en marche dans un train venant de ralentir -mais pas de s'arrêter- je m'en irai au loin ; le train disparaîtra du paysage et, dans un grand ciel je m'envolerai...

    Je volerai alors pour des yeux, tous ces yeux qui me verront voler et dont le regard n'est pas encore né...

    Mais... Que puis-je dire de tous ces yeux qui me voyaient, dont je n'ai jamais rencontré le regard, quand, à chaque fois que je me trouvais sur le quai d'une gare avec mes bagages, je n'attendais que de voir passer des profils de visages derrière les fenêtres des trains qui passaient sans s'arrêter ?

     

    ... Cette question des bagages sur le quai à la fin (car la fin concerne bien chacun d'entre nous un jour ou l'autre – soit dit en passant le plus tard possible-)... Je l'avais déja évoquée, et j'y pense de temps à autre, en particulier lorsque me viennent doute et interrogation sur le sens de ce que l'on réalise tout au long de notre vie...

    Certains jours, je range mes crayons, c'est à dire que je ne poste rien, mais les crayons cependant, demeurent à portée de ma main (ou plutôt du clavier de mon ordinateur)...

    Qu'y -a-t-il à vrai dire, de vraiment plus important, de vraiment plus essentiel dans la vie, dans cette vie de chacun de nous, que ce lien, que cette relation privilégiée à savoir le lien ou la relation que nous avons avec les personnes qui sont le plus proches de nous-mêmes ? Un mari, une femme, des enfants, une famille ? Et, par extension si l'on peut dire, les amis, les connaissances... de longue date ou qui viennent d'entrer dans notre vie...

    Lorsque cette relation privilégiée ou ce lien fait défaut, ou est rompu ou devient affrontement ; ce vers quoi l'on se tourne alors, prend tout son sens dès lors que ce vers quoi l'on se tourne et nous fait agir, réaliser, entreprendre... fait venir du lien, de la relation...

     

  • ça existe, je le sais, je l'ai vu ...

    ... S'il devait exister une vérité -ou une valeur- au dessus de toutes les autres ; et d'une indépendance, d'une liberté d'esprit où toute morale, où toute mode, où toute tendance, n'auraient plus le sens que le monde leur prête mais une intelligence, une énergie, en somme le principe naturel et intemporel qui fonde une relation heureuse et durable entre les êtres ; alors cette vérité -ou cette valeur- dans le monde humain, serait faite de bonté, d'accueil, d'humilité, de gentillesse...

    Dans le monde humain, ça existe, je le sais, je l'ai vu, on m'a même laissé toucher... C'était tellement beau que je me suis demandé si c'était bien humain... Parce que j'avais déjà vu ça, d'une chatte de 15 ans pelotonnée sur une plaque de cuisinière et que cette chatte et moi ne communiquions que par des regards...

     

    ... Mais c'est vrai -il faut bien le dire- il y a la violence, il y a l'orgueil, il y a le mépris, et... toute l'intelligence, toute la malignité qui va avec la violence, l'orgueil, le mépris...

    Mais il y a, dans la dureté du monde, comme une "gestation" qui n'en finit pas ; une "gestation" dont ne sait quel être un jour, en pourrait sortir, et auquel on prête toutes sortes de formes et de visages...

     

  • Deux parties intégrantes de la personnalité humaine, inégales et indéfinies

    ... La part d'égoïsme, de cupidité, d'intérêt personnel, de préoccupation de ce que l'on va faire, de ce dont on a besoin à titre personnel... Est partie intégrante et naturelle de la personnalité humaine, tout comme l'est aussi la part d'humanisme, de considération, d'intérêt pour l'autre...

    Les deux parties intégrantes sont cependant inégales d'un être humain à l'autre, et surtout, il existe toujours entre les deux parties, une sorte de "territoire" incertain, ambigu, indéfini...

    Sousestimer l'existence de la part d'égoïsme, de cupidité, d'intérêt personnel, de préoccupation et de besoin personnel, relève d'angélisme et expose à des déconvenues... Mais au contraire surrévaluer et amplifier l'existence de la part d'égoïsme et de cupidité, relève d'un pessimisme pouvant devenir obsessionnel et de nature à rendre la relation à l'autre difficile, hésitante voire à l'empêcher... Et contribue à l'isolement, au repli sur soi...

     

  • Radicalisme, ressemblance, différence...

    ... Je ne conçois de radicalisme (dans l'extrême ou dans le rejet absolu) QUE contre la pédophilie et contre le fanatisme religieux qui sont à mon sens, les deux maux -et de loin par rapport à tous les autres maux- les plus inacceptables dans nos sociétés... (Quoiqu'il y ait en fait, beaucoup d'inacceptable)...

    Tout le reste (la violence, la guerre, la domination des lobbies et des puissants -et des très riches-, l'hypocrisie, les inégalités sociales, le culte des apparences, la loi de l'argent, les injustices... Je le combats, je le dénonce, cela me hérisse, me met en colère, je voudrais que ça disparaisse, ça me rend par moments "épidermique"... MAIS, au delà de tout ce que je peux ressentir, me vient comme "surgi des profondeurs de la terre" (ou d'au delà d'un horizon de brume), une sorte de "conscience de la réalité du monde" qui m'incite au témoignage, et en même temps que le témoignage, à la réflexion, à l'interrogation...

    Cependant, en face de la pédophilie et du fanatisme religieux, je ne puis jamais réfléchir ni m'interroger très longtemps, en effet, très vite "ça bloque" : il n'y a alors rien d'autre dans les "profondeurs de la terre" qu'une couche de roche dure qui affleure et dont l'épaisseur serait presque celle de la longueur du rayon de notre planète... Autant dire intraversable, la roche dure...

    Mon "quelquechose qui ressemble à Dieu" en moi, il le sait, cela ! Je le lui dis par une écriture de moi qui ressemble à la prière du croyant...

    Je ne rencontre autour de moi, et "ça dure depuis que j'ai pu le voir et le ressentir petit gosse dans les années 50", je ne rencontre le plus souvent, le plus "partout", que des gens qui dès lors qu'ils sont sensibilisés par tel ou tel sujet "qui fâche", par telle chose qui les inquiète vraiment et les rend agressifs ou contrariants, même si ces gens sont "gentils/compréhensifs/amis de longue date/intelligents/bon chrétiens croyants ou pratiquants/éduqués-et tout ce qu'on voudra de bien ou de positif"... Se révèlent alors, finalement, "dérangés qu'ils sont dans leurs valeurs, dans leurs principes, dans leur morale, dans leur rapport à l'Autre, dans leur croyance, dans leurs certitudes" ; "plus tout à fait si bons amis que cela!" ... Mais bon, en général, "ça passe comme passe le mauvais temps et le ciel redevient clair, le vent s'arrête et on entend rechanter les petits oiseaux" (rire)...

    ... Tiens, pour prendre des exemples de sujets qui fâchent : le Front National, la France Insoumise de Jean Luc Mélenchon, le Macronisme, l'immigration,l'Islam, les Arabes, les Juifs, Poutine, Trump, la corée du Nord, Bachar El Hassad, Erdogan la Turquie... Bon sang (remarquez je comprends bien tout ça, qui fait hérisser le poil) dès qu'est abordé l'un ou l'autre de ces sujets de discussion eh bien immanquablement "ça frite" entre les interlocuteurs... Et en plus si "t'es trop gentil" (ou trop dans la culture de la réflexion/l'interrogation), t'es pris pour un complaisant, pour "un qui fait le jeu des extrémistes" et "on te rentre dedans" !

    Cela devient fatiguant à la longue tout ça, toutes ces chamailleries, toutes ces violences, tous ces épidermismes, toutes ces interprétations fallacieuses, tous ces propos agressifs et tout cela à répétition à longueur de journée ! En somme tous ces radicalismes qui sont certes, de grands maux sur Terre, mais pas comme les deux les plus vraiment nuisibles et inacceptables (la pédophilie et le fanatisme religieux)...

     

    ... Je suis surpris, à vrai dire dérouté, par tous ces gens qui en apparence -et même plus qu'en apparence- sont gentils, compréhensifs, éduqués, réfléchis, en un mot "fréquentables" en tant qu'interlocuteurs, connaissances, amis... Mais qui, dès lors que "quelque chose d'exprimé par -même un ami, même un proche- les dérange ou les froisse ou les iritent parce que le sujet leur est sensible"... Réagissent avec une certaine brusquerie lapidaire...

    Et j'en viens à m'interroger sur le bien fondé, sur la valeur, sur le sens, sur la pertinence, sur ce qu'il y a de vraiment perceptible au delà de la réalité ou plutôt de ma vision de la réalité, de ce que j'exprime...

    C'est bien là tout le risque qu'il y a, à vouloir partager, à vouloir communiquer... Lorsque le "vouloir partager" se heurte à ce que pense l'autre sur le sujet...

     

    ... Si la ressemblance (d'idées, de valeurs partagées, d'émotions, de pensée, de culture, de goûts, de mode de vie) entre des personnes formant un groupe, une société ; facilite la relation... La ressemblance cependant, tend à laisser se développer entre les personnes qui partagent, une "culture identitaire" dans laquelle chacun "se retrouve" et ne communique finalement qu'avec des gens avec lesquels il s'entend ; ce qui génère de l'isolationisme, du communautarisme, un sentiment fort d'appartenance, et il devient alors de plus en plus difficile, de moins en moins souhaitable, dans cette culture d'une identité entre des personnes, d'envisager une relation avec d'autres personnes dont la culture, le mode de vie, la pensée, les goûts, les aspirations, sont différentes.

    En somme la ressemblance génère plus de violence, plus de rejet, plus de conflit ; que la dissemblance parce que dans la dissemblance les gens en se protégeant naturellement (en évitant de se dévoiler) parviennent à échanger (du moins ce qu'ils peuvent échanger) et chacun, en fait, demeurant sur son terrain, il se crée une séparation naturelle ayant tout de même une étanchéité... Alors que la ressemblance, elle, crée des territoires vraiment séparés par des barrières de part et d'autre desquelles, ne peuvent que se renforcer les défenses et se fourbir les armes qui vont finir par parler...

     

     

  • L'étape ultime -et la plus dangereuse- de l'insécurité liée au terrorisme

    ... Il se pratique dans notre pays, une "culture de la précaution de langage" à mon sens -et c'est ainsi que le ressentent des millions de gens en France- aussi abjecte, aussi révoltante, que la réalité de la violence, des attentats... Elle est même, elle se révèle, cette "culture de précaution de langage" (cette manière de ne pas nommer les choses ou de douter) en partie responsable de l'insécurité ambiante dans la mesure où elle laisse se développer une idéologie radicaliste et meurtrière aux côtés ou en parallèle d'organisations déclarées, puisqu'elle incite des individus isolés à commettre des actes de terrorisme... Ces individus, en général, ne sont pas connus de la Justice, ou ont été repertoriés en tant que délinquants ordinaires pour des délits dits "mineurs"... Inconnus qu'ils sont, de la Justice ou seulement repertoriés en tant que délinquants mineurs, ces individus sont d'autant plus dangereux qu'ils se radicalisent eux-mêmes en un temps très court (donc sans préparation, sans progression par étapes, et sans être directement influencés par d'autres individus d'un groupe) et qu'ils peuvent avec un couteau, ou au volant d'une voiture en fonçant sur des gens, semer la terreur dans un lieu public...

    Ainsi le tueur isolé, qui n'a pas une kalachnikov ou une ceinture d'explosifs sur lui, qui n'est pas un spécialiste d'engin explosif ; peut-il agir à tout moment n'importe où, par n'importe quel moyen à sa portée...

    C'est à ce stade d'insécurité qui est celui du risque existant en permanence désormais, que nous en sommes arrivés, ce stade étant l'étape ultime (et la plus dangereuse) d'un processus qui a commencé à se mettre en place il y a une quarantaine d'années et n'a cessé de franchir les étapes successives...

     

    ... "La République est ce lieu magique qui permet à des gens de vivre dans l'intensité de leur religion" ... Dixit Emmanuel Macron, le 1er octobre 2016...

     

    Ce qui me gêne dans le vocable " l'intensité de leur religion", c'est que forcément -cela me paraît évident- que "l'intensité de leur religion" évoque ce qu'il y a d'excessif, de radical, d'extrême, dans la religion, dans une religion quelle qu'elle soit... Et dans ce cas, selon le propos d'Emmanuel Macron, le "lieu magique" qui est la République, devient un lieu de violence, de peur, de discorde, d'insécurité, de division entre les citoyens... N'ayant plus en conséquence la moindre "magie" et qui devient à vrai dire un enfer !

     

    ... Accepter de vivre dans une société (et avec une politique) qui conçoit de "vivre l'intensité de sa religion" (l'intensité avec tout ce qu'implique cette intensité)... Ce n'est guère "préférable" à devoir vivre dans une banlieue ou un quartier dit "difficile".