Articles de yugcib

  • Réflexion sur la littérature

    "La littérature doit être aisée à comprendre et difficile à écrire, non difficile à comprendre et aisée à écrire".

    Wang Chung, Pensées.

     

    Cependant, dis-je, lorsque la littérature est aisée à comprendre et tout aussi aisée à écrire, elle s'apparente alors, la littérature, à un produit de consommation culturelle de masse : il n'y a qu'à voir sur les étals en rayon librairie des grandes surfaces commerciales, tous ces livres qui "copient la vie" dans tout ce que la vie a de mieux et de plus connu du plus grand nombre de gens...

    Quand à la littérature produite par bon nombre de personnages politiques, de personnages de télévision, de journalistes, d'économistes, de gens sortis de grandes écoles, elle est souvent difficile à comprendre... et aisée à écrire (ou à faire écrire) pour ces personnages qui sont les seuls à se comprendre et à être convaincus de leur talent... Et à se satisfaire du nombre de leurs "followers" sur les réseaux sociaux, du nombre d'exemplaires de leurs livres vendus...

    La littérature aisée à comprendre et difficile à écrire, a toujours été une "denrée" rare parce que dans cette littérature là, toute la difficulté est celle de la réflexion, du niveau de réflexion à atteindre, du pouvoir d'observer, de regarder et de témoigner au plus vrai, et de transcrire au mieux dans une langue, la langue que l'on parle et écrit, qui ne soit point altérée, dénaturée, pervertie, simplifiée à l'excès jusqu'à n'être qu'une vocifération et donc appauvrie ; ou au contraire, accablée de formulations et d'effets, et donc, illisible, incompréhensive au "commun des mortels" d'une part et toute aussi illisible et incompréhensive à ceux qui ne sont pas de la "communauté" dont on fait partie d'autre part...

    ... Reste, avec la difficulté de la réflexion, avec le regard et le témoignage ; une capacité cependant, à manier la langue que l'on parle et écrit, avec ce que l'on peut y apporter dans cette langue, venant de soi et de personne d'autre et qui, dans le contexte peut être compris du plus grand nombre sinon de tous...

     

     

  • Les fondamentalismes religieux et le libéralisme mondialisé

    ... Les sectes fondamentalistes, Chrétiennes, Catholiques, Ortodoxes ou autres -fort nombreuses faut-il le dire-, Musulmanes (je pense au Wahabisme et au Salafisme ), Judaïques et "Gouroutiques"... toutes aussi nombreuses les unes que les autres, auquelles j'ajouterais certains courants de pensée "pseudo philosophique" ou ésotérique censés remplacer les religions... Et jusqu'à un "athéïsme militant" tout aussi fondamentaliste et sectaire dans la pensée qu'il véhicule... "Offrent" tous au moins -et cela est indéniable- à leurs croyants, à leurs fidèles, en fait à beaucoup de gens qui se sentent perdus, exclus, sans repères, en général pauvres, marginalisés, sans perspective d'avenir ; un "modèle", une "transcendance", un sens à leur vie, une croyance et donc des repères, et une sorte d'espérance soit en une vie meilleure "ici bas" ou dans un "au delà"...

    L' "athéïsme militant" toutefois, qui combat les modèles, qui combat toutes les religions, qui ne croit en aucun Dieu ; est davantage une pensée, une "culture de la réalité et de la science"... qu'une "vision du monde avec des repères, une espérance, une foi en un "ailleurs" , en un "autre monde"...

    ... Les puissances économiques et politiques libérales mondialisées -soit dit en passant "le plus souvent alliées aux religions Catholique, Musulmane, Orthodoxe et autres"- n' "offrent" quant à elles, qu'une perspective matérialiste dans un mode de vie axé pour l'essentiel sur la consommation de produits (de produits autant alimentaires que de confort, de services, de loisirs, de culture, d'équipements)... Et, à travers cette perspective matérialiste, passe un "courant de pensée" comme l'air qui circule, comme une masse nuageuse uniforme dans le ciel qui se fracture par endroits mais qui se meut dans le même sens... Dès lors, la "transcendance" disparaît, le besoin se substitue à l'espérance.

     

    ... Les sectes fondamentalistes d'une part, et les libéraux mondialisés d'autre part ; sont deux fléaux différents l'un de l'autre, mais la conséquence de chacun de ces deux fléaux est la même : nous glissons dans la barbarie et dans l'obscurantisme sans nous en apercevoir (ou avec l'illusion que nous combattons contre la barbarie et contre l'obscurantisme)...

     

     

  • Voltaire ou le Jihad, de Jean Paul Brighelli

    Voltaire ou le jihad

    "Vers le suicide de la culture Européenne ?"

    "Sommes nous vraiment les héritiers de Voltaire, ou glissons nous vers la barbarie sans nous en apercevoir?"

     

    La lutte contre le Jihad des fondamentalistes de l'Islam est aujourd'hui un théâtre de guerre à ciel ouvert dont la scène est aussi vaste que l'Europe, que le moyen orient et que le monde occidental tout entier, dont les principaux acteurs politiques se présentent comme étant des défenseurs de la civilisation ; un "théâtre de guerre" donc, qui cache un autre "théâtre de guerre", en fait un autre Jihad, qui lui, mené par les grandes puissances économiques du marché et de la culture, écrase les peuples plus universellement encore que les combattants du Jihad islamique. Car si le Jihad islamique est "infiltré" dans les sociétés occidentales, dans bon nombre de pays, et s'il frappe, s'il tue, si les actes de terrorisme qu'il commet sont spectaculaires, dramatiques et d'une violence extrême ; le Jihad mené par les grandes puissances économiques du marché, quant à lui, est d'un caractère, d'une emprise, d'une hégémonie bien plus universelle encore, et cela par toutes les cultures de substitution, les cultures dites "plurielles", les cultures des banlieues et des communautés urbaines et des minorités revendicatrices, les nouvelles technologies... C'est bien cela le "Jihad mondial" des puissances économiques et politiques, qui porte en lui dans son ordre et dans sa gestion du quotidien des peuples, une culture obscurantiste de masse entièrement formatée et légiférée et soumise aux lois du marché, aux lois sans cesse changeantes et opportunistes de l'opinion publique, aux lois de la mode, aux lois de la pensée unique du moment...


    ... Extraits du livre de Jean Paul Brighelli "Voltaire ou le Jihad" :

    Voltaire ou le jihadvoltaire-ou-le-jihad.pdf (92.56 Ko)

     

  • Les USA, un modèle de civilisation? J'en doute...

    ... En dépit de huit années de présidence Obama aux Etats Unis d'Amérique, les tensions raciales dans ce pays, les USA, non seulement existent toujours mais depuis 2 ou 3 ans, ont tendance à s'accroître : la preuve en est avec ces citoyens Noirs victimes de violences policières et dont plusieurs de ces citoyens Noirs récemment, ont été froidement abattus par des policiers alors que ces gens "de couleur" (pour reprendre le vocable utilisé) n'étaient pas armés, et avaient les mains levées.

    Comment -je me le demande- de tous temps aux USA, notamment du temps où les Noirs ne pouvaient ni monter dans un bus ni se rendre dans un cinéma ni dans un bar ni dans un restaurant ni aller dans une école (tous ces lieux publics réservés aux Blancs) ; du temps où les Noirs ne pouvaient se rendre (écoles, cinémas, bars) que dans des lieux qui leur étaient dédiés... Comment, oui, comment de grands intellectuels, des gens cultivés, des écrivains, des penseurs, "blancs", pouvaient-ils -et peuvent-ils encore pour certains- être racistes ? Cela me dépasse... Me renforce dans ma pensée que les Etats Unis d'Amérique ne peuvent pas être un "modèle de civilisation" !

    J'ai lu des tas de livres écrits par divers auteurs Américains, j'ai eu connaissance de l'existence passée et présente de "grands esprits", de gens très cultivés, très humanistes, de gens sortis de grandes écoles telles que Harvard, enfin de "sommités" mondialement reconnues ; et, à l'idée que parmi ces gens "si bien/si savants/si cultivés" il peut y en avoir qui sont racistes et qui ont pu concevoir jusque dans les années 1980 une société ségrégationniste de type appartheid comme en Afrique du Sud, sans se sentir "gênés aux entournures" dans leurs relations avec d'autres "sommités", intellectuels d'autres pays "développés" ! Il y a là quelque chose d'effrayant, de déstabilisant, d'absurde, et qui pose un véritable problème, et qui est une véritable interrogation !

    Et dans l'Armée? Dans leur Armée? Je me pose cette question : durant la seconde guerre mondiale, notamment au débarquement du 6 juin 1944, et ensuite dans les combats jusqu'à la capitulation de l'Allemagne nazie, il y avait bien des soldats Noirs dans l'armée américaine, et beaucoup d'entre eux d'ailleurs, sont enterrés dans des cimetières militaires en Normandie et dans l'Est de le France... Et des soldats Noirs Américains, il y en eut dans toutes les guerres (Vietnam et autres) et dans toutes les opérations militaires US, depuis 1945 jusqu'à nos jours...

    Ce que je "crois savoir" (sans doute une étude, une recherche approfondie me le prouverait),

    c'est que le soldat Noir Américain est rarement, très rarement un gradé (il est en général "simple soldat" ou à la limite sergent, ou caporal)...

     

     

  • Préjugés

    "Les politiques sont à la botte des lobbyies"

    "Les lobbyies se foutent complètement de ce que deviendra la planète dans cent ans"

    "Les médias contrôlent et orientent l'opinion"

    ... Et tant d'autres choses entendues, exprimées, au quotidien, et à vrai dire "qui crèvent les yeux"...

    Sont-ce là des préjugés ?

    Le préjugé, il est en fait du côté de ceux et de celles qui prétendent que l'on préjuge quand on exprime selon son coeur, selon sa pensée en fonction d'une réalité vécue (et subie)...

    Du côté de ceux et de celles qui, convaincus qu'ils, qu'elles sont, de leur "vision du monde et de la société" pensent que les autres sont dans l'erreur, dans le rêve, dans l'irréel, dans l'interprétation, dans le parti pris, dans le déni...

    Du côté de ceux et de celles qui se satisfont de ce qu'est un monde dans le sens où il doit tourner, dans une forme de bienpensance consensuelle...

    Confondre pensée/réflexion avec préjugé/idée reçue, c'est le propre le plus mal propre qui soit, de bon nombre de donneurs de leçons de morale, de bon nombre d'intellectuels, de bon nombre de "braves gens" même, qui infirment et dénaturent les propos des autres, parce qu'ils pensent que ces propos ne sont pas fondés...

     

  • Les chercheurs - zé - chercheuses... de poux

    ... Chez les zêt'zumins, c'est pas comme chez les singes...

    Pas'que les singes eux, quand ils se cherchent des poux, ça serait presque une "marque d'affection" (enfin, une "façon de considérer son prochain")... Et en se sens, ils se rendent service entre eux...

     

    Les chercheurs -zé chercheuses... de poux... chez les zêt' zumins ; les ceu's zé celles qui à tout bou'd-champ quoiqu'tu dises quoiqu' t'écrives, infirment/coup-d'aiguillent tes propos... Même si quelque part ils ont "un peu raison"... Ils ne te sont et ne te seront jamais/jamais d'aucune aide, ils ne feront que de te buter davantage encore... et, quelque part dans ta crispation, tu auras "un peu raison"...

     

  • L'ère de la biotechnologie...

    ... A déjà commencé.

    Elle ne s'arrêtera qu'avec la fin de l'humanité sur la Terre, la fin de la Terre et de tout ce qui vit sur la Terre à vrai, à hélas dire...

    Mais pour le temps qu'elle durera, l'ère de la biotechnologie, elle sera l'ère d'une manière de vivre et de penser les rapports hommes-femmes-animaux-végétaux à travers le prisme de la consommation, le règne du neuromarketing, des puces implantées dans les tissus cellulaires, des clones et des mutations génétiques, des embryons contre nature dans les éprouvettes, dans les congélateurs, dans les laboratoires...

    Une nombre croissant d'industriels et de lobbies pharmaceutiques, de lobbies de l'alimentation et de l'agro-économie, imposent désormais leurs normes standardisées sur toute la planète...

    Des traités tels que le CETA et le TAFTA entre le Canada et les USA d'une part et l'Union Européenne d'autre part, ne profiteront à vrai dire qu'aux puissants lobbies agro-alimentaires, industriels et pharmaceutiques ainsi qu'à toute cette population de traders, de financiers, d'agents de marketing, d'employés, de cadres et de techniciens et de bureaucrates qui vivent et travaillent dans cet univers de technologies du développement économique, de la communication, de la finance... qui vivent et travaillent dans les "cities", dans les résidences "bunkerisées" reliées par des galeries marchandes où ne s'achètent et se vendent que des produits de luxe et de marque...

    Allez donc demander au chômeur, au salarié en CDD de trois mois, au retraité à 600 euro par mois, au jeune BAC plus 2 plus 2 ans de formations diverses, au diabétique, au malade chronique de telle ou telle affection, au consommateur à modeste budget qui se rend dans un hypermarché et qui même achète "bio"... Ce qu'il pense du CETA et du TAFTA...

     

  • Cochonou

          D'après l' Iman de Brest, manger du porc c'est très mal... Mais par contre, porter une serviette de table à petits carreaux rouges et blancs aux couleurs de Cochonou, ça ne le dérange absolument pas...

    Yugcib "Imane" (autant dire "prêche") que manger du chat c'est très mal... Mais par contre, manger du lapin, ça ne le dérange absolument pas...

    Il n'en demeure pas moins qu'arborer les couleurs de cochonou c'est plus un péché que de manger du porc ou du chat... Et que... "par extension" on va dire... Arborer les couleurs/les senteurs/les puchiqueries/les formateries/les aseptiseries/les shooteries/les filozofimodes/les logos... De la société de consommation de masse bouffe/fringues/loisirs/gadgets/foutebal... C'est plus un péché que d'arborer des décolletés plongeants, des futals moulants... ou des foulards sur la tête ou des voiles jusqu'aux chevilles...

     

  • A toutes ces personnes qui sont passées dans ma vie...

    Pers pas d m vie

    ... "Merci à toutes ces personnes qui sont passées dans ma vie et qui y sont encore... Et merci à l'avance à toutes ces personnes qui demain, après demain et jusqu'à mon dernier souffle, passeront dans ma vie...

    Je vais juste dire que, pour n'abuser personne, que, quand j'aurai 90 ans, je changerai la photo que l'on voit sur ma page...

    Je rêvais de Nouvelle Zélande, je rêvais d'Afrique du Sud, je rêvais du grand ouest américain, et de la Terre de feu... Je rêvais de ce Web qui m'ouvrait des fenêtres par lesquelles au loin je traversais l'horizon -en esprit, mais je ne voyais pas la jolie punaise rayée orange et noir sur une branche de cette plante dans mon jardin, dont je ne sais plus le nom...

    Je fermais tout, portes et fenêtres et ne disais plus rien à ces regards que je croyais indifférents, moqueurs ou "pied-au-cutants"... Ou je lançais sur la Toile une infinie écriture éparpillée comme des confettis par la fenêtre ouverte sur la rue...

    Je rêvais d'être voyant mais ne l'étais point... Je ne suis que comme vous, dans le souvenir, dans l'espérance, dans la vie-qui-court, dans la pensée... De tous ceux et celles d'entre vous qui sont passés dans ma vie, qui y sont encore et qui y seront demain...

     

     

  • Des faits divers qui sont de véritables actes de guerre...

    ... Et qu'une annonce dans un Journal Télévisé n'a relayée qu'en "faits divers" loin derrière les élections américaines et les faits et gestes du président Hollande...

    Cette attaque d'un lycée lundi dernier à Tremblay-en-France, la 3ème en 15 jours, dans laquelle 4 engins incendiaires ont été lancés, un cocktail molotov a été jeté dans l'enceinte du lycée, et 8 mortiers tirés sur les forces de l'ordre... Est un véritable acte de guerre !

    ... Je pense à ces attentats et ces violences djihadistes qui mobilisent les forces de la nation (gouvernement, justice, police)... Et qui mobilisent aussi l'opinion publique, et encore les puissances médiatiques...

    Si le djihadisme est le "grand fléau" de notre temps, il y a aussi un autre "grand fléau" tout aussi terrifiant, tout aussi destructeur de notre société, de notre civilisation, de nos valeurs républicaines, de nos croyances et foi ancestrales...

    Ce fléau, cet autre fléau que le djihadisme, c'est celui de toutes ces "faunes" avec leurs caïds, un monde de truands, de drogue, de prostitution, de crime, de vols ; d'une brutalité, d'une violence, d'une cruauté qui égale la violence des djihadistes.

    Le monde de ces "faunes" prend le pouvoir et impose sa loi dans les zones de non droit de ces quartiers tels que celui de la Grande Borne... Mais de ces quartiers là il y en a maintenant partout en France autour des grandes villes, et aussi dans des "zones rurales urbanisées".

    La misère, le chômage, la précarité, l'injustice sociale ; ne sont pas les seules causes : il y a là je crois un phénomène de dégénérescence civilisationnelle (culture, éducation, dislocation de la relation familiale), tout cela amplifié depuis une trentaine d'années par des politiques désastreuses menées autant par la Droite que par la Gauche, relayé par toute une caste d'intellectuels coupés des réalités du monde et des gens, dans un univers de consommation de masse loisirs technologies nouvelles et du culte de la performance, des modes, de l'apparence, de l'émotion...

    Nous sommes, dans la plupart des pays du monde, en particulier en Europe et aux USA, dans un dangereux, dans un troublant, dans un inquiétant "tournant" d'évolution de la civilisation...

    Mais ce n'est pas nouveau, il y eut dans l'Histoire, d'autres déclins, d'autres périodes d'obscurantisme, de violence et d'insécurité...

    La réponse, les réponses, l'espérance en un monde "meilleur", résident dans le fait observable quand on regarde l'Histoire dans toute son étendue... D'une "évolution en paliers successifs" : ainsi y-a-t-il tout de même quelques différences entre comment vivait-on à l'époque de la préhistoire et comment on vit aujourd'hui...

    Dans chaque "palier" il y a tout de même des creux, des dépressions, dont les fonds peuvent être plus profonds que les fonds des creux du "palier" précédent.

     

     

  • A la primaire de droite ...

    ... Ils préconisent tous la retraite à 65 ans.

    Lorsque j'entends parler de retraite à 65 ans, voire même à 67 ans si ce n'est 70 ; je pense à la durée de vie moyenne en France qui, autant pour les femmes que pour les hommes, commence à diminuer.

    Cependant, cette diminution n'est réelle, bien visible quoique limitée à 0,3 an, qu'entre 2014 et 2015. Reste à savoir si la diminution va se poursuivre...

    Aux Etats Unis et en Russie, en revanche, la diminution dans l'espérance de vie, femmes et hommes, est assez nette, et cela depuis une dizaine d'années.

    Lorsque je passe à la caisse du grand hypermarché Leclerc ou Carrefour, et que je vois la jeune dame ou demoiselle sur sa position de travail (ou le jeune homme), j'imagine cette jeune femme ou ce jeune homme passer plus de 40 ans derrière sa caisse et devoir attendre d'être âgé de 65 ou de 67 voire 70 ans, pour prendre sa retraite "à taux plein"... Cela me semble aussi "surréaliste qu'effrayant" (surtout effrayant, et, à vrai dire désespérant)...

    Il est vrai que cette image qui me vient à l'esprit, de la jeune dame ou du jeune homme passant 45 ans de sa vie derrière une caisse de Leclerc et qui aura la retraite à 65 ans ; ne correspond pas à la réalité, puisque déjà, la plupart de ces personnes sur des positions de caisse dans les grandes surfaces, ne sont employées qu'à temps partiel (20h par semaine), et que bon nombre d'entre elles sinon quasiment toutes, ne feront pas ce travail de caisse toute leur vie durant, quelques années tout au plus, "naviguant" tant bien que mal d'un emploi à un autre, avec entre temps, des périodes de chômage... Ce qui contribue à réduire considérablement le montant futur d'une pension de retraite (basé sur la moyenne des revenus perçus des 25 dernières années- vous imaginez sur la base du SMIG ce que ça peut donner)... Et cela à 67 ans pour bénéficier du "taux plein" !

    Tous ces gens qui se présentent aux élections, devant le Peuple, sont tous des énarques, des technocrates, des intellectuels qui jamais de leur vie, n'ont "galéré" comme des millions et des millions d'entre nous, citoyens rémunérés au SMIG, ou à la recherche d'un emploi... Et même certains d'entre eux sont d'anciens fonctionnaires de quelque haute administration ayant accédé à la retraite avant 60 ans...

    ... Si en quelques semaines depuis cet été 2016, se sont ouvertes 145 maisons de citoyens, un peu partout en France et dans des pays voisins, cela veut dire que le Peuple de France, que les Peuples de pays Européens, et qu'en fait tous les peuples du monde par extension... peuvent se passer de toutes ces élites, de ces élus, de ces technocrates, de ces politiques, de ces gouvernants à la botte des lobbyies et des marchés et des banquiers...

     

    http://www.lamaisondescitoyens.fr/

     

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20160119.OBS3009/l-esperance-de-vie-recule-en-france-pourquoi-cette-baisse-soudaine.html

     

     

  • Les statistiques

    Les statistiques...

    L'on s'y tâte et s'y pique...

    Les statistiques...

    On leur fait dire ce que l'on veut qui soit cru...

    Et qui est donc vrai...

    Mais en partie seulement...

    Ce qui arrange avant tout...

    En particulier les grands lobbyies pharmaceutiques

    Les économistes

    Les politiques

    Les sociologues ...

    Enfin tout ce qui...

    Systèmes et entités

    Et serveurs plateformes de blogs et de sites

    Tels des horloges bien réglées...

    Sont bien visibles

    Où que l'on soit dans le grand hall de la gare du monde

    ... Les statistiques...

    L'on s'y tâte et s'y pique...

    L'on s'y tâte car ça démange de savoir ces chiffres...

    Qui confortent ou déconfortent...

    L'on s'y pique car sans les chiffres sans les courbes

    Ascendantes ou descendantes

    A quoi peut-on se piquer...

    De plus fiable

    De plus près de la réalité ...

    De cette réalité en vérité

    Saisissable en sa surface

    Mais insaisissable en sa profondeur

    Et en ses multiples composantes

     

  • Bob Dylan, prix Nobel de Littérature

          Bob Dylan prix Nobel de Littérature 2016, c'est un choix qui me sied au mieux !

    Et qui est -en quelque sorte- comme un "bras d'honneur" fait aux élitistes retranchés dans leurs forteresses...

    Il temps qu'enfin soit reconnue et mise en valeur, la culture populaire, lorsque cette culture le mérite par l'un ou l'autre de ses auteurs et créateurs -plus nombreux que l'on ne le croit sur cette Terre- qui la porte en lui au nom de ce qui bat dans le coeur de tant de gens et qui n'est pas écouté ou si peu considéré par les élites !

  • Si le monde est dangereux avec internet, il est aussi dangereux dans le réel

         Quand la vie que l'on a se situe avant toute chose dans la réalité et pas ou peu dans le virtuel... Parce que l'on se trouve dans une configuration de relation du genre famille avec enfants petits enfants, important noyau familial beaucoup de connaissances autour de soi au quotidien et de surcroît actif dans quelque association locale... Il semble tout à fait logique alors, de se passer des réseaux sociaux du Net, de ne pas aller sur Facebook pendant des mois, et que l'on n' a plus, ou moins besoin d'être sur quelque forum en tant que membre...

    Alors, le Net, les réseaux sociaux, Facebook, les forums, le virtuel... tout ça, quand on est dans la configuration de relation que je décris plus haut, c'est juste "complémentaire" et n'a pas, n'a plus un caractère "pressant" on va dire...

    Mais il faut savoir (c'est évident hélas) que beaucoup de gens ne sont pas dans la configuration de relation que je décris plus haut, à savoir qu'il n'ont quasiment plus de famille, qu'ils sont souvent seuls , qu'ils manquent de moyens pour sortir de l'isolement dans lequel ils se trouvent, et cela d'autant plus que, plus ou moins âgés, les rangs de leur famille se sont "éclaircis" pour cause de deuils successifs, etc. ...

     

    ... Le Web, les réseaux sociaux, Facebook, les forums, les blogs, les sites... Internet, donc, c'est aussi une porte qui s'ouvre pour les artistes, les auteurs, les créateurs, les écrivains, pour tout ce que l'on produit (photo, vidéo/film, dessin, peinture, sculpture, musique...) ... Parce que, au lieu de courir après un éditeur, un producteur... Tu peux toi-même te produire, t'exprimer, exister... Car il y aura toujours chaque jour de par le vaste monde, quelques dizaines au moins, de ci de là, de gens qui te liront, qui verront ce que tu fais, et d'une façon ou d'une autre il y aura cet impact, cet impact certes dont tu n'auras sans doute pas connaissance mais qui se fera !

    Bien sûr, il te faut authentifier ce que tu fais, te protéger autant que possible... L'on peut te voler, te copier, te plagier, t'imiter... Mais le feu qui en toi brûle, la manière même et unique et inimitable dont volent au dessus des flammes les étincelles, les "incandescences", ça, personne ne peut le copier ! Ta facture, ta marque, c'est ce qui transparaît dans ton oeuvre...

     

    ... L'on peut me dire que je PREJUGE que les artistes DOIVENT passer par le Web pour exister...

    Non, je ne "préjuge" pas ! Je dis "Le Web c'est une porte qui s'ouvre pour les artistes"... Autrement dit, le Web est un OUTIL de communication (dont on se sert ou non).

    Il me paraît évident que, lorsque les éditeurs, ou les producteurs "ne te courent pas derrière" parce qu'ils t'ignorent, te dédaignent et ou sont persuadés que, te produire, ce n'est pas dans leur intérêt, dans leur "politique éditoriale" consistant avant tout à "faire de l'argent" en ne publiant que des oeuvres susceptibles de correspondre à ce qu'attend un public (or le public en règle générale privilégie davantage l'émotion, l'intrigue, le rebondissement, les histoires en rapport avec le sexe, l'argent, la puissance, le merveilleux, ou le malheureux qui se termine pas trop mal)... Plutôt que la réflexion, la gravité d'un sujet et le sens profond... Alors l'outil de communication qui est le Web, devient pour l'artiste, pour l'auteur, pour le créateur, l'outil à utiliser qui, jadis, du temps des machines à écrire et des lieux publics, des lieux physiques d'expression et des seules maisons d'édition traditionelles, n'existait pas...

    Il est certain que des auteurs tels qu'Amélie Nothomb, que Marc Lévy, Guillaume Musso, entre autres, bien d'autres tels que ceux dont les livres sont sur tous les étals des maisons de la presse et des Leclerc Culture Loisirs ; n'ont pas besoin du Web, des réseaux sociaux, de Facebook pour exister (tout cela pour eux n'est qu'accessoire ou ne sert que de support) ...

    Lorsqu'un ministre, un député, un homme politique, un intellectuel renommé, écrit un livre, il n' a pas besoin de passer par le Web à l'origine comme par une porte qui serait un "passage obligé" , il trouve tout de suite une maison d'édition, si ce n'est pas la maison d'édition qui lui court après... Et bien sûr, et ça c'est pas un "préjugé" mais une réalité bien visible, l'homme politique en question, ou l'intellectuel renommé, il a "toute une flopée de followers sur Twitter"...

    La vérité, et non le "préjugé", c'est que la plupart des gens de plateaux de télévision, vedettes, artistes, chanteurs, musiciens, écrivains, journalistes, éditorialistes, politiques, élus, intellectuels (qui parfois passent à "On n'est pas couché" ou chez Patrick Sébastien), la vérité et non le "préjugé" c'est que pour tout ce monde là, le Web, Twitter, Facebook, c'est une "vitrine", une "galerie-relais", ce n'est qu' "accessoire" (autrefois ça n'existait pas, alors maintenant que ça existe autant qu'ils s'en servent, bien qu'ils n'aient nullement besoin de cela pour exister)...

     

    ... Il y a aussi, ce qui motive tant de gens à communiquer par les réseaux sociaux, les blogs, la dépendance géographique : l'interlocuteur est éloigné (dans une autre région, un autre pays plus ou moins lointain) et la rencontre "physique" s'avère difficilement envisageable...

    Dans un même pays, une même région, il est certain que la rencontre réelle entre plusieurs personnes qui d'ordinaire au jour le jour communiquent sur le Web, devient possible, envisageable...

     

    ... C'est vrai que, exister, être, s'exprimer, que ce soit sur le Web ou dans la vie réelle (et ou les 2 en même temps), cela représente un risque...

    Que dire alors, sur les réseaux sociaux, de toutes ces personnes que l'on voit, que l'on lit, que l'on écoute sous leur nom, leur véritable identité, et dont on voit la date de naissance (je pense aux anniversaires que l'on souhaite)?

    Pour bien faire il ne faudrait donc rien faire? Ne rien être, ne pas exister, ne pas être sur Facebook? Ni sur aucun réseau social, ni sur aucun forum, ne pas avoir de blog?

    Et toutes ces photos, de famille, de proches, d'enfants, que l'on publie même limité aux seuls "amis" qui, eux seuls peuvent voir, et pas les autres ?

    De toute manière le terrain des mafias et des escrocs, et pire, des prédateurs sexuels et des pédophiles et des psychopathes, des trafics d'identité et de pillage de données personnelles, tout cela c'est le monde d'aujourd'hui avec l'évolution et avec les possibilités de la technologie...

    Dans un univers aussi dangereux, il ne faudrait donc rien être, rien faire? J'appelle cela "une prudence suicidaire" ("suicidaire" quand on a, quand on sent en soi ce que l'on a envie de faire et d'être, et de l'exprimer, mais... que l'on renonce à le faire, que l'on renonce à "s'exister")...

     

     

  • Lorsque l'écran est comme une page blanche

         L'écran de son ordinateur et les doigts au dessus du clavier c'est parfois comme la page blanche et le crayon immobile entre les doigts...

    Tu es là, devant l'écran d'une page de forum, d'une page de blog ou de site, et tu ne sais qu'exprimer, qu'écrire, que communiquer... Et les minutes passent, tu fais défiler tes "favoris", tu cliques sur tel ou tel de ces "favoris", une autre page vient, tu regardes, tu fais défiler... Mais tu n'es guère plus avancé, guère plus "inspiré"...

    Si encore d'aventure -oh miracle- sur tel ou tel forum, sur Facebook, Untel ou Unetelle venait juste de poster quelque image, quelque message ; venait de développer quelque sujet, faire part d'une réflexion qui t'inspirerait, faisant naître ces mots qui te viendraient alors... Mais en général ce n'est point le cas... En effet "j'ai fait hier des pâtes à la tomate" ou "mon évier est bouché" ou encore "Sarkozy ceci/Juppé cela/ Marine Le Pen a dit/ Hollande ceci cela..." Tout cela, dis-je, ne sont point des sujets ou des thèmes "inspirants" (à mon sens)... Pour autant que l'on puisse qualifier ces "papotages" de "sujets ou de thèmes de discussion"...

    J'ai -on va dire- un "gros défaut" en matière de communication avec mon prochain, c'est de ne point être un "papoteur"... Je ne "papote" donc pas... Discuter "de l'air du temps" (les politiques, la société qui va pas bien, la météo qui s'emballe, ces gens qui vivent d'aides sociales et vivent mieux que des gens qui travaillent, ces "pourris/ces incapables qui nous gouvernent", et tant et tant de banalités, de choses auxquelles tout le monde pense et contre quoi on ne peut quasiment rien faire... Tout cela au bout de cinq minutes, debout immobile l'outil de jardin à la main derrière la clôture du voisin et le voisin de l'autre côté qui "rembraye"... Me fatigue, m'épuise; me fait lever la tête et le nez vers l'horizon, vers là où descend le soleil, ou vers le merle ou le moineau qui sautille à dix pas de moi dans le jardin...

    Gosse, à l'école, j'écoutais jamais, le nez toujours du côté de la fenêtre, en leçons j'avais zéro... Mais j'étais premier en rédac...

    ... Je ne peux pas "tout inventer/tout imaginer/rêver de tout/écrire sur tout sans arrêt/faire un "monument littéraire" de trois ou quatre mots de ci de là/trouver tout le temps un truc à la moi... Non je peux pas... Y'a des fois, je suis complètement à sec, devant l'écran de "Cassioppée", devant ma page Facebook ou la page de mon blog... Et c'est bien là, oui, bien là que j'aurais le plus besoin de vous pour que je me relance, pour que je reparte... Bon c'est vrai je le reconnais "Mon évier est bouché" ou "hier j'ai fait des pâtes à la tomate", ça m'inspire pas beaucoup! Mille escuses mes chers amis!

    Autrement dit quand vous "m'existez pas" j'existe plus je suis une ampoule dont le filament est rompu j'appuie comme un maboule sur l'interrupteur la lumière vient pas et le pire c'est que je m'obstine et que je finis par prendre un marteau pour taper sur l'interrupteur !

     

    ... Beaucoup de mes "amis" sur Facebook (enfin par "amis" je veux dire qu'il y en a qui sont plus AMIS qu' "amis"), ainsi d'ailleurs que d'autres "amis" ou AMIS sur les forums où je poste mes écrits... Parfois comme moi-même (et oui cela m'arrive!), font du "mon évier est bouché" ou du "j'ai fait hier soir des pâtes à la tomate"...

    Ils ne savent pas, mes "amis" et mes AMIS, à quel point en s'existant tel qu'ils "s'existent", ils peuvent "m'exister"...

    C'est vrai : je l'ai toujours dit depuis onze ans que je "sévis" sur le Net, "sans vous je ne suis rien, je ne sais rien, et le Bon Dieu (ou la Bondiette j'aime mieux) c'est pas celui des Eglises ni des Mosquées, ni d'Abraham ni de Jéhovah"... Le Bon Dieu/la Bondiette, c'est vous, vous tous, chacun de vous à sa façon ; même si je me "frite" parfois, même avec 2 ou 3 coups de pied au cul de temps à autre (et oui cela arrive!) ; même avec "hier soir j'ai fait des pâtes à la tomate" ou "Sarkozy a dit ceci/cela"... RIRE !