Articles de yugcib

  • Note au sujet des commentaires que je fais, de livres lus

    Ces commentaires en général pour ne pas dire à chaque fois, je les poste sur ma page Facebook, dans mon blog, sur mon site, sur mon forum et aussi sur les forums où je vais d'ordinaire...

    Mais je dois avouer ici que ces commentaires sont toujours ou presque ceux que je rédige lorsque le livre m'a vraiment interpellé, intéressé et en rapport avec l'idée que je me fais de la culture en matière de littérature (forme, style, thème, histoire, que ce soit de la fiction, un essai, un roman historique, etc.)

    Autrement dit, outre bien sûr l'écriture proprement dite, de l'auteur, le style personnel de l'auteur ; la forme, la grammaire, la construction de la phrase, l'orthographe, la ponctuation... Il y a aussi ce que j'appelle dans ma "terminologie personnelle" on va dire... "le coup de hache sur la mer gelée" (pour reprendre une expression de Frantz Kafka je crois)...

    Le "coup de hache sur la mer gelée" (vous voyez ce que je veux dire par là) n'est pas toujours au rendez vous, il n'y est pour ainsi dire qu'assez rarement (et pas toujours associé forcément à la qualité littéraire (la grammaire, l'orthographe, la construction de la phrase...)

    Et, quand il y est, ce "coup de hache sur la mer gelée", avec -"cerise sur le gâteau"- en plus, la qualité littéraire (grammaire, syntaxe, orthographe, phrase) ; il n'y est bien souvent (le plus souvent) qu'en partie seulement...

    Donc les commentaires que je fais et que je rends publics, sur les livres que je lis, sont tous ou presque (mais pas systématiquement forcément) des commentaires ou une analyse d'ouvrages qui m'ont vraiment interpellé ou fortement intéressé (pour l'histoire, le thème, le sujet)...

     

    Outre le commentaire que je rédige et publie, il y a aussi le commentaire que je n'envoie qu'à l'auteur lui-même par courriel ou message privé : ce n'est alors "pas tout à fait la même chose"...

     

    Dans ma "conception de la relation humaine" (que ce soit avec ma famille, avec mes amis, mes connaissances, mes "amis des forums littéraires"... Lorsqu'un ami m'offre son livre (ou quelque chose de sa création) il y a 2 choses qui s'imposent dans mon esprit :

     

    -D'abord en premier lieu lire son livre entièrement et sans attendre trois ou quatre mois en le mettant de côté sous prétexte de "manque de temps"... (le temps, eh bien on le prend, c'est comme ça que je vois les choses)... (Lire son livre donc, ou prendre connaissance de quelque chose de sa création qu'il m'a destiné).

     

    -Ensuite dans un deuxième temps, outre le commentaire qu'il peut lire et que je rends public ; j'envoie un autre commentaire plus "personnalisé" on va dire, dans lequel je vais vraiment dire en privé (en toute intimité) ce que je pense (de l'histoire, de l'intérêt que je porte à l'histoire, si ça m'a intéressé ou pas intéressé (et pourquoi si pas intéressé)...

     

     

     

    ... Je me souviens, quand j'avais vu sortir mon livre "Au pays des guignols gris", j'en avais offert un exemplaire à une personne de ma connaissance dans mon entourage : elle ne m'a jamais dit si elle avait aimé ou non mon livre, elle ne m'en a jamais parlé, et je ne sais pas d'ailleurs, si elle l'a vraiment lu...

     

    Si mon livre "n'était pas dans ses cordes" (ce que j'aurais compris et accepté) elle aurait pu me le dire (elle aurait dû, dis-je)... Je dois dire que cette personne loin s'en faut n'est pas une "fana de science fiction" (ou d'imaginaire) ... Mais tout de même (et là j'ai "piqué un fard") : j'ai appris par la suite qu'elle avait lu tout Harry Potter de fond en comble !

     

     

     

    ... Bon, la vie c'est ça ! Il faut être franc et peu, très peu le sont... C'est comme ce que disaient les Amérindiens d'Amérique du Nord au 19ème siècle à propos des "Blancs" "leur langue est fourchue comme celle des serpents" (deux langages différents)... Ou encore c'est comme la chauve souris qui montre ses ailes aux oiseaux en disant "vous voyez j'ai des ailes je suis un oiseau... Et aux souris elle montre ses griffes et ses dents et elle dit "je suis une souris"... (Rire)...

     

     

     

  • Davantage d'imposture que de talent réel en ce début de 3ème millénaire

         L'écriture (la qualité purement littéraire) c'est à dire la forme, la grammaire, l'orthographe et la construction des phrases, dans bon nombre de livres, est tout de même assez souvent en rapport avec la formation universitaire ou d'études supérieures de leurs auteurs, quoique l'on ne puisse en dire autant de certains de ces auteurs qui abusent d'effets, de néologismes hasardeux, de formules dont ils se gargarisent, de métaphores surfaites qui en foutent plein la vue"... Je suis pourtant moi même assez prolixe je crois, en métaphores, néologismes et autres formules "langagières" mais il me semble que tout ce qui est"informel" ou vraiment personnel dans le style et dans la formulation, doit cependant être associé, ou en adéquation on va dire, avec la "toile de fond" qui est celle des valeurs intemporelles de la langue Française... Sinon, c'est de l'imposture, de l'effet, rien que de l'effet...

    Tous ces peintres qui "font de l'abstrait" et dont les oeuvres valent des fortunes, font la Une des Grandes Galeries, me rendent sceptique... Il y a beaucoup plus d'imposture que de talent et de création réelle ! Picasso, Dali, je ne dis pas, ce sont vraiment des maîtres... Mais que d'imitateurs ! En littérature c'est la même chose, en sculture aussi, en musique aussi...

    "le coup de hache sur la mer gelée" même le plus "coup de hache qui soit", autrement dit même le talent le plus novateur et le plus réel qui soit... reconnu du vivant de son auteur ou dans trois siècles... Ne fait pas forcément la valeur profonde, authentique, unique, d'un être : la plupart des êtres que nous sommes ne donneront jamais dans leur vie, de "coup de hache sur la mer gelée"... Mais ils seront intemporels (et comme "éternels") à leur façon, quelque soit leur rayonnement ne fût-ce que d'un tout petit trait de lumière autour d'eux...

     

     

  • Les migrants ...

    ... Une question me préoccupe de plus en plus lorsque je pense aux migrants qui viennent en Europe :

    Lorsque -ce qui risque de se produire vu le contexte international actualité, conflits en cours, politique etc. - si l'Europe qui est en paix depuis 70 ans, devient le champ de bataille principal d'une guerre généralisée avec sur tout son territoire de la Norvège et de la Suède jusqu'à l'Italie, la Grèce et l'Espagne, et avec des destructions considérables d'infrastructures, de villes, de centres commerciaux et industriels, et de très nombreuses victimes civiles... Où, oui, où irions nous, nous Européens subissant les effets dévastateurs et meurtriers de cette guerre généralisée et cherchant à fuir les zones de combat, de bombardements ?

    Un Syrien (ils sont six millions hors de leur pays rappelons le) peut se rendre en Jordanie, au Liban, en Turquie, traverser la Turquie et aller en Europe... Mais un Européen, où irait-il?

    Au nord, il y a le cercle polaire et l'océan Arctique ; à l'ouest 5000 km d'océan Atlantique jusqu'à l'Amérique ; à l'est il y auraient les fronts de batailles mouvants sur 3000 km entre la mer Baltique et la mer Noire, donc impossibles à traverser ; et enfin au sud, 1000 km de mer Méditerranée jusqu'aux côtes d'Afrique du Nord...

    Les migrants, les flots de réfugiés des pays en guerre, quelque pays qu'ils traversent dans leur fuite, sont des gens, des femmes, des hommes, des enfants, des familles qui manquent de tout, d'abri, de nourriture et n'ayant d'autre perspective que de pouvoir survivre ; et partout où ils passent, partout où ils ne peuvent que s'installer dans des conditions de vie très précaires, constituent pour les gens du coin, qui les voient passer et s'installer comme ils peuvent, une population qui dérange...

    Par exemple, croyez vous qu'en juin 1940, lors de l'exode de dix millions de Français sur les routes, que les villageois et les citadins du Limousin, de la Provence, de l'Aquitaine, de la Bourgogne, aient tous été accueillants et généreux à l'égard de tous ces gens du Nord de la France et de Parisiens en errance sur les routes ?

    ... Couper une patate en deux ou en trois pour la partager, finalement c'est peut-être plus "facile" que de partager le confort de sa maison, le confort de sa vie quotidienne et de tout ce dont on jouit (et qui est bien plus que de la nourriture)...

    Oui, c'est ce que l'on peut se dire, que partager une patate c'est moins compliqué que de partager son confort de vie dans lequel on est figé, résolument attaché, ne voulant surtout rien perdre, rien quitter de ce mode de vie auquel on est habitué depuis qu'on est né, et nos parents avant nous...

     

    ... Et que dire de ces grands consortiums de touropérators, qui font construire dans les chantiers navals, des paquebots de croisière toujours plus géants, capables de transporter jusqu'à des 4000 voire 5000 croisiéristes... Quand on pense que d'ici quelques années toute cette économie de tourisme de loisirs de masse risque "d'en prendre un sacré coup dans la gamelle", arrêtée net dans son élan lorsque surviendra une guerre généralisée dont l'Europe toute entière sera le champ de bataille principal ? ... A moins que tous ces énormes paquebots ne servent de canots géants de sauvetage pour que des milliers de gens puissent errer -mais durant combien de temps- sur l'océan Atlantique ? J'en ris et j'en pleure...

     

     

  • Le festival international de géographie à Saint Dié des Vosges

         Tout d'abord ce lien : http://www.fig.saint-die-des-vosges.fr/?start=12

     

    Ce document je crois est assez complet, il contient une dizaine de pages avec sur chaque page du texte, de l'image et des vidéos, notamment l'on peut y suivre avec ces vidéos, quelques unes des conférences et tables rondes qui sont reproduites et accessibles...

    Je dois dire que pour moi qui n'ai pu assister qu'à 3 ou 4 de ces conférences et tables rondes, ce lien que j'ai placé dans ma liste de "favoris" me sera bien utile pour tout voir ou revoir "à posteriori"...

    Une petite affichette que l'on appelle je crois un "flyer" imprimée à plusieurs milliers d'exemplaires, dans son image de présentation du F.I.G, fait état de 50 000 visiteurs sur 3 jours (cette année 2016 du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre), ce chiffre de 50 000 étant vraisemblablement celui avancé pour les 2 derniers F.I.G.

    Je doute fort cependant, qu'il y ait eu jamais depuis 1990 l'année de la première édition du FIG, vraiment 50 000 visiteurs à chaque fois...

    Cette année il m'a semblé que les visiteurs sur l'ensemble des 3 jours, étaient moins nombreux que les années précédentes.

     

    Le thème de cette édition du F.I.G 2016 :

     

    UN MONDE QUI VA PLUS VITE ? (il faut bien voir le point d'interrogation dans le titre).

     

    Et le pays invité la Belgique.

     

    Tour à tour, un an sur deux c'est un pays Européen (il y a 2 ans c'était le Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande) ; un an sur deux c'est un pays hors d'Europe (l'an passé en 2015 c'était la Chine).

     

    Le prochain F.I.G de 2017 aura pour thème

     

    TERRE DES ANIMAUX, TERRE DES HOMMES. Avec le pays invité l'Afrique du Sud.

     

    Les personnalités présentes en 2016 :

     

    -Le président du FIG : Patrick Boucheron, écrivain, historien et éditeur, spécialiste du Moyen Age et de la Renaissance.

     

    -Le Grand Témoin : Maylis de Kérangal, romancière, créatrice des Editions du Baron Perché spécialisées dans la jeunesse.

     

    Le président du Salon du Livre : Pierre Assouline, journaliste, chroniqueur de radio, romancier et biographe français.

     

    ... Et bien sûr comme tous les ans, Christian Pierret fondateur du FIG dont la 1ère édition fut celle de 1990 ; et David Valence, Maire de Saint-Dié des Vosges.

     

    Les grands lieux de rencontre du festival :

     

    -Déjà pour commencer, l'Espace Georges Sadoul avec la salle de cinéma l'Excelsior et le grand hall d'accueil. C'est, l'Espace Georges Sadoul en quelque sorte, le "quartier général du FIG"...

     

    -Le Salon du Livre, l'un des plus grand salons de toute l'Europe en matière de livres scientifiques tous thèmes tous sujets dont bien sûr pour bon nombre des ouvrages de géographie.

     

    -La Tour de la Liberté avec l'Espace François Mitterrand (une salle des fêtes d'architecture ultra moderne et très vaste) . Ce bâtiment Espace François Mitterand abrite chaque année le salon de la gastronomie. Et c'est par rapport aux autres grands lieux de rencontre, le lieu le plus visité, là où vient le plus de monde. (La "bouffe" c'est un truc qui fait toujours venir du monde, partout, dans toutes les manifestations publiques festivalières, artisanales, commerciales, culturelles).

     

    -La bibliothèque et le musée Pierre Noël, là où se tiennent durant les 3 jours, les expositions dans différentes salles aménagées pour l'occasion.

     

    -La Cathédrale, là où ont lieu les "Grands Entretiens" : cette année la rencontre avec Pierre Assouline, puis l'entretien avec Patrick Boucheron le président du FIG, et le Grand Entretien avec Maylis de Kérangal, le grand témoin de ce FIG.

    A noter que la capacité en nombre d'assistants à l'intérieur de la cathédrale est assez importante... L'on est assis sur des chaises disposées en rangées, mais la sonorisation ne permet pas aux personnes placées trop loin de comprendre tout ce que dit le conférencier, de telle sorte qu'il est judicieux ou plus avisé de prendre place une heure à l'avance dans les premières rangées de chaises...

     

    Je dois dire -ceci est tout à fait personnel- que le Salon de la Gastronomie, à chaque fois lors du FIG, et cela depuis 2005 que je viens tous les ans au FIG... N'est point loin s'en faut mon "lieu privilégié" car les "riches et diverses saveurs en chocolaterie, confiserie, pâtés, terrines, préparations, recettes, etc. ..." ne sont guère la préoccupation, la passion prioritaire dans ma vie... Je ne suis donc pas un "gastronome" (un bon poulet rôti, un steack frites, un pot au feu, cela me suffit largement, et je déteste, je fuis, ces préparations compliquées avec de la crème, des sauces, et plein de trucs qui de toute façon, me donnent des brûlures d'estomac et m'écoeurent lorsque les restes de ces plats maculent les assiettes! Quand aux gâteaux n'en parlons pas, je n'aime que les cakes, les tartes, les brioches et surtout pas ces gâteaux à la crème, de pâtisserie, architecturés comme des chapeaux de reine d'Angleterre)...

     

    J'ai donc, comme les autres années, complètement déserté le Salon de la Gastronomie... Tout comme d'autres gens d'ailleurs, désertent le Salon du Livre, désertent les salles de conférence...

     

    ... "Les politiques pris de court", thème de l'une des conférences à la quelle j'ai assisté, le samedi 1er octobre de 11h 15 à 13h à la salle Yvan Goll de l'Espace Georges Sadoul, par Jean Radvanyi, professeur, INALCO, Centre de recherches Europes-Eurasie et Ali Bensaad professeur à l'université Paris VIII, et Barbara Loyer directrice Institut Français de géopolitique.

    En gros, l'impuissance des grandes puissances, des gouvernements, des politiques, tant de l'Europe que des USA, à agir dans la guerre de Syrie depuis février 2011 (cela fait cinq ans que ça dure cette guerre, six millions de Syriens sur onze millions sont partis de leur pays, réfugiés au Liban, en Jordanie, en Turquie dans des camps immenses et dans les conditions de vie les plus précaires qui soient, sans pouvoir envisager de retour, les 2/3 de la Syrie et de ses grandes villes sont des champs de ruine à perte de vue...). Nous sommes là dans une impasse sans aucune perspective, dans une situation qui empire depuis l'intervention de la Russie avec tous ces bombardements... Il n'y a de "comparable" à cette situation de guerre totale, que ce qui s'est passé en France et en Europe à partir de juin 1944 avec le débarquement, et qui avait duré, du fait de la contre offensive d'automne 1944 des Allemands par les Pays Bas, la Belgique et le Nord et l'Est de la France, jusque fin avril 1945 c'est à dire pendant 10 mois... Mais en Syrie, c'est pas 10 mois, c'est cinq ans depuis février 2011, et les destructions sont encore plus considérables notamment depuis 2015, que les destructions par bombardements sur la Normandie en 1944 puisque ce sont toutes les infrastructures, les routes, les ponts, les hôpitaux, les centres industriels et urbains, enfin tout est par terre en Syrie, c'est hallucinant rien que de voir ce qu'on nous fait voir à la télé...

    ... Tout à fait personnellement, dans mon idée, je dis que je ne comprends pas Vladimir Poutine de soutenir Bachar : je pense qu'il y aurait moyen, pour les intérêts que la Russie porte sur la Syrie (accès à la méditerranée, influence au Moyen Orient, questions économiques et de marchés) d' arriver à ce que Poutine souhaite, sans pour autant soutenir Bachar, mais plutôt l'opposition Syrienne non djihadiste, à condition -c'est à voir- de parvenir aussi à convaincre cette opposition d'accepter ce que souhaite la Russie question influence, marché, port sur la méditerranée (rôle des Occidentaux USA Europe, qui doivent à mon sens "faire un effort" pour comprendre les vues de la Russie, et non plus demeurer sur leurs positions aussi tranchées contre la Russie, une Russie qu'ils ne comprennent pas et dont ils ont bien profité du temps de l'éclatement de l'URSS entre 1991 et l'arrivée de Poutine ...

     

  • Dans l'hypothèse d'une alliance entre LR et FN

    ... Ce que l'on n'évoque pas du tout, ce dont on ne parle pas, dans une alliance éventuelle ou probable entre LR et FN, tourne autour de cette question :

     

    "Quelle politique en face des lobbies, des grands consortiums, du Marché, de la société de consommation et du pouvoir de cette société marchande dominée par les ultra riches, les actionnaires, les capitaux privés ?"

     

    LR et FN tout comme le PS d'ailleurs depuis l'élection de Hollande et même avant, du temps de Nicolas Sarkozy, de Jacques Chirac et des 2 septenats de François Mitterand ; ainsi que tous les partis affiliés de droite ou de gauche ; ont tous depuis Nicolas Sarkozy et surtout depuis ces 2 dernières années, pour premiers objectifs la sécurité et l'immigration, et tout ce qui tourne autour de ces grands thèmes d'actualité et de société (dont le chômage entre autres) débattus à longueur de journée dans les médias... MAIS en effet AUCUN ne dit qu'il va "faire la peau des grands lobbies" !

    Parce que... le "grand, le plus grand problème" de la société actuelle, le problème numéro 1 et de loin, c'est le pouvoir des lobbies, du Marché, de l'Argent (pouvoir qui génère lui, l'insécurité)... Je ne dis pas qu'un pouvoir sans les lobbies serait "plus sécuritaire" mais il ne resterait dans la société que le "noyau dur" de la délinquance (et non plus les "électrons produits et engendrés au delà du noyau dur")...

     

    ... Ce que j'appelle le "noyau dur" de la délinquance et de l'insécurité, est naturellement et intemporellement (depuis les sociétés préhistoriques jusqu'à nos jours) irréductible en ce sens que ce sera, que cela fut toujours le même "noyau" d'êtres malfaisants, prédateurs, voleurs, assassins, petits et grands... Quelque que doit le régime, la politique, le modèle social... Le pire étant que parfois, les "grands de ce monde" (dans l'Ancien Régime de monarchie absolue ou dans les années de la Révolution et de Napoléon entre autres, puis de nos jours) ont été les complices ou ont eu partie liée avec les éléments les plus prédateurs du "noyau dur des maffias et de la malfaisance organisée"...

    Cependant, les rares périodes durant lesquelles il n'y avait dans la société, QUE le "noyau dur" (par exemple les 2 ou 3 caïds du coin et leurs séides) l'on vivait dans un monde "qui était ce qu'il était" mais qui était "vivable" (et disons le en vérité "un peu meilleur")...

     

    ... Alexis Xsipras en Grèce dernièrement en 2015, un homme de Gauche à la tête de son parti Syrisa, n'a pas pu, pris dans le "maëlstrom" de l'économie mondialisée grand-lobbyisée, et surtout de l'Europe de Bruxelles... Echapper à l'attraction irrésistible et gravitationnelle de cette économie subordonnée au Marché, à l'Europe de Bruxelles...

    Jean Luc Mélanchon et le Front de Gauche, Marine Le Pen et le Front National, sortis des urnes l'un ou l'autre, inévitablement et en dépit de ce qu'ils préconisent dans leurs programmes respectifs ; seraient tout aussi pris qu' Alexis Xsipras, dans le "maëlstrom" de l'économie lobbyisée mondialisée et de l'Europe de Bruxelles... Car cette économie est telle, sa pression, son oligarchisme sont tels... que les partis les plus farouchement opposés et les plus combattifs, les plus résistants, ne peuvent même en remportant l'adhésion de tout un peuple dans un pays, desserrer les mâchoires de ce formidable étau de l'économie libérale lobbyisée...

    Ce seront à mon sens sur plusieurs dizaines d'années, par les liens qui s'établiront peu à peu entre les associations de consommateurs et toutes sortes d'acteurs de vie sociale réunis en associations et en initiatives locales ; que l'étau finira par se desserrer... Dans un mouvement d'évolution qui a déjà commencé et qui voit s'organiser des résistances. Des résistances encore dispersées mais qui peu à peu vont se structurer, se relier entre elles de ci de là...

    Les jours des lobbies sont comptés (ils vivent encore leurs meilleurs jours et c'est pourquoi ils sont aussi voraces, aussi prédateurs dans un environnement économique politique et social qui les conforte)...

     

     

  • La réalité linguistique et donc culturelle, du monde

         Le langage, oral et écrit, c'est ce qui fonde, à mon sens, en grande partie, la culture d'un peuple...

     

                                  http://yugcib.forumactif.org/t341-la-realite-linguistique-et-donc-culturelle-du-monde#449

  • Au coeur du réacteur

          Le monde est plein de gens qui, faisant intérieurement et par habitude la comparaison d’eux-mêmes avec les autres, décident toujours en faveur de leur propre mérite, et agissent conséquemment. ( La Bruyère )

     

          Il y a aussi des gens qui, par une réflexion intérieure sur eux-mêmes, et par une sorte de nécessité, se posent la question essentielle de l’ existence de ce qu’ils expriment… Ceux là ne se comparent pas aux autres et ne décident pas en faveur d’un « mérite » qui, de toute manière, leur paraîtrait aléatoire si l’idée de ce « mérite » leur venait… Ceux là agissent toujours selon ce qui vit au « cœur de leur réacteur », que cela soit apprécié, contesté ou ignoré… Toute la question est de savoir si ce qui vit dans le réacteur a une réelle existence… Ou n’est qu’une idée, un leurre, une supercherie, une mystification…

    Et c’est l’existence de ce qui vit en soi, et non pas la mystification déguisée en ce qui vit en soi, qui a du sens...

    Mais ce qui vit dans le « cœur du réacteur » et donc en soi, dépend aussi de la réponse des autres... Ou de leur silence...

    Ce qui vit au coeur du réacteur ne dépend qu'en partie, pour moi, de la réponse des autres... Mais aussi de ce que je vois en eux et qui m'existe...

    J'admets que ce que je perçois est peut-être faux ou illusoire. Dans le "réacteur", les matériaux sont bien réels, l'énergie qui les anime aussi, mais au coeur même du réacteur, il ne se réalise qu'une "alchimie de l'imaginaire" ...

     

  • Cacahuzac

    ... Cahuzac... "cacahuzac"...

    C'est le beau vase bien décoré, ce beau vase qui trônait sur l'étagère tout en haut du buffet, et dont on vient de verser et d'étaler devant le public sur le tapis de la salle, toute la merde qu'il contenait...

    Et ce beau vase ainsi exposé à la vue du public par la grâce de la puissance médiatique, avec sa merde déversée, étalée et examinée à la loupe ; honni et promis pour quelques années à l'obscurité d'un recoin tout en bas dans la cave, ne sera plus jamais quand il sera retiré du recoin obscur, ce beau vase qu'il fut du temps de sa "belluzaque" passée...

    Ce beau vase décanillé de son étagère d'en haut du buffet, brandi et agité devant le public, pour montrer à ce public qu'une justice existe bel et bien aussi, qui s'exerce contre les puissants tout comme elle s'exerce contre les gens ordinaires...

    En vérité, quelle souveraine, quelle puante, quelle ignoble hypocrisie, que celle qui consiste à faire croire au plus grand nombre, et cela par la "grâce"- ou plutôt par la crasse- de la puissance médiatique, que, parce que l'on condamne un puissant qui a fauté, et que l'on désigne un personnage célèbre à la vindicte publique pour sa malhonnêteté ... Le Pouvoir, l'Autorité, la Morale, tout cela est "juste et bon" !

    Cette "affaire cacahuzac" à mon sens, est une nappe de table de jardin jetée sur un immense tas de fumier puant, sur lequel fleurissent et se nourrissent autant de belles et grandes plantes toutes aussi éclatantes de couleurs vives les unes que les autres mais toutes aussi nauséabondes et prospérant sur le tas de fumier, et qui elles, ne sont jamais ni coupées ni abattues...

     

  • Ces incertitudes difficiles à supporter

    "On mesure l'intelligence d'un individu, à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter"

                [Emmanuel KANT]

     

    ... La plupart de nos Intellectuels de la Pensée Unique – oui, à commencer par eux- ainsi que la plupart des gens ordinaires que nous sommes, se réclamant de "quelque culture", culture qu'ils ont, étendue ou en partie dans tel ou tel domaine, ou culture qu'ils croient avoir mais n'ont pas... Tous bourrés de certitudes qu'ils sont du haut en bas de l'échelle sociale, font de leurs certitudes si ancrées en eux, un socle, une pierre angulaire, une surface d'appui, une foi, une religion... Ce qui ne va pas dans le sens de l'Intelligence... Ou plus exactement dans le sens de cette Intelligence qui permet de supporter un grand nombre d'incertitudes...

    Toute cette question de quantité d'incertitudes à être capable de supporter, dépend aussi et surtout à mon sens, de la manière dont on est capable de supporter les incertitudes...

    Car les incertitudes en règle générale, se supportent mal et parfois même nous pourrissent la vie au quotidien, et font de la relation que nous avons avec les autres, un "parcours du combattant" épuisant et décevant...

    Je déplore l'utilisation de ce terme "individu", par Emmanuel Kant (et aussi par la plupart de nos "grands intellectuels et penseurs") pour désigner la personne humaine...

    L' "individu" est un "produit" de la pensée unique, un "produit" de la culture des certitudes, un "produit" de la civilisation du marché mondialisé des lobbies...

    La personne humaine n'est pas un "produit"...

    "L'on mesure donc l'intelligence d'une personne humaine, à la quantité d'incertitudes qu'elle est capable de supporter", dis-je...

    L'individu quant à lui, en tant que "produit", n'a pas la moindre question à se poser, dans le sens de "l'intelligence du monde" (du monde dogmatique, formaté, règlementé, étiqueté, répertorié, penséuniqué)...

    Les incertitudes, si nombreuses soient-elles cependant, ne sont pas le "doute de tout", car les incertitudes sont un questionnement appelant à une recherche, à une action, à un choix... alors que le "doute de tout" appelle au repli, au "terrier", à la négation même de ce qui existe...

    Le "doute de tout" ne va donc pas dans le sens de l'Intelligence...

     

     

  • Un environnement international aussi complexe qu'inquiétant, dont les médias ne parlent pas

         Dans "Le monde diplomatique" de septembre 2016, en page 9, l'on peut lire cet article "scénarios pour un conflit majeur, Washington réarme face à Moscou et à Pékin"...

    Il est manifeste qu'une "omerta" s'abat sur les médias (journaux, magazines, radios et télés) qui font tous silence sur ce contexte international ou qui à la limite, en parlent de temps à autre mais en faisant entendre le même "son de cloche", celui des USA et de l'Europe de l'Ouest, sans cependant dévoiler tout ce qui se passe en haut lieux dans les grands états majors...

    Et un même "son de cloche" se fait entendre de l'autre côté, du côté de la Russie (Vladimir Poutine et son parti Russie Unie) qui , en gros, fustige un "occident décadent et belliqueux" auprès de populations dernièrement impactées par une baisse de leur niveau de vie...

    Les bugets militaires des Grandes Puissances occidentales (USA, pays de l'OTAN) ainsi que ceux de la Russie et de la Chine, sont en nette progression depuis deux ans, aussi bien (ce que l'on conçoit de dévoiler) pour les "armes conventionnelles" y compris les armes nucléaires d'une part ; que pour les "armes non conventionnelles" (ce dont personne ne parle) c'est à dire les armes chimiques et bactériologiques... Tout cet arsenal terrifiant est conçu, fabriqué afin de "mettre à mal", de mieux détruire les infrastructures adverses (voies de communication, ports, aéroports, industries)... Mais aussi afin de porter un coup d'envergure aux populations civiles par des bombardements et des destructions massives de centres urbains...

     

    Je cite ces quelques passages de l'article de Michael Klare, dans le "Monde Diplomatique" :

     

    ... "Le conflit envisagé aurait plutôt lieu sur le front est de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), englobant la Pologne et les pays baltes, avec des armes conventionnelles de haute technologie. Mais il pourrait s'étendre à la Scandinavie et aux alentours de la mer Noire, et entraîner le recours au nucléaire...

    .../... Un article récent de la revue de l'OTAN préconise par exemple d'accroître le nombre d'avions à capacité nucléaire dans les exercices de l'organisation afin de dissuader Moscou de toute percée sur le front est, en lui laissant entrevoir la possibilité d'une riposte nucléaire...

    .../... Le ministre de la défense américain, Mr Ashton Carter, dit que la Chine et la Russie sont leurs principaux rivaux, car ils possèdent des armes assez sophistiquées pour neutraliser certains des avantages américains. Nous devons, poursuit-il, avoir – et montrer que nous avons- la capacité de causer des pertes intolérables à un agresseur bien équipé, pour le dissuader de lancer des manoeuvres provocatrices ou les lui faire amèrement regretter s'il s'y livrait...

    .../... L'intimidation et les entraînements militaires dans des zones sensibles comme l'Europe orientale et la mer de Chine méridionale risquent de devenir la nouvelle norme, avec les risques d'escalade involontaire que cela implique. Moscou et Pékin ne sont pas en reste par rapport à Washington, les trois capitales ayant annoncé qu'elles dépoieraint dans ces régions des forces supplémentaires et qu'elles y mèneraient des exercices. L'approche occidentale de ce type de conflit majeur compte également de nombreux partisans en Russie et en Chine. Le problème ne se résume donc pas à une opposition Est-Ouest : l'éventualité d'une guerre ouverte entre grandes puissances se diffuse dans les esprits et conduit les décideurs à s'y préparer. "

     

    Ce conflit entre grandes puissances (3ème guerre mondiale) verra en gros deux blocs se former :

    -Le bloc des pays de l'OTAN comprenant les USA et les pays de l'Europe de l'Ouest, un bloc en grande partie "homogène" si l'on peut dire, et dont le "chef de guerre" sera les USA (soit dit en passant entre Hillary Clinton et Donald Trump prochain président des USA, c'est aussi catastrophique l'un comme l'autre pour le monde qui vient, l'un comme l'autre aussi favorable à une augmentation du budget militaire, et l'un (Donald Trump) se déclarant prêt à s'entendre avec Vladimir Poutine comme dans un "pacte de non agression"de même genre que le pacte Hitler Staline en 1939 -mais on a vu ce que cela a donné en juin 1941-... et l'autre (Hillary Clinton) se déclarant "plus ferme" que Barak Obama sur la question des prétentions de la Russie à retrouver ses territoires du temps de l'URSS)...

    Dans ce bloc formé par les pays de l'OTAN il faut aussi "associer" (si l'on peut employer ce terme) la Turquie d'Erdogan, l'Arabie Saoudite et les Emirats, qui eux, ne sont pas des alliés "sûrs" mais opportunistes (et pouvant donc "changer de camp" selon le déroulement d'une guerre généralisée)...

    -Le bloc des pays qui ne sont pas de l'OTAN, à savoir la Russie et la Chine en toute certitude et pour l'essentiel ; puis l'Iran et la Syrie de Bachar El Hassad, et enfin, les pays dits "en voie de développement" (autrefois le "tiers monde")...

    Mais ce 2ème bloc n'est pas, loin s'en faut, aussi "homogène" que celui formé par les USA et les pays de l'OTAN...

    En effet, dans quelle mesure et sur quelles bases (économiques, sociales, politiques, stratégiques) la Russie et la Chine peuvent trouver un terrain d'entente durable, former une alliance qui puisse tenir autrement qu'un temps donné en fonction d'intérêts communs?...

    Et que dire de l'Iran dont le but quasi évident est celui de parvenir à reconstituer l'empire perse de jadis, et s'affirmer en tant que grande puissance au 21ème siècle sur le plan économique et politique?

    Il n'en demeure pas moins que dans ce 2ème bloc, les pays qui y sont, pourraient, dans un premier temps, s'allier et ouvrir des fronts, quitte ensuite à se combattre entre eux...

    ... Pour en revenir au bloc des pays de l'OTAN, la Turquie d'Erdogan qui aspire ostensiblement à retrouver la puissance qu'elle avait du temps des cinq siècles de l'Empire Ottoman, n'est ni une alliée durable dans le bloc de l'OTAN ni dans l'autre bloc non plus, puisque "pas très copain avec la Russie"...

    ... On le voit bien, l'environnement international est extrêmement complexe, et les alliances incertaines, et tout cela avec un armement qui n'a plus rien à voir avec l'armement des nations d'avant le 20ème siècle !

    ... Et demeure aussi un grand danger : l'Islam radical et fondamentaliste qui, attaqué et ou repoussé, perdant ses bases en partie, se dissémine un peu partout, pour l'essentiel dans les zones les plus instables, là où sévissent l'insécurité, les guerres civiles "larvées", les problèmes sensibles de société...

     

    ... J'écoutais, ce samedi dernier, le 3 septembre sur ARTE, à 19h 30, "le dessous des cartes" où l'on parlait des "nouvelles cartes du tourisme" :

    Mon idée c'est que d'ici quelques années, toute cette expansion du tourisme de masse avec ces bateaux de croisière, ces "nouvelles destinations", ces tarifs toujours plus avantageux, ces moyens de transports plus accessibles et surtout plus rapides... Tout cela va être très brutalement et en grand partie arrêté, du fait d'une guerre mondiale survenant, occasionnant des destructions massives dans des pays où durant 70 ans régnait la paix... Et je pensais aussi au "devenir" de cette société de consommation de masse et de "confort relatif" (du moins pour quelques dizaines de millions d'Européens)...

    Je pensais aussi à ce à quoi ressemblerait en 2090, une mappemonde (une "Téterre" comme j'appelle un globe terrestre)... La géographie physique sera sans doute "à peu près la même"... Mais sûrement pas la géographie politique (les cartes, les frontières, les états)...

    Il me faudrait déjà, en tant que témoin des événements du monde, en tant que témoin vivant, parvenir centenaire en 2048... pour voir "comment ça va se goupiller l'affaire là" !


    ...

    Sans être (loin s'en faut) un "fana" de Vladimir Poutine (dont je ne partage pas la "vision du monde" ou la "vision de ce que doit être le Pouvoir")... Je pense que des gens tels que Donald Trump et Hillary Clinton, sont, eux, par leur "vision du monde" sur le plan dominance économique culturelle et politique, "plus dangereux" encore, que ne l'est Vladimir Poutine, ou que ne l'est le dirigeant Chinois actuel... sans parler de certains dirigeants européens obsédés par un hypothétique retour à la croissance, à quelque "grandeur passée" ... Et que d'ailleurs, Vladimir Poutine, Donald Trump, Hillary Clinton et le président Chinois déconsidèrent avec "un rien de condescendance" ! Que "Téterre" ne soit point la planète des bizounours (ni d'ailleurs aucune planète dans le cosmos), c'est naturel... c'est "dans l'ordre naturel des choses"... Cependant, lorsque parvient à s'imposer, non par la force et par la brutalité, par la guerre ou par l'idéologie ou par la religion ; l'intelligence, l'intelligence dans la relation, dans la relation même la plus difficile qui soit... alors les visions catastrophiques s'éloignent, s'estompent... Certains personnages dans l'Histoire furent des "durs", des "vraiment durs", et "qui n'ont pas fait dans la dentelle", mais qui aussi, ont laissé parler cette part d'intelligence qu'il y avait en eux, faite de "vision à long terme", de "perspective"... Donald Trump à sa façon, et Hillary Clinton à sa façon aussi, et bien des dirigeants d'aujourd'hui en Europe et dans le monde, n'ont pas cette "vision à long terme" (déjà sur le plan écologique)... Ce sont des consensuels, bien dans la pensée unique du monde actuel, bien dans leurs baskets et dans leurs certitudes et dans leurs intérêts... D'autres, tels qu'un Vladimir Poutine, c'est aussi tout ça (pensée unique) mais avec "à côté" ou en plus si 'on veut... "une vision à long terme, une perspective" (il semble que Trump ait compris ça, mais le problème c'est qu'il veut que ça tourne à son avantage et c'est pourquoi il "se met Poutine" (au départ) "dans son giron"... (Mais je ne pense pas que Poutine soit dupe)...

     

  • La motivation et l'intéressement ne se décrètent pas

          L'être humain n'apprend que lorsqu'il est motivé par ce qu'il apprend lui même de par sa propre volonté, ou par ce que l'on lui fait apprendre et qui le motive, l'intéresse...

    Le système éducatif n'intègre pas dans les fondements de sa construction, cette réalité intemporelle et naturelle. En effet, quelque soit la manière dont le système éducatif est construit, expérimenté et légiféré c'est à dire uniformément étendu et appliqué, il propose ou plus exactement il impose toujours un modèle, une méthode censée convenir au plus grand nombre, avec cependant quelques "variantes" ou "dispositions" en fonction de "quelques cas particuliers", lesquels "cas" d'ailleurs, sont toujours comme dans un mode d'emploi où en dernière page l'on trouve une liste établie à l'avance de ces "cas", et de ce qu'il faut faire en présence de ces "cas"...

    La motivation et l'intéressement ne se décrètent pas... Il n'existe aucun système éducatif, aucune école de formation, aucune "académie", qui puisse faire comme avant Pasteur et avant la découverte des causes des maladies par des organismes vivants très petits, de la génération spontanée à partir d'un environnement de chiffons, de poussière, de déchets alimentaires, d'air, d'eau...

    Ainsi les systèmes éducatifs sont-ils comme ces docteurs d'avant Pasteur qui croyaient que d'un tas de chiffons poussiéreux dans un grenier, pouvaient venir des souris... (mais en ayant cependant observé que ces souris avaient fait un nid dans le tas de chiffons pour abriter leurs souriceaux)...

    C'est la nature même de la relation qui s'établit entre l'apprenant (le jeune enfant, l'adolescent, l'adulte) et la personne qui communique, transmet, explique ; qui va induire ou plutôt qui peut induire la motivation, l'intéressement...

    C'est aussi et en même temps que la relation, la nature même de l'être (l'enfant, l'adolescent, l'adulte) dans sa réalité et dans ses composantes intérieures, autant dans l'unicité et dans l'universel qu'il y a en lui ; qui participe ou peut participer à la naissance de la motivation et de l'intéressement...

    La relation qui s'établit entre l'un qui donne et l'autre qui reçoit d'une part, et la nature même de l'être dans sa réalité d'autre part ; c'est cela qui fait l' "alchimie", c'est cela qui fait que cela prend ou que cela ne prend pas...

    Les règles, les canevas, les modèles, aussi complexes, aussi adaptés, aussi étudiés, aussi expérimentés qu'ils soient ou qu'ils aient été par le passé ou qu'ils pourront l'être dans l'évolution du monde et de la société... Ne feront jamais l' "alchimie", mais seulement l' "atelier"...

    Il est vrai que sans "atelier" il est difficile de faire de l' "alchimie"... Mais l'"atelier" doit-il forcément être fait de 4 murs en planches ou en briques, avec une porte d'entrée, une ou deux fenêtres, et des établis, tout un mobilier à l'intérieur?

     

  • La brebis égarée

          Nos bergers actuaux qui mènent tous cent brebis de ci de là, n'ont guère la "trempe" qu'il faudrait pour convaincre, pour "rattraper" la "brebis égarée" qui commence à descendre dans le ravin escarpé et broussailleux et qui va se perdre... Cette brebis qui, avant de dévaler dans le ravin, entraînerait à sa suite la moitié du troupeau...

    En conséquence, nos bergers actuaux n'ayant que du vent dans leur pantalon, et qui brandissent bâtons ou chiffons, bâtons d'ailleurs sans consistance et chiffons rouges bleus noirs ou verts ou roses ou jaunes tels des étendards de ralliement qui ne rallient plus que quelques brebis du troupeau... Nos bergers actuaux croient, s'imaginent, qu'ils vont pouvoir faire comme le berger chrétien c'est à dire rattraper la brebis égarée, ramener cette brebis dans le troupeau...

    Le temps est à l'orage, le tonnerre gronde, la pluie, le vent et la grêle menacent, les brebis s'agitent, se heurtent et se donnent des coups de pied et de corne... Ce temps n'a jamais été aussi inclément... Et ce temps est celui où le berger devrait se demander avant de "sauver" la brebis égarée, s'il ne va pas perdre la moitié de son troupeau en partant à sa poursuite, auquel cas il vaudrait mieux que la brebis soit arrêtée dans son élan et abattue, "perdue pour perdue" qu'elle est en fait...

    Mais le berger cependant, ne voit pas ou "fait semblant de ne pas voir" que dans son troupeau de brebis rendues folles se prépare la perte de la moitié de son troupeau, car les brebis se mordent entre elles, se donnent des coups de pied et de corne, allant jusqu'à s'entretuer...

    Mais le berger ne voit pas ou ne veut pas voir non plus, que, s'il parvient à rattraper la brebis égarée qui demeurera tout aussi indocile (ce à quoi il s'attache avec obstination et crispation) les brebis de son troupeau continuent de se battre de plus belle, toutes aussi égarées les unes que les autres, que la brebis qui s'est éloignée du troupeau...

     

    NOTE : Ces temps sont, à mon sens et selon la "grammaire" que je leur prête... "plus actuaux qu'actuels" ...

     

     

  • SMIG 2016

    Le Smig brut est 1466 euro/mois pour un temps de travail complet (nombre d'heures par semaine en emploi complet -et donc non partiel)...

    Le salarié perçoit en réalité 1128 euro/mois net, la différence de 338 euro représente le total de ce qui est retenu sur sa paye.

    L'entrepreneur, le donneur d'emploi, le patron (comme on veut), dépense pour employer un salarié au Smic brut, une somme de 2250 euro, soit 50% en plus de 1466 (mais ce pourcentage de 50% augmente d'autant plus que le salaire payé est au dessus du Smig.

    Dans ces 50% il y a en gros (pour le plus important) : l'assurance maladie, l'assurance vieillesse, les Allocations familiales, le chômage, la retraite complémentaire, les taxes sur les salaires (tout cela environ 50%)...

    Le salarié quant à lui, dont on retire 338 euro sur 1466 soit 26% et ne perçoit que 1128 euro, paye la CSG, le CRDS, l'assurance maladie (sa part), l'assurance vieillesse (sa part), le chômage (sa part), la retraite complémentaire (sa part).

     

    ... La question que je me pose par rapport à ces informations communiquées au public, donc, au vu et au su de tout un chacun :

    Les 750 euro de l'employeur et les 338 euro du salarié (pour un Smig de 1466 euro) vont-ils en totalité, réellement, à l'assurance maladie, à l'assurance vieillesse, à la retraite complémentaire, au chômage, aux allocations, enfin à tout ce qui est indiqué pour les charges sociales ?

    Autrement dit, n'y-a-t-il pas une partie de cet argent retenu pour les uns (les salariés) et payé par les autres (les entrepreneurs)... qui va... à la bourse, aux placements financiers, aux dividendes, à toutes sortes de financements non déclarés, non identifiés ?

    J'en suis quasiment sûr mais les informations en ce sens font l'objet d'une "omerta", et donc, n'apparaissent jamais dans ce que nous disent les gouvernements, les élus, les politiques...

    ... Je comprends que certains employeurs afin de payer moins cher ce que leur coûte un salarié, surtout si leur entreprise est en concurrence et en difficulté, préfèrent faire venir des travailleurs, de pays d'Europe où les charges sociales sont moins élevées : ainsi au lieu de payer 1466 euro plus 750, ils ne payent que 1466 plus peut-être 300 seulement ; donc pour le salarié étranger il gagne le smig français exactement comme un Français, mais pour le patron c'est plus avantageux... C'est cela "l'harmonie dans les dispositions sociales et fiscales en Europe de l'Europe de Bruxelles" ! (pas d'harmonie du tout en fait et de fait)...

    ... Réfléchissons 5 minutes : si on veut (tout le monde en fait voudrait bien) des écoles, des hôpitaux, une protection sociale pour la santé, des transports publics, des choses, plein de choses (du culturel, des services) qui profitent à tout un chacun et qui constitue un patrimoine ou un bien commun... Tout ça, ça a un coût, ça se trouve pas en soulevant le couvercle d'une casserole dans laquelle on n'a rien mis dedans ! Et encore faut-il, quand on fait payer tout le monde, que l'argent ainsi collecté soit bien employé là où il faut pour que tout le monde y trouve son compte !

     

    ... A noter que les plus values boursières, que les dividendes d'actions, de placements divers, que tout le produit de l'argent placé (et donc non investi ou réinvesti dans l'économie) ; que tout le produit de l'argent qui ne vient pas du travail ou de l'activité, mais des sommes placées en banque et rapportant des intérêts... Que tout cela donc, depuis 2013, fait l'objet soit d'un prélèvement libératoire de 21% (avant 2013 c'était 33%), soit est déclaré avec un abattement de 40%...

    Ainsi pour un gain de 1450 euro (une somme équivalente à celle du Smig brut), le prélèvement libératoire est-il de 304,50 euro... Et, dans l'option "déclaration" après abattement de 40%, l'imposition sur 1450 euro devient-elle 870 euro, ce qui alors, pour 870 euro pris en compte, fait une imposition réelle inférieure à 304,50 euro jusqu'à un certain montant ou total de dividendes perçus (au delà le prélèvement libératoire est plus avantageux)...

    Comparons :

    Un patron du CAC 40 quand il crée un emploi au SMIG brut, doit dépenser 2250 euro par mois et attendre "un retour sur investissement" (car employer un salarié c'est un investissement, donc d'abord une dépense avant un gain qui ne viendra qu'au bout de quelques mois voire d'années)... Le même patron du CAC 40, quand il gagne 2250 euro en bourse (ce qu'il dépenserait en employant un salarié), imposé libératoirement à 21%, il perçoit 472,50 euro pour un an de placement, ce qui lui fait un gain de 39,37 euro par mois, et cela sans prendre le risque d'employer un salarié... Une "rente" en fait...

    Comparons encore :

    50% pour l'employeur et 26% pour le salarié, de charges sociales (donc de prélèvements) d'un côté (travail)... Et 21% pour tout le monde, de prélèvements, d'un autre côté (argent placé en bourse, dividendes)...

    Il est clair que le travail rapporte moins que le capital et que les dividendes.

     


    http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/reglementation/developpement-entreprise/droit-social/charges-sociales

  • Totalitarisme

    Totalitarisme

    ... Une simple remarque :

    Des 3 régimes, c'est le communisme qui a le plus de cases en vert clair (de oui). Vient ensuite le nazisme, une seule case en vert clair, et en 3ème et donc plus encore totalitaire que le communisme et le nazisme, l'islamisme avec aucune case en vert clair, que des NON, que des cases rouges...

    Mais cela ne me fait pas cependant "préférer" le communisme...

    Cela dit, il manque dans ce tableau, un 4ème régime : le régime capitaliste, régime que l'on va "qualifier" pour la Pensée Consensuelle, de "démocratique et républicain"...

    J'ai dans l'idée que l'on pourrait remplacer les OUI et les NON, par "OUI mais" ou par "NON mais" ; et cela me fait penser aux Amérindiens au 19 ème siècle devant l'avancée des Blancs amenant dans le grand ouest américain la Civilisation, aux "Peaux Rouges" qui disaient que les "Visages Pâles" avaient la langue fourchue comme celle des serpents...

     

    ... Ajoutons maintenant un 5 ème régime, le régime "tribal" (que je vais qualifier de "naturel et fondé sur les valeurs intemporelles de la relation humaine sans texte de loi écrite, sans gouvernement centralisé omni présent, fondé sur la parole donnée et la confiance possible que l'on peut avoir en ses interlocuteurs)...

    C'est ce régime là qui prévalait dans les sociétés "primitives" (terme de "primitif" établi selon le concept de nos civilisations "développées" modernes à propos de ces sociétés)...

    C'était le régime donc, au 19ème siècle en Amérique du Nord, des Amérindiens appelés "peaux rouges".

    Soit dit en passant, avec la mondialisation pénétration de la civilisation moderne à l'occidentale, ces sociétés "tribales" sont en voie de disparition...

    Reprenons point par point la colonne des restrictions libertés :

    Liberté d'expression OUI

    Egalité des sexes OUI

    Démocratique OUI

    Egalité des races OUI (le racisme n'existait pas autrement que lorsque l'étranger d'apparence différente arrivait pour imposer sa loi et son pouvoir, dans ce cas, on lui faisait la guerre)

    Liberté de manger et de boire selon ses goûts OUI

    Liberté sexuelle OUI

    Liberté de se vêtir selon ses goûts OUI (surtout à l'occasion des fêtes, ou de célébrations ou de danses selon son imagination en fonction du message que l'on voulait faire passer)

    Liberté de se marier avec la personne qu'on aime OUI (même si parfois devaient intervenir des questions d'intérêt ou de sang ou de préservation de qualités particulières)

    Attitude pacifique envers les autres croyances et systèmes de gouvernement : OUI MAIS (le seul "OUI MAIS" de la liste)... ("oui mais" parce que, de toute évidence, l'attitude pacifique ne pouvait exister que si une autre croyance ou un autre système de gouvernement ne représentait pas un danger, un risque pour le peuple concerné -ce qui fut le cas lorsque les Européens Chrétiens Catholiques ou Protestants arrivèrent dans le grand ouest américain avec des armes à feu, des bibles, leurs lois, leurs bouteilles de wisky et leur langue fourchue comme celle des serpents)...

     

     

  • Google et Wikipédia, "béquilles" pour la cervelle

    Google

          Sans Google il m'aurait fallu je ne sais combien d'encyclopédies d'histoire, de sciences, de géographie, de littérature, de tous thèmes... Autrement dit tout un grand meuble bibliothèque dont toutes les étagères auraient ployé sous le poids de plusieurs dizaines de gros volumes... Mais je ne me serais pas davantage servi de tous ces ouvrages, du contenu de tous ces ouvrages, comme de béquilles c'est à dire d'armoire-cerveau séparée de mon cerveau qu'à chaque instant j'aurais eu besoin d'ouvrir, incapable que j'aurais été de puiser dans la somme de connaisances acquises et retenues en moi, mais surtout, oui surtout, car c'est peut-être là le plus important... d'utiliser, de me servir de tel ou tel contenu dans cette somme de savoirs aquits...

    Google, cette "béquille", cette "armoire" séparée de l' "armoire" que l'on a en soi, et qui ne peut rendre d'autre service finalement, que celui que rend une armoire avec des tiroirs ; c'est vrai, remplace en tenant peu de place, les encyclopédies en dizaines de gros volumes...

    Mais marcher avec des béquilles (ou avec de fausses jambes) ce n'est point marcher.

    Je me suis voulu une cervelle qui mémorise, qui analyse, qui réfléchit, qui pense, et qui me donne une vision personnelle, une pensée, un savoir, une culture, tout cela certes puisant à des "sources", mais étant bien comme une sorte de "Google-moi" ou de "je sais pas combien d'encyclopédies moi", ou de "livres-moi"... Bien vivant avec un coeur battant et un regard parlant...

    L'école qui apprend cela, à être cela, comme je dis, et qui fait que l'on peut réussir, et qui change la relation que l'on a avec les êtres et les choses de ce monde... N'est pas encore née...

    L'école d'avant Google, d'avant le document et l'image numériques, l'école des livres et des encyclopédies sur des étagères dans une bibliothèque, a eu, c'est vrai, plus de chances d'y arriver, à marcher autrement qu'avec des béquilles, car nous n'étions pas sur la mauvaise voie, du moins en partie, puisque l'on nous apprenait dès les "petites classes" de l'école, à "penser, à réfléchir par nous-mêmes" et cela plus que d'accumuler du savoir quoique du savoir, nous en acquérions peu à peu...

    Un travailleur de la terre qui gagnait sa vie à la seule force de ses bras et de l'habileté de ses mains, et qui avait "ce bon sens" en lui, des choses de la vie et de la nature, au 13ème siècle à l'époque de Philippe Le Bel ; un travailleur de la terre dans un village qu'il ne quittait jamais et qui ne savait ni lire ni écrire, était capable de reproduire mot à mot lors d'une veillée de travail réunissant des familles du village, un récit qu'il avait entendu l'hiver ou l'automne dernier, raconté par quelque conteur comme lui... Et un étudiant de l'une de ces grandes universités du Moyen âge au 13ème siècle, même s'il devait sa connaissance, son savoir, à ces énormes manuscrits aux pages de parchemin qu'il avait lus, même s'il devait aussi et sans doute en plus grande partie que par les volumes manuscrits, sa connaissance et son savoir par l'enseignement oral des maîtres... Cet étudiant là, du 13ème siècle, avait, portait en lui "l'armoire", l'armoire qui n'était pas comme "l'armoire support séparée de son armoire en lui"...

    A partir de la diffusion de plus en plus importante et vulgarisée, de l'écrit, du document, du livre (et aujourd'hui du support informatique, numérique -et donc de Google-) au fil des siècles, au fil des générations successives, le cerveau humain ne pouvait forcément qu'évoluer, et la mémoire naturelle perdre de sa capacité à retenir...

    Ce qui, cependant, "sous-tend" la capacité à mémoriser, à se souvenir, à retenir et à utiliser ce que l'on retient... C'est la passion que l'on met dans ce que l'on aime à apprendre, le regard que nous fait porter cette passion notamment pour en parler autour de soi... C'est la motivation que l'on a à connaître ces choses qu'on aime savoir, sans laquelle il ne reste que la "béquille", que "l'armoire", que la "boutique ambulante à tiroirs emplis de colifichets que l'on ouvre devant un public de spectateurs ébahis"...