Articles de yugcib
-
Les JO à Paris en 2024 ou en 2028...
- Par guy sembic
- Le 14/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Une perspective qui satisfait la maire de Paris Anne Hidalgo, le président de la République, mais aussi et surtout les grands lobbies de la construction, de l'énergie, des grandes marques vêtements/chaussures et équipements sportifs, et de tous les grands équipementiers, les agences de voyage, les géants de l'hôtellerie et de la restauration...
Entre autres de tous ces lobbies : ENGIE, VIVENDI, NIKE, ADIDAS, PUMA, VINCI, BOUYGUES, EIFFAGE, ACCOR...
La part de l'argent public en aide aux profits privés, donc aux intérêts de grandes marques, groupes et lobbies, est considérable et pèsera lourdement sur l'ensemble des contribuables, que ce soit sous la forme d'impôts sur le revenu, d'impôts fonciers, de taxe locative ou de séjour, et sans doute encore plus importante la part de toutes les taxes perçues en TVA et autres contributions...
Tous ces grands groupes que sont VINCI, BOUYGUES, VIVENDI... Comme ils le font partout dans le monde en prévision de mondial du foot ou de manifestations sportives internationales, ont pour objectif en matière d'emploi, un coût salarial le moins élevé possible...
L'ardoise laissée à la population, dans les villes où ont eu lieu ces jeux olympiques, notamment au Brésil et en Russie, est largement supérieure à ce qui résulte, en bienfaits, en terme de développement économique et d'emplois durables, de ces jeux... (Mais une manne, un profit énorme pour les lobbies)...
... Je vous invite à jeter un coup d'œil sur la liste et sur le classement mondial des entreprises leader (groupes et firmes transnationaux) par secteur d'activité économique :
... Voir Wikipédia, classement mondial des entreprises par secteur d'activité ...
... A noter que, pour chaque secteur d'activité, la liste ne fait état, au maximum, que des 10 premiers, parfois de seulement 4 ou 6 pour certains secteurs.
Cependant, vu le nombre (des dizaines, voire des centaines) de ces groupes, lobbies, firmes, entreprises transnationales ; cela représente un poids considérable d'activité humaine exercé sur la capacité de charge écologique pouvant être supportée par la planète...
... Je pense en particulier à ces quantités énormes de sable, de cailloux et de gravier nécessaires à la fabrication du ciment pour l'édification de ces stades gigantesques, de ces bâtiments et infrastructures ; à ces centaines de milliers de tonnes de béton d'une part, et autant de centaines de millions de tonnes de bois, de matériaux en PVC tuyaux conduites etc., à tout ce qui est produit en matières plastique à partir du pétrole, d'autre part... A toute cette quantité de métaux, d'eau utilisée, de l'électricité qu'il faut produire pour l'éclairage, le fonctionnement des machines et des appareillages... A l'exploitation des "métaux rares" dont les gisements sont très localisés et limités en capacité d'extraction (seulement en certaines régions d'Afrique ou d'Asie pour les plus importants), ces "métaux rares" si nécessaires pour nos téléphones portables, i-phone smartphone tablette ordinateur en constante augmentation et besoin en renouvellement...
Tout cela oui, qui, lors des travaux pharaoniques se réalisant sur plusieurs années en prévision d'un mondial du foot, des jeux olympiques et de toutes les grandes manifestations sportives et de spectacles... S'ajoute à ce qui est réalisé, fabriqué au quotidien, à l'année, partout dans le monde, là où il faut du béton, du bois, de l'acier, des ressources naturelles qui ne sont pas inépuisables, et où il faut utiliser de l'énergie en grande partie encore fossile ou nucléaire...
Il est certain que pour par exemple 66 millions de Français en 2017, il en faut bien plus (de matériaux et d'énergie à utiliser) que jadis au 17 ème siècle du temps de Louis XIV où il y avait 19 millions de Français... quoique les capacités de production étaient forcément limitées par la technologie rudimentaire de l'époque...
-
Violences à Hamburg lors du G20...
- Par guy sembic
- Le 13/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Quelque vingt mille policiers chargés du maintien de l'ordre, peinaient à Hamburg, à contenir ces débordements de manifestation violente autour de la réunion du G20... le groupe des "vingt pays les plus riches du monde", mais soit dit en passant dans ces 20 pays, l'on y trouve des populations qui vivent au quotidien dans une grande misère, une grande précarité tant au niveau des ressources que de l'hygiène et de la santé... Certes il y a bien une "différence" entre d'un côté deux milliards d'humains extrêmement pauvres dont le revenu par personne n'excède pas 1 euro ou 1 dollar par jour, et d'un autre côté trois milliards et demi d'humains qui eux, sont considérés "moins pauvres" parce que 200 ou 300 euro ou dollars par mois leur permet d'accéder tant soit peu aux biens de consommation... Et c'est cette "différence" qu'invoquent les "riches" (et un peu moins riches voire pauvres un peu enrichis) mais surtout les grands lobbies, les intellectuels et gouvernants affiliés pour "prouver" que le monde d'aujourd'hui a "évolué en mieux" par rapport à ce qu'il était jadis dans les siècles, les époques passées où 90% des populations de partout dans le monde était "très pauvre"...
La question pour moi, n'est pas de savoir ni de dire si j'approuve ou désapprouve ces manifestations d'une si grande violence ("casseurs", groupes d'extrême gauche, anarchistes etc.) ... qui à Seatle, ou à Hamburg, perturbent les G20 et autres grandes réunions, conférences internationales, de groupes économiques, de gouvernements, d'autorités politiques ou culturelles... Non pour moi la question ne se situe pas au niveau de ce qu'il faut ou faudrait en penser en bien, en mal, en pertinence ou en justification dans un sens ou dans un autre... Mais c'est celle, cette question, de me demander si cette société, cette civilisation structurée en strates comme elle est, avec d'un côté une minorité de riches et de privilégiés et d'un autre côte une majorité de pauvres et de "pauvres un peu enrichis" ; si cette société de consommation de masse loisirs produits de toutes sortes, si cette société de déviances culturelles et du paraître... "vaut la peine d'être défendue" ...
Pour être clair en ce qui me concerne, cette civilisation là, je ne la défends pas lorsqu'elle est attaquée dans des valeurs ou des modèles auxquels elle croit, qui sont contraires ou contreviennent à "l'ordre naturel et intemporel fondant la relation entre les êtres vivants et les choses"...
-
Monumentale hypocrisie sur la santé des gens...
- Par guy sembic
- Le 12/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Au journal de 19h 45 sur Arte dimanche 9 juillet, un journal dont la durée est de 20 minutes, nous avons assisté à un reportage de près de 10 minutes sur la consommation de tabac dans les pays européens...
Il était évoqué notamment parmi les mesures à prendre, le passage à 10 euro du paquet de 20 cigarettes (10 euro étant en fait le prix minimum)...
Certes, fumer, boire de l'alcool, manger trop sucré, dont trop de confiseries consommées par les jeunes... c'est "mauvais pour la santé", c'est évident ! ... Mais que représente le poids global de tout cela (le tabac, l'alcool, les bonbons, les gâteaux) par rapport au poids global des pesticides, des sulfites, des perturbateurs endocriniens, des substances nocives, des colorants, conservateurs, de tous ces produits de synthèse que l'on trouve dans tout ce que l'on mange, la viande, la charcuterie, les fruits, les légumes, le poisson, les céréales...? Et que l'on trouve aussi dans les médicaments et cause de nombreux effets secondaires responsables de troubles et de maladies survenant ? Sachant -c'est évident, que fumeur ou pas, par exemple, toutes ces "vacheries" de l'industrie agro alimentaire et pharmaceutique impactent directement à court moyen et long terme la totalité de la population toutes générations confondues !
Toutes ces "vacheries" (que l'on retrouve aussi dans l'air que l'on respire, dans la pluie qui tombe, dans les sols, dans l'eau... sont véhiculées dans la circulation sanguine, et les deux organes prioritairement destinataires sont le cœur et le foie (autrement dit le "moteur" et le "laboratoire" du corps humain...
Sans ces "vacheries" de l'industrie agro alimentaire et pharmaceutique, c'est à dire s'il ne restait que les méfaits du tabac, de l'alcool et des confiseries en consommation quotidienne '"normale ou importante", je suis persuadé que l'on réduirait de 70% les causes de mauvaise santé des gens, leur mort prématurée...
... Les fumeurs sont des "pestiférés", les amateurs d'apéro et de cannettes de bière au bistrot du coin ou chez eux entre amis et voisins ; ainsi que les "accro" du plateau télé et de petits gâteaux salés, et les jeunes "accro" du paquet de confiseries Haribo sont des "irresponsables"... Mais les lobbies de l'agro alimentaire et des médicaments, eux, et les mafias qui leur sont associées, ont tous les droits, ne sont jamais inquiétés et ils gagnent quasiment tous les procès qui leur sont intentés... Et ils ont l'aval des médias et des gouvernements...
-
Le mur, les murs, ces murs auxquels on parle, ou sur lesquels on écrit...
- Par guy sembic
- Le 11/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Jérôme Nodenot, auteur du blog " LE GALLICANAUTE DES NAINES BRUNES ET NOIRES ", et auteur également, de plusieurs ouvrages, dont "Marionnettes" , "La sagesse des Fouch" , "L'alphabet d'un paradoxe"... Ayant écouté l'un de mes 87 textes mis en voix, celui intitulé "Le mur de Facebook", écrit à propos de ce texte :
"Vous avez écouté le texte qui s'intitule "Le mur de Facebook" ? C'est court, et je l'ai trouvé très riche de sens.
Au premier abord nous retrouvons la poésie, puis l'humour "pétaradant" de Yugcib ; et, enfin, comme souvent, quand on creuse un peu, une beauté profonde, "philosophique".
Quand on parle sur Facebook, on le sait, on parle à un mur ; mais un mur où il y a de vrais gens derrière.
Il arrive parfois, nous dit Yugcib, que l'on parle à un mur pour rien : celui de sa chambre, de son salon, etc. Cela lui arrive, ça m'arrive aussi d'ailleurs, ça arrive peut-être à tout le monde : on parle tout seul, quoi ! On parle à un mur. A travers ce mur, en rêve, on parle à Dieu, à une femme aimée, à un ami, à un autre soi-même ; et la conversation est souvent très intime, très profonde, très vraie ; stérile, certes, mais on ne peut plus satisfaisante pour nous-même. Je le dis très mal et Yugcib le dit beaucoup mieux bien sûr (il faut écouter ce texte !), mais il y a une vraie poésie derrière cette intimité avec soi-même.
Alors, de ce point de vue, Facebook, selon Yugcib (et comment montrer le contraire), c'est une sorte de belle occasion ratée : parce qu'en fait, hélas, c'est un lieu de clinquant, où l'on cherche à se faire valoir plus qu'autre chose, sur lequel circulent tant de mots, d'images superficiels et ineptes. Facebook, c'est la source, au fond, d'un vrai défaut de communication "vraie" ; les gens pourraient s'y épancher de manière très intime, très profonde, et se rencontrer "vraiment" autour de ça. Le mur froid de notre salon pourrait prendre "vraiment" vie, et ce n'est pas le cas.
J'extrapole un peu peut-être la pensée de Yugcib, mais c'est aussi le propre de ses textes très souvent : nous faire méditer sur des sujets que l'on aurait jamais abordés sans lui ! Et nous faire prendre conscience surtout de la poésie qu'il peut y avoir en chacun de nous, dans la mesure où cette sorte de frustration dont parle Yugcib, nous la ressentons tous : ce décalage entre ce que l'on parvient à se dire à soi-même, et qui a du mal à trouver écho chez les autres (sur Facebook ou ailleurs)."
... L'on m'a fait le reproche parfois, au sujet de mes "textes mis en voix", qu'en tant qu'auteur lisant lui-même ses textes (et les enregistrant), "que ce n'était pas une réussite" en ce sens que je n'avais point la "diction appropriée", que l'on y percevait trop l'émotion, un certain "manque de travail de la voix", un "amateurisme" en quelque sorte... Et que je pouvais être "bien meilleur" en fait, en écriture (en présentation du texte écrit)...
J'avais répondu, en gros, qu'à mon avis, les textes lus par exemple en public, en salle, en salon, en lieu de rencontre littéraire... par des comédiens professionnels, avec justement cette diction qui a cours et qui fait référence (un ton on va dire de "comédien professionnel"), que je les trouvais ces textes dits, ces lectures faites en public... peu convaincants, peu émouvants, trop "artificiels"... Je n'adhère pas à ce côté "pro", ce côté comédien et théâtral dans les textes qu'on lit en public... Et j'expliquai que j'avais à titre personnel, une "approche" bien différente de ce que devrait être la lecture d'un texte devant un public... Déjà, l'articulation (la prononciation même des mots, des phrases, de manière à ce que le texte soit réellement suivi, compris, ce qui n'est pas le cas bien souvent lorsque le rythme est trop rapide, que des morceaux de phrase sont quelque peu "escamotés" plus ou moins intentionnellement afin de "créer un effet")...
Puis le ton qui doit être à mon sens "naturel" (le plus naturel possible), le ton, en somme, d'une "écriture parlée" sans effet de scène, sans effet théâtral...
C'est comme ça, comme je dis là, que je conçois que l'on lise un texte ...
Certes, je reconnais certaines imperfections et m'efforce d'améliorer, de travailler ma voix un peu plus)... Mais je tiens à demeurer dans ce registre qui est le mien, même si c'est un registre qui "n'est point d'école" (et ne fait pas recette auprès des "pros", d'un certain public dit "averti" et habitué aux effets de scène)...
J'ai souvent envisagé de lire mes textes en public, notamment dans des soirées poésie (petites manifestations locales d'une trentaine de participants), ou même lors de réunions thématiques d'associations... Mais après réflexion je me dis que le monde dans lequel nous vivons, celui des gens que nous rencontrons habituellement, celui de l'univers familial et donc de ses proches... Ce monde n'a rien à voir par exemple avec le rebord de sa fenêtre sur lequel on dépose des graines afin que viennent ces oiseaux attendus qui aux alentours passent et repassent se posant au sol en bas de la fenêtre ou dans le jardin...
Par la fenêtre ouverte est-il seulement à mon sens, possible, envisageable, de lancer de temps à autre quelques poignées de mots tels des confettis, avec la conscience et l'acceptation en soi, de ce qu'il y a d'aléatoire dans ce geste de lancer des poignées de confettis...
-
Des mots et des phrases qui dressent un tableau de l'état de notre société...
- Par guy sembic
- Le 10/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
Mots et phrases relevés dans "Gaieté Parisienne", de Benoît Duteurtre...
... Ces mots et ces phrases, résument (et surtout représentent bien) en en dressant le tableau, l'état de notre société "occidentale mondialisée", depuis la fin des années 1980 :
Subversion artistique et intellectuelle parrainée par le ministère de la culture...
Idées nouvelles...
Vitalité intellectuelle...
Débats, saisir les idées dans l'air...
Centre d'agitation esthétique...
Nouvelles tendances...
Liberté de l'esprit...
Sujets quotidiens : le dernier match de foot, le prochain concert de jazz rock, les filles...
Vastes perspectives, voyages, vêtements de marque...
Divertissements spontanés, spectacles de plein air, musique aux carrefours, dans les rues...
Musique pour la liberté...
Mouvements de la cité, cafés artistiques et des libres-penseurs...
Les marges de la vie moderne...
Complexe commercial...
New wave...
Show biz, dîners mondains...
Soirée privée...
Réussite, mérite...
Look...
Les mouvements du monde...
Semer un peu de désordre dans la culture...
Etre jeune...
House music, raves parties, mouvements parallèles...
Contrôler les élans naïfs, dépasser le jeu des apparences...
Agressivité de chacun envers tous les autres, à l'exception de ceux qui s'inséraient exactement dans votre archétype...
S'éclater...
Naturel provoquant...
Harmonisation, crédit, législation internationale...
Organisation du travail, des loisirs, du crédit, de l'amour...
Pouvoir médiatique, intelligentsia parisienne...
Existence construite autour d'une profondeur...
Une meilleure conjugaison des lois du marché, des techniques de pointe, de la politique culturelle et de la protection sociale...
L'alliance du progrès moderne et de la vieille civilisation...
Génération postmoderne...
Culte érotique
Liturgie fin de siècle...
Club d'échanges et de réflexion ouvert sur le milieu intellectuel et le monde de l'entreprise...
... C'est tout cela, ce tableau, cette peinture, ce constat... par ces mots, par ces phrases relevés dans le livre de l'auteur ; c'est tout cela auquel adhère une grande partie de la société, en particulier en France depuis le milieu des années 1980...
Mais c'est aussi tout cela qui, de plus en plus dans les années présentes, soulève les oppositions et incite à des "alternatives"...
... Je me pose cette question grave (grave à cause de ce qu'elle peut impliquer) :
"Cette société, cette civilisation, est-elle défendable, dois-je la défendre" ? ...
Contre la barbarie et la violence qui l'attaquent dans la barbarie qu'elle est, ainsi que dans la violence qu'elle porte en elle, là non, je ne la défends pas...
Contre la barbarie et la violence qui l'attaquent dans les quelques valeurs qu'il lui restent encore et qui sont partagées par un certain nombre de mes concitoyens Français et Européens et d'ailleurs dans le monde, là, oui, je la défends...
Cela dit, les barbares quels qu'ils soient, sont toujours de "mauvais alliés", et un combat mené avec de "mauvais alliés" est un combat perdu d'avance...
-
Le dérisoire glouglou de l'eau qui s'enfuit par le trou au fond de la baignoire...
- Par guy sembic
- Le 09/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... La transmission (d'un savoir et de connaissances ainsi que d'une pensée, d'une culture, d'une œuvre, enfin, de tout ce qui fait une vie, la vie qui est la nôtre dans ce que l'on entreprend et réalise par l'effort, l'intelligence, la recherche, le travail, tout ce que l'on laisse en mourant et qui peut être retrouvé)... La transmission donc, de tout cela ; en particulier aux générations qui directement ou collatéralement nous suivent... S'avère dans les temps que nous vivons, plus aléatoire, plus incertaine, plus difficile, qu'elle ne l'avait été de tous les autres temps précédents...
Il me semble que plus on remonte dans les temps anciens, jusque par exemple dans les temps préhistoriques (ceux de la fin du Paléolithique Supérieur, de -30 000 à -12 000), plus encore la transmission d'un savoir/d'une somme de connaissances, s' imposait d'elle même naturellement et était-elle une réalité au quotidien, tout au long de la vie, d'une génération à la suivante...
Il y a aujourd'hui -du moins en ce qui me concerne, et je pense que je ne suis pas le seul loin s'en faut à le ressentir- une véritable interrogation, une question lancinante, une incertitude déprimante à se demander si ce que l'on sent devoir transmettre de soi, de ses acquits, de ses réalisations, de sa pensée, de sa culture... peut intéresser vraiment, interpeller ces enfants, ces jeunes des nouvelles générations proches et collatérales...
L'idée vient, finit par venir, qu'au terme de notre vie, et déjà bien avant le terme de notre vie, "tout (ce que l'on est, ce que l'on fait, les traces que l'on laisse) s'écoule comme l'eau d'une baignoire par le trou d'évacuation en un dérisoire glouglou"...
La transmission je pense, ne peut être possible, réelle, envisageable, souhaitée par tel enfant, tel jeune d'une génération nouvelle proche ou collatérale... que dans la mesure où au moins une partie de ce dont elle est faite, entre dans la sensibilité, dans la vie même de l'enfant, du jeune en question... Si ce n'est point le cas, alors immense s'avère le "fossé relationnel", immense est l'indifférence, et vaine toute tentative, toute approche...
Il ne reste plus alors, pour celui ou celle qui bientôt disparaîtra, que le silence, un silence lucide, un silence d'autant plus lucide qu'il s'est résolu à ne donner cours à aucune "mise en avant" de ce qui vit en soi et n'est pas attendu, pas désiré, voire piétiné qu'il serait...
... Cependant, et c'est là l'intelligence, c'est là, cette "mécanique" de l'aléatoire... De tout ce qui est broyé, de tout ce qui est effacé, de tout ce qui s'enfuit et disparaît... Rien ne se perd vraiment, tout resurgit sur quelque autre chemin, dans quelque autre paysage, en quelque autre ciel, en quelque autre sol quelque part, un jour ou un autre...
-
"On ne donne pas de leçon aux gens, on montre l'exemple" (SIMONE VEIL)
- Par guy sembic
- Le 08/07/2017
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... C'est sans doute là, l'une sinon même la meilleure des citations de Simone Veil...
"Montrer l'exemple" d'ailleurs, c'est aussi, par ce que cela implique de fidélité en ce que l'on croit et porte en soi, de mise en accord avec ce que l'on pense... S'exposer à la grande difficulté qu'il y a, d'un côté, à accepter et à comprendre le monde tel qu'il est, tel qu'il fonctionne... Et d'un autre côté, à ne pas être de ce monde en lequel tant de leçons sont données sans que l'exemple ne soit donné...
Il y a, dans la fidélité en ce que l'on porte en soi et en quoi on croit, même si ce en quoi l'on croit et que l'on porte en soi ne peut être partagé parce que trop différent ou trop contraire ; une grandeur et une respectabilité qui ne peuvent qu'émouvoir au delà de l'émotion, qui ne peuvent que confondre...
Cependant, ce que l'on porte en soi et en lequel on croit et que l'on diffuse autour de soi, est en fait une sorte de "vérité" qui n'est qu'une respiration, un souffle, que le vent emporte pour le porter non pas toujours très proche, mais plus souvent au delà, bien au delà, là où on ne peut voir où le souffle se porte...
-
Plus de gazoil (diesel) en 2040 ? ...
- Par guy sembic
- Le 08/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Il est envisagé d'ici 2040, de ne construire peu à peu, que des véhicules fonctionnant avec du carburant "plus propre" et ou en partie fonctionnant avec de l'électricité ou d'autres produits énergétiques (à énergie renouvelable)...
La grande question qui se pose, celle qui me vient immédiatement et naturellement à l'esprit, c'est celle qui se pose par l'existence même de deux sortes de véhicules partout dans le monde, circulant sur les axes routiers, ou en ville et autour des villes. En effet nous avons d'une part des dizaines, des centaines de millions d'automobiles en circulation mais d'autre part des dizaines, des centaines de milliers de camions de fort tonnage pour le transport des marchandises...
Actuellement les voitures particulières fonctionnent pour bon nombre d'entre elles au gazoil, et les camions eux, ne fonctionnent QUE au gazoil...
Il est donc envisagé le renouvellement progressif jusqu'en 2040, des véhicules, de telle manière qu'en 2040, il n'y ait plus sur le marché de l'automobile, aucune voiture avec un moteur diesel...
Très bien... Mais qu'est-il prévu pour les camions de fort tonnage, sachant que :
-Un 38 tonnes nécessite un investissement, à l'état neuf, d'une somme comprise entre 120 000 et 400 000 euro...
-Ce même 38 tonnes consomme en moyenne entre 30 et 40 litres de gazoil par 100 km...
( A titre de comparaison, une voiture à moteur diesel consomme de 5 à 7 litres de gazoil par 100 km).
Vu le nombre impressionnant et sans cesse croissant des "mastodontes" de transport que l'on voit chaque jour circuler sur les axes routiers et qui représente plus de 50% de la circulation globale tous véhicules compris... Il en résulte que le volume de pollution par les gros transporteurs est plus important que celui de toutes les voitures particulières...
Je vois mal, comment les grands lobbies du transport routier vont se résoudre à investir dans l'achat de nouveaux camions "moins polluants", étant donné l'énormité d'un tel investissement !
... Autre problème (et celui là, de taille) c'est celui du transport maritime :
Des milliers de porte-containers sillonnent sur des trajets de plusieurs milliers de km, avant de rejoindre les grands ports de destination, tous les océans chaque jour... Chacun de ces porte-containers consomme en moyenne à la vitesse de 14 noeuds marins à l'heure(1 noeud marin = 1852 m) 150 tonnes de fuel par jour ; et à la vitesse de 24 noeuds marins 300 tonnes de fuel par jour...
Je vois mal les grands lobbies du transport maritime, investir dans quelque "reconversion" que ce soit (ou réduction de la consommation) d'autant pus qu'on ne cesse de construire des navires encore plus géants et encore plus performants en rapidité et en équipements...
... Les investissements nécessaires pour passer de l'ère du transport et de la circulation (route, rail, mer, air) d'aujourd'hui avec les énergies fossiles à demain avec des énergies renouvelables et nouvelles, ou moins polluantes sont si énormes que notre société actuelle comme elle fonctionne ne peut faire face... et encore moins les lobbies, les grands groupes, les géants du marché mondialisé qui eux, ont pour priorité absolue le profit, le rendement, la plus value, le bénéfice... au détriment de l'avenir des gens et de la planète...
... Et, il y a aussi, non négligeable (à vrai dire de grande ampleur croissante) le transport aérien (déplacements personnels, voyages, tour-opérator tourisme de masse, marchandises).
Un long courrier (Airbus) consomme en moyenne entre 6 et 7 tonnes de kérozène par heure de vol (sans compter ce qu'il consomme au décollage)...
Je vous laisse imaginer, vu le nombre d'avions en vol en permanence (quelque 8000 à tout moment partout dans le monde, et chaque jour plus de cent mille vols toutes distances tous parcours) et à raison pour chaque vol d'une durée variant entre 2 et 12 h selon la destination... Je vous laisse imaginer la quantité absolument phénoménale chaque jour, de kérozène consommé !
Il y aurait "dans les cartons" (projets, études) de l'industrie aéronautique, des avions (transport de personnes et marchandises) qui, dans la seconde moitié du 21ème siècle, plutôt dans les années 2070/2080, ne consommeraient du kérozène que surtout dans les phases de décollage et d'atterissage, et qui, reliant par exemple Paris à Los Angelès en 1h 30, durant ce temps de 1h 30 en vol au dessus de la troposphère (dans la stratosphère donc) utiliseraient peu de carburant (peut-être en utilisant l'énergie naturelle de la circulation atmosphérique dans la stratosphère... un peu de la même façon si l'on peut dire, qu'au 18ème siècle les voilures des grands navires avec les vents)...
-
Au premier plan d'un véritable drame social...
- Par guy sembic
- Le 07/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Je ne vois pas comment Macron et son gouvernement En Marche pourront enrayer la progression du chômage de masse et encore moins faire baisser ce chômage de masse en particulier celui qui impacte les moins de 30 ans...
Chaque année ce sont 40 000 bacheliers supplémentaires qui s'ajoutent à ceux de chaque année précédente, ce qui représente une charge de plus en plus considérable contribuant ainsi à rendre le marché de l'emploi (de l'emploi lorsque ces jeunes ont achevé ou interrompu leurs études) encore plus difficilement accessible pour bon nombre de ces jeunes dont la plupart comme je le disais, "galèrent" durant des années sinon une grande partie de leur vie, entre des périodes tout d'abord jusqu'à 25 ans à la charge de leurs familles, ou de contrats précaires de quelques mois voire de quelques semaines, avec des rémunérations de quelques centaines d'euro, ou avec un RSA après 25 ans pour finir -peut-être- par obtenir un emploi au salaire minimum, un peu plus "stable" si l'on peut dire mais qui n'est pas un "avenir" et pour lequel le niveau d'études acquis, ainsi que les formations effectuées ne correspondent pas à cet emploi enfin trouvé, lequel emploi salarié d'ailleurs, ne permet pas à un jeune de 25, 28, 30 ans, marié ou vivant en couple, d'emprunter pour se loger (caution, apport personnel, aide d'un parent et autres contraintes et exigences des organismes bancaires)...
Parce que derrière ou plutôt même au premier plan de ce véritable drame social qui est celui de la précarité et du chômage de masse des jeunes, l'on trouve tous les grands lobbies de tous les secteurs de l'économie, du marché, des services, y compris en particulier les lobbies de la santé (pharmacie, médecine), les lobbies de l'alimentation, enfin tous ces grands groupes d'activité industrielle, agricole, commerciale qui tous sans exception aussi géants les uns que les autres et mondialisés... "Mettent sur le tapis" les PME, les artisans, les indépendants et tout ce qui ne gravite pas autour d'eux ou en leur sein...
"Libérer le travail" selon la "philosophie" d'un Macron et de son gouvernement En Marche, ce n'est -ni plus ni moins- que servir les intérêts de tous ces grands lobbies et de leurs actionnaires, qui ne manqueront pas (et d'ailleurs ils se marrent et se tapent de joie sur le ventre) de profiter des largesses, des facilités et des dispositions nouvelles que la politique gouvernementale leur concède, au lieu de développer l'emploi...
Les seuls vrais employeurs aujourd'hui sont les PME innovantes qui réussissent à avoir une clientèle et des débouchés durables, ou encore, si l'on veut, des PME, des entreprises de taille de 20 salariés qui travaillent dans le service, dans tout ce qui est utilitaire pour la vie courante et qui vend dans un secteur de marché plus ou moins géographique régional, national, pays environnants...
Les "très gros" (je veux dire ceux qui sont dans les grands groupes des lobbies), ceux là, ne créent que des emplois précaires à durée limitée ou bien, ce qu'il y a de pire et de désastreux, délocalisent, ferment... (Pour eux, les salariés ne sont pas des êtres humains mais des "variables d'ajustement")... Plus, bien plus qu'une politique gouvernementale qui éventellement, essayerait de combattre ces géants de la mondialisation et du marché (ce qui est loin d'être le cas c'est évident)... Ce qu'il faudrait, ce qui s'imposerait ce serait une véritable révolution populaire, structurée, organisée, efficace, non seulement en France bien sûr, mais aussi dans toute l'Europe, dans tous les pays du monde...
Revenons à ces 40 000 jeunes supplémentaires par rapport à ceux de l'an passé, reçus au Bac en cette année 2017 : Il n'y en a pas 1 sur 8 qui sait déjà où et comment il va pouvoir être orienté, conseillé, pris individuellement selon son cas... Nous assistons là à une carence totale des pouvoirs publics, des autorités éducatives en matière de gestion des orientations, à faire face à ce flux de jeunes reçus au Bac...
Les "fac générale" sont donc, à chaque rentrée universitaire, "prises d'assaut" par des dizaines de milliers de bacheliers nouveaux qui pour la plupart d'entre eux ont obtenu 10-10,5- 11 de moyenne au Bac et optent quasiment tous pour les filières et les orientations les plus générales et les plus classiques, justement celles qui n'ont que très peu de débouchés...
... Comment en effet, un jeune bachelier 10-10,5 de moyenne et après 2 ou 3 ans de fac, qui n' a pas les mêmes possibilités de réussir qu'un autre "mieux armé" qui lui a réussi, est sorti d'un Bac avec une mention... Peut-il envisager de monter et de développer sa "Start'up", d'entrer dans la vie active en entrepreneur, en cadre, en ingénieur, et de jouir très vite d'une rémunération confortable ?
Macron et En Marche, c'est OK pour les "bons", ceux et celles qui réussissent et parviennent à intégrer ce que l'on appelle la classe "moyenne aisée", chez eux en effet, sous Macron il y aura moins de chômeurs et de débutants à contrats précaires qu'avant sous Hollande et sous Sarkozy... MAIS pour les autres, les "moins bons", ça être "très/très dur" !
-
MacDo offre un menu à chacun des 720 000 bacheliers
- Par guy sembic
- Le 06/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... ça me fait rire cette offre de Mac Donald, un menu gratuit pour les quelque 720 000 bacheliers en France en 2017, qu'ils soient reçus ou non au Bac...
Déjà, ça me paraît aussi évident que nécessaire, il faudra que le mec puisse prouver qu'il a réellement passé le Bac en juin 2017, et donc, qu'il présente un document fiable, de son lycée...
Ensuite, il faut savoir que chez Mac Donald depuis 2 ans, partout, on ne trouve pour choisir son menu et pour payer, que des bornes automatiques... A la fin, on t'invite à payer par CB et la borne te délivre un reçu et un bulletin avec un numéro. Il n'est plus possible comme jadis y'a pas si longtemps encore, de commander de vive voix son menu en détail à la caisse et de payer par CB ou espèces à cette même caisse : il faut que tu te pointes avec ton bulletin numéroté de la liste de ce que t'as commandé à la borne en attendant ton tour, ou bien, tu t'installes à une table en salle et quelqu'un du personnel vient te porter le plateau...
Le système de la borne ne prévoit pas comme mode de paiement "gratuit" (t'as pas d'autre choix que celui de payer par carte)...
Donc chez Mac Do je me demande comment il vont faire pour "initialiser/programmer" sur leurs bornes, un menu gratuit pour chacun des 720 000 bacheliers...
... Cela dit, cette joie manifestée par les reçus, cette fête familiale et ou entre copains avec soirée, bouffe, champagne etc. ... ça me laisse rêveur : environ 40% des reçus ont entre 10 et 10,5 -11 au mieux, de moyenne au Bac, c'est pas ça qui va leur assurer un avenir, cela va faire quelques dizaines de milliers de futurs chômeurs ou d'emplois précaires du genre CDD 20 h semaine voire des contrats sur smartphone ultra précaires très limités dans le temps ; des dizaines de milliers de jeunes 18 à 25 ans qui après 2 ou 3 ans de fac ou autre cursus, vont "galérer" pendant plusieurs années sinon une partie de leur vie...
Je ne me joins donc pas du tout à la joie des reçus 10-10,5... Quant à ceux en dessous de 10 en "repêchage" pour septembre, "bon courage" ! (Un été gâché à se repréparer, pour un malheureux 10 et quelque en septembre ! ... et au pire, rebelote une autre année de terminale. )
... Bon, en vérité, que "vaut" aujourd'hui, un Bac avec 10-10,5 de moyenne ? En tant que niveau culturel et de connaissance, et de capacité à se servir des connaissances acquises ?
... J'avais oublié qu'en fait, le "repêchage" pour ceux et celles ayant obtenu entre 8 et 10 de moyenne, c'est une épreuve d'oral d'admission qui a lieu après la publication des résultats. Je ne sais pas si, en septembre il y a une autre épreuve (écrite) de "repêchage"...
-
La stratification de la société, l'une des causes de disparition de la civilisation...
- Par guy sembic
- Le 05/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Tout comme l'Empire Romain, l'Empire Han de Chine, Sumer, Babylone, l'Egypte des Pharaons... et d'autres civilisations encore par le passé... Notre civilisation actuelle (Occidentalisée par L'Europe jusqu'à la Russie, par les pays d'Amérique du Nord et en fait généralisée à quasiment tous les pays de la planète) disparaîtra...
Vraisemblablement, le scénario de cette disparition se déroulera "à peu près", de la même façon que celui de la disparition de l'Empire Romain, mais sur une durée de temps "plus courte" (de quelques années à dix ou vingt ou trente ans)...
Tout comme la fracturation de l'Empire Romain en deux blocs dont le premier, celui d'occident "explosa" en plusieurs morceaux en disparaissant ; et dont le deuxième, celui d'orient, subsista encore durant plusieurs siècles (jusqu'en 1453)... La fracturation de la civilisation actuelle se fera, elle aussi, en 2, 3, voire plusieurs blocs dont l'un de ces blocs, peut-être, survivra aux autres un peu plus longtemps...
... Les principaux facteurs à l'origine du déclin (et de la chute) des grandes civilisations (celles dont l'Histoire fait état, les considérant comme les plus importantes et ayant duré le plus longtemps) sont : la population, le climat, l'eau, l'agriculture et l'énergie.
Le déclin s'amorce puis la chute survient lorsque ces 5 facteurs que sont la population, le climat, l'eau, l'agriculture et l'énergie, se mettent à converger et à s'additionner...
La convergence et l'addition de ces 5 facteurs déterminants provoquent deux événements majeurs sur des durées de temps variables :
-Une réduction importante des ressources due à la pression exercée sur la capacité de charge écologique, autrement dit la pression exercée par la taille maximum de la population qu'un milieu environnemental peut supporter.
-Une stratification de la société entre d'une part les Elites ( les riches ou bien pourvus -en gros actuellement un milliard et demi d'humains) et d'autre part les "accédants" d'un côté, aux biens de consommation sans cesse en nombre et en diversité - en gros trois milliards et demi d'humains ; et les démunis (les très pauvres) d'un autre côté, qui sont les exclus des biens de consommation (et de la nourriture même), qui sont les "esclaves modernes" de ceux qui peuvent consommer - en gros deux milliards d'humains...
Cette stratification de la société qui est celle d'aujourd'hui que je chiffre ainsi (en 3 strates) existait déjà dans l'Empire Romain, dans les Han de Chine, à Sumer, à Babylone, en Egypte des Pharaons... Avec bien sûr une population mondiale très inférieure à ce qu'elle est aujourd'hui (mais pour autant qu'elle était, cette population, elle exerçait également une pression sur la capacité de charge écologique (pour l'époque considérée)...
Ce phénomène de stratification de la société a joué un rôle central dans la chute des civilisations sur les derniers 5000 ans.
-
Les civilisés qui se cachent derrière la culture...
- Par guy sembic
- Le 02/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
"Les individus civilisés, ceux qui se cachent derrière la culture, l'art, la politique... et même la justice, c'est d'eux dont il faut se méfier. Ils portent un déguisement parfait. Mais ce sont les plus cruels. Ce sont les individus les plus dangereux sur terre."
[Michael Connelly, Le dernier Coyote.]
... Cependant, dis-je... "Les frustres, les primaires, les incultes, les brutaux... sont tout aussi dangereux, notamment lorsqu'en foules ou en masses et que la loi est impuissante à les retenir, ils ne se limitent plus aux propos qu'ils diffusent sur les réseaux sociaux, dans la rue, au bistrot du coin, entre voisins et connaissances... Mais se mettent à agir tous en même temps en un ensemble qui n'a rien de l'unité d'un ensemble...
Le pire c'est lorsque les civilisés qui se cachent derrière la culture, l'art, la politique, la justice... à force de rendre la loi impuissante en la pervertissant et en lui donnant toutes sortes de légitimités opportunistes ou intéressées ; à force d'hypocrisie et de mensonges, à force de mots, de phrases, de formules qui claquent tels des coups de fouet ou luminent telles des rampes de feux de scène... Contribuent à rendre les frustres, les primaires, les incultes, les brutaux, plus dangereux qu'ils ne le sont naturellement...
... Mais ce que l'on oublie bien souvent, tant le vent qui souffle est mauvais... C'est que parmi les gens de culture, d'art, de politique, de justice ; il en est de sincères, de généreux, de loyaux et d'agissants qui eux, certes en moins grand nombre que les civilisés travestis, contribueront à leur manière à "éloigner une dramatique échéance" (celle de la disparition de notre civilisation et de nos sociétés humaines)...
-
La dette
- Par guy sembic
- Le 02/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... C'est le dessin que j'ai réalisé en pensant aux 2220 milliards de dette, de la France...
En effet je trouve que la dette, ça ressemble -si l'on peut dire- à une dentition à moitié sinon aux trois quarts pourrie... Et c'est avec ces dents gâtées, sans compter l'haleine pestilencielle exhalée, avec ces moignons brisés de dents en putréfaction, que l'on bouffe !
-
La prochaine crise financière
- Par guy sembic
- Le 27/06/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
http://pro.lettre-strategie-conseil.com/p/LSC03/PLSCT608/?h=true
... La crise financière (et économique) de 2008 avait surtout impacté les Etats Unis d'Amérique et d'une manière générale dans ce pays, les populations fragilisées par un endettement important (crédits immobiliers)... Bien que cette crise ait aussi impacté les pays européens, elle ne fut pas cependant, en Europe, aussi grave qu'aux USA...
Depuis la "sortie" (sortie en fait, plus supposée que réelle) de cette crise, un "équilibre" si l'on peut dire, parvient à se maintenir entre deux "tendances" :
-D'une part une tendance qui consiste à privilégier le risque, l'opportunité d'un profit rapide à court terme, et cela même sans s'embarrasser de règles trop contraignantes, de "morale", ou d'éthique... Et de privilégier également la rente, le dividende, la plus value... (Revenu du capital au détriment du revenu du travail, et donc, salariés considérés en tant que "variable d'ajustement")...
-D'autre part une tendance qui consiste en une prise "relative" de conscience du danger qu'il y a à maintenir la première tendance. En ce sens, la crise de 2008 "porte en elle les leçons de ce qui l'a en partie provoquée"... Et donc, "donne à réfléchir"...
Mais cet "équilibre" entre deux tendances est, et se révèle de plus en plus fragile, de plus en plus aléatoire, et menace de se rompre.
Un fait "inquiétant" on va dire, pour en particulier en France la politique économique (investissement, liberté dans le marché du travail) envisagée par le Gouvernement Macron, c'est la remontée des taux longs (taux administrés, taux d'obligations) qui semble s'accélérer depuis avril 2017 et ne va donc pas favoriser les investissements par de l'emprunt, par du crédit à moyen long terme, et va automatiquement rendre le crédit plus cher alors que les budgets (des collectivités publiques et privées, des particuliers, des entreprises, demeurent la plupart du temps forts limités et sans marges exploitables)...
Combien de temps encore va-t-il arriver à se maintenir, cet équilibre si fragile et si aléatoire?
Le "scénario catastrophe" d'Henri Bonner qui a travaillé des années dans la finance, et qui a analysé dans ce document (lien ci dessus) les mécanismes, les causes, les conséquences et les différents contextes historiques, sociaux et économiques, de toutes les plus graves crises précédentes survenues en divers pays... Risque donc de se produire tel qu'il le décrit au début de son document...
... D'ici 2 à 3 mois, dans 1 an, dans 2 ans... Nul ne peut le prévoir, il n'y aura pas d'autres "signes avant coureurs" que ceux qui se manifestent dans un présent linéaire en lequel se confondent l'hier, l'avant hier, l'aujourd'hui et le demain et le surlendemain... Jusqu'au moment, au jour du choc, du "séisme"...
Ce sera bien plus bouleversant et surtout bien moins confortable (si l'on peut dire) que ne l'a été la crise de 2008 pour le citoyen lambda européen qui, en 2008 en fait, "était comme au cinéma dans un film d'épouvante où il avait dû payer le billet un peu plus cher qu'en temps ordinaire" ... Là, ça sera carrément le plafond du cinéma qui va tomber, s'écrouler sur les spectateurs qui n'auront pas fini de sucer leur chocolat glacé ou de finir leur méga seau de pop corn au miel...
... Sur 100 milliards d'euros en circulation (dépenses) il n'y a que 2 milliards d'euros en réalité en argent réel, et donc 98 milliards d'euros en "argent purement virtuel", cet argent étant un "potentiel de liquidité" servant de monnaie d'échange. En effet chaque fois que tu retires 100 euros dans un distributeur de billets, il y a en fait 2 euros de réel en "espèces sonnantes et trébuchantes" et 98 euros de "liquidité potentielle"... Il en est de même pour tous les revenus que l'on perçoit sous forme de salaire, de pension de retraite, de toute forme de revenu versé sur un compte bancaire.
Cette disproportion entre d'une part 2% d'argent réel et d'autre part 98% d'argent virtuel, c'est ce qui fait la gravité du danger d'une crise financière en état de latence : cette disproportion n'a encore jamais été aussi importante. De telle sorte que si la confiance (confiance en la valeur d'un argent qui n'existe pas réellement mais qui "en principe" doit rentrer prochainement (dans un an, dans cinq ans, dans dix ans) très rapidement disparaît ; alors le réflexe naturel (et logique) consiste pour les particuliers que nous sommes, pour les collectivités, les entreprises, l'état, enfin pour tout ce qui détient des avoirs (des avoirs à 98% virtuels), à réaliser dans l'immédiateté le retrait de ces avoirs. Mais comme les avoirs réels n'exèdent pas 2% de la totalité, très vite, les comptes courants, les comptes d'épargne, les avoirs en placements de trésorerie, d'assurance vie, de titres d'obligations ou d'actions, sont vides, vides comme des tiroirs dans lesquels il n'y a plus rien... (les premiers qui liquident ou retirent récupèrent les 2% réels, et puis plus rien, rien de rien pour les suivants)...
En France (et partout ailleurs en Europe, et encore plus aux USA) chaque jour qui passe voit disparaître (parce qu'arrivant à échéance) une partie de la dette (par exemple 1% ou un peu plus selon les jours). Mais chaque jour aussi, chaque pays, chaque état, chaque emprunteur achète sur le marché de l'argent auprès des prêteurs que sont certains pays (la Chine qui détient des liquidités pour beaucoup plus de 2% entre autres pays disposant de liquidités d'ailleurs sous forme de dettes rachetées), auprès des autres prêteurs que sont les puissances bancaires disposant de gros, très gros avoirs (aussi sous forme en grande partie de dette rachetée)... achète tout ce que chacun de ces pays, chacun de ces états, chacun de ces emprunteurs a besoin au quotidien pour faire face à ses dépenses (payer les salaires, payer les pensions de retraite, réaliser les investissements nécessaires pour les infrastructures et pour que l'économie puisse tourner au quotidien en répondant à la demande des consommateurs et des clientèles)...
Tout le système repose donc sur la confiance dans le fait "en principe avéré" (et d'une valeur sûre) d'un argent que personne n'a mais que tout le monde finira par rembourser peu à peu sur 1 an, 2 ans, 10 ans, 20 ou 30 ans. L'on "mise" sur de la rentrée qui viendra "forcément"...
C'est la raison pour laquelle la dette acquiert de la valeur selon la potentialité, selon la capacité de tel ou tel pays, de tel ou tel emprunteur, à pouvoir rembourser... Et donc s'achète sur les marchés de l'argent...
Le problème c'est que, en règle quasi générale vu les besoins sans cesse croissants, dans la plupart des pays du monde, en particulier les pays "développés" où la consommation de masse s'accroît et se diversifie, vu les dépenses forcément de plus en plus fortes (équipements, infrastructures, hôpitaux, écoles, protection sociale, salaires, retraites etc.), chaque jour qui passe voit davantage de nouveaux emprunts contractés, que d'échéances enfin libératrices d'emprunts arrivant à terme : pour 1% de libéré, on en reprend pour 2% et ainsi de suite chaque jour ! C'est pour cela que la dette ne cesse d'augmenter... Mais la pression exercée par la dette augmente tout autant et tend à devenir si forte qu'à un certain niveau de pression, c'est l'explosion (ou l'implosion) !
-
Briques de la vie, et précisions préhistoire
- Par guy sembic
- Le 24/06/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire