Articles de yugcib

  • Roue Libre

         C'est un "petit canard pirate" à vrai dire un fanzine, plein de poésie, d'écrits, d'images et d'infos, d'infos qui n'ont rien à voir avec ce que l'on peut lire par exemple dans Yahoo actualités, ou dans les "revues people" ni non plus dans la presse régionale, dans les magazines hebdomadaires d'actualités...

    Ici, dans ROUE LIBRE on fait "dans le fond d'ses tripes"...

    En 1999, ce "petit canard pirate" "sévissait" en Pays de Born (en gros entre Contis Plage et Mimizan) dans les Landes océanes, et jusque "dans l'intérieur des terres" à Mézos, Morcenx, Pontenx les Forges... Il était "subrepticement déposé" sur les tables et les fauteuils du cinéma de Contis, dans le hall d'accueil, lieu de rencontre de quelques manifestations culturelles, musicales où se rencontraient des gens sympathiques d'une sorte de confrérie d'artistes, de poètes, de créateurs, de "fêlés" on va dire (mais des "fêlés" au grand cœur et à l'âme aussi vaste que le cosmos tout entier avec ses banlieues lointaines)...

    Il y avait bien sûr, outre cette "confrérie" de mêmes gens sympathiques aux visages typés en particulier certaines femmes "chic", toutes les personnes qui venaient au cinéma de Contis pour voir le film de la soirée, en famille avec les enfants... Et ce fameux ROUE LIBRE, qui n'était à l'époque qu'un modeste fascicule format de poche, était feuilleté, lu, emporté... Car il était gratuit (et il l'est toujours)...

    ROUE LIBRE durant quelques années, après 2005/2006, eut sa "traversée du désert" (il cessa de paraître en effet, un temps)... Mais il "refit surface", cette fois en version numérique (mais imprimable sur feuilles A4) sous la forme d'un PDF...

     

    ... Bien entendu -vous vous en doutez peut-être- (rire)... Dans ROUE LIBRE on y lit parfois un ou deux textes d'un certain "yugcib" ... Lequel Yugcib en 1999, écrivait dans le "livre d'or" du cinéma de Contis, de Betty et de Rainer les "inventeurs de ce cinéma pas comme les autres"... Jusqu'au jour où, feuilletant ce ROUE LIBRE subrepticement déposé dans le hall du cinéma, il décida, ce Yugcib, d'écrire dans ROUE LIBRE...

     

     

    ... Le premier numéro était si l'on peut dire "artisanal" en ce sens qu'il fut réalisé page par page... Mais après "on s'est étoffé" (rire) !

    Longue vie à ce "petit canard pirate" et donc, à toutes celles et ceux, du Pays de Born, des Landes ou d'ailleurs, qui y écrivent, illustrent, et... En parlent autour d'eux !

    Et je suggère qu'au cinéma de Contis, l'on continue à le déposer mine de rien, "subrepticement", sur les tables et sur les fauteuils... Notamment lors de manifestations culturelles ou musicales, et bien sûr, les jours du Festival du Court Métrage qui a lieu en général au mois de juin (parfois en septembre, c'est arrivé)...

     

    ... Sans oser souhaiter à ce "petit canard pirate" un destin comparable à celui de Charlie Hebdo, il me siérait fort (rire) que ce "petit canard" tout de même, "fasse une petite Une Une" dans quelque journal, un jour... Mais bon... Je rêve...

    Les "braves gens" sont "plus nombreux qu'on ne le croit"... Certes certains visages peuvent paraître rudes, certains comportements, gestes, propos, nous hérissent, ce que l'on lit sur le Net (et même dans le journal) est parfois bourré de fautes d'orthographe... Mais tout ça, je vous le dis haut et fort et avec toute la conviction, pour ne pas dire la foi qui m'anime... C'est le dessus, la surface, ce qui se voit, juste ce qui te claque au museau, qui te pourrit le regard, qui te fait l'œil noir... Quand tu "creuses un peu", eh bien, tu t'aperçois que les gens ils ont une âme, une sorte de "culture intérieure" qui ne vient d'aucune école... Alors comme je dis "entre quatre z'yeux on arrive toujours à se comprendre et faire passer une idée, un message"...


    http://yugcib.forumactif.org/t146-qu-est-ce-que-roue-libre

     

  • Sans les laquais, que sont les maîtres ?

    F ruffin

    ... Ces "plus riches" (dans le sens de mieux protégés, de plus aisés, de plus consommants) de nos enfants, de nos concitoyens les plus passivement conditionnés, les plus serviles, les plus laquais ; admis en la compagnie de ceux qui décident, organisent, prédatent, captent la plus grande partie des richesses... Seront bientôt (et inévitablement) à leur tour, après avoir été pressés tels des citrons, sucés jusqu'à l'os, branlés tels des gosses sur des dadas de supermarché... Seront eux aussi, rejetés, bottés en touche, piétinés, pour tout remerciement de l'aide-prédation à laquelle ils se sont livrés en pensant qu'ils allaient devenir les écuyers des grands seigneurs...

    Sans les laquais, à vrai dire, les maîtres sont impuissants, perdent de leur pouvoir...

     

     

  • Pensée unique

         Ma pensée, qui transparaît dans mes innombrables textes publiés, est aussi "pensée unique" que toute forme de "pensée unique" qui prévaut et que je combats. Ma pensée est donc tout aussi contestable et tout aussi critiquable...

    J'aime mieux la franchise brutale avec laquelle on peut s'exprimer pour me signifier que l'on n'est pas du tout d'accord avec moi ; j'aime mieux en ce sens, un propos affiché, fût-il lapidaire même... Que cette hypocrisie des uns et des autres toute faite d'un miel sous lequel macère du fiel, que ce silence et que cette indifférence de tant de personnes de mes connaissances et même de mes proches... Ce silence et cette indifférence qui portent ce que je pressens qu'ils contiennent...

    Il y a deux "systèmes" : celui en soi et celui dont le monde est fait.

    Celui dont le monde est fait c'est celui sur lequel on peut chier à longueur de journée en tant qu'êtres ordinaires que nous sommes tous en dépit de ce qui nous différencie les uns des autres ; au sujet de tout ce que l'on déplore, que l'on refuse, de ce système qui est celui dont le monde est fait.

    Celui en soi c'est celui sur lequel il faudrait autant chier... Mais il se trouve qu'en y chiant dessus (ce à quoi cependant fort peu s'y exercent) l'on abuse par effet aussi trompeur qu'ostentatoire, toute la compagnie autour de soi...

    L'on ne reconnait les sincères, les purs, que lorsqu'ils ne sont jamais gagnants, qu'ils demeurent des exclus des scènes et des tribunes, des oubliés, et dont les traces qu'ils laissent sont comme des pas sur le sable d'une plage, des pas que la marée en montant efface ; des pas qui ont cependant, bel et bien existé...

    Ces écrits, ces quelques mots que l'on lit sur un grand cahier, dans des lieux de recueillement, des lieux publics de manifestations culturelles ou de spectacle, ces écrits, ces mots tracés au crayon... Ces écrits... "postulent-ils" ? Ils n'ont pour signature qu'un prénom, et je crois plus en ces écrits là, qu'aux écrits de bon nombre de "grands penseurs"... et à plus forte raison de tout ce que l'on lit, des uns et des autres, sur la Toile...

     

     

  • Regard d'autrui

    Pensee

         Je suis aussi souvent que je le peux, cet autrui ; et dans mon regard brille ce que de toi je pressens, et qui -peut-être- rejoint ce que je suis... Ce que je suis qui ne se voit pas, et que tout comme toi je porte en moi...

     

    Regard de truie

         Et... Ce regard de truie... D'une truie qui "sait" ce que vont devenir ses "gosses" ...

  • La fiente

    Fiente

    La fiente de l'oiseau de passage

    De l'oiseau de passage ou de l'oiseau revenu

    La fiente avant qu'elle ne tombe dans l'assiette du pique nique

    Il faudrait

    Le bec tout grand ouvert

    L'avaler comme si elle était du chocolat

    Et le chant de l'oiseau

    Un chant comme celui d'une scie

    D'une scie que l'on entend si souvent grincer

    Ce chant là

    Il faudrait l'écouter

    Te martelant de ce dont il t'assourdit

    Mais l'oiseau lui

    Jamais il n'interroge

    Ni ton silence

    Ni ton ramage ni tes rêves

    Il fiente l'oiseau

    Et c'est du chocolat paraît-il

     

    ... Je compense, je compense... l'absence d'interrogation du silence, du ramage et des rêves... Me faisant entomologiste de toutes ces fientes tombées des branches...

     

     

  • Quel gouvernement ?

         J'attends d'un gouvernement, qu'il ne soit point de tel ou de tel parti ; de telle ou telle idéologie, ni inféodé au Marché, aux lobbies et aux banquiers... Mais uniquement et dans son ensemble, composé d'ouvriers, de salariés d'entreprises, de travailleurs de la terre... En somme, seulement et uniquement ce gouvernement là, composé de gens qui soient les acteurs premiers d'une vie économique dont nous serions nous, les citoyens, les travailleurs, les véritables acteurs, les gestionnaires, les créateurs, les distributeurs de biens et de services.

    Autrement dit, explicitement dit... Aucune, absolument plus jamais aucune de ces personnes qui, durant les précédentes législatures et équipes ministérielles, n'ont passé un seul jour de leur vie dans une entreprise...

     

  • Dans le kaléidoscope

         Et je vis que tout se confondit, dans le kaléidoscope, comme en un bouquet final de feu d'artifice ne cessant de tournoyer de plus en plus vite et de se renouveler sans que l'on ne puisse apercevoir en vérité de figures et de couleurs nouvelles...

    Tout n'était qu'éclatements, gerbes déchirées et ruisselantes de milliers d'éclairs d'orage, poudroiement de cendres incandescentes...

    Et dans cette profusion, dans ce brassage, dans ce mélange de tout ce qui me venait aux yeux, je ne reconnaissais plus les "belles bleues" des feux d'artifice de mon enfance, et je ne voyais pas non plus, les "belles rouges pures et lumineuses" de quelque demain à venir... Dans le bouquet final, dansaient quelques étoiles inconnues noyées dans un ballet de cendres incandescentes...

     

  • Maison en carton

    Maison carton

    C'est... "curieux"... Mais en fait, d'une logique "bien dans le sens du monde et de notre civilisation" : les maisons dans lesquelles nous habitons et vivons (et dans lesquelles aussi nous "relationnons et dérelationnons")... Sont comme les tombes dans les cimetières : elles en foutent plein la vue! (si l'on peut)...

    Cette maison en carton, qu'il est possible d'édifier en une journée, et qui doit durer cent ans (je veux bien le croire)... Me fait penser à l'une ou l'autre de ces tombes que j'ai pu voir dans des cimetières Norvégiens en 2009 et qui étai(ent) comme de petits carrés de jardin d'agrément tout de fleurettes planté, avec, sur le dessus de la stèle un oiseau sculpté...

    Vous l'avez sans doute compris : je n'accorde guère d'importance à ce à quoi ressemble ma maison, et je ne serai pas enterré sous un "grand pieu de marbre cathédrale plate".

     

     

  • Paysage minéral

    Hoggar

    Un paysage désolé aride minéral

    Et de part et d'autre des points cardinaux

    Ces flancs rocheux et abrupts ne renvoyant jamais l' écho

    De ce cri pirate qui décide de briser

    Juste le temps d'une colère coup de poing

    Un long silence blême

    Le silence blême et ordinaire du pirate

    En réponse aux outrances aux violences aux indifférences

    Jetées des balcons et des trottoirs et des maisons et de tous les lieux inhospitaliers

    Au milieu de la circulation générale bruissante de sons discordants

    Emporter son silence jusque dans la chute finale au bout du chemin

    C'est ne laisser pour seule trace que ce silence

    Qui sera peut-être interrogé et dont on imaginera des sons

    Des sons enfouis et s'enfuyant

     

  • Fête des Mères

    Fête des mères

    Fête des mers

    Fête des maires

    Faites des mères

    Faites des maires

     

    Faites des mères qui ne soient pas des bobonnes

    Faites des mers qui ne soient plus des poubelles

    Faites des maires qui ne soient plus des députés sénateurs maires

     

  • "Errances littératoques", 10

         De petits perturbateurs incongrus encore vulnérables parce que toujours banderillés dans les arènes officielles ainsi que des assermentés tourmentés violentés, commencèrent à infester de ci de là, en microbulles désacadémiques, le Grand Gruau qui ne cessait de se prévaloir de ses orangettes mayonnaisées corniflardisées, tout festonné qu'il était, le Grand Gruau, de ces pépins briseurs de dents déjà cariées n'osant pas se montrer dans les sourires de peur de déplaire, lesquels pépins d'ailleurs, dans la moulinette du Gavoir à hélices, se concentraient autour d'une humeur montée en chou fleur...

    Kuvéritu, absoluticonstructi, décalcopurulan, ennemu de puchiqueries, pète-devan-le-frigo-qui-baille, les panars dans la mouscaille enfumée du pré à pipi sous la vache, voilà-t-il pas que les Assermentés les uns après les autres sans forcément mûre réflexion, s'expanachèrent en excroissances aussi trompeuses que porteuses de verres à thé, de la surface irisée du Grand Gruau. Et que les petits perturbateurs incongrus se mirent à soulever le couvercle de théières harnachées de nuages de gruau en forme de plumes au cul de bonnes femmes à poil le soir de la Saint Sylvestre, afin d'y jeter dedans, dans la théière, des crottes de souris blanchies au sel de Guérande...

    Et s'époumonèrent et éructèrent et avancèrent des hordes de mâtins aux colliers à pointes en face de tous ces Assermentés qui se désassermentaient à vrai dire, en face de tous ces perturbateurs incongrus qui avaient réussi à arracher leurs banderilles, et s'ouvrit dans la Grande Crique le Grand Cirque ; et dès le premier entracte de la représentation, les scorpiaux et leurs maréchauds ayant égorgé vingt oies noires et douze porcelets café au lait et tordu le cou à cinquante tourterelles prédéplumées à cause de leur fiente en porcelaine fondue pour les vingt oies, de leurs pieds jugés trop fourchus pour les douze porcelets, et de leurs becs jugés trop d'aigle pour les cinquante tourterelles... Sans que tout cela ne fasse le moindre effet sur une assistance démotivée ; dès le premier entracte donc, les scorpiaux et leurs maréchauds déconfits, entrevirent, subodorèrent ce que serait le deuxième entracte... Mais ils n'avaient point prévu, les scorpios et leurs maréchauds, que les hordes de mâtins aux colliers à pointes se retourneraient contre eux pour les mordre au mollet voire leur arracher la peau de leurs fesses...

    Et comme en Quarant'yout la Grande Bastide flanquée de toutes ses dépendances et engrangements et galeries marchandes, prise d'assaut par les Désassermentés et les Incongruques et les ennemus de puchiqueries... La grande bastide en carton pâte enduite de pâte de fer, fut en représentation au troisième entracte du Grand Cirque, telle un grand gâteau de bourricot-à-versaire renversé effondré...

    Lou Boun' Diouh, du Oduciel, bénissait le spectacle, sa Bondiette de trente ans sa cadette sur les genoux...

    Halt'là, Bon' Diouh, tu vas pas recommencer avec un autre Sounouma qui nous pourrira autant la vie que durant les deux mille cent quarante six ans de l'ère des Poissons !

     

  • "Errances littératoques", texte numéro 9

    Le baudet boîteux, récalcitrant et au pelage ras couturé de cicatrices vertes, piétinait les petits anchois sacrés, s'enduisant les sabots de vinaigrette éventée dans la traversée du grand étang gelé.

    Il avançait lentement, le baudet, suivi par trois grosses sauterelles mutantes, dont les flancs des ventres fuselages battaient tels des coeurs de pieuvre.

    La maréchaussée en bottes de satin rose, fulminait de ces ruées de baudets surgis d'un paysage battu par des vents de plumes roulant dans des tourbillons de poussières d'alumine des croisillons torsadés arrachés aux arches des ponts de bois de la ville tout en haut des monts.

    Putrécanti lavatory vécé cireur les p'tites mômes levant haut de grosses et longues carottes insultant les Kolporters du Grand Bazar investi mais inconquis...

    Putrécanti la mouche en broche dans le petit étron séché d'une baleine naine échouée sur la plage des scooters enflammés.

    Il n' y a pas de kiki heureux ni de mansuétudes autrement que caramélisées avec des pièces d'un euro pour les fentes des Grands Dadas... no/no non pas de Grands Dadas qui trémoussent les rombiers les rombières plus de 2 minutes avec déclenchement de la photo souvenir pour face-de-bouk.

    Les vaisseaux pompiers et les forteresses de moutarde rouge juchées telles des buses empaillées sur des bouts ovales de poteaux de verre pilé, soutenus mordicus fanaticus par des hordes de séminaristes chevelus saladus, les uns venus de grands océans aux flots épais comme de la confiture, les autres bâties à la hâte en os de buses et en cordons noueux de moutarde durcie... Les vaisseaux pompiers et les forteresses de moutarde rouge, avec leurs armées de funambules aux javelots tire-bouchonnants et leurs escadrons de rapaces coccinelles aux cuirasses graisseuses, ne parvenaient pas à hégémonier sur le Grand Jardin en mille îlots dispersés sur l' océan du Milieu aux flots épais comme de la confiture.

    Et ces gros vers blancs à têtes poilues qui se tortillent dans la mayonnaise, jutant et déféquant dans un délire obsessionnel tout caricaturant dans une insolation féroce alors qu'aussi étrange que cela soit, aucun rayon de soleil ne fuse de la longue et épaisse nuée fiente de pigeon empourprant les cieux scéléraux aux traînées violacées !

    Juché, bandant et pouffant, le Korbo sur sa turbolette à gaz, faisait éclater trois pneus à l'heure en dérapages incessants sur la place du village pendant que des hordes de rats noirs à courte queue escaladaient l'enceinte en ciment de la fontaine à eau.

    L'on avait rempli le bassin de petites truites que des touristes descendus d'un grand autobus, essayaient d'attraper dans leurs doigts afin de les jeter aux rats noirs qui, tels des ragondins familiers, grimpaient le long du pantalon de quelques touristes encasquettés arborant des maillots avec écrit dessus "je suis amazoon" !

    Niqués/niqués, férocement et progondément niqués, les putrécanti et les aligators de kermesse, les rondouillards aux bourses pétillantes, les enculatory vécé cireurs, les animalcules et les humanuscules se bousculant pour entrer dans le Grand Jardin, et les gros Krokos au poitrail endiamanté et aux fesses écussonnées, enfin empuantis dans leurs outrageants fortins par les gaz délétères de péteurs encapuchonnés, et bombardés de gros hannetons allumeurs de feu.

    Niqués jusqu' en dessous de l'os de leur cul , le grand fotou originaire de Toktoutou, le berger truand des baudets indociles spoliés sans qu'ils le sachent, les Grands Gouroux des évéchés de la Sauce -y était de tous les Kons qu'sont en Sion et de la Pansaie Iniaque...

    Niqués emmouscaillés pissés au nombril, les Kuvéreux, les Deuvinci, les Véoliots, les Kamenberdantresonge, les Paradufiaskots, les Nulliardères, les Konventionots, les Pufrikantis, les Néocides et les Véhachelles...

     

  • Clowns sur la plage

    Clowns sur la plage

         À défaut de tous ces spectateurs qui ne viennent pas voir notre numéro, à défaut de toutes ces salles et de tous ces lieux qui ne nous sont pas ouverts, nous écoutons toutes ces voix, nous lisons tous ces regards venus des flots, des vagues de l'océan ; toutes ces voix que personne en aucun lieu, en aucune salle n'écoute ; tous ces regards que personne en aucun lieu, en aucune salle, ne lit...

    Ici sur cette plage viennent bruire tous ces silences qui ont traversé l'océan, et s'y raconter tout ce qui n'a pas été dit et dont nous allons faire notre numéro de clown...

     

  • Existe moi

    ... Je pensais au "Petit Prince" de Saint Exupéry, le passage où le petit renard des sables (un fenec) dit au petit prince "s'il te plaît, apprivoise moi" ! ''je serai ton ami, j'aurai le cœur en fête de t'attendre etc,etc..."

     

    ... Moi je dis, si je suis le petit renard des sables, au voyageur qui traverse le grand désert : "s'il te plaît, existe moi !"

     

  • Petite réflexion de ma part, ce 11 mai :

         Je me fous complètement du festival de Cannes... Et aussi de l'Euro foot 2016, que vont être ces "deux grands événements" hyper médiatisés ! Cela vous étonne, certains d'entre vous qui me connaissent et me lisent ?

    En revanche, j'ai cliqué sur une information de Yahoo au sujet de la découverte en 2016 de plus de 1200 exoplanètes... Et devant la porte d'entrée de ma maison, ce matin, sur mon passage, j'ai évité d'écraser un escargot. Cela vous étonne, les mêmes certains d'entre vous qui me connaissent et me lisent?