Articles de yugcib

  • De la relation avec le voisinage...

    ... L'on entend souvent dire -et "à juste titre d'ailleurs"- "les gens ne se voient plus, ne se parlent plus, s'ignorent, demeurent l'un à côté de l'autre, une clôture d'un mètre vingt à peine et en grillage les sépare, et ils ne se connaissent pas, ne se disent même pas bonjour"!

    Mais j'observe que, lorsque les gens se connaissent, étant voisins, se disant bonjour, se donnant des nouvelles ; les uns, autant que les autres, ne se préoccupent jamais du fait de l'opportunité du moment de l'échange, si l'autre justement, a envie oui ou non, de passer "trois heures" à discuter de ceci de cela, debout, derrière la clôture... Ce que je vois, souvent, c'est que l'un ou l'autre (en fait l'un ET l'autre) n'ont pas entre eux cette sorte "d'entente tacite et commune" qui fait que, en l'occurrence, à "ce moment là précisément", un "simple bonjour" ou "trois mots échangés" suffiraient...

    Ainsi lorsque ton voisin était depuis huit mois parti, qu'il revient un beau soir, comme ça, un soit d'été d'encore grand soleil où tu avais prévu de t'installer pour un casse-croûte sur ton banc (les fenêtres de la maison du voisin sont ouvertes et à cinq mètres de ton banc)... Tu te dis (tu "peux te dire") : "bon sang, j'ai envie d'être tranquille comme je l'étais hier et avant hier, et j'ai pas envie du tout de devoir discuter "trois heures" de ceci de cela, avec le Antonio qui revient de son Portugal", et "au bout du compte", tu restes à l'intérieur de ta maison, une fenêtre ouverte qui donne sur ton jardin mais pas du côté de la maison de l'Antonio...

    ... Autre situation (entre autres) :

    Tu reviens de courses, plein de choses à ranger, tu sors de ta bagnole, t'as envie de pipi, tu fais fissa pour ouvrir la porte de ta maison, avec au bout du bras un sac de commissions... Et merde, juste à ce moment là, v'là que le voisin il se pointe dans son jardin, qu'il te voit et qu'il t'interpelle, et au lieu de te dire un simple bonjour v'là qu'il commence à embrayer "patates salades le temps pourri qu'il a fait avant hier le monde va mal, ah ces politiques etc." Moi, honnêtement j'vais vous dire : dans ce cas je dis "vous permettez, deux minutes, je reviens tout à l'heure"! (à la limite je propose un rendez vous tel matin telle heure, surtout si on s'est pas vu pendant huit mois)...

    Ou encore : tu reviens d'un séjour de vacances, il est huit heures du soir, il fait encore bien jour, tu commences à ouvrir ton coffre de toit pour sortir des affaires, ton vélo est encore accroché au porte vélo... Et v'là l'voisin qui se radine, "eh bonjour comment ça va" puis patates salades la politique le temps qu'il a fait tout va mal, et que j'te rembraye et ça dure "trois heures"... Merde, t'es crevé, tu t'es farci mille bornes, "patates salades" t'en a rien à foutre!

    J'ai connu un jour un type, un Nord Africain très porté sur la tchatche, le contact humain, la relation, la convivialité, l'accueil etc. ... Vraiment un "type bien" tous points de vue... Il me disait "moi vous savez, même quand j'ai quelquechose sur le feu, même quand j'ai un truc hyper urgent à faire, à n'importe quelle heure s'il vient quelqu'un me voir, je fais passer l'accueil de l'autre avant toute chose, je laisse tomber sur le champ, en l'état que c'est, tout ce que je faisais avant qu'il, qu'elle arrive"...

    Bon, moi, je partage pas "tout à fait" on va dire, cette "philosophie" du contact humain, de la relation, de l'accueil, de la disponibilité.... Suis-je pour autant, un "mauvais coucheur", un "égoïste" ?

    Je pense que pour l'accueil, la disponibilité, le partage, la communication, la relation... Il faut nécessairement -à mon sens- "de la circonstance adéquate", des situations bien précises qui font que c'est possible ou pas à ce moment là... Sinon ça va pas, tu subis, tu fais semblant, et "ça t'emmerde" ...

    Et après, certains, enfin certains s'étonnent que tu ruses, que tu te détournes, que tu contournes, que tu passes par là plutôt que par là, pour pas voir ton voisin, lequel voisin d'ailleurs, croit que tu te fous complètement de lui, ou que tu fais le fiérot... Alors que t'as tout simplement, tout naturellement, pas envie du tout de discuter "trois heures patates salades" avec lui!

    Je peux pas saquer de la part de certains, ces "leçons de morale" portant sur l'accueil, sur l'écoute de l'autre, sur tout ce qu'on entend, d'une hypocrisie à vomir de dégoût !

    ... C'est que (c'est ce que je dis) "patates salades le temps qu'il fait la politicaille le monde qui va mal la nouvelle bagnole d'un tel la dernière nana de tel rappeur qu'est passé à on n'est pas couché, tout ça, ça fait pas une amitié une relation un lien durable avec ton voisin"!

     

  • N'y a t-il de littérature et de poésie, que dans le réalisme ?

    ... Il n'y aurait -à mon sens- de littérature, de poésie, d'art d'écrire ; que dans le réalisme... Dans un réalisme qui se fonde sur la connaissance et sur le regard porté sur les faits, les événements ; sur l'observation des personnes, des choses, des situations réelles (ou imaginaires à partir du réel) ; sur le témoignage de ce qui fut, de ce qui est, qui a été vu... Un réalisme fondé, aussi, sur une connaissance scientifique, sur une connaissance des choses de la vie et de la nature...

    Y-a-t-il -c'est la question que je me pose, ou plus précisément le doute qui me vient- une littérature dans le féérique, dans le genre "l'histoire du petit poisson qui fait en respirant dans l'eau des perles d'or"? Une littérature dans le surnaturel, dans le magique ?

    Un art d'écrire, une poésie ? Sans doute... Mais une littérature, non je ne crois pas, du moins pas au sens de littérature tel que je conçois : la différence est dans l'impact, dans le retentissement, dans la portée, dans ce qui s'inscrit dans l'Histoire, dans ce qui est le vécu des gens... Le "petit poisson qui fait en respirant dans l'eau des perles d'or", le surnaturel, le magique, le féérique... tout cela dénature l'Histoire, tout cela est "échappatoire" à un réel dont on refuse, dont on conteste les effets et au lieu d'éclairer l'esprit, l'obscurcit...

    Le réel à lui seul, est plus "surréaliste" que le surréalisme des peintres et des poètes dans leurs œuvres. Le réel suscite plus d'imaginaire que le rêve de ce qui n'existe pas...

    Le rêve de ce qui n'existe pas ne s'appuie que sur de l'imaginaire qui ne vient pas du réel alors que l'imaginaire suscité par le réel devient intuition sinon même perception de ce qui sera...

    J'affirme qu'il y a du merveilleux dans le réel, et que ce merveilleux dans le réel, est plus merveilleux que le merveilleux en dehors du réel...

     

  • Leur messe, leur discours...

    ... De l'interview (en vidéo) de Philippe Poutou dans "On n'est pas couché" du samedi 1er avril, le moins que je puisse dire, c'est déjà, que cet "entretien" (si on peut appeler ça un entretien) a été "on ne peut plus court" (voire "escamoté", "expédié au lance-pierres")!... Laurent Ruquier rappelant à Philippe Poutou qu'un temps de parole a été défini et doit être respecté...

    Si l'on tient compte de l'heure à laquelle est passé Philippe Poutou (dans les 2h 20 de la nuit) et vu la brièveté de l'entretien, la déconsidération manifeste de Laurent Ruquier et de Yann Moix à l'égard de Philippe Poutou... L'on voit bien à quel point les médias, les "décideurs", les "faiseurs de pluie et de beau temps" du "Système", "prennent parti" avec arrogance, suffisance, mépris et violence, contre tous ceux et celles qui tant soit peu, dérangent en s'exprimant "avec leurs tripes"... Scandaleux, révoltant!  Le pire étant -c'est la vérité- que quelque soit l'obédience, la portée, la reconnaissance dont bénéficie  tel ou tel personnage (l'un ou l'autre des principaux candidats et de leurs électeurs ou sympathisants), quelque soit le résultat donnant l'un ou l'autre présent au second tour, le "vilain petit canard" sera toujours, inévitablement le "vilain petit canard" ! ... Il ne faut pas oublier que ce type, Philippe Poutou, ou cette femme Nathalie Artaud, ou encore Dupont Aignan ou Jean Lassalle ou François Asselineau ou Jacques Cheminade, pour l'ensemble d'entre eux, représentent tout de même quelques centaines de milliers de gens dans ce pays, la France... (des gens dont on se fout, que les "univers officiels", les médias, le "système", les intellectuels, les politiques, les décideurs, les "cadors", renvoient dans leur anonymat, dans leur misère, dans leur souffrance au quotidien, dans l'oubli, dans l'indifférence ; avec la condescendance avec laquelle ils "traitent" ces centaines de milliers de gens qui selon eux tous, ces "cadors", n'existent pas !

     

    ...  Bras d'honneur de ma part, à toutes ces "messes" ou discours qui ne sont autres que ceux d'un maître du logis mettant des bancs devant le feu de la cheminée (mais comme il faut plus de bancs que prévu, y'aura forcément des bancs au fond de la pièce)...

    ... Bon, peut-être que certains sont "un peu plus sincères" et "un peu plus crédibles"... Mais même eux, ils ont derrière eux et avec eux leurs "appareils", leurs "généraux, lieutenants et sergents" et je crois qu'en définitive subsistera une part de discrimination, de sectarisme, de préférence, tout cela "à l'état latent" ou "demeurant dans une certaine limite assez floue"... De telle sorte que l'on retrouvera quelque part, éloigné de la bonne chaleur ou tiédeur du feu... des "sans manteau", des "ventres vides" et des "têtes lessivées"...

     

  • Un système condamné, auquel croient les "caciques" et les "croyants" de ce système

    ... Je ne comprends pas pourquoi tant de gens encore, croient "dur comme fer" avec autant de conviction, de certitude ancrée en eux, voire même de "foi" (de "foi de charbonnier") en un système économique sociétal basé sur une croissance jugée absolument nécessaire, un système libéral mondialisé avec sans cesse de nouveaux marchés dits "émergents", multipliant et diversifiant autant de produits de consommation de masse "le moins cher possible"... Que ce système soit celui prôné autant par une droite-centre-sociale-libérale, classique consensuelle de genre Chirac 1995-2007 puis Sarkozy 2007-2012 et maintenant prôné révisé durci par Fillon candidat à la présidence de la république ; que par une "gauche sociale libérale classique consensuelle" de genre Hollande Valls 2012-2017, ou par ce mouvement "En marche" d'Emmanuel Macron à vrai dire je pense "un "système dérivé" du Hollandisme...

    Ce système, qu'il ait été celui d'un Chirac, d'un Sarkozy, d'un Hollande ou qu'il soit celui d'un Macron ou d'un Fillon ; il est condamné, voué à l'échec, il sera honni des générations futures, il fout notre planète en l'air, il n'est d'ailleurs plus celui qui fait espérer certaines populations, certains pays du monde et même aux USA et en Chine il a des contestataires... autant dire que ce système n'a pas, n'a plus l'avenir que les "caciques" du libéralisme lui prêtent appuyés de discours lénifiants et messeux !

    Les générations futures, celles du 22 ème siècle, celles déjà de la seconde moitié du 21ème, "vomiront" ce système qui a encrassé, pourri, épuisé notre planète avec les conséquences désastreuses, irréversibles, d'une politique économique aberrante, d'une gestion des ressources aussi catastrophique ! Et maudiront tous ceux et celles d'entre nous qui se sont accrochés à ce système et en ont été les croyants!

    Il me vient une colère à l'égard de tous ces gens qui "y croient encore" et s'y "accrochent" et qui n'arrêtent pas de nous considérer, nous, les opposants, les résistants, les non convaincus, les ceux et celles qui subissent et souffrent, comme des "moins que rien", des "paumés", des rêveurs, des idéalistes, des irresponsables, des déculturés (déculturés de LEUR culture)!

    ... Le 23 mai, et le 7 mai 2017, votez (ou ne votez pas) pour qui vous voudrez selon ce que vous croyez au fond de vous... Mais de grâce, évitez de voter pour les "caciques" du système (il y en a deux sur les onze, autant dire que neuf d'entre eux sont les porte-paroles les représentants de deux tiers de tous les Français).

     

  • Le "Grand Débat"

    ... Je me doutais bien que Philippe Poutou se présenterait au "Grand Débat" sans costard et sans cravate...

    Et Emmanuel Macron qui va le chercher, au début, avant que ne commence le débat, pour la "photo de famille" ! ...

    "Photo de famille"? Le mot "famille" ici lors de cette réunion pour un débat politique entre onze personnes candidates à l'élection présidentielle, a-t-il un sens?

    ... Et, après le débat, sur le plateau de BFMTV, quelques journalistes et commentateurs présents, de reprocher à Philippe Poutou d'avoir été "irrespectueux" de la "solennité" qu'il y avait à l'occasion de ce débat...

    "Solennité"? Quelle solennité? C'était là un débat politique, une confrontation de points de vue, un échange verbal en direct sur un plateau de télévision, rien de plus, rien de moins...

    N'empêche, ne vous en déplaise... Commentateurs et journalistes présents après la fin du débat sur le plateau de BFMTV... Et gens de "tous bords/bien dans les clous/social-politiquement correct"... Le "vilain petit canard" il fait tout de même 5% de reconnaissance et d'impact auprès de quelques millions de téléspectateurs!

    "Décousu, brouillon, confus"? Et avec sa "pomme", sa voix, son langage, son "look", Philippe Poutou? Peut-être... Mais vrai, authentique, sincère, incisif, et sûrement pas "messeux" ni "faisant dans la dentelle" !

     

  • Cet auditoire et ce lectorat...

    ... Que beaucoup d'entre nous, les "peu visibles", n'ont pas...

     

          S'il y a bien un auditoire (ou un lectorat) que les "peu visibles" n'ont pas dans leurs "univers d'écriture" (site, blog, forums, réseaux sociaux) ; c'est celui de tous ces gens de sensibilité "socialo-bon teint", en général des personnes d'un "milieu social relativement aisé ou plus ou moins protégé et consommateur de produits culturels "dans le vent", des personnes ayant plus ou moins une formation "universitaire" classique... En somme les "correctement politiquement socialement pensants" autant dire quelques millions de gens "plus ou moins bien situés du bon côté de la barrière"...

    Ceux là ne lisent pour ainsi dire jamais les "peu visibles" (ceux qui n'ont autour d'eux que quelques "fidèles") et d'ailleurs, en règle générale, ils ne savent pas que les "peu visbles" existent, et si par hasard, ou par quelque recherche sur internet, ils tombent sur l'un ou l'autre lien menant à ce qu'ils postent, ces "peu visibles"... Ils "zappent"...

    Il y a un véritable problème de communication entre les "peu visibles" et les "bien vus/bien lus/bien écoutés : déjà, les "peu visibles" ne se sentent guère trop proche des "bien vus", de leur "pensance bon teint", de leur culture, de leur mode de vie, de leurs habitudes, d'un certain nombre de produits qu'ils mettent dans leurs caddies, des livres qu'ils achètent, de leur façon de s'habiller et de paraître, de leur "look"... Et, réciproquement, du côté des "bien vus", qu'y-a-t-il à vrai dire à attendre d'eux, autre que de l'indifférence, du dédain, de la non considération, du silence de leur part et de leur désintérêt de "ce que peuvent faire et aimer dans la vie, les peu visibles" ?...

    De toute manière, ce sont quasiment toujours les "bien vus" et pratiquement eux seuls, qui parfois, "pourfendent" les "peu visibles" dans leurs réponses, leurs réactions, leurs commentaires si d'aventure ils tombent sur l'un ou l'autre de leurs écrits si peu visibles...

    Il faut dire que, question "reconnaissance" ou "appuis de personnalités", dont les "peu visibles" peuvent éventuellement bénéficier ; il se trouve que cette "reconnaissance" et que ces "appuis" ne peuvent provenir que de cette sorte d' "intelligentsia culturelle médiatisée télé milieux d'édition presse festivals manifestations locales faiseuse de pluie et de beau temps" qui "donne le ton", fait vendre et acheter et consommer, qui est génératrice de rayonnement, d'audience et de lectorat...

    "Ils" sont quasiment tous, les "décideurs" dans cette "mouvance"... "Mouvance" dans laquelle les "peu visibles" ne peuvent se fondre, dans laquelle ils ne peuvent se complaire, dans laquelle ils demeurent résolument réfractaires à toute compromission, à toute acceptation d'un "ordre des choses" qui les "gonfle"... "Se faire acheter", ou "se laisser récupérer", c'est "y perdre son âme"!

     

    ... En revanche, en revanche... Du côté de toutes les autres sensibilités "hors bon teint hors socialisme libéral progressiste consensuel à la Hollande à la Valls à la Macron"... Il se trouve que... De l'électorat de Marine Le Pen jusqu'à l'électorat de Jean Luc Mélenchon et jusqu'à l'électorat de Nathalie Artaud et de Philippe Poutou en passant par l'électorat de Dupont Aignan et "un peu moins" les électorats de Benoît Hamon et de François Fillon... Eh bien du côté de tous ces électorats, de ces sensibilités, les "peu visibles" ont alors la plupart de leurs lecteurs sur leurs blogs, sur leur page Facebook ...

     

    ... Ah, si cette "clique" de "bien pensants", de "du bon côté de la barrière", des "lus et écoutés", qu'on voit sur les plateaux télé, qui se pavanent comme des dindons dans les "festivaux" d'été : si toute cette "clique" d'ex hollandistes et de "Macron-vent-en-poupe" pouvait MORDRE LA POUSSIERE sinon DEBARRASSER LE PLANCHER ! ...

     

     

  • Les réseaux sociaux et leurs abonnés dans la campagne présidentielle

    ... Bien plus que les sondages ou que les enquêtes d'opinion, bien plus que tout ce que l'on peut lire sur les journaux, écouter à la télévision et à la radio, notamment à la radio dans les émissions invitant les auditeurs à s'exprimer... Ce qui est un meilleur "baromètre" (et de surcroît plus fiable), ce qui donne le ton, ce qui est déterminant en portée, en influence, dans une campagne présidentielle, et tout particulièrement dans la campagne présidentielle de 2017... Ce sont les principaux réseaux sociaux Facebook, Twitter et You Tube...

    Selon ce tableau (Facebook et Twitter pour les candidats présents) il apparaît nettement que Marine Le Pen (en 1er) et Jean Luc Mélenchon (en 2ème) font chacun d'eux la Une, et de loin ; distançant ainsi Emmanuel Macron, en 3ème...

     

    https://fr.statista.com/infographie/8702/quel-candidat-regne-sur-les-reseaux-sociaux/

     

    ... Si l'on considère en plus de Facebook et de Twitter, You Tube, on peut voir que Jean Luc Mélenchon avec plus de 142000 abonnés à la chaîne You Tube qu'il a ouverte, égale presque en audience et en suivi, Marine Le Pen qui elle, a beaucoup moins d'abonnés sur You Tube...

    Loin, assez loin derrière on trouve Emmanuel Macron, et encore plus loin, François Fillon, Benoît Hamon et les autres...

    Toute la question est là : au soir du 23 avril 2017, ce ne sont pas les sondages qui sont publiés une fois par semaine depuis un mois, qui vont correspondre au vote réel pour chacun des candidats (la seule certitude étant celle des pourçentages annoncés pour les six candidats en dessous de 3%)...

    Nous aurons très probablement quatre pourcentages dont trois seront assez proches les uns des autres de telle sorte que personne ne peut dire lequel de ces trois sera le plus important (par exemple de l'ordre de 0,2 à 0,5%)...

     

    ... Une petite remarque cependant :

     

    Philippe Poutou qui bien évidemment ne suscite guère trop d'adhésion, a tout de même plus de "followers" sur Twitter que d' "amis" sur Facebook... Il faut dire (c'est ce que je pense et qui me fait un peu rire) que Philippe Poutou, question "discours" (ou "messe") semble beaucoup plus à l'aise dans le "court" (et l'incisif) que dans le "long" (et "messeux") ! Donc, c'est normal qu'avec des phrases de 140 caractères il ait finalement un certain nombre de "followers" (il ferait moins un tabac sur Facebook à moins de pas être trop long)... Dommage qu'il mette pas le paquet sur You Tube, parce que... sa pomme plus son propos incisif ça "vaudrait son pesant d'or" ! (rire)...

     

  • Auprès de mon âtre

         Qui ou quelle que soit le maître ou la maîtresse du logis faisant dans sa cheminée un grand feu, qu'il ou qu'elle vous conte une histoire de banquier scélérat, ou l'histoire d'un jeune homme en échec scolaire qui arrive à monter sa petite entreprise et à devenir riche ; que le feu dans la cheminée soit celui d'un grand tronc d'arbre, d'une brassée de sarments ou que les flammes s'élevant soient rouges et ronflantes ou jaunes avec des reflets bleus... Ce sont toujours les mieux placés sur les bancs devant le feu qui jouissent de la chaleur ambiante... Il y a toujours et forcément, ces bancs situés au fond de la pièce, loin du feu et où grelottent les sans manteaux ne comprenant pas très bien l'histoire racontée par le maître ou la maîtresse du logis...

     

  • Le "plus" et le "mieux" selon Fillon

         Selon une étude réalisée au sujet d'un point du programme de François Fillon (celui relatif à l'augmentation des revenus salariaux) il ressort que :

    -Les "petits salaires" (au SMIG, ou à peine au dessus), les "petites retraites" (à moins de 1000 euro par mois), augmenteraient PAR AN, de... 1,3 %

    -Les personnes "d'une certaine aisance" (cadres, qualifiés...) qui gagnent de 2000 à 4000 euro par mois, verraient leurs revenus progresser de 5,6 % (par an)...

    -Enfin les "fortunés" (et "très fortunés") quant à eux, verraient leurs revenus progresser de 21 % par an.

     

    ... N'y a-t-il point là, la continuation d'une "fracture sociale" ? ... Certes, pour les "bas salaires" (et petites pensions de retraite), 1,3 % c'est "mieux que rien" (mais à vrai dire "dérisoire")...

    Moi ce qui me gêne (et je ne suis pas, je crois, le seul à l'être, gêné)... C'est les 21 % de mieux, par an, pour les fortunés et très fortunés qui, à ce que je sache, ne contribuent que peu, voire parfois pas du tout, à "créer de l'emploi", à investir... Puisqu'ils sont ces gens là pour la plupart, bien davantage préoccupés de leurs revenus financiers (plus-values, dividendes), et de leur confort de vie (équipements, loisirs, résidences, etc.)

     

  • "Ortografe"

    ... La ministre française de l'éducation nationale, dans la réforme de l'orthographe qu'elle souhaite mettre en place, propose de simplifier notre langue française afin que les élèves les plus mauvais en orthographe n'aient plus de complexes, en obligeant les plus doués à rejoindre les plus nuls !

    Ainsi le "ph" de pharmacie sera remplacé par un "f" pour donner "farmacie". Et "orthographe" s'écrira "ortografe" et... "Analphabète" deviendra "analfabète" !

    Or chaque mot prend un sens dans ses racines :

    "Analphabète" est issu des deux premières lettres de l'alphabet Grec "alpha" et "beta", et le préfixe "an" est un préfixe privatif. D'où le sens originel "qui ne connait pas ses lettres" (donc, "qui ne sait ni lire ni écrire")...

    Si l'on écrit "analfabète" au lieu de "analphabète", le sens de "analfabète" est complètement différent, puisque "analfabète" est issu de "anal", relatif à l'anus ; de "fa", quatrième note de la gamme ; et de "bête", personne un peu sotte.

    Un "analfabète" est donc un con qui fait de la musique avec son trou de bale !

    ... S'il y a bien une "ministresse" que je ne vais pas regretter, c'est la "belle cassée" (la Bel Kacem)... Ainsi d'ailleurs (entre autres dont la El Khomri) que Marisol Touraine la "pourfendatrice acharnée" des fumeurs, qui a interdit la cigarette électronique et a déclaré que le paquet de cigarettes devrait coûter jusqu'à 600 euro... Alors qu'avec tous les pesticides que l'on absorbe autant dans l'air que nous respirons que dans tout ce que l'on mange ; qu'avec tous les médicaments de l'industrie pharmaceutique des lobbyies qui sont prescrits ; l'on est bien plus malade, bien plus empoisonné (et en plus grand nombre d'entre nous tous) que par le tabac... (ou le "petit joint")...

    La réforme de l'orthographe "made belle cassée" et les pesticides déversés sur les champs de culture, dans le pinard et inclus dans les produits alimentaires, dans les céréales corn-flakes de nos petits déjeûners ; les médicaments aux effets secondaires dévastateurs produits par les lobbyies pharmaceutiques... Voilà ce contre quoi il faut "faire la guerre" et non pas contre les fumeurs qui, soit dit en passant, n'enfument plus comme jadis les lieux fermés, et vont "s'en faire une petite" dehors devant leur porte d'entrée, dans le jardin... Toujours soit dit en passant, s'il y a aujourd'hui en France autant de fumeurs, c'est parce que la vie est stressante, difficile, pleine de soucis et de situations dramatiques personnelles et ou familiales durables...

    ... Tout a commencé (cette "chierie" de politique économique libérale sociale progressiste post soixante huitarde favorable aux "bien vus"/ aux "médiatisés de la culture de consommation"/ aux géants des marchés/ aux libéraux de tout poil /aux marchands d'illusion et de rêve/ aux "permissistes"/ aux "marginaux pignon sur rue"/ aux dévoyés niveleurs des systèmes éducatifs")... Tout a commencé "à grande échelle" et "à grand renfort de pensée unique", avec le jospinisme, suivi du chiraquisme et du sarkozysme, puis encore plus soutenu/marchandisé/officialisé par le hollandisme à la vals à la belle cassée à la Elle conne-rit !

    Mais tout cela en ce printemps 2017 "vole en éclat", implose, se délite... Mais pas -il faut dire- "dans les meilleures conditions possibles" !

    Déjà, si on peut encore continuer à écrire "pharmacie" et "orthographe" avec "ph", ça sera autant ça de gagné !

    ... Et que les fumeurs puissent cesser d'être considérés comme des pestiférés devant se cacher en quelque recoin ou derrière deux arbres rapprochés ou une haie de 2 mètres cinquante (à cause de la fumée visible) !

     

     

  • L'amertume ne nous réconcilie pas avec le monde

    ..."la pire chose qui puisse arriver aux gens, c'est l'amertume. Ils deviennent tous si amers"

    [John Fante]

     

    ... J'ajouterai pour ma part, qu'effectivement l'amertume est une chose désastreuse parce qu'elle ne nous réconcilie pas avec le monde, un monde que l'on ne rejette pas forcément, que l'on peut même aimer tel qu'il est... Mais qu'en définitive on ne cesse de déplorer, de "pourfendre" jusque dans l'excès, jusque dans une certaine forme d'autisme (une manière de "crever de rage")... Et le pire c'est quand la nostalgie coexiste avec l'amertume, la nostalgie de ce qui fut et ne sera plus, la nostalgie de ces temps vécus si regrettés (soit dit en passant j'aime mieux ce que j'appelle "la nostalgie d'un temps futur et possible", la nostalgie d'un temps qui viendra, que nous avons pressenti, que nous ne verrons pas mais que nous avons rêvé différent et peut-être plus beau)...

    Le ou l'un des seuls moyens à mon sens, de ne pas sombrer dans l'amertume et dans la nostalgie, c'est encore d'être, d'essayer être le témoin de son temps, le témoin de tout ce qui se dit, se fait, s'écrit, se vit ; et cela dans la plus grande honnêteté possible, dans la plus grande indépendance d'esprit, de coeur et d'émotion possible, jamais en juge, jamais avec de ces propos à l'emporte-pièce ou avec ces effets spéciaux trompeurs, véritables numéros d'illusionnistes ; mais autant que possible avec ce qui "du coeur de son réacteur", demeure intemporel,authentique et inimitable...

     

  • L'essentiel...

    ... "Nous ne disons jamais l'essentiel même quand nous en avons la prétention".

    [François Mauriac]

     

    ... Sans doute parce que la prétention que nous avons à dire l' essentiel, c'est à dire telle ou telle chose en particulier nous paraissant essentielle à nos yeux ; nous rend invisible tout ce qui, si divers et si pluriel, participe à l'essentiel, à l'une ou l'autre de ces choses essentielles à nos yeux...

    Et c'est bien ce qui participe, tout ce qui participe à l'essentiel, dont nous ne parlons jamais en disant l'essentiel...

     

  • Les vivants et les morts

         Les morts ne ressuscitent que par les vivants mais leurs yeux ne voient plus et leurs oreilles n'entendent plus.

    Les vivants sont comme les morts lorsqu'ils ne voient pas et n'entendent pas ce qui les fait exister, qui parle d'eux, de ce qu'ils font, de ce qu'ils disent, de ce qu'ils écrivent...

     

    ... De ces morts ne ressuscitant que par les vivants, il en un auquel je pense c'est Henri Emmanuelli, une grande figure, un "monument de dimension humaine autant de culture que de relation", décédé brusquement à l'âge de 71 ans le lundi 20 mars 2017 à Bayonne.

    Un homme droit, socialiste de coeur, de raison et d'action, qui n'a jamais transigé avec ses idées et ses principes.

    Nous lui devons un certain nombre de réalisations qui ont fait du département des Landes, un modèle de développement en matière d'équipements, de lieux de réunions, de bâtiments et de services publics, très fonctionnels et très modernes...

    Lorsqu'il m'arrivera dans les prochains mois, en visite promenade en quelque village de Chalosse ou du Bas Armagnac, à la vue d'un bâtiment de mairie, d'une salle des fêtes, d'une salle de sports... de construction "très 21 ème siècle" de style, d'architecture, de fonctionnalité... Inévitablement surgira devant moi comme l'image en hologramme du visage "taillé à la serpe"d'Henri Emmanuelli... Un visage qui eût pu inspirer un sculpteur de la force, du réalisme et du talent d'un Rodin... Un visage saisissant reflet, saisissante image, saisissante photographie de l'âme même, de ce qu' est en dimension humaine, en dimension d'intelligence de la relation, ce personnage hors du commun qu'est Henri Emmanuelli... Un personnage dont il est impossible de parler au passé, tant il demeure vivant, présent et comme "immortel"...

    ... La dernière fois de ma vie que je l'ai vu de près, c'était un premier mai, il y a de cela cinq ou six ans, à la fête des asperges de Pontonx-sur-Adour. De stature, je trouvais qu'il faisait "très député", grand et droit et "monumental" dans sa gabardine bleu foncé, en conversation animée et conviviale au beau milieu des gens, tête nue, broussailleux de sourcils noirs, le verbe rocailleux...

     

    ... De ces vivants qui sont comme les morts lorsqu'ils ne voient pas et n'entendent pas ce qui les fait exister, je pense à tous ces gens qui s'expriment à leur manière, dont les mots, dont les propos se fondent dans l'immensité du "World Wide Web" (de la Toile) et qui, quelque part, tout près ou tout au loin, peuvent atteindre mais sans que celui ou celle qui s'est exprimé ne le sache jamais... qui a parlé de lui, qui l'a lu, qui l'a commenté au sujet de l'un ou de l'autre de ses propos, quelque part, tout près ou tout au loin...

     

  • Textes voix : Le Rêve, et Poussière

    Le Rêve

     

    Poussière

     

     

  • L'aigle et le dragon, de Serge Gruzinski

    Aigle et dragon

    L'auteur :

     

    ... Serge Gruzinski, historien de renommée internationale (directeur de recherche au CNRS, il enseigne en France, à l'EHESS, et aux Etats Unis, à l'université de Princeton), est l'auteur de nombreux ouvrages dont "La pensée métisse" (Fayard, 1999) et "Les quatre parties du monde" (La Martinière, 2004).

     

     

    ... C'est au tout début du XVI ème siècle que commence ce que l'on appelle aujourd'hui la mondialisation...

    Et cette "mondialisation" a en fait-et de fait- commencé avec les Ibériques (Espagnols et Portugais) qui ont débarqué, avec les Espagnols, au Mexique, et avec les Portugais, le long des côtes du Sud Est Asiatique, depuis le détroit de Malacca jusqu'à Pékin, en passant par Canton et Nankin, dans l'empire Chinois...

    Ces deux événements que furent l'arrivée des Espagnols au Mexique, et l'arrivée des Portugais dans le Sud Est Asiatique, ont eu lieu à la même époque, autour des années 1517/1521...

    Ce sont bien là deux événements qui ont marqué une étape déterminante dans notre histoire (celle des pays Européens et de la civilisation issue du monde Grec et du monde Romain de l'antiquité, d'une part ; et celle des deux continents que sont l'Amérique et l'Asie avec leurs peuples qui eux aussi, avaient leur culture, leur mode de vie, leurs croyances ; en somme leurs civilisations issues de mondes préhistoriques, et donc, d'évolutions et d'expériences différentes dans l'environnement naturel et géographique qui était le leur et qu'ils n'avaient pour ainsi dire jamais quitté -sans cependant avoir vécu isolés et sans contact avec d'autres parties du monde, autant pour les peuples de l'Amérique centrale que pour les peuples de "l'empire céleste" (la Chine)...

    Alors que Magellan au début des années 1520, parvenait en Asie du Sud Est, Philippines et Indonésie ; Cortès menait une expédition en Amérique centrale et s'emparait de Mexico, non sans mal il faut dire, puisque les troupes de Cortès rencontrèrent une forte résistance de la part d'une coalition de Nahuas, de Mexicas sous l'égide de Mexico-Tenochtitlan. (les Espagnols de Cortès bien qu'utilisant des armes à feu et des canons, n'étaient pas très nombreux en face de ces dizaines de milliers de Mexicas et subirent de lourdes pertes)...

    Les Portugais, installés à Malacca, rêvaient de coloniser la Chine, menèrent d'ailleurs une ambassade par la route de Canton à Pékin par Nankin, auprès de l'empereur Zhengde, mais cette opération fut en réalité un échec (les Portugais de cette expédition furent suspectés d'espionnage, emprisonnés et finalement éliminés physiquement)...

    Si "l'aigle aztèque" se laissa anéantir, en revanche le "dragon chinois" élimina les intrus...

    Il faut dire que les Chinois, depuis bien avant l'arrivée des navigateurs portugais au début du XVI ème siècle, avaient eu des contacts (commerce, échanges) avec les pays de l'Europe, notamment Venise et l'Italie...

    Serge Gruzinski raconte ce face-à-face entre des civilisations que tout séparait (la culture, la religion, les modes de vie), mais surtout, démonte cette croyance des Européens fondée sur la supériorité (savoirs et technologies) des Blancs et des Occidentaux, sur les autres peuples "indigènes" de l'Amérique et de l'Afrique d'avant le XVI ème siècle (XVI ème siècle du calendrier chrétien)...

    ... Nous sommes bien là, devant une réalité historique : celle de l'existence de trois civilisations différentes, à savoir la civilisation européenne et occidentale issue de l'héritage Egyptien, Grec et Romain (et du Moyen Orient, Mésopotamie, Perse) ; la civilisation Chinoise, et la civilisation de l'Amérique centrale (Aztèque)... Auxquelles il faut ajouter aussi, la civilisation des Incas (Amérique du Sud, Andes) et les civilisations de l'Océanie (pacifique, océan Indien), et encore, la civilisation Amérindienne de l'Amérique du nord et de l'Amérique du Sud...

    Il faut dire aussi qu'en matière de violence et de cruauté, de domination et de prédation, et de guerres de conquêtes, toutes les civilisations se valent, autant dire que violence, cruauté, domination, guerres de conquêtes ; tout cela n'est pas le fait unique de la civilisation européenne...

    Sans doute la technologie européenne (navigation, armes de guerre, industrie) a-t-elle pu, du XVI ème au XIX ème siècle, constituer une force, être un avantage sur les autres peuples en Amérique et en Afrique notamment, ce qui explique pourquoi tous ces peuples ont été colonisés et dominés, et ont dû, de gré ou de force, se "fondre" en partie dans la civilisation des dominants...

    La fin du XX ème siècle et surtout le XXI ème, "change la donne" et c'est la civilisation européenne qui "perd du terrain" sinon décline... Du fait du développement rapide des autres pays hors d'Europe, pays autrefois sous la domination des Européens et qui de nos jours, "profitent" (si l'on peut dire) -mais en partie seulement- de la mondialisation de l'économie, des technologies, et de l'accès à la consommation de produits et d'équipements...

     

    EXTRAIT, page 203 :

     

    "Depuis l'antiquité, nous, c'est à dire les Grecs, les Romains, les Chrétiens,les Européens, puis les Occidentaux, avons pris l'habitude d'appeler les autres des "barbares". L'écart des langages et des modes de vie pour les Grecs, la différence religieuse pour les Chrétiens, la supériorité technique, militaire et culturelle pour les Européens de la Renaissance et des Lumières, puis la race au XIX ème siècle ont inlassablement ravivé cette distinction. Le terme "barbare" devient passe-partout au point qu'il s'applique même à des Européens quand il s'agit, avec Machiavel, de dénoncer l'intrusion des étrangers sur le sol de la patrie.

    Au cours du XVI ème siècle, dans le sillage de la mondialisation Ibérique, des Européens se sont retrouvés face à la plupart des grandes civilisations de la planète et à des myriades de populations que l'on a longtemps qualifiées de primitives. Dans le Nouveau Monde, Espagnols et Portugais ont usé et abusé du terme "barbare" (alors qu'eux-mêmes se présentaient généralement comme des "cristianos") , en introduisant des distinctions qui n'étaient pas que des exercices de style puisqu'elles orienteraient les rapports que les colonisateurs entretiendraient avec les colonisés."