Articles de yugcib
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Le tableau de plus en plus raté ...
- Par guy sembic
- Le 27/02/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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L'oeuvre du poète est d'autant plus difficile à accomplir, que le tableau est de plus en plus raté...
Car l'oeuvre du poète consiste à extraire de l'immaculé, de ce tableau dont on ne voit qu'une croûte qui heurte le regard, se craquèle et multiplie ses concrétions abrasives, exhale la puanteur et l'insolence de ses couleurs...
Mais cet immaculé ainsi extrait par le poète, dans la dimension, dans la forme et dans le contenu par lesquels l'immaculé se présente, est pour le regard habitué aux couleurs et aux concrétions du tableau raté, du tableau de plus en plus raté... Une ligne de traits lumineux qui déchire la rétine... C'est du moins ainsi que l'immaculé est perçu par le regard...
Mais l'oeuvre du poète ne consiste pas à apprivoiser un regard habitué et dépendant de ce qu'il voit, comme l'on essayerait d'apprivoiser un animal sauvage...
L'oeuvre du poète consiste à rencontrer le regard tel qu'il est, et de contribuer à lui faire exercer à ce regard, s'il le peut, la liberté qui est la sienne, l'unique en lui, par laquelle la ligne des traits lumineux de l'immaculé entrera en lui.
... Pour l'enseignant, pour l'éducateur, pour celui qui communique, qui transmet, qui entreprend... C'est un peu la même chose que pour le poète : l'oeuvre est d'autant plus difficile à accomplir, que le tableau est de plus en plus raté...
Et l'immaculé sera d'autant plus l'immaculé, qu'il aura été plus difficile de l'extraire pour le faire entrer dans le regard...
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Mon gros coup de gueule d'aujourd'hui !
- Par guy sembic
- Le 22/02/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Le journal Sud Ouest dimanche, ce 21 février 2016 titrait à la Une, donc en première page et très gros titre :
LA FRANCE FUME TROP
... En 2015 selon ce que l'on pouvait lire en pages 2 et 3 du journal, la progression de la consommation de tabac en France, est plus forte qu'elle n'avait été en 2014, et cela après une baisse relative autour des années 2006, 2007...
Bon sang... Et ce sera mon "coup de gueule" : avec toutes ces difficultés de vie au quotidien pour des millions de gens, un chômage endémique et en augmentation ininterrompue mois après mois, avec la misère, la pauvreté, l'absence d'avenir, les problèmes familiaux, tous ces soucis des uns et des autres, tous ces drames, et tout cela sur fond d'insécurité, de violence, de guerre, de crise sociale, dans un environnement hostile, nauséabond... Comment voulez-vous, comment espérez-vous que les gens, fument moins, boivent moins de boissons alcoolisées, ne se droguent pas, ne prennent pas des tas de médicaments pour dormir ou contre le stress?
Que déjà la vie revienne au moins comme elle était avant (on va dire avant 2006, 2005, début des années 2000 et fin années 1990), et la France fumerait peut-être un peu moins ! Boirait moins alcoolisé, se "shooterait" au canabis un peu moins !
Merde aux "donneurs de leçon de morale" ! Sud Ouest qui titre "LA FRANCE FUME TROP"... d'un air de dire que c'est là, le tabac, le "grand péché du siècle" ! Car aux dires de Marisol Touraine la grande super ennemie intégriste abolitioniste de la clope au point de vouloir faire passer le paquet de cigarettes à... tenez-vous bien... 600 euro... C'est bien là le "Grand Péché du Siècle" le tabac, pire que le pinard (le vin rouge au verre et en carafe au bistrot et à table midi et soir dans les années 50 où c'était alors l'alcoolisme le "Grand Péché du Siècle") !
Y'en a marre de ces "leçons de morale" de "comment il faut vivre, s'il faut baiser ou pas, ce qu'il faut boire et bouffer, comment il faut s'habiller, ce qui est "bon"/ce qui est "mauvais", toute cette consensualité de merde autour de "certaines valeurs et ou références sociétales de bon aloi bon comportement etc. ... Y'en a marre !
Depuis 2007 pour fumer un clope dehors on regarde d'où vient le vent pour pas gêner le voisin à trois mètres ; on fume plus dedans la maison, on va systématiquement dans le jardin, on se planque presque pour ainsi dire !
C'est interdit partout la clope, même sur le quai d'une gare... Mais qu'est-ce qu'"ils/elles" veulent encore de plus, les Marisol Touraine et autres anti tabac intégristes absolus ?
Vous avez pas vu tous ces pauvres gens, hommes, femmes de tous âges, devant l'entrée des hôpitaux, dont certains sont en fauteuil roulant ou avec la perche de la perfusion sur 3 roulettes, en pyjama, qui se font une "petite/petite" ?... C'est tout ce qui leur reste comme "plaisir" au beau milieu de leurs emmerdes, de leurs soucis, de leur vie écrabouillée à ces "éclopés de la vie" !
Qu'on foute la paix au gens ! Qu'on arrête les leçons de morale! De toute façon on crèvera tous, avec les Marisol Touraine et toute la clique des "pensées uniques de ceci/de cela "!
Tout juste si t'es pas un pestiféré et si c'est pas bien fait pour ta gueule, si t'a un cancer et que tu fumes !
Et tout ce qu'on nous fait respirer, tout ce qu'on nous fait bouffer, bourré de pesticides, de sulfites et autres saloperies OGM et chimique et synthèse, huile de palme, nitrate et compagnie ! Qui font autant crever que le tabac, que le ricard, que le canabis, et peut-être même davantage encore !
Quelle hypocrisie ! C'est à dégueuler, à en péter un câble, tiens, tout ça ! Société de merde où l'on "culpabilise" les gens, où l'on interdit plein de choses tout en en autorisant d'autres, de toutes ces autres qui elles, font les affaires des actionnaires, des milliardaires, des décideurs, des gouvernements !
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Houellebecq écrivain romantique, par Aurélien Bellanger
- Par guy sembic
- Le 19/02/2016
- Dans Livres et littérature
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Résumé 4ème couverture :
Beaucoup de choses ont été dites sur Michel Houellebecq, sur son oeuvre un peu moins, sinon qu'on y trouvait le parfait catalogue du cynisme contemporain ou l'encyclopédie des ratages de la modernité.
C'est une double méprise : Houellebecq est un écrivain sincère et ambitieux. Il ne cherche jamais à sauver ce qui ne peut plus l'être. Néanmoins, si le monde n'est pas toujours drôle, il est améliorable. Nous disposons, dans la science, des moyens de le réanchanter. L'homme n'est pas condamné au tragique.
Désespérance et utopie, l'une comme l'autre argumentées avec soin : la douleur est un indice ; le monde doit être réparé. Les racines du mal sont trop profondes pour être entièrement arrachées, mais nous saurons en extraire des fleurs.
Houellebecq est un écrivain romantique.
De Pascal à Lovecraft, Houellebecq a étudié la littérature de la chute, mais c'est, de Novalis à Baudelaire, celle de la rédemption par la technique qu'il a choisi de continuer.
Mon avis :
Pour moi qui n' a pas fait d'études de philosophie en classe terminale ni en université (Positivisme, Auguste Comte ; Heidegger, ontologie, mysticisme, etc. ...) J'avoue avoir été "un peu dépassé" par certains termes employés... Cependant, avec "recherche Google" ou avec un dictionnaire à portée de main – et un minimum de réflexion- je suis parvenu au bout de ce livre...
Cette étude réalisée par Aurélien Bellanger sur l'oeuvre de Michel Houellebecq, me paraît être un véritable, un incontestable démenti à l'idée selon laquelle, pour certains intellectuels et journalistes littéraires, "Michel Houellebecq serait une nullité littéraire" ...
En effet, c'est tout le contraire d'une "nullité littéraire" !
... Bon c'est vrai, personnellement j'adhère totalement à Michel Houellebecq, à ses livres (romans et essais) que j'ai tous lus jusqu'à "Soumission" ainsi qu'à sa poésie... Tant je "m'y retrouve" dans son style, dans ses formulations, le ton qu'il emploie, son ironie, sa dérision, ses clichés (types de personnages, de comportements, qui à mon sens ne sont pas tout à fait des clichés dans la mesure où ils correspondent à une certaine réalité)... à tel point parfois que je me dis que j'aurais pu écrire cela pareil ou presque! (Mais comme je dis en rigolant "au lieu que ce serait du Houellebecq, ce serait du Yugcib")...
"Windows démarra avec un petit bruit joyeux"...
"En fin de soirée, la montée de l'écoeurement est un phénomène inévitable. Il y a une espèce de planning de l'horreur. Enfin je ne sais pas ; je pense"...
"Dans l'avion, Michel trouve aux pieds de son voisin, un best-seller anglo-saxon merdique d'un certain Frederick Forsyth. Le livre est d'une nullité écrasante. Plus tard, écoeuré par sa lecture du Guide du Routard, il s'empare avec résignation du roman La Firme, de John Grisham."
"J'éteignis juste après le générique du Silure démystifié. La nuit était opaque ; le silence également."
"Maigre, moustachu et nerveux, l'homme se présenta à moi comme un naturopathe ; devant mon ignorance il précisa qu'il soignait par les plantes, ou par d'autres moyens naturels si possible. Sa femme, sèche et menue, travaillait dans le secteur social, à l'insertion de je ne sais quels délinquants primaires alsaciens ; ils donnaient l'impression de n'avoir pas baisé depuis trente ans."
... Telles ont été, à la lecture de cet ouvrage d'Aurélien Bellanger, ces phrases reportées, de Michel Houellebecq dans notamment "Extension du domaine de la lutte" et "La possibilité d'une île", entre autres...
... Et maintenant ceci :
"Eh Michel, où est le bec ?
Le bec de l'oiseau?
Le bec de la tortue?
Le bec qui pue... dans les cocktails d'entreprise ou dans les cockails littéraires, où les participants atomisent autour de la table les particules fines de leurs haleines épicées de petits fours ingurgités, de mélanges alcoolisés et de fumée de clopes ?
... Bon, oui... mais ça, c'est du Yugcib ! (rire)...
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La bonté est au dessus de TOUT
- Par guy sembic
- Le 16/02/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Dans un entretien au magazine LIRE de septembre 1998 (page 233 du livre de Denis Demonpion, Houellebecq non autorisé), Houellebecq confirme :
"Mon admiration naturelle va à la bonté. Je ne mets rien au dessus, ni l'intelligence, ni le talent, rien. Je viens d'épouser Marie-Pierre pour sa bonté"
... De Michel Houellebecq, ceci -entre autre :
"Tu attends ou tu provoques,
Mais au fond tu attends toujours
Une espèce d'hommage
Qui pourra t'être donné ou refusé,
Et ta seule possibilité en dernière analyse est d'attendre.
Pour cela, je t'admire énormément.
[...]
En même temps tu as cette force terrifiante
De ceux qui ont le pouvoir de dire oui ou de dire non
Cette force t'a été donnée
Beaucoup peuvent te chercher, certains peuvent te trouver
Ton regard est la clef de différentes possibilités d'existence
Et de différentes structurations du monde
Tu es la clef offerte par la vie pour un certain nombre d'ailleurs
A ton contact, je deviens progressivement meilleur
Et j'admire, également, ta force. [...]"
... Tout comme Michel Houellebecq, je suis un "inconditionnel" de la bonté... De cette bonté que je place "au dessus de tout", y compris de l'intelligence et du talent...
L'intelligence et le talent, en vérité, ne sont -et ne peuvent être... et ne doivent être- d'ailleurs, qu'une "vitrine arrangée au mieux et au plus vrai, et sans effets spéciaux", de la bonté... (mais sans même cette "vitrine", la bonté demeure elle-même la vitrine ET, en même temps, "l'intérieur de la boutique et l'arrière boutique"...
Cependant, la bonté est aussi... Ce que les êtres forts peuvent "se permettre" d'avoir, c'est à dire "d'avoir conscience qu'ils ont et de la manifester ouvertement...
Lorsque les êtres "bons", sans être forcément faibles, ne sont pas assez forts, ils se font écraser, parce que le monde, autant celui d'hier et à plus forte raison celui d'aujourd'hui, est un monde sans bonté...
La bonté, quand elle ne surprend pas, elle est suspecte, en ce monde...
La bonté n'est pas la clef qui ouvre toutes les portes, vraiment toutes... Mais elle est la seule clef possible... Pour autant qu'elle soit de l'acier le mieux trempé...
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Alternative, recours, mission ou message ?
- Par guy sembic
- Le 15/02/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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"Offrir une alternative à la vie sous toutes ses formes, constituer une opposition permanente, un recours permanent à la vie : telle est la plus haute mission du poète sur cette terre."
Houellebecq, Lovecraft
La mission (et à plus forte raison la plus haute mission) du poète, n'est pas exactement, à mon sens, une "mission" : ce serait plutôt, un message...
Car mission me fait penser à une armée de religieux -ou de "penseurs"- pour ne pas dire de "moralisateurs", qui se seraient donné l'ambition d'être des sauveurs... Alors que message me fait penser à des gens, à des poètes en l'occurrence, voire même à des "penseurs", qui se seraient donné pour tâche, pour travail, de permettre, de faire en sorte que les gens autour d'eux, et si possible partout dans le monde, puissent se sauver eux-mêmes...
Dans l'alternative à la vie sous toutes ses formes, toute la poésie réside dans le fait d'un réalisme plus surréaliste que toute oeuvre surréaliste (c'est là ce que je pense)... Car ce qu'il y a de surréaliste dans la réalité, c'est justement cette nudité, cette pureté, cette crudité, cette violence, cette intemporalité qui existent en deçà de toute "morale" que l'on se fait, de tout concept, de toute représentation... (En ce sens, la réalité est surréaliste)...
Une opposition permanente constitue, oui, un recours, parce que la vie que l'on nous fait vivre, formatée qu'elle l'est dans ce qui la cadre, la règlemente, la définit en une "pensée unique" (politique, économique, religieuse, sociétale, éducative) est une "prison à ciel ouvert" ou "un immense supermarché à l'intérieur duquel on ne cesse de pousser dans des allées illuminées même en plein jour, un chariot"...
Cependant cette opposition permanente n'a aucune chance d'aboutir au "changement" dont on rêve, n'a aucune chance de renverser ni même d'infléchir ce pouvoir qui légifère, qui cadre, qui police, qui formate, qui oppresse, qui endort ou parfois "branle 2 minutes" tel un "dada" pour gosses, de galerie marchande... Si l'on ne conçoit d'autre action que celle qui consiste à empiler les uns sur les autres les chariots pour élever une barricade...
C'est le poète, le penseur, l'être libre qui est en soi, ou du moins ce qu'il en demeure et que la vie dans la "prison à ciel ouvert" ou dans le "supermarché" n'a pas détruit ; qui est l'opposition permanente, le recours...
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J'irai brûler vos nouveaux dictionnaires sur la place publique !
- Par guy sembic
- Le 06/02/2016
- Dans Articles
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Votée en 1990 par l'Académie Française, la réforme de l'orthographe va faire son apparition dans les manuels scolaires à la rentrée 2016-2017...
L'Académie Française compte en 2016, trente huit membres dont parmi ces trente huit :
Alain Finkielkraut élu en 2014
Jean d'Ormesson depuis 1973
Eric Orsenna élu en 1998
Jean Christophe Ruffin élu en 2008
Michel Serres élu en 1990
Comment est-il possible que ces cinq personnes que je viens de citer -et en particulier Jean d'Ormesson cet écrivain de la "vieille école" si attaché à la beauté de la Langue Française (et la pratiquant avec l'art qui est le sien)... Comment est-il possible, oui, que ces cinq personnes membres de l'Académie Française, puissent "avaliser" une telle réforme qui va faire son apparition dans les manuels scolaires à la rentrée 2016-2017 ?
Une réforme qui est un "nivellement par le bas", un sacrifice, à vrai dire un massacre de la langue française, qui encourage la paresse intellectuelle, qui porte (ce qui n'est pas rien) sur 2400 mots et sur les accents circonflexes.
Françaises, Français
Je vous appelle à manifester comme vous l'avez fait par millions déjà lors de précédents mouvements, à vous organiser en un rassemblement devant le siège de l'Académie Française au 23 quai de Conti Paris 6ème ; devant le ministère de l'Education Nationale au 110 rue de Grenelle Paris 7ème, pour protester vivement contre cette réforme qui massacre notre si belle langue française.
La langue française que nous parlons et écrivons, j'en suis certain pour des millions d'entre nous du plus jeune âge (enfant) jusqu'aux plus âgés tous "milieux sociaux" confondus, même si nous faisons parfois par méconnaissance ou par négligence "quelques fautes d'orthographe"... Est et doit demeurer "notre identité culturelle".
Vous fûtes très nombreux, quatre millons dans toute la France le dimanche 11 janvier 2015 pour la défense de la liberté d'expression après l'attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier ...
Vous vous êtes mobilisés par centaines de mille contre des projets de lois ou pour de "grandes causes" à plusieurs reprises au cours de ces vingt dernières années... Alors pourquoi ne vous rassembleriez vous pas de nouveau, cette fois, pour empêcher que soit validée cette réforme absurde de l'orthographe, décidée par des intellectuels, des académiciens ?
J'appelle tous les enseignants, professeurs des écoles, des collèges et des lycées, à combattre cette réforme de l'orthographe et à se référer aux dictionnaires et aux livres de grammaire auxquels nous sommes habitués et non pas à ces nouveaux dictionnaires et livres de grammaire qui seront édités et diffusés à partir de l'année scolaire 2016/2017.
J'appelle toutes les associations culturelles, les associations de parents d'élèves, à se mobiliser pour que cette réforme "capote"...
J'irais brûler sur la place publique un exemplaire de ce nouveau dictionnaire de la langue française martyrisée, ce dictionnaire d'une France niée dans son identité culturelle et nivelée par le bas!
Soyez nombreux, lorsque paraîtra ce dictionnaire, à le brûler sur la place publique !
Faites passer, diffusez autour de vous, ce message, cet appel !
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Les êtres de silence et de non-dit
- Par guy sembic
- Le 01/02/2016
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Les êtres de silence et de non-dit, dans l'environnement de leurs proches et d'ailleurs aussi dans l'environnement de la plupart de leurs connaissances autour d'eux ; sont peut-être parfois, ceux qui ont le plus de choses à dire...
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Ce que l'on a fait de la liberté...
- Par guy sembic
- Le 30/01/2016
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Ce que l'on a fait de la liberté, de cette liberté que les peuples réclament, de cette liberté inscrite dans les constitutions, de cette liberté pensée par les philosophes, de cette liberté prônée par les intellectuels progressistes, de cette liberté à laquelle chacun de nous aspire, de cette liberté mise en étendard en tête des cortèges, de toutes sortes de cortèges y compris les plus invraisemblables ou les plus revendicatifs dans leurs exigences... Ce que l'on a fait de la liberté... Et c'est malheureux, tragique à dire... Est peut-être encore plus liberticide que l'Islam, que le Judaïsme et que le Christianisme "purs et durs" ; que le Totalitarisme politique, gouvernemental et sociétal qui règne dans certains pays...
Si Dieu ou si "quelque chose qui ressemble à Dieu" (la nature, l'univers, le cosmos) voit ce que les humains ont fait de la liberté... Il doit se résoudre à envisager de "faire le Dragorek" (l'anéantissement)... Mais ça, soit dit en passant, c'est ce que dit le Croyant ou le Penseur, l'Homme en somme...
Mais il n'y aura pas de "Dragorek par la main de Dieu, pas de Dragorek par la mécanique du Cosmos autrement que de ci de là et purement accidentel (par exemple un astéroïde qui tombe sur la Terre tout comme sur une autre planète)... Il y aura seulement le "Dragorek de la Terre par la main de l'Homme ou le Dragorek d'une autre planète par l'oeuvre d'une espèce évoluée dominant cette planète"...
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Prosper et Noémie (Petit conte Yugcibien)
- Par guy sembic
- Le 28/01/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Ce tableau de Magritte me fait penser (c'est ce que dans mon esprit je vois) à... Une image avatar d'un couple qui voudrait demeurer anonyme sur les forums du Net et qui aurait choisi cette image ainsi que ce pseudonyme de "Prosper et Noémie"...
... Voici donc cette histoire qui aurait été écrite, publiée et diffusée dans deux ou trois forums et sur Facebook... En fait il s'agit là d'un "conte Yugcibien" (d'une histoire imaginée et écrite par moi) -je rappelle que "Yugcib" est un anagramme réduit et contracté de mon prénom et de mon nom :
Prosper et Noémie sont deux paisibles retraités de l'Enseignement, qui vivent à Guéret dans le département de la Creuse.
Ils ont, question santé on va dire, tous les deux, "une soixantaine confortable", d'ailleurs ils pratiquent autant l'un que l'autre et le plus souvent ensemble, la marche et le vélo...
Vers la fin du mois de décembre 2014, ils rêvaient (cela faisait en fait quelques années déjà qu'ils en rêvaient) de se rendre durant un mois, durant l'été austral, en Nouvelle Zélande.
De toute évidence, un tel voyage, cela se prépare un an en avance, autant que possible...
Prosper avait dit à Noémie : "un billet d'avion aller retour Paris Auckland, une fois arrivés à l'aéroport d'Auckland, on loue pour un mois un "van"ou un petit camping-car, et depuis Auckland, on fait la route par étapes d'abord jusqu'à Wellington puis on traverse l'île du Sud dans toute sa longueur jusqu'à Dunedin, on s'arrange pour pouvoir séjourner au moins une bonne semaine tout au sud de l'île du sud car c'est la partie de la Nouvelle Zélande qui m'intéresse le plus, avec à l'ouest la barrière des Alpes Néozélandaises, et du côté de Christchurch et de Dunedin, latitude moyenne australe 45 degrés, voir le soleil évoluer dans le ciel pendant la journée, avec l'équateur au nord et donc, le contraire symétrique de la course du soleil chez nous à Guéret équateur au sud... Et on s'arrêtera dans des campings"...
Prosper et Noémie pensaient que "c'était tout à fait réalisable" et "relativement raisonnable question argent" du fait qu'ils avaient "quelques économies" placées sur un livret A de la Société Générale. Ils avaient calculé qu'entre le billet d'avion, la location du petit camping car, la nourriture, l'essence, les visites de lieux intéressants, et autres frais imprévus, ils en auraient au bas mot pour environ 5000 euros, peut-être un peu plus mais bon... Une fois dans sa vie, un tel voyage...
Prosper avait commencé à se documenter, acheté des livres, des guides sur la Nouvelle Zélande... Restait encore pendant un an à apprendre l'Anglais, ce qu'il avait commencé à faire avec Noémie grâce à "Harrap's Anglais méthode intégrale comportant un livre et 2 CD.
Ce voyage en Nouvelle Zélande avait donc été décidé en décembre 2014 par Prosper et Noémie, pour une période fin du printemps début de l'été austral, en gros du 20 décembre 2015 au 31 janvier 2016.
Courant mai juin 2015, le cours d'Anglais était "pas mal avancé" et Prosper, d'ailleurs, s'était procuré deux ou trois romans anglais dont "Jane Eyre" en livre de poche (en Anglais bien sûr)... Il aurait bien aimé trouver "Le pays du dauphin vert" d'Elisabeth Goudge, dont l'histoire se passe en Nouvelle Zélande au 19 ème siècle, qu'il avait déjà lu deux fois, passionné, mais impossible à Guéret de trouver ce livre en Anglais...
Prosper avait dit aussi à Noémie : "Tu vois, Noémie, sur le globe terrestre, regarde bien ; la Nouvelle Zélande avec ses deux îles du nord et du sud, sur une distance en longueur de 1700 kilomètres, se trouve très exactement située aux antipodes de la zone géographique Européenne englobant le Portugal tout entier, une partie de l'Espagne de l'Ouest, toute la partie sud de la France en dessous du 45 ème parallèle, la Suisse et l'ouest de l'Autriche... Et Guéret où on habite, se trouve peut-être aux antipodes de Christchurch ! Et si on creusait un trou dans le sol, si la Terre n'avait pas un noyau de feu dans son centre, si ce n'était que de la terre et de la roche sur douze et quelque mille kilomètres de diamètre, on s'enfoncerait en dessous de Guéret, de notre jardin, et on ressortirait dans le jardin d'une famille Néozélandaise habitant près de Christchurch! Impressionnant, non? "
... Vers le mois de juillet 2015, survinrent des nouvelles inquiétantes au sujet d'un proche parent de Noémie, qui se plaignait de maux de tête violents et de plus en plus fréquents, et de troubles visuels... Et l'enthousiasme dans les préparatifs pour le voyage en Nouvelle Zélande en ce mois de juillet, commençait "mine de rien" à s'effriter... Il devenait nécessaire, à six mois environ du départ, de déterminer des dates, afin d'acheter au meilleur prix possible, les billets d'avion d'une part, et de prévoir les réservations pour une location de véhicule, pour des hébergements, d'autre part...
Déjà juillet 2015... Prosper se mit à penser que "ça faisait un peu juste" pour les préparatifs, les réservations, etc. ... Et y'avait l'anglais qui "capotait quelque peu", en somme, la motivation perdait de son élan... Et y'avait ces nouvelles au sujet d'un proche parent de Noémie...
Alors un beau jour finalement, début août, Prosper dit à Noémie : "Tu sais, je crois qu'il vaut mieux qu'on remette ça à fin 2016 début 2017, on aura alors un meilleur budget et ça nous laisse un an de plus, on n'est pas si vieux que ça, un an de plus ou de moins ça change pas grand chose"...
Arrive le mois de décembre 2015, durant lequel devaient s'envoler sans doute un peu avant Noël, pour la Nouvelle Zélande, Prosper et Noémie...
"Finalement, Noémie, l'an prochain à la même époque, on sera "un peu plus riche" et on aura eu vraiment le temps de se préparer, et d'ailleurs comme j'arrive à lire et à écrire en Anglais pour ainsi dire assez couramment maintenant, peut-être sur Internet pourrais-je arriver à nouer des contacts avec des gens de là bas, ou avec d'autres personnes qui aiment ce pays, s'y sont rendus, y ont vévu...
"Mais si cela se trouve (j'y pense aussi à propos des gens qui voyagent) y'a des milliers de touristes que ce soit en Australie, Nouvelle Zélande, Patagonie, Antilles, Seychelles, Viet Nam, Thaïlande, amérique du sud et même pôle nord ou antarctique... qui jamais, jamais/jamais, pas une seule fois, ils ne regardent dans quel sens le soleil il tombe sous l'horizon le soir ou s'élève le matin ; ils se foutent de savoir s'ils ont l'équateur au nord, ne se préoccupent d'aucune donnée astronomique ou géographique particulière et locale... Et, dans les avions à dix mille mètres d'altitude, même s'ils sont à côté du hublot et qu'il fait jour, jamais non plus ils ne regardent les formations nuageuses, les sommets des montagnes, tout ce qu'on peut voir des paysages à cette altitude là ! Le nez dans leur tablette, leur liseuse de DVD, leur jeu vidéo, un magazine people, le dernier livre d'Amélie Nothomb ou de Paul Loup Sullitzer !"
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L'autel de la grande "Mosquée-Cathédrale" du monde
- Par guy sembic
- Le 26/01/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Déjà la pourriture doucement s'allonge sur le corps social, tout comme une peau de vieille marâtre réduite à l'état de sucs visqueux. Et cette pourriture frémit avec violence, se contorsionne, hurle, ivre et insatiable, ponctuant son étreinte de battements et de craquements syncopés.
Affairés, avides de résultats immédiats et de performances, médecins, chirurgiens, psychiatres, policiers et magistrats se font tous les avocats d'un acharnement thérapeutique...
Mais les immondices sont maculés de sucre glacé dans les officines et dans les laboratoires.
La rhapsodie de toutes les agonies est un kaléidoscope d'arborescences putrides.
Avides de postérité et de couverture médiatique, les crieurs de vérités, les écoutés et les élites officient sur l'autel de la grande cathédrale -ou de la grande mosquée- du monde... Et les multitudes convergent en un même flot de "croyants" asservis. Les assassins et les imposteurs, les trafiquants et les voleurs sont, hormis quelques uns "sacrifiés à titre d'exemple", protégés par les représentants de l'ordre et du pouvoir.
Crado maso, putrécanti et pissé dans le Chianti dans les boudoirs louches des chic de cravate...
Les "demi-sel" ont bu le Chianti, se sont tapé le fromtom des petits copains, ont roté dans le cassoulet comme si les filles à table étaient sourdes, se sont fendu de quelques manifs et leurs clébards "je monte la garde" ont fait sourdre le pisse dru des mollets des romanos et des vélos à sale tête...
Vélos à sale tête, coursez les veaux riches et gras aux tours de vitres métallisés, dans les pelotons interminables de vacanciers semaine à 800 euros au camping des flots bleus!
Les riches et sous-riches ça pue le foutre et la vermine quand on a gratté et troué la peau de léopard... Et les pauvres, ah mon pauvre... s'ils devenaient riches ils te troueraient le cul encore plus profond que les riches nés riches!
Y'a que de tous petits oasis d'amour sur cette téterre! Mais que d'éthiquités, de redondades, de grands philosophes, de grands auteurs et toute une caste de pestiférés de luxe que les modes ont dépestiférés ; des politicards, des ayatollahs, des évêques et des crâne d'oeuf sur chaire, des guignols empanachés pourléchés jusque dans le trou de bale, des gauche caviar et des réactionnaires, des coiffures en chou fleur et des binoclards sur le bout du pif qui te susurrent et t'outrecuisent de propos acides et sculptés, te débitent des argumentations, des démonstrations, des abstractions et des déjections grammaticales qui n'ont rien à voir avec le métabolisme des fourmis naines ou le coup de pioche du péon mexicain dans un chantier de construction navale d'un port américain...
L'amour des humbles on y pète dessus, la gentillesse et la bonté on s'y couche dessus, mais l'indifférence générale bat le pet et le caca à plate couture...
Quand le Grand Quartier Général change d'équipe, le bleu du coeur qui bat se barde d'une nouvelle nuance du même bleu pour rallier les métissés de toutes les causes hésitant encore entre deux eldorados contradictoires. Les ploucs autant que les calés y croient dur comme fer, mais à la surface du marais putride s'ouvrent les grandes gueules des crocodiles...
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Religions, suite...
- Par guy sembic
- Le 22/01/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Je me souviens d'un temps, le temps déjà, de mon enfance, puis le temps de ma vie dans la seconde moitié du 20ème siècle... Où une femme qui portait un foulard sur la tête, qui était même voilée, où un homme ou une femme qui portait autour du cou une croix, où l'on vivait avec des musulmans autour de soi (bon c'est vrai à l'époque il y avait moins de musulmans en France, surtout dans les régions de l'ouest, sud ouest et centre)... Oui je me souviens de ce temps qui en somme, avait comme "toujours duré"... Où l'on voyait tout de même "pas mal de signes religieux" (demeurant cependant la plupart du temps, "relativement discrets") autour de soi... Et... Cela ne posait aucun problème! Autant dire que "l'on vivait avec" et que l'on "ne se posait pas de question... On était catholique, protestant, mormon, témoin de jéhovah, adventiste, baptiste, etc. ; ou l'on était musulman, juif, athée... et tout ce que l'on voulait, tout ce à quoi on croyait... Cela faisait comme "partie du paysage Français" (et il en était de même dans la plupart des pays européens proches de la France)...
Pourquoi d'un seul coup (dans l'espace de ces toutes dernières années), ce qui avait été possible durant autant de temps, ne l'a-t-il plus été ?
Est ce seulement pour les causes que l'on invoque ? (flux migratoires, davantage de musulmans, difficultés relationnelles, terrorisme, insécurité entre autres ?) ... "En partie" oui, c'est ce que je pense... Mais pas seulement... Et c'est dans ce "pas seulement" que réside toute mon interrogation, ma réflexion, mon inquiétude...
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Religions
- Par guy sembic
- Le 22/01/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Depuis plusieurs années (j'en avais déjà écrit à ce sujet) le religieux partout dans le monde, devient de plus en plus omni présent, sujet devenu très sensible et on va dire "pourri" dans la mesure où ce sujet sur lequel on ne cesse de débattre (à vrai dire de "s'étriper"), génère de conflits, de discussions et de polémiques sans issues, exacerbées et figées dans la crispation, dans la violence...
Le religieux, tout ce qui se rapporte à une religion quelle qu'elle soit, n'était guère, depuis mon enfance déjà, ma "tasse de thé", mais depuis ces dernières années, et à plus forte raison dans le monde de 2016, avec tout ce qui se passe, ce à quoi l'on assiste, terrifié, impuissant, subissant... Cela devient vraiment cauchemardesque, invivable, désespérant, à tel point que j'en deviens au fond de moi, totalement réfractaire, en situation de rejet absolu, à tout ce qui est religieux...
Les Chrétiens en général dans le monde d'aujourd'hui on va dire depuis le début du 20 ème siècle (mais c'est encore plus marqué, plus évident il me semble, depuis la fin du 20 ème siècle), par exemple dans un pays comme la France, sont le plus souvent en très grande majorité d'entre eux, des gens qui n'ont un rapport avec la religion que de "loin en loin" c'est à dire qu'ils sont baptisés catholiques à la naissance, qu'ils se marient et s'enterrent à l'Eglise et c'est tout ou presque... Autant dire que la religion pour eux, c'est juste une "affaire de tradition, d'habitude ancrée datant de plusieurs générations, de culture, de mode de vie"...
Peu nombreux en effet sont les Chrétiens (les catholiques et les autres) "vraiment engagés", qui vont régulièrement à l'église, qui font la prière à table et avant de se coucher, etc...
Mais en ce qui concerne les musulmans, les signes religieux et le mode de vie sont bien plus apparents, bien plus visibles que chez les Chrétiens, déja parce que les femmes sont voilées ou au minimum la tête complètement couverte par un ample foulard, et le reste du corps sous un manteau, un vêtement qui va du cou aux chevilles... Et que le musulman "lambda", ordinaire, celui "qui ne fait de mal à personne, celui qui est notre voisin, celui qu'on croise dans la rue, par rapport à un Chrétien "lambda", quant à lui, semble "plus pratiquant" en ce sens que cela se voit dans le mode de vie qui lui est prescrit par la religion, avec la prière plusieurs fois par jour, aller à la Mecque une fois dans sa vie, ne pas manger de porc, faire le ramadan...
Cependant ces crispations, ces revendications des uns et des autres au sujet d'une "identité appartenance religieuse", qu'elles soient celles du "Chrétien Lambda" qui met en avant sa culture, ses traditions, son mode de vie ; qu'elles soient celles du "musulman lambda" (mais surtout du musulman rigoriste) qui met en avant lui aussi sa culture, ses traditions, son mode de vie ; qu'elles soient celles du Juif "lambda" attaché au port de la kippa... Tous ces sujets sensibles et médiatisés à outrance, "d'identité et d'appartenance religieuse", contribuent je le dis, à "pourrir la vie" au quotidien !
J'en ai assez de tout ce que mettent en avant les médias, les politiques, la société toute entière ; j'en ai assez du religieux, des crispations des uns et des autres, de toutes ces violences commises, ça me fatigue tout ça, me désespère, j'en fais un rejet total et absolu, j'en deviens autiste... Et tout ça, il faut dire, en plus, dans un monde de consommation de masse, dans une idée de croissance économique et de progrès à mon sens totalement illusoire et irréaliste, dans une hypocrisie qui atteint des sommets, avec les lobbies, les politiques, les décideurs, les maffias, les médias, les actionnaires, les donneurs de leçon de morale... Et le religieux qui s'emmanche dans tout ça, qui prétend changer le monde, certains de ces religieux avec des kalachnikov et qui "marchent avec les maffias" !
Quelle daube infecte, quel bourbier, que tout cela, autour du "sujet de la religion" !
... Jusqu'à l'athée qui se revendique athée, jusqu'au laïc qui se revendique laïc "haut et fort" (et bien ostentatoire voire agressif), comme si l'athéïsme et la laïcité étaient des religions ! Tout le monde, tout un chacun veut avoir raison, et brandit ses convictions, ses crispations, et jusqu'à ses violences, jusqu'à même ses haines sur la place publique ! Cela devient invivable, irrespirable, dément !
... Je ne suis ni croyant ni athée ni quoi que ce soit, et, comme Léo Ferré je dis que même le drapeau noir de l'anarchie c'est quand même un drapeau... Ou plus "exactement" (et avec "plus de sens" je crois) un... étendard... En effet, un étendard c'est une bannière derrière la quelle marchent des foules, une armée en marche, tout un peuple en révolte ou en soumission et avec des mots d'ordre, une pensée unique... Alors qu'un drapeau est en somme, je pense, comme un "logo", une image avec des couleurs sur un rectangle de tissu, représentatif et nominatif d'un pays, d'une nation, d'un état... voire d'un empire... Je conçois donc un drapeau mais pas un étendard! Et encore moins un étendard que l'on prend pour un drapeau !
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Pièces de théâtre en vogue
- Par guy sembic
- Le 21/01/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Quel public pour toutes ces nouvelles pièces de théâtre jouées pour la plupart à Paris dans les salles les plus connues et les plus fréquentées, aux affiches prestigieuses ?
C'est bien là, la question...
Ce public n'est autre à vrai dire, que celui d'une bourgeoisie aisée, instruite, informée, "branchée", constituée de gens de la "Gauche Bobo" (ou de la "Droite Bobo") pour "appeler un chat un chat"...
Déjà, le prix des places : de 38 à 45 euro en "corbeille" pour ce qu'il y a de "plus abordable" si l'on peut dire... Et 60 euro ou plus pour les meilleures places... Et je ne parle pas des loges...
Soit pour un couple, des gens d'une trentaine ou d'une soixantaine d'années, une bonne centaine d'euro... Sans compter les "à côtés" : une consommation au bar durant l'entr'acte, un dîner au restaurant dans le quartier, avant la représentation, et si les gens demeurent à l'autre bout de Paris ou en proche banlieue, à minuit et quelque à la sortie du spectacle, le prix d'une course en taxi, car passé 1 heure, plus aucun bus, plus aucun métro... Cela fait donc "un budget" !
A propos des places en "corbeille" à 38/45 euro, places situées pour le premier rang à une bonne distance de la scène... "bonjour l'accoustique" ! Si les comédiens n'articulent pas, parlent vite ou parfois chuchotent, l'on ne comprend rien de rien! Sans pour autant être "dur d'oreille" ! (pour les "durs d'oreille" évidemment c'est encore pire)...
Ce sont donc ces pièces en vogue qu'il faut avoir vues, dont on parle à "On n'est pas couché", entre autres "relais" ou médias... Certes, je ne mets pas en doute le talent des comédiens dont certains sont des "têtes d'affiche", des célébrités ; je ne mets pas en doute la qualité et la pertinence du scénario, de la pièce elle-même, du sens, de l'humour, de la drôlerie, de la portée, du retentissement auprès du public, etc... MAIS QUI à vrai dire, est ce public sinon un public limité à des gens dont la culture, le mode de vie, et les finances n'ont rien à voir avec ce que vivent en France des millions de gens, à commencer par les habitants de la banlieue parisienne, des quartiers populaires de la capitale qui eux, n'envisagent que de temps à autre de se rendre à une séance de cinéma en Multiplex à 8 ou 9 euro tout de même !
Avec ces pièces de théâtre en vogue, jouées pour la plupart d'entre elles à Paris, puis en province dans les villes importantes dotées d'un bâtiment de théâtre, c'est bien là tout un univers de culture et de loisirs, situé à cent lieues de l'univers quotidien "culturel" (si l'on peut dire) de millions de gens en France avec de ci de là, quelque artiste local, quelque grand chanteur en tournée, quelque troupe de comédiens du coin, et surtout, de tous ces grands Multiplex en périphérie des villes !
En effet, comment voulez-vous que même un prof, un cadre moyen, par exemple, habitant une ville telle que Guéret ou Marmande ou Aire sur Adour, envisage de se déplacer à Paris pour voir l'une de ces pièces en vogue dont on parle à "On n'est pas couché" ? Alors vous pensez... le chômeur, la caissière du Leclerc, le facteur de la poste...
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Les années folles
- Par guy sembic
- Le 20/01/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Sur France 3 le lundi 18 janvier 2016, l'on pouvait voir à 20h 50, ce documentaire intitulé "Les années folles"...
Ces "années folles" qui furent celles de 1919 à 1930... Après la fin, après les horreurs, après l'hécatombe de la 1ère guerre mondiale 1914-1918...
Il est certain que le 20ème siècle, qui, de 1900 à 1918, était encore le "prolongement" si l'on peut dire, du 19ème siècle ; a vraiment vu le jour au lendemain de la guerre de 1914-1918.
Une nouvelle carte, politique, de l'Europe et du Moyen Orient ; un mode de vie, une culture, différents de ce qu'ils avaient été avant 1914...
Ce qui m'a interpelé dans ce documentaire, fut de voir combien en réalité, dans la réalité quotidienne en fait, de millions de Français, ces "années folles" si mises en représentation et en avant" par la plupart des historiens, ne sont que le fait, que le mode de vie, que la culture d'une petite frange de la société française de l'époque...
A Paris même, déjà, la "ville lumière" dans laquelle se rendaient et séjournaient des artistes, des citoyens américains aisés et "avant-gardistes", avec ses lieux célèbres que furent Montparnasse et Montmartre, avec toute cette génération d'intellectuels, de peintres, d'écrivains, de musiciens... La "ville lumière" donc, se limitait aux quartiers de la bourgeoisie aisée, et n'était le théâtre de la vie mondaine, culturelle, artistique, festive, déjantée ; que pour une petite partie de la société française...
L'on voit bien, dans ce documentaire, ce que sont demeurés les faubourgs, la "couronne parisienne" avec ses terrains vagues, sa misère ambiante, ses maisons qui ressemblent plus à des cabanes qu'à des maisons, sans hygiène, sans électricité, et avec ses charettes tirées par des chevaux ou des ânes ; là en effet aucune automobile comme on en voyait sur la place de la Concorde ou dans la rue de Rivoli ! Et pas "d'années folles" pour tout un peuple de miséreux et de travailleurs d'usine, de paysans, d'artisans, de boutiquiers, aussi bien à Paris que partout en France...
Ce que l'on appelle historiquement parlant "la belle époque", qui couvre la période comprise entre la fin du second empire et la guerre de 1914-1918 ; n'était en fait, aussi, la "belle époque", que pour une petite partie, bourgeoise et aisée, de la société française...
Peu d'écrivains et (ou) de chroniqueurs, de journalistes et d'intellectuels de cette époque fin 19ème début 20ème ont mis en scène dans leurs livres, dans leurs écrits, ces gens si humbles et si pauvres qui n'intéressaient jamais des personnes d'un milieu relativement aisé et instruit, et qui elles, pouvaient s'offrir au moins une fois dans l'année des vacances à la mer et des voyages ; rêvaient de ces châteaux, de ces belles demeures et de ces personnages célèbres dont on parlait dans les romans...
Il en est d'ailleurs de même aujourd'hui à notre époque d'internet, des réseaux sociaux, des magazines people, des productions de séries de télévision la plupart du temps américaines où l'on voit évoluer et se mettre en scène dans des environnements, des décors fastueux de millardaires ou de gens très riches, des personnages célèbres du monde de la finance et des affaires inévitablement pris dans un tourbillon d'intrigues... Tout cela regardé, suivi en épisodes, en petites actualités, en informations toutes plus "fashionables" les unes que les autres, sur internet, sur facebook, sur l'écran de son smartphone, à la télé, par des millions de gens... Alors même que tant d'autres millions de gens vivent au quotidien à cent lieues de tous ces décors et environnements de milliardaires, d'artistes et d'intellectuels "branchés"!
Si l'instruction publique avec l'école gratuite et pour tous et obligatoire depuis 1881, était une réalité en France ; il n'en demeurait pas moins qu'au delà du certificat d'études et même à peine arrivé au "cours moyen" primaire, la grande majorité des garçons et des filles de France, à Paris et ailleurs, en ville comme à la campagne, dès l'âge de quartorze ans entraient en apprentissage et se mettaient au travail... Un travail, qui, il faut le dire, à cette époque et jusque dans les "trente glorieuses" (1950-1980) était presque toujours accessible et partout présent pour ceux qui n'avaient que leur "force de travail" à mettre en avant... Alors qu'en 2016, après des années d'études secondaires puis universitaires (et de formations diverses) c'est toute une jeunesse qui "se retrouve sur le carreau" !
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Exit toute une époque
- Par guy sembic
- Le 12/01/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Avec la disparition récente, en 2015 jusque dans les premiers jours de 2016, de :
Natalie Cole 65 ans, chanteuse soul américaine,
Ian Lemmy Kilmister 70 ans, chanteur du groupe Motörhead,
Leny Escudero 82 ans,
Guy Béart 85 ans,
Richard Antony 77 ans,
Demis Roussos 68 ans...
... Et tout récemment,
Michel Delpech 69 ans (presque 70),
David Bowie 69 ans...
Tous de cette génération des nés dans les années 40 du 20ème siècle, ou des années 30 pour les plus âgés... Nous les avons tous connus, ces "grandes figures" qui ont été des repères culturels dans le domaine de la musique et de la chanson, des "repères culturels" dis-je, oui, pour les gens aujourd'hui âgés de plus de 60 ans, et donc, de la jeunesse de ces gens dans les années 60 et 70 du 20ème siècle.
Je parle bien ici de "repères culturels" au même titre que les grands romans de la littérature Française, anglosaxonne, américaine, entre autres, de tous ces écrivains nés dans les années 1940 ; au même titre que les productions de cinéma et de théâtre avec les acteurs et les comédiens les plus connus, les plus célèbres...
Avec la disparition de toutes ces "grandes figures", c'est toute une époque, toute une culture, qui ainsi, sans cependant sombrer comme un navire dans un naufrage, demeure et demeurera toujours présente à la surface d'un "océan du temps", avec tout ce qui, à perte de vue dispersé et flottant, parfois sous les eaux comme des villes englouties dont on discerne les toitures, les monuments, les flèches des églises ; témoignera de ce qui fut...
De nos jours, les "jeunes et nouvelles générations" des nés après 1980, et à plus forte raison des nés après l'an 2000, peuvent-ils, dans quelle mesure peuvent-ils avoir des repères culturels d'une aussi grande envergure que ces repères qu'avaient les gens dont la jeunesse était celle des années 1960, 1970?
Je crois, je crois vraiment oui, que les "repères culturels" sont toujours là, autres certes, mais ces repères tant dans le domaine de la musique et de la chanson que dans le domaine de la littérature, du cinéma et du théâtre... Sont beaucoup plus dispersés, beaucoup plus multiples, et qu'ils n'ont plus, les uns et les autres de ces repères culturels, comme dans la seconde moitié du 20 ème siècle, cette portée universelle, cet impact auprès d'autant à la fois, de gens de toutes générations, des villes, des campagnes, de tous les milieux sociaux...
L'on voit émerger par exemple toute une constellation de jeunes artistes, chanteurs, musiciens, comédiens ; ayant tous autour d'eux bon nombre de fans (ou de "followers"), l'on voit ces chanteurs, ces comédiens, ces groupes musicaux, ces jeunes écrivains, présentés par Laurent Ruquier au "talk show" de télévision "On n'est pas couché", ou dans d'autres émissions "grand public" variétés, de télévision, par d'autres producteurs ou animateurs...
Et puis, ce qui caractérisait l'époque des années 1950 à 1970, et qui d'ailleurs existait déjà bien avant, dès le début du 20 ème siècle, c'étaient ces "découvreurs de talents", des directeurs artistiques de cabarets, boîtes de nuit, qui parcouraient les rues, les places publiques, à la recherche de nouveaux talents ; et ces maisons d'édition les plus connues dont les agents littéraires avaient "des antennes"... Je pense par exemple à Louis Leplée, un directeur de cabaret parisien, qui dans les années 1930, découvrit dans la rue la "môme Piaf"...
Plus rien de tout cela n'existe aujourd'hui, remplacé par les réseaux sociaux du Net d'une part, et d'autre part, par la "politique" des producteurs animateurs de télévision, des directions de maison d'édition, "politique" orientée dans le sens de l'audimat et du succès commercial, de la mode et du paraître... De telle sorte que toutes les productions artistiques, musicales, littéraires et autres, de qualité et de talent réels, sont comme "noyées dans la masse" et ne rayonnent que dans un espace limité, un espace dont on peine à discerner un horizon aussi net que lointain, et qui ressemble à un paysage dont les formes et les contours sont flous, diffus ; par endroits illuminé, par endroits sombre ou brumeux. Autant dire que nous étions avec "le monde d'avant", dans un paysage plus net, délimité par une ligne d'horizon qui nous semblait lointaine mais bien visible et qui nous faisait rêver à tout ce que l' on imaginait qu'il y avait derrière...
Et c'est bien dans ce paysage du monde du 20 ème siècle, que se situaient, tels des phares le long de la côte océane, tous ces repères culturels qui étaient ceux de ces "grandes figures" de la chanson, de la musique, de la littérature, du cinéma et du théâtre, récemment disparues...
... D'aucuns s'accorderont sans doute à dire que, morts de cancers pour beaucoup de ces disparus, ils eurent des vies dissolues, ils ont abusé d'alcool, de drogue et de cigarette... Mais les "leçons de morale" toutes autant qu'elles sont et que l'on en peut faire, cela n' a jamais changé le monde ni hier ni aujourd'hui...