Articles de yugcib

  • Le suicide français, d'Eric Zemmour

    ... Il y a dans le livre d'Eric Zemmour "Le suicide français" un point tout à fait contestable : le point sur lequel Philippe Pétain et le Gouvernement de Vichy "aurait sauvé les Juifs français", au dire d'Eric Zemmour, en sept pages de son livre...

    Il y avait en 1940 en France, 340 000 juifs dont 150 000 juifs étrangers. Jusqu'au milieu de 1942, en fait jusqu'au 8 novembre 1942 date à laquelle les Allemands ont envahi la zone "libre" (L'Etat Français capitale Vichy), les Juifs français n'ont pas (de juin 1940 à novembre 1942) été immédiatement inquiétés, ce qui rend "en partie vrai" ce que dit Eric Zemmour dans son livre, à savoir que la stratégie de Pétain et de Laval consistait à négocier la "non livraison" des ressortissants français juifs, et à ne livrer que les "juifs apatrides".

    En fait, dans la réalité vraie, ou si l'on veut, dans la vérité historique, en zone occupée (entièrement administrée et dominée par les Allemands), les juifs, tous les juifs, qu'ils soient français ou apatrides ou étrangers, et cela depuis juin 1940, pouvaient être interpellés, arrêtés, déportés, spoliés "en toute légalité" sous les yeux des autorités françaises ou du moins de ce qui demeurait encore des autorités françaises soumises à l'occupation allemande. Cependant, les juifs français en zone "libre" jusqu'en 1942, ont pu survivre, "déchus de leurs droits de citoyen" (éliminés de la fonction publique notamment) faut-il préciser... Pour prendre un exemple bien particulier, le compagnon de ma mère Roger Darmon né à Berrouaghia en Algérie à l'époque département français, était instituteur et d'origine Israélite alors âgé de 22ans (il est né en 1919). Il fut radié de la fonction publique par le gouvernement de Vichy, ce qui l'a conduit à s'engager dans l'armée et ensuite à combattre avec les forces alliées à partir de 1942 lorsque les alliés ont débarqué en Afrique du Nord.

    ... Des juifs français auraient-ils fait partie de la rafle du Vel d'Hiv du 16 juillet 1942 ?

    Ce qu'il y a de sûr à ce sujet, c'est que Théo Dannecker, le représentant d'Eichmann en zone occupée, avait prévu que 40% des 22000 juifs adultes à Paris seraient des juifs français... Mais il semblerait que des négociations auraient eu lieu et que finalement, il y n'y aurait eu que peu de juifs français au Vel d'Hiv...

    De 1942 à l'automne 1944, 76000 juifs vivant sur le sol de France ont été déportés, dont 25000 juifs français (vérité des chiffres).

    En fait, dans "cette triste et dramatique affaire" des juifs en France durant la période du gouvernement de Vichy, c'est la population française qui a été en partie, responsable du sauvetage de juifs... et non pas le régime de Pétain !

    Jean Marie Le Pen en 2014 a récemment déclaré que le régime de Vichy est « excusable » ...

    Faudrait-il donc, réhabiliter un Pierre Laval ?

    En revanche, Florian Philippot, vice président du Front National, déclare "qu'il n'y a rien à sauver du régime de Vichy, que Vichy n'était pas la France puisque la France était à Londres, et ce sont les résistants qui ont sauvé les juifs". Et Florian Philippot conteste  Eric Zemmour dans son propos sur Pétain et les juifs français... Ainsi d'ailleurs que la plupart des historiens et chercheurs sur cette époque là, de la France de Vichy...



  • De l'humilité oui, mais pas la tête baissée les yeux dans les chaussures !

         Confronté à la supériorité autant intellectuelle que culturelle ainsi qu'à la dimension humaine de certaines personnes, de personnes que nous rencontrons parfois, ou avec lesquelles nous entretenons une relation ou bien avons un échange, que ce soit dans le réel ou sur le Net ; l'on ne peut qu'humblement s'incliner, et cela d'autant plus que ces personnes ne cherchent point à "se mettre en avant", à paraître, à afficher ostensiblement leur culture, leur connaissance...

    De tels interlocuteurs, si l'on peut les avoir, dans le réel ou sur le Net, qui ne sont jamais des gens qui applaudissent comme l'on applaudit au moindre "bon mot" d'un humoriste dans une salle de spectacle, qui sont peu prolixes en paroles ou commentaires de louanges, qui sont le plus souvent sans aucune complaisance consensuelle ; sont rares... Certes, se sont là des interlocuteurs "difficiles" mais à mon sens, nécessaires...

    Mais, confronté à une supériorité intellectuelle et culturelle, celle là plus superficielle que profonde, qui "touche à tout/sait tout", qui est bardée de diplômes et de formation universitaire, et qui "enterre tout le monde" surtout en particulier les "sans références" n'ayant d'autre culture que la culture qu'ils ont acquise par eux-mêmes ; confronté à l'arrogance, à la suffisance et à l'auto-satisfaction de ces "bardés de formation universitaire et de références" ... Pas question alors, de s'incliner mais au contraire de relever la tête, de résister et de "croiser le fer" !

    J'irais même jusqu'à dire qu'une "certaine ignorance crasse" dans certains domaines qui ont "le vent en poupe" et qu'une "certaine inculture" de ce qui doit "se croire et se savoir dans le sens du monde", doit être brandie avec détermination à la face de tous ces arrogants et de tous ces condescendants qui "font la pluie et le beau temps" sur le Net, à la télévision, dans la presse... Ou même plus communément, dans notre entourage...

  • 70 ème anniversaire libération Bruyères Vosges

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    ... Au delà de la commémoration, au delà du cérémonial, au delà de toutes ces manifestations dans toute la France en 2014, à l'occasion du 70ème anniversaire de la libération... Bien au delà de tout cela, de toutes ces démonstrations, de ce déploiement de matériel militaire, de revues et de défilés... Il y a, il demeure... la vérité historique, ce qui s'est réellement et concrètement -et dramatiquement passé- et cela, cette vérité, cette réalité, tout ce qui été, terriblement été... C'est comme si cela venait à peine d'avoir lieu, bien que les "protagonistes" (les soldats, les combattants, les civils) de cette époque 1939-1945... soient aujourd'hui âgés de plus de 90 ans (celles et ceux qui ont survécu)... Bientôt -encore une dizaine d'années, quinze au mieux- il n'en restera plus un seul, de ces gens. Ne demeureront que les écrits, que les livres, que les images, que les photographies, que le cinéma, que la littérature, que les oeuvres des artistes, que ce qui aura été raconté à ceux qui sont nés et ont grandi, à ceux qui vont naître et devenir des femmes et des hommes de demain, de dans trente ou quarante ans ou dans deux siècles...

    Mais quoi que l'on pourra dire, raconter, écrire, célébrer, commémorer, manifester... Il demeurera, autant que pour toutes les plus anciennes batailles du monde, toutes les guerres de l'Antiquité Egyptienne, Grecque, Romaine, jusqu'aux guerres du 19ème et du 20 ème siècle... Cette vérité historique du moment, cette réalité, ce qui fut, et jamais, jamais/jamais... "ne pourra pas avoir été"... et donc nié...

    En revanche, l'avenir, ce qui sera... Cela, c'est "à faire", cela n'est pas encore écrit, c'est seulement imaginé, supposé, préparé même sinon orchestré ou construit... Mais cela n'a pas eu lieu...

  • Trente millions de Français qui souffrent et subissent

         Des millions de Français, les uns sans travail, les autres en emplois précaires à temps partiel, ou gagnant à peine l'équivalent d'un SMIG, ainsi qu'une majorité de retraités ne recevant pas même mille euro par mois, ce qui représente environ 30 millions de Français toutes générations confondues, sont en état quotidien de souffrance, sans cesse confrontés à tout ce qu'ils subissent, qu'on leur fait avaler de force, qu'on leur fait consommer ; désespérés et révoltés contre la pensée unique (et inique) de nos élus et de nos élites sortis des grandes écoles et faisant partie de cette "diaspora" de privilégiés outrecuidants, donneurs de "leçons de morale/de vertus sacrées/de démocratie/de droits de l'homme", producteurs de discours oiseux tous aussi "progressistes"(et de modes et de tendances) les uns que les autres...

    Et ces mêmes gens, cette population d'élus et d'élites autour desquels gravitent et se satellisent leurs "followers", friquée, bouffie d'orgueil et de suffisance et accro de tweets pétants et pondant des bouquins tous aussi indigestes les uns que les autres, n'arrêtent pas de nous culpabiliser, nous, ces millions de Français soit-disant nostalgiques d'une époque prétendue révolue (époque soit dit en passant où il y avait cependant de "vraies valeurs" auxquelles on croyait et qui faisaient référence)...

    Je ne me sens en aucune façon, "humainement solidaire" de cette bourgeoisie parisienne pour laquelle je n'ai aucune sympathie ainsi que pour celle des grandes villes de notre pays, qui vit confortablement dans les 1er, 2ème, 8ème et 9ème arrondissements ; ou dans les "beaux quartiers" de Bordeaux, de Toulouse, de Lyon... , qui ne se déplace pas en métro ni en bus mais en vélo électrique, en taxi ou en voiture personnelle à vitres opaques, qui est la clientèle habituelle des pièces de théâtre les plus cotées/les plus en vue/les plus "in"... , qui vit avec des revenus de 4000 euro par mois ou plus, dans de grands appartements, de belles demeures ou maisons, de belles résidences bardées de systèmes électroniques de sécurité, qui envoient leurs mômes dans les écoles privées et les universités les mieux cotées... Tous ces gens là en dépit de leur culture, de leur "vision du monde" (un monde pour eux et non pas pour les autres) ne comprennent rien à rien à trente millions de Français, ces "français lambda" que nous sommes, nous qui "vivons petit" par la force des choses et qui avons, nous oui, une "vraie âme", qui faisons peut-être des fautes d'orthographe dans nos blogs mais qui appelons un chat un chat!...

    Merde à cette "diaspora" de privilégiés donneurs de leçons de morale et accros de tweets pétants !

    Merde à cette société coupée en deux avec d'un côté les élus et les "du bon côté de la barrière" d'un système complètement pourri ! Merde à cette Justice qui "passe l'éponge" là où il faudrait étriller, épurer, condamner, éliminer !

    Un jour viendra où ces trente millions de Français se lèveront tous ensemble comme un seul homme pour faire enfin entendre leur voix ! Un jour viendra où tous les gorgés de caviar , de prébendes, de privilèges, de progressisme suicidaire responsable du déclin de la France et de discours associés à ce progressisme de merde, mordront la poussière ! ... Sans que certains d'entre nous en viennent à rejoindre des Islamistes guerriers et fanatiques ou tout autre armée ou groupe de terroristes anti ceci anti cela !

    Car nous, ces trente millions de Français Lambda, méprisés, calomniés, niés, pris pour des moutons, pour des demeurés, des incapables, nous prendrons nous-mêmes en main notre destin, notre avenir ! Et nous n'aurons plus besoin d'aucun élu, d'aucun gouvernement, d'aucune "justice de système", d'aucune leçon de morale de quoi que ce soit, car la seule loi véritable sera la loi de relation, la loi de responsabilité de chacun, la loi de la parole donnée, la loi du donnant/donnant, la loi de symbiose entre les êtres et les choses, la loi "naturelle" en quelque sorte et qui, certes "ne fait pas dans la dentelle" mais est encore la meilleure !

  • L'impasse

         Tous ces "brûlots" tels des gondoles enflammées que nous propulsons sur les canaux de la ville en eau ; autant dire toutes nos rancoeurs, toutes nos colères, toutes nos frustrations, toutes nos désolations, exprimées en kilomètres sur les réseaux sociaux du Net, énoncées, traduites ou exposées dans des livres, sur des blogs ; à propos de tel ou tel sujet d'actualité, de tel événement, de tel personnage contesté, de tel fait de société... sont aussi vains que des feuilles mortes poussées dans le caniveau par un vent froid d'automne, en face de ce qu'il y a de pire à subir en ce monde, mais que néanmoins nous subissons, inertes et silencieux que nous sommes par peur ou par une sorte de paresse confortable...

    Ce qu'il y a de pire, pire que tout ce que nous dénonçons tous, c'est ce cul-de-sac rocheux et sans aucune faille-passage, d'une hauteur vertigineuse, et qui constitue le fond de l'impasse ...

    Car les deux ou trois plus grands canaux de la Ville en eau, sont des impasses avec chacune d'un côté des maisons inhospitalières dans lesquelles règnent la violence subie et la violence provoquée, et de l'autre côté, des maisons dans lesquelles on ne pénètre qu'autorisé ou introduit ou pris de force... Et tout au bout de l'impasse, le cul-de-sac rocheux sans aucune faille-passage.

    Et le côté des maisons où l'on n'entre qu'autorisé, introduit ou pris de force, s'enforce de tout ce qui s'y projette dessus et qui vient de l'immense serpent-bourrelet-décharge publique à ciel ouvert, en plein milieu du canal.

    Nous rêvons pratiquement tous d'une "Voie Royale", nous imaginons et traçons à l'infini des "voies royales" dont aucune n'est la "Voie Royale", et tout se termine dans l'impasse...

  • Parution chez EDILIVRE de mon dernier livre

         PAROLES  ET  VISAGES

    C'est le titre que j'ai donné à mon livre, 386 pages format poche édition papier ou édition numérique, chez EDILIVRE. 

    Voici le lien : http://www.edilivre.com/paroles-et-visages-20b7c55348.html#.VCzmvGd_uz4

  • Ce jardin, tu me le sarcles aussi ?

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    ... Allez, prenez le sarcloir et sarclez fort !

  • La fête de l'Homme et de la Nature à Thaon les Vosges

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    ... Tous les ans, lors du 3ème week-end de septembre, se tient à THAON-LES-VOSGES, la Fête de l'Homme et de l'Environnement, et cela depuis 1985.

    "Si le bio a si bonne presse, dis-je, et cela depuis ces dernières années, c'est parce qu'il devient "intéressant" pour l'Economie de Marché, et donc, qu'il participe de plus en plus à cette économie de marché, et par là même, à une forme de consommation de masse certes un peu moins de masse que celle des Grandes Surfaces mais néanmoins d'une certaine accessibilité... La pluie qui tombe du ciel, cela tout le monde le sait, n'est pas bio. Mais... les pesticides, les conservateurs et les arômes de synthèse en moins, ça fait ce bio qui se vend bien, du moins à ces milliers de consommateurs qui peuvent payer 3 euros 400 grammes de pain au lieu de 1,30 euro le pain long traditionnel... Et bien d'autres produits un peu plus cher que le prix normal du marché"...

    ... On le voit bien sur cette photo : nous sommes le samedi 20 septembre 2014, "il n'y a pas foule" devant la Rotonde...

    C'est... que la crise (chômage, pauvreté en hausse, perte de pouvoir d'achat) est passée par là !

    Il y avait, en haut, au niveau supérieur de ce bâtiment de la Rotonde de style "Art Moderne", un espace de "restauration rapide" aménagé... Le "moins cher" (on va dire "le plus abordable") c'était une saucisse bio avec des frites façon grand-mère pour 11 euro la part... (par comparaison, chez Mac Do, tu as un "big mag" avec cornet de frites pour 5,50 euro environ)...

    ... A la fin des années 80, début 90, l'on y côtoyait alors, à la Rotonde, à la Fête de l'Homme et de l'Environnement, ces gens, cette sorte de gens que j'appelais, du fait de leur "genre", de leur "look", de leurs propos, de leur comportement, de leur "radicalité un peu excessive"... des piqués ...

    Aujourd'hui, ces "piqués" ont vieilli, ou sont morts, et l'on ne les voit plus, presque plus... Et l'on y voit plutôt des gens, en familles, avec leurs jeunes et moins jeunes enfants, qui sont les mêmes que ceux que l'on voit au Grand Leclerc, au Cora du coin...

  • Un tas ou un nuage de sable

    Tous les mondes et donc la Terre

    Tous les mondes de tous les univers

    Sont petits comme des grains de sable

    Mais chaque grain de sable est une galaxie

    Voire un univers tout entier sinon un ensemble d'univers

    Les grains de sable sont si proches les uns des autres

    Qu'ils se touchent

    Et les distances qui séparent les galaxies et les univers les uns des autres

    A une échelle dont nous n'avons pas idée

    N'ont rien à voir avec le millième de millimètre entre deux grains de sable

    Ni avec ces années-lumière entre deux galaxies

    Vu de loin si cela était possible

    Mais cela ne l'est point autrement qu'avec de puissants télescopes

    Les galaxies et les univers formeraient comme un tas ou un nuage de sable

    Néanmoins chaque grain de sable

    Chaque galaxie

    Chaque univers

    Est comme un humain tout seul parmi des milliards d'humains tous aussi seuls chacun

    Ou encore tout aussi seul que n'importe quelle bête

    Seul dans sa peau jusqu'à la fin de ses jours

    Une seule fois dans toute l'éternité

    Il y a comme une sorte d'absurdité

    A se sentir être

    N'être que soi et seulement soi dans sa peau dans son âme

    Une seule fois dans toute l'éternité

    A se sentir être sans jamais être un autre

    Un autre sinon tous les autres

  • Facebook ... Ou "face-de-bouc(que)" ?

         Pour ce qu'il y a d'ostentatoire, de "m'as-tu-vuisme", de cacophonique et d'éparpillé et de "sans avenir" ; pour ce qu'il y a de purement virtuel et de superficiel et de "sans consistance", pour tout ce que l'on y rencontre d' "amis" qui ne sont en réalité que des fantômes, des gens que jamais l'on ne rencontrera au vrai ; pour tout ce l'on "cocoricohète", pour tout ce que l'on mitraille de photos de "sa pomme" et de toutes sortes de mise en scène de soi... Sur ce réseau social qu'est Facebook... Oui, j'en loupe/j'en rate à la pelle et je m'en tape le cul par terre de rire plus que je n'en gueule tel un putois...

    ... MAIS... Ce qu'il faut voir aussi, ce sont ces gens, de sa famille, de ses amis (de ces amis qui ne sont pas des "amis"-j'insiste sur les guillemets-), que l'on rencontre au vrai à l'occasion, ou que l'on ne rencontre que très rarement parce qu'une énorme distance kilométrique ou d'océan nous sépare, ces gens qui eux, ne sont pas des fantômes... Ces personnes, oui, ces vraies personnes, avec lesquelles on peut correspondre et échanger, en acceptant que ce que l'on échange puisse être lu par d'autres (tout comme lorsque l'on rédige un courriel destiné à une ou plusieurs personnes mais pouvant être lu par d'autres)...

    Et de surcroît, ce réseau social qu'est Facebook, peut aussi être une sorte de "vitrine" telle la devanture d'une échoppe d' artisan ou d'artiste, donnant sur la rue, une rue qui n'est pas forcément passante ou située dans le quartier le plus en vue... Il y a en effet, une différence entre "cocoricoher" et "tenir boutique"(mais "tenir boutique" sans pour autant verser dans une "marchandisation de consommation de masse", ou au contraire dans une marchandisation de produits uniquement "de luxe" destinés à une élite, à des privilégiés)...

    ... Il en est ainsi, de tous les réseaux sociaux, de tout, de partout où sur la Toile l'on s'exprime et produit et diffuse et partage :

    -Le côté "bling/bling-potin/potin et que je t'engueule ou que je te congratule", le côté "cororico c'est moi/c'est moi", le côté "coup de gueule/je pourfends/je cafte" (avec un pseudo et un avatar c'est bien commode) ...

    -Le côté "vitrine/boutique/échoppe" où l'on voit depuis la rue passante ou l'impasse, l'ouvrier du Verbe ou le "forgeron" ou l'écrivain public ou l'artiste travaillant avec ses outils à produire ce qui va être en quelque sorte comme "vendu"...

  • Houellebecq économiste, de Bernard Maris

    9782081296077 cm

    ... Bernard Maris est économiste, journaliste (notamment à Charlie Hebdo, où il signe Oncle Bernard, et sur France Inter) et écrivain.

    "Si la souffrance des héros de Dostoïevski est liée à la mort de Dieu, celle des héros de Houellebecq naît de la violence perpétuelle du marché"... [ page 48 du livre édition Flammarion ] nous dit Bernard Maris, qui juste avant cite Houellebecq dans "Plateforme" : "Le capitalisme est dans son principe un état de guerre permanente, une lutte perpétuelle qui ne peut jamais avoir de fin"...

    En 4 ème de couverture l'on lit :

    Servitude, frustration, angoisse sous l'impitoyable "loi de l'offre et de la demande" ou celle de la "destruction créatrice" ; souffrance dans les eaux glacées du calcul égoïste et l'extension du domaine de la lutte qui conduira à la disparition de l'espèce... Tel est l'univers des héros houellebecquiens. ... / ... Vous le détestiez ? Son respect du travail, des femmes, du lien amoureux, et son mépris pour le libéralisme et l'économie vous le feront aimer.

    ... Michel Houellebecq est l'un des écrivains les plus controversés aujourd'hui... Dans le monde de la critique littéraire et journalistique.

    Qualifié de "nullité littéraire" par certains, et de "génie" pour les autres...

    L'on comprend que cet écrivain puisse ne pas être aimé par ceux qui aujourd'hui plus que jamais "font le monde" dans le sens de ce qui doit se croire et se savoir, se subir, et cela dans la "pensée unique" d'un libéralisme tout puissant, prédateur et inhumain...

    ... Cependant je soupçonne l' Economie de Marché (mondialisée), de se servir de ce qu'il y a de plus pur, de plus sincère, de plus authentique, de plus profond, de plus réfléchi, de plus marginal, de plus révolutionnaire, de plus intime, de plus unique en l'être (cet être qu'au fond nous sommes si nombreux à être)... Afin de pérenniser au mieux -et au plus rentable- cette consommation de masse sur laquelle elle s'appuie...

    Ainsi l'Economie de Marché est-elle parvenue à son stade ultime et absolu de perversion... Puisque les purs, les authentiques, les sincères, les révolutionnaires, les marginaux, les "coups de hache sur la mer gelée" ne peuvent désormais s'ils veulent être entendus, que se servir précisément de ce que le "Système" (ce Système pervers) met à leur disposition...

    Aucun écrivain, aucun artiste, aucun humoriste, aucun poète, aucun penseur "postulant à une forme de reconnaissance" n'opte pour ce que j'appelle un "suicide littéraire ou artistique" ... Et quand bien même il opterait pour le "suicide" (par exemple en disant merde à tout le monde et en refusant tout, le fric, la gloire, etc.) eh bien le "Système" trouverait encore le moyen de "récupérer commercialement le suicide littéraire ou artistique" !

    C'est dire l'impasse dans laquelle nous nous trouvons ! Dans un certain sens, c'est pire que l'histoire de l'Intellectuel acculé au pied d'une muraille demi circulaire de roche, devant l'araignée géante dont la paire de mandibules va broyer l'Intellectuel !

    ... Ce passage, du livre de Bernard Maris, Houellebecq économiste :

    "Le kilo de pain était l'élément de base du minimum vital du salarié au temps des maîtres de forges. Sans doute le Smartphone et l'abonnement Internet, plus le litre de gazole, ont remplacé le kilo de pain. Mais le concept reste le même : sans son ordinateur utilisé en continu, le cadre ne peut survivre. La notion de minimum vital social veut dire que l'on vous maintient la tête hors de l'eau, à peine, le temps de consommer les choses que vous avez produites, et que, hors de ce temps de consommation, vous ne pouvez vivre.

    Une telle vie serait inadmissible s'il n'y avait le leurre de la nouveauté. C'est pourquoi il faut innover. L'entrepreneur, écrivait Schumpeter, est homme capable d'innovation.

    Ne nous y trompons pas : en fait d'innovation, il s'agit le plus souvent de démoder aux yeux du public des objets auxquels il aurait le tort de s'habituer, et auprès desquels il acquerrait une certaine sécurité. En même temps, les innovations trop importantes menacent les les rentes des grosses entreprises, qui les récupèrent pour les exploiter et étouffer leurs promoteurs. »

    ... Au temps des maîtres de forges, des grands patrons de l'industrie, des charbonnages et de la métallurgie, qui étaient des gens habitant le château du coin et étaient propriétaires de vastes domaines, et dont la fortune était certes colossale ; il y avait du travail pour tous, du travail très dur, une vie quotidienne difficile... Et en même temps un "bien-être relatif", si l'on peut appeler "bien-être" cependant, le fait que tout un chacun pouvait accéder à une "consommation de base" essentiellement axée sur des produits vraiment nécessaires et surtout durables... Je dirais de cette économie là, qu'elle était "de dimension humaine"... et c'est d'ailleurs cette économie qui avait cours depuis des siècles, une économie en quelque sorte "mondialisée" puisque de nombreux échanges commerciaux, des marchés, des transports de marchandises et de produits manufacturés, de matières premières s'effectuaient par bateau, par train, entre les pays de l'Europe et du reste du monde...

    Mais aujourd'hui, ce sont les banquiers, les financiers, les actionnaires (on appelle cela des "Groupes") qui sont les nouveaux "grands patrons", et ceux là, ne sont plus visibles, plus joignables (ils sont bien plus loin et en même temps davantage  partout, que les maîtres du château du coin, que l'on pouvait jadis houspiller voire un peu bousculer)... Je dirais de cette économie là, qu'elle est "d'une dimension froidement mécanique dans laquelle les êtres humains ne sont même plus des "individus" mais des "variables d'ajustement"...



  • J'aime la France mais je pleure de voir ce que l'on y fait...

    ... La France "dédrouadelôme" avec le Sarkozysme puis avec le Hollandisme, déclare combattre le Djihadisme mais laisse le Qatar et le clan wahhabite investir dans les banlieues françaises, dans les entreprises du CAC 40, au sommet de l'état, dans le foot, dans la culture, dans l'éducation, dans la politique de la ville, dans l'immobilier, enfin dans de nombreux domaines économiques... Alors même que le Qatar, que ce clan wahhabite, finance les Djihadistes contre lesquels se battent les soldats français au Mali... C'est un silence assourdissant, une "omerta", qui règne au quotidien dans la presse, à la télé, sur cette révoltante et écoeurante contradiction seulement dénoncée par de rares intervenants à savoir Julien Dray, Marine Le Pen, Bernard Henry Lévy, et Jean Luc Mélenchon...

    Dans ce pays, le Qatar, l'on y pratique de manière institutionnelle la "préférence nationale" (bien au delà et à vrai dire sans comparaison possible avec la "préférence nationale façon Le Pen"), et l'économie de ce pays tourne pour l'essentiel avec une main d'oeuvre étrangère surexploitée et totalement privée de droits...

    Nos élites adorent le Qatar. Non seulement des personnages politiques de Droite et de Gauche, non seulement de grands patrons du CAC 40 et des économistes dans le sens de la mondialisation... Mais aussi certains intellectuels, historiens, poètes, écrivains, éditorialistes ou humoristes... Dont je ne cite pas les noms ici... Tous ces gens là se pressent chaque année au Forum de Doha pour "discuter de démocratie", avec tout autour d'eux, les caïds du Qatar pleins aux as !

    C'est "ça" aussi et hélas... La France d'aujourd'hui (surtout depuis 2007, et encore plus depuis 2012)... Et ce "ça"... ça fout en l'air un autre "ça" qui lui, était (et reste encore malgré tout) "une vraie et intemporelle vitrine le long du Grand Boulevard de la Cité Terre"...

    France, mon pays, je t'aime

    Mais je pleure de voir ce que l'on y fait

    J'aime ton bleu-blanc-rouge parce que je sais d'où il vient

    Ce "sang impur" n'est pas seulement le sang de ceux qui veulent voir couler notre sang

    Mais il est surtout ce "sang impur"

    Un grand obscurantisme qui n'a pas de patrie et qui est et vient de partout de par le monde

    Même à deux pas de chez nous au dedans de chez nous

    J'aime ton bleu-blanc-rouge

    Même si c'est en noir-blanc-rouge que je te rêve oh France !

    Le noir de la liberté

    Le blanc de l'immaculé

    Le rouge de la vie

  • L'effroyable tragédie, de Marie-Pierre Rey

    9782081228320

    ... Marie-Pierre Rey est une ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, professeur d'Histoire russe et soviétique à l'université Paris-I Sorbonne, auteur de "1814 un tsar à Paris", et de la biographie Alexandre Ier...

    Ce livre, L'effroyable Tragédie, que l'auteur a voulu -selon ses dires- "impartial" et "avec un regard neuf", retrace dans le détail, avec le ressenti, tant des combattants des deux armées que des civils russes ; un épisode de l'Histoire qui n'est point loin s'en faut, "à l'honneur de notre pays, la France"...

    Cette guerre d'invasion menée par la Grande Armée, multinationale (une vingtaine de pays d'Europe associés à la France de Napoléon en 1812) nous montre ce qu'il y a de plus extrême, à la limite de la souffrance humaine, et cela dans le détail, le récit des combats, des destructions, des horreurs et atrocités commises, des pillages, de la faim et du froid, de la misère morale et physique endurées, de l'hécatombe de dizaines de milliers de chevaux, des maladies, du traitement des blessés notamment par les amputations "à la chaîne" et sans anesthésie, d'une résistance farouche et désespérée et horriblement sanglante des combattants russes lors de la bataille de Borodino (la Moscova)... De la politique (stratégie) de la "terre brûlée" avec ses conséquences tant pour le peuple russe que pour les armées d'invasion, la destruction de Moscou par le feu, l'exode de centaines de milliers de civils  russes sur des routes impraticables, vers l'Est... Et de l'arrogance inouïe, révoltante, déjà de l'empereur Napoléon lui-même, de ses généraux et maréchaux lors de cette campagne de Russie dans les villes envahies et occupées notamment Moscou du 14 septembre au 19 octobre 1812...

    L'on ne peut que difficilement, en tant que lecteur mais aussi en tant que "citoyen Français lambda", ériger ce tragique et honteux épisode historique en "monument à la gloire de la France" ! Car il n'y a là, à mon sens, d'équivalent, que la barbarie nazie lors de l'invasion de la Russie en 1941 par le Reich d'Hitler, avec la bataille de Stalingrad (dont les horreurs, dont les souffrances endurées par les combattants et par les civils sont comparables)...

    L'on serait plutôt à même-en toute logique- de saluer, d'honorer le peuple russe, le peuple du temps d'Alexandre 1er, le peuple du temps de Staline, dont la résistance désespérée, dont le sacrifice (des millions de morts) fut "au delà de ce qu'il est possible de concevoir humainement parlant"...

    N'empêche que lors de la retraite de la Grande Armée, dans le "terrible hiver russe" en novembre et décembre 1812... Et même déjà lors du début de l'invasion avant le tragique épisode de Smolensk, Napoléon a été bien joué, avec ruse et intelligence, par les chefs des armées russes et par les régiments de cosaques... Qui effaçaient toute trace avant de "filer en douce" dans la nuit (avant Smolensk)... et qui, lors de la retraite (les régiments très mobiles de cosaques) harcelaient par surprise les flancs de la Grande Armée...

    Déjà, lors de la première partie de cette guerre d'invasion, qui débuta à Kaliningrad le 13 juin 1812, près de la Mer Baltique au nord de la Prusse orientale, se poursuivit le 24 juin par le passage du plus gros de la Grande Armée, du Niémen à Kaunas ; puis à Vilnius en Lituanie, et de là jusqu'à Vitebsk ; avant même que les premiers combats « sérieux » aient eu lieu, c'est à dire avant la tragédie de Smolensk du 14 au 16 août (résistance acharnée des armées russes)... Les effectifs de la Grande Armée avaient « fondu » du tiers environ, du fait des difficultés d'approvisionnement, des marches rapides et forcées sous une chaleur accablante puis sous des pluies torrentielles d'orages...

    Dans ce livre, les « sans grade », civils ou militaires simples soldats, tiennent le même rang que les héros de guerre... Et la voix du peuple russe se mêle à celle des grognards de la Grande Armée, et l'on y lit des documents, des écrits, des récits et des témoignages, quasiment à chaque page, très divers en réactions, en ressenti, des uns et des autres, tant de ces simples soldats de la Grande Armée, que des paysans ou des soldats russes, des habitants des villes successivement investies et occupées...



  • Je ne suis qu'un cri, mais ce cri dans l'air vole

         S'il y aurait un "Djihad" à vraiment faire, à mon sens, ce serait avec des "kalachnikovs de poète ou d'écrivain" contre les assassins au nom des "bonnes causes", les assassins crapuleux, les prédateurs, les salauds, les députains véreux, les pédos, et tous ces politicards donneurs de leçons de morale, pourris jusqu'à l'os, et toute cette médiocrité relationnelle et culturelle, et toute cette indifférence, et tout cet ennemour de merde ! Et appeler tous les peuples à une guerre totale, sans merci, à la vie à la mort, contre tout ce qui fout ce monde en l'air !

    Contre tous les grands et petits cadors, ceux des cités "difficiles" du coin, jusqu'à ceux des sommets des plus hautes instances de gouvernance et de marchés !

    Il faut défendre les gosses, les jeunes fragiles, les vieux, les malades, les handicapés, les exclus, les pauvres bougres qui font de mal à personne, les toutous et les minous cagneux/pelés, les filles qui ont un bec de lièvre, les filles qui font tapisserie dans les bals, les filles et les femmes grosses ou plates ou fil de fer que personne regarde... Et les "tout santeux", les "qui bandent comme des ânes" y'a pas de souci à se faire pour eux, ils y arriveront toujours !