Articles de yugcib

  • L'imposture

          Aujourd'hui c'est l'imposture partout répandue : dans la culture, les livres, les arts, la musique, l'architecture, la pensée, la bouffe, le médicament, la relation, l'image, la parole, l'écriture, le vivre... Et l'amour qui se fait ennemour...

    L'imposture partout répandue, l'imposture terroriste, dominatrice et normative de la pensée unique, l'imposture intellectuelle de toute une caste de faiseurs de monde et de modes, l'imposture dans la science, dans la technologie, dans la politique, dans l'économie, dans l'argent, dans la loi ; et jusque dans le "révolutionnisme", jusque dans l'anarchisme...

    Le terrorisme, ce terrorisme qui fait peur, que les polices, que les états combattent ; ce terrorisme qui tue des gens, des femmes et des enfants, ce terrorisme avec de la religion au bout du fusil ou du couteau... Il est, certes... Et les télés, les journaux, les médias, en font des Une et des Une... Soit dit en passant, que de liens directs ou indirects, que de collusion, que de marchés ; entre les religieux les plus intégristes et les plus "fou de Dieu"d'une part, et les maffias, les aventuriers, les prédateurs, les trafiquants, les marchands de guerre, de révolution et d'ignominie d'autre part !...

    Mais au delà de ce terrorisme à la Une dont tout le monde a peur, que tout le monde condamne, et qui est effectivement effrayant... Il y a un terrorisme encore plus planétaire, encore plus généralisé, encore plus dangereux, encore plus violent... Et plus diffus, plus profond, plus destructeur du genre humain, à vrai dire destructeur de la vie : c'est le terrorisme de l'imposture...

    Jamais, autant que de nos jours, le faux n'a paru, non seulement aussi vrai, mais plus vrai encore que le vrai !

    Jamais, autant que de nos jours, le faux devenu vrai, le faux "bricolé" vrai, le faux plus vrai que vrai... N'avait suscité autant d'engouement, n'avait été aussi prisé, aussi porté en avant et crié voire hurlé, aussi adulé, aussi applaudi, aussi demandé, aussi acheté, aussi vendu...

    Soldat sans fusil ni bombe mais avec de l'écriture, de la parole et de la poésie je dis : "plutôt mourir abattu en combattant, mourir écrasé comme un cloporte sous une botte, que de vivre prisonnier ou esclave dans un monde d'imposture dirigé par des imposteurs"...

  • Les silences

          Ah, ces silences imbéciles, indifférents ou condescendants ! ...

    ... Mais il y a aussi ces silences qui en disent bien plus long que les paroles que l'on aimerait tant entendre, et ces silences-là, qui sont des réponses, il faut les voir, les sentir, et presque les toucher...

  • La généalogie, une galerie de personnages...

    ... Dont on ne voit pas les visages mais seulement les noms avec les prénoms, les dates et lieux de naissance, de mariage, de décès ; et parfois le métier exercé...

    En généalogie il n'y a pas "les bons, les gentils, les méchants ni ceux et celles qui ont fait du bien et du mal dans la vie"... La généalogie ne fait point état des comportements et des caractères des gens. Autant dire qu'en ce sens, la généalogie est totalement neutre...

    L'on découvre en consultant les registres d'état civil, que ce soit en se rendant aux archives départementales ou sur Internet lorsque les actes ont été microfilmés et numérisés, que par exemple "Jean Durand s'est marié avec Marie Dupont, que Philippe Tartempion âgé de 58 ans et oncle du nouveau né a déclaré un enfant de sexe féminin..." Et suivent la profession du déclarant, le nom du père et de la mère...

    Dans les dizaines de pages consultées sur plus d'un siècle et pour une même commune, l'on y lit parfois cette mention "de père inconnu"... Mais si l'on pense aux enfants déclarés dont la filiation par le père n'est pas certaine, une réalité s'impose : la filiation par la mère et de mère en mère est toujours certaine, et donc, directe...

    Tous ces personnages que l'on a pu identifier, dans son ascendance directe, dans les différentes branches collatérales, dans l'ascendance directe et colatérale de son mari, de sa femme ; nous pouvons nous les imaginer par exemple, enfant durant les années de la Révolution Française, puis se mariant dans les années du premier Empire de Napoléon, et exerçant le métier de cultivateur, de menuisier... Et ainsi, reconstituer comme un film de leur vie, mais un film bien évidemment issu de notre imagination, une imagination s'appuyant cependant sur des témoignages recueillis ou transmis...

    D'où l'importance de la continuité générationnelle et donc, de la transmission des renseignements essentiels concernant les évènements de la vie de chacun de ces personnages...

    Il est évident que de nos jours, les familles sont bien plus dispersées que jadis, et cela non seulement dans leur pays en France ou ailleurs, mais dans le monde tout entier...

    Et les familles sont aussi, de nos jours, diversifiées ou même éclatées ou recomposées... Ce qui rend la recherche généalogique de plus en plus difficile, aléatoire et même devenant sans intérêt ou inutile...

    Faut-il pour autant déplorer cet "état des choses", vivre dans la nostalgie de ce qui fut ?

    Mais n'y-a-t-il pas une autre question autrement plus grave à se poser que celle d'un "état des choses" que l'on déplore ou que celle d'un "ce qui fut" que l'on regrette ?

    Soit cette question là :

    La vie, cette vie que nous vivons au quotidien, dans le présent, dans l'immédiateté... Si elle n'était plus qu'une galerie marchande à perte de vue dans une immense surface commerciale ? Si elle se "consommait", sans lien aucun, sans continuité de lien avec ce qui fut et avec ce qui sera ? ...

    La vie... Peut-elle être sans le lien avec ce qui sera, après avoir perdu le lien avec ce qui fut ?

    La vie... Comme le tronc d'un arbre... Sans racines, sans branches poussant... Combien de temps ça dure, rien que le tronc d'un arbre sans racines dans la terre et qui n'a pas de branches qui poussent ?

    C'est court, le tronc d'un arbre... Mais le même arbre avec des racines et des branches, il est bien plus long que la durée d'une vie humaine...

    Cette "éternité" que nous n'avons pas, que nous n'aurons jamais dans le vivre même, c'est pas la "galerie marchande" qui va nous la donner...

    Cette "éternité" que nous n'avons pas, que nous n'aurons jamais dans le vivre même, elle existe bel et bien cependant, par ce qui nous a précédé et par ce qui nous suivra (et dont nous avons perdu la conscience dans notre esprit et dans une certaine mesure notre ressenti)...

  • Manifestation du 13 janvier, suite...

          L'ampleur de la manifestation du 13 janvier contre le "mariage pour tous" (notez l'emploi que je fais des guillemets pour ce vocable "mariage pour tous")... Est bien la preuve que ce sujet d'actualité, "le mariage pour tous", est réellement un sujet "sensible"...

    J'ai dit précédemment que ce sujet, en mobilisant ou, plus exactement, en canalisant l'opinion publique "pour" ou "contre" ; rassemblait ou fédérait les gens en fait, dans un "courant de pensée unique", un courant de pensée diversifié certes, mais néanmoins procédant d'une même caractéristique commune, c'est à dire une cristallisation des opinions autant dans un sens que dans un autre, et que cette cristallisation des différentes opinions était manifestement orchestrée, entretenue par les médias...

    Mais, au delà de cette réalité dont je fais état, au delà de ce qu'entretiennent et orchestrent les médias, il apparaît clairement que la réflexion émerge, que la réflexion se met à "marquer le pas" en quelque sorte, que la réflexion se manifeste et se traduit au travers de tout ce qu'expriment les gens dans les cortèges...

    À bien réfléchir, ce n'est pas le mariage en tant qu'acte civil et légalisé des homosexuels entre eux (deux hommes, deux femmes) qui "pose problème", qui remet en cause les fondements mêmes de la société humaine, puisque globalement sur l'ensemble de la planète tous pays et toutes sociétés confondues, les homosexuels ne représentent, n'ont toujours représenté et ne représenteront dans l'avenir, qu'une toute petite partie de la communauté humaine, d'un ordre disons, inférieur à 10 %...

    L'adoption d'un enfant par un couple d'homosexuels, je veux dire l'adoption devenue possible, officielle et actée, ne remet pas non plus en cause les fondements mêmes de la société humaine, puisque c'est là en quelque sorte "un arrangement concevable selon une situation particulière mais tout à fait gérable dans l'intérêt même de l'enfant". (Mais n'oublions pas cependant que l'adoption d'un enfant par un couple d'homosexuels va forcément introduire une discrimination de plus par rapport à toutes les autres discriminations déjà existantes : la "préférence" ne sera de fait, presque jamais accordée, à un couple d'homosexuels)...

    En revanche ce qui "pose problème", qui remet en cause les fondements mêmes de la société humaine, c'est déjà la procréation médicalement assistée telle qu'elle existe actuellement avec ses dérives et applications possibles, et donc la procréation médicalement assistée étendue aux couples homosexuels...

    Il y a bien là comme une "porte ouverte" sur un "inconnu", cet "inconnu" étant l'incertitude renforcée du devenir de l'espèce humaine...

    Cette "porte ouverte" en particulier, celle précisément de la procréation médicalement assistée étendue aux couples homosexuels, ouvrira par la suite, d'autres portes vers "l'inconnu", et ce sera alors comme une "réaction en chaîne", une suite de portes qui vont s'ouvrir, accélérant l'incertitude du devenir de l'espèce humaine...

    Une rupture dans la continuité générationnelle, dans la continuité de la filiation, une rupture comme quand on coupe un arbre de ses racines... (Soit dit en passant, l'enfant adopté quant à lui, conserve la possibilité même si cela est pour lui très difficilement réalisable, de rechercher d'où il vient, par qui il a été conçu, etc.)...

    Mais un enfant conçu artificiellement par une manipulation biologique scientifique et technique, ou -pire- cloné (on n'en est pas encore là heureusement), alors "bonjour la filiation et la généalogie !

    ... Et j'imagine déjà l'évolution de la littérature de "grande consommation", avec des romans nouveaux sur ces thèmes de relation homosexuelle, de "papa et papate/maman et mamane" avec enfants, des histoires aussi tragiques qu'émouvantes ou drôles et assez complexes, sous forme d'intrigues ou de thrillers... Oui, toute une littérature de "grande consommation" des années 20, 30, 40, 50... du 21ème siècle, avec des successeurs de Marc Lévy et de Guillaume Musso par exemple, sinon ces deux auteurs là eux-mêmes vieillissant et concevant ces nouvelles histoires, livres à succès vendus dans les grandes surfaces et maisons de la presse, livres lus sur les plages en vacances d'été...

  • Manifestation du 13 janvier contre le mariage homo

          Je ne serai pas, ce dimanche 13 janvier 2013 dans un cortège de manifestants ni à Bordeaux ni à Paris ni ailleurs, ouvertement contre le projet de loi sur "le mariage pour tous"...

    TGV et autobus vont acheminer vers Paris, ce dimanche, des milliers voire des dizaines de milliers de manifestants ; ce qui prouve à quel point ce sujet du "mariage pour tous" est "un sujet sensible" dans l'actualité présente... (Soit dit en passant, il y a dans l'actualité présente d'autres sujets, non seulement très sensibles, mais surtout très graves, dont les médias -et les gens en général- ne font point état, des sujets sur lesquels on évite de réfléchir parce que trop dérangeants, d'une réalité trop nue et trop cruelle et trop évidente, des sujets en rapport direct avec notre quotidien, des sujets qui sont souverainement éclipsés, des sujets considérés "tabous" ou "contre-productifs", et lorsque l'on s'exprime sur l'un de ces sujets là, on s'expose à une "levée de boucliers", à une volée de commentaires aussi brefs qu'acides et péremptoires, bêtes et vulgaires)...

    Il faut croire que "le mariage pour tous", et donc, pour appeler un chat un chat, le mariage homosexuel... À la différence de tous les autres sujets, est devenu "le grand sujet à la mode" qui cristallise et surtout canalise l'opinion publique en deux courants bien distincts, deux courants "rassembleurs" voire "fédérateurs" de sensibilités diverses confondues... Comme s'il fallait que dans ces deux courants qui en réalité n'en font qu'un, la force d'une "pensée unique" prenne le dessus sur la réflexion, sur la pensée personnelle, sur nos choix, sur nos agissements, sur nos comportements...

    En somme, "être pour ou être contre", où est, où et comment se situe la différence ? Puisqu'il y a de toute évidence dans "être pour" ou "être contre", le même moteur, le même principe, le même fonctionnement de pensée où l'on ne fait jamais que "tourner en rond" dans un mouvement absurde et perpétuel ?

    ... Le mariage "tout court"... Parlons en... Indépendamment du fait qu'il soit entre un homme et une femme ou autrement...

    C'est "une fête qui coûte dix mille euros au bas mot, ou bien davantage c'est selon ; l'église bien plus et surtout pour le paraître que pour une question de croyance...

    La fête qui coûte dix mille euros ou bien davantage, parce qu'il faut, "marquer le coup", inviter les copains, les deux familles "en grande pompe", il faut que "ça date", un apéro de 300/400 personnes, un repas de 100/150 invités, et "tout le cérémonial et pratiques traditionnelles"...

    L'église, parce que, même si l'on est athée ou très peu pratiquant, "ça va de soi on peut pas faire sans", et puis ça fait partie du grand cérémonial, de la fête, c'est le paraître (et la foi n'y est pas pour grand chose)... Soit dit en passant, dans le mariage homo, pourquoi pas alors, dans ces conditions de cérémonial, de fête et de paraître, l'église ?

    ... Je ne vois pas ce qu'un projet de loi sur "le mariage pour tous" pourrait apporter de plus, sinon à étendre à davantage de couples encore, ce qui est purement du domaine de la "sacralisation festive" ou du "paraître"...

    La reconnaissance de la vie en couple de deux hommes ou de deux femmes, avec éventuellement un enfant vivant entre ces deux hommes ou ces deux femmes ? Elle existe déjà, soit "par la force des choses", soit par l'évolution et par la complexité de la relation humaine...

    Les droits, les questions d'héritage, de biens communs ou séparés ? Tout cela aussi existe déjà, par toutes les dispositions légales déjà prises et adaptées aux situations particulières avec judisprudence si l'en est...

    Je ne donne pas, en conclusion, mon assentiment au mariage pour tous, mais je ne maniste pas "contre" (ni "pour")...

  • 2013, l'année où Téterre perd la tête

          En 2012 et cela même depuis quelques années auparavant, en gros depuis 2008, Téterre marchait sur la tête...

    En 2013, Téterre ne marche même plus sur la tête puisqu'elle a tout bonnement perdu la tête ! Le "signe" le plus évident de cette déambulation aussi grotesque, aussi surréaliste et aussi absurde, de canard sans tête trottant sur ses pattes à travers le jardin et au cou ensanglanté se tordant comme un ver... le "signe" le plus évident, donc, c'est celui-ci :

    L'obtention possible en 24 heures (le temps d'une rotation de Téterre sur elle même) d'un passeport russe à un milliardaire venu de France.

    À ma connaisssance il est donc -apparemment- beaucoup plus difficile à un milliardaire venu de France, d'obtenir en si peu de temps, un passeport Belge...

    J'y vois là, la preuve formelle qu'en Russie, la Russie de Poutine, plus qu'ailleurs encore dans le monde (Et Dieu sait si ailleurs qu'en Russie c'est déjà le cas) c'est le pognon qui fait la loi, même et surtout quand ce pognon pue la corruption, pue la mort, pue la guerre, pue la maffia, pue le foutre, pue la drogue, pue la prostitution, pue le crime, pue toutes sortes de traffics d'armes et autres...

    Depardieu et Poutine en photo à la Une des journaux et des télés du monde entier, tous ces milliardaires qui pleurent et font pleurer ceux qui compatissent à leur sort, alors que tant de millions de gens crèvent ou survivent dans la misère... C'est d'une indécence et d'une obscénité qui n'ont d'égales que l'indécence et l'obscénité qui régnaient aux temps de la fin de l'Empire Romain, des invasions des barbares se coulant dans un ordre Romain devenu désordre, outrance, corruption, jeux de cirque sanglants, pillages, usurpations de pouvoir...

    ... Cela dit, lorsque Roosevelt président des Etats Unis d'Amérique, mit en oeuvre la politique du "New Deal" de 1933 à 1938 durant la grande dépression, et qu'il taxa les riches (les vraiment riches) à 90 %... Combien de milliardaires Américains se sont-ils "exilés fiscalement ? La Russie des Soviets de l'époque n'en avait pas fait autant avec ses privilégiés du régime !

    ... En attendant, la déambulation absurde du canard dans le jardin dévasté par la tempête, continue ; et, juchés sur des tonneaux, se pavanent coqs et dindons goinfrés de grain se moquant des poulets rachitiques...

    C'est une révolution mondiale de tous les peuples ensemble qui remettra la tête sur le cou du canard, avant que le canard ne se soit vidé de tout son sang !

    Cette révolution mondiale ne se fera pas, comme les révolutions précédentes dont les dernières, celles de 2011 dans le monde Arabe ; dont les avant dernières celles de la Révolution Française en 1789 et de la Russie en 1917, dont toutes les révolutions qui se sont faites par le passé... Avec des barricades, des rassemblements et émeutes de foules, des combats de rue, des guerres civiles, des prises d'assaut de sièges gouvernementaux...

    Cette révolution se fera par des gens qui, en tel ou tel lieu, pays ou région du monde, auront décidé de prendre eux-mêmes leur destin en main en établissant une économie informelle de développement durable en marge des marchés dominants...

    Cette révolution se fera par des initiatives et par des innovations faites de ci de là, partout dans le monde dans des associations de personnes qui peu à peu, arriveront à se coordonner, à mettre à mal les systèmes dominants, à prendre réellement le pouvoir...

    Cette révolution a déjà commencé, là où précisément la corruption et la déliquescence du pouvoir en place engendre le plus de misère, le plus de différence entre les riches et les pauvres...

    ... Quelles que soient les méthodes ou moyens de coercition employés, les pressions subies, les censures, les poursuites judiciaires, les investigations de police et même jusqu'aux crimes commis contre des gens ou des peuples ; les voix, les paroles, les écrits de tous ceux et celles qui résistent, s'élèveront et se diffuseront...

    "Ne doutons jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés puissent changer le monde. C'est même de cette façon que cela s'est toujours produit."

    [Margaret Mead]

    Ces voix, ces paroles et ces écrits traverseront les déserts d'indifférence, seront entendus , lus et écoutés ; et un jour la vie que nous vivons changera parce que des gens de toutes sensibilités, des riches comme des pauvres, des croyants en Dieu comme des non croyants, des rêveurs comme des réalistes, secoueront ce monde comme un prunier, de toutes leurs forces, et d'une manière ou d'une autre à travers les cultures, les langues parlées et écrites, à travers l'Art, par le travail, par la création, par la relation, ouvriront des passages comme jadis les aventuriers courageux au péril de leur vie, passaient le Cap Horn, les barrières de glace, les cols des très hautes montagnes et suivaient des pistes incertaines dans les déserts...

    Dans ce monde qui "marche sur la tête" et mériterait cent fois, mille fois, d'être pulvérisé dans un cataclysme stellaire, ou pétrifié comme le fut Loth de la Bible, il en vient et il s'en rencontre de plus en plus nombreux, de ces gens qui secouent la Terre comme un prunier !

    C'est pourquoi la fin de la Terre n'aura pas lieu, que Loth ne sera pas pétrifié, et que les anges qui trompettent les mêmes musiques soporifiques ou assourdisssantes ou corrosives dans les cieux, seront balayés ou dégommés...

  • Adoption : la réalité...

         J'avais vu lors d'un JT de 20h, un reportage sur une manif d'homos : l'on y voyait en tête du cortège, des "papa et papate" et des "maman et mamane" une pancarte brandie, d'une main, bien haut et bien visible, et l'autre main tenant un petit enfant... Et l'enfant lui-même brandissait sa pancarte sur laquelle était écrit "on est une famille, je suis aimé et heureux"...

    Quand on sait -tout le monde le sait- à quel point déjà, pour adopter un enfant (pour un couple "normal") c'est "le parcours du combattant", une vraie "usine à gaz" en démarches, autorisations signées, enquêtes de moralité et de situation financière, etc. , sans compter le temps qu'il faut pour que la demande aboutisse un jour... L'on peut se demander si ce reportage sur une manif d'homos avec enfants dans le cortège, n'était pas une supercherie, un "montage vidéo"...

    Bon sang! Il y a bien tout de même des statistiques fiables, véridiques, dans un pays comme la France ; des statistiques consultables par tout un chacun, sur la réalité du nombre d'enfants adoptés!

     http://bebe.notrefamille.com/maman/je-veux-un-enfant/adoption/page-1-m74104.html

    Et cela ne doit pas représenter un chiffre si significatif, si important que ça ! (en effet, avec environ 10 000 demandes d'adoption par an en France 64 millions d'habitants, et d'année en année un cumul de 30 000 familles agréées en attente d'un enfant...)

    Soyons réalistes : quand vous voyez effectivement (c'est à dire "au vrai", au "vrai de vrai") un couple homo avec un enfant, dans la rue, dans votre immeuble, dans un lieu public... Ce doit être quelque chose de tout à fait rare à voir, à vraiment voir, autrement dit "ça court pas les rues" !

    Et quand cela est, voici en fait comment cela est :

    Pour cela, je vais décrire une situation plausible, et à partir de cette situation là, vous allez pouvoir "calquer" d'autres situations plus ou moins "ressemblantes" :

    Soit un homme de tendance déjà homo depuis son adolescence, qui rencontre une femme et se "met avec elle" et un enfant nait de cette union. Au bout de deux ans, la femme quitte l'homme et se fout complètement de son enfant, elle se met avec un autre homme, et le gosse reste avec son père... Le père, rappelons le, de tendance homo, rencontre un compagnon avec lequel il envisage de vivre... Et l'enfant, donc, vivra avec son père et le compagnon de son père...

    Oui : à partir de cet exemple là, disons de ce "shéma" de "famille recomposée", vous pouvez en déduire toutes les autres situations de "famille recomposée homo" possibles et imaginables...

    Vous voyez bien que l'adoption n'entre que pour fort peu, dans la relation couple homo ! Très peu, en vérité ! Cela demeure l'exception !

    Il ne faut pas prendre des vessies pour des lanternes !

    ... Alors, loi ou pas loi, ça changera pas grand chose, et je vois mal les orphelinats, les associations, les organismes gérant l'enfance abandonnée, les autorités et les représentants de toutes ces associations et organismes s'occupant d'enfants sans père ni mère ni famille, accorder la préférence ou la priorité à un couple homo par rapport à un couple "normal" !

    L'on gère déjà assez mal et assez hypocritement, le problème du "faciès", de l'origine ethnique ; il y a déjà toutes sortes de discriminations par rapport à d'où l'on vient (une banlieue réputée difficile voire pourrie), d'un milieu social défavorisé... Alors vous pensez... croire qu'on ne va pas faire la différence entre un couple "normal" et un couple homo, c'est comme "croire au père noël" !

    ... Et j'en ai assez de toutes ces mystifications, de cette hypocrisie généralisée, de tous ces reportages télévisés au 13h ou au 20h, bourrés d'images choisies à dessein voire truquées, de tout ce que l'on nous fait croire... De tout ce dont on nous fait rêver ou fantasmer, de la réalité travestie, de tous ces modèles de pensée, de toutes ces modes de ceci/cela, de ces énormes placards de pubs sur quatre ou huit mètres carrés...

    Ce qui est vrai (et que j'exprime à ma manière) pour l'homosexualité, pour l'adoption par un couple homo... C'est aussi vrai pour d'autres sujets d'actualité, de société, de politique, d'économie !

    Comme si, sciemment et d'une manière organisée, planétaire, programmée, formatée, l'on voulait que les gens cessent de se poser les vraies questions, cessent de réfléchir, et ne deviennent que des consommateurs de produits et de services !

    Pourquoi la réalité, la vraie réalité crue et nue, avec les vraies questions qui se posent, dans les détails, dans le concret de la vie quotidienne, pourquoi tout cela n'est-il jamais abordé de face, en appelant un chat un chat... Pourquoi ces silences honteux et lâches, ces mystifications, cette hypocrisie écoeurante, ce romantisme à deux balles dans le roman, dans la littérature "bon marché", dans le cinéma, les séries de télévision, ce sentimentalisme et ces émotions primaires entretenus par les médias, qui font qu'on est choqué lorsque "ça colle pas" avec la "belle image" montrée et dupliquée tous azimuths ?

  • Saint Jean de Luz, 1er janvier 2013

    ... Voici une vidéo prise à Saint Jean de Luz, le 1er janvier 2013, par un temps de pluie et de vent, une vraie journée d'hiver sur la côte Basque...

     

  • Itaye, le petit extraterrestre

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    "Salut les Humains!

    Je viens d'une planète vingt fois plus grosse que la Terre, votre Terre, j'ai envie de dire votre Téterre...

    Comme je ne suis encore qu'un gosse, je suis donc -à peine- dix fois plus grand que le plus grand d'entre vous. Mais quand je serai grand je serai vingt fois plus grand que le plus grand d'entre vous.

    Je m'appelle Itaye.

    Si je suis ici parmi vous, c'est parce que les Grands Sorciers de votre Grand Marché Mondialisé de la Consommation, m'ont demandé de venir...

    Les Grands Sorciers se sont dit que puisque j'urinais de la mayonnaise et que je déféquais des cornichons, et si je venais sur Téterre avec des milliers et des milliers de mes potes, alors ça ferait beaucoup/beaucoup de consommateurs humains pas très riches qui pourraient bouffer pour pas cher rien qu'avec de la mayonnaise et des cornichons.

    Les Grands Sorciers m'ont proposé un contrat : un pour cent par année terrestre de l'ensemble des matières premières de la Terre contre notre présence sur Terre jour et nuit à produire de la mayonnaise et des cornichons.

    Mais je marche pas dans leur combine : de toute manière chez nous comme on est vingt fois la dimension de la Terre, un pour cent de matières premières en plus, ça nous convient pas.

    Et surtout, je viens pas pour pisser de la mayonnaise et pour chier des cornichons, mais pour chier et partager du rire avec vous... Sauf avec les Grands Sorciers qui me gonflent. Après tout, c'est eux qui devraient bouffer la mayonnaise et les cornichons et rien d'autre...

  • La crise (suite)...

    ... Eviter, refuser d'acheter ces produits de grande consommation, en général reconnaissables par un coup d'oeil jeté sur la petite étiquette (provenance) en caractères microscopiques, c'est je crois, ce que de plus en plus de gens comme vous et moi, essayent de faire... Le problème c'est que l'on se demande ce que l'on peut encore acheter.

    Déjà, pour prendre un exemple bien pécis en cette période de Noël et de fin d'année : les décorations de sapin, les petits personnages et objets de crèche (ce que j'appelle "noëlleries") et toutes ces "fanfreluches rutilantes de brillances" que l'on achète pour fêter le nouvel an ; tout, archi tout, à 99 % vient de Chine... Sachant que la Chine elle même (les fabricants, les patrons et chefs de diverses entreprises basés en Chine) font sous traiter (au niveau du travail de base) au Bangladesh et dans les pays de misère du sud est asiatique, Indonésie, Ceylan, etc... ou même en Afrique.

    Tous ces objets, toutes ces décorations qu'on expose dans les vitrines des magasins en ville, dans les rayonnages des grandes surfaces commerciales, galeries marchandes, qu'ils soient "chers ou pas chers", de bonne ou de médiocre qualité... Sont tous fabriqués par des enfants, des femmes, des miséreux, payés 30 euros par mois et vivant dans des bidonvilles sinon à la rue même... (à titre de "comparaison" si l'on peut dire, le salaire d'un travailleur Chinois "relativement peu qualifié" tourne autour de 300 euros par mois, c'est à dire comme pour un Bulgare, un Hongrois, un Roumain... et même comme un travailleur "précaire" Allemand, Français, qui lui, n'est employé que dix ou quinze heures à la semaine)...

    Pour les jouets il en est de même : tous viennent de Chine et de sous-traitants hors Chine mais exportés par la Chine.

    Et en été, au moment des grandes migrations vacancières et touristiques, les vêtements, la lingerie et les chaussures ; et tous ces gadgets, bibelots, objets artisanaux, souvenirs etc., vendus en boutiques, en stations estivales, sur les marchés locaux... Tout vient d'Asie, du Bangladesh, d'Afrique.

    Et les ordinateurs, iphones, smartphones, tablettes, matériels et gadgets informatiques, appareils photo numérique, camescopes, imprimantes, etc., enfin tout ce dont on se sert au quotidien parce que c'est difficile de "faire sans", c'est encore des produits 99 % venus de Chine et pays asiatiques.

    Si un travailleur Bulgare, Hongrois, Roumain ou Chinois est encore "trop cher", il y a sans doute "encore moins cher" ailleurs !

    Et dans le bricolage, dans le jardinage, dans les sports et le loisir en Grande Surface (et aussi en boutique en ville) c'est encore la même chose : tout vient hors d'Europe.

    Et quand on lit sur l'étiquette "made in France", en fait la marque ou la société ou l'entreprise, est bien implantée sur le territoire Français, mais certaines sinon la plupart des composantes du produit "fini" n'ont pas été traitées en France mais sous-traitées par d'autres entreprises multinationales basées en dehors d'Europe.

    Alors, comment, où et à qui acheter ? Cela devient, pour le "consommateur résistant", un véritable casse tête, un "parcours du combattant" presque désespéré !

    N'acheter que ce dont on a réellement besoin, dont on va se servir tous les jours, qui nous est vraiment indispensable ? C'est déjà, dans une certaine mesure, une "solution" envisageable et réalisable... Et qui peut, effectivement, "atteindre au tiroir-caisse" les grandes firmes et entreprises multinationales toutes côtées en bourse et distribuant des dividendes et des primes indécents à leurs actionnaires privilégiés.

    "Aller encore plus loin" que de n'acheter que l'indispensable ? C'est à dire refuser de consommer, refuser d'acheter, et donc accepter de changer de mode de vie ? Là, le tiroir-caisse en prend un coup, oui... Mais il y a un risque : le risque de voir se développer une misère encore plus profonde, un chômage encore plus endémique pour des centaines de millions d'humains de par le monde...

    En fait – et il faudra bien qu'un jour on en arrive là- la guerre la plus efficace que l'on puisse mener contre le Marché, c'est de constituer un marché "en dehors ou en marge du Marché", un marché "informel" que les peuples prendront eux-mêmes en main et organiseront entre eux en se libérant des contraintes et de la pression de ces marchés actuels qui font la loi sur la planète en association parfois avec les grandes maffias...

  • Passagers clandestins

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         Ces "gens là" ne seront sans doute jamais contrôlés...

    Dimanche 23 décembre 2012, lac d'Hossegor dans les Landes, par une belle journée ensoleillée et sans nuages, avec une température de 24 degrés...

    Cormorans juchés sur une barque.

     

  • Le meilleur ordinateur du monde...

    ... C'est le cerveau humain.

    Mais l'on peut dire aussi que le cerveau des autres êtres vivants, est lui aussi, mais d'une autre manière (organisé et structuré différemment), un véritable ordinateur ultra sophistiqué...

    Le "principe" est pratiquement le même chez tous les êtres vivants avec cette différence (pas bien grande en fait) que pour l'être humain le "principe" est "un peu plus élaboré" et donc, un peu plus complexe...

    À l'origine dès le commencement de la formation du foetus, ce qui va devenir le cerveau est comme une sorte de circuit électrique dans lequel des milliards de connexions s'établissent . Peu à peu, à mesure que le foetus se développe, que le cerveau prend forme, ces milliards de connexions finissent par s'organiser et se structurer en réseaux.

    Dans la phase initiale des connexions qui s'établissent et en même temps des réseaux qui s'organisent, le "principe" (ou la "mécanique") qui régit l'établissement et l'organisation des connexions en réseaux, est "à peu près le même" pour presque tous les foetus humains qui deviendront des bébés puis des enfants puis des hommes et des femmes...

    "À peu près le même", oui, mais "à quelques nuances près" cependant, et c'est ce qui explique qu'au final, les êtres humains sont tous différents (et, s'ils naissent libres et égaux en droits, ils ne naissent donc pas naturellement égaux).

    Mais "ce n'est pas si simple que cela" : parfois la réalité est différente, et alors les connexions ne s'établissent pas selon les normes habituelles et les réseaux ne s'organisent pas de la même façon. C'est ce qui explique pourquoi des enfants naissent autistes par exemple, ou trisomiques... Mais la trisomie n'est pas le même problème que l'autisme, car la trisomie est caractérisée par l'existence d'un chromosome surnuméraire pour la 21ème paire : le foetus, alors viable, se développe.

    Le seul "point commun" si l'on peut dire, entre l'autisme et la trisomie 21, c'est que l'on naît autiste et que l'on naît trisomique, mais que l'on ne devient pas autiste ni trisomique après être né...

    Si dans le cas de la trisomie 21 on observe une modification morphologique particulière (dans l'apparence physique) et en même temps en général un retard cognitif, il n'en demeure pas moins que ces personnes là, autistes ou trisomiques, ont parfois des facultés absolument étonnantes que les autres personnes "normales" n'ont pas...

    Lorsque les connexions sont établies (des milliards de connexions) et que les réseaux commencent à s'organiser entre eux, à se stucturer ; pour avoir une idée de ce que cela donne, imaginez comme une sorte de toile d'araignée en état de construction, de solidification, de finition progressive : au début les fils seraient "collants et fragiles" ... Puis peu à peu, ils deviendraient plus résistants, moins fragiles et donc plus aptes à constituer le réseau, un réseau qui en quelque sorte, se stabiliserait (mais sans toutefois parvenir à une finition définitive)...

    La foetus à la fin, dans les dernières semaines, puis le bébé et ensuite le très jeune enfant, ont encore un cerveau dans lequel certes, les connexions sont établies, mais les réseaux ne sont pas encore totalement organisés : la "toile d'araignée" a encore des fils collants et fragiles... Et plus l'enfant grandit par la suite, plus la "toile" se "consolide" (si l'on peut dire) mais se consolide et continue de s'organiser en fonction des connexions établies déjà et de la manière dont ces connexions se sont faites...

    ... Du nom du film "Le huitième jour", de Jaco Van Dormael, réalisateur belge, primé au festival de Cannes en 1996 ; avec Pascal Duquesne dans le rôle de Georges et Daniel Auteuil dans le rôle de Harry... (un très beau film soit dit en passant)... J'appelle "ces êtres là" (les trisomiques) "les enfants du huitième jour"... Dont l'intelligence est totalement différente de celle des êtres dits "normaux" (une intelligence qui, d'ailleurs n'est pas comparable avec l'intelligence dans le sens où nous l'entendons)...

    Par la recherche scientifique (progrès, évolution, découvertes) l'on commence à parvenir à "intervenir" sur la manière dont les réseaux s'organisent et se structurent selon les connexions établies à l'origine... Mais l'intervention n'a d'efficacité -relative- que dans la mesure où l'on agit "en amont" du processus de consolidation/structuration/stablisation, c'est à dire avant que l'enfant n'atteigne en gros l'âge de 6 ans...(au delà, c'est plus difficile, nettement plus difficile -du moins pour le moment- de "corriger" les "erreurs")...

    ... Le cerveau humain, oui, c'est bien, et de très loin, l'ordinateur le plus étonnant, le plus complexe qui soit au monde... Mais il a tout de même, comme les ordinateurs fabriqués par les humains, "quelques petits lézards dans ses entrailles" ou aussi "quelques petits lézards qui viennent d'ailleurs" (du "travail de l'alchimiste" par exemple) ou de quelque "lézard" naturel qu'on ne connaît pas encore"...

  • La crise

          La crise, c'est un système indécent, en gros depuis 2008, qui est produit, orchestré, organisé et planifié par de très gros acteurs privés ou publics, par des firmes multinationales et par des groupes bancaires détenant tous les pouvoirs économiques et financiers et qui sont à tête des plus gros marchés ( consommation, loisirs, services, industrie, transports maritimes et routiers, médicament, autoroutes, bâtiment, agriculture, santé)... Tous ces différents acteurs exercent un pouvoir et un contrôle généralisés sur tout ce qui se vend, s'achète, s'échange, se traite, se transporte, se transforme, se consomme ou s'utilise sur toute la planète. Le pouvoir c'est celui de la concentration des capitaux financiers et immobiliers entre les mains d'une minorité de ces différents acteurs, et le contrôle est assuré par les réseaux organisés et mis en place, soutenus par les gouvernements, par les assemblées dirigeantes d'actionnaires, par toutes sortes d'acteurs "secondaires" (ou indirects) impliqués dans le "système"...

    Les gouvernements qu'ils soient de droite ou de gauche sont des servants, ou des leviers toujours actionnés dans le même sens. Mais la crise est inégale, diffuse et surtout, elle soutient la pensée de ce qui doit se croire et se savoir et être subi par le plus grand nombre de gens partout dans le monde... Elle ne peut que durer, avec des "hauts et des bas"...

    Le "consommable", du superflu au nécessaire, du "haut au bas de gamme", tant qu'il demeure consommable, rend la crise "supportable" : il suffit pour cela de se rendre dans n'importe quelle grande surface commerciale et de voir à perte de vue les rayons de marchandises, produits alimentaires et autres, par exemple en ces jours de fin d'année, toutes ces "noëlleries" venues de Chine principalement, par containers débarqués dans les grands ports Européens...

    Cette gabegie de consommation de masse qui, il n'en demeure pas moins, n'est pas une réalité loin s'en faut pour des millions de gens en France et en Europe, vivant comme on dit "en dessous du seuil de pauvreté"...

    C'est cela, le paradoxe de la crise : d'un côté la gabegie de consommation de masse, et d'un autre côté les millions de pauvres dont les "Marchés" n'ont pas besoin puisqu'il y a tous ces autres millions de gens qui consomment.

    Il n'empêche... Il n'empêche... Les Marchés, eux, se les rappellent bien, ces millions de pauvres qu'ils vont râcler dans les cités de misère et dans les campagnes désindustrialisées, et dont ils vont se servir, sans pour autant de tous, comme des rasoirs jetables...

    Si la crise, en tant que système indécent, tient comme elle tient, c'est parce que les acteurs minoritaires, possesseurs de capitaux, protégés et privilégiés, qui orchestrent et planifient, comptent en fait sur ce que j'appelle "un équilibre scélérat" afin de se maintenir, eux et eux seuls, dans une opulence sans limites... Et cet équilibre c'est celui ci : un milliard et demi de consommateurs de toutes sortes de produits et services d'une part ; et tout le reste de la population mondiale tous pays confondus, "hors circuit" mais corvéables à merci, d'autre part...

    La "machine" est bien huilée, elle a dépassé le stade du rodage, elle tourne implacablement.

    Toute la question de la résistance à opposer, du combat à mener, contre cette marche inexorable de la "machine"; réside dans la faculté, dans l'intelligence, dans l'inventivité des peuples et des gens en particulier, à perturber le fonctionnement de la "machine", à se libérer de l'emprise de ces réseaux d'influence et de pouvoir soutenus par les gouvernements, à constituer peu à peu comme un "marché informel", un "marché qui échappe justement aux lois du marché"...

    C'est, cependant, comme d'ailleurs on peut l'observer sur l'ensemble de la planète, ce à quoi s'emploient les grandes maffias : organiser un marché "en dehors du marché"... Parfois même (pour ne pas dire souvent) avec la complicité des grands acteurs du "marché ayant cours"... (et des gouvernements)...

    D'un côté, du côté du légal, du côté du sens dans lequel le monde doit tourner au bénéfice de ceux qui profitent, c'est de la "prédation" qui ne dit pas son nom...

    D'un autre côté, du côté de l'illégal, du côté d'un autre "sens du monde", du côté de la débrouille, du racket, du vol, du côté du plus fort qui impose sa loi sur une population, c'est de la prédation pure et simple...

    Le combat est donc très difficile à mener...

    La révolution, incertaine dans ses lendemains...

    Mais faut-il pour autant abandonner ? Continuer à baisser la tête et subir?

  • Gérard Depardieu, Doc Gynéco et quelques autres...

          Gérard Depardieu ne fêtera pas son centenaire en 2048 avec Louis Cheddid et Nathalie Baye...

    Gros, bouffi comme il est... Et SURTOUT alcoolique au dernier degré... "il ne fera pas de vieux os" ! Ce n'est même pas sûr qu'il atteigne son soixante-dixième anniversaire...

    Quand on voit les photos des dérapages de Gérard Depardieu et qu'on lit, sous chacune de ces photos, les propos du même Gérard Depardieu... L'on ne peut que souscrire à la lettre que Philippe Torreton adresse à Gérard Depardieu (lettre qui n'est pas "piquée des hannetons"!)

    Je conçois que l'on puisse déraper, bien puant, bien cacateux, bien crade, avec même un bras d'honneur en coup de trique à s'en luxer le creux du coude... Mais il faut -excusez moi l'expression- que ça vienne de ses tripes, et non pas de sa gueule. Et surtout que l'on puisse percevoir au delà de la provocation, "une certaine dimension d'humanité", c'est à dire quelquechose de bon enfant, d'émouvant et de drôle, et en même temps, empreint de gravité...

    Avec Gérard Depardieu ce qui me gêne , c'est qu'il fait surtout dans l'outrance et dans la provocation, pour sa gueule et avec sa gueule... Alors avec son fric, son talent, ses films (que j'ai pourtant aimés) qu'il se barre ! Et je n'encaisse pas qu'il ait insulté Juliette Binoche, qu'il ait dit à une comédienne dont le fils venait de mourir "ne m'emmerde pas avec ça" !

    Ah, Gérard Depardieu! Un "monument" qui s'autodétruit en toute conscience, en toute lucidité. C'est ce que je me disais en pensant au personnage que l'on perçoit différemment dans ses films : un personnage drôle, "bon enfant", turbulent, presque émouvant...

    Sur France 2 il y eut récemment une soirée Depardieu avec 2 films dont l'un est une histoire de jardinier inculte (pratiquement analphabète) avec une vieille dame "cultivée et lisant des livres" : ce film là, c'est "tout Depardieu" effectivement... (enfin, une "facette" du personnage, celle dont on aimerait qu'elle passe devant l'autre "facette" si inacceptable, si révoltante, si abjecte)...

    Au vu des photos des dérapages, à la lecture des propos qui accompagnent les photos, j'en suis moins sûr, que ce soit "un monument qui s'auto détruit en toute lucidité"...

    ... J'ai appris, tout à fait par hasard, sur je ne sais plus quelle station de radio un midi ces jours derniers, que Doc Gynéco (dont on n'entendait plus parler) "referait surface"...

    On l'avait vu en février, ou mars 2007 à "On n'est pas couché" chez Laurent Ruquier : il avait été abject, insolent, "en dessous de tout" question propos, en face d'un écrivain âgé en fauteuil roulant... Et il avait entre autre, déclaré qu'il soutenait Nicolas Sarkozy (soutien affiché, ostentatoire et provoquant)...

    Oh combien, à l'époque j'aurais aimé lui écrabouiller sa casquette de rappeur dernier cri ! Pour la "petite, mais alors très petite, histoire" :

    Doc Gynéco aurait eu une liaison passionnément érotique avec Christine Angot... La quelle Christine Angot qui a "tout déballé" dans un livre qu'elle a écrit, au sujet de cette "histoire"...

    D'ailleurs, Christine Angot (qui en 2004 faisait la Une dans la rubrique littéraire du journal Le Monde) est "en perte de vitesse", on ne la voit plus dans les hit-parade des bouquins médiatisés...

    ... Ainsi au vu et au su de leurs frasques, de leurs dérapages, de leur comportement sur un plateau de télévision ou dans des situations de la vie courante en public ; au vu et au su de leurs outrances, de leurs provocations, de leur vie privée parfois jetée sur la place publique ; sont ces personnages, Gérard Depardieu, Doc Gynéco et d'autres... Selon ce qu'ils paraissent, selon l'image qu'ils donnent d'eux-mêmes ou plutôt l'image d'eux dont ils nous assènent...

    J'ai imaginé (sans cependant le souhaiter parce que l'on ne souhaite cela à aucun être humain) que l'un de ces personnages si décriés, si honnis à cause de l'image qu'ils ont donné d'eux, finisse sa vie à l'état de légume sur un lit médicalisé, livré à la science à titre expérimental et maintenu en vie artificielle... Livré à cette "science médicale de la vie à l'état de mort clinique"... Il paraît qu'il y a "des tas de trucs" à apprendre dans ce domaine là, dont on n'a pas idée, comme "interdit à notre entendement... Pensez donc : enfin pouvoir comprendre le pourquoi et le pas pourquoi... Et avec cette "compréhension là"... Pouvoir enfin aimer !... Parce que, désolé de vous décevoir, "noblezébraves gens", mais aimer comme on aime (en gros "parce que..."), aimer comme on croit aimer... C'est du pipeau!

    L'on sait toujours, en revanche, pourquoi l'on n'aime pas, pourquoi l'on déteste, et les raisons en sont évidentes, toujours évidentes...

    Ce que j'appelle "le coeur du réacteur" (de l'être humain) est un univers encore impénétré, ou tout juste approché, et interprété en "alchimistes" que nous sommes, essentiellement soucieux de la réaction produite et de ce que va induire la relation pour "l'arrangement" qui satisfait à nos affaires...

  • La fin du monde... (Rire)

          Comment ils ont fait, les Mayas, pour déterminer aussi précis, aussi limité en espace géographique, un lieu (dont ils ne pouvaient d'ailleurs appeler par le nom qu'on connaît aujourd'hui sous ce nom là), un lieu "privilégié et protégé" en lequel les gens présents en ce lieu ce jour là, le 21 décembre 2012, survivraient ? ... Bugarach dans l'Aude, en France, en l'occurrence...

    Cela dit, dans 400 ans (ou à peu près) l'astéroïde Toutatis, gros de 4,8 km, percutera la Terre... Et ça suffirait pour anéantir toute vie sur Terre (sans doute pas d'un seul coup mais assez rapidemment tout de même)...

    Une question : est-ce que les écrivains qui se soucient de leur éventuelle postérité, se satisfont ou se satisferaient d'une postérité de... seulement 400 ans ?

    Cela m'étonnerait ! ... On aimerait imaginer (rire) que "ça fait rien que nous disparaissions" (l'espèce humaine en particulier)... Parce que "dans le grand et vaste et infini cosmos" il pourrait y avoir "d'autres sortes d'humanités" dont l'une d'elles arriverait à savoir que nous avons existé, nous les Terriens, et grâce à leur science et au niveau de leur développement, découvriraient nos oeuvres et pourraient les traduire dans leur "langage"...

    ... Ah, Céline, Hugo, Camus, Proust, Coluche, Henry James, Gide, Flaubert, Zola, Balzac, Fante, Brel, Ferrat, Férré, Brassens, Jeanne Cherhal... Etudiés dans les universités d'une planète "Tetra" de la galaxie d'Andromède... Dans sept milliards d'années !

    ... Cela dit encore... on est vraiment des nuls, nous, puisqu'on est incapables (du moins encore) de découvrir les oeuvres d'une espèce humanoïde ou autre, ayant existé il y a trois milliards d'années et qui a disparu...