Articles de yugcib

  • A propos des opérateurs et des fabricants de téléphones mobiles...

    ... Qui se font "des couilles en or" et dont les consortiums mondialisés qui occupent le marché planétaire servent à leurs actionnaires des dividendes pharaoniques...

    Lors du dernier festival international de Géographie à Saint-Dié des Vosges, dont le thème était l'Afrique en octobre 2011, j'avais assisté à une conférence débat sur le développement des pays Africains.

    Il fut présenté lors de cette conférence, une carte représentant le nombre de téléphones portables toutes catégories (avec i-phones) détenus proportionnellement au nombre d'habitants, et cela réparti selon différentes zones de l'Afrique, du Nord au Sud... cela allait du clair au foncé avec le plus foncé dans la partie de l'Afrique située entre le tropique Nord et l'équateur, et ensuite dans la partie Sud et orientale de l'Afrique. De toute évidence, l'Afrique (et aussi le "sous-continent Indien") étaient les régions du monde du plus grand nombre de téléphones portables détenus proportionnellement au nombre d'habitants...

    Impressionnante, cette carte !

    Quand on sait que le revenu "moyen" (et en réalité très aléatoire) pour plus de 90 % de la population de ces pays d'Afrique et d'Asie, est inférieur le plus souvent à 30 euros par mois... L'on imagine que, de toute évidence, il est hors de question d'abonnement et donc, de prélèvement automatique mensuel. Tous ces téléphones mobiles fonctionnent à rechargement, sont proposés et vendus par les opérateurs à des prix "imbattables", à grande échelle... Et peut importe qu'il n'y ait pas l'électricité au village : les gens se rendent chez le "potentat" ou le boutiquier du coin qui lui, possède un groupe électrogène et donc le courant électrique dans sa maison, et, moyennant une petite taxe les gens viennent recharger la batterie de leur téléphone...

    Et voilà "comment ça marche", et pourquoi il y a autant de téléphones mobiles et i-phones en Afrique et en Inde ! Et pourquoi aussi, en conséquence, les opérateurs et fabricants "se font des couilles en or"!

    Quand on pense aux fortunes colossales réalisées ainsi par les grands opérateurs qui occupent le marché mondial, cela donne le vertige ! Tout cet argent aux mains de milliardaires et d'actionnaires et de fonds de pension, qui pourrait servir à construire des écoles et des hôpitaux, à financer des actions humanitaires de développement local !

    Un scandale! Une injustice ! Révoltant ! ... Et une absurdité sur le plan économique et social, puisque tous ces gens sont maintenus "par la force des choses" dans une ignorance crasse, dans l'illettrisme, alors que par ailleurs le "système" les encourage à développer des formes d'intelligence dans le sens de la débrouillardise, de la prédation, de la "combine", du racket, du trafic de drogue, de la prostitution, du banditisme allant jusqu'à la prise d'otages...

    Et que ces "nouvelles technologies de la communication" servent surtout à développer toute une économie de merde, une sous-culture de masse, et tout cela au profit de ces consortiums planétaires et de leurs actionnaires !

    Et ce n'est pas, contrairement à ce que certains de ces gens "déboussolés et parfois révoltés contre ce système", dans tous ces pays, croient... Que l'Islamisme, que le Christianisme ou que le Judaïsme "y changera quelque chose" !

    ... Et ce qui paraît malheureusement certain à plus ou moins brève échéance (après tous ces sommets Européens "de la dernière chance" pour sauver l'Europe, l'Euro et le système économique) c'est que... La crise, la désindustrialisation, le chômage, la précarité, la croissance zéro s'accentuant partout maintenant en Europe ; vont faire de l'Europe un "sous-continent" pillé par les grands prédateurs bancaires et économiques de tous les marchés de la planète...

    Bon courage, François Hollande, dans tous ces "sommets" Européens et mondiaux, pour faire entendre une voix qui, avant d'être Française -et elle l'est bel et bien- est aussi la voix d'un certain nombre de "citoyens du monde" !

  • Le premier été de la France de Hollande

         J'imagine qu' en ce premier été de la France de François Hollande, le vacancier...

    ... Mais tout d'abord définissons le, ce vacancier :

    C'est assurément un vacancier dans le sens, dirais-je, de "l'économie du marché", soit un vacancier qui, même à petit budget, va "se bidonner" en boustifailles, en "festivaux locaux", toro-piscines et autres joyeusetés à la mode... Et donc va dépenser un peu d'argent...

    Certes les campings seront bondés, les hôtels, chambres d'hôtes et gites ruraux seront bien occupés ; les embouteillages aux points les plus "névralgiques" sur les routes et aux accès vers les plages seront monstres... La fête battra son plein, les discothèques ne désempliront pas, et toute une population citadine vacancière, sous les lampions, attablée aux terrasses des restaurants, déambulant de boutique en boutique, va "donner le ton" d'un bout à l'autre de ce premier été de la "majorité socialiste" de François Hollande.

    Mais seulement voilà... Tous en cette France de Hollande ne partiront pas, et seront, comme ceux qui partent, des millions... Des millions à ne point eux, pouvoir se "bidonner", sinon sur le balcon de leur HLM ou en quelque lieu "sans magie" et sans fête en buvant une bière, ou devant un poste de télévision lors de la diffusion d'une "série".

    ... J'imagine donc, qu'en ce premier été de la France de Hollande, le vacancier tel que je l'ai défini, va ainsi "lui donner le ton" à ce bel été de la gauche socialiste...

    Ce bel été à combien de plus que l'été passé, le pain bagnat, la pizza, la "biboule ou triboule" de glace en cornet, le steack frites ou l'entrée au toro piscine?

    Et vive donc la France de Hollande!

    Et que soit chaud, houleux et le poing levé, le premier automne à venir!

    ... En fait, ce chiffre annoncé cette année, de 50 % de Français qui ne partent pas en vacances (c'est à dire ceux et celles de ces Français avec ou sans enfants qui passent leurs congés d'été -quand ils en ont- chez eux ou à proximité de chez eux)... Demeure sensiblement le même d'une année à l'autre...

    Il y aurait chaque année, autant de millions de gens en vacances "camping-hôtel-gîtes-chambres d'hôtes-locations diverses" durant un séjour compris entre une semaine et deux semaines et cela un peu partout en France avec tout de même une forte concentration dans le Sud Est et le Sud Ouest de la France... Que de millions de gens qui ne partent pas.

    Et à ces millions qui partent il faut aussi ajouter les touristes venus d'autres pays qui eux, viennent par centaines de mille...

    Cela fait donc "beaucoup de monde" un peu partout en France durant deux mois d'été (juillet et août)... Et les capacités d'hébergement toutes "formules" confondues, sont en conséquence "un peu limite" surtout en ce qui concerne les campings...

    Ce que j'ai observé durant les vingt dernières années, c'est qu'à chaque saison si je puis dire, correspond "comme un ton, une mode, une ambiance" que l'on retrouve à peu près en tous lieux ; et d'une année à l'autre ce "ton" varie en fonction de la conjoncture économique, des grands évènements de l'actualité, d'un changement de gouvernement, des modes de vie et de consommation, de l'évolution de certaines technologies de communication ou de loisirs, et que tout cela d'ailleurs se trouve toujours porté, soutenu et mis en avant par les grands médias, et par la publicité...

    Je me sens le plus souvent "à contre courant" de ce "ton", de cette "ambiance générale", de ces modes de consommation et de ces modes... A tel point que j'en arrive à ne plus savoir vraiment où aller, que faire... et que finalement, les vacances d'été, c'est "un pied comme quand on baise pour baiser", c'est un "ailleurs" qui ressemble étrangement à l'un ou l'autre de ces jours ordinaires où l'on prend une bière à deux balles pour un verre de champagne !

    ... Avec la cohue, les embouteillages, le souci de savoir où on va crécher ce soir, les types à 3 plomb' du mat' au camping qui jacassent fort et pètent leurs rires gras sur fond de musique boum boum coeur de pieuvre qui bat... En plus (et que t'as pas dans les jours ordinaires sauf si t'habites dans un HLM pourri de Cergy Pontoise)...

    ... Sous Sarkozy, les vacances c'était "un peu ça comme je dis"... Et je pense pas que ça va beaucoup changer avec Hollande !

    A bas les modes! A bas les médias ! A bas le "ton" de la saison, A bas les tortillages de cul en boîte et les guignoleries vestimentaires et les gadgets de merde !

  • Les bouses

          Quand les punaises dorées baisent dans les sommiers et s'accordent quelque peu en dépit des estocades qu'elles se portent entre elles avec leurs antennes, alors dans les prés à vaches cloquent en surface et pètent de "gaz heureux" les bouses, toutes les bouses qui ainsi répondent au ballet des punaises dorées...

    Et, de ces "gaz heureux", à défaut d'hélium, l'on s'empresse de gonfler le ballon, un ballon déjà tout empli d'air pourri...

    Et, à force de gonfler le ballon, un jour le ballon pètera... Et les bouses se dessècheront, et les punaises se dédoreront, et les sommiers seront jetés à la déchetterie...

  • Les disparus

          Dans les temps préhistoriques du Web et des premiers forums, il y avait ces "Sérafin", ces "Sérafine" et ces "Zigounette" et j'en passe... Personnages mythiques et interlocuteurs privilégiés de la première heure, qui certes, n'étaient pas si nombreux que cela pour répondre, commenter, participer, mais qui au moins étaient bel et bien présents et de temps à autre se manifestaient...

    Et quelques fils de discussion parfois sur ces forums, tenaient durant plusieurs jours voire plusieurs semaines, la une de l'actualité, entretenant ainsi une relation entre les participants au fil de discussion...

    Presque tous disparus aujourd'hui de ces forums, les Sérafin, Sérafine et Zigounette... Que l'on retrouve cependant sur Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux...

    "Des chrysalides vides, légères et transparentes ; petits barbillons cotonneux suspendus sur un fil de la Toile"… Ainsi qualifie-je ces disparus des forums...

  • Quel pouvoir pour l'écrivain aujourd'hui ?

          Les écrivains aujourd'hui sont-ils "dans une consensualité du monde" ?... Mais une "consensualité du monde" tellement diversifiée qu'elle en devient pour ainsi dire "illisible"?

    L'écrivain à mon sens, n'a que peu de pouvoir, voire même aucun dans cette consensualité du monde et c'est pour cela que les régimes politiques, hormis les plus totalitaires, n'ont nul besoin de le censurer, et qu'il se fond dans le paysage social, devenant ainsi un "point de vue sur la mer", un "lieu à visiter", un "site historique ou archéologique", et souvent même, un "parc d'attractions et de loisirs", une "galerie marchande", une "boutique de mode"... Qu'il se fond également dans un paysage culturel si ouvert, qu'à aucun moment il ne se sent inquiété à produire, à s'exprimer, à diffuser...

    L'écrivain n'a de pouvoir que s'il se démarque de la consensualité du monde, dans laquelle il y a aussi (parce qu'elle la récupère) , de la révolte ou des formes de violence...

    ... La consensualité du monde tendrait progressivement à se révéler "plus dangeureuse, plus invalidante" encore on va dire... que la pression des régimes autoritaires et totalitaires... dans la mesure où cette consensualité du monde n'incite pas à la résistance qui s'impose.... dans la mesure aussi où elle offre à l'écrivain, à l'artiste, la possibilité de "s'exister" ( tout comme l'on existe et s'existe d'ailleurs, dans la société de consommation).

    ... Par là, avec les médias, les plateaux de télévision , le Net, l'image, la photo et tous les arrangements possible avec photoshop (et la vidéo), facebook, twitter, les "Leclerc culturel", maisons de la Presse, magasines People et revues de toutes sortes", l'on rejoint bien cette "consensualité du monde" dans laquelle se produisent écrivains, artistes et intellectuels... Dont le seul pouvoir qu'ils cherchent à avoir, et auquel certains d'entre eux accèdent, n'est autre que celui du paraître et de la notoriété, soit un pouvoir qui en aucun cas, ne peut inquiéter ni un état ni un gouvernement en place ni une société ni un système écomomique.

    Une résistance qui parviendrait à s'imposer dans une opinion publique "travaillée" par une oeuvre d'écrivain, ferait assurément peur aux décideurs politiques et économiques puisqu'elle tendrait par son contenu, par son action et par sa diffusion, à invalider tout le "bien fondé" d'un système et d'une "pensée unique" censés convenir au plus grand nombre et ainsi, assurer à chacun de "réussir sa vie à condition qu'il joue le jeu"...

    ... Mais je ne sais pas, à vrai dire, si c'est bien là la formulation qui convient exactement...

    Car se pose le problème de la notoriété (de l'écrivain)...

    Pour le paraître il me semble que le problème peut être résolu, en ce sens que l'écrivain peut ne pas paraître ou du moins ne pas exposer sa personnalité, ou son allant, sa faconde, son moi, sa vie privée, devant les médias...

    La notoriété serait-elle donc "inévitable" ? En toute logique elle est nécessaire... Mais alors, comment doit-elle être et se manifester, cette notoriété ? C'est bien là la question...

    Il me semble que... au delà de l'idée -et de la réalité- de la notoriété même, devrait s'imposer "ce que soutient la notoriété de l'écrivain qui a cette notoriété"... C'est à dire l'esprit, le "souffle", qui l'anime et qui se diffuse, se reçoit (comme de l'air ambiant qui est respiré, ou une nourriture qui donne de la force)...

    La notoriété donc, oui, mais pas la notoriété pour elle-même seule...

    Me suis-je bien fait comprendre ?

    Cela m'est difficile à exprimer, mais dans mon esprit c'est très clair...

    ... Si les médias sont mal perçus et critiqués et vilipendés par certains artistes, écrivains ou intellectuels, et aussi par une partie de l'opinion publique, c'est parce qu'ils sont corrompus et dévoyés...

    Mais les médias cependant, sont utiles et nécessaires dans la mesure où ils se font les vecteurs de la communication, de l'expression, de l'information ; dans la mesure où ils portent sur la voie publique la vérité et la réalité des talents, l'authenticité des faits, des actes, des évènements et des personnes et des choses... Et non pas comme ils le font aujourd'hui dans ce monde marchand et de consommation de masse et de voyeurisme outrancier ; comme ils le firent dans le monde d'hier et d'avant hier qui n'était "pas mieux", en mettant sans cesse en scène, en portant devant le public, tout ce qui stimule ce public dans ses aspirations les moins louables, parfois les plus indécentes, souvent les plus communes ou vulgaires...

    ... "L'écrivain n'a de pouvoir que s'il se démarque de la consensualité du monde", dis-je...

    Mais il s'agit ici d'un pouvoir qui est celui qui s'articule sur une ou des formes de résistance, d'opposition, et qui parvient à s'affirmer et à exister...

    Mais il est aussi un autre pouvoir, celui là sans doute plus évident et plus dominateur (et qui bien sûr "ne fait pas peur du tout à l'état puisqu'il conforte l'état")... C'est celui qui s'articule sur une ou des formes de collaboration avec l'état, ou d'encensement des principes de l'état ; ou qui soutient une forme de "pensée unique" et qui donc, dans ce sens, impacte l'opinion publique en son ensemble ou en partie... D'ailleurs à ce sujet, dans "ce pouvoir là", il y a des écrivains "de fort belle langue Française et de grand talent" (ce sont ceux là que je trouve personnellement "dangereux" en fonction de ma sensibilité et qui m'inquiètent dans la mesure où ils attirent vers eux, des gens dont je pourrais penser qu'ils "pourraient être de mon côté" -mais en vérité ne le sont pas tant que cela- )... Or, justement... Ils sont de belle langue et de grand talent, et donc ils séduisent...

    Faut-il envisager une sorte de "compétition" entre les : "de belle langue et de grand talent mais du bon côté du manche", et les "autant de belle langue et de grand talent mais de l'autre côté de la barrière" ? ... (il peut y avoir là un enjeu)...

    ...Mais ce qui est triste -et révoltant- c'est lorsque ce sont les "de laide et méchante langue et de petit talent" que les médias mettent en scène ; qui prennent le pouvoir et se révèlent arrogants et vendent leurs cochonneries...

  • Les femmes aux ongles longs tweetent en reconnaissance vocale sur leurs smartphones joliment houssés

          Comment font les femmes qui ont des ongles longs pour écrire des messages sur l'écran tactile, de seulement 4;6 pouces de leur smartphone ou de leur i-phone ?

    Et d'une manière générale, les i-phones et smartphones avec leurs petits écrans de 8 ou 10 cm sur 4 ou 5, c'est très bien pour les gens qui lisent leurs mails, téléphonent, envoient de courts messages, prennent et visualisent des photos ou des vidéos... Mais "ce n'est pas le pied" pour les écrivains ! (la tablette, par comparaison, me semblerait mieux appropriée, pour un écrivain)...

    Cela dit, ce sont là d'indéniables outils, moyens et vecteurs de communication, que les i-phones, les smartphones et les tablettes, avec les ordinateurs portables ou fixes, tout cela connecté au Net...

    Il y a ce que l'on écrit sur son blog, sur son site, avec toutes sortes de rubriques, ce que l'on écrit aussi sur les forums, les messages que l'on publie sur Facebook et sur Twitter...

    Il y a les photos, les images, les vidéos, les musiques, que l'on exporte...

    Mais le Net a "banalisé" la communication par la facilité, par l'instantanéité de l'information, réduit l'espace physique de l'échange en un espace qui n'a plus de réalité, et en quelque sorte, qui n'a plus la "magie" (l'atmosphère) d'une vraie relation physique... Et de surcroît il y a cette ou ces formes d'anonymat par les avatars et les pseudos, qui fait "que tu ne sais pas vraiment à qui tu parles, à qui tu écris"...

    Il y a cette logique de l'anonymat censée protéger l'auteur du propos et qui se fonde sur l'existence d'un "avatar" et d'un pseudonyme... L'avatar étant une image ou un logo que l'on choisit et qui nous "représente", et le pseudonyme n'étant rien d'autre qu'un truc dans le genre "ticacahuète" ou "libellule" ou "Sérafin14"... Ce qui en vérité se révèle tout à fait impersonnel et dirais-je à ma manière "sans aucune magie relationnelle"...

    Je m'interroge donc sur la possibilité de sortir de cette logique de l'anonymat, de l'avatar et du pseudo, tout en veillant à se protéger tout de même... Ce qui à mon sens, implique de devoir se gérer dans la liberté que l'on prend à s'exprimer et à diffuser...

    Il y aurait en quelque sorte si je puis dire, une "alchimie" à réaliser dans la manière de communiquer, peut-être par le texte écrit associé à l'image et au son (la voix, par exemple)...

    Ce qui pourrait "élargir" dans une certaine mesure un espace de relation qui n'a pas -ou très peu- dans sa réalité actuelle, cette "atmosphère" qui se dégage des personnages que nous sommes dans notre environnement habituel et quotidien (je veux dire notre environnement "non virtuel")...

    ... "Cent quarante caractères de touites par centaines à tout va, ou mille fesses de bouc, jetés sur la Toile d'un bout à l'autre de la planète, participent à une mêlée instantanée, qui réduit l'espace de la relation entre les humains, en un univers bruissant de sons et de clignotements, qui se rétracte ou s'écarte comme un accordéon... et qui incite à se tortiller le derrière plutôt qu'à danser"...

    ... Dirais-je... (rire)...

  • La baie d'Alger

          C'est avec une certaine émotion que j'ai regardé mercredi 13 juin 2012 sur France 2 "la baie d'Alger", film réalisé par Merzak Allouache, avec Catherine Jacob dans le rôle de Zoé, Solal Forte dans le rôle de Louis à 15 ans (l'écrivain Louis Gardel)...

    Sans doute est-ce là, à mon sens, l'un des meilleurs films sur l'Algérie de cette époque (années 50)... Cette Algérie que j'ai connue avec le regard qui était le mien à l'époque, le regard d'un gosse de 11, 12, 13 et 14 ans entre le 12 juin 1959 et le 22 mai 1962... Le gosse que j'ai été là bas, qui avait " de grandes discussions" avec le copain Arabe de sa classe (nous nous disputions la place de premier en compostion française), et qui parlait de la vie et des évènements avec sa petite copine Mireille, la fille des voisins au même étage de son immeuble...

    Cette époque, oui, éternellement présente dans mon souvenir, dans ma mémoire...

    C'est bien ça, le film : le soleil, la famille, l'amitié, le lycée, les copains, et le drame, la certitude que le monde était en train de changer... d'une drôle de façon...

    Et puis, j'ai aimé la séquence avec Albert Camus, dans le film... Albert Camus qui est pour moi "le plus grand écrivain d'Afrique du Nord" (et l'un des plus grands écrivains du 20 ème siècle)...

    En 2012 "ça fait drôle" (avec une boule au coeur et aux tripes) de revoir "ces années là" et de retrouver ce regard que j'avais alors, empreint de gravité et d'interrogation...

    ...Beaucoup de gens en France, qui n'ont jamais connu ni vécu en Algérie avant 1962, n'ont que la vision de "ce que l'on leur a fait voir ou voulu faire voir" : les uns, "de gauche et de sensibilité communiste apparentée" pensaient (dans une certaine mesure à juste titre d'ailleurs) "que la France n'avait rien à foutre en Algérie depuis 1830... Et les autres (en majorité d'ailleurs à l'époque) pensaient que "l'Algérie c'était la France" (et devait le rester)...

    Ce que je retiens de l'histoire de l'Algérie du 14 juin 1830 au 3 juillet 1962, ce sont surtout ces deux évènements déterminants :

    La défaite d'Abd El Kader en mai 1837, après une résistance de plusieurs années à l'armée française... (en fait ce fut un armistice qui fut conclu entre Bugeaud et Abd El Kader)...

    Et la terrifiante répression de Sétif en 1945 : pour quelques "pieds noirs" assassinés (il faut voir aussi comment les révoltés en étaient arrivés à tuer)... des milliers de gens massacrés, des villages brûlés, une boucherie organisée, une horreur...

    Dans le film il y a une scène "qui en dit long" (et dans laquelle j'ai retrouvé l'adolescent que j'étais alors) : le jeune Louis, 15 ans, qui discute avec une fille sous un parasol sur la plage de Sidi Ferruch... la fille dit "je suis anticolonialiste, je déteste l'Algérie"... puis "vous n'avez pas lu Jaurès, il vous convaincrait".... et surtout "de quel côté êtes vous"... Et Louis, ne répond pas... il ne sait pas, à vrai dire... Louis était comme moi : il avait ses copains dont un vieil Arabe avec lequel il allait en bateau à la pêche, et sa famille... (je pensais aussi à mon copain Arabe du Lycée, à mes petites copines, à mes parents, à nos amis de là bas)...

    Et comme le grand écrivain Albert Camus, j'étais déchiré entre toutes ces visions partisanes, d'une violence extrême... Je me sentais "dépassé" par tous ces concerts de klaxon "Algérie Française" ou "Algérie Musulmane" (5 coups d'un côté, 6 coups de l'autre), par ces attentats, ces règlements de compte, cette violence, ces massacres, ces villages rasés ou brûlés dans les djebells, ces tortures, ces affrontements... cette guerre "franco-française" aussi (qui fit quelques morts d'ailleurs à Alger en 1961 et en 1962)...

    Et puis, que ce soit dans l'armée française, parmi les "pieds noirs", les "pathos" (les gens de France venus pour un temps en Algérie), les Algériens eux-mêmes (les Arabes), dans toutes les classes de la société (de l'illettré au grand intellectuel ayant fait des études)... Partout, oui, partout, il y avait des gens, des hommes et des femmes, "d'une autre trempe" que celle des gens que l'on rencontre de nos jours, "autre chose" que des sensibiltés exacerbées, autre chose que du parti pris dans un sens ou dans un autre sens, en vérité "du coeur et des tripes", une "dimension d'humanité", de vraies passions, un art de vivre et de communiquer ensemble... Et puis (non négligeable) le soleil, le ciel, les paysages, la méditérranée... La plage de Zéralda (plus populaire et moins guindée que la plage de Sidi Ferruch)...

    C'est tout cela, oui, que j'ai tant pleuré, à l'âge de 14 ans, le mardi 22 mai 1962 sur le quai du port de Marseille... Tout cela que je savais ne jamais plus retrouver nulle part ailleurs...

    Et le film retraçait bien cette atmosphère de l'époque...

    ... L'on pourrait me rétorquer - à plus ou moins juste titre d'ailleurs, et selon une sensibilité, une vision de la société, avec une argumentation bonne ou mauvaise peu importe- que ces jeunes que l'on voit dans le film sont quasiment tous des jeunes Français "pieds noirs" ou "pathos" de milieu bourgeois et donc, des privilégiés (qu'ils étaient là bas, de l'autre côté de la Méditérranée sous le soleil et menant une vie somme toute agréable en dépit des évènements)... que parmi ces jeunes là il y en eut qui en 1956, périrent dans un attentat à la bombe à "l'automatic", un bar chic et branché d'Européens friqués...

    ... Mais je le dis avec une certaine gravité... Ces jeunes là, tout comme les "fellahs" du Djebell, tout comme tous ces jeunes Arabes de la Kasbah, ces jeunes là, oui, "pleins aux as" et guinchant dans les boîtes à la mode, tout comme les fellahs du Djebell ou les hommes de peine trimant dans les exploitations agricoles des colons... avant d'être ce qu'ils étaient c'est à dire des riches ou des pauvres... étaient avant tout... des êtres humains, des jeunes hommes et des jeunes femmes... Même si, effectivement les uns avaient plus de chances que les autres...

    Et il en est exactement de même dans le monde où l'on vit aujourd'hui... que l'on soit un jeune de Neuilly sur Seine, un étudiant en Sciences-Po, un SDF, ou que l'on s'appelle Mohammed Ben Ali, Tartempion, enfin n'importe qui... Avant d'être ce que nous sommes devenus dans la vie, nous sommes tous des êtres humains, des hommes, des femmes... Même si les uns ont plus de chance et plus de visibilité que les autres... même si pour les uns c'est plus facile que pour les autres...

    Ce que j'appelle "dimension d'humanité" est "au dessus" de tout cela, de toutes ces valeurs aux quelles on croit - parfois si fort et avec tant de passion voire de fanatisme- ... Et c'est ce que je dis là, que j'ai ressenti en voyant le film...

    En ce sens, je rejoins la pensée d'Albert Camus, quand il parle comme jamais personne avant lui n'en avait parlé, de la révolte et de la condition humaine... Car la révolte, la vraie révolte, n'a rien à voir avec toutes ces formes de violence, de dictature d'une soit-disante justice, de "pensée unique contre ceci ou contre cela", auxquelles on est habitué depuis toujours...

    Et cette condition humaine c'est bien la nôtre, dans laquelle on se débat, souvent, le plus souvent, "comme on peut" depuis petit bébé jusqu'au vieillard qui va mourir...

    ... Au lycée Duveyrier à Blida en 1961, j'avais treize ans alors, mon copain Arabe, celui avec lequel je partageais la place de 1er en composition française, me disait : " quand l'indépendance viendra, ils vont nous foutre une république démocratique dirigée par des bandits, des assassins et des types plein aux as, et nous, on sera aussi pauvres qu'avant! "

    Et c'est ce qu'ils ont fait : ils ont tout pris, se sont octroyé les meilleures places, se sont rempli les poches, et c'étaient ces anciens chefs de willayas et leurs sbires qui avaient égorgé, massacré, eux aussi, des villageois dans les djebells, des gens "pris entre deux feux" (entre l'armée française et le FLN)...

    ... Je ne "souscris point" - mais pas du tout alors- à cette "pensée consensuelle" et d'ailleurs "assez hypocrite", qui s'articule autour de la "repentance" et du "martyr" des uns ou des autres... D'ailleurs il faut bien oser dire une chose : les "martyrs" ont toujours "le beau rôle" même si avant d'avoir été des "martyrs", ils ont été des tortionnaires ou des assassins, ce qui fut le cas pour certains d'entre eux...

    Certes, il y eut dans "notre grande, noble et belle armée française" (avec drapeau, marseillaise et compagnie, et politique sociale, et mission civilisatrice et j'en passe...) des tortionnaires, des "salauds", des assassins... Oui, c'est vrai, il y en eut... Mais il y eut AUSSI, dans les armées de libération nationale (le FLN et autres) des tortionnaires, des assassins, des bandits, des gens se foutant complètement de la démocratie, et qui eux, ont pris le pouvoir (ont été dans ceux qui ont pris le pouvoir)... Et de ceux là aujourd'hui, jamais l'on en parle...

  • Ceux qui regardent et laissent faire

    ... "Le monde est dangereux. Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire..."

    [ page 675 dans "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi",

    de Katherine Pancol ]

    ... C'est un petit garçon surdoué, Junior, fils de Josiane Lambert et de Marcel Grobzt, âgé seulement de trois ans mais déjà conversant comme un adulte, qui dit cela à sa mère, un jour...

    Certes une réflexion pareille, de la part d'un enfant de trois ans, c'est "peu crédible"... Mais peu importe après tout si l'on réfléchit au sens de cette phrase...

    Cette phrase qui fait remonter lorsque je la lis dans le livre de Katherine Pancol, ce souvenir de mon enfance :

    Le petit garçon que j'étais alors en classe de maternelle à Cahors en 1953, savait déjà que le monde était dangereux, parce que, dans cette école maternelle où je venais de faire ma rentrée un jour de fin septembre, j'ai très vite compris qu'il fallait faire attention à ne pas se laisser voler son goûter et, à peine après une semaine d'école, un coup de ciseaux (le bout des ciseaux était heureusement arrondi) administré par mon petit voisin de banc avec lequel je m'étais disputé, m'emporta un petit triangle de chair à la jointure du milieu de mon index gauche. (J'ai encore la marque sur le doigt, soixante ans après).

    Mais ce qui me terrifiait – et me désespérait- le plus, n'était pas cette violence de tous ces vauriens dont j'étais entouré et qui criaient de si vilains "gros mots", ou qui donnaient de méchants coups de pied sous le banc, ou encore qui se jettaient à la tête des jouets en bois... C'était le silence, c'était le regard, de tous ceux autour, qui assistaient amusés ou indifférents à la bataille à coups de jouets en bois, et se disaient peut-être que c'était là un jeu sûrement plus intéressant que le jeu de cache-cache...

    Ceux qui regardent et laissent faire rendent le monde plus dangereux encore, que ceux qui font effectivement le mal... parce qu'ils le rendent, le monde, imbécile et sans avenir, et en font une scène de jeux stupides et cruels où le gagnant est toujours un tricheur, un voleur, un orgueilleux, et où il y a aussi, toujours, dans le sillage ombragé et tortueux du gagnant, quelques profiteurs ...

    Et la scène de jeux devient la scène d'un théâtre où l'on se tue en vrai, où l'on se tue jusque dans les rangs des spectateurs...

    Ceux qui regardent et laissent faire sont les pourvoyeurs de ceux qui mettent en scène et banalisent ainsi le mal et la souffrance, entretiennent cette médiocrité édulcorée qui fait devenir les gens des sortes de zombies... (et ça, c'est autrement plus dangereux encore que le mal lui-même, pour l'avenir de l'humanité)...

    Il y a mille façons de regarder et de laisser faire, et cela va de l'indifférence, mère de toutes les pollutions, au lynchage sur internet ou à la meilleure place recherchée sur les gradins de l'arène pour voir crever le taureau, par exemple...

  • Va-t-on regretter Carla ?

    ... On va "regretter Carla" !

    L'épisode - à dire vrai la "laide affaire" du soutien de Valérie Trierweiler à Falorni contre Ségolène Royal... est assurément une "très mauvaise affaire", surtout entre les deux tours des élections législatives.

    Comme d'ordinaire dans ce genre d'affaire fortement médiatisée, comme du temps de Sarkozy, comme de ces temps d'aujourd'hui qui puent la médiocrité facedeboucquesse ou tweetesque, voilà-t-il pas que l'on ressort l'artillerie lourde et les boules puantes et tout le vocabulaire qui va avec, sur des kilomètres de commentaires dans les forums grand public, et que de surcroît, la "première dame de France" a elle-même suscités par son initiative de soutenir le concurrent de Ségolène Royal (la quelle Ségolène Royal Valérie Trierweiler "ne peut pas piffrer" du fait de son passé avec son compagnon François Hollande aujourd'hui président de la République française)...

    ... Carla était aussi "première dame de France" mais elle était aussi - et avant tout- une artiste... Et je considère pour ma part, qu'un artiste, même s'il n'est pas un artiste que je vénère, même s'il est un artiste d'un talent "relatif" à mon sens... reste avant tout un artiste, et ne peut être, du fait que c'est un artiste, comme par exemple un journaliste politique ou littéraire, un intellectuel, un chroniqueur, un critique, tel que par exemple, Valérie Trierweiler...

    Il y a dans l'artiste, dirais-je, la dimension d'artiste... quelle que soit cette dimension...

    Et Valérie Trierweiler n'a rien d'une artiste...

    Certes, un artiste peut être "engagé" et le faire voir, et dire, et jusqu'à "prendre position"... Mais il demeure avant tout un artiste...

    Et lorsqu'un journaliste littéraire, politique, ou un intellectuel est en même temps un artiste c'est à dire un écrivain, un poète, un chanteur ou un musicien (il y en a)... alors à mon sens c'est la dimension de l'artiste qui prévaut sur la dimension de l'intellectuel... à partir du moment où ce n'est pas ou plus avant tout, l'intellectuel qui est sur le devant de la scène...

    Mais tout dépend en fait, de ce qui, de l'artiste ou de l'intellectuel, chez un homme ou une femme, EST, plus ou moins, sur la scène publique...

    Ainsi pour prendre un exemple :

    le général De Gaulle... qui fut incontestablement "un grand écrivain" (la preuve, on l'étudie parfois en classe de 1ère littéraire et de Terminale, et en classe de Français, et donc pas seulement en classe d'Histoire)... Or durant tout le temps qu'il fut Président de la République, c'est la dimension de l'homme politique et de chef d'état qui prévalut sur la dimension de l'écrivain (donc de l'artiste)...

    Carla, elle, au moins, durant tout le temps de la présidence de son mari Nicolas Sarkozy, n'a jamais en aucune façon, pesé sur la vie politique et en même temps "publique et au vu et au su de tout le monde" ! Elle est demeurée ce qu'elle était : une artiste, une simple artiste parmi tant d'autres artistes de son genre...

    Pour "très bien faire" (on peut rêver) il eût fallu que Valérie Trierweiler fût "un grand écrivain" (avec une dimension d'écrivain) mais soit totalement absente de la scène politique et "publique au vu et au su de tout le monde par la grâce de facebook et de twitter"... Alors nous aurions eu là, disons, un "exemple" (d'un ordre tout à fait nouveau et plus fédérateur, plus convaincant et certainement plus porteur d'espérance)... En effet, je pense qu'une femme épouse ou compagne de chef d'état, "grand écrivain témoin de son époque"... cela eût été "mieux" (et d'un tout autre genre de visibilité et de crédibilité) que la même femme intervenant dans l'actualité politique en fonction de ses sentiments personnels...

  • Législatives 2012

         Une première observation s'impose à l'issue du premier tour de ces élections législatives en France : vingt millions environ d'inscrits sur les listes électorales sur un total de quarante six millions, n'ont pas voté...

    Si au deuxième tour de ces élections, presque autant de ces vingt millions ne votent pas, nous aurons donc une assemblée législative qui n'aura été élue que par vingt-six millions de personnes toutes sensibiltés confondues... Une assemblée qui, de toute évidence, ne sera pas représentative de l'ensemble des citoyens Français...

    Mais comment à vrai dire se répartissent ces vingt millions de personnes qui ne votent pas ? N'ont-elles pas, comme celles qui votent, cependant... une sensibilité de droite, une sensibilité de gauche, une opinion, des aspirations, des idées, qu'elles n'ont pas jugé bon de traduire par un vote?

    Ensuite, tout ce que l'on peut observer n'est pas "très surprenant" :

    47% de gauche, 35% de droite, 14% de Front National... Cela donne en gros, pour l'issue du deuxième tour, une assemblée où les élus de droite ne seront plus majoritaires parce que, selon la "dynamique" du scrutin majoritaire à 2 tours, les 14% d'électeurs du FN ne donneront que fort peu de sièges à ce parti.

    Et quelle déception pour Jean Luc Mélanchon ! Il est vrai que Jean Luc Mélanchon suscite y compris chez des électeurs de gauche, une certaine antipathie pour sa personne, alors que ces mêmes électeurs cependant, souscrivent aux idées qu'il défend...

    Pour terminer je dirais que la "probable" élection de la petite nièce de Jean Marie Le Pen dans le Vaucluse, ne m'empêchera pas si je le souhaite, de visiter cette région, de m'installer dans un camping du coin, et de considérer les gens de ce pays comme n'importe quels citoyens de tant d'autres circonscriptions électorales... Car après tout, c'est pas parce qu'ils votent FN qu'ils sont "plus gentils" ou "plus salauds" qu'ailleurs... Cela dit, je n'aimerais pas, à Meaux, sur un marché artisanal et festif haut en couleurs du pays, me trouver nez à nez avec Jean François Copé !

    Je pense qu'Aurélie Filipetti, ministre de la Culture, que je trouve "chic, classe, intelligente, féminine", créditée au 1 er tour de 45%, passera au 2 ème tour...

    Mon député Henri Emmanuelli dans les Landes, a été réélu au 1 er tour.

    Toujours pour terminer je fais une différence entre "un député" et "un députain" : le député agit et défend et impulse et innove ; alors que le députain se prostitue et se remplit les poches...

  • Mon députain

          Mon députain se prostitue pour la construction d'un lycée pilote et d'un grand stade omni sports à Optemrupt en Anchoire-et-Buse... Et son plus gros client est un homme d'affaires qui brasse "louche" par l'intermédiaire d'un mafioso Russe... Mais le "gros client" en question, investit dans de l'humanitaire et du social local, crée des emplois "précaire-qui-dure" dans ma circonscription...

    Mon députain est un homme de coeur et de bien quoique fort plantureux de fesses et d'épaules larges et carrées dans un costume sombre qui enveloppe ses cent vingt kilogrammes de députain riche et gras...

    Mon députain roule dans un grand et long tombeau aux vitres opaques, et habite dans la plus belle maison (à colonnades) du pays...

    Mon députain se promène dans les vide-greniers, sur les marchés, les foires et dans les fêtes et festivaux d'été du pays, serrant des dizaines de mains, embrassant les dames et caressant les petits toutous exotiques...

    Mon députain baille, ou se fend de quelque bon mot... ou brille par son absence... au Palais Bourbon...

    Mon députain aime les filles accortes et tape sur la fesse gauche (ou droite) de la serveuse du Grand Trianon, le restaurant quatre étoiles de la capitale de la circonscription, où il dîne en compagnie des notables et de quelque artiste en vogue dans le pays...

    Ah mon députain ! Mon cher députain!... que serais-je sans toi pour qui j'ai voté (ou pas voté), sans ta permanence locale, sans ta boîte aux lettres, sans ta secrétaire de vingt-cinq ans à la bouche rouge cerise en anus de pigeon et au sourire d'hôtesse d'accueil de grand hôtel du groupe ACCOR ?

    ... Bon, je rigole... je rigole...

    Les députés de la Gauche de Hollande, ils seront pas "comme ça", tout de même ?

    Député, c'est "dur dur"...

    Députain, c'est "plus fayot"... et surtout, surtout... "plus comp'fort'table" !

  • Y-a-t-il un individualisme intelligent ?

    ... L'"individualisme intelligent" pour moi, c'est un individualisme qui est en même temps : -très prononcé voire même volontairement ostentatoire et qui laisse transparaître sans ambiguité son caractère, sa personnalité, son âme et son oeuvre et tout son agissement au quotidien auprès de ses proches et de ses connaissances...

    -mais aussi qui laisse apparaître d'une manière évidente une conscience aiguë, profonde et réfléchie, de l'existence de l'Autre"... En ce sens là, et en ce sens seulement, l'individualisme est oui, intelligent et louable !

    Il faut en même temps et en une sorte de symbiose la mieux équilibrée et la plus agissante possible :

    - une conscience aiguë de sa propre existence, c'est à dire de son "moi", de son âme, de ses forces, de ses faiblesses, de ses limites, de sa foi en soi, de sa capacité à se gérer soi-même...

    - Et une conscience tout aussi aiguë de l'existence de l'Autre, des autres, de ce qui les traverse et les transcende, ces "autres"...

    Mais nous vivons hélas dans un "Système" (politique, économique, sociétal, idélologique, de pensée unique et de consommation de masse et de nivellement par le bas) qui nous pousse plutôt à être individualistes "tout court" (ce qui ressemble à de l'égoïsme pouvant devenir forcené et indécent)...

    ... Les partisans de certaines formes de collectivisme (par exemple le communisme ou le socialisme égalitaire) ou encore même les anarchistes, ont généralement tendance à penser que l'individu doit s'effacer totalement et renoncer à la plupart de ses préoccupations personnelles, et cela au profit du bien être de la communauté qui seule, a une "existence"...

    Mais d'où vient, comment se constitue puis se maintient le pouvoir que la communauté organise, sinon par le gouvernement de quelques individus élus formant une élite ou une caste non pas de propriétaires et de détenteurs de fortunes mais de privilégiés jouissant de tout ?

    En ce sens je dis que le capitalisme c'est de l'individualisme non intelligent au même titre que le communisme collectiviste niant l'individu ou que le socialisme égalitaire bridant l'individu ou même que l'anarchisme "banditique et destructeur de la relation humaine et de l'individu" ...

    L'individualisme intelligent, c'est celui du meneur d'hommes et de femmes de ce monde, en un lieu donné, dans un contexte historique et révolutionnaire, qui impulse, entraîne, motive, éduque, explique, argumente, convainc et agit... Et ensuite une fois le "processus" en marche, qui partage le pouvoir, transmet ce pouvoir et fait de tous les hommes et de toutes les femmes autour de lui, des individualistes intelligents n'ayant plus besoin d'être dirigés ou gouvernés par une élite ou par une caste de possédants ou de privilégiés... Et ne devenant pas eux-mêmes des possédants ou des privilégiés... Nous serions bien là alors, dans l'anarchisme qui conviendrait qu'il soit, et non pas dans ces formes d'anarchismes qui sont une négation de l'anarchisme...

  • Hollande "cause" à Poutine...

    ... Mais Poutine a dit "niet"...

    Si, il a tout de même dit quelque chose, Poutine : " Que faites vous de tous ces morts aussi, par les attaques des opposants à Bachar El Hassad?"...

    Eh bien moi je dis ceci : les morts "pour Bachar El Hassad" et son régime... sont des morts "normaux" ! Je ne les pleure pas, ces morts là ! ... Mais, soit dit en passant, dans les "opposants", il y a, comme il y eut en Egypte, en Lybie et dans toutes les révolutions Arabes, des fanatiques et quelques bandits de grand chemin et autres petits chefaillons prédateurs et sanguinaires se foutant complètement de la démocratie"... Ceux là, aussi, morts sous la mitraille, ou lors de "dégâts collatéraux", je ne les pleure pas... Mais ceux là ne représentent en fait qu'une toute petite partie des opposants ou des rebelles et n'agissent que pour leur compte sur le terreau de la misère et des aspirations de tout un peuple épris de liberté et de démocratie...

    Toute révolution est une "épreuve incertaine et une expérience difficile" (et c'est encore plus vrai, de nos jours, ces jours de fer et de feu et d'inculture et de fanatisme!) ...

    Le drame, commun à toutes les révolutions les plus radicales et les plus violentes de l'Histoire, c'est que des "salauds" ont souvent succédé aux "salauds" que l'on avait occis... Mais "c'est vrai" : les "nouveaux salauds" inventent ou reproduisent toujours "une salopardise différente" qui dans les premiers jours et avec force incantations et festivités et promesse de jours meilleurs, passe pour une nouvelle "morale" sinon une "religion" !

    Quelques textes de loi, quelques principes, un "habillage"... et hop, c'est reparti mon kiki !

    Le pognon change de poches et les pauvres sont toujours aussi pauvres, parfois même encore plus pauvres qu'avant...

    La guerre à Bachar El Hassad ? Oui, mais la guerre aussi à tous les "salauds" grands et petits, comme à un jeu de quilles où il y a toujours des quilles à descendre ! Il n' y a pas "les bons d'un côté et les méchants de l'autre : c'est un peu plus compliqué que ça!" ...

    L'Homme n'est pas "mûr" pour être "l'anarchiste qu'il conviendrait qu'il soit"...

    Avant, on aura sans doute fait la prochaine grande révolution technologique et industrielle, celle de l'énergie renouvelable et sans limite, autrement que par le nucléaire et les énergies fossiles... Pour autant que l'on puisse sortir encore en état de marche, de ces temps que nous vivons...

  • "Nous on peut", de Jacques Généreux...

    ... Aux Editions du Seuil, 140 pages, septembre 2011, prix 11 euros (le prix d'une course de vaches landaises aux arènes de Pontonx ou de Tartas... Ou encore d'une entrée pour un adulte à un Toro Piscine à Lit et Mixe en Juillet Août)...

    Jacques Généreux :

    "On connait tous la rengaine de l'impuissance : dans une économie mondialisée, le gouvernement d'un seul pays ne peut plus faire grand-chose pour contrer le pouvoir de l'argent et des marchés. Ne songez pas à faire payer les riches, à mater les spéculateurs ou à présenter la facture des crises aux vrais responsables! Ce n'est plus possible, et les peuples doivent accepter la régression sociale nécessaire pour payer la crise à la place des banquiers et des rentiers qui l'ont provoquée! C'est ignoble, mais c'est ainsi : on ne peut pas faire autrement!"

    ... Voilà donc pour la rengaine !

    Eh bien, NOUS ON PEUT!, comme l'explique ce bref précis d'économie politique à l'usage du simple citoyen...

    Jacques Généreux, professeur à Sciences Po, économiste bien connu pour ses manuels d'économie politique, best-sellers des facultés depuis vingt ans...

    Rappelons que "Sciences Po" est l'une des plus prestigieuses grandes écoles françaises et que depuis peu, cette école est "un peu plus ouverte" aux jeunes issus des milieux "peu aisés"...

    ... Comme quoi, lorsque certains intellectuels, économistes, journalistes politiques, bien connus, lus et écoutés, tous sortis de quelque grande école, critiquent la "pensée unique" du Système et argumentent avec précision et réalisme... "Ce n'est tout de même pas rien" ! Et c'est, certainement, "bien plus recevable" que tous les "discours" ou que tous les développements produits sur le Net par des gens qui eux, ne sont pas des économistes et n'ont pas forcément fait des études supérieures...

  • Le jubilé de la reine d'Angleterre

          Mon jeu de mots du jour, à propos du jubilé de la reine d'Angleterre (soixante ans de règne depuis 1952, une nuée de Londoniens, d'Anglais et de touristes et parmi ces touristes des Espagnols "aisés" que la crise ne touche pas et qui vont devoir se hisser sur la pointe des pieds dans la foule compacte afin d'apercevoir le chapeau de la reine et ont dû réserver 6 mois à l'avance une chambre d'hôtel à 130 euro la nuit petit déjeûner non compris)...

    "Le jus bilait"

    Explication : il y a, dans le jus (de la dinde rôtie aux marrons - ou du petit cochon de lait aux pommes et à l'orange)... comme un "esprit"... Et cet "esprit" "se fait de la bile"... et donc le jus "bilait"...

    ... Appréciation des Professeurs : " Peut mieux faire "...

    ... Moralité : " On ne fait jamais assez bien dans l'art qu'on exerce " (en l'occurrence l'art du comique ou l'art d'écrire)... [ rire jubilatoire ]