Articles de yugcib

  • Un univers à réhabiliter...

         C'est, à mon sens, cet univers des "petits", des "humbles", de tous ces gens qui ne trouvent pas les mots pour dire ou écrire ; cet univers où l'on "ne se la pète pas", ce monde qu'on dit "d'en bas" ou de "la France d'en bas" (formule à mon sens impie)...Ce monde qui est fait de gens dont tout le monde se fout comme de sa première chemise, mais où néanmoins on se parle ; où l'on est accueilli dans des maisons aux portes sans cesse ouvertes et aux tables du matin au soir chargées de verres... C'est cet univers là qu' il faut réhabiliter...

    ... Et c'est aussi la responsabilité de ceux "qui ont les mots pour exprimer", de faire devenir grands tous ces "petits" même s'il arrive à quelques uns de ces "petits", de dépasser ceux qui "avaient les mots pour exprimer" et ont contribué à ce qu'ils deviennent, ces "petits", aussi grands alors que personne ne misait sur eux...

    Car il y a bien -peut-être- dans l'éclair qui n'a pas déchiré le ciel et aveuglé les yeux, l'électricité, toute l'électricité qu'il faut pour produire encore plus fort et plus durable...

    ... Je ne me fais aucun souci pour ceux et celles qui savent dire et faire, qui ont, comme on dit "le charisme", qui "ont les moyens", qui sont "sous les feux des projecteurs" : ceux là, "ils y arriveront toujours quoiqu'il leur arrive" !... Mais je ne dis pas cependant, qu'il faut les "dégommer" ou leur jeter des pierres dans le dos... Juste quelque "coup de pied aux fesses" de temps à autre, c'est "largement suffisant" !

  • Le tableau aux couleurs vives qui percute le regard

         L'âme et la vie des gens, c'est tout un tableau aux couleurs vives qui percute le regard et fait penser ce regard, et qui fait vivre ce regard à l'intérieur de soi...

    L'âme et la vie des gens, c'est une immense fresque dans la grande fresque générale ; toute une Histoire dans l'Histoire, une histoire inconnue du plus grand nombre certes, mais une Histoire aussi grande que la "grande Histoire"...

    Est-ce que les "trente glorieuses" – dans un certain sens et seulement dans ce sens là- "impies"... Ont "délavé" le "tableau" ? Je ne crois pas... Ce sont de "drôles de vents" qui nous font croire que les gens "n'ont plus d'âme, ou qu'ils l'on en grande partie, perdue"... L'âme des gens est intemporelle...

    ... C'est, juste le temps d'un éclair à peine perceptible dans le lointain, une "conscience de l'existence de l'Autre" qui t'envahit, te "rentre dedans", et te fait entrevoir un espace très compressé, si compressé qu'il est impossible d'en appréhender les séquences, et encore moins le contenu des séquences...

    C'est tout juste seulement, cette fluorescence fugitive de l'éclair dans le lointain, ce "flash" d'une histoire toute entière...

    Sans doute cela vient-il du fait de regarder les gens, de ne pouvoir s'empêcher de les regarder...

    Je déplore que les gens ne se regardent jamais, qu'ils passent leur chemin, indifférents ou préoccupés de leurs affaires, avançant tels des automates...

    Et pourtant, et pourtant...

    Ils ne sont pas, les gens, des "automates". Mais des Humains, de vrais humains avec de vrais visages et de vraies histoires !...

  • La révolte des étudiants au Québec

          Je vais dire ici une chose que personne, absolument personne, de droite ou de gauche, ne pourra "raisonnablement" contester, tant c'est une vérité "vraie" :

    La sélection par l'argent pour l'entrée en Etudes Supérieures, Université, grandes écoles, est INIQUE, et de surcroît INEPTE...

    Inique parce qu'elle élimine de nombreux jeunes dont les familles ne peuvent pas verser une somme trop élevée par rapport à leurs budgets, et qu'elle oblige quelques uns de ces nombreux jeunes à rechercher un emploi de plusieurs heures par jour (ce qui nuit à leurs études)...

    Inepte parce qu'elle produit sur les campus universitaires de "jeunes crétins friqués" qui certes, "ne sont pas trop cons" dans la mesure où ils arrivent tant bien que mal à avoir la moyenne requise, et que ce sont plus tard ces "jeunes crétins friqués" que l'on verra dans les "hautes sphères" des administrations, des conseils de ceci/cela, des appareils d'état, de la banque, de la finance et des entreprises en vogue qui gagnent de l'argent, des assemblées d'actionnaires, et autres activités très rémunératrices... Et l'on voit rarement ces "jeunes crétins friqués" se bousculer aux portes du CNRS, aux postes d'Enseignants, ou entrer dans la recherche, ou exercer plus tard des activités dans l'Humanitaire efficace et novateur...

    La sélection ne devrait avoir pour seuls critères que le TALENT et le TRAVAIL.

    À noter cependant que les jeunes de familles à petit budget, qui "bossent" plusieurs heures par jour afin de financer eux-mêmes leurs études, sont d'un très grand courage et d'une très grande force de caractère, et qu'ils doivent en outre arriver à se maintenir en bonne santé, et parvenir à surmonter ce handicap très lourd, de devoir passer des heures et des heures dans une activité qui n'a rien à voir avec le fait d'étudier (étudier exige aussi des heures et des heures de travail)...

    Vive la révolte des Etudiants du Québec ! À bas la sélection par l'argent ! Dehors, les "jeunes crétins friqués" !

  • Retraits aux DAB en Grèce

    ... Ou : "excusez moi mais je ne vais pas faire dans la dentelle"...

          Si les Grecs retirent en masse leurs sous aux différents DAB dans tout leur pays, c'est qu'ils veulent avoir chez eux, dans un coffre ou en un endroit "sûr", à leur immédiate disposition pour couvrir leurs besoins immédiats et quotidiens, suffisamment d'euros... Et parce qu'ils ne font plus guère confiance à leur banquier...

    Certains Espagnols font de même, dans des distributeurs de l'une de leurs banques qui était auparavant réputée "solide" mais qui "bat de l'aile"...

    Je pense à toutes ces banques dont des banques françaises, (en particulier le Crédit Agricole) qui ont des "produits financiers pourris" (en actions, obligations, parts de marchés...), lesquels produits sont intégrés dans des placements douteux où est engagé de la dette grecque... Quel fiasco ça va faire, lorsque le drachme en Grèce va revenir !

    En revanche cela va intéresser les investisseurs étrangers, les hôteliers, les voyagistes et les touristes qui vont tous venir comme une volée de moineaux, se jeter sur la Grèce où tout sera à bas prix et donc accessible ...

    ... La France aurait engagé 66 milliards d'Euros dans la dette Grecque...

    Le Crédit Agricole (mais ce ne doit pas être la seule banque) y serait engagé, dans cette affaire là, pour une bonne partie (combien je ne sais)...

    Faisons le compte (en gros) :

    Nous sommes (en "arrondissant" un peu) 66 millions de Français (avec les bébés et les très vieux)...

    Résultat : 1000 euros "par tête"...

    Il est plus qu'évident, avec les bébés, les SDF, les RSA, les vieux au FNS, les très pauvres, précaires, temps partiel, smicards, et les jeunes sans autre emploi que des jobs d'été, les ados, les femmes qui ne travaillent pas, tout ce monde là en moins ; que l'on ne peut donc demander 1000 euros par tête...

    Donc, on va répartir ces 66 milliards entre les gens "qui ont la capacité de payer", et à la limite une "petite somme" (d'ultra modique à "un peu plus") que l'on va demander à des millions de gens "pas riches du tout"...

    Pour être "juste, franc et honnête et sans faire dans la dentelle", qui va (ou plutôt DEVRA payer)?

    Eh bien - je m'excuse de le dire- mais ce sont surtout (et ce sera tout à fait normal) Messieurs Dames Fait-rateau, Courlatune, Paricilamane, Plindessou... clients du Crédit Agricole et des Assureurs, aux portefeuilles de placements déclarés à l'origine "juteux", et qui seront purement et simplement "rétamés", "pelés jusqu'à l'os"...

    ... Autrement dit, les 66 milliards d'euros engagés dans la dette Grecque, ça fera comme pour l'emprunt Russe avant 1917...

    Et les Grecs, ça leur fera "un bien fou" !... Surtout s'ils arrivent à élire un premier ministre de Gauche Radicale qui en plus de ne pas rembourser la dette, fera rateau total sur le pognon planqué des armateurs et des gros salauds qui ont pompé le pays depuis les colonels et avant! Et retour à la drachme pour le tourisme, et donc retour à une économie plus "morale", au "vrai travail" pour sa famille, pour son village, pour son pays... Et on met en place le Cadastre pour qu'enfin les gens contribuent à l'impôt foncier, et ne construisent plus n'importe où n'importe comment...

    La voila, la solution !

    Bon sang de bon sang, à un certain moment, quand on atteint le point de non retour, il faut bien prendre le pognon là où il est, c'est à dire dans la poche des salauds qui ont pompé tout ce qu'il pouvaient en toute "légalité" et impunité et dans une liberté totale et scandaleuse!

    Il faudrait aussi se rappeler comment a fait Roosevelt en 1933 aux Etats Unis d'Amérique ! (les premiers dégommés furent les actionnaires) et en l'espace de trois mois (chaque jour une loi votée, enregistrée et appliquée) "tout a été liquidé" ! (Hollande et son gouvernement devraient faire pareil)...

    Y'en a marre de tout ce "cinéma" qui dure depuis trente ans et de toute cette "pensée unique" au service essentiellement des "gros salauds" qui jouent aux bienfaiteurs de l'humanité !

    ... Soit dit en passant, ces Messieurs Dames "Fait-rateau", "Courlatune", "Paricilamane" et "Plindessou"... qui courent après de la tune, toujours plus de tune sans se crever le cul... S'ils sont rétamés (c'est ce qui va arriver) c'est bien fait pour eux, je ne les plains pas !

    D'accord, les Grecs "il'zont fait les cons"... (enfin pas tous de la même façon, et quelques uns même pas du tout je veux dire les plus pauvres)...

    Mai bon... Depuis trente ans que ça dure cette folie de "toujours plus et mieux sans en foutre une rame et sur le dos de millions de gens", depuis les armateurs, les banquiers et les gros salauds qui s'en foutent plein les poches ; depuis cette gabegie de super consommation de masse et la prolifération des vide greniers, des brocantes, des marchés, des boutiques de fringues, des noëlleries, des pâqueries, des festivaux et des tours de manège, des i-phones et de Facebook, de toutes sortes de gadgets et j'en passe et j'en passe... On s'étonne que ça "crise" et que ça "pète" ! On bosse pour des trucs de merde qui s'envolent en fumée et foutent en l'air les valeurs naturelles et intemporelles... Et l'on s'endette pour ces mêmes trucs de merde... Mais on bosse jamais pour "ce qu'il faut vraiment" et qui est "tout autre chose" que ce confort et cette facilité imbécile qui nous pourrissent la vie comme du bonbon à caries !

    À quand une Gauche, une vraie Gauche qui pète le feu, fait la guerre à toute cette merde, qui botte le cul à tout le monde, qui vide les cassettes des riches-à-crever, qui bouscule le citoyen, qui met tout le monde au boulot et écrabouille cette "pensée unique et inique" qui nous a conditionné pendant trente ans ?

  • Et si la Gauche en France, c'était du bleu qui a rosi ?

         La gauche est minoritaire en France en ce sens que plus de la moitié de la totalité de ses "composantes sociales" est constituée de gens attachés à ce qu'ils possèdent, à ce dont ils bénéficient, même s'ils ont peu et jouissent de peu ; comme si, les uns ayant la liberté d'entreprendre et de gagner de l'argent sans aucune limite, cela garantissait à coup sûr la prospérité du plus grand nombre possible... L'idée, en somme, "passée dans les moeurs", que plus tu t'enrichis et plus cela profite à des millions de gens, ces gens que nous sommes et qui peuvent donc "vivre mieux" par la satisfaction de tous les besoins nouveaux, en particulier les loisirs, les équipements technologiques... L'idée donc, "passée dans les moeurs", que ce sont les détenteurs de capitaux et de moyens financiers, ceux qui décident et entreprennent parce qu'ils actionnent les leviers, qui font la richesse (relative) par l'emploi et par le travail, du plus grand nombre... Mais tant qu'il n'y avait pas comme de nos jours à ce point là, cet appétit exorbitant des actionnaires, ni ce gigantisme et cette concentration des monopoles économiques, commerciaux et industriels entre les mains de quelques multimilliardaires, cela restait vrai en grande partie, cela pouvait même être considéré "moral"...

    La gauche est minoritaire parce que les gens qui se disent ou se définissent "de gauche" ont en fait une mentalité "de droite")...

    ... Mais le problème c'est que ce "système" là, s'il a pu montrer et à dire vrai démontrer son efficacité durant une vingtaine d'années en gros ( en fait depuis 1983 jusqu'en 2008)... se trouve aujourd'hui "en perte de vitesse" mais surtout "en expansion ne produisant plus les effets attendus ou espérés"... Il semble bien que le "robinet", aujourd'hui, ne remplit plus que deux ou trois seaux par ci par là, mais plus du tout ou presque plus du tout, le fond des nombreux autres seaux...

    Autrement dit, à force d'avoir arrosé durant toutes ces années, il arrive un moment où une réalité s'impose (c'est, dirais-je "le futur immédiat de demain") : la réalité qui jadis prévalait dans le monde tout entier : celle du plus petit nombre "possédant et jouissant de tout", et celle du plus grand nombre "ne possédant rien et ne jouissant que de la possibilité de survivre"... Et dans "cette réalité là", alors oui, il peut y avoir une "gauche majoritaire"...

    ...Mais quand je dis "dans cette réalité là, alors oui, il peut y avoir une gauche majoritaire", en fait, peut-être pas en dépit de cette "connaissance du monde" que nous avons à présent (et qui nous porte à croire que, vu ce qu'on a vécu, on est "plus capables de se révolter")...

    Jadis, le maître, le seigneur, le dignitaire de l'Eglise, le puissant, le roi, le prince... Etait vénéré, ou craint, et l'on ne se révoltait pas, à moins de "crever de faim"... Ainsi était-on "de gré ou de force", assujetti à ce qui dominait, soit "pour" un ordre des choses ressenti "naturel", et finalement, "juste et bon" en dépit de toutes sortes d'abus et d'exactions et d'injustices subies...

    C'était, en quelque sorte "la droite par la force des choses"... Et cette "droite par la force des choses" est, encore de nos jours, et sera sans doute demain, "toujours bien ancrée" dans les esprits...

  • Le Loto et le Net

          S'il y avait, "mathématiquement", une chance sur dix millions, de gagner le gros lot au loto, alors il y aurait deux fois par semaine, six gagnants dans toute la France...

    Or, durant parfois deux ou trois tirages, il n'y a pas de gagnant. Alors je dirais que "mathématiquement", il y aurait non pas une chance sur dix millions mais une chance sur cent millions...

    Sur le Net, il y a -je n'ai aucune idée- disons, plusieurs centaines de milliards d'informations, de messages, de documents, d'écrits... à l'heure actuelle... Alors même que le Net a tout juste à peine quinze ans d'existence. Qu'en sera-t-il dans deux cents ans, lorsque les humains seront au moins deux fois plus nombreux qu'aujourd'hui, et de combien de ces centaines de milliards d'informations, de messages et d'écrits, pourra-t-on parler?

    Je vais faire cette comparaison, entre l'écrivain et le joueur "lambda" du loto... En disant que l'écrivain serait celui ou celle d'entre nous qui, outre le fait qu'il écrirait un livre (et serait publié ou non), produirait un blog et s'exprimerait sur le Net... Il serait, cet écrivain, comme le joueur "lambda" du loto...

    Mais là s'arrête la comparaison.

    En effet, pour l'écrivain il n'y a pas de "mathématiques possible du hasard"... C'est infiniment plus compliqué que cela... Puisqu'intervient le "vecteur de la relation" et par le vecteur de la relation, le rayonnement...

    De même que le joueur "lambda" du loto ne peut gagner que s'il joue, l'écrivain ne peut apparaître sur le Net que s'il publie un blog et s'exprime...

    Je vais dire qu'avant le Net, c' était comme si le loto n'existait pas.

    Mais là s'arrête la comparaison.

    En effet, si le loto n'existait pas, le joueur de loto n'existerait pas non plus... Mais par contre si le Net n'existait pas, l'écrivain pourrait quand même exister... à condition qu'il soit publié par un éditeur ou qu'il produise et diffuse lui-même son livre par ses propres moyens...

    Le Net n'a rien fait d'autre que d'apporter une "petite modification" qui consiste d'une part dans le fait que l'écrivain n'a plus besoin de l'éditeur pour se publier, et d'autre part dans le fait que l'informatique, la numérisation et les techniques de production-diffusion, ont facilité la tâche de l'écrivain et en même temps considérablement réduit les frais de production et de diffusion...

    C'est d'ailleurs la raison pour laquelle aujourd'hui il y a autant, en fait bien plus qu'autrefois, d'écrivains... Et que le mot (ou le terme) "écrivain" n'a plus aujourd'hui tout à fait le même sens que jadis...

    Je dirais, je serais tenté de dire que le "gros lot" pour un écrivain, ce serait, soit d'obtenir le Prix Goncourt, soit d'avoir un million de visiteurs par jour sur son blog (ou pourquoi pas les deux, si possible?)...

    C'est là que la "mathématique" se complique... par rapport à la "mathématique du hasard au jeu"...

    L'on serait tenté – à juste titre- de dire que le talent, le travail, et la relation (même si la relation vient en dernier lieu après le talent et le travail) "annuleraient la mathématique du hasard"... En effet s'il en était ainsi, tous les talents, tout le travail réalisé, induiraient forcément et inéluctablement de la relation et par la relation, le rayonnement c'est à dire le million de visiteurs par jour...

    Or, plus d'humains sur Terre et à plus forte raison plus d'humains informés, connaissants et lisant et écrivant et ayant reçu plus d'éducation... Implique forcément, logiquement, naturellement – et en toute justice et sans contestation possible- un plus grand nombre de talents... Alors intervient ce que l'on pourrait appeler "une hiérarchie des talents"... L'on imagine mal en effet, chaque jour, plusieurs dizaines de millions de blogs d'écrivains ayant chacun un million de visiteurs par jour (cela ne "voudrait plus rien dire")...

  • Trois jours après

          À propos de l'hommage rendu par François Hollande à Jules Ferry le fondateur de l'école publique gratuite et obligatoire, ce mardi 15 mai 2012... Il faut souligner que François Hollande au tout début de son discours a condamné très clairement la défense de la colonisation par le même Jules Ferry...

    Jules Ferry qui à l'époque avait affirmé le "principe" selon lequel "les races supérieures se devaient d'apporter la civilisation, l'éducation et les valeurs morales, aux races dites inférieures"...

    À un siècle de distance, cette affirmation d'une race supérieure et d'une race inférieure, nous paraît injuste, non fondée et raciste...

    Un siècle après Jules Ferry, la pensée humaine a évolué, en ce sens que la croyance ancienne profondément enracinée depuis le seizième siècle "Blanc, Européen et Chrétien", a régréssé... Cela, c'est le résultat de la transmission du savoir, de l'école accessible à tous, des découvertes scientifiques, de la diffusion accrue de l'information, et par là même, du développement de la pensée et de l'esprit critique et de la réflexion et de la philosophie, de la littérature, de la poésie... Et des flux migratoires... Que malheureusement l'obscurantisme et le fanatisme religieux, et la médiocrité culturelle de consommation de masse ont freiné ou enrayé...

    ... J"ai passé toute la journée du mardi 15 mai depuis le matin 9h, à suivre en direct sur France 2 l'investiture du nouveau Président de la République... jusqu'à l'éclair d'orage qui s'abattit sur l'avion de la République Française à destination de Berlin...

    Il n'eût plus manqué que cela, que l'avion de la République Française "capotât" ! ... Et dire qu'au "bois" ce même jour, courait Nicolas Sarkozy en tenue rayée blanc et bleu de jogging !

    Et qu'Henri Guaino, les yeux rougis, venait de remiser sa plume avec laquelle il dessina cinq ans durant la parole de son cher Nicolas...

    "ça fait tout drôle" tout à coup, de ne plus voir "toutes ces têtes" qui ont fait la Une des journaux télévisés depuis dix ans, et de commencer à voir apparaître les "nouveaux dieux" d'une nouvelle "sphère céleste"... dont quelques "vieux éléphants"...

    ... A chaque président, chaque "air du temps" (ou tendance) qui caractérise l'époque de ce président...

    Et l'on pressent ce que sera cet "air du temps" (dans une certaine mesure complètement différent et diamétralement opposé à "l'air du temps précédent")...

    Cela tient au caractère et à l'esprit de la 5ème République : un régime qui est une symbiose de l'Ancien Régime avec son roi tout puissant, sa cour et ses fastes, et de la République avec son président doté de pouvoirs importants et aussi les fastes de la République dans son patrimoine immobilier (palais de l'Elysée, etc.)...

    Avec François Hollande, nous entrons dans le palais et dans les attributs de la 5ème république avec la "normalité" du contribuable Lambda qui pourrait être aussi bien notre voisin de palier... Mais ayant cependant une dimension d'humanité et d'autorité "assez surprenante" (et au sujet de laquelle on s'interroge et qui va peut-être "impulser" cette "nouvelle tendance" qui voit le jour... et "enterrer" en quelque sorte la "tendance" précédente)...

    ... Je n'étais pas un "chaud partisan" de Martine Aubry comme premier ministre... Aussi ai-je été "plus convaincu" par la nomination de Jean Marc Ayrault...

    Je trouve que Manuel Valls convient très bien comme ministre de l'Intérieur : "il ne fera pas dans la dentelle" avec les prédateurs et les caïds" (Comme avait dit François Hollande à propos de ceux-là : "la république vous rattrapera")...

    Et avec Montebourg, "ça va chauffer pour les gros patrons du CAC 40 qui mettent la clef sous la porte des boîtes qui marchent mais ne sont pas assez rentables pour les actionnaires"...

  • Quand ce n'était pas l'argent, c'était la terre

          Lorsque l'Argentine fit faillite, des millions de gens se retrouvèrent sans aucune ressource financière, du jour au lendemain : les retraités, les fonctionnaires, mais aussi un grand nombre de salariés de diverses entreprises privées ou publiques...

    Il n'y avait pas alors comme aujourd'hui en Europe, un "système" pour "venir en aide" à des pays "en crise"...

    Mais, soit dit en passant, ces centaines de milliards injectés à plusieurs reprises dans les économies de pays européens "en difficulté", n'ont en aucune manière résolu les problèmes d'endettement et de chômage : ils les ont amplifiés car une bonne partie de cet argent, au lieu d'être utilisé pour relancer une économie qui eût pu par la suite générer de la recette, est allé vers les marchés financiers, vers les banques auxquelles on avance à 1% mais qui prêtent à des taux largement supérieurs, et donc, est détourné afin d'alimenter la spéculation et cela au profit d'une minorité de privilégiés.

    En Argentine tout le monde ne s'est pas retrouvé sans ressources, et les richesses accumulées par un petit nombre de grands propriétaires (et bien évidemment "évadées") auraient pu suffire à elles seules pour renflouer le pays tout entier.

    Il en est de même pour la Grèce aujourd'hui : l'argent des grands propriétaires et des armateurs entre autres, et les grandes fortunes de ce pays, ne sont plus, depuis lontemps d'ailleurs, dans les caisses de l'état... Et suffiraient à elles seules, à renflouer largement le pays tout entier...

    Depuis des siècles c'est toujours la même "rengaine", la même forme de "pensée unique" à laquelle on nous somme d'adhérer avec force arguments (toujours les mêmes) à l'appui, dont le principal s'énonce ainsi : "l'argent des riches ne suffit pas à lui seul pour soulager toutes les misères du monde"... Autrement dit : "alors, que les riches profitent, au moins!"

    Quand ce n'était pas l'argent, c'était la terre : dans la Russie des Tsars, dans l'Europe du Moyen Age, dans la Chine d' il y a deux mille ans, sur tous les continents du monde, c'était le grand seigneur, le grand propriétaire du coin, et toute sa famille, qui à lui seul possédait d'immenses territoires et régnait en maître absolu... Et l'homme ordinaire qui lui n'était propriétaire de rien, devait se contenter de ce que l'on voulait bien lui laisser cultiver "juste pour ne pas mourir de faim"...

    Alors quand j'entends dire "il faut prendre l'argent là où il est" (sous entendu "pour faire marcher la boutique et pour que les pauvres soient moins pauvres)... Ou quand j'entends parler de "partage des richesses", je me dis que ce n'est point là un "cliché", ou "une idée absurde et déraisonnable", que de penser "qu'avec l'argent des riches il y aurait de quoi faire ce qu'il faut"...

    La preuve? Déjà, ces centaines de milliers d'hectares sinon de kilomètres carrés qui sont la propriété d'un seul, et sur lesquels vivent autant de centaines de milliers de gens qui ne sont pas même chacun, propriétaires d'un seul mètre carré de terre pour faire pousser quatre poireaux ou quatre patates! Et qui doivent en outre, "demander la permission" pour faire pousser ces quatre poireaux ou ces quatre patates sur un mètre carré en location...

    La vérité, cette vérité qui est sans cesse occultée ou travestie, c'est que moins de un pour cent de la population mondiale détient à lui seul plus de cinquante pour cent de toute la richesse, en argent, en terres, en revenus, de la planète, et qu'au delà de ce un pour cent, il y a aussi les quinze pour cent d'autres qui détiennent les trois quarts des cinquante pour cent restants...

    Et que l'on ne cesse jamais d'entendre ce seul discours : "c'est ainsi depuis toujours, l'on n'y pourra rien changer et c'est normal, que cela plaise ou non"...

    Eh bien non, cet "état des choses" n'est pas une fatalité, même s'il est une réalité depuis des milliers d'années...

  • L'électricité dont on aurait besoin...

    ... Pour faire marcher notre vie et la vie des autres...

         Ce que je dis "être le meilleur de soi-même" n'est pas exactement "le meilleur de soi-même" au sens propre... Du moins "pas tout à fait" au sens propre...

    En effet, par "le meilleur", on pense tout de suite à "ce qu'il y a de bon, de généreux, de juste, en nous"... à ce que j'appelle "la république au dedans de soi", belle comme les trois couleurs de notre drapeau qui sont le rouge de la vie, le blanc de l'immaculé et le bleu du ciel...

    Ce "meilleur" là n' a de sens que lorsqu'il se manifeste au moment où il le faut vraiment, où il est nécessaire et où il a une portée réelle et durable, où il dépasse l'émotion et toute idée de morale, de vertu, de "valeur"... Ce "meilleur" là peut être effectivement fait de gentillesse, de bonté, d'humilité, de "grandeur d'âme" et de tout ce que l'on veut dans le genre...

    Ces "moments où il le faut vraiment", ces moments donc, "opportuns"... peuvent être "de tous les jours, dans tous les jours de notre vie, mais ils peuvent aussi être rares, voire ne jamais, presque jamais, être...

    Le "meilleur de soi-même" c'est aussi "un éclair d'orage qui traverse notre vie"...

    Il y a peut-être dans l'éclair d'orage toute l'électricité dont on aurait besoin pour faire marcher notre vie... et celle des autres... Mais la difficulté c'est de parvenir à convertir quelques uns de ces millions de volts de l'éclair d'orage en électricité pour faire marcher notre vie et la vie des autres...

  • L'air ambiant

         C'est curieux, très curieux même (et j'en suis en fait surpris, et j'en demeure circonspect et "attendant de voir venir" cependant)... Mais depuis le soir du 6 mai 2012 avec l'élection de François Hollande le "président normal" (encore une expression qui va "faire date")... Je sens dans l'air "quelque chose de différent"... ou plutôt, c'est ce que je ressens que je projette en quelque sorte dans un air ambiant qui à vrai dire, "ne doit pas avoir beaucoup changé"...

    Peut-être que je sens venir en moi un peu moins de hargne, un peu moins de "feu intégriste purificateur et assassin" à l'égard de cette "médiocrité culturelle endémique et généralisée" ...

    ... Comme si, au fond, cette statue en carton de Marc Lévy, "auteur à la mode", et que l'on pouvait apercevoir devant les maisons de la presse, n'était plus qu'une effigie banale, un bout de carton dans lequel on ne pense plus à balancer le bout de son pied... Comme si, au fond, tous ces livres "succès de saison" et toute cette pléthore d'ouvrages de tant de journalistes et d' hommes politiques, n'incitaient plus qu'à hausser les épaules et à passer, indifférent, son chemin...

    Il me viendrait presque quelque sympathie, ou quelque affection débonnaire empreinte de considération pour cette France, du moins une partie de cette France (autant peut-être celle de Sarkozy que celle de Hollande), qui verrait s'ouvrir "une autre époque" et qui, toute "médiocre" qu'elle soit selon ce qu'on en peut penser ou ce que l'on nous en fait penser, se mettrait à "avoir du coeur et des tripes", et à ne plus "cocoricoter en arborant force plumes au cul pour amuser la galerie"...

    Certes, on va continuer à lire du Lévy ou du Musso, et des revues People et se gaver d'émissions télé grosse émotion larme à l'oeil effets spéciaux... Mais je me dis que "quelque chose est en train de changer... peut-être...

    On dit que "l'exemple vient d'en haut"... Je veux bien le croire, mais à vrai dire je crois que l'exemple ne vient pas seulement d'en haut quoique cet "en haut" ait une grande responsabilité... mais l'exemple vient aussi de ce que l'on veut bien de soi-même "mettre sur la table" chacun à notre façon même avec quelques fautes d'orthographe et avec les mots dont on se sert parce que l'on n'en trouve pas d'autres...

  • Le ciel sous lequel tu vis...

    ... Le ciel sous lequel tu vis est de fer et de feu mais beau comme un éclair d'orage qui traverse ta vie...

    Et ta vie, elle aussi, traverse l'éclair d'orage... Juste le temps de l'éclair d'orage...

         "Oui.Je t'en veux de tes airs gentils, doux, complètement à côté de la plaque! De ta générosité à la con, de ta gentillesse débile!.../... La vie est si dure, si dure, et toi, tu es là à prétendre le contraire, à essayer que tout le monde s'aime, que tout le monde partage, que tout le monde s'écoute. Mais c'est de la connerie, tout ça! Les gens se dévorent, ils ne s'aiment pas! .../... Tu restes là comme une conne, à pleurer sur ton balcon, à parler aux étoiles. .../... Elles devaient bien se marrer les étoiles à t'entendre radoter, à genoux, les mains croisées.../... Tu pleurnichais, tu leur demandais de l'aide, tu croyais qu'un bel ange allait descendre du ciel et résoudre tous tes problèmes."

    [ Hortense, à sa mère, dans "Les yeux jaunes des crocodiles" de Katherine Pancol, page 646, cinquième et dernière partie]

    ... En effet, comme je l'ai déjà dit "la vie n'est pas un conte de fées"...

    Et c'est fou, vraiment fou/archi fou, ce que nos "grands et nobles écrivains", nos "plus grands penseurs", bon nombre de nos intellectuels charismatiques, la plupart de nos artistes et de nos amuseurs... et toute une pléiade d'auteurs "à la mode" dont les livres "pètent bien en évidence" sur les présentoirs des maisons de la presse... S'évertuent à nous prouver que "le monde est autrement", "que le monde change peu à peu et que des consciences s'éveillent"...

    Et c'est fou, toutes ces émissions Télé "grosse émotion larme à l'oeil grand débat grandes actions humanitaires", dont l'audimat atteint des sommets, et qui nous bercent dans l'idée que "ça commence à être différent"... Alors que dès le lendemain matin, la brutalité et la vulgarité et l'égoïsme dans les comportements reprennent le dessus, à chaque fois qu'un intérêt personnel est menacé, qu'une gêne est ressentie...

    Est-ce un si grand malheur que cela, que le monde soit comme il est ?

    Est-ce qu'il faut pleurer toute sa vie et attendre qu'il soit meilleur, le monde ?

    Aimer, c'est donner des coups de pied au cul aux autres quand ils baissent la tête et regardent leurs chaussures, pour qu'ils relèvent la tête et se mettent à s'exister par eux mêmes plutôt que d'attendre que les autres les existent... Ou quand ils se gavent de bonbon qui leur pourrit la cervelle...

    Être aimé, c'est recevoir les coups de pied au cul qu'on n'a pas volé...

    Mais l'on n'aime... ou l'on n'aime pas... que "parce que..."

    Et c'est ce "parce que" qui fausse tout, qui pourrit tout, qui nous crève ou qui nous fait rêver en pure perte... et en définitive nous "désexiste"...

  • Un président "Normal"

    img036.jpg

    ... Soit dit en passant (on va dire qu'à l'époque c'était un "faux bruit") je me souviens de cette petite anecdote de je ne sais quel journaliste, du temps de son "arrière jeunesse" avec Ségolène Royal... dans laquelle le journaliste en question racontait que François Hollande raffolait de viennoiseries, et que dans les petits déjeuners du PS, il passait devant les dames pour se saisir d'un pain au raisin ou d'une chocolatine...

  • La crise

    La crise

         La crise c'est comme la banquise : au centre de la banquise en effet, en sa partie la plus épaisse, la plus compacte, la glace ne fond pas, ne se disloque pas...

    Mais plus on avance depuis le centre vers la périphérie, et plus la glace se disloque et fond...

    La banquise c'est comme un "territoire social" qui en ses parties les plus solides et les plus ressourcées, là où réside une population aisée "bien dans ses baskets et dans ses affaires" ; ne craint donc pas que l'assise se fissure sous sa surface...

    Et plus on s'éloigne de ces territoires dont le sol ne se fissure pas et sont comme ces parties compactes et épaisses de la banquise, plus on avance vers d'autres territoires sans assise dont la surface elle-même déjà se craquèle et se disloque, là où réside une population de gens sans travail, de "précaires", d'oubliés, d'exclus... Et plus s'amplifie la souffrance de cette population des territoires dont le sol se fissure...

    Ainsi, par exemple, Neuilly sur Seine et Versailles et Boulogne sur Seine sont-elles "le centre de la banquise", et Cergy Pontoise et Les Mureaux et Villeurbanne et tous les départements ruraux de la France de l'ouest hors zones touristiques sont-ils "la périphérie de la banquise"...

    Il suffit d'examiner avec un minimum d'attention la "carte électorale" de la France : les pays ruraux de l'ouest et du centre et du nord, d'une part, là où les industries ont disparu, là où l'on chôme, où l'on s'étiole, où l'on vit de peu... Et les pays de l'est et du sud est, d'autre part, avec les pays de grand tourisme de nos côtes Atlantiques et Méditérranéennes, là où le mètre carré de surface constructible atteint des sommets, là où l'on consomme, là où l'on dépense, là où se tiennent festivals d'été, foires et marchés, là où s'implantent les très grandes surfaces commerciales...

    Là où il y a le fric, encore et toujours plus de fric, la crise "connaît pas"...

    Le "centre de la banquise" est encore un vaste territoire ! Et peu importe au "Grand Esquimau dans son igloo confortable , que disparaisse toujours plus, de périphérie de banquise !

    ... Paris, Paris "intra-muros" cependant, fait "figure d'exception" dans le "paysage électoral" de la France... Cela tient au fait que Paris en la plupart de ses quartiers notamment de l'ouest et du centre, est déjà habité par toute une population d'artistes, d'écrivains et d'intellectuels"ayant réussi dans la vie", qui y ont, outre leur appartement, leurs quartiers généraux, leurs relations... (en règle générale, cette population là n'a pas trop voté pour Nicolas Sarkozy, et l'on s'aperçoit en s'informant quelque peu, que cela représente tout de même pas mal de monde... à Paris même et d'ailleurs dans toute la France)... Là, si je puis me permettre, je dirais non pas "la crise connaît pas" mais "la crise je suis au dessus" (pour cette population d'artistes, d'écrivains et d'intellectuels "ayant réussi dans la vie")...

  • La "République au dedans de soi"...

         Je lis sur le Net des commentaires pour la plupart d'entre eux lapidaires et d'ailleurs "bourrés de fautes d'orthographe", de gens qui regrettent Nicolas Sarkozy...

    Que de fascination pour un personnage qui durant cinq ans fut le représentant d'une "famille" sociale aisée et arrogante d'une part, et de toute une "caste" sociale d'autre part, celle là dans un sens assez large et portée sur les valeurs d'apparence et d'appartenance !... Ce que l'on a appelé "la droite décomplexée" est en effet constitué non seulement de cette "famille" d'ultra-friqués" mais aussi de tout un corps social "satellisé" autour de "l'astre dominant"...

    Mais... Soit dit en passant, parallèlement à la "famille" sociale aisée et arrogante d'une part, et à la "caste" sociale portée sur les valeurs d'apparence, de cette "droite décomplexée" ; il existe aussi une autre "famille" sociale tout autant aisée, tout autant arrogante, et une autre "caste" sociale tout autant portée sur les valeurs d'apparence... Celle là du côté de la "gauche pensée unique", la gauche des "2500 euro par mois voiture vacances maison équipements high tech bonne conscience émissions Télé grosse émotion"...

    À propos de ceux et celles qui regrettent Nicolas Sarkozy, j'attends de lire sur le Net des commentaires qui ne fassent point état de ce que je sais déjà pour l'avoir mille fois entendu... (de véritables "scies")...

    À propos de ceux et celles qui applaudissent à la gauche revenue et à François Hollande le "Président normal" (et dont je fais partie), j'attends de lire sur le Net des commentaires autres que ceux qui, d'une manière différente, ressemblent beaucoup au chant de ces "scies"...

    ... En somme, "quelque chose qui ferait preuve d'une certaine dimension de pensée, d'humanité, de courage de le dire, de vraie conviction personnelle"...

    (C'est -hélas- ce qui nous manque, dans ce monde de brutes, de crieurs de vérités, de slogans réducteurs et d'invectives de toutes sortes, qui est le monde dans lequel on vit au quotidien)...

    L'on peut avoir ses préférences, sa "vision du monde", ses phobies, ses violences, sa rage pure et spontanée, ses émotions, ses engouements et ses passions – et même "dans la foulée" ses réflexions lapidaires et épidermiques- il n'en demeure pas moins qu'il y a, qu'il peut y avoir... quelque chose au dedans et au dessus de nous-mêmes, de profondément humain et émouvant, bien plus fort en vérité, que ce que suscite " Voyage en Terre Inconnue" (par exemple)...

    ... C'est ce que j'appelle "la République au dedans de soi"...

    Cette "République au dedans de soi", belle comme les trois couleurs de notre drapeau : le rouge de la vie, le blanc de l'immaculé, le bleu du ciel...