Articles de yugcib

  • Violences sexuelles en tout genre

          Si la pédophilie c'est LE CRIME ; le génocide, le viol, l'infanticide, la torture, c'est aussi LE CRIME.

    Si l'on peut "différencier" – si je puis dire- entre " le crime et le crime"... la pédophilie serait "la ligne rouge à ne pas franchir" ; et le génocide, le viol, l'infanticide et la torture seraient alors "la ligne noire à ne pas franchir"...

    À part, de ci de là, "deux ou trois révoltés dans mon genre" (enfin, je m'entends : sans doute un tout petit peu plus)... L'on ne peut pas dire qu'il y ait une grande, très grande majorité de gens, pour réagir comme je réagis, contre la pédophilie, les viols, les abus sexuels, le tourisme sexuel, et toutes ces choses "abominablement crasse, violence crasse"...

    Certes en France, Belgique, pays Européens pour la plupart, il y a une surveillance du Net, des forums et des blogs ; des techniques et matériels d'investigation et de recherche très sophistiqués utilisés par la police... Il y a vraiment un effort de fait pour lutter contre la pédophilie...

    Mais, paradoxalement il existe aussi une profusion "phénoménale" de toutes sortes de sites sexuels et de forums et de blogs où l'on "ne parle que de ça" et où des milliers (pour ne pas dire des millions) de gens sont membres et inscrits sur ces sites et se confient entre eux des "trucs impossibles", draguent à ciel ouvert, font des propositions, se donnent des rendez-vous... Et cela en dépit de ce que je disais plus haut, en toute impunité, en toute liberté, à la vue d'enfants et d'adolescents...

    Alors finalement vu le succès phénoménal et endémique de ces sites, forums et blogs, vu le nombre de gens qui s'y connectent... je ne suis pas si étonné que cela, que l'on se vautre là dedans plutôt que de se révolter ouvertement contre... Car -excusez moi de vous le dire messieurs dames- mais vous êtes des MILLIONS à vous vautrer là dedans! Et c'est bien parce que vous êtes des millions, parce que vous êtes donc "demandeurs", que vous voulez "voir ces choses là", parce que ça correspond il faut le dire à certains de vos fantasmes "inavouables"... Que la pédophilie existe comme elle existe de nos jours c'est à dire bien plus visible que du temps par exemple, de Giles de Ray...

     

    ... Et l'on oublie souvent de dire - ce qui est une réalité- que les enfants même très jeunes, dès 5/6 ans sinon avant, ont en eux "une vie intime" avec des rêves, des imaginations, des désirs, des fantasmes, des attirances, et que de ce fait ils sont exposés, fragiles, influençables, et la "proie", donc, de "prédateurs" adultes... Et qu'en quelque sorte, la relation avec des enfants est parfois "difficile à gérer" au regard de cette réalité de "l'intime en soi"... dont l'adulte peut profiter, en particulier si l'adulte est le père, la mère, le frère, la soeur, le cousin, l'oncle etc.

    Que se passe-t-il vraiment dans certaines familles apparemment bien sous tous rapports ?

    La loi qui règne, c'est plutôt l'omerta, c'est à dire le silence, les apparences, la dissimulation, l'hypocrisie... Et en attendant "bonjour les dégâts" ! Et le pire, c'est quand on habille tout ça de morale bourgeoise, de catéchisme, de religion, d'honorabilité, de prétendue révolte...

    Il y a aussi une différence entre le prédateur sexuel "primaire" qui se livre sans préambule à des attouchements et des actes brutaux (cela dirais-je, ce serait par exemple le papy lubrique sans charisme notable)... Et le papy (ou le tonton ou l'ami de la famille) charismatique, intelligent, séducteur, attirant, gentil, d'une grande dimension de culture et d'humanité, que tout le monde écoute et admire, et qui bien évidemment ne va pas se livrer dans l'immédiat à des attouchements ou des gestes "suspects" (ça viendra incidemment, "sans en avoir l'air de rien")...

    Le pédophile le plus dangereux, celui qui fait le plus de dégâts, c'est celui dont personne ne pourrait se douter qu'il est pédophile... Le pédophile sait que s'il est soupçonné d'être pédophile, il est "grillé". Il développe donc une intelligence ou une stratégie qui le rend indétectable, de telle sorte que lorsque la phase de "passage à l'acte" s'amorce, sa victime garde le silence et se trouve en quelque sorte prise dans les fils d'une toile d'araignée relationnelle.

    À quand des progrès scientifiques déterminants et fiables, des technologies "de pointe" et d'une efficacité certaine, en matière d'investigation, d'identification, de détection des pédophiles? Par exemple une sorte d'examen ou de série de tests ou d'analyses, auquel toute personne devrait être soumise, afin d'évaluer selon des degrés, le risque, le "possible", le "certain"?

     

  • Des bulles isolées les unes des autres

         Les humains sont comme des bulles isolées les unes des autres mais pouvant être réunies entre elles et se toucher telles des bulles de savon comprimées en une partie commune de leur surface.

    Elles peuvent donner l'illusion lorsqu'elles sont collées l'une à l'autre, de ne former qu'une seule bulle...

    Mais dans la bulle il y a l'intérieur de la bulle : un air qui ne peut être celui de la bulle d'à côté ni celui d'une autre bulle, même si cet air ressemble ou paraît identique à l'air de l'autre bulle.

    Parvenir à respirer en soi l'air qui est celui de l'intérieur de l'autre bulle, comme si cet air pouvait être celui que nous respirons à l'intérieur de notre propre bulle... Cela n'est possible qu'en esprit, mais en vérité c'est déjà un défi à surmonter que celui d'essayer de s'efforcer à y parvenir...

     

  • Tourisme sexuel en Thaïlande

         Ce n'est point là, loin s'en faut "une idée reçue" (c'est à dire un préjugé, une opinion toute faite et généralisée, un "pur fantasme", un cliché, et "tout ce qu'on voudra comme on le croit dur comme fer"... C'est une "réalité", une vraie réalité !

    La plupart des gens "normalement constitués" (c'est à dire "de moeurs normales" et donc "propres", ou à la limite tolérants sur bien des choses mais pas sur "ça") disent tous en revenant d'un voyage en Thaïlande, qu'ils ont vu partout dans les rues, dans les villes, dans les lieux publics, de nombreux hommes âgés (de plus de 70 ans) Européens, venus en voyage organisé Tour Opérator ou autre, accompagnés de gamines de 16 ans, de jolies jeunes femmes ou de jeunes garçons, et ayant un comportement, une attitude, des gestes "on ne peut plus évidents"... À tel point qu'il est impossible tant "ça crève les yeux" de ne pas voir, de ne pas rencontrer dix fois, vingt fois dans la journée, de tels hommes Européens et âgés accompagnés de gamines et de gamins... Sans compter les officines "à tous les coins de rue", de "massages plaisir"...

    Cette réalité me bouleverse et surtout me révolte au plus haut point...

    Dans votre village, votre quartier, votre lotissement, dans votre entourage (y compris familial), parmi vos voisins ou l'une de vos connaissances, si vous apprenez qu'un homme de 70 ans ou plus, se rend en Thaïlande en voyage organisé, ou revient de Thaïlande... Comment ce "vieux type" ne serait-il pas "suspect" à vos yeux? (il y a tout de même bien d'autres "pays de rêve et de vacances" où l'on peut se rendre, surtout si l'on est un homme âgé Européen ou Nord Américain)...

    J'appelle l'opinion publique, celle qui est sincère, non hypocrite et n'ayant donc pas de "ces fantasmes honteux à l'état latent") ; à se manifester ouvertement et sans complaisance, avec férocité, contre les pédophiles et les hommes de plus de 70 ans qui pratiquent le tourisme sexuel... (et quand je dis 70 ans, je veux dire aussi tous les hommes en général "à partir comme on dit d'un certain âge"... et même des hommes de 30, 40 ans).

    ... Vous me direz : "oui c'est vrai, c'est dégueulasse mais grâce à ce tourisme là, ils sortent de leur misère ou de leur pauvreté"... Et au nom de ce "principe" on justifie, on tolère, on "ferme les yeux", comme s'il n'y avait "que ce moyen là" pour sortir de la misère !

    Le pire dans "cette affaire là", de tourisme sexuel en Thaïlande, c'est que outre les "vrais pervers", il y a aussi tous ces "bons vieux grand-papas" de toutes les bourgeoisies Européennes confortables, consensuelles, de bonne famille, bien considérés, allant à la messe le dimanche, mariés à l'église, ayant enfants et petits enfants et faisant partie de diverses associations locales d'intérêt public... Qui, avec ou sans leur femme, là-bas, "ne crachent pas dans la soupe qui régale"...

    C'est ça, tout ce que je dis là, que je voudrais voir repris avec "grand rayon d'action" par l'opinion publique (je veux dire l'opinion publique "à peu près propre") !

    À bas les pédophiles! À bas le tourisme sexuel ! Au pilori de l'opinion publique tous ces vieux types qui vont se régaler dans la soupe exotique de Thaïlande et d'autres pays tropicaux de rêve et de baise !

     

    À propos des pervers sexuels, je veux dire pour l'essentiel les pédophiles et les hommes âgés qui font du "tourisme sexuel" dans des pays où l'on "ferme les yeux" et où des parents même, prostituent leurs enfants... Je ne puis accepter que l'on déclare, que l'on institue, que l'on définisse la pédophilie comme une "maladie", une "maladie" qu'il faudrait donc soigner comme on soigne n'importe quelle maladie.

    Je suis persuadé que la pédophilie n'est pas une maladie, mais "l'un des différents et nombreux états de la "normalité de l'humain". Et il y a dans la "normalité de l'humain" -si diverse- des aspects (ou des réalités) dans cette "normalité" qui ne sont absolument pas acceptables dans une société humaine...

    Pour moi ce que l'on dit ou définit "anormal" n'est en fait qu'un aspect ou une variante de la normalité.

    Un homosexuel, un pédophile n'est pas "quelqu'un de malade qu'il faut soigner afin qu'il cesse d'être homosexuel ou pédophile"( il est homosexuel ou pédophile "de nature"). Mais soit dit en passant la relation homosexuelle est parfaitement gérable dans une société humaine et doit même être reconnue... Alors qu'au contraire, la relation sexuelle avec des enfants pose un problème à la société humaine, ne peut être acceptée et doit être proscrite ( je préconise l'instauration planifiée et organisée d'une insécurité relationnelle généralisée, lourde, omniprésente en tous lieux publics et privés, et très difficile à vivre, à l'encontre des pédophiles).

    Au nom de l'assistance que l'on doit à des personnes déclarées "malades", l'on "traite" donc un pédophile comme l'on "traite" un psychotique par une "thérapie appropriée" (du moins s'en donne-t-on "l'ambition" et même, jusqu'à une sorte de "devoir moral et civilisationnel")... Ce qui me paraît tout à fait scandaleux, révoltant et loin s'en faut n'éradique pas le problème, et à plus forte raison, n'élimine pas les pédophiles...

    Dans la nature, je veux dire dans les autres espèces vivantes que l'espèce humaine, la pédophilie n'existe pas : aucun animal mâle ou femelle adulte n'a d'accouplement (de relation sexuelle) avec l'un de ses "petits" non mature ni avec le "petit" d'un autre représentant de son espèce... Un animal adulte dans certaines situations difficiles pour lui, pourra sans doute "bouffer" son jeune ou l'éliminer, mais jamais il n'accomplira l'acte sexuel avec lui s'il n'est pas encore mature.

    ...L'enfant est sacré ! Il symbolise la pureté, l'innoncence, la candeur, la spontanéité, la joie de vivre, et en même temps dans son "innocence" il y a aussi "comme une sorte d'intelligence ou de connaissance qui n'est pas la même que celle d'un adulte"... Il est le rêve, l'imagination, la création, l'enthousiasme, la foi en ce "toujours possible"... Mais il est fragile, maléable, influençable et on peut faire de lui ce que l'on veut...

    Nos sociétés "occidentales et développées" en ont fait un "consommateur", une sorte de "petit roi" à qui tout est permis...

    Les sociétés "moins développées" voire pauvres et dépendantes des autres sociétés "mieux nanties" en ont fait des esclaves, des "objets sexuels", et dans ces sociétés là, ce sont eux, les enfants, qui meurent souvent avant les adultes...

    Et pourtant... Un enfant c'est aussi le prolongement de notre vie, l'être qui après nous sera, continuera d'être, et fera le monde de demain... et en ce sens, la mort d'un enfant avant l'âge adulte c'est un non sens, une absurdité, pire bien pire qu'une injustice... (c'est pourquoi l'accident de car qui a eu lieu dans un tunnel en Suisse et dans lequel ont péri 24 enfants, est un drame non seulement tragique et épouvantable mais à hurler de désespoir jusqu'au fin fond de l'univers)... Et dans toutes les guerres, dans toutes les violences du monde, dans la folie des hommes, chaque fois que meurt un enfant, c'est à hurler de désespoir jusqu'au fin fond de l'univers...

     

  • L'invisible

          Sur le Net, je veux dire en fait dans les forums pour l'essentiel, et aussi sur Facebook pour un certain nombre d'inscrits, l'on ne "voit" les gens que par les mots, les propos, les messages, les commentaires qu'ils postent. Ce sont des "âmes personnages" qui n'ont pas de visage, mais qui apparaissent sous la forme d'une image qui les représente. Et l'on n'a aucune idée du visage qu'ils ont.

    Dans la rue et dans les lieux publics, je veux dire en fait dans la vie réelle de tous les jours, l'on ne voit les gens que par le visage qu'ils ont, mais l'on n'a aucune idée de l'âme qu'ils ont.

    Mais en vérité nous sommes bien, autant sur le Net que dans la vie réelle de tous les jours, dans l'invisible... L'invisible des visages, l'invisible des âmes.

    Et l'invisible est rendu visible par ce qui est imaginé de ce qui se voit ou se lit ou s'écoute. L'invisible ainsi se "construit" tel un décor, un film ou une pièce de théâtre.

    L'invisible se donne une apparence et une visibilité, il s'habille, se maquille, se travestit...

    L'invisible est un puzzle dont personne ne peut dire le nombre de pièces dont il est fait, et c'est à peine d'ailleurs, si quelques unes de ces pièces peuvent être aperçues et jointes de manière à constituer un bout de paysage, un coin de ciel, l'ébauche incertaine d'un ensemble...

    La vie que nous vivons est une traversée dans un invisible entièrement refait de visible, si bien refait de visible qu'il en vient à donner à la vie que nous vivons, le seul sens que nous lui connaissons, le sens comme celui d'un manège qui tourne avec des chevaux de bois tête en avant...

     

  • Les "âmes personnages"

         Il y a de cela 35000 ans, les peuples qui vivaient entre la côte Atlantique et la mer Noire croyaient au "monde des esprits", et dans ce monde là, les âmes se parlaient entre elles...

    Le monde virtuel du Net, des forums, des blogs et des réseaux sociaux, du 21 ème siècle, dans lequel des "âmes personnages" se parlent entre elles mais en s'identifiant le plus souvent sous la forme d'une image que l'on appelle "avatar" ; serait pourrait-on dire, comme ce "monde des esprits" auquel croyaient les peuples anciens d'il y a 35000 ans...

    Comparaison hasardeuse, certes ! Mais effectivement, dans le monde virtuel du Net, les personnes que l'on y rencontre, surtout lorsqu'elles nous apparaissent sans vrai visage, ne sont que des esprits, et c'est comme si l'on était "dans une vie sans avoir un corps"... Et cela fait "tout drôle" de sentir "bien vivants" cependant, des gens dont on n'a aucune idée de "à quoi ils ressemblent" !

    Et ce qui est surprenant -et parfois "un peu désespérant"- c'est que dans le monde réel, le monde des lieux où l'on vit sa vie et où l'on y rencontre réellement, concrètement, des gens, les gens de notre famille, nos voisins, connaissances et amis... L'on ne s'y parle jamais comme on se parle sur le Net (je veux dire qu'en fait sur le Net l'on exprime, l'on raconte des choses que l'on n'exprimerait pas, ne raconterait pas, dans le monde réel... Comme si le fait de ne plus avoir d'apparence, de réalité physique, et de correspondre sous un pseudonyme, sous un avatar, nous libèrerait de certaines contraintes, de certaines peurs, de certaines inhibitions, de toutes sortes de freins ou d'hésitations)...

    Rares sont les personnes qui, sur le Net (je veux dire dans les forums mais beaucoup moins sur les blogs et les réseaux sociaux où là on publie sa photo) montrent "à quoi elles ressemblent" en mettant une photo de leur visage plutôt qu'un avatar... Et même dans ce cas, il n'en demeure pas moins que nous sommes toujours dans le virtuel... C'est pour cela que ça me fait penser à des "âmes personnages dans un monde des esprits", des âmes dont on verrait apparaître le visage "en hologramme dans une sorte d'espace indéfinissable et impalpable"...

    Les "âmes personnages", suite...

     

          Dans le monde du réel, l'on vit en de mêmes lieux et l'on rencontre des personnes de sa famille ainsi que toutes les autres personnes que l'on connaît dans un rayon de quelques kilomètres ou dans une même région géographique...

    Mais dans le monde du Net, des forums, des blogs et des réseaux sociaux, les personnes avec lesquelles on communique par les mots écrits ou par les images, sont presque toujours situées et dispersées dans un espace bien plus vaste que celui dans lequel nous vivons. En conséquence, rencontrer l'autre, les autres, comme on le ou les rencontre dans le monde réel, est difficile, aléatoire et même parfois quasiment impossible. En effet il faut voir la réalité en face... Et cette réalité c'est celle de la disponibilité des uns et des autres ( famille, travail, santé, périodes de vacances ou de congés en général les mois d'été ou durant de courtes périodes), c'est aussi celle de la ou des distances qui séparent les gens (à l'autre bout de la planète, sur un autre continent, à plusieurs milliers de kilomètres d'avion)...

    Il n'y a qu'avec les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter ou qui regroupent des communautés d'internautes, que l'on peut envisager un rassemblement de personnes, une grande rencontre autour d'un évènement en un lieu défini (et encore n'est-ce possible que dans un rayon d'action relativement limité)...

    Autrement, dès que l'on envisage une rencontre entre membres d'un forum, entre "amis" sur le Net, surviennent des difficultés quasiment insurmontables : trouver un lieu de rencontre, organiser la rencontre c'est à dire prévoir pour l'hébergement et pour la restauration, prévoir ce que l'on va faire ou réaliser ensemble, si c'est pour une journée ou pour plusieurs journées, les frais que cela entraîne pour les uns et les autres, et bien sûr la disponibilté, les dates de congé, le déplacement en voiture, train ou autre moyen de transport (et ça c'est loin d'être négligeable), et afin la situation familiale de chacun (marié ou seul ou "vivant avec"..., les enfants, avec qui on vient pour se rendre sur le lieu de réunion)... tous ces "paramètres" donc, rendent "l'opération" d'autant plus difficile à réaliser !

    Le fait que, parfois, les "âmes personnages" dans un forum du Net, perpétuent entre elles une relation vraiment sincère, authentique, culturelle et dirais-je "d'une certaine dimension"... Ferait regretter ou déplorer que dans le monde réel, l'on ne puisse pratiquement jamais perpétuer le même genre de relation... (à ce sujet tout dépend bien sûr de l'environnement familial et social qui est le nôtre présentement ou durablement)...

    C'est "un peu désespérant"... par moments, de voir passer les années, et de tendre de tout son être son regard et sa pensée vers des visages qui ne sont que des images d'avatar, de sembler si bien s'entendre avec des gens que sans doute l'on ne rencontrera pas une seule fois dans sa vie...

    Ah, il y a 35000 ans du temps du "monde des esprits" (et des dessins dans les cavernes), et même encore au 19ème siècle du temps des cabarets, des cafés, des clubs de poètes et d'écrivains rue Machinchouette, et même encore du temps d'avant le Net... On ne se posait pas ce genre de question que j'évoque plus haut, la vie semblait "plus simple" même si elle était "très dure" ! (on n'était pas "mondialisé" -du moins pas tout à fait comme de nos jours-)... Et les "choses se passaient" dans un espace à la mesure de ce que nous vivions, et non pas dans un "espèce d'infini indéfinissable et impalpable" !

     

  • Décadence

          L'un des signes les plus évidents - entre autres innombrables - de ce que j'appellerais " décadence relationnelle généralisée", ce serait à mon sens celui-ci :

    Ne pouvoir effectuer un trajet de quelques kilomètres en voiture, que ce soit en ville (n'importe quelle grande ville de France ou ville de la taille de Dax ou de Mont de Marsan et à plus forte raison en région parisienne) et même en zone "semi rurale"... Sans au moins subir une fois durant ce trajet, un coup de klaxon rageur de la part d'un automobiliste qui " colle au derrière" et cela à cause d'une moindre petite hésitation, d'une fausse manoeuvre, d'un oubli,d'un retard au passage au vert, etc.

    C'est dirais-je "endémique", universel, de tout moment, et ça en devient désespérant, si désespérant, que, à force, l'on en arrive à "bouffer au dedans de soi" une colère que si on la laissait s'exprimer, se traduirait par quelque forme de violence gestuelle ou autre...

    Je suis allé en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Suède, au Danemark, en Norvège, en Suisse, en Autriche... Jamais autant qu'en France (et de loin) je n'ai rencontré de la part des automobilistes "lambda", des comportements aussi agressifs... Sauf peut être en Norvège de la part des chauffeurs routiers de gros camions (qui soit dit en passant ne respectent pas la limitation de vitesse à 80 km dans ce pays)... Mais il faut dire aussi que le coup de klaxon rageur est cependant infligé neuf fois sur dix par des conducteurs masculins. (Les femmes sont bien plus "gentilles"-si l'on peut dire!-)...

    Oui, des signes évidents, de "décadence relationnelle généralisée", il y en a bien d'autres, beaucoup d'autres c'est vrai... (ce sont des gestes, des façons de s'exprimer, des comportements quotidiens et de la part de presque tout le monde)...

    Mais celui là, le coup de klaxon rageur, je le mets en haut de la liste parce qu'à lui seul je le trouve suffisamment et amplement représentatif !

    Et cela me fait dire "bon sang, dans quel monde on vit"! et "y-a-t-il encore des raisons d'espérer, de rêver, de vivre mieux dans ce monde de brutes"...

    Tout de même, un peu de gentillesse, un peu d'élégance, un peu de poésie, un peu de chic, un peu de délicatesse, un peu de sensibilité dans la relation humaine... Est-ce que c'est rêver trop haut ? Plutôt que de ne rien tolérer, de ne rien pardonner, de se laisser pourrir la vie dans des polémiques insupportables et désespérantes de banalité et pleines de violence et d'agressivité... Et que dire en période d'élections présidentielles ou autres, en matière de "choix de société", lors d'un évènement qui sépare les gens en deux courants opposés de sensibilité ou de vision du monde, du fait que la moitié de la population part en guerre contre l'autre moitié... Mais il y a encore pire : chacun est en guerre contre son voisin pour toutes sortes de motifs souvent futiles (ou tout moins non vraiment essentiels)... Et si "viennent sur le tapis" la religion, la politique, le pognon, les modes, les tendances, les idéologies, les certitudes des uns et des autres dans lesquelles chacun s'enferme, alors c'est l'horreur !

    Je me dis parfois "je suis fatigué" !

    ... L'impression, l'émotion, l'effet... priment aujourd'hui sur la réflexion... On le voit bien dans les forums du Net où les messages et les commentaires postés ne sont que cela : de l'impression, de l'émotion, du ressentiment, de la critique de destruction, de l'effet dans la formulation... et tout cela d'ailleurs, dans la banalité, dans la vulgarité, dans l'agressivité.

    La question qui se pose (et qui est souvent occultée) est celle de l'authenticité des faits, des propos, des situations exposées par les commentateurs ou les messagers...

    La question qui se pose est celle de la manière dont les personnages, les évènements, les anecdotes nous sont présentés en fonction de tel ou tel courant d'idée du moment ou de telle croyance enracinée dans les esprits...

     

     

     

  • Les temps ont bien changé !

          Durant la campagne électorale qui précéda la venue du Front Populaire en 1936, l'on chantait "Le temps des cerises", de Jean Baptiste Clément, chansonnier et révolutionnaire, qui avait écrit le texte de cette chanson en 1866...

    Et durant la campagne électorale pour l'élection du président de la République en 2012 en France, l'on chante : "Halal, halal, halal..." que l'on pourrait entonner sur l'air de "Padam Padam" d'Edith Piaf...

     

    "Halal, halal, halal..." sur l'air de "Padam padam..." !

     

    Paroliers, à vos plumes !

     

    ... Décidément, "les temps ont bien changé" ! Mais dans un sens qui nous dépasse...

    Tout au long du Grand Canal ont sauté les écluses, et les courants se passent les uns sur les autres...

     

  • Ciel et brouillard

          En un pays où brille le soleil dans un ciel sans nuages chaque jour de l'année autant dire indéfiniment ; le bleu du ciel et l'éclat du soleil dans la journée, et les étoiles la nuit, sont tellement visibles qu'ils en deviennent invisibles...

    C'est un brouillard épais semblant parfois s'éterniser après avoir peu à peu ou subitement surgi, de jour comme de nuit, qui rend le ciel, le soleil et les étoiles visibles...

     

  • Les évènements, moteurs des évolutions

         Ce sont les évènements, tels qu'ils surviennent et avec tout ce qu'ils impliquent ou changent dans la vie des gens en chaque pays, en chaque région du monde... Qui font le présent et le futur du monde...

    La crise économique et sociale, mondiale, que nous traversons actuellement, et qui est grave et profonde, va forcément produire d'elle même, tout comme un phénomène météorologique, des évènements particuliers et de toutes sortes... Evènements que nous pouvons prévoir certes, mais dont personne ne sait comment ils évolueront dans leurs mouvements, ni même qui seront réellement les acteurs de ces évènements...

    Il n'y a aucune réponse à la question de savoir comment les gens réagiront, pris dans ces évènements ou les subissant, ou en étant les acteurs... Ni à la manière dont les gens vont s'organiser individuellement et collectivement là où ils vivent...

    Dans la tourmente et dans la violence des évènements vont apparaître un peu partout dans le monde des formes diverses et sans doute reliées entre elles, de vie sociale, économique et culturelle s'apparentant à des marchés et à des échanges informels qui ne seront plus d'aucun système politique ou idéologique car les oligarchies dominantes auront éclaté sous la pression de la concurrence qu'elles se font entre elles...

    Les systèmes économiques, politiques et sociaux qui jusqu'à présent se sont succédés et ont été expérimentés, le plus souvent imposés par la force ; ainsi que toutes les grandes idéologies...Tout cela a vécu, n'a plus d'avenir. Une révolution inconnue, inédite, se prépare... Par les évènements eux-mêmes qui déterminent les comportements, qui rendent les adaptations, les expérimentations et les évolutions nécessaires...

     

  • Incandescence

         "Rien ne stérilise tant un écrivain comme la recherche de la perfection"

                                                                                                           [Cioran]

     

    En fait ce que l'écrivain devrait chercher à atteindre par l'oeuvre qu'il produit, c'est une sorte d'incandescence dans laquelle il arrive à ne pas se brûler ou à ne pas se consumer... Une incandescence dans laquelle les yeux de ses lecteurs ne sont pas aveuglés...

     

  • Les déserts relationnels

         Les déserts relationnels que les humains ont étendu sur la planète en dépit des technologies de communication dont ils se sont dotés, et cela même depuis la fin du 20ème siècle surtout... Sont bien plus inhospitaliers que les déserts géographiques d'Amérique, d'Asie, d'Afrique ou d'Australie...

    Ils ressemblent, ces déserts, à des décors de palmeraies et d'oasis, assemblés sur des scènes de théâtres, et conçus pour que des pièces y soient jouées par des comédiens qui, de toute évidence, ne peuvent être qu'appréciés par les spectateurs dans le sens convenant au mieux à l'esprit, à la mode, aux engoûments du temps... ou, à la limite, dans un sens qui prend en son courant quelques mouvements inhabituels ou surprenants... Mais les décors, le jeu des acteurs, ce que voient et écoutent les spectateurs, tout cela n'apparaît qu'en "trompe l'oeil" et chacun des spectateurs assiste à la représentation de la pièce, mais demeure cependant "seul à l'intérieur de sa bulle au beau milieu de toutes les autres bulles"...

    Les décors et les constructions des humains sont comme les fleurs minérales de sable et d'éclats de roche que la nature a sculptées dans un paysage brûlé de lumière : ils sont figés dans un paysage social et culturel que le rayonnement des modes, des tendances, des croyances et du culte de l' apparence et de la personne, a irradié...

    Dans les déserts géographiques il y a toujours quelque part sous une tente ou dans une caravane de nomade, un enfant, un homme ou une femme qui rêve d'un cavalier de fière et belle allure venu d'un pays merveilleux... En vérité, il vient ce cavalier, il vient souvent, et même chaque matin... Il ne peut être que venu d'ailleurs, le cavalier, même (et c'est plus que probable) s'il vient de la caravane... Il est d'un ailleurs qui dans le rêve, est toujours différent, et donc, "merveilleux"... Mais le cavalier passe et n'accorde pas même un regard à cet enfant, à cet homme ou à cette femme...

    Dans les déserts relationnels il y a toujours quelque part sur un banc dans une gare, marchant sur un trottoir de ville, assis ou debout dans le métro ou dans le bus, avançant dans les allées d'un grand magasin ; un enfant, un homme ou une femme qui rêve, regarde, tend son visage ou sourit... Mais que personne ne regarde jamais...

     

  • A la porte de Versailles...

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         Yves Harté dans son éditorial du journal Sud Ouest en date du samedi 25 février 2012, écrivait :

     

    "Dès aujourd'hui porte de Versailles, selon un scénario habituel, les candidats à la présidence de la République iront flatter la croupe des vaches".

     

    Dans un langage "Yugcibien" je dirais :

    "les candidats à la présidence de la République vont tapototer la tête de la vache"... Tout comme l'avaient fait, auparavant Nicolas Sarkozy de 2008 à 2011, et Jacques Chirac avant 2007...

     

    ... A noter qu'après le salon de l'agriculture vient le salon du livre... J'imagine qu'au bout de huit à dix jours (pour autant qu'il y ait cet écart de temps entre les deux manifestations) les "fragrances" des fromages et des bouses auront disparu et que tout ayant été bien récuré, l'on pourra battre de la narine humant les pages des livres... et que quelques messieurs-dames chic imperdés chic mantolinés chic sacochés chic chemisés chic enféminées pour les dames, et chic'ment pensants... gentiment tapotototeront la tête des écrivains...

     

     

     

     




     

     




     

  • Nuggets et produits de fast food

    ... Et quand je dis "fast food" j'inclus dans "fast food" tous ces produits alimentaires et préparations cuisinées ou précuisinées, sous vide ou en barquette ou en sachet ; toutes ces crèmes, sauces, mayonnaises, terrines en boîte ou en verre, gelures et condiments divers, soupes et raviolis en boîte... En somme tout ce qui est conditionné, prêt à consommer et dont le contenu est composite...

    En général, quelque part sur le paquet, sur la boîte ou sur le sachet en papier ou en plastique, il y a tout en bas ou au dos, un paragraphe de quelques lignes, en caractères minuscules, que personne ne lit jamais ou presque (parce que même avec 10/10 à chaque oeil il faut prendre une loupe pour lire)... Et ce paragraphe "informe" le consommateur (ou "est censé informer le consommateur")... en détail sur le contenu et sur la composition du produit... Mais cela ressemble à un petit exposé scientifique très consensuel et "à la portée du consommateur lambda"...

    Avec "un peu de réflexion" à partir de ce descriptif "transparent", l'on se doute bien de ce qui se passe en réalité dans les laboratoires et dans les usines de fabrication...

    Par exemple pour les nuggets de poulet ou de poisson : moins de un pour cent de vrai poulet ou de vrai poisson (chair de poulet, chair de poisson), et quatre vingt dix neuf pour cent de... crêtes de coq, extrémités de pattes, tripaille, abats, le tout broyé, réduit en bouillie puis en une pâte de nouveau reconditionnée avec additifs, gélifiants, colorants, et ressortant au bout de la chaîne en carrés, rectangles, triangles, boulettes, tout prêts à consommer, à passer au micro-onde, au four...

    Voilà ce que vous "bouffez" dans les Mac Do, dans les fast food, voilà ce que vous achetez en Grande Surface... Et les additifs de goût et de couleur et de consistance sont produits en fonction d'une "étude de marché" qui définit des "modèles" et des habitudes de consommation... (je dirais pour caricaturer- mais je ne dois pas être très loin de la réalité- un goût de sexe et de cornichon)...

    Et que dire de ces "salades composées" et de ces produits "d'apéritif dînatoire" qui font la Une des soirées de jeunes !

    Tout est récupéré dans les abattoirs , le sang, la tripaille, les os, jusqu'aux arêtes de poisson et aux crêtes et aux becs des poulets!

    L'industrie alimentaire c'est encore ce qui rapporte le plus de pognon, encore plus que le pétrole, le gaz, l'électricité, les pompes funèbres et l'automobile et le fret aérien ou maritime, que les transports, les tour opérators et les centres de loisirs...

    Deux milliards de bovins, un milliard de porcs, vingt-cinq milliards de poulets... Par an, pour produire viande, lait, beurre, fromage, côtelettes, nuggets, escalopes, steack haché, rôtis, et tout ce qui vient de l'élevage de ces trois bestioles : la vache, le cochon, le poulet...

    ... Il y a deux cent cinquante millions d'années... les dinosaures étaient "des enfants de coeur" à côté des sept milliards d'humains d'aujourd'hui (dont un grand nombre d'entre eux d'ailleurs, n'a même pas accès à cent grammes de vache par jour alors qu'il y a deux milliards de vaches (bovins) sur Terre...

    Et deux milliards de vaches, un milliard de cochons, vingt-cinq milliards de poulets, sept milliards d'humains... ça fait bien plus encore de CO2 en pétant, que tous les avions et toutes les bagnoles du monde !

     

  • Où sont-ils, que font-ils ?

         Oui, où sont-ils, que font-ils... ils et elles à vrai dire ?

    ... "que l'on ne voit plus, que l'on ne lit plus, qui ne réagissent plus (répondant ou commentant)... Et qui pourtant étaient si présents ?"... Se demande-t-on lorsque plus rien ne vient d'il, d'elle, d'eux ?

    Les vacances ? Un "coup de blues"? Des travaux dans le jardin ou dans la maison ? Un "pépin de santé"? Les enfants, les amis, qui viennent avec leurs petites familles? Une panne d'inspiration à dire ? Une bouderie? Un silence de juge ayant étudié un dossier épuisant ? Un déménagement perturbant? Un être cher qui s'est "fait la malle"?

    ... La vie, leurs vies... Ce sont ces mondes disparus dont on imagine l'atmosphère, des petites bêtes rigolotes ou inquiétantes, des fleurs de toutes saisons, et de profonds océans, et des himalayas et des Kilimandjaros et des déserts de Gobi... et toutes ces traces sur lesquelles on se serait jeté comme sur une femme !

    ... La vie, leurs vies présentes et à venir... Ce souvenir de ce qui fut, cette attente qui peu à peu cesse de battre...

    Où sont-ils, que font-ils ? Ils et Elles, et Eux tous... que l'on ne voit plus, que l'on ne lit plus, dont on ne sait plus rien... ou seulement de loin en loin, que ces quelques traces d'eux qu'ils laissent sur le chemin le plus fréquenté d'un immense paysage en mouvement ? Sur le chemin qui crève les yeux et traverse le paysage, sans cesse encaillouté, entretenu et parcouru?

    Là où tout le monde va tu as des chances d'être vu plus qu'ailleurs où l'on va moins, mais tu ne sais qui te voit... Comme le mort qui ne sait plus rien.

     

  • Le journal de Kafka

         LE JOURNAL DE KAFKA, traduit et présenté par Marthe Robert. (Le livre de Poche, biblio, 674 pages)

    Ce combat entre Kafka et le monde, avait quelque chose de paradoxal…

    Poète, Kafka se sentait différent du commun des mortels et par conséquent contraint d’affirmer sa singularité. Ce qui rendait inévitable sa lutte avec le monde.

    Cependant, Kafka avait en même temps une autre préoccupation, un autre regard que celui d’un écrivain sans complaisance à l’égard du monde : il a voulu aider le monde à se défendre, en particulier par ce besoin qu’il sentait, de surmonter sa révolte (et plus généralement celle de l’individu), et de trouver la route ouvrant le passage vers une communauté vivante, celle des hommes coexistant ensemble dans une tradition, une culture, une histoire…

    Ce journal est, selon Marthe Robert, « le témoignage le plus poignant de toute l’histoire de la littérature ».

     

    « Nous avons été chassés du paradis mais le paradis n’a pas été détruit pour cela »…

     

    Ce « paradis » n’était-il pas cette Connaissance, ou mieux peut-être, cette « vérité » originelle, totalement pure, affranchie de ce « sens du monde » régi par les lois des hommes et les mécanismes inextricables des codes et des procédures ?

    Retrouver ce « paradis », puisqu’il existe toujours, apparaît donc comme une nécessité… D’autant plus que la certitude de sa redécouverte s’ouvre dans une perspective encore plus belle et plus émouvante que celle qui, à l’origine, n’en était qu’à la gestation de son commencement...

    En fait, ce n’est pas le Dieu des Chrétiens, ni celui des Musulmans ou un autre Dieu… qui nous a chassés du « paradis » : c’est nous, les humains, qui avons en partie, perdu la Connaissance, et qui avons cru retrouver cette Connaissance par la Science, la Civilisation, la Technologie, les lois édictées par des monarques ou des parlements, les codes et procédures sans cesse remaniés et adaptés aux évolutions politiques et sociales… le plus souvent, hélas, au bénéfice d’une minorité « privilégiée » d’humains…

    Mais cette Connaissance existait avant que l’humain ne fût, ici ou ailleurs…

    Le Journal de Kafka, 674 pages. Un casse tête aux dires de certains, à la seule idée que l’on peut se faire de ce que suggère à priori, la lecture des écrits et des romans de Kafka…

    Mais quelle pureté de langage ! Quelle précision ! Quelle minutie dans les moindres détails ! Et surtout quelle écriture !

     

    ... Il ne suffit pas à mon sens, à un écrivain, à un artiste ou même tout simplement à un homme ou une femme "de réflexion, d'agissement, d'engagement ou de résistance"... d'être "à juste titre" sans complaisance à l'égard du monde, et de porter sur le monde le regard qui découle de cette absence de complaisance...

    La révolte, si elle est nécessaire, doit aussi pouvoir être surmontée... Par une forme d'expression lui donnant une toute autre portée que celle des armes, de la confrontation avec violence ou du retranchement sur des positions à maintenir à n'importe quel prix... Sans doute en ce sens, les écrivains, les artistes, les intellectuels, ont-ils un rôle à jouer, mais pas seulement eux car à dire vrai, c'est l'affaire de chacun à sa manière...

     

    ... J'avais évoqué une fois ce terme ou plus exactement cette expression "créateur d'atmosphère" (ou "créatrice d'atmosphère")...

    Je voulais dire par là : une personne qui dans sa relation avec l'Autre, avec les Autres, dans la manière qu'elle a de s'exprimer, dans son comportement, par son regard, par tout ce qui émane d'elle, et qui peut surprendre, émerveiller parfois... crée autour d'elle et dans une situation particulière, dans l'évènement, dans l'agissement... une "atmosphère relationnelle"... Et cette "atmosphère" alors, peut se diffuser, s'étendre, s'infiltrer, gagner du terrain, se dégager peu à peu au dessus de toutes ces pesanteurs naturelles ou organisées que sont toutes sortes de révoltes ou de retranchements censés nous protéger...